À Bobigny et à la Colline des artistes se frottent à la question du racisme et du sexisme dans des formes poétiques et politiques qui font mouche. Il y a d'abord James Baldwin et sa silhouette longiligne, l'une des figures de proue du mouvement civique aux États-Unis, prédisant « La prochaine fois le feu », puis Toni Morrison, solaire et généreuse, seule auteure noire lauréate du prix Nobel de littérature, Mohamed Ali qui « vole comme le papillon et pique comme l'abeille », Claude Lévi-Strauss, fondateur (...)
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(B2) Notre collègue allemand Eric Bonse a fait un éditorial intéressant sur son blog Lost in Europe, comparant la réaction européenne sur le Venezuela et celle sur l’Algérie. C’est en effet troublant et cela mérite réflexion.
Comment l’UE réagit-elle au changement de pouvoir en Algérie ? Rien du tout ou presque. La commissaire chargée des Affaires étrangères, Federica Mogherini, reste silencieuse. Elle préfère largement interférer dans la lutte pour le pouvoir au Venezuela.
L’Europe qui tonne sur la situation au Venezuela…
Dès que le monde a appris que le président intérimaire autoproclamé Juan Guaidó allait perdre son immunité au Venezuela, Federica Mogherini a fait une déclaration indignée. « L’Union européenne condamne fermement la décision illégale prise récemment par le contrôleur général du Venezuela de disqualifier le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó, pour 15 ans, de ses fonctions publiques. Une telle décision politiquement motivée, sans respect des garanties d’une procédure régulière, démontre une fois de plus le caractère arbitraire des procédures judiciaires dans le pays. Le rétablissement de la démocratie, de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs est impératif. »
… se tait sur l’Algérie
Si on le lit ainsi, on se demande pourquoi l’UE n’est pas en mesure d’exiger la même chose de l’Algérie ? « Le rétablissement de la démocratie, de l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs »… cela vaut également à Alger. Après la démission du président actuel Abdelaziz Bouteflika, qui n’était apparemment pas tout à fait volontaire, l’armée menace aujourd’hui de prendre le pouvoir pour de bon. Les gens qui ont renversé Bouteflika, avec des semaines de manifestations pacifiques de masse, se sentent trahis. A la place qu’a-t-on eu ? … surtout le silence.
Un vrai catalyseur
Il est clair cependant qu’en Algérie, l’Union européenne pourrait mettre les pieds dans le plat, d’autant plus que l’Algérie est un pays voisin et pas aussi éloigné que le Venezuela. Il est clair aussi que l’Union européenne pourrait être le catalyseur d’un changement démocratique — contrairement au Venezuela, où elle ne joue qu’un rôle mineur. Pourquoi n’essaie-t-elle pas ?…
La peur, les intérêts ou une tactique
L’Europe a-t-elle peur d’un deuxième printemps arabe ?… Ou est-ce que parce le pays d’Afrique du Nord possède également d’importantes réserves de gaz et est un acheteur « populaire » d’armes fabriquées en Allemagne (et en France) ? Ou est-ce parce qu’en Algérie — exactement ce que l’UE et les États-Unis veulent pour le Venezuela s’est produit — que l’armée abandonne le dirigeant et passe du ‘bon’ côté ? C’est cynique, mais évident…
(Eric Bonse)
Texte issu de deux articles ici et ici (en allemand). Traduction et intertitres sont de la rédation
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(B2) La frégate canadienne HMCS Toronto (FFH 333) et la frégate espagnole ESPS Santa Maria (F 81) qui participent actuellement au groupement maritime permanent de l’OTAN, numéro 2 (SNMG2), ont visité le port ukrainien d’Odessa, lors d’une « visite de routine », après plusieurs jours d’exercice en mer Noire, annonce dans un communiqué le commandement maritime de l’OTAN (Marcom).
La frégate Toronto à Odessa (crédit : SNMG2)
Dans le même temps, le bâtiment néerlandais HNLMS Evertsen — qui commande en ce moment le SNMG2 —, accompagné des frégates turque TCG Yildirim, roumaine ROS Regele Ferdinand et bulgare BGS Drazki ont rallié le port géorgien de Poti (Géorgie) pour y faire escale.
NB : Ce type de visite portuaire est régulier. Pour l’OTAN, il s’agit en pleine réunion des ministres des Affaires étrangères à Washington de souligner leur solidarité avec ces deux pays (Géorgie et Ukraine) de l’ex bloc soviétique qui sont intéressés par une adhésion à l’Alliance atlantique et de démontrer leur volonté de rester présent en Mer Noire.
(RM avec NGV)
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(B2) Trois pays tiers participent désormais à la mission européenne chargée de la formation et de l’assistance des forces de sécurité intérieure maliennes (EUCAP Sahel Mali)
(crédits: EUCAP Sahel Mali)
Il n’y en avait qu’un. Ils sont aujourd’hui trois. L’unique expert ressortissant d’un pays non-membre de l’Union européenne était Suisse. A présent, celui-ci peut compter sur ses collègues norvégienne et canadien qui ont élargi les rangs des États non-membres. Arrivée fin janvier, pour la Norvégienne, experte des relations avec la société civile, et début février, pour le Canadien, formateur en gestion des ressources humaines.
(MHA)
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Cet article Carnet (03.04.2019). Confidentiels (FAC, COPS). Opérations (Mopti avion Cesna, MONUSCO prolongatio). Défense (Belgique CAMO, Finlande intrusion, Royaume-Uni force expéditionnaire). Diplomatie (Ukraine présidentielle, UE Chine dialogue, Arabie saoudite exécutions). Sécurité (Garde-frontières accord). Pouvoirs (Brexit – demande de prolongation, vote négatif) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Le médecin capitaine Marc Laycuras a été tué, ce mardi (2 avril), touché par un engin explosif improvisé, dans la région du Gourma, au Mali
Il était vers 13h (heure de Paris), quand le véhicule de l’avant blindé (VAB) dans lequel il se trouvait, a été frappé par la déflagration d’un engin explosif.
Une équipe médicale « participant à l’opération est immédiatement intervenue » indique l’état-major des armées.
Très rapidement il a été évacué par un hélicoptère Caïman (NH90) vers l’antenne chirurgicale militaire française déployée à Gossi. « Malgré les soins prodigués par les équipes médicales présentes, il est décédé des suites de ses blessures » selon le communiqué du ministère français des Armées. « Un autre militaire a été blessé [ sans] que ses jours soient en danger » .
La force Barkhane a « sécurisé la zone d’action à l’aide d’unités déployées au sol, appuyées par un hélicoptère Tigre, sans déceler d’ennemi » indique l’état-major des armées.
Un capitaine au service des marsouins
Nommé médecin à compter du 1er janvier 2017, Marc Laycuras avait choisi de servir au sein de la 120e antenne médicale du Mans rattachée au 14e centre médical des armées et au profit des marsouins du 2e RIMA, qu’il rejoint le 2 janvier 2018. Le 12 février 2019, il est déployé au Mali comme médecin du poste médical soutenant le 2e RIMA, après avoir été désigné pour soutenir le groupement tactique interarmes (GTD Richelieu) dans le cadre de l’opération Barkhane. Il avait 30 ans.
Une base régionale avancée dans la région du Gourma
Agissant principalement depuis novembre 2017 dans la région du Liptako, la force Barkhane a étendu depuis le début de l’année 2019 son action à la région du Gourma, en y établissant une base opérationnelle avancée et conduisant plusieurs opérations en liaison avec les forces armées maliennes et burkinabè.
(NGV)
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(B2) Les deux navires viennent de terminer leur engagement dans la force européenne maritime présente en Méditerranée (EUNAVFOR Med) opérationnelle de l’opération
Le navire amiral de l’opération Sophia, le Luigi Rizzo, rentre au port (crédit : EUNAVFOR Med)
Après 92 jours d’opération, la frégate italienne Luigi Rizzo (F-595), qui faisait office de vaisseau amiral, « est revenue à son port d’attache » vient d’annoncer le QG de l’opération Sophia à Rome. Tandis que le navire de patrouille de haute mer (BAM) espagnol Rayo (P-42) mettait fin, dans le même temps, (de façon anticipée), à son implication dans la mission après 15 jours d’opération. Durant cette période, les deux navires « ont permis de ‘héler’ 67 navires de commerce [vérifier l’identité] et de mener une approche amicale [friendly approach] », dans le cadre du contrôle de l’embargo sur les armes et de la lutte contre les trafics de pétrole.
Commentaire : même si, au niveau européen, on veut se rassurer en se disant que ce retrait maritime n’est que temporaire (six mois), on est bien dans la fin d’une phase, d’assez mauvais augure pour la suite.
(NGV)
Lire :
Cet article L’adieu aux navires en Méditerranée pour l’opération Sophia est apparu en premier sur Bruxelles2.