Cet article La Pologne choisit ‘italien’ pour les hélicoptères de la marine. Un contrat bientôt signé avec Leonardo est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2 – exclusif) Pour renforcer la surveillance aérienne, après le départ des navires, l’opération Sophia déployée en Méditerranée (alias EUNAVFOR Med) va bénéficier d’un renfort d’au moins un drone Predator de l’aeronautica militare
MQ-9A Predator B en vol (crédit : MOD Italie)L’Italie a indiqué sa disponibilité à fournir un drone à l’opération Sophia, selon nos informations confirmées à bonne source. Ce pourrait être un MQ-9A Predator B, la version la plus avancée et la plus récente du drone, d’une longueur de 10,80 m avec une envergure de plus de 20 mètres, qui peut voler à 445 km / heure. De façon alternative, selon les moyens disponibles, un MQ-1C Predator A, plus modeste (longueur de 8,20 m et envergure de 14,80 m), pouvant voler à 160 km/heure, pourrait aussi être déployé.
Un équipement bien utile
Pouvant voler à moyenne ou haute altitude, ces engins permettent à l’opération de mener des missions ISTAR (Renseignement, surveillance, acquisition de cible et reconnaissance), en toute discrétion. Un atout certain avec des passeurs. Leur grand intérêt est aussi l’autonomie de vol bien supérieure (environ 36 heures) à celle d’un avion ou d’un hélicoptères.
Un outil déjà employé
Ce déploiement de drones en Méditerranée n’est pas totalement une nouveauté pour les Italiens. Des drones Predator du 28ème groupe de la 32ème escadre d’Amendola avaient déjà utilisés dans l’opération Mare Nostrum. Un apport très utile permettant d’identifier des navires en perdition comme certaines manœuvres de groupes de trafiquants.
(NGV)
Cet article Des drones en renfort dans l’opération Sophia est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Être un homme d’affaires influent en Syrie suffit pour être lié au régime syrien (Tribunal de l’UE) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’OTAN intensifiera sa présence en mer Noire. Un mot d’ordre plutôt qu’une action réelle ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2 à Luxembourg) A la fin de la réunion des ministres des Affaires étrangères lundi (8 avril) à Luxembourg, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, est revenue face à la presse sur les opérations de sauvetage des migrants
Federica Mogherini face à la presse au Conseil des Affaires étrangères (Crédit : Conseil de l’UE)Celle qui est aussi la vice-présidente de la Commission européenne a indiqué de façon très claire un point fondamental :
« La Libye n’est pas un pays sûr. L’Union européenne ne l’a jamais considérée comme cela. Il n’y a pas de changement là dessus. Et les évènements récents nous rappellent que c’est le cas. »
NB : Cette assertion très claire tranche avec les atermoiements des Européens — Commission européenne comprise — qui louvoyaient entre respect des valeurs, en théorie, et sens des réalités, pour ne pas brusquer le travail des garde-côtes libyens en cours de montée en puissance, comme la position italienne qui est de considérer que toute personne sauvée dans la nouvelle zone de secours et de sauvetage (MRCC) libyenne devrait être ramenée en Libye.
L’opération Sophia sans navires est peu efficace
Quant à l’opération Sophia en Méditerranée (EUNAVFOR Med), au cas où certains n’avaient pas vraiment compris, la Haute représentante a enfoncé le clou. Sans navires, elle n’est pas efficace…
« Je crois — et pas seulement moi —, qu’une opération navale dépourvue de moyens navals ne peut pas s’acquitter de son mandat comme elle doit le faire. C’est la décision prise par les États membres. Nous la mettrons en œuvre comme nous le pouvons. [Mais] nous ne pouvons qu’espérer que les États membres trouveront [prochainement] un type d’accord différent vu la nécessité de maintenir une vigilance extrême en Méditerranée sur les flux migratoires et la sécurité. Sans les moyens de la marine, il est évident que cela ne peut être fait que de manière très limitée. Ce qui est regrettable. J’espère seulement que les États membres reviendront sur leur décision le plus rapidement possible. »
Commentaire : Une franchise qui ne plaira pas partout
Ce propos d’une rare franchise confirme trois points. Premièrement, l’option choisie par les États membres (continuer l’opération Sophia sans navires) n’était ni le choix premier ni même le choix secondaire de Federica Mogherini. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle ne l’a pas proposée aux États membres (Lire : Une nouvelle mission pour succéder à l’opération Sophia ?). Deuxièmement, avoir une opération sans navires n’est pas aussi facile que cela à mettre en place, car les moyens aériens ne sont pas présents en renfort. Troisièmement, elle est loin d’être efficace au regard des enjeux en Méditerranée.
Certains États membres avaient été plutôt furieux non seulement des options limitées proposées par la Haute représentante, mais également de sa communication sur le sujet. Il est rare en effet qu’un responsable européen mette en cause directement les États membres. Un acte ressenti comme une déloyauté, ou au moins une entaille dans « l’obligation de coopération loyale entre institutions », nous a fait remarquer un diplomate, résumant un avis partagé. Le propos de Federica Mogherini à Luxembourg ne va certainement pas aider à panser les plaies…
Cette position de la Haute représentante, aussi directe, est, en effet, plutôt rare, au moins d’un point de vue public. Mais elle a le mérite de la clarté. Il est parfois sain pour le débat public que les Européens ne taisent pas leurs désaccords et expriment clairement leurs divergences de vues quand elles existent.
(Nicolas Gros-Verheyde)
LIre aussi : Points de suture pour l’opération Sophia qui repart pour six mois … sans bateaux (V4)
Cet article La Libye n’est pas un pays sûr. L’opération Sophia sans navires pas efficace. Fed. Mogherini joue la franchise est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Les Européens, unis, dans leur appel au calme en Libye est apparu en premier sur Bruxelles2.
« En Irak, nous posons toujours une datte sur les lèvres du nouveau né. Pour que son premier contact avec la vie soit le plus doux ». Michael Rakowitz se souvient. Les dattes ont toujours été au cœur de ses traditions familiales. Son grand-père, Nissim Isaac Daoud Bin Aziz, juif, natif de Bagdad, dirigeait l'un des plus florissants commerces de dattes du Proche-Orient. Jusqu'au début de la deuxième guerre mondiale, qui voyait surgir à Bagdad le premier pogrom . Les violences s'aggravant autour de la (...)
- Contrebande / Culture, Irak, Identité culturelle, Art, Histoire, États-UnisCet article Afghanistan : l’UE cherche à s’imposer comme intermédiaire est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Un dixième anniversaire, un rien morose, s’annonce pour le partenariat oriental est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Renforcement des capacités au Sahel : des progrès à faire reconnaissent, du bout des lèvres, les 28 est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’embargo pour les équipements sensibles de sécurité vers l’Iran et la liste noire ‘Droits de l’Homme’ prolongés est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Les projets de la Coopération structurée permanente (PESCO) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (08.04.2019). Confidentiels (COPS, fatigue ministérielle, Venezuela sanctions). Opérations (Sahel et Interpol). PESC (MOE Malawi). Défense (EDA cyber, robots tueurs Parly, Finlande équipement, F-35 Europe). Diplomatie (Libye Tripoli, Rwanda génocide, Soudan changement, Iran nucléaire, CPI Etats-Unis, Burkina Faso massacre, Conclusions G7). Aides (Sahel sécurité). Sécurité (Libye Gutteres, G7 Intérieur, ONG et passeurs Castaner). Pouvoirs (Espagne Sanchez). Elections 2019 (site). Agenda. A lire. est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article La loi anti-blocage de l’UE (fiche) est apparu en premier sur Bruxelles2.