A l’occasion de la journée nationale de l’Artiste, le comité des fêtes de la ville de Cherchell a organisé récemment à la bibliothèque communale de Cherchell une exposition de peinture, en hommage à l’artiste-peintre algérien Salah Hioun.
Cette cérémonie, initiée principalement par les anciens amis et collègues de feu Hioun, en l’occurence, l’artiste-peintre A. Bekhti, dont la notoriété n’a d’égale que l’immensité de ses œuvres artistiques, mais aussi sa présence dans la quasi-totalité des galeries cherchelloises et algéroises. Il faut noter aussi, lors de cette cérémonie commémorative, la grande tristesse de Madame Hioun, la veuve de l’artiste disparu, dont le parcours artistique aux côtés de feu Mohammed-Salah Hioun marquera à tout jamais l’épopée de cette race d’artistes et d’intellectuels qui ont lutté et œuvré pour que vivent l’art et la culture algériens ; citons pour cela les tristes vestiges que la décennie noire a abandonnés en loques lors de l’incendie criminel du Musée national Nacereddine-Dinet, qui fut heureuseement restauré tant par Barkahoum Farhati, architecte, mais aussi sous la protection de Mme Hioun conservatrice secondée par son conjoint feu Mohamed-Salah Hioun, lui-même artiste lithographe, qui mena son action muséale avec courage , à travers d’innombrables vernissages et manifestations culturelles qui y furent organisés. Il faut noter en outre lors de cette cérémonie la présence de jeunes artistes, à l’instar de Oumechouk Youcef de Hadjret Ennous, de Bouchareb Sarah de Cherchell, Nassim Bouarous de Cherchell mais aussi, celle du vétéran des artistes-peintres, en l’occurence, M. Arbouche Ahmed, cet immense artiste, doté d’une simplicité et d’une modestie redoutables, dont les avis et les critiques d’artiste font mouche et restent très appréciés.
Selon M. Bekhti Abderrahmane, l’exposition picturale sera visible jusqu’au 14 juin. «Une occasion de réunir de jeunes artistes très prometteurs», qui a tenu à remercier les autorités locales , mais surtout Mme Hioun qui était présente et qui a mis à la disposition quelques œuvres de feu Hioun afin de permettre au public cherchellois d’apprécier le travail de cet artiste d’envergure internationale. A ce titre, M. Bekhti, l’ami de feu Hioun, dira : «Ce monstre sacré de la peinture algérienne a consacré sa vie pour le développement de l’art en général, et de la peinture en particulier. Il est le doyen de la gravure en Algérie, il a eu une formation en Allemagne et en France où il a forgé ses connaissances, il était très proche de Issiakhem, ses œuvres très prisées par les collectionneurs et les amateurs d’art se retrouvent partout dans le monde. Cet enfant de Collo a vécu à Alger pour finir sa vie à Cherchell où il fut adopté par les enfants de cette ville, il était gentil et avenant.» dira M. Bekhti , en poursuivant «Après son décès l’automne dernier, il fut honoré à titre posthume par Son Excellence Monsieur le Président de la République Abdelaziz Bouteflika.» Il convient de noter qu’au niveau de Cherchell, le comité des fêtes a décidé de lui rendre hommage ainsi qu’à Madame Hioun, son épouse (Aïcha Merazka) ancienne conservatrice du musée Etienne-Dinet à Bou Saâda, et ancienne directrice du Musée national des antiquités de Cherchell.
Les artistes présents à cette cérémonie ont témoigné du parcours artistique de ce monument, en disant à ce propos : «M. Hioun a réalisé des fresques historiques pour le Musée de l’Armée et a également exposé ses œuvres dans plusieurs galeries. Il a en outre exposé, en 2011, plus de 250 toiles lors d’une grande manifestation d’art plastique, organisée par le Musée national des beaux-arts d’Alger, après quelques années d’absence, nous dira-t-on. Salah Hioun est revenu à Alger dans une somptueuse exposition en galerie. Ce fut la Galerie El Yasmine, située à Dely Ibrahim, qui a eu le privilège d’accueillir les œuvres de l’artiste.»
Houari Larbi
The post Cherchell: Cérémonie cherchelloise en hommage au défunt Hioun appeared first on .
Le RCD regrette «l’intervention de l’administration dans un dossier qui relève de la seule gestion des APC» et dénonce «les desseins inavoués» de l’opération qui, selon lui, entre dans la promotion du 5e mandat de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia.
«La wilaya de Tizi-Ouzou procédera à la distribution de 252 logements de type LPL et de 1 200 décisions d’aides à l’habitat rural. Des cérémonies solennelles seront organisées, le dimanche 10 juin 2018 à 22h, (hier, ndlr) dans les 21 daïras de la wilaya. D’envergure nationale, cette opération, qui s’effectuera à la veille de la grande fête de l’Aïd el-Fitr, procurera beaucoup de joie aux familles bénéficiaires.
Elle sera aussi porteuse d’espérance pour les citoyens qui attendent leur tour. Le logement social représente un des grands volets du programme décidé par son excellence Monsieur le Président de la République Abdelaziz Bouteflika», dit en substance un communiqué de la cellule de communication de la wilaya qui n’a pas manqué de susciter la réaction du bureau régional du RCD. Dans une déclaration remise à la presse, l’instance locale du RCD Tizi Ouzou fait part de son étonnement quant à «l’intervention inédite de l’administration de la wilaya dans un dossier qui relève, depuis plusieurs années, de la seule gestion des APC».
Le RCD, qui précise que «des présidents d’APC ont été contactés par les chefs de daïra pour l’organisation de ces cérémonies», relève «l’ancienneté de ce programme d’aide à l’habitat rural — qui date de 2016 — et de l’insignifiance du nombre d’aides accordées (1 200 pour plus de 30 000 demandes en attente». Et de pointer les non-dits et les « desseins inavoués» de cette opération. «En vérité, il s’agit d’une action dont le but est d’engager l’administration, censée être neutre, dans la promotion du 5e mandat du Président en exercice», dira, sûr de lui, le parti de Mohcine Bellabas pour qui l’administration devrait faire l’économie de dépenses qui seront engagées pour les besoins de l’organisation des cérémonies de distribution de ces aides à l’habitat rural et des logements sociaux. «Même l’austérité qui s’abat de plein fouet sur les couches défavorisées ne semble pas dissuader l’administration d’organiser des réceptions coûteuses avec l’argent du contribuable sans aucune espèce d’utilité pour le citoyen», regrettera le bureau régional du RCD qui dit son refus de «cautionner cette dérive dangereuse» et «dénonce avec force cet asservissement de l’administration par les parrains du régime». «Des instructions ont été données à nos P/APC et à nos élus locaux dans toutes les communes de la wilaya pour ne pas prendre part à cette action et ne pas autoriser la dépense du moindre centime sur le budget communal pour cette mascarade et celles à venir», annonce le RCD qui réitère, à l’occasion, son exigence politique consistant à «dessaisir l’administration de tous les processus électoraux et de confier leur organisation et leur gestion à une commission indépendante, seul gage pour espérer, enfin, une élection sans fraude.»
S. A. M.
The post Tizi Ouzou: Polémique autour de la distribution de logements et d’aides à l’habitat rural par la wilaya appeared first on .
Ce vendredi, 23e jour du mois de Ramadhan, fut l’occasion pour le wali de Mostaganem de partager un iftar géant, organisé par les locataires de l’association Kheïr Bila Houdoud au profit d’un millier de personnes dans le besoin et des enfants cancéreux.
Cet événement se veut, ainsi, un synonyme de partage durant un moment de convivialité auprès des cette catégorie en ce mois sacré de Ramadhan.
A Mostaganem, comme partout d’ailleurs en Algérie, un grand nombre d’associations de bienfaisance s’active afin de subvenir au mieux aux besoins des plus démunis.
Le wali a, donc, honoré de sa présence à ce f’tour ce vendredi dernier au stade Benslimane et il a tenté d’apporter du réconfort et de la chaleur humaine à ceux qui en ont le plus besoin. «A travers cette action citoyenne et de solidarité durant ce mois béni, nous souhaitons redonner un sourire et des moments de joie», comme l’a rappelé le wali à toutes personnes nécessiteuses. Dans une ambiance très conviviale, s’est déroulé ce repas collectif. Le restaurant de solidarité est l’une des premières activités d’entraide de cette association grâce au dévouement des bénévoles aux personnes vulnérables.
Ce mois se veut, plus que tout autre, celui du rappel du dénuement et de la pauvreté dans lesquels vit un grand nombre de personnes.
A. B.
The post Le Ramadhan de la solidarité à Mostaganem: Un iftar géant au profit des malades et des personnes dans le besoin appeared first on .
L’Institut du Monde arabe (IMA) organise du 28 juin au 8 juillet, pour la première fois à Paris, le Festival des cinémas arabes afin de mettre en valeur l’évolution du paysage du 7e art arabe, a-t-on appris vendredi de cette institution.Le festival présentera 80 films, entre fictions et documentaires. Le programme concocté s’appuie sur une section compétitive réservée aux longs et courts métrages, fictions et documentaires produits en 2017-2018, a précisé la même source qui indique que deux hommages seront rendus, notamment à Jean Chamoun, avec L’Ombre de la ville,(Liban, fiction, 2000) et Mahmoud Zemmouri, avec De Hollywood à Tamanrasset, (Algérie/France, fiction, 1990). Le festival proposera également un regard sur le cinéma saoudien et deux rencontres en présence des professionnels arabes et européens. Au menu, il y aura aussi un atelier d’écriture de scénarios courts métrages destiné aux porteurs de projets des deux rives de la Méditerranée. Un prix couronnera le meilleur scénario à la fin de l’atelier.
The post Un Festival des cinémas arabes à Paris appeared first on .
Le comédien Hakim Dekkar a réussi, dans la nuit de vendredi à samedi, à redonner le sourire aux passionnés des planches en présentant des extraits actualisés de son célèbre monologue «Khabat K’raou», à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste célébrée le 8 juin de chaque année. Fidèle à son habitude, le fils de l’antique Cirta a créé sur les planches du théâtre régional Mohamed Tahar Fergani, une belle ambiance mêlant humour et comédie, en abordant des sujets liés au vécu du simple citoyen, suscitant l’adhésion du public qui a interagi avec le comédien à coups d’éclats de rires et d’applaudissements nourris, preuve que ce monologue produit durant les années 1990 n’a pas pris une ride. S’exprimant en «daridja», langage populaire algérien, Hakim Dekkar a ciblé de nombreux phénomènes sociétaux rythmant les journées du citoyen, tels que la bureaucratie, l’immixtion dans la vie des autres, les problèmes conjugaux et le chômage, signant ainsi son retour sur les planches du théâtre de Constantine, où il a appris le «b.a.-ba’» de la comédie.
La manifestation, organisée pour célébrer la Journée nationale de l’artiste, a constitué également l’occasion d’honorer l’artiste Hafiza Bechiri et le dramaturge Mohamed El Seghir Hadj Smain ainsi que les familles des défunts artistes Montasser Khelifi et Nadir Bouda.
A cette même occasion, au cours de laquelle les autorités locales ont procédé à la distribution de 10 cartes d’artistes à des artistes de Constantine activant dans le domaine de la créativité et de l’art, le secrétaire général de la wilaya, Bekkouche Benamor, a salué le rôle important de l’artiste dans la société, mettant l’accent sur la volonté des autorités locales de continuer à soutenir cette catégorie créative.
L’événement a, en outre, été marqué par un spectacle de chaâbi animé par l’artiste Tarek Difli, qui a été très apprécié par le public.
The post Fête nationale de l’artiste: Hakim Dekkar redonne le sourire appeared first on .
Les éléments de l’ordre public, qui relèvent du service de la sécurité routière de la Sûreté de wilaya de Aïn Defla, ont procédé, durant le mois de mai, au retrait de 226 permis de conduire à travers plusieurs communes. Les mêmes éléments ont également dressé 2 058 procès-verbaux pour diverses infractions au code de la route. “Outre ces retraits de permis de conduire et ces procès-verbaux, il a été également procédé à la mise en fourrière de plusieurs véhicules dans différentes communes de la wilaya. Les conducteurs mis en cause, qui seront déférés prochainement devant les tribunaux compétents, roulaient dangereusement dans les différentes routes à l’intérieur des villes de la wilaya, ce qui a causé, rien que durant le mois de mai, 29 accidents de la circulation qui ont fait un mort et 35 blessés”, précisent des sources de la Sûreté de wilaya. Excès de vitesse, non-respect des distances de sécurité entre les véhicules et des feux tricolores, dépassements dangereux, défauts mécaniques de certains véhicules et non-utilisation de clignotants dans les virages demeurent entre autres parmi les infractions enregistrées par les brigades policières qui ont également effectué 281 opérations de contrôle au niveau de toutes les routes à l’intérieur de la wilaya.
AHMED CHENAOUI
The post Sécurité routière : Aïn Defla : 226 retraits de permis en mai appeared first on .
ALGER – Plusieurs mesures seront prises cette année pour sécuriser le Baccalauréat, prévu du 20 au 25 juin, à travers notamment la coupure de l’internet avant chaque épreuve et l’interdiction au niveau des centres d’examen des téléphones portables et autres tablettes, des outils numériques et objets connectés, afin d’éviter les tentatives de fraude.
En effet, la ministre de la Poste, des Télécommunications, Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, a annoncé récemment que « l’internet sera coupé pendant une heure, au début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen scolaire ».
L’opération a été définie conjointement par l’entreprise Algérie Télécom et le ministère de l’Education nationale en fonction d’un calendrier de coupure, a indiqué la ministre qui fait état d’une certaine perturbation probable des réseaux sociaux durant la période du baccalauréat, estimant que « les fuites sur les réseaux sociaux sont infimes, mais l’écho qu’elles reçoivent prend des dimensions énormes ».
De son côté, le ministère de l’Education nationale reconduira pour cette année les mesures prises durant les précédentes sessions de BAC notamment, depuis le déploiement de l’internet mobile haut débit 3G en 2014 en Algérie, à savoir l’interdiction au niveau des centres d’examen des Smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs, a-t-on appris auprès du ministère.
Ces mesures concerneront aussi bien les candidats au Baccalauréat que les enseignants, les surveillants et le personnel administratif, a-t-on précisé de même source.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a préconisé cette année, pour sa part, d’éviter les visites officielles aux centres d’examens pour l’ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves pour ne pas déstabiliser les candidats et sécuriser davantage les examens.
« Le lancement des examens scolaires nationaux enregistre des visites officielles aux centres d’examens pour superviser l’ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves et donner le coup d’envoi, allant parfois jusqu’à l’inspection des classes, ce qui déstabilise les candidats et suscite un climat défavorable à un bon début de l’épreuve », a-t-elle ajouté.
Elle a expliqué que de telles situations sont à même « de disperser l’attention du chef du centre, au moment où il a le plus besoin de concentrer toute son attention et sa vigilance sur les sujets conformément aux strictes exigences du guide de gestion du centre des examens ».
« Face au phénomène d’utilisation de petits objets de technologies de communication pour diffuser les sujets des examens sur les réseaux sociaux, dès les premiers instants suivant leur distribution, ces visites, avec tous leurs dispositifs protocolaires, peuvent constituer une opportunités à ce genre de dépassement », a estimé la première responsable du secteur de l’Education.
Eviter les visites pour sécuriser les épreuves
« Ainsi est-il devenu aujourd’hui extrêmement important d’éviter ces visites pour sécuriser davantage les épreuves et garantir plus de sérénité et de calme dans les centres d’examen », a-t-elle expliqué, ajoutant que « ceci aidera les candidats à passer les épreuves dans de bonnes conditions, et c’est, ce à quoi œuvrent l’ensemble des corps participant à l’organisation des examens scolaires nationaux ».
Pour rappel, l’examen de Baccalauréat de 2016 a été entaché par des fuites des sujets de Baccalauréat à travers les réseaux sociaux constatés avant même le début des épreuves. L’examen de 2017 a été, quant à lui, marqué par la publication de sujets de Baccalauréat une quinzaine de minutes après le début de certaines épreuves.
En effet, en 2017, en dépit des mesures prises pour sécuriser l’examen du Baccalauréat notamment par un « blocage » des réseaux sociaux, des sujets du baccalauréat avaient été publiés en ligne après environ un quart d’heure du début des épreuves.
Mme Benghabrit avait affirmé que l’examen du baccalauréat session 2017 s’est déroulé dans de bonnes conditions marquées par la sécurisation des centres d’examen, à travers la prise de mesures rigoureuses.
Il s’agit entre autres de l’élaboration d’un plan adopté par le ministère de l’intérieur et des collectivités locales afin de sécuriser les centres de déroulement, notamment l’installation de brouilleurs et de caméras de surveillance au niveau des centres d’impression et de conservation des sujets du baccalauréat et l’interdiction d’entrée des véhicules dans les centres de déroulement, outre le refus d’entrée des retardataires et le retrait des téléphones portables et de tout moyen de communication à l’entrée du centre.
En 2016, des épreuves partielles du baccalauréat ont été organisées le 19 juin suite à la fuite des sujets de certaines matières lors de l’examen qui s’est déroulé du 29 mai au 2 juin. Il a été décidé durant ces épreuves de couper les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, dans le cadredes mesures adoptées par les autorités concernées pour faire face aux fuites de sujets.
Un total de 709.448 candidats sont attendus à l’examen du baccalauréat 2018.
The post BAC 2018 : Internet coupé avant chaque épreuve, les Smartphones interdits appeared first on .
Au marché de Télaghma, où se négocie le plus gros de la récolte, l’ail est écoulé à 10 DA le kilo par les cultivateurs.
Les prix de l’ail subissent les incidences de la surabondance de l’offre à Mila. En cette période de récolte, qui s’étend de la mi-mai à fin juillet, les coûts de l’ail sont tombés à des niveaux insoupçonnés en raison de l’offre qui enregistre des chiffres jamais égalés auparavant. L’ail, qui se vendait à 1 200 DA le kilo en 2017, est cédé à 10 DA. Du jamais vu ! En effet, au marché de Télaghma, où se négocie le plus gros de la récolte, l’ail est écoulé à 10 DA le kilo par les cultivateurs.
En l’absence de structures de conditionnement, les agriculteurs sont contraints d’écouler leur récolte, dussent-ils la vendre à perte. Beaucoup d’entre eux y laisseront des plumes.
L’un d’eux affirme, en effet, avoir vendu sa maison et sa voiture pour cultiver une parcelle de terre d’ail à Oued Seguen, encouragé par les bonnes affaires réalisées la saison passée par les agriculteurs de la région. Or, dans la tournure que prend le marché ces derniers jours, à la faveur de l’abondance de la récolte estimée à plus d’un million de quintaux, contre 6000 q l’année passée, ce cultivateur se retrouve dans une situation proche de la faillite. Et ils sont nombreux à endurer cette situation en raison de l’inexistence d’un réseau de distributeurs professionnel et l’absence de structures de stockage et de conditionnement. “J’ai mis tout ce que j’avais pu rassembler d’argent dans la culture de l’ail, mais les prix de gros sont tombés si bas que je réalise que je ne pourrai même pas récupérer les fonds que j’ai investis”, se désole-t-il. Chez les détaillants, les choses ne sont guère meilleures. Dans les marchés de la région et le long des routes, la botte d’ail de 2 kg est vendue à 100 DA, soit 50 DA le kilo. Et encore faut-il trouver preneur. Bref, cette situation, du reste inédite, appelle les pouvoirs publics, à leur tête la DSA, à concrétiser dans les plus brefs délais leurs plans consistant en la création d’unités de stockage et de conditionnement pour préserver l’activité et les centaines d’emplois qu’elle génère. Surtout qu’une partie du périmètre irrigué de la commune de Télaghma vient d’être mis en service sur près de 2 900 ha, ce qui laisse supposer que la récolte de l’année prochaine frisera le double de celle réalisée cette année.
Les services agricoles prévoient, en effet, d’atteindre 1,9 million de quintaux d’ail avec l’entrée en exploitation dudit périmètre irrigué.
Kamel B.
The post Mila : L’ail au plus bas de sa valeur appeared first on .