Le secrétaire générale de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, à travers une conférence, ce mardi 13 juin 2018, a informé les médias de la tenue de la première assemblée générale des conseillers de la Haute juridiction, le lundi 11 juin 2018. Il a profité de l'occasion pour dévoiler les nouvelles dispositions prises pour la transparence dans l'étude des dossiers.
La nouvelle mandature de la Cour constitutionnelle s'est inscrit dans les réformes au sein de l'institution. Au cours de leur première assemblée générale, les sages ont jugé bon d'apporter quelques modifications dans la procédure de traitement des saisines au niveau de la Cour. « La présente conférence de presse vise à vous rendre compte des décisions majeures prises lors de cette assemblée générale et qui vont sans doute modifier l'image, la crédibilité et la légitimité de la Cour, de même que la qualité, l'efficacité et l'accessibilité de ses décisions », a expliqué M. Badet. La première innovation est intervenue sur le projet de modification du règlement intérieur de l'institution. Une proposition faite par le président Joseph Djogbénou et approuvée par les autres membres. Il s'agit d'apporter les innovations sur le règlement des problèmes liés au fonctionnement de la Cour. Il sera question pour le président de résoudre les problèmes de transparence, de contradictoire et de célérité.
La transparence et la contradiction
Il est important de mettre fin à la perception péjorative de la Cour perçue par les populations comme une juridiction secrète qui fait les choses en vase close. Face à ces préjugés qui n'apportent guère une image de confiance à l'institution, Joseph Djogbénou a proposé de rendre désormais publiques les procédures devant la Haute juridiction. Cette proposition approuvée par les autres membres offre l'opportunité au public de prendre part aux audiences de la Cour. Les séances de mise en état qui se dérouleront sous la direction d'un juge rapporteur qui fait un rapport pour la plénière des délibérations permettront au public d'avoir une autre perception du fonctionnement de la l'institution. Toutefois, les plénières seront tenues à huis clos. Et ce, pour garder le secret de délibération.
L'autre innovation est la contradiction où Cour offre aux mis en cause, lors des audiences de mise en état, d'exposer leurs arguments en présence de la partie civile. Les parties en présence de leurs avocats pourront ainsi se défendre sur les faits. La célérité est aussi l'une des innovations introduites par la Cour Djogbénou. Il sera question d'avoir un chronogramme de travail devant permettre de traiter les dossiers de saisine avec une certaine rapidité. Dans cette optique, les mardi ou vendredi, il y aura les audiences de mise en état avec la participation du public et tous les jeudi, les plénières de délibération.
Les 176 dossiers en instance seront vidés suivant une programmation hebdomadaire.
Giscard AMOUSSOU
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830 dossiers de demandes de Kafala (recueil légal) d’enfants orphelins ou assistés sont en attente au niveau de la wilaya d’Alger, a indiqué mardi la vice-présidente de l’Assemblée populaire de la Wilaya d’Alger (APW) chargée des affaires sociales, culturelles et religieuses.
« 830 demandes Kafala déposées par des familles n’ayant pas eu le privilège d’avoir des enfants au niveau de la Direction de l’action sociale (DAS) sont en attente depuis 2011 malgré la hausse du nombre d’enfants assistés en manque de chaleur familiale », a déclaré à l’APS Mme Farida Djabali en marge d’une visite des membres de la Commission des affaires sociales de l’APW d’Alger à un nombre de Centres de l’enfance assistée et de personnes âgées.
« Le problème ne vient pas des services de la DAS mais de l’absence d’une actualisation du dispositif de la Kafala pour faciliter les procédures devant permettre à ces enfants de profiter d’un foyer familial et leur insertion sociale », a-t-elle expliqué .
Dans cette optique, Mme Djabali a mis l’accent sur l’impératif de « mettre à jour » les lois où un vide juridique a été relevé, notamment en termes de définition de la durée d’accueil de l’enfant dans le Centre et de délai donné à la mère biologique pour décider de l’abandon ou non de son enfant, car souvent, a-t-elle dit, la mère laisse son bébé au centre sans officialisation de l’abandon pour permettre son +adoption+ par une autre famille ».
Elle a appelé, à ce propos, à mettre en place des mesures de protection visant à mettre l’enfant sans famille dans le cadre du recueil légal afin qu’il puisse vivre au sein d’une familial à travers laquelle est préservé son équilibre psychologique Par ailleurs, la présidente de Commission des affaires sociales et culturelle de l’APW d’Alger, Mme Kadri Ahlam a indiqué que la visite a été l’occasion de constater les lacunes dont souffrent ces Centres, dont « le manque de la ressource humaine (fonctionnaires et encadreurs), qui représente un obstacle pour une bonne prise en charge des pensionnaires ».
Relevant le peu d’attrait de ces structures en raison des salaires bas, elle a cité également, entre autre les lacunes constatées par la commission, le manque de véhicules d’urgence, l’humidité dans les chambres et le délabrement des salles de bain et salles d’eau nécessitant des travaux, notamment au Centre de Sidi Moussa, qui connait des travaux de restauration du pavillon pour malades mentaux. Le même constat a été fait sans nombre de pavillons et salles d’eau du Centre pour enfance assistée d’El Mohammadia en raison des fuites d’eaux, a-t-elle fait savoir. La directrice du Centre de personnes âgées de Sidi Moussa, Mme Balhi Naïma a déclaré, pour sa part, que cette structure prend en charge 101 pensionnaires (hommes et femmes) issus de différentes wilayas du pays dont 36 personnes atteintes de déficience mentale.
Le centre a bénéficié de subventions de la wilaya d’Alger et de la Direction de l’action sociale pour la réfection de certains pavillons et la cuisine, selon la responsable qui a ajouté que « l’état du centre nécessite des réfections d’urgence ».
Mme Balhi a estimé nécessaire de placer les personnes atteintes de déficience mentale dans des centres spécialisés pour alléger la pression. La directrice de SOS-village d’enfants de Ain Taya, Tahir Siham, a mis l’accent sur les efforts du personnel médical, des psychologues, des pouponnières et des éducatrices qui prennent en charge 33 enfants dont 12 enfants atteints de différents handicaps (3 mois-22 ans), ajoutant que ces enfants qui ne font pas l’objet de demandes de prise en charge en raison de leur état de santé difficile, sont placés dans le centre sur instruction du juge des mineurs conformément à des procédures précises.
Pour sa part, Mme Ghouilem Hayet, chargée du dossier de l’enfance assistée à la direction de l’action sociale d’Alger, a fait savoir qu’il y avait plusieurs ateliers de travail réunissant les partenaires du secteur de la Solidarité nationale et de la justice dans le domaine de l’actualisation des lois relatives à la prise en charge des enfants assistés, soulignant que les pouvoirs publics œuvraient au parachèvement de la promulgation de textes d’application issus de la loi 12-15, relative à la protection de l’enfant, datée du 15 juillet 2015.
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Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a pointé du doigt la Commission de l’application des normes de l’Organisation internationale de travail (OIT) l’accusant de faire pression sur l’Algérie sous couvert d’un agenda suspect pour malmener la stabilité pérenne face aux vagues de destructions des pays arabes depuis 2011. Zemali a assuré que l’Algérie n’a aucun différend avec l’OIT, qualifiant la coopération avec cette dernière d’idéale et de rappeler que « celle-ci a toujours considéré que l’Algérie est un modèle à suivre ». L’invité de la Chaine 1 de la Radio Nationale est longuement revenu sur le retrait de la délégation algérienne de la réunion de ladite commission à l’occasion du 107ème congrès de l’OIT tenu à Genève, expliquant que l’Algérie a proposé, il y a un an, la réforme de la Commission d’application des normes de la Conférence. Selon l’intervenant, l’Algérie propose une composition binaire – Syndicat/Patronat – alors que l’organigramme de l’OIT est fait de tripartites à tous les niveaux de ses structures où siègent des représentant de tous les partenaires sociaux : gouvernants-syndicats-patronat. Une composition, ajoutera-t-il, qui arroge le droit à cette Commission de juger les gouvernements et fait pressions sur les Etats selon le désidérata de certains membres dont les intérêts restent suspects. « L’Algérie a plaidé depuis 2011 pour une réforme objective de cette Commission », a-t-il rappelé tout en soulignant que la stabilité de notre pays a dérangé certains qui manipulent la Confédération internationale des syndicats en connivence avec des patrons à leurs escients et se permettent de classer l’Algérie – dans son dernier rapport – parmi les pays ne respectant pas les libertés syndicales et ce, à la base d’une plainte de deux anciens syndicalistes en litige (pour des considération internes à leurs corporations respectives) et que la justice les a déboutés. Il s’agit, selon l’orateur, d’un membre du Snapap écarté par son congrès et le deuxième s’est autoproclamé président du syndicat de l’électricité et de gaz dissout volontairement par ses fondateurs. La Commission a, explique le ministre, curieusement entendu et agréé la plainte de ces deux ex-syndicalistes, illégalement adhérés à la Confédération internationale des syndicats soulignant que l’Algérie a répondu avec un dossier – renforcé par les décisions de la justice – apte à même de réfuter les allégations des présumés plaignants. Le ministre de Travail s’est dit surpris qu’en réponse à ce dossier, la Commission a délégué une mission pour rencontrer et entendre les deux personnes en question. Mais, dira-t-il, nous avons signifié notre refus de prendre atteinte à la souveraineté des institutions algériennes et les décisions qui en découlent par n’importe quel autre Etat, Etablissement ou organisation. « Nous considérons notre souveraineté une ligne rouge et partant j’ai ordonné le retrait de nos représentants de cette réunion », a-t-il articulé, assurant que l’écho de ce retrait a été retentissant sur la réunion sachant que plusieurs Etats souffrent de l’injustice de cette Commission qui a offert tribune à un agitateur fédéré des syndicats marocains contre l’Algérie dont le pays n’est même pas signataire de traité 87 sur les libertés syndicale ratifié en octobre 1962 par l’Algérie.
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La nouvelle génération de l’Audi A1 est au coin de la rue et se met au teasing pour annoncer sa prochaine présentation qui aura lieu à Barcelone, ville qui accueillera sa production.
Inauguré d’abord sur la troisième génération d’Audi TT, avant d’être greffé aux productions récentes de la marque aux Anneaux, le « Virtual Cockpit » sera également disponible sur la nouvelle Audi A1 et sert de support grâce au système MMI Touch pour annoncer sa présentation prochaine, avant de s’offrir un premier bain de foule au Mondial de Paris.
Produite à Barcelone, la nouvelle Audi A1 affichera des dimensions plus généreuses. La petite citadine allemande va donc offrir une meilleure habitabilité, un point qui fait défaut d’ailleurs sur l’actuelle génération.
Think digital – the all new #Audi #A1 with virtual cockpit and MMI touch display. #TheNewAudiA1 #EpicModeOn pic.twitter.com/n83opaq1JP
— AUDI AG (@Audi_Press) 11 juin 2018
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Le Premier ministre malaisien, ayant présidé Proton jusqu’en 2016, a évoqué la possibilité de relancer une nouvelle « voiture nationale », après l’entrée d’un groupe chinois au capital de Proton.
« Notre ambition est de démarrer une autre voiture nationale, peut-être avec l’aide de nos partenaires en Asie », a affirmé Mahathir Mohamad au cours d’une visite à Tokyo. « Nous voulons accéder au marché mondial », a
t-il ajouté, regrettant que la marque Proton soit passée dans des mains étrangères.
Proton, né de l’ambition de Mahathir Mohamad de s’associer au décollage des « tigres asiatiques », a entamé la production de voitures particulières au début des années 1980 sur la base de modèles Mitsubishi Motors, et a brièvement exporté des véhicules en Europe occidentale au début des années 1990. La marque, aux modèles jugés peu imaginatifs et de piètre qualité, a fini par être cédée en 2012 au groupe malaisien DRB-HICOM qui n’a pas réussi à redresser la barre.
Face au recul des ventes et à un important endettement, Mahathir Mohamad a décidé de chercher l’an dernier un « partenaire étranger stratégique ». PSA avait alors fait part de son intérêt, mais c’est finalement Geely, propriétaire de Volvo, qui a acquis 49,9 % de Proton (DRB-HICOM restant détenteur des 50,1 % restants).
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À l’occasion des 70 ans du constructeur de voitures de sport, le musée Porsche organise une exposition temporaire consacrée à la passion Porsche pour les voitures de sport : 70 years of Porsche sportscars.
La cérémonie d’ouverture qui s’est tenue vendredi dernier est incontestablement le moment fort de cette année riche en événements festifs, Wolfgang Porsche, président du Conseil de surveillance de Porsche AG, Oliver Blume, président du Directoire de Porsche AG, et Uwe Hück, vice-président du Conseil de surveillance de Porsche AG, ont ainsi pu retracer l’histoire de la marque depuis sa naissance : le 8 juin 1948, date à laquelle la Porsche 356/1 Roadster a été homologuée. Depuis lors, de nombreuses sportives Porsche ont vu le jour. Aujourd’hui, la marque fait figure de référence en matière de sportivité, de plaisir de conduire, d’innovation, de design et de fonctionnalité.
À travers de nombreuses pièces de collection et l’évocation des moments forts qui ont jalonné l’histoire de la marque, l’exposition revient sur la formidable contribution de Porsche au développement de la voiture de sport depuis 1948 et sur les innovations techniques majeures introduites par Porsche depuis 70 ans. De la légendaire Porsche 356/1 Roadster de 1948 au Taycan, la première sportive Porsche 100 % électrique, plus de 75 modèles d’exposition invitent le public à se plonger dans le passé et le futur de la marque.
Le parcours des visiteurs de l’exposition commence par la « toute première voiture de sport », la 356/1 Roadster, qui fête ses 70 ans cette année. Ce modèle unique fait de Porsche l’un des seuls constructeurs au monde à être encore en possession du tout premier modèle jamais construit par la marque.
Le sport automobile a toujours joué un rôle majeur pour Porsche. Tout au long de son histoire et aujourd’hui encore, la marque a développé et testé de nouvelles technologies sur des modèles de course qui figurent aujourd’hui au panthéon du sport automobile. Ce principe continue de façonner « le futur de la voiture de sport », comme en témoigne le Taycan, qui sera lancé sur le marché en 2019. Ce modèle, qui sera la première sportive Porsche entièrement électrique, bénéficiera de l’expérience accumulée avec la 919 Hybrid, victorieuse aux 24 Heures du Mans. Différents projets numériques seront également présentés, notamment la connectivité des voitures via Porsche Connect ou encore la protection des données personnelles à l’aide de la technologie blockchain (chaîne de blocs) dans les voitures de sport. L’exposition sera également ponctuée d’expériences interactives. Une application de réalité augmentée sera ainsi présentée sur le Taycan. Les visiteurs qui regardent la voiture avec des lunettes de réalité virtuelle pourront visualiser simultanément des informations complémentaires sur les technologies utilisées sur le Taycan.
L’année 2018 sera marquée par de nombreux événements organisés à l’échelle mondiale à l’occasion des 70 ans de Porsche. Ainsi, le 9 juin, Porsche a invité les amateurs de la marque à participer à l’événement « Sportscar Together Day », organisé sur tous les sites de son réseau de distribution à travers le monde.
D’autres événements festifs seront également organisés pour marquer l’anniversaire de la toute première sportive Porsche, notamment à l’occasion du « Festival of Speed » au circuit de Goodwood, en Angleterre (du 12 au 15 juillet), ou lors du célèbre rassemblement « Rennsport Reunion » en Californie (du 27 au 30 septembre). En guise de bouquet final, la fameuse « Sound Night » se tiendra pour la première fois à la Porsche Arena de Stuttgart, le 13 octobre prochain.
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Quelques jours à peine après le premier teasing annonçant l’arrivée de la Z4, le nouveau modèle de BMW laisse découvrir ses lignes suite à une fuite de brevets de propriétés intellectuelles.
Long capot, porte-à-faux court, capote en toile et centre de gravité bas, le deux places sportif disposera d’un nouveau six-cylindres, une suspension sport abaissée avec amortisseurs à commande électronique, un essieu avant nouvellement développé, des roues en alliage léger M avec pneus mixtes, un système de freinage sport M et un différentiel à glissement limité….
La BMW Z4 sera présentée en avant-première mondiale à la prochaine réunion de Pebbel Beach au mois d’août, réunion qui a également été le lieu de la présentation du fabuleux Concept Z4 et dont la première mondiale face au public a été lors du Salon de Frankfurt, laissant donc présager une première mondiale au Mondial de Paris
Source photos : Autoweek.nl.
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