Un conducteur de moto transportant l'essence de contrebande a été grièvement brûlé dans l'après-midi de ce lundi 11 juin 2018. Le drame a eu lieu au carrefour du marché Ouando à Porto-Novo.
Selon les informations, le motocycliste a été surpris par le feu alors qu'il était en pleine circulation, avec des bidons d'essence frelatée solidement attachés sur le siège arrière de sa moto. Il n'a pas eu le temps de s'arrêter et de descendre de la moto déjà en feu. La victime s'est retrouvée en lutte avec des flammes qui avaient pris ses habits. Avec l'aide des populations, il a pu se débarrasser de ses vêtements. Il a été conduit d'urgence à l'hôpital. Pour le moment, il est difficile de dire s'il va survivre de ses blessures.
Ce drame qui vient justifier encore l'interdiction du trafic de l'essence frelatée par le nouveau code pénal en République du Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L'hôpital de zone de Banikoara a été frappé par un incendie dans la nuit de samedi à dimanche 10 Juin 2018. Grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers et de quelques agents en poste, les flammes ont été vite maîtrisées. Toutefois, des dégâts matériels ont été enregistrés.
Selon le directeur de l'hôpital, Mohamed Toko, il sonnait environ 00h 45, quand un des agents de l'hôpital a eu l'impression qu'il y a quelque chose qui se brûlait dans l'un des bureaux du chef service administratif et économique. Un court-circuit serait à l'origine de l'incendie, selon le directeur. Pour Mohamed Toko, cet incendie n'impacte pas le fonctionnement de l'hôpital. Il dit avoir pris la décision de mettre tous appareils du laboratoire sous le groupe électrogène. A cet effet, « il nous faut assez de gasoil parce que à chaque fois qu'on met la Sbee, on a un appareil de laboratoire qui chauffe. Là, actuellement, il y a un appareil et il nous faut près de 4 millions FCFA pour réparer. En moins de deux semaines, on a changé près de 200 ampoules », a déploré le directeur de l'hôpital de zone.
F. A. A.
Le maire de la commune d'Allada Michel Acléhinto a lancé la construction de blocs de latrines au profit des apprenants de l'EPP de Gbéto, dans l'arrondissement de Lissegazoun. C'était le vendredi 08 juin dernier en collaboration avec la directrice de l'Ong "Aide et Action", Berthe Tehou.
« L'objectif de la construction de ces latrines est de lutter contre les maladies », a affirmé Berthe Tehou, directrice de l'Organisation non gouvernementale "Aide et Action".
Financée par l'Ong "Aide et Action" et l'Association française "XUAN" à un coût de six millions FCFA, la construction englobe deux blocs de trois cabines de latrines VIP avec des murs de protection séparant filles et garçons et la réalisation de deux postes de lave-mains dans la cour de la récréation de l'école primaire publique de Gbeto.
Michel Acléhinto a félicité les donateurs pour le financement de ces infrastructures de grande importance.
Le lancement du chantier a été marqué par un coup de pioche symbolique du maire et de la directrice de l'Ong.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les épreuves écrites du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), session de juin 2018, ont été lancées officiellement, ce lundi 11 juin 2018, au centre du lycée technique de Pobè. C'était en présence du directeur départemental de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle du Plateau, Bertin Oluchéssi Djossè et de quelques acteurs.
« Soyez serins. Concentrez-vous, contentez-vous seulement de ce que vous avez appris et travaillez. Il n'y a pas de crainte. C'est sur ce que vous avez appris en classe qu'on vous interroge. Ne soyez pas stressés et tout ira bien », a conseillé le directeur départemental Bertin Djossè, aux différents candidats lors du lancement de cet examen. Ces derniers sont repartis dans 12 salles et composent dans les filières des sciences techniques industrielles et des sciences techniques de l'hôtellerie et restauration.
Au total, 262 candidats dont 99 filles et 163 garçons sont inscrits dans ce centre pour le CAP, session de juin 2018 mais on note 255 candidats présents dont 07 absents. Il y a 08 spécialités à savoir : froid et climatisation, électricité, hôtellerie et restauration, constructeur en bâtiment, menuiserie, mécanique générale, mécanique automobile et opérateur géomètre, a affirmé le chef centre Hilaire Egnonsè.
Le directeur départemental a exhorté les surveillants de salle à prendre des dispositions pour empêcher les candidats de tricher. « Vous n'êtes pas là pour attraper des tricheurs mais pour empêcher de tricher », a-t-il signalé.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 10 juin 2018, Me Robert Dossou a affirmé que les hommes politiques béninois n'ont jamais voulu d'un contrôle de constitutionnalité. Pour lui, il est important de rappeler l'histoire au lendemain de l'indépendance du Bénin. Selon cette histoire, « la première loi instituant la Cour suprême a créé au sein de la Cour suprême, une chambre constitutionnelle devant jouer le rôle que joue aujourd'hui la Cour constitutionnelle à certains égards. Et toutes les lois sur la Cour suprême ont prévu une chambre constitutionnelle mais aucune autorité politique n'a jamais voulu installer ce contrôle de constitutionnalité », a rappelé l'ancien président de la Cour constitutionnelle.
Evoquant la nomination des membres en 1992, il a également rappelé que le président Soglo qui est fondamentalement contre la Cour constitutionnelle, avait laissé traîner leur installation. Etant de son côté, Me Robert Dossou dit avoir exercé une pression sur l'ancien chef de l'Etat en permanence pour qu'il installe cette Cour le 07 juin 1993.
Il n'a pas manqué de prodiguer des conseils aux membres de la 6ème Cour constitutionnelle, dirigée par Joseph Djogbénou.
« Même si dans votre cœur vous voulez rendre service à quelqu'un, si la technique ne permet pas, la loi ne permet pas, ne vous amusez pas à cela parce que ça vous colle à la peau toute votre existence », a-t-il conseillé avant d'ajouter qu'il faut d'abord qu'ils mettent des boules sèches à l'oreille. Qu'ils n'écoutent pas les ragots des uns et des autres. Il les a enfin invités à rester rigoureux dans une indépendance technique déontologique, étique mais surtout qu'ils soient porteurs de valeurs, c'est-à-dire qu'ils sachent que notre Etat est fragile et que, au jour d'aujourd'hui, et pendant encore des décennies, nous avons à construire les institutions publiques de notre République et construire l'économie, le social et le culturel.
Abordant la question de la révision de la constitution, Me Bastien Salami, invité lui aussi dans l'émission a souligné que cette constitution qui date aujourd'hui de 25 ans, a déjà fait son temps. « Elle avait été révisée dans un contexte spécial où c'est pratiquement toute la population béninoise qui était représentée à la Conférence nationale et avait exprimé le besoin d'un changement par rapport au marxisme-léninisme par rapport au parti unique », a-t-il rappelé. Et à cette époque, poursuit l'homme de droit, on sentait qu'il y avait des urgences, c'est-dire le peuple avait soif de liberté, de droit civique, de respect de la personne. Mais chemin faisant, 25 ans après, les enjeux n'ont bougé de lignes, nous n'avons pas progressé sur le plan socioéconomique. Pour Bastien Salami, aujourd'hui, il y a des défis qui impliquent un toilettage de cette constitution vieille de 25 ans qui a fait ses preuves et qui, sur certains points a besoin d'être revisité pour pouvoir aller de l'avant parce que les enjeux ne sont plus les mêmes.
Appréciant le bilan de la dernière mandature de la Cour constitutionnelle, celle présidée par le professeur Holo, Me Salami estime que cette mandature n'a pas comblé les attentes.
Selon lui, on a beaucoup attendu du professeur Holo, au regard de ce qu'a été son parcours. « Il était dans l'équipe qui a rédigé la constitution, il était vice-président à l'époque. Tout ceci mis bout à bout, on peut espérer de lui d'être parfait. Ce qui est loin d'être possible », a souligné l'avocat. Cela s'est manifesté surtout vers la fin de son mandat qui a été, selon Bastien Salami, tumultueuse avec la démission en fracas d'un des conseillers.
F. A. A.
L'Ambassade de la Fédération de Russie a organisé une réception, à Cotonou, dans la salle Madiba de l'Hôtel Golden Tulip, le vendredi 08 juin 2018, à l'occasion de la fête nationale du pays. Plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement, des représentants d'institutions et le corps diplomatique ont assisté à la cérémonie au cours de laquelle les représentants des deux pays ont réaffirmé qu'une nouvelle ère s'ouvre sur la coopération entre le Bénin et la Fédération de Russie.
La réception organisée à l'occasion ‘'La Journée de la Russie'' a permis aux représentants du n° 1 de Kremlin et du Gouvernement de Patrice Talon de réaffirmer le renforcement de la coopération bilatérale.
L'Ambassadeur de la Fédération de Russie, S.E.M. Igor EVDOKIMOV, a surtout mis l'accent sur l'excellence des liens d'amitié et de coopération qui existent entre les deux pays depuis le début des années 60. Des relations qui ne cessent de se renforcer et s'élargir dans les domaines de la politique, de l'économie, du commerce, des mines, de l'éducation, de la sécurité et autres.
Cette année, elles ont encore été marquées par la tenue à Cotonou, le 04 juin 2O18, de la 6è session des consultations politiques bénino-russes avec la visite au Bénin de S.E.M. Mikhail BOGDANOV, Vice-Ministre des Affaires étrangères chargé de l'Afrique, Moyen et du Proche-Orient.
La tenue des consultations coïncide avec le 56è anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Bénin et la Russie (04 juin 1962).
Le Chef de la Délégation gouvernementale, Marie-Odile ATTANASSO, a présenté les ‘'vœux sincères de bonheur, de paix et de prospérité'' que le président de la République Patrice Talon adresse au peuple ami de la Fédération de Russie et au président Vladimir Poutine. ‘'Un nouveau souffle a été donné à la coopération entre le Bénin et la Russie'', a déclaré le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, représentant son collègue chargé des Affaires étrangères et de la coopération.
Elle espère que les conclusions issues de cette 6è session donneront une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale, en lui donnant ‘'plus de visibilité et la rendant plus active et plus diversifiée''.
Mme Attanasso a réaffirmé la détermination du chef de l'Etat et son gouvernement ‘'à faire en sorte que la coopération entre les deux pays soit davantage basée sur un partenariat actif dans le cadre de la mise en œuvre des projets du Programme d'actions du gouvernement (PAG).
Une nouvelle ère de coopération
La ministre a rappelé quelques actions qui ont marqué les relations bilatérales au cours des dernières années.
Sur le plan politique, on note la visite du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien AGBENONCI, à Moscou en novembre 2016. Il y a aussi la participation du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien HOUNGBEDJI, au Forum des affaires, tenue en 2017, à Saint Pétersbourg, en qualité de membre du Groupe parlementaire d'amitié avec la Russie.
Au plan économique et commercial, la signature à Moscou, du Mémorandum d'entente entre la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin et la Chambre de commerce et d'industrie de la Russie.
Au plan culturel et scientifique, des avancées significatives sont notées par l'augmentation des bourses d'études et des stages de formation dans divers domaines.
Au plan juridique, le gouvernement du Bénin se félicite de l'entrée en vigueur, le 31 mai 2018, de l'Accord de coopération militaire et technique, signé en 2010. L'un des Accords non moins importants est celui signé le 19 janvier 2018 et relatif à la coopération entre le Bénin et la Société Zarubezhgeologia, spécialisée dans le domaine des mines et autres.
Les dernières consultations ont aussi permis d'élargir la coopération à d'autres secteurs prioritaires pour le Bénin tels que la recherche de partenariats pour la réalisation de certains projets du PAG auprès du secteur privé ou des sociétés d'Etat russes, les négociations en vue de la suppression des droits de douane sur certains produits tropicaux béninois, surtout l'ananas, en vue de leur accès au marché russe.
‘'Avec la détermination des deux Parties, il n'est pas exagéré d'affirmer que nos relations se renforcent davantage dans un avenir proche'', souligne la ministre.
Les deux Parties ont convenu de réviser l'Accord de coopération datant de la période soviétique pour les adapter au nouveau contexte de coopération des deux pays et aux ambitions de développement des Présidents Patrice TALON et Vladimir POUTINE.
La ‘'Journée de la Russie'' a été aussi une occasion pour l'Ambassadeur EVDOKIMOV d'inviter les Béninois pour le Mondial 2018, qui démarre le 14 juin prochain. Il promet un bon accueil et une bonne fête de football pour ‘'Russia 2018.
D. M.
Un coffret, contenant trois œuvres littéraires traduites en tamazight de l’écrivain Mouloud Mammeri, est mis en vente dans l’ensemble des bibliothèques de lecture publique, a indiqué, samedi, le Haut-commissariat à l’amazighité (Hca) dans un communiqué. Initiée à l’occasion de la célébration du centenaire d’un des intellectuels algériens les plus brillants de sa génération, la traduction du Sommeil du juste (Taguni n win ighezzan), Le banquet (Adraw) et La traversée (Tazgrawt), respectivement par Djamel Laceb, Habib Allah Mansouri et Mohand Arab Aït-Kaci, est une opération qui vise à «relayer la connaissance et donner un large écho» à l’œuvre de Mouloud Mammeri (1917-1989).
Le coffret est également disponible sur le réseau des éditions Dar El-Outhmania, détentrice des droits d’édition sur les œuvres de Mammeri, précise le communiqué. Natif de Taourirt Mimoun, une localité située sur les hauteurs de Tizi-Ouzou, Mammeri demeure un des écrivains les plus illustres de la littérature d’expression française. Il a publié plusieurs œuvres, notamment la Colline oubliée, son premier roman paru en 1952, le Sommeil du juste et l’Opium et le Bâton, autre roman chef-d’œuvre sur la guerre de Libération nationale, publié en 1965 et adapté au cinéma. Auteur du premier livre sur la grammaire de langue amazighe (Tajerrumt n tamazight), Mammeri a écrit également des pièces de théâtre, notamment le Foehn sur la Bataille d’Alger (1957), mise en scène par Jean-Marie Boeglin et déroulée pour la première fois en 1967 sur les planches du Théâtre national algérien (TNA) et la Cité du soleil, écrite en 1987, montée et présentée en 2017 à Béjaïa
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Farine, 500 g de margarine, 1 verre et demi de sucre glace, 2 œufs, 1 pincée de levure chimique, eau de fleur d’oranger
La farce : Un paquet de biscuits secs, 1 poignée de cacahuètes moulues, halwa turc, confiture
Dans un récipient, mettre la margarine en pommade, le sucre glace, les œufs et la pincée de levure. Melanger le tout très bien pour avoir une belle crème. Ajouter la farine de manière à pouvoir ramasser la pâte, puis mouiller avec un tout petit peu d’eau de fleur d’oranger pour obtenir une pâte souple. Former ensuite des petites boules de 3 cm de diamètre, laisser reposer. Entre-temps, préparer la farce. Dans un récipient, mettre les biscuits secs moulus, les cacachuètes et la halwa turc émiettée, ramasser le tout avec de la confiture, jusqu’a obtention d’une farce molle. Abaisser les boules de pâte avec la paume des mains, puis mettre un peu de farce au milieu. Remonter les bords et fermer. A l’aide d’une pince à neqqache, pincer sur toute la surface des gâteaux, en allant du bas vers le haut. Les disposer ensuite sur un plat allant au four. Une fois cuits, saupoudrer de sucre glace.
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Fadi Tolbi est de mère syrienne, né à Alep, en Syrie, et résidant aux Emirats arabes unis. Plusieurs de ses chansons traitent des sujets d’humanisme, de patriotisme et d’actualité dans la société arabe ou dans le monde.
Il appelle à la vertu et à l’art conservateur à travers des musiques qui pénètrent les foyers arabes très aisément.
L’artiste algérien Fadi Tolbi vient de lancer un nouveau clip, Rani labas, réalisé par Abdulrahman Kindo. Ses paroles, choisies par Souad Bellili, décrivent avec grande délicatesse la détresse des harraga à l’étranger. Rani labas (je vais bien) raconte l’histoire d’un migrant clandestin vivant le désarroi, sans toit, sans travail, sans visions et sans le moindre réconfort.
«Comment vont mes chers père et mère ? Je vais bien et rien ne me manque, la vie enfin me sourit», les mêmes répliques que répètent un migrant clandestin en Europe à ses parents en Algérie à chaque communication. Obligé de les rassurer, il leur fait croire qu’il mène la vie de roi, mais ce ne sont que des châteaux de sable vite écroulés à la fin de chaque appel.
«Chaque fois que j’entends parler des catastrophes qui touchent la jeunesse arabe lors de la traversée de la Méditerranée, mon cœur fond», déclare l’artiste. «Aujourd’hui, le rôle de l’artiste est crucial dans la sensibilisation sur ce phénomène qui cause tristesse et douleur aux familles des victimes», dit-il. «La harga», une étape devenue essentielle dans la vie de beaucoup de jeunes. Des Algériens, à la fleur de l’âge, montent des bateaux de fortune abandonnant tout derrière eux pour un avenir inconnu. Toujours prêt à brandir la drapeau national à l’étranger, Fadi Tolbi s’est fait remarquer grâce à sa touche personnelle dans un programme télévisé, «Qiam», de la chaîne émiratie Sharjah TV. La chanson développe les valeurs humaines à inculquer aux jeunes partout dans le monde arabe. «je suis très content d’avoir participé à ce programme ‘‘Qiam’’ (valeurs) qui véhicule des messages positifs», dit-il.
Ce mois de Ramadhan est l’occasion pour lui qui est monchid de sortir un bouquet composé de cinq anachid ou prières exprimant les vœux à tout musulman observant le jeûne.
B. T
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Les enjeux économiques et sociaux liés aux marchés publics dans les pays en voie de développement sont importants : l’Algérie n’y échappe pas.
Dans le cadre d’un projet impulsé par une autorité publique, un bailleur de fonds ou résultant d’un partenariat privé-public, les marchés publics ont un impact majeur sur le budget. Ils représentent également une activité opérationnelle considérable, caractérisée par des étapes et des procédures-clés, dont la définition des besoins, l’appel à la concurrence, l’attribution du marché, le contrôle et le suivi du marché, la livraison des biens ou des services et le paiement final. De par leur importance, les marchés publics recèlent donc une multitude d’enjeux tous aussi stratégiques les uns que les autres.
Ces enjeux sont généralement considérés sous quatre dimensions :
• enjeux administratifs majeurs (sur le plan de la gouvernance) ;
• enjeux budgétaires (concernant la gestion optimale des fonds publics) ;
• enjeux économiques (liés à la croissance et à la compétitivité économique des entreprises) ;
• enjeux sociaux (de nature sociopolitique, confiance du public, intégrité des institutions publiques «corruption» et des entreprises «collusion»).
Pour faire face à ces enjeux, plusieurs pays, dont l’Algérie, se sont dotés d’un cadre normatif sur les marchés publics. Mais un cadre normatif suffit-il ?
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, un cadre normatif, aussi complet qu’il puisse être, ne connaît son efficacité qu’à travers les actions de ceux qui doivent en respecter les termes.
Eliminer les risques et les
vulnérabilités, notamment ceux afférents à la corruption
La formation a donc pour objet :
• l’étude des éléments moteurs qui déterminent le cadre à partir duquel doit s’articuler le comportement des personnes qui interviennent dans le domaine des marchés publics ;
• la sensibilisation et l’acquisition des meilleures pratiques dans la gestion des marchés publics, où la «bonne gestion des processus» doit être associée à une «gestion vigilante des vulnérabilités et des risques» qui pèsent sur ceux-ci, et ce, au regard des différents enjeux déclinés ci-devant.
L’objectif général de cette formation est de permettre au participant de comprendre les étapes de passation d’un marché public et de développer des capacités lui permettant de mettre en œuvre ce processus dans le cadre d’un projet.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
• acquérir un cadre général de référence visant à procurer une compréhension optimale du domaine des marchés publics ;
• identifier et analyser les facteurs (administratifs, juridiques, sociaux, technologiques, économiques, financiers et budgétaires) qui influent sur l’efficience des systèmes de passation des marchés publics ;
• acquérir une approche systémique des processus contractuels permettant de mieux interagir avec les enjeux liés à la passation des marchés publics et de déterminer les mesures ou les moyens pour y faire face.
• Réfléchir aux différentes techniques disponibles pour atténuer, voire éliminer les risques et vulnérabilités du processus contractuel, particulièrement ceux afférents à la collusion et à la corruption.
Djilali Hadjadj
A quand la dématérialisation de la commande publique en Algérie ?
La France vient de s’y mettre : les procédures de passation des marchés publics seront obligatoirement dématérialisées au 1er octobre de cette année. Les collectivités, l’Etat et les entreprises vont devoir adapter leurs pratiques au tout numérique, sous peine de passer à côté des opportunités de la commande publique. C’est une révolution culturelle qui se prépare dans l’univers de la commande publique.
A compter du 1er octobre 2018, la dématérialisation va s’imposer dans les procédures de passation des marchés, là où le papier a longtemps été roi. Dès 25 000 euros, les candidats à un marché public auront pour obligation de remettre leur offre sous forme numérique. Finis les piles de documents à scanner, les plis que l’on décachetait cérémonieusement en commission d’appel d’offres…
Désormais, tous les échanges entre les entreprises et le pouvoir adjudicateur se feront par le truchement d’une plate-forme de marché en ligne, baptisée «profil d’acheteur». Et pas moyen d’échapper à ces nouvelles modalités qui restaient jusqu’à présent optionnelles : la date d’entrée en vigueur de la réforme est inscrite noir sur blanc dans le décret du 25 mars 2016 qui a fixé les nouvelles règles de la commande publique, en application d’une directive européenne de 2014.
Un plan de transformation numérique de la commande publique a été rédigé par l’Etat.
En Algérie, c’est encore très loin d’être le cas : la dernière mouture du code des marchés publics (2015) ne le prévoit pas.
L’Algérie — qui a régulièrement adapté son «code» aux évolutions et à la modernisation de celui qui est en vigueur en France — traîne la patte et ne semble pas décidée à prendre le chemin de la dématérialisation. Dommage pour la transparence dans la gestion de la commande publique !
D. H.
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Une hausse de température a été prévue les deux prochains jours de l’Aid Al Fitr .
Le mercure grimpera vendredi et samedi prochains, ou l’été fera officiellement son entrée depuis les régions de l’ouest s’étendant aux région intérieures puis l’est, où les températures seront estimées à 30°.
L’office national de météorologie a diffusé un butin météo spécial annonçant une forte hausse des températures dans les wilayas Nord-Est et intérieures du pays à partir de ce jeudi.
La température oscillera les 28 ° ce jeudi à l’ouest, tandis que l’est ainsi le centre auront entre 26 et 32° du samedi jusqu’à la fin de la semaine prochaine.
S’agissant du Sud, le mercure grimpera jusqu’à 44°.
Radia Merbah / version française: Rachel Hamdi
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