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Afrique

Séraïdi, un don de la nature pour Annaba: Hymne à la nature et la beauté

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:23

Par Wahida Bahri.

Station balnéaire par excellence, la commune de Séraïdi est cette destination où les atouts naturels cohabitent harmonieusement.

Séraïdi, ex-Bugeaud, c’est le coin le plus magnifique de l’Est algérien, à 13 km du chef-lieu de Annaba. Ce bout de terre idéalement placé pour respirer de l’air pur, est toujours cette destination touristique prisée des habitants de la wilaya de Annaba et d’ailleurs. Eté comme hiver, les vacanciers et touristes envahissent ce village situé à plus de 900 mètres du niveau de la mer. Tous en quête de fraîcheur et de calme, mais surtout pour écouter un hymne, que seule la nature et sa beauté, fredonnent au gré d’une mer bercée par une chaîne de montagnes. Chaque année, des milliers de visiteurs convergent vers ce coin qui, dès que le printemps pointe du nez, le couvert végétal verdoyant, devient un lieu de villégiature très apprécié, notamment des habitants de Annaba et ceux des wilayas alentours.

Séraïdi est le lieu favori pour y passer des moments de détente en famille ou entre copains. Doté d’inépuisables atouts naturels, Séraïdi demeure l’indétrônable destination de l’Est algérien. Pour Séraïdi le calendrier des quatre saisons est bien chargé. Chaque saison a ses amateurs. En période hivernale, Séraïdi devient le mont Blanc de Annaba. C’est toute la chaîne montagneuse qui se couvre de neige et de brouillard, permettant à l’Egyptienne d’entrer en hibernation. Un sommeil qui, au printemps venu, permettra à cette montagne à la forme d’une femme allongée, de réapparaître avec un nouveau couvert verdoyant, sublime, avec un corps élancé le long d’une série de montagnes, des cheveux emportés dans l’air des arbres et un nez pointu, traduisant l’air hautain d’une nature vierge, l’Egyptienne est cette montagne qui a depuis la nuit des temps, suscité l’émerveillement, quant au génie de Dame nature. À défaut de plage et de sable fin, en cette période de l’année, certains font des pique-niques et d’autres s’adonnent aux randonnées. L’on y vient de partout, comme en témoignent les plaques d’immatriculation indiquant Alger, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Béjaïa et même Ouargla. Conséquence: la route reliant Annaba à Séraïdi connaît, le long de l’année, une circulation automobile intense. L’été installé, c’est le rush des vacanciers, habitués notamment de la fameuse plage de Oued Bagrattes, connue par les nantis sous le nom de «la Grande Plage». Blottie entre une chaîne de falaises, cette plage appelée aujourd’hui, «Jnenne El Bey» et jalousement surveillée par les deux jumeaux. Ces derniers, deux rochers se dressant, des millions d’années durant, en vigiles au large de la mer, procurant assurance à cette mer présente dans une baie sauvage. Sous un parasol, un couple partage des friandises avec ses deux enfants, les yeux rivés sur les montagnes, la forêt et l’étendue de la Grande Bleue.

Cette toile aux couleurs naturelles ne peut se trouver qu’à Séraidi. «Nous venons de Grenoble, en France. Je fais découvrir à mes enfants les sites paradisiaques dont regorge notre pays, surtout Séraïdi», confie Marouan qui raconte ses souvenirs d’enfance dans la région. Sa femme, Kamila, note l’amélioration des lieux. L’amélioration et la propreté et la protection de l’environnement sont très visibles. Le ramassage des détritus et l’entretien des plages, semble devenir une tradition dans toutes les plages de Annaba. Les efforts et l’engagement des autorités et des citoyens en faveur de la nature, renseignent sur l’intérêt accordé à cette station balnéaire, nous confie un jeune homme assis sur une chaise, contemplant l’écume des vagues qui s’écrasent sur les rocher. «Chaque week-end je viens à la Grande Plage pour faire un break au sein de cette nature envoutante», dit-il, s’exprimant longuement sur la beauté de la nature. «Le calme incite à la méditation. Un état d’âme emporté par la brume qui monte dans l’atmosphère, apportant adoucissement et fraîcheur aux adeptes de ce coin paradisiaque de la wilaya de Annaba. C’est dire qu’au fil des années, Séraïdi est restée, la destination prisée de centaines d’estivants et de touristes à la recherche de calme et de sérénité.

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Soutenue par la Radio Algérienne, une campagne de sensibilisation aux accidents de la route lancée aujourd’hui

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:12

Une campagne de sensibilisation aux accidents de la circulation et à l’importance de respecter le code de la route a été lancée, lundi à Alger, par le Centre national de prévention et de sécurité routière(CNPSR).

Cette initiative a pour objectif de sensibiliser les usagersde la route aux dangers des accidents de la route, particulièrement durant la saison estivale qui enregistre une forte hausse du trafic routier, notamment au niveau des villes côtières.

Au volet médiatique, plusieurs programmes de sensibilisation sur la conduite seront diffusés durant la saison estivale à travers les radios thématiques et locales, outre la programmation de spots à l’adresse des transporteurs, des conducteurs de motocycles et des voyageurs.

A cet effet, un programme s’appuyant sur deux volets médiatique et de proximité a été mis en place pour assurer le bon déroulement de cette campagne placé sous le patronage du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Noureddine Bedoui.

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Mohamed Ould Maaouya rompt les amarres : "Avec Aziz, la rupture est définitive"

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 12:10
Le Calame - Issu de la première génération des administrateurs civils ‘’pleins’’ que le pays a connue, Mohamed Ould Maaouya est tout...
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14 blessés dans 3 accidents survenus sur la route de Rosso

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 12:08
Tiguend - Un accident survenu au niveau de la localité « Salam », située à 9 km au sud de Tiguent sur la route Nouakchott-Rosso, a fait 14...
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Journée en hommage à Nelson Mandela

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:02

A l’occasion du Madela Day (18 Juillet), le centre s’informations des Nations Unies, l’association SIDRA et  l’ambassade de l’Afrique du Sud se sont unis afin de célébrer le centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, en collaboration avec SDG’S Advocates  Community Algeria.

La célébration sous le thème  » Be the legacy (être l’héritage) »  débutera par une séance inaugurale au centre  international de la jeunesse ( De 8H30 à 9H30), puis une action de bénévolat qui consistera à nettoyer la plage de Kario, et Sidi Fredj Est (De 9H30 à 11H30) , avec la participation des représentants du corps diplomatique.

Une journée en hommage à Nelson Mandela est une occasion pour le personnel de l’ONU au niveau international, de participer aux actions de bénévolats.

LDJ. Sarah

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Lutte antiterroriste: Interpol dans huit ports de la Méditerranée dont l’Algérie

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 11:55

PARIS- Des agents de la police internationale Interpol ont été dépêchés dans huit ports de Méditerranée occidentale, dont l’Algérie, pour aider les autorités locales à dépister les voyageurs et à détecter les terroristes potentiels pendant la période estivale, a indiqué lundi cette institution basée à Lyon.

Selon un communiqué de cette organisation internationale de police la plus  importante au monde, avec 192 pays membres, l’opération, dont le nom de  code « Opération Neptune », traite des menaces que représentent les voyages des combattants terroristes étrangers empruntant les routes maritimes méditerranéennes entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud, ainsi que les personnes, les trafiquants de drogue ou d’armes à feu.

L’Algérie, la France, l’Italie, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie dirigent l’opération Neptune avec le soutien d’Interpol, de l’Organisation mondiale des douanes et de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX), a-t-on indiqué.

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Mohamed Jemil Mansour candidat sur la liste du Conseil Régional à Nouakchott

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 10:35
Tawary - L’ancien président du parti Tawassoul, M.Mohamed Jamil Mansour est coopté par le bureau exécutif de son parti, en première position...
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L'Erythrée rouvre son ambassade à Addis-Abeba

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 09:54
RFI - La réouverture ce lundi 16 juillet de l'ambassade d'Erythrée à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, est venue clôturer la visite...
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“ Un homme ne peut exercer le pouvoir à bon escient s'il n'est pas contrôlé.” dixit Richard Boni Ouorou

24 Heures au Bénin - Tue, 07/17/2018 - 09:26

Dans le cadre de ce qu'il faut désormais considérer comme un rendez-vous mensuel avec les Béninois, le politologue Richard Boni Ouorou livre, depuis Montréal au Canada où il vit, les réflexions qui sont les siennes sur le paysage politique de son pays. Ce spécialiste en conception, évaluation et conseil stratégique pour la mise en œuvre des politiques publiques dresse un constat très pertinent sur les rapports de pouvoir au sein de la société politique béninoise. De plus, il livre un verdict sans complaisance sur la pratique judiciaire de la détention provisoire.

24 Heures au Bénin : Dans votre récente sortie médiatique vous avez affirmé que ''la vie politique a u Bénin est caractérisée par la démission''. Qu'entendez-vous par démission ?

Richard Boni Ouorou : La démission est tout simplement le fait de renoncer à exercer le pouvoir qui est la sien au sein de la société. Chaque société moderne fonctionne sur la base d'un processus décisionnel élargi qui confère un certain pouvoir à chaque personne qui y est impliquée. Ainsi chaque prise de décision relève de l'exercice d'un pouvoir reconnu. Renoncer à l'exercice de ce pouvoir du fait des considérations égoïstes, c'est renoncer à exercer le pouvoir lié à son rôle dans la société. C'est ce que j'appelle la démission. Pour paraphraser Frantz Fanon, chaque personne dans une société doit remplir ou trahir la mission qui est la sienne. La démission consiste en la trahison de cette mission.

Et comment se traduit cette démission au sein de l'espace politique béninois ?

L'espace politique béninois n'est qu'un élément du grand ensemble qu'est la société béninoise. Il serait donc erroné de penser que la démission n'est effective que chez les politiques. Elle s'observe également dans pratiquement tous les secteurs de la société. Pour ce qui est de la classe politique, comme je l'ai dit dans la sortie médiatique dont vous faites allusion, ceux qui doivent être opposants refusent d'assumer pleinement ce rôle, les parlementaires ne contrôlent pas l'action du gouvernement et se complaisent dans le rôle de supplétif du pouvoir exécutif, la justice n'inspire pas confiance parce qu'elle est accusée de ne pas faire preuve d'indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif, la presse dans une écrasante majorité est un outil de propagande du gouvernement, les conseils communaux destituent à tour de bras les exécutifs communaux par simple opportunisme politique, la Cour constitutionnelle par le biais des premières décisions de sa nouvelle mandature, est en train de perdre tout le crédit qui naguère était le sien parce qu'elle est soupçonnée d'être aux ordres du gouvernement. Les individus doivent en principe exercer un contrôle citoyen sur les gouvernants. Le font-ils ? Tout cela participe de la démission.

Est-il juste de mettre en cause les députés quand 19 parmi eux ont joué leur rôle d'opposant en refusant de donner leur quitus à une révision constitutionnelle controversée ?

Pourquoi sont-il au nombre de 19 ? Le peuple béninois a-t-il envoyé 19 opposants à l'Assemblée nationale ? À ce que je sache aucun des députés présents au parlement béninois n'a été élu comme tel sous la bannière du président Talon. Comment et pourquoi ce dernier en arrive à avoir une majorité parlementaire ? Tout simplement parce que l'élection présidentiel de 2016 a été l'occasion de procéder à des positionnements politiques opportunistes mus par le credo de la classe politique béninoise de ne pas faire l'opposition. Ceci dit, on peut se féliciter de la présence de ceux que l'on appelle désormais les 19. Mais ce qui est intéressant dans cette affaire de révision constitutionnelle, c'est la réaction de leurs collègues de la majorité parlementaire. Ces derniers considèrent que les 19 ont à la limite perpétré un crime contre le peuple béninois en s'opposant à cette révision constitutionnelle. Écouter dans leur discours cette manière à la limite arrogante de stigmatiser l'opposition parlementaire. Ils sont tellement certains d'être dans le vrai qu'ils ont même perdu cette notion élémentaire que dans une démocratie digne de ce nom il doit y avoir une opposition. Et que celle-ci pour jouer ce rôle n'a pas à attendre une quelconque permission de la mouvance au pouvoir. À force de ne plus remplir leur fonction de contre-pouvoir, ils ne comprennent plus que d'autres le fassent. Voilà donc les conséquences de la démission.

Si on s'en tient au tableau que vous dressez des rapports des acteurs politiques par rapport au pouvoir exécutif, est-ce que la faute ne revient pas au constituant qui a instauré un pouvoir présidentiel ?

Sans fioritures je réponds catégoriquement par la négative. Même dans un pouvoir parlementaire le pouvoir exécutif à un rôle prépondérant pour la simple raison qu'il lui revient de mobiliser les ressources pour développer et protéger la nation. La forme du pouvoir n'a donc rien à voir dans les comportements répréhensibles des acteurs politiques et institutionnels béninois. Il ne faut pas faire de confusion entre d'une part, un régime présidentialiste caractérisé par un déséquilibre des pouvoirs au profit de l'exécutif incarné par un président fort et d'autre part, un régime présidentiel choisi par le constituant béninois. Ce régime se caractérise par une rigidité et des lignes de démarcations solides entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.Votre question est l'occasion pour moi d'exprimer mon étonnement face à cette campagne de révision constitutionnelle née sous le président Yayi Boni. On se comporte au Bénin comme si à un moment donné il faut amender une constitution pour l'unique raison qu'un certain nombre d'années s'est écoulé. Je suis d'autant plus étonné que je considère que notre loi fondamentale est tout ce qu'il y a de meilleure dans le genre. Jamais en un peu moins d'une trentaine d'années de pratique démocratique, le Bénin n'a connu une crise politique majeure consécutive à un blocage du fonctionnement des institutions. Si on n'a pas connu ces crises, ce n'est pas parce que Dieu aime le Bénin comme je l'entends très souvent dire. C'est tout simplement parce que l'ordonnancement du pouvoir a été très bien conçu par le constituant tant dans la distribution des rôles que dans les mécanismes de contre-pouvoir. C'est ainsi qu'aucun des trois pouvoirs à savoir l'exécutif, le législatif et le judiciaire n'ont pas moins reçu de prérogatives et de garanties que ce qui est universellement reconnu à un pouvoir de type présidentiel. Le président est le chef des armées et le chef du gouvernement. Pour remplir cette mission il a l'assurance qu'il ne peut être renversé par le parlement. Les députés contrôlent l'action du gouvernement et votent les lois. Pour accomplir cette fonction ils disposent de l'immunité parlementaire et de la garantie qu'ils ne peuvent être l'objet d'une procédure de dissolution. Quant aux juges, ils ont pour rôle de veiller au respect de la loi et de sanctionner si besoin les manquements à celle-ci. Et pour mener à bien cette tâche, ils bénéficient de l'inamovibilité. Tout ce qu'il faut pour que chacun puisse jouer son rôle a été déjà consacré. Sauf à vouloir s'aventurer vers des voies sans issues, on ne peut plus rien y ajouter. Au regard de la nature du régime présidentiel, l'intrusion du pouvoir exécutif dans le judiciaire et le législatif n'est possible que du fait de la démission de ces derniers à jouer leur rôle de contre-pouvoir.

Quoi qu'il en soit on ne peut nier l'existence d'un certain autoritarisme du président de la République. D'aucuns vont même jusqu'à parler de dictature.

Le président Patrice Talon est-il un dictateur ? Pour répondre à cette question il faut d'abord appréhender la notion de pouvoir. Lorsque Montesquieu déclarait que ''pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. Lorsqu'il le disait il y a des siècles de cela ce n'est pas le président Talon qu'il mettait en cause. Il parlait d'une réalité intangible et universelle connue des Anciens qui celle du caractère corrupteur du pouvoir. Il faut entendre par là que le pouvoir a une forte capacité de travestissement de l'esprit humain. C'est quelque chose d'irrésistible et d'irrépressible. Aussi bien disposé qu'il puisse être, un homme ne peut exercer le pouvoir à bon escient s'il n'est pas contrôlé. Et pour que le contrôle soit effectif, ceux qui en ont la charge doivent assurer cette fonction. Si dans la généalogie des rois du Danxomey il y en a eu un qui a été destitué (le roi Adandozan Ndlr), c'est parce que d'une part c'était une procédure prévue et que d'autre part ceux qui devaient la mettre en œuvre l'ont fait. Ce qu'il faut comprendre au sujet du pouvoir dans les sociétés modernes notamment démocratiques, c'est qu'il n'est pas concentré entre les mains d'une seule personne. Pour dire les choses simplement, le pouvoir est divisé en plusieurs morceaux de telle sorte qu'on parle plutôt des pouvoirs. De cette façon, chacun selon sa position dans la société détient une parcelle de pouvoir qui lui permet de ‘'contraindre'' celui de l'autre afin de créer par ce fait l'équilibre dans l'exercice des pouvoirs. Outre l'exécutif, le législatif et le judiciaire, vous avez les conseils communaux qui sont détenteurs d'une parcelle de pouvoir. Les syndicats également en sont pourvus d'une certaine manière. On ne peut ne pas citer la presse qu'on qualifie de quatrième pouvoir. Dans certains pays les citoyens sont même dotés à la fois de l'initiative législative et référendaire ainsi que du pouvoir de révocation des élus. Quand ce n'est pas le cas comme au Bénin, les citoyens ont néanmoins le pouvoir, à travers les droits et libertés qui leurs sont reconnus, d'exercer un contrôle citoyen sur les élus soit à titre individuel soit à titre associatif. Je viens de vous dire que toutes les garanties de droits prévues dans le cadre d'une démocratie ont été consacrées au Bénin. Autrement dit, la Constitution béninoise, comme dans toutes les démocraties, a conféré à chaque personne selon la fonction qui est la sienne une parcelle de pouvoir. Le fait est que si vous n'exercez pas votre pouvoir d'autres le feront à votre place en plus du leur. Donc lorsque les uns et les autres démissionnent, le pouvoir qui est le leur va augmenter celui de ceux qui veulent exercer leur fonction. Cela donne inévitablement lieu à des déséquilibres qui se traduisent par le genre de constat que vous faîtes, à savoir l'autoritarisme supposé du chef de l'État. Ce n'est pas de la faute du président Talon si les députés, les juges, les journalistes, etc. démissionnent. Même à son corps défendant il se retrouvera dans une position de prédominance. C'est le pouvoir qui est comme ça. L'ironie du sort dans cette affaire est que le président Talon a mené sa campagne sur le thème de la diminution du pouvoir du président de la République qu'il jugeait alors excessif. Pensez-vous qu'il estime aujourd'hui être dans la même attitude qu'il dénonçait chez son prédécesseur ? Si vous le questionnez à cet effet, de bonne foi il vous dira que son rapport avec le pouvoir n'a rien à voir avec celui de Yayi Boni. Le problème n'est donc pas que le président Talon soit un dictateur, le problème réside dans le fait que tous ceux qui doivent mettre en œuvre les mécanismes de contre-pouvoirs ne le font pas.

Que pensez-vous des poursuites judiciaires diligentées contre certaines personnalités publiques ? Certains y voient une main noire derrière ces procédures.

Ces procédures sont la preuve par excellence de la démission du pouvoir judiciaire au travers de l'instrumentalisation de la détention provisoire.

Qu'entendez-vous par ''instrumentalisation de la détention provisoire'' ?

Dans tous les systèmes judiciaires du monde qui se veulent sérieux, la détention provisoire est l'exception. La règle générale est que toute personne mise en cause devant la justice doit comparaître en état de liberté et ce conformément au principe de la présomption d'innocence. Mais chez nous, lorsque la main noire dont vous faîtes allusion diligente une procédure contre un individu, qu'est-elle censée rechercher ? Elle est censée rechercher la punition, la souffrance et l'humiliation de cet individu. Une simple mise en accusation ne suffit pas à obtenir cela. Par contre, avec l'arrestation et la détention de la personne la main noire parvient à ce but. Et comme le fond du dossier très souvent ne peut donner lieu à condamnation car inconsistant, on se sert des mécanismes de recours et même parfois de la violation de la procédure pour maintenir le plus longtemps possible en prison les individus dont vous faites allusion par le biais de la détention provisoire. Donc lorsque la main noire initie la poursuite, elle sait bien que le dossier n'est pas suffisamment consistant pour faire condamner la personne. Ce qu'elle recherche une fois de plus c'est la punition, la souffrance et l'humiliation de ceux qu'elle poursuit au travers de la détention provisoire. Le cas du député Atao est la preuve même de ce que j'avance. Alors que le juge des libertés a décidé de ne pas le détenir, le procureur de la République a tout mis en œuvre pour le mettre en prison non seulement au mépris de la décision de son confrère magistrat mais aussi de l'immunité parlementaire qui dans le cas d'espèce n'a pas été levée. À titre de comparaison, regardez en France le nombre de personnalités politiques faisant l'objet de poursuites judiciaires. Combien sont en prison au titre de la détention provisoire ? Aucun. Quand bien même certaines de ces personnalités politiques françaises attribuent ces poursuites à un complot politico-judiciaire, ils sont toutefois libres de leur mouvement. Ils continuent même pour la plupart à exercer leur mandat d'élu. Pour en revenir au Bénin, il ne faut pas se tromper de combat. Ce n'est pas le supposé caractère politique des poursuites qu'il faut mettre en cause. Ce qu'il faut dénoncer avec force c'est la détention provisoire qui est systématiquement utilisée dans ce qui est considéré comme étant des poursuites judiciaires à caractère politique. Voilà où est le problème. Il faut interpeller les acteurs judiciaires à cet effet notamment le syndicat de la magistrature qui est curieusement muet sur cette pratique à tous points de vue contestable. Le comble dans ces affaires-là c'est que quand tout ce monde sortira de prison, parce que forcément ils sortiront, vous les entendrez eux et leurs avocats dirent que la justice a triomphé. Alors que la justice s'est prêtée aux desseins sombres de la main noire qui étaient de se servir abusivement d'un mécanisme judiciaire d'exception pour les maintenir le plus longtemps possible en prison.

Vous donnez l'impression d'être très remonté contre la justice béninoise.

Il ne s'agit pas ou non d'être remonté contre la justice de mon pays. Je suis de ceux qui considèrent que la justice est divine et que donc qu'être magistrat est une grâce de Dieu. Car il est ici question du pouvoir de décider de la condition de la personne humaine et de ses biens. C'est loin d'être une petite responsabilité. Le juge est la seule personne vers qui le faible se tourne pour entrer dans ses droits. Mais si le juge se range du côté du fort où se trouvera donc l'espoir dans une société ? En matière de justice la pire des choses est celle que dénonce Montesquieu, à savoir qu'il « n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».

Que pensez-vous de la décision de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories de travailleurs de la fonction publique ?

Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Mais ce qui a entre autres retenu mon attention c'est l'argument d'intérêt général dont s'est servi cette Cour constitutionnelle pour rendre sa décision. Qu'entend-t-elle par intérêt général ? Estime-t-elle qu'aussi catégorielles qu'elles puissent être, les revendications des syndicats ne relèvent pas de l'intérêt général ? En utilisant cet argument, cette Cour ne s'est même pas rendu compte de la contradiction dans laquelle elle se mettait. Lorsque les syndicats réclament en effet l'amélioration de leurs conditions de travail au travers de la grève, non seulement cela relève de l'intérêt général mais c'est également pour mieux servir l'intérêt général. Lorsque cette Cour enlève aux syndicats le seul moyen qu'ils possèdent pour servir l'intérêt général au nom du même intérêt général, c'est à se demander qui des syndicats ou de cette Cour constitutionnelle porte le plus atteinte à l'intérêt général. Vous savez, ma philosophie en matière de justice en général et de justice constitutionnelle en particulier est à l'image de celle du juge Brett Kavanaugh à savoir qu'un juge doit être indépendant et doit interpréter la loi, pas faire la loi. Un juge doit interpréter les lois telles qu'elles sont écrites. Et un juge doit interpréter la Constitution telle qu'écrite, informé par l'histoire, la tradition et le précédent.

Propos recueillis par la rédaction.

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Le Bénin présente sa politique de gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire

24 Heures au Bénin - Tue, 07/17/2018 - 01:44

Une délégation béninoise conduite par le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement M. Abdoulaye Bio Tchané et le Ministre du Cadre de vie et du Développement Durable M. José Didier Tonato, participe depuis ce lundi 16 juillet 2018 au Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable (FPHN), à New York (Etats-Unis d'Amérique).

Placée sous le thème « transformation vers des sociétés durables et résilientes », le Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il sera question pour les participants à ce forum d'évaluer le cadre adéquat permettant de fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et d'améliorer l'intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable. Elle vise aussi à avoir un agenda ciblé, dynamique et axé sur l'action, envisager des défis de développement durable nouveaux et émergents et enfin assumer les fonctions des examens ministériels annuels de l'ECOSOC sur les ODD.
Le Bénin s'est engagé dans la mise en œuvre des ODD dans ses politiques de développement depuis l'adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs de développement durable (ODD) par l'Assemblée générale de l'ONU, le 25 septembre 2015. Une présentation sur la gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique a été faite par le Bénin puisque disposant depuis quelque temps d'un plan d'actions sur la Gestion Durable des Terres. L'évaluation de cette année porte sur les ODD 6, 7, 11, 12 et 15. Ouverts ce lundi, les travaux de ce forum prendront fin mercredi prochain.
G.A.

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Xavier Driencourt: «Il n’est jamais question d’oublier notre passé commun»

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 00:51

L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt a réitéré l’appel de son pays à dépasser les différents du passé, et se projeter vers l’avenir pour la belle amitié de demain.

«Nous pouvons, je crois, nous réjouir que la génération à laquelle il appartient s’affirme pour donner un nouveau souffle aux relations entre nos deux pays »,a-t-il déclaré à l’occasion de la traditionnelle réception du 14 juillet au niveau de sa Résidence à Alger.

Le diplomate français avait notamment appelé à ne pas être otage du passé, notant que la génération du Président Macron et celles qui suivent, en France, sont légitimes pour s’estimer libérées. C’est même, peut-être, leur devoir historique.

«La génération et celles qui suivent, en France, sont légitimes pour s’estimer libérées. C’est même, peut-être, leur devoir historique. Car s’il n’est jamais question d’oublier notre passé commun, à la fois passionnel et tumultueux, l’heure est peut-être venue de faire de notre histoire partagée une force », a-t-il ajouté.

«Pas à pas, nous voulons «contribuer à ce que nos cultures et nos langues dialoguent toujours davantage, pour qu’Algériens et Français, en particulier les jeunes générations, apprennent ou réapprennent à parler ensemble, parce qu’il n’y a de richesses que celles des hommes, et qu’ils ont tant à partager.

Sofiane.A / version française: Rachel Hamdi

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Libye: la lutte pour le contrôle du pétrole risque de saper le processus politique

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 00:45

NEW YORK – Les luttes  autour du croissant pétrolier en Libye pèsent sur la stabilité du pays et risque de saper le processus politique onusien, a indiqué lundi l’émissaire Ghassan Salamé qui évoque « une accalmie relative » menacée par les rivalités autour de la gestion des revenus pétroliers.

S’exprimant lors d’un briefing au Conseil de sécurité, le chef de la mission d’appui des Nations Unies en Libye(Manul) a déclaré que les derniers événements survenus au Croissant pétrolier libyen « ont mis en évidence les questions sous-jacentes qui affectent le pays à savoir les frustrations concernant la distribution de la richesse ainsi que le pillage endémique des ressources ».

Il y a fort à craindre que « les accords conclus pour reprendre la production pétrolière s’arrêtent, et il sera difficile de faire progresser le processus politique », a averti Salamé, appelant à mettre fin en urgence

aux rivalités autour de la rente pétrolière.

Le chef de la Manul qui est revenu sur la nouvelle flambée de violences autour des infrastructures pétrolières à Ras Lanouf et As Sidra, Al-Hariga et Zouetina, a indiqué que ces événements ont « scindé le pays en intensifiant les divisions entre les institutions et les régions ».

Les pertes engendrées par l’arrêt des exportations pétrolières durant cette crise ont avoisiné les 900 millions de dollars, selon les estimations chiffrées fournies par l’émissaire onusien.

Si cette « crise a eu un côté positif », si le fait que « les différentes autorités libyennes reconnaissent à présent qu’elles doivent agir pour protéger les richesses du pays », a-t-il poursuivi.

Les exportations pétrolières libyennes ont repris mercredi dernier dans le croissant pétrolier, poumon économique de la Libye, après que le Maréchal Haftar a accepté de remettre les ports pétroliers à la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale.

Salamé a ajouté que la Manul allait « redoubler d’efforts pour préconiser des réformes économiques car la stabilité et l’unité du pays sont en jeu ».

Mise en garde contre les partisans du statut quo

Au plan sécuritaire, la Libye a connu « un calme relatif », caractérisé par une baisse significative des actions militaires, selon le médiateur onusien qui a évoqué « des progrès politiques liés à l’absence de l’activité militaire sur le terrain ».

Le nombre de civils tués durant les échanges de feu est tombé à quatre en mars et à cinq en avril.

Cependant les deux derniers mois ont enregistré une recrudescence des actes de violence qui ont « affaibli la dynamique du processus mis en place par l’ONU », a-t-il relevé, citant en cela le conflit à Derna qui attise encore les divisions dans le pays et la dernière crise autour du croissant pétrolier.

Ghassan Salamé a fait savoir que le processus consultatif menée dans le cadre de la conférence nationale inclusive, sera suivi d’un rapport exhaustif contenant les recommandations pour sortir de la transition et faciliter la tenue des élections présidentielle et législatives.

A ce titre, l’envoyé de l’ONU a mis en garde « contre une poignée de libyens qui bénéficient du statut quo » et qui n’hésiteraient pas à entraver les prochaines élections.

Sans les nommer, Salamé a indiqué que « la marge d’action » de cette « poignée de personnes qui défient la volonté populaire » est « grande surtout ceux qui détiennent des positions officielles, souvent lucratives ».

« Si les conditions propices ne sont pas réunies il serait inopportun de procéder aux élections », a-t-il averti. Et d’ajouter « aux dirigeants de la Libye, je dis que le moment est venu de rendre la parole aux citoyens ».

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Bedoui se félicite des « résultats positifs » de la 6ème session du CBF algéro-nigérien

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 00:41

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui s’est félicité, lundi à Alger, des « résultats positifs » de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) dont les travaux ont été couronnés par l’adoption de recommandations « opérationnelles ».

Dans son allocution de clôture des travaux de la 6è session du CBF au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, M. Bedoui a indiqué que les efforts des experts de deux délégations « ont permis la réalisation des résultats positifs escomptés, notamment dans les questions relatives aux régions frontalières », ajoutant que cette rencontre était une occasion pour « affirmer la volonté commune des deux pays de poursuivre leurs efforts visant à réaliser la stabilité et à renforcer la solidarité et la coopération bilatérales », et ce « en vue de consacrer les aspirations des populations de ces régions et garantir leur bien-être en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et son homologue nigérien, Issoufou Mahamadou ».

Ce Comité bilatéral se veut « le mécanisme le plus adéquat à la promotion des relations bilatérales, notamment la coopération frontalière », a ajouté le ministre, indiquant toutefois que « ce mécanisme doit faire l’objet de révisions périodiques pour l’adapter aux derniers développements régionaux et aux menaces transfrontalières communes ».

M. Bedoui a évoqué, en outre, nombre de recommandations adoptées lors de cette session, principalement l’intensification de la coordination et de la concertation entre les services de sécurité au niveau des régions frontalières et le renforcement des capacités opérationnelles de la police et de la protection civile du Niger, les deux parties étant appelées à poursuivre l’opération de rapatriement des migrants clandestins dans le but de lutter contre la migration clandestine.

Les recommandations de la session ont mis en exergue la nécessité d’intensifier l’échange d’informations en vue de démanteler les réseaux de traite d’humains et d’élaborer un programme visant à renforcer les capacités des cadres nigériens en charge de l’aménagement du territoire à travers l’organisation de sessions de formation, l’échange de visites entre experts des deux délégations et la poursuite de l’octroi des bourses de formation au profit des apprentis et étudiants nigériens ainsi que la formation des imams, outre la lutte contre le radicalisme avec la réactivation du comité chargé du suivi des recommandations émanant de cette session qui « se réunira, désormais, deux fois par an ».

Dans ce cadre, M. Bedoui a appelé à « la désignation de représentants des ministères de l’Intérieur des deux pays chargés du suivi, de la coordination et de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations et des activités émanant de ce sessions du comité ». La foire régionale « Assihar » à Tamanrasset prévue pour le premier semestre de l’année prochaine, traduit la volonté des deux pays à la relance de la coopération commerciale », appelant, dans ce sens, les opérateurs économiques à y participer massivement.

Le ministre a également mis en avant l’importance des rencontres bilatérales entre les walis de Tamanrasset et d’Illizi et les gouverneurs de Aghadis et Tahoua, les exhortant à « intensifier les efforts nécessaires pour le renforcement de ce mécanisme local de coopération frontalière et à veiller au respect des échéances des sessions ».A cette occasion, le wali de Tamanrasset, Douma Djilali qui copréside avec le gouverneur de Aghadis, Sado Soloki la commission chargée de la sécurité, de la libre circulation des personnes et des affaires consulaires, a indiqué que « le rapport d’évaluation sur la situation de la bande frontalière affirme que les défis sécuritaires nécessitent des deux parties de déployer davantage d’efforts et de solidarité ».

S’agissant du renforcement de la coopération sécuritaire, M. Douma a fait savoir que les deux parties avaient convenu d’ajouter « un caractère opérationnel » à toutes les procédures issues de la cinquième et de la sixième session. Pour sa part, le gouverneur d’Aghadis s’est félicité des résultats de la 6ème session, mettant l’accent sur l’importance de la décision portant mise en œuvre de ces recommandations sur le terrain.

Au terme des travaux de la session, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a procédé avec le ministre d’Etat nigérien, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, Mohamed Bazoum à la signature du procès verbal de la 6e session du Comité bilatérale frontalier algéro-nigérien.

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JAJ 2018: record de participants et de disciplines pour l’édition d’Alger

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 00:34
ALGER – La 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) élira domicile du 17 au 28 juillet 2018 à Alger, prenant ainsi le relais aux deux derniers organisateurs à savoir Rabat (2010) et Gaborone (2014).

La capitale algérienne possède une grande expérience dans l’organisation de compétitions d’envergure au niveau continental, notamment les Jeux africains disputés à deux reprises à Alger (1978 et 2007) et qui sont beaucoup plus médiatisés contrairement aux JAJ, réservés aux jeunes sportifs âgés entre 14 et 18 ans aux grandes potentialités au stade de l’apprentissage mais promis à un avenir radieux dans les prochaines années.

L’idée des Jeux africains de la jeunesse a germé dans l’esprit du président de l’Association des Comités nationaux Olympiques en Afrique (ACNOA) de l’époque, l’Ivoirien Lassana Palenfo qui a lancé cette initiative en 2006, avant d’avoir le 3 février 2010 l’accord définitif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) de mettre sur pied cette compétition juvénile tous les quatre ans.

Il s’agissait alors pour l’ACNOA d’expérimenter ce concept par l’organisation de diverses rencontres sportives entre jeunes âgés de 14 à 18 ans. Ces Jeux régionaux ont connu une véritable adhésion de la part des sportifs, de leurs dirigeants et même des autorités étatiques des divers pays africains.

L’objectif principal des JAJ est d’enrayer le déclin de la pratique sportive chez les jeunes  et de contribuer à offrir à cette génération une éducation reposant sur des valeurs comme l’Olympisme, la paix, le courage, la tolérance le respect et l’honnêteté.

C’est à la capitale du Maroc, Rabat qu’échoit l’honneur d’abriter la première édition de cette grande fête sportive et culturelle pour jeunes durant la période allant du 13 au 18 juillet 2010, durant laquelle 1.008 athlètes de 40 pays ont concouru dans 16 disciplines et qui verra la Tunisie décrocher la 1re place au tableau final avec 28 médailles dont 10 en vermeil.

Les JAJ-2010 de Rabat étaient qualificatifs aux jeux Olympiques de la jeunesse (JOJ) de Singapour disputés la même année.

Puis ce sera au tour de Gaborone (Botswana) d’abriter la 2e édition, du 22 au 31 mai 2014. Cette fois-ci, 2.500 athlètes de 54 pays (un record) se sont affrontés dans 20 disciplines qui ont vu la nette domination de l’Egypte, vainqueur de 92 médailles dont 45 en or, suivie de la Tunisie (96/41 or) et du Nigeria (42/19 or). Les meilleurs athlètes avaient décroché leur billet pour les JOJ-2014 de Nankin, en Chine.

A Gaborone, l’Algérie avait terminé au pied du podium (4e) avec un total de 48 médailles (15 or, 22 argent et 11 bronze).

C’est le 30 mai 2014 dans la capitale botswanaise que le mémorandum officiel d`attribution de l`organisation des JAJ-2018 à l`Algérie avait été signé par le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf et l’ancien président de l’ACNOA, Lassana Palenfo.

Pour cette 3e édition qui débutera mardi, elle sera qualificative aux JOJ-2018 prévus en automne prochain à Buenos Aires.

C’est dans cette perspective argentine que cette manifestation amènera les meilleurs athlètes et par voie de conséquence elle imprimera un meilleur cachet technique aux JAJ-2018.

Pour le rendez-vous d’Algérie, tous les records vont être pulvérisés en partant du nombre de participants (3.000), de pays (54 annoncés) et de disciplines (30).

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