Par Rachid Boutlelis.
Un mort et six blessés, à différents degrés de gravité, constituent le décompte macabre des trois véhicules de tourisme, qui ont chuté du haut de la falaise, longeant la route de la Corniche supérieure, depuis sa mise en exploitation.En effet, la sonnette d’alarme a été, encore une fois de plus, tirée suite à une énième chute d’un véhicule, survenue la semaine dernière sur la route de la Corniche supérieure, qui a causé la mort d’une femme et occasionné de graves blessures à deux autres personnes dont une jeune femme enceinte.
Deux autres voitures ont, également, chuté de cette falaise trois jours, plus tard, faisant six blessés. L’absence d’une murette de sécurité constitue la principale raison de ces accidents mais cela ne semble, à priori, pas susciter l’attention des responsables concernés pour tenter d’arrêter le massacre.
Le rush de visiteurs, habitués à ce tronçon routier, constitué essentiellement de virages à épingle à cheveu, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, sera, à priori, à l’instar des années précédentes, exposé à des périls dans l’obscurité ambiante, en sus des éventuelles et subites chutes de pierres. Notons cependant que des glissières ont été installées sur cette route en différents points mais qui sont loin de constituer une priorité par rapport aux urgences de la situation. Toujours est-il que la brume épaisse, qui couvre presque régulièrement, une grande partie de cette route en lacets et rend, encore, la visibilité plus au moins nulle, sur quelques mètres seulement, majorée de l’absence d’éclairage public, s’ajoutent, malheureusement, à la longue liste de couacs relevés, sur cet axe routier, pour lequel des milliards de centimes ont été engloutis, en 2012, pour son aménagement, inachevé, finalement, en tenant compte des points cités entre autres. En dépit des revendications et les remarques formulées à ce sujet, par les usagers, rien n’a été entrepris, à ce jour, par les responsables locaux et ce, malgré leurs multiples promesses. Les fréquents éboulements de pierres qui se détachent de la falaise, notamment en période hivernale, l’absence de murettes de protection et d’éclairage public sur cette route sinueuse, continuent de susciter l’ire et l’inquiétude des usagers. Il y a lieu de signaler que les désagréments et autres contraintes, rencontrés sur cet axe routier, véritable déviation, pour éviter les embouteillages répertoriés sur la RN 2, reliant Oran à Aïn El Turck, suscitent un vif désappointement des usagers. Nos interlocuteurs ont également, fait remarquer qu’ils craignent d’être surpris dans l’obscurité ambiante par des sangliers, nombreux dans cette zone, à la recherche de nourriture, qui surgissent assez souvent la nuit des fourrées ceinturant en grande partie cet axe routier. Il est utile de rappeler qu’un apport de 6,6 milliards de cts a été dégagé d’une manne d’argent dont a bénéficié la daïra d’Aïn El Turck, dans le cadre du Plan communal de développement, PCD, de l’année 2015 et ce, pour l’installation de candélabres. Il s’agit de poteaux électriques, qui devraient être installés, sur une distance de 8 km, entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.
En inaugurant la deuxième et dernière tranche des travaux d’aménagement de la route de la Corniche supérieure, transformée en une double voie, l’ex-wali d’Oran, M. Zaâlane, a souligné qu’il veillera à ce que le délai de réalisation soit respecté, dans tous les travaux qui contribueront à la sécurité et le bien-être des usagers de ce tronçon routier dont le nombre augmente ostensiblement durant la période estivale.
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Par D. B.
Une nouvelle polémique vient d’éclater à l’occasion des opérations de relogement des familles sinistrées ou vivant dans des immeubles du vieux bâti.Après le scandale des logements de type F1 réalisés dans les quotas de l’ancien programme social et pour lesquels le président de la République avait mis en garde les responsables locaux quant à l’éradication de ce type de logements, voilà que des attributions paradoxales provoquent, encore une fois, la colère des familles. En effet, au niveau de certains quartiers de la ville, les relogements ont été contestés par de nombreuses familles qui ont été contraintes à vivre dans des espaces très réduits et à partager leurs logements avec leurs enfants mariés. En effet, des familles qui se sont déplacées au siège de notre rédaction ont tenu à dénoncer ce qu’elles qualifient de dysfonctionnement et d’injustice dans l’attribution des logements sociaux. Nos interlocuteurs indiquent que lors de la dernière opération, deux à trois familles ont été entassées dans un seul logement de type F3. De nombreuses familles ont, à ce titre, déposé des recours depuis plusieurs mois auprès de la commission de daïra qui n’a toujours pas statué sur leur cas. C’est le cas des familles de l’habitation sise au 08 rue Benaalia Hasnia à Eckmühl. Selon les occupants de la bâtisse, trois familles vivent depuis plus de 43 ans dans deux appartements séparés qui disposent d’entrées indépendantes et de compteurs d’électricité pour chaque appartement. « Nous avons été surpris lors du passage de la commission chargée de l’attribution des logements lorsque nous avons été attributaires en avril 2016 d’un seul logement de type F3 pour les trois familles qui occupent l’habitation. Pourtant, lors des enquêtes ménage en novembre 2015, nous leur avons remis tous les documents nécessaires, à savoir les livrets de famille, la résidence, la carte nationale, les photos des chefs de famille et les quittances d’électricité », affirme un père de famille. Ce dernier ajoute qu’actuellement, ils se retrouvent dans une situation pire que celle qu’ils vivaient auparavant, contraints de vivre à plus d’une quinzaine de membres dans un espace réduit. «Nous avons adressé une requête à Monsieur le Wali le 25 avril 2016 en fournissant tous les documents nécessaires. Un courrier a même été transmis à la wilaya d’Oran par le Premier ministre pour la prise en charge de notre problème, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. Le pire, c’est que toutes mes demandes d’audience pour expliquer notre cas au wali n’ont pas abouti», assure notre interlocuteur. D’autres démarches ont été entreprises auprès du secteur urbain mais en vain. « Nous tenons à lancer un appel au wali d’Oran pour qu’il délègue une commission pour constater si nous méritons ou non un relogement. Aujourd’hui, nous n’avons d’autre recours qu’une intervention directe du premier responsable de la wilaya et nous espérons qu’il sera attentif à notre appel », concluent les familles concernées.
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Par J. Boukraa.
Près de 41.000 consultations et plus de 2.777 hospitalisations, ont été enregistrées, par le service des Urgences médico-chirurgicales de l’Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954′, durant le 1er semestre de l’année en cours, a-t-on appris de la cellule de communication de cet hôpital. En plus des malades chroniques, les diabétiques, les hypertendus, les personnes souffrant de maladies cardiaques, aux urgences, atterrissent, également, les accidentés de la route, les victimes de coups et blessures volontaires, les cas d’intoxications alimentaires et autres blessés. Le même service a reçu près de 500 malades évacués des autres wilayas et effectué près de 1.300 interventions chirurgicales. Les urgences médicales et chirurgicales de l’EHU 1er Novembre 1954′, à l’instar des hôpitaux des grande villes, accueillent des milliers de visiteurs et se retrouve bondé de « vrais » et de « faux » malades. Les Urgences médicales sont, ainsi, confondues avec un service de consultations. Aussi à plusieurs reprises, l’activité des services est à l’arrêt faute de produits indispensables. Seule l’activité des Urgences médico-chirurgicales (UMC) est maintenue, coûte que coûte.Pour la majorité des UMC, la répartition des urgences selon l’heure d’arrivée ou de prise en charge est pratiquement identique dans les hôpitaux et les structures extra-hospitalières. Cependant 64 % sont pris en charge dans les hôpitaux contre 36 % pour les polycliniques.
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Par K. Assia.
Une journée de sensibilisation sur l’autisme sera organisée aujourd’hui à la maison de jeunes de Hassi Mefsoukh, a-t-on appris hier auprès de M. Dermèche Samir, psychologue clinicien. Cette rencontre-débat à laquelle prendront part de nombreux parents d’enfants atteints du spectre autistique permettra de se pencher sérieusement sur ce handicap et de souligner les insuffisances quant à sa prise en charge. L’autisme, ou plus généralement les troubles du spectre autistique (TSA) sont des troubles du développement humain caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs. Les symptômes sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l’enfant. Quant aux causes de l’autisme, elles sont pour la plupart inconnues et semblent multifactorielles (génétiques et environnementales). Ainsi, cette journée d’information est une occasion pour les parents et les spécialistes de signaler le manque d’infrastructures dotées d’équipements adéquats et de personnels formés. L’autisme infantile a été pourtant le thème de plusieurs rencontres scientifiques, organisées à Oran dont le Congrès international organisé par l’Association des autistes d’Oran (ASA.OR) et l’Association de solidarité en faveur des personnes malades et nécessiteuses en Algérie (SOLIMED). Les statistiques font état de 400.000 autistes recensés en Algérie dont 5.000 à Oran. Les organisateurs de cette rencontre, à savoir le psychologue clinicien, M. Bouchouicha Houari, Melle Achour Hayet, psychologue orthophoniste, et M. Dermèche Samir, psychologue clinicien, ont évoqué à l’occasion les problèmes rencontrés dans la prise en charge de l’autisme et ont mis l’accent sur la nécessité de créer des centres adaptés pour la prise en charge des enfants atteints de ce handicap, former également le personnel chargé de la prise en charge et multiplier les activités pédagogiques en leur faveur.The post Une journée de sensibilisation à Hassi Mefsoukh: Parents et spécialistes se penchent sur le spectre autistique appeared first on .
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes dans le secteur au cours d'une interview accordée, ce lundi 16 juillet 2018, au quotidien La Nation.
Sur la crise qui a secoué le secteur de l'éducation notamment à l'université, Marie Odile Attanasso a confié qu' « en réalité, il n'y avait pas vraiment une crise à l'université, si on rentre dans le fond. Ça a été une tendance nationale ». Pour elle, certaines revendications faites par les enseignants ne nécessitaient pas forcément un mouvement de grève car affirme-t-elle, « nous étions capables de les résoudre au niveau du ministère ».
S'agissant du nouveau mode de sélection des bénéficiaires des bourses, la ministre a relevé que c'est un dispositif qui existe depuis 2007. « Avant, la sélection des étudiants se faisait après le baccalauréat. Donc, une sélection est faite à partir du guide d'orientation et de la pondération de la note du Bac et de certaines pondérations selon la filière. À notre arrivée, nous avons constaté que tout le monde n'était pas informé. Nous avons une proportion de moins de 10 % des étudiants qui participait à la sélection après le Bac. Par rapport à cela, nous avons changé. Désormais, les dossiers sont déposés avant d'aller au Bac. Ce qui nous permet de couvrir tous les étudiants qui sont passés au Bac », a-t-elle expliqué. Les étudiants choisissent 03 filières et en fonction de leurs notes, ces derniers sont classés boursiers, demi-boursiers, ou ils sont orientés vers d'autres filières compte tenu du Bac qu'ils ont eu.
Selon les nouvelles réformes, il ne suffit plus d'avoir 11, 51 de moyenne pour obtenir la bourse, tout est fait dorénavant suivant le système Licence-Master-Doctorat (LMD). A ce sujet la ministre Attanasso a précisé qu'« Avant, vous entrez en première année sans bourse et quand vous avez 11,51 de moyenne, vous pouvez avoir la bourse. Maintenant, nous sommes dans le système LMD. Vous entrez en première année du système LMD, vous êtes dans un cycle de trois ans. On ne calcule plus les moyennes. Vous éliminez les unités d'enseignement (UE) par semestre ». Ainsi, le changement du mode d'évaluation dans les universités du pays a permis d'arrimer le décret de bourse sur le nouveau mode d'apprentissage retenu par l'Etat béninois. « Nous avons donné la bourse aux étudiants selon le cycle Licence, Master et Doctorat. Dans tous les pays du monde, cela se passe ainsi », a-t-elle souligné.
Par rapport aux motivations qui soutiennent l'installation envisagée des Conseils d'administration après l'élection des recteurs des universités publiques, Marie Odile Attanasso a déclaré que le gouvernement n'arrive pas à maîtriser ce qui se passe au sein des universités, notamment les fonds dont elles disposent et le nombre d'étudiants. Ce Conseil d'administration clarifie-t-elle sera composé de tous les acteurs de la vie socioéconomique ; des universitaires, des représentants du secteur privé et des gens qui sont spécialisés des questions de formation.
A propos du recrutement de 100 doctorants dans les universités, la ministre confie que le gouvernement est à la phase de nettoyage. « Nous allons envoyer tous les dossiers au ministère du Travail et voir s'il n'y a pas des gens qui sont agents permanents ou agents contractuels de l'Etat qui ont déposé des dossiers ».
Dans le but de dynamiser le secteur de la recherche, l'Etat béninois a initié dans ses actions, la création de l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation avec deux pôles. Le pôle Mutualisation de la recherche avec tous les instituts et le pôle Moyens qui va comporter la mobilisation et tout ce qui est administration et gestion. Cette agence « va mettre tout le monde ensemble et faire de la recherche au service du développement, pour que la recherche ne serve plus uniquement les enseignants que nous sommes », a mentionné la ministre.
Le Centre béninois de la recherche scientifique et de l'innovation (Cbrsi), poursuit-elle, va se retrouver à travers les différents instituts. Déjà, à l'étape de la rédaction de l'Aof (attributions, organisation et fonctionnement), le gouvernement passera aux options puis à la mise en œuvre de cette agence.
Marie Odile Attanasso déplore le fait qu'aussi bien dans le secteur privé et public, les formations ne donnent pas beaucoup d'employabilité aux jeunes. « Au niveau de l'enseignement privé, les établissements qui sont créés mettent beaucoup plus l'accent sur les secteurs tertiaire, où les gens rentrent et ne sont pas vraiment bien formés. Et, c'est parce que nous avions fait ce constat que nous avons opté pour les examens », a-t-elle soutenu.
Formation en adéquation avec les besoins du marché et de l'économie
Des réflexions sont en cours pour insérer des filières de formation qui sont en adéquation avec les besoins du marché et de l'économie. « Nous allons peut-être fermer certaines filières ou l'État va se désengager totalement de certaines filières pour laisser cela aux privés s'ils le veulent. Parce qu'un pays doit faire des choix qui lui permettent de se développer », a clarifié la ministre.
Aussi, des instituts universitaires d'enseignement professionnel (Iuep), seront créés pour faire des corps de métiers. Il s'agit des métiers de l'agriculture, des exploitants agricoles, du bâtiment, des spécialistes en maçonnerie, en carrelage, plombier. Ce sera des Bac+2 qui vont être formés à l'employabilité, ce qui permet d'avoir des gens, totalement opérationnels, après les deux ans.
Par ailleurs, l'Etat mène des réflexions pour que certaines formations régaliennes assurées par des privés retournent dans le giron de l'État, au niveau de certaines écoles publiques. « Il est quand même normal que l'État ait des secteurs dans lesquels les privés ne peuvent pas intervenir », soulève-t-elle.
Le but de toutes ses réformes est de voir dans quelques années le Bénin cité dans le Top 100 en Afrique.
Pour la ministre, les choses seront faites selon les normes en vigueur dans le domaine car : « On rentre à l'enseignement supérieur que quand on a le doctorat et plus, pas pour des gens qui rentrent juste après la maîtrise parce qu'on a des besoins. Nous allons recruter assez de docteurs. Tout cela participe des critères d'appréciations des universités ». Concerne les innovations en cours, elle a mentionné que l'Etat est en phase de sélection de dossiers pour les diverses études pour la construction des infrastructures. « Dans trois ans, je pense que nous allons étonner le monde. Vous aurez le temps de constater. Je peux vous dire que la Faseg sera construite pour la rentrée 2019-2020. (..). Nous allons construire aussi des résidences universitaires », a ajouté la ministre de l'enseignement supérieur.
L'Etat informe-t-elle va se retirer et donner la chance au secteur privé de s'occuper des œuvres sociales, c'est-à-dire l'hébergement, le transport, la restauration, et les centres de santé universitaires. « On ne peut pas continuer de nourrir les étudiants comme ils sont nourris aujourd'hui, au nom de l'État qui doit tout faire », a affirmé Marie Odile Attanasso .
Toutefois, l'Etat ne sort pas totalement du dispositif. « L'Etat va encadrer aussi bien la quantité que la qualité et le rapport qualité/prix. Il contribuera à apporter des appuis, même financiers s'il le faut, pour un peu ajuster les prix par rapport aux moyens des étudiants », a promis la ministre.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Directeur général de la Sûreté national, le Colonel Mustapha Lahbiri, a mis fin aux fonctions du chef de sûreté de la wilaya de Tipaza, le contrôleur de police, Salim Djay Djay, a-t-on appris d’une source proche.Depuis sa prise de fonctions, le Colonel Lahbiri a pris une série de décisions importantes.Il a procédé au limogeage du chef de sûreté de la wilaya d’Alger, Nouredine Berrachedi. Quelques jours après, c’était au tour du chef de sûreté de la wilaya d’Oran, Salah Nouaceri a été lui aussi limogé par une décision du colonel Mustapha Lahbiri.
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Le bilan de l’attentat suicide qui a frappé vendredi soir un meeting électoral au Baloutchistan a été revu en hausse à 130 morts, a indiqué dimanche un haut responsablede la province, alors que le Pakistan observe une journée de deuil.
Khurram Shehzad, ministre de l’information de la province,a également indiqué que le nombre deblessés s’élevait à 127, dont 5 se trouvent dans un état critique. Le précédent bilan faisaitétat de 128 morts et des dizaines de blessés.Il s’agit du troisième attentat le plus meurtrierde l’histoire du Pakistan après celui qui avisé un meeting politique de l’ex-Premièreministre Benazir Bhutto en 2007 à Karachi, tuant 139 personnes et celui à l’encontre d’une école de Peshawar en 2014, dont le bilan est de plus de 150 tués. L’attentat de vendredi, qui a été revendiqué par le groupe terroristes Etat islamique, était le troisième à frapper une réunion électorale cette semaine auPakistan.
Au total, ces violences ont faitprès de 160 morts en l’espace de quatre jours,dont deux candidats aux élections législativesdu 25 juillet.L’un des candidats les plus en vue au scrutin,l’ancien champion de cricket Imran Khan etchef du parti PTI, s’est rendu dimanche à Quetta, capitale du Baloutchistan, à environ40 km de Mastung où s’est produit l’attentat. »C’est une immense tragédie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, pressant l’armée,la police et le pouvoir civil d’unir leurs forces pour prévenir d’autres attaques.
Son rival Shahbaz Sharif, chef de l’autre principalparti en lice aux élections, le PML-N, s’est également rendu sur place. Ces visites sont intervenues quelques heures après une cérémonie en l’honneur de l’homme politique Siraj Raisani, tué dansl’attentat, à laquelle a participé le chef de la puissante armée pakistanaise, le général Qamar Javed Bajwa.
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Ooredoo, innovateur technologique, accueille l’été dans une ambiance de compétition et lance son nouveau service « Quiz Ooredoo » : un jeu de Questions / Réponses destiné exclusivement à ses clients, leur permettant de gagner de superbes cadeaux dont des voitures et des Smartphones de dernière génération.
Le service « Quiz Ooredoo » développé en partenariat avec Numbase, une société spécialisée dans la fourniture de contenus, est disponible dans les deux langues arabe et française et donne aux clients Ooredoo l’opportunité de tester leurs connaissances et leur culture générale, avec 25 DA/jour seulement pour 30 questions/jour.
Les abonnés ayant cumulé le plus grand nombre de points remporteront un Samsung Galaxy J7 chaque jour et une voiture KIA Picanto chaque semaine.
Pour participer au concours « Quiz Ooredoo », il suffit au client d’envoyer le mot QUIZ ou n’importe quel message par SMS au numéro 5005. Aussi, le Quiz Ooredoo sera accessible prochainement via l’application « My Ooredoo».
Avec ce nouveau service, Ooredoo enrichit l’expérience mobile de ses clients en leur offrant des moments de divertissements instructifs durant cette saison estivale.
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Par Nadia Benakli.
Alors que des partis plaident pour un enseignement facultatif, d’autres exigent qu’il soit obligatoire.
La question de l’enseignement de tamazight va être relancée. Ce débat qui est encore prématuré risque de passionner les esprits. Maintenant qu’elle a été officialisée et décrétée langue nationale au même titre que la langue arabe, un autre problème se pose. Deux années après son inscription dans la Constitution de février 2016 comme langue «nationale et officielle», tamazight n’est toujours pas généralisé dans l’enseignement. Alors que des partis plaident pour un enseignement facultatif, d’autres exigent qu’il soit obligatoire. La question des caractères de transcription de la langue n’a pas encore été tranchée, mais elle fait déjà polémique. Lors du débat sur le projet de loi portant sur la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, les représentants des partis étaient partagés sur cette question. Le Parti des travailleurs qui a reconnu que ce projet est un acquis est revenu sur le caractère obligatoire de l’enseignement de tamazight. Il a même plaidé pour la création d’un ministère délégué pour la promotion de cette langue. Le député de Béjaïa, Braham Benadji, a déposé, il y a plus de trois mois, une proposition de loi portant sur l’amendement de la loi n°08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d’orientation sur l’Education nationale. «Cette proposition porte sur l’introduction du caractère obligatoire dans l’enseignement et l’utilisation de la langue amazighe à travers tout le territoire national», avait-il plaidé à plusieurs reprises. Le parti du Front des forces socialistes appelle également à l’élaboration d’une loi organique portant sur la mise en application de la promotion de la langue amazighe. «Le Parlement vote une loi organique sur l’Académie algérienne de langue amazighe, alors que la Constitution parle d’une loi organique de mise en application et de la promotion de tamazight», a déploré Djamel Baloul, député FFS.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie a rejeté carrément le projet de loi portant sur la création de l’académie de tamazight. «Le projet de loi portant sur la loi organique de l’Académie algérienne de langue amazighe s’est avéré, en fin de compte, un véritable recul. Au lieu de proposer une loi pour la mise en oeuvre de l’article 4 consacrant l’officialité de la langue amazighe, le gouvernement réduit le texte à une académie en évitant d’aborder les questions de missions et de moyens à mettre en oeuvre pour consacrer tamazight comme langue d’usage au niveau des institutions pour lui assurer un meilleur développement», a souligné le RCD dans un communiqué.
Le parti de Mohcen Belabes a plaidé pour le retrait de ce texte et a appelé ses rédacteurs à se conformer aux dispositions de la Constitution pour garantir une meilleure prise en charge de la langue amazighe.
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A l’exception de la localité d’Al-Tiha, reconquise par la force, les trois autres ont été cédées par les groupes extrémistes dits rebelles dans le cadre de l’accord, qui prévoit l’abandon par leurs combattants de l’artillerie lourde et moyenne et leur évacuation vers Idlib.
Les forces du régime syrien, soutenues par la Russie, ont progressé hier face aux rebelles dans le sud du pays, reprenant le contrôle de plusieurs localités, ont annoncé une ONG et les médias étatiques. Le pouvoir de Bachar al-Assad avait lancé le 19 juin une offensive dans la province méridionale de Deraa, obligeant les rebelles à accepter près de trois semaines plus tard un accord dit de «réconciliation» parrainé par Moscou, qui s’apparente à une capitulation. Quelques groupes insurgés isolés ont toutefois refusé cette option, et le régime a recours à la force pour reconquérir les localités sous leur contrôle.
A la faveur des négociations et des bombardements meurtriers, Damas a repris plus de 80% de la province de Deraa, et vise désormais la région voisine de Qouneitra, qui borde la ligne de démarcation sur le plateau du Golan, en majeure partie annexé par Israël.
Dans l’ouest de Deraa, «les forces du régime ont repris les localités d’al-Hara, Samlin, al-Tiha et Zimrine», a indiqué à le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane., basé à Londres. A l’exception de la localité d’Al-Tiha, reconquise par la force, les trois autres ont été cédées par les rebelles dans le cadre de l’accord, qui prévoit l’abandon par les combattants de l’artillerie lourde et moyenne, ainsi qu’un retour des institutions étatiques, selon l’OSDH. D’intenses raids aériens du régime et de la Russie ont toutefois visé une colline dans les environs d’Al-Hara, tuant quelque 30 combattants de Hayat Tahrir al-Cham, coalition jihadiste dominée par l’ex-branche d’Al-Qaïda et exclue de l’accord, d’après l’OSDH.
Les forces syriennes et alliées avaient brièvement pris le contrôle de cette colline, mais une embuscade des jihadistes a fait 12 morts dans leurs rangs, les contraignant à battre en retraite, selon la même source. Citant une source militaire, l’agence officielle Sana a confirmé la reprise de plusieurs localités, notamment al-Tiha et Zimrine. Hier toujours,de nouveaux raids aériens du régime ont par ailleurs visé la province de Qouneitra, pour le deuxième jour consécutif, selon l’OSDH.
Les récents développements dans le sud syrien ont mis Israël en alerte, et l’Etat hébreu a intensifié ses frappes chez son voisin, visant des positions du régime ou de son allié iranien. Déclenché en 2011 dans le cadre du prétendu printemps arabe visant à déstabiliser le régime, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes terroristes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
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Les principaux dirigeants politiques tunisiens, mais aussi des responsables syndicaux et du patronat, ont participé hier à une réunion au palais présidentiel, au lendemain d’une interview controversée du chef de l’Etat Béji Caïd Essebsi proposant la démission du Premier ministre.
Cette rencontre intervient dans un contexte tendu, le parti présidentiel Nidaa Tounès -dont est aussi issu le Premier ministre- et la principale centrale syndicale Ugtt réclamant depuis des mois le départ du chef de gouvernement Youssef Chahed, en arguant des difficultés économiques du pays.
Le président a lui-même évoqué la piste d’une démission de M.Chahed, dans un entretien diffusé dimanche soir par une chaîne TV qui a suscité une controverse. «Le chef du gouvernement doit démissionner ou aller devant le Parlement»pour que ce dernier lui renouvelle la confiance, a dit M.Caïd Essebsi, dans cet entretien diffusé par la chaîne privée Nessma TV puis publié sur la page officielle de la présidence.
Mais deux autres médias privés, la chaîne Al Hiwar Ettounsi et la radio Mosaïque FM -dont un journaliste était présent lors de l’intervieww-ont, eux, refusé de la diffuser, en accusant Nessma TV de leur avoir transmis une version tronquée de l’entretien.
La Haica, instance chargée de réguler le secteur audiovisuel, s’est jointe aux critiques, son président jugeant «aberrant» que le chef de l’Etat «réserve une déclaration, dans un contexte particulièrement important et grave, à une télévision hors la loi». En juin, la Haica avait accusé la direction de Nessma TV d’utiliser sa télévision pour «soutenir des acteurs politiques» et pour «se positionner afin d’influencer les organes de l’Etat».
Depuis deux mois, les débats politiques sur Nessma insistent principalement sur ce qui est qualifié d’»’échec» du gouvernement de Youssef Chahed et sur «la nécessité» de son départ pour sortir de la crise politique. L’un des plus chauds partisans d’un départ du chef du gouvernement est le numéro un du parti Nidaa Tounès, Hafedh Caïd Essebsi, fils du chef de l’Etat et à qui la presse prête des ambitions pour la présidentielle de 2019.
A propos de l’élection présidentielle de 2019, Caïd Essebsi a déclaré que la Constitution lui accorde le droit de se présenter à nouveau. «Les Tunisiens sauront si je compte me présenter ou pas au moment opportun, à l’ouverture du dépôt des candidatures». Le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait déclaré, dans l’interview diffusée dimanche soir par Nessma tv, que la situation de la Tunisie «est difficile», marquée par une crise politique et une conjoncture socio-économique fragile, laissant entendre que le départ du gouvernement de Youcef Chahed, serait imminent.
Répondant à une question sur le gouvernement Youssef Chahed et «ses propositions de sortie de crise politique», M. Essebsi a indiqué que «si la situation persiste (…), le chef du gouvernement doit soit démissionner, soit solliciter, de nouveau, le vote de confiance du Parlement». «On ne peut répondre aux aspirations des citoyens sans un gouvernement fort et des institutions solides, loin de toute exclusion. Nous ne voulons exclure personne», a-t-il relevé, avant d’ajouter que «ni le mouvement Ennahdha qui soutient le gouvernement ni une quelconque autre partie» n’ont arrêté leur décision.
Le chef de l’Etat s’est exprimé aussi sur la poursuite ou non du consensus avec le mouvement Ennahdha et a passé «des messages aux Nidaïstes et aux autres forces politiques», en disant que «le consensus n’est pas impossible, mais peut être difficile si chaque partie campe sur sa position», ajoutant: «Tout le monde est aujourd’hui unanime à estimer que la situation actuelle s’est dégradée et ne peut plus durer. Il faudrait en sortir dans les plus brefs délais.»
Sur la crise de Nidaa Tounès, parti qu’il a créé en 2012, le président a déclaré: «Il faut que certaines parties cessent de vouloir diviser Nidaa Tounes». Béji Caïd Essebsi a en outre souligné le besoin d’une ceinture politique pour soutenir le gouvernement, regrettant la suspension du Document de Carthage, regroupant cinq partis politiques (Nidaa Tounès, Ennahdha, l’Union patriotique libre, Al-Massar et Al-Moubadara) et quatre organisations nationales (l’Ugtt, l’Utica, l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et l’Union nationale de la femme tunisienne). Le 28 mai dernier, le président tunisien a décidé la suspension des négociations engagées dans le cadre du Document de Carthage 2, en raison d’un différend concernant le point 64 du Document relatif au remaniement ministériel, le maintien ou le départ de Chahed.
Dans son interview, Essebsi est revenu, d’autre part, sur le rôle de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) dans la gestion de la crise, commenté l’attentat terroriste de Ain Soltane dans le gouvernorat de Jendouba, et des changements de directions opérés dans le corps sécuritaire.
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Par Saïd Mekki.
Les deux représentants algériens en Ligue des champions d’Afrique, le MC Alger et l’ES Sétif, qui font partie du groupe «B» de la phase des poules seront en appel aujourd’hui pour le compte de la 3ème journée de cette compétition continentale.
Aujourd’hui à 14h, la tâche des joueurs du MCA face au TP Mazembe (Congo) s’annonce plus difficile que celle de l’ES Sétif devant Djifaâ El Djadidi (Maroc) puisque les Vert et Rouge joueront en déplacement alors que l’Entente jouera à domicile. Il est utile de rappeler qu’à l’issue de la 2e journée de cette compétition continentale, le TP Mazembe est leader du groupe (6 points), suivi du MC Alger (4 points). La formation marocaine du Difaâ Hassani Al-Jadidi est 3e (1 points), alors que l’ES Sétif ferme la marche avec un zéro pointé.
Les Mouloudéens en péril
Le Mouloudia d’Alger qui vient d’achever un stage de deux semaines à Vichy (France) ponctué par trois matchs amicaux (une victoire contre Clermont Foot (Ligue 2) 1-0 et deux nuls face à Grenoble Foot 38 (Ligue 2) 1-1 et les Girondins Bordeaux (Ligue 1) 1-1, aura la lourde tâche de tenter de ramener au minimum le point du nul en terre congolaise. Mission, certes difficile, mais pas du tout impossible pour les joueurs du coach Casoni très optimiste. «On jouera simplement pour la gagne à Lubumbashi. On sait que la tâche ne serait pas facile», reconnaît-il. «Mais il faut surpasser tous les handicaps à commencer par le climat et ne pas se focaliser sur l’arbitrage», a conclu le coach du MCA.
Versant dans ce même ordre d’idées le capitaine des Vert et Rouge, Abderrahmane Hachoud, annonce qu’«on n’a pas peur du TP Mazembe car nous avons des joueurs rompus à ce type de rendez-vous. Nous jouerons à fond avec l’ambition de revenir à Alger avec un très bon résultat». Quant à son coéquipier Bourdim, il indique que «nous devons nous sacrifier pour réaliser un bon résultat face au TP Mazembe». Côté adverse, l’entraîneur du TP Mazembe (RD Congo) Pamphile Mihayo s’est dit «satisfait» du stage effectué à Ndola (Zambie), à quelques heures de la réception du MCA à Lubumbashi. Ce stage a été ponctué par un match amical contre l’équipe sud-africaine d’Orlando Pirates, où les deux équipes se sont quittées sur un score nul et vierge.
Défaite interdite pour les Sétifiens
En étant derniers au classement avec zéro point, les Sétifiens n’auront qu’une seule alternative ce soir à 20h sur la pelouse de leur stade du 8-Mai 1945, à savoir la victoire pour se replacer dans la course à la qualification. La mission s’avère quelque peu difficile dans la mesure où l’équipe marocaine joue mieux hors de ses bases. Mais cela n’empêche pas l’entraîneur de l’Entente, qui d’ailleurs est marocain, Rachid Taoussi en l’occurrence, de se montrer confiant en affirmant que ses joueurs sont prêts à relever le défi même s’ils sont encore loin d’être à 100% de leur condition physique en cette période de pré-saison. Taoussi a assuré que ses poulains «étaient prêts à relever ce qui est le premier et le plus important défi de la nouvelle saison et engranger impérativement les 3 points de la victoire lors de cette journée de phase de poules de la ligue des champions pour continuer à croire en la qualification».
Faisant un point sur la préparation estivale, l’ancien coach du CRB a affirmé qu’avec tous les matchs amicaux disputés jusqu’ici et le travail effectué durant les deux stages de Hammam Bourguiba (Tunisie) et l’Ecole nationale des sports olympiques de Sétif, les joueurs se sont préparés comme il se doit pour ce rendez-vous continental.
C’est donc avec une grande détermination que les Sétifiens aborderont cette rencontre décisive» pour leur survie dans ce groupe. Et c’est ce qu’indique justement le portier de cette formation sétifienne, Zeghba, en ces termes: «Nous sommes prêts à battre Difaâ Hassani el Djadidi pour décrocher nos trois premiers points dans cette phase de poule. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend et nous n’allons ménager aucun effort pour être à la hauteur.» Ce qui est de bon augure…
Programme d’aujourd’hui
Groupe A:
20h: ES Tunis (TUN) – Kampala City (OUG)
21h: Al-Ahly du Caire (EGY) – Township Rollers (BOT)
Groupe B:
14h: TP Mazembe (RDC) – MC Alger (ALG)
20h: ES Sétif (ALG) – Difaâ El Jadidi (MAR)
Groupe C:
13h AS Togo Port de Lomé (TOG) – Mamelodi Sundowns (AFS)
16h: Horoya AC (GUI) – WA Casablanca (MAR)
Groupe D:
15h: Zesco United (ZAM) – Primeiro de Agosto (ANG)
15h: Mbabane Swallows (SWA) – ES Sahel (TUN)
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Les retraités invalides rappelés et radiés de l’ANP, ont organisé aujourd’hui un rassemblement de protestation à l’est d’Alger, bloquant la circulation sur plusieurs axes autoroutiers menant vers Alger, aux Eucalyptus, Dar El Beida et Reghaia.
Le trafic a était fortement perturbée et complètement à l’arrêt à certains endroits, les axes routiers concernés sont ceux qui mènent de et vers Rouiba, Bab Ezzouar, Dar El Beida, Reghaia, l’aéroport d’Alger et Bordj El Kifane.
Les manifestants revendiquent la réintégration des éléments encore en âge de servir et celle des éléments « arbitrairement radiés » des rangs de l’ANP la prise en charge médicale des anciens militaires qui ont contracté des maladies lors de leur service, l’augmentation de leurs retraites et une meilleure prise en charge sociale.
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Par O. HIND.
C’est en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement, l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales.
Sous la thématique de Regard, autrement l’artiste peintre Nasreddine Brahami vous convie à une picturale le 26 juillet prochain au Bastion 23, une expérience plastique réalisée au cours de ces dernières années. Il s’agira comme nous pouvons lire dans le dossier de presse d’ «Appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux pour exprimer la lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions». Aussi, l’expo part du regard «cet acte et ce mouvement intime avec lequel l’homme, cet animal artiste, échange une puissance émotionnelle et une influente relation avec les autres. «Le regard est le caractère non verbal de nos émotions» et comme certains le définissent, «le miroir de l’âme». nous fait -savoir. Et de rajouter: «Les enfants ont besoin du regard de leurs parents.
Dans la rue, au marché, nous nous échangeons des regards sans même nous en rendre compte. Le regard peut être une offense, une animosité dans certains cas, un sentiment de sympathie, une opinion, un signe de confiance et d’assurance chez d’autres. Réciproque ou mutuel entre deux êtres, il révèle parfois une admiration ou de l’amour. L’iconographie et la propagande coloniale ont imposé un ensemble de codes imagés et colorés pour répondre à l’imaginaire métropolitain avide de ses stéréotypes raciaux. Le message ainsi diffusé n’est pas encore parvenu à effacer ou refouler le fonds culturel et civilisationnel de notre nation. Comme pour la langue française, nous considérons la masse du matériau-image en notre possession comme un butin de guerre et nous estimons qu’il est de notre devoir de le récupérer et de le décoloniser. Certes, ce sont leurs archives, mais c’est de notre mémoire, de notre histoire et de notre différence qu’il s’agit.» C’est donc en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales. Sa première tentative dans cet évènement est indique-t-on «de présenter avant tout «Un art de voir et de percevoir», une manière colorée de magnifier le souvenir par une pratique personnelle et par l’exercice d’une technique picturale moderne afin de consolider, par la magie et l’enchantement, une mémoire trop souvent escamotée. Le but est d’appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux en sa possession pour exprimer notre lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions, avec modestie.». Dans cette exposition, l’artiste Nasreddine Brahami propose des toiles qui s’articulent sous la thématique du Regard, composée ainsi de trois sujets, à savoir les personnages, connus et méconnus, les édifices religieux, mosquées et mausolées faisant partie de notre histoire architecturale et enfin les symboles visuels exprimant la dimension intellectuelle et notre héritage civilisationnel, culturel et social.
Une exposition ainsi riche en témoignages et connaissances sur notre culture nationale captée par l’oeil d’un professionnel sur un passé, mais aussi un présent qui se lit encore et se doit être revisité pour la postérité car cela relève éminemment de notre patrimoine à préserver.
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Par Mohamed BOUFATAH.
«La dernière décennie a vu se développer différentes routes de trafic de cocaïne (…) via l’Afrique de l’Ouest et plus récemment l’Afrique du Nord.»
L’Afrique du Nord devient une nouvelle route du trafic de la cocaïne en provenance de l’Amérique latine. Le contrôle renforcé des aéroports des grandes capitales européennes a incité les cartels à diversifier les transits. Après l’Afrique de l’Ouest, les côtes des Etats de l’Afrique du Nord (Oran, Casablanca) sont sur le parcours des narcotrafiquants. Les quantités énormes saisies ces derniers temps dans ces pays du sud de la Méditerranée, un espace où prospère le trafic de la cocaïne, illustrent cet état des lieux. Face à la lutte implacable, en amont et en aval pour remonter les filières de trafic de cocaïne, les narcotrafiquants rivalisent d’imagination et de méthodes. La dernière décennie a vu se développer différentes routes du trafic de cocaïne à destination de l’Europe, en provenance d’Amérique centrale, le plus souvent via des pays ouest-africains et plus récemment l’Afrique du Nord, selon un récent rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé. Cependant, comme c’est déjà le cas en Afrique de l’Ouest, l’Algérie et le Maroc risquent d’être touchés davantage par la corruption liée à ce trafic, mais aussi par la consommation.
La consommation de la cocaïne devient de plus en plus importante en Afrique de l’Ouest, des pays de transit qui ont longtemps cru être à l’abri. L’augmentation du marché de la drogue dure en Europe, notamment la cocaïne très prisée par environ 5 millions de consommateurs réguliers, recensés dans le Vieux Continent, explique les saisies importantes opérées ces derniers temps. Depuis quelques années, des cargos rouillés livrent la cocaïne dans plusieurs Etats africains. Un marché de «troc» de cannabis contre la poudre blanche s’est même développé entre le Maroc et le Brésil. 35 personnes qui transportaient du cannabis entre le Maroc et le Brésil et revenaient avec de la cocaïne ont comparu, récemment, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières années les annonces de saisie de cocaïne provenant de l’Amérique latine. «541 kg de cocaïne dissimulés dans un conteneur de marchandises en provenance d’Amérique du Sud», ont été saisis au début de l’année en cours. Savone-Casablanca-Rio est un parcours de croisière transatlantique classique, qui a été utilisé pendant près de deux ans, comme route commerciale pour un trafic de drogue inédit. Il faut dire également que la cocaïne est suspectée de renflouer les caisses des groupes terroristes infestant le Sahel, d’où transite la drogue pour être acheminée vers l’Espagne via le détroit de Gibraltar. Des saisies record ont été opérées en 2017 et 2018 sur les côtes de la rive nord de la Méditerranée.
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Par Wahib AïT OUAKLI .
Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves.
Le collège d’enseignement moyen Bouteldja de Belgaïd a été ébranlé, ces jours-ci, par un scabreux scandale impliquant, en premier lieu, son directeur et sa secrétaire n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de falsifier les notes des élèves en les revoyant à la hausse. En agissant de la sorte, ledit directeur a, dans son mode opératoire, été imperturbable, en falsifiant les documents des élèves n’ayant pas obtenu de bonnes notes, les gratifiant de sa «générosité», dépassant les seuils de l’éthique, il est allé jusqu’à leur accorder les meilleures mentions alors que leur moyenne ne dépassait pas les 5/20.
La gabegie a été mise à nu par une enseignante ayant constaté des notes gonflées sur des bulletins, n’ayant pas été avalisées par les professeurs se réunissant à la fin de chaque trimestre en conseils des classes. Tout a commencé lorsque l’enseignante s’est rendu compte que les notes mentionnées sur les bulletins ne sont pas compatibles avec celles des copies de compositions et devoirs, d’où l’alerte donnée en mettant au parfum les syndicalistes des services de l’éducation. Ayant passé au crible une telle affaire, les syndicalistes ont été ahuris en tombant nez à nez avec des dépassements ayant frôlé le seuil de l’entendement. Le directeur en question s’est arrogé le droit de regard sur les bulletins des élèves de la 1ère jusqu’à la 4e année moyenne, avant d’apporter sa touche personnelle en opérant son coup et remettre les copies falsifiées à sa secrétaire. Celle-ci, complice dans une telle affaire, ne se gênait aucunement en émargeant dans la case réservée au directeur dudit établissement. Une telle affaire a suscité le courroux des parents d’élèves et des syndicalistes qui n’ont rien trouvé de mieux à faire, pour riposter, que d’interpeller la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, l’invitant à sévir, conformément à la réglementation, quitte à traîner le directeur faussaire devant les tribunaux en le poursuivant pour faux et usage de faux. Il est vrai que, apprend-on de sources proches de la direction de l’éducation, cette institution est habilitée à prendre, en toute autonomie, des mesures conservatoires en gelant les fonctions du directeur faussaire en attendant l’aval de la hiérarchie centrale du secteur de l’éducation à laquelle revient le droit de se constituer partie civile dans le cadre d’une poursuite judiciaire à engager contre ledit directeur. En attendant, les services locaux de l’éducation se seraient affairés à prendre avec des pincettes une telle information avant de décider des suites à donner, car, a-t-on expliqué, «une telle affaire n’est pas un simple fait divers». Autrement dit, les responsables locaux de l’éducation appréhendent d’ores et déjà une quelconque machination qui serait montée de toutes pièces par des syndicalistes connus pour être la bête noire de l’administration, lui en en voulant suite à la petite lacune relevée. «De toutes les manières, une telle affaire ne passera pas inaperçue», a-t-on affirmé, expliquant que «la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, est d’ores et déjà informée». Cette dernière, connue pour son intransigeance, ne sera sans aucun doute pas indulgente dans les démarches à entreprendre. C’est d’ailleurs, l’ambition chère des syndicalistes qui restent sur leurs positions tout en criant au scandale. Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves. L’affaire des faux diplômes du bac et autres licences ont, pendant très longtemps, alimenté les sujets de conversations. L’enquête, diligentée par des services de sécurité, a révélé que les auteurs de ce trafic de faux diplômes seraient des personnalités (responsables, avocats, notables…) qui étaient intervenus pour leur progéniture afin de les doter de ce sésame indispensable pour pouvoir accéder à l’université et autres formations, et stages. Les différentes étapes d’investigations ont permis l’identification, avec des preuves flagrantes, de la tête pensante dudit réseau. Il s’agit d’un avocat connu dans la cité qui a inscrit sa fille à l’université de Mostaganem avec un faux diplôme du baccalauréat, pour la transférer ensuite à l’université d’Oran. La fille d’un ténor du barreau d’Oran est, elle aussi, impliquée dans cette affaire, ainsi que la fille du grand baron de la drogue, Ahmed Zendjabil dit Ech-chelfi.
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Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré, dans une interview diffusée dimanche soir par des médias locaux, que la situation actuelle de la Tunisie « est difficile » marquée par une crise politique et une conjoncture socio-économique fragile.
La situation générale du pays, ainsi que l’avenir du gouvernement de Youcef Chahed, ont été largement abordés par le président Essebsi dans l’interview dont des extraits ont été reproduits par l’agence TAP.
Répondant à une question sur la position du président de la république à l’égard du gouvernement Youssef Chahed et « ses propositions de sortie de crise politique », M. Essebsi a indiqué que « les Tunisiens ont plutôt besoin de voir des conditions favorables au rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés ».
« Si la situation persiste (…) le chef du gouvernement doit soit démissionner, soit solliciter, de nouveau, le vote de confiance du parlement », a-t-il indiqué. « On ne peut répondre aux aspirations des citoyens sans un gouvernement fort et d’institutions solides, loin de toute exclusion. Nous ne voulons exclure personne », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « ni le mouvement Ennahdha qui soutient le gouvernement, ni une quelconque autre partie ».
Le chef de l’Etat s’est exprimé aussi sur la poursuite ou non du consensus avec le mouvement Ennahdha et a passé « des messages aux Nidaistes et aux autres forces politiques », en disant que « le consensus n’est pas impossible, mais peut être difficile si chaque partie campe sur sa position », ajoutant : « Tout le monde est aujourd’hui unanime à estimer que la situation actuelle s’est dégradée et ne peut plus durer. Il faudrait en sortir dans les plus brefs délais ».
Sur la crise de Nidaa Tounes, parti qu’il a créé en 2012, le président a déclaré : « Il faut que certaines parties cessent de vouloir diviser Nidaa Tounes ». « Il ne faut exclure personne que ce soit au sein ou en dehors des partis », a-t-il dit.
Béji Caid Essebsi a en outre souligné le besoin d’une ceinture politique pour soutenir le gouvernement, regrettant la suspension du Document de Carthage, regroupant cinq partis politiques (Nidaa Tounes, Ennahdha, l’Union patriotique libre, Al-Massar et Al-Moubadara) et quatre organisations nationales (l’UGTT, l’UTICA, l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et l’Union nationale de la femme tunisienne).
Le 28 mai dernier, le président tunisien a décidé la suspension des négociations engagées dans le cadre du Document de Carthage 2, en raison d’un différend concernant le point 64 du Document relatif au remaniement ministériel, le maintien ou le départ de Chahed.
Dans son interview, Essebsi est revenu, d’autre part, sur le rôle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dans la gestion de la crise, commenté l’attentat terroriste de Ain Soltane dans le gouvernorat de Jendouba, et parlé de sa position sur le limogeage du ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem et des changements de directions opérés dans le corps sécuritaire.
A la question sur sa position sur les éventuelles contestations sociales que compte mener l’UGTT, le président s’est dit « convaincu que la centrale syndicale ne peut mener des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt » du pays.
A propos de l’attaque terroriste survenue à Ain Soltane (gouvernorat de Jendouba), dimanche dernier, Essebsi a indiqué que « cet acte tragique a montré des failles qu’il faut corriger ».
Sur la révocation de l’ancien ministre de l’Intérieur par le chef du gouvernement, Essebsi a indiqué que Youssef Chahed l’avait informé de son intention de démettre Lotfi Brahem de ses fonctions », soulignant néanmoins qu' »Il était possible compte tenu de l’intérêt public de reporter la question et de procéder au changement à la tête de ce département dans le cadre d’un remaniement ».
A propos de l’élection présidentielle de 2019, Caïd Essebsi a déclaré que la Constitution lui accorde le droit de se présenter à nouveau. « Les Tunisiens sauront si je compte me présenter ou pas au moment opportun, à l’ouverture du dépôt des candidatures ».
« Je suis persuadé que cette question n’est pas la principale préoccupation des Tunisiens. Par contre, ce qui les préoccupe vraiment sont l’augmentation du taux de chômage et celui de la pauvreté ».
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