Les abonnés des réseaux GSM peuvent à partir de ce vendredi 28 septembre 2018, quitter un opérateur de téléphonie mobile pour un autre tout en gardant son numéro d'appel initial. Cette innovation sera effective à travers le programme de portabilité qui sera lancé ce jour par les responsables de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP-BENIN).
Les abonnés pourront opter désormais pour leur opérateur selon la qualité, la disponibilité et le coût comparatifs des services offerts à travers le programme de portabilité des numéros mobiles. Selon les informations, ce système de régulation du secteur des communications électroniques est expérimenté déjà dans 05 pays d'Afrique.
Le lancement de ce programme en République du Bénin, fait suite à des préparatifs relatifs à des études commanditées notamment sur la satisfaction des consommateurs des prestations des opérateurs de téléphonie mobile.
Ce programme permet entre autres l'amélioration de la qualité de services de l'abonné en l'impliquant dans la régulation du secteur, mais aussi une meilleure organisation de la concurrence entre les opérateurs GSM.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Président du Bureau Directeur du comité Exécutif (BDCE) Emmanuel Sènakpon Fafolahan n'est plus en accord de sainteté avec sa troupe. C'est du moins ce qu'on comprend des rivalités que nourrisse ses politiques.
Jean Dieu KOUTHON
L'Eglise Méthodiste Africaine du Benin semble traverser une crise au regard de la situation conflictuelle qui prévaut entre le président du bureau directeur et certains cadres de cette confession religieuse. En effet, une brouille s'intègre dans la gestion actuelle du président où le Bureau Directeur du Comité Exécutif Bdce et toute la Communauté chrétienne de l'église ne s'accordent plus. Et pour cause plusieurs différends notamment celui sur le Conseil des Anciens qui en son sein ne compterait plus au moins un Pasteur ou un Evêque si ce n'est sous dérogation du Président Général de l'Eglise.
Aussi, il est reproché au président Emmanuel Fafolahan qui de son propre gré a voulu s'appuyer sur le Conseil des Anciens, en retirant le titre de membre aux Pasteurs et Evêques. Ceci, unilatéralement. De même il lui est reproché d'avoir exprimé sa volonté de mettre fin au corps Pastoral. Toute chose qui pour certains handicapent la promotion de l'église qui voit déjà le départ de certains de ses fidèles. Il faut préciser aussi que tout le Corps ¨Pastoral vit une trouble de parole puisque la liberté d'expression n'est plus une réalité. Ceci depuis la non vulgarisation de la constitution de cette église.
La crise que traverse l'église Elèdjà se traduit par une prise en otage au nom de la constitution. Selon l'article 30 de la constitution de l'Eglise : « Peuvent être membres du conseil des Anciens, les personnes âgées de 60ans au moins, ayant œuvré activement au sein de l'église et bénéficient d'un bon témoignage, reconnu en bon Père de Famille, pacifique et attaché à la parole de Dieu, et des Pasteurs admis à faire ses Droits à la retraite membres de l'église locale ».
De plus en plus, il se dessine des blocages de la vie de l'église découlant de divergences sur certains articles de la nouvelle constitution de l'église.
La centrale thermique de 120 mégawatts en construction à Maria-Gléta pourrait s'achever avant le délai contractuel. Un an après la signature du contrat, l'évolution des travaux laisse des signes de satisfaction. Le ministre de l'Energie s'en est convaincu ce jeudi 27 septembre 2018, lors de sa visite sur le site. Le ministre de l'énergie n'a pas caché sa satisfaction.
Le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou accompagné du Préfet de l'Atlantique, du directeur général de la Sbee et du directeur de communication de la présidence, ont constaté avec satisfaction l'évolution de la construction de la centrale thermique dual fuel à Maria-Gléta.
La centrale thermique dual fuel en construction à Maria-Gléta sera opérationnelle avant le 18 mai 2018, date prévue pour la livraison. A en croire le coordonnateur du projet, Eméric Tokoudagba, les travaux démarrés en décembre 2017, ont atteint un taux d'exécution physique de 60% contre un décaissement de 81%. Quant au taux de livraison de l'équipement, il est à 80%. Cela, depuis que le matériel lourd de plus de trois mille tonnes commandé en Europe a été réceptionné et convoyé sur le site. << Noys avons mis 20 jours pour convoyer le matériel composé de 07 moteurs, 07 alternateurs et 02 transformateurs sur le site>>, a-t-il souligné.
Monsieur Tokoudagba a expliqué que la salle des machines est construite à plus de 95%. Les systèmes de ventilation sont installés. La zone des réservoirs de combustible de 3500 m3 est réalisée à 40%.
Le bâtiment de commande du poste électrique poursuit-il, est achevé. Quant au montage des structures métalliques, il va démarrer la semaine prochaine. A l'arrière du bâtiment de la salle des machines, le ministre Jean-Claude Houssou et sa suite ont pu voir le système de refroidissement des moteurs et radiateurs qui est installé à 80%. A en croire le coordonnateur de projet, cette centrale sera dotée de sept groupes électrogènes de 18,9 mégawatts unitaire, d'un poste d'évacuation de 161 kv extensible à 400 mégawatts, d'un poste d'interconnexion de 161 kv de 400 mégawatts avec la Ceb sur le site de Maria-Gléta 1 et d'un système de connexion au réseau de gaz.
Outre cela et conformément aux instructions du chef de l'Etat, le projet a pris en compte la construction de trois kilomètres de routes, du carrefour Tankpè au site de Maria-Gléta qui connaît une exécution de 40%. De même, il va impacter les communautés locales par une densification du réseau électrique dans la zone. 23 kilomètres de réseau basse tension et 08 km de réseau moyenne tension sont prévus. Le Ceg Houèdo n'est pas du reste. Vingt-quatre (24) salles de classes y sont actuellement en construction. A cela s'ajoutent une infirmerie et la clôture dudit établissement. A l'avis du coordonnateur, à part le fait que cette centrale va renforcer la capacité énergétique du pays, elle impactera aussi la vie économique. « A coup sûr, le projet dont nous avons la charge va, dans quelques mois entraîner la croissance économique. Nous aurons la naissance de nouveaux types d'emplois dans tous les secteurs de la vie économique », a-t-il insisté.
Une Première au Bénin
Le ministre Jean-Claude Houssou n'a pas caché sa satisfaction. Il a fait savoir que c'est historique que le Bénin voit s'implanter sur sa terre une centrale thermique dual fuel de 120 mégawatts. Pour exprimer ses sentiments de satisfaction, il a salué le Chef de l'État Patrice Talon qui a vu juste en initiant la construction de cette gigantesque infrastructure qui sonne le début de l'autonomisation énergétique du Bénin. Également, le ministre s'est réjoui de ce que les volets environnement et social ont été pris en compte par ce projet financé par la Bid, la Bidc et la Boad pour un coût global de 110 milliards de francs Cfa.
En matière de retombées socioéconomiques poursuit le ministre, plus de mille emplois ont été créés. Les travaux connaissent aussi l'intervention de sociétés nationales. Ce que l'autorité ministérielle a salué.
« La construction de cette centrale thermique dual fuel est non seulement une opportunité d'affaires pour les entreprises sollicitées, mais aussi une occasion à leur offerte pour progresser dans le développement de leurs compétences afin de compétitionner à l'international », a souligné Dona Jean-Claude Houssou.
Cette sortie sur le terrain a été aussi l'occasion pour le ministre de l'Energie au d'annoncer la construction très prochaine d'autres infrastructures du genre. La première est une centrale thermique du même type dont les études sont avancées, et le financement en voie de bouclage. Cette fois-ci, elle sera faite sur financement Ipp, c'est-à-dire sur la base d'investissements de privés. Cela, grâce à l'évolution qu'a connue le Code bénino-togolais qui permet désormais aux investisseurs de venir dans le secteur capitalistique de l'Energie. La deuxième centrale sera de 20 mégawatts et la troisième est une centrale solaire de 120 mégawatts. A terme, tous ces chantiers permettront au Bénin d'avoir de l'énergie en quantité et en qualité qu'il pourra même exporter. Cette assurance que l'échéance de l'autonomie énergétique souhaitée par le président Patrice Talon sera une réalité avant 2021 a été donnée par le ministre qui, au passage, a remercié le chef de l'Exécutif pour avoir consacré 10% des projets prioritaires du Pag au secteur de l'Energie.
Marcel HOUETO
La situation de l'érosion côtière devient de plus en plus dramatique à Ekpè, dans la commune de Sèmè-Podji. Les travaux confortatifs réalisés pour contrer l'érosion côtière à l'est de Cotonou ont aggravé l'avancée de la mer à Seyivè, dans l'arrondissement d'Ekpè. Du coup, les populations ne savent plus à quel saint se vouer.
Plusieurs maisons d'habitation sont détruites par les vagues laissant les populations sans abri et dans le désespoir. C'est le constat fait ces derniers jours dans le quartier Seyivè, sur le littoral d'Ekpè.
En désespoir de cause, le bureau de l'Association de développement socio-économique et culturel de Seyivè (Adesec) appelle le chef de l'Etat Patrice Talon au secours.
Depuis que les travaux confortatifs ont été réalisés pour protéger le littoral à Akpakpa Dodomè, Tokplégbé, Enangnon, quartier Jak et autres, l'avancée de la mer est devenue de plus en plus inquiétante dans cette localité.
De 1 à 2 mètres d'avancée par an, Sèyivè connaît depuis l'achèvement des travaux confortatifs, une avancée considérable qui pourrait atteindre 25 mètres par an, alerte le secrétaire général de l'Adesec. Selon Michel Jérôme Dossou, le coordonnateur du projet de protection des côtes a confié que c'est une situation normale. ‹‹Lorsqu'on réalise des travaux confortatifs à l'ouest, cela impacte les habitants de l'est. Et à cette allure, si rien n'est fait précise-t-il, même le poste de péage-pesage d'Ekpè sera atteint››.
La vice-présidente de l'Adesec exhorte les autorités à prendre des mesures pour sauver Sèyivè et ses habitants
de l'avancée de la mer. Appréciant les efforts du gouvernement, Mariam Assani Raïmi demande d'étendre les projets de protection à l'ensemble des côtes du Bénin.
F. A. A.
À travers le programme « Back To School », la Fondation MTN offre des kits scolaires à plus de 2000 écoliers issus de familles en difficulté sur toute l'étendue du territoire national.
La première étape a eu lieu à Zinvié-Zoumey, ensuite Allada et Ganhoua. Le projet Back To School permet de soulager les peines des parents d'élèves aux revenus modestes.