Le ministère de l’Éducation nationale a rendu public, jeudi, dans un communiqué, le calendrier des examens nationaux des trois paliers pour l’année scolaire 2018/2019 (bac, BEM et 5e).
L’examen du baccalauréat aura lieu du 16 au 20 juin, celui du Brevet d’enseignement moyen (BEM) du 9 au 11 juin, tandis que l’examen de la 5e année primaire est fixé au 29 mai, a précisé la même source.
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Le réseau national « Algerian Eco », impliquant des associations environnementales et des organisations de la société civile, ainsi que des laboratoires de recherches universitaires et des experts, a lancé vendredi à Tikjda (Est de Bouira) une campagne de sensibilisation sur les dangers du phénomène des changements climatiques avec la participation de 13 wilayas.
Ce réseau avec à sa tête l’association environnementale « AGIR », a été créé lors de la rencontre nationale sur l’environnement et de la biodiversité, organisée par AGIR en partenariat avec le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports à Tikjda en juillet 2017.
Il « ambitionne à contribuer sur le terrain à sensibiliser la société civile sur la question des changements climatiques », a expliqué le formateur, Hisham Messaoudi.
« Nous sommes ici pour sensibiliser des associations venues de 13 wilayas, dont Bouira, Mascara, Tizi Ouzou, Béjaia, Sidi Belabbès, ainsi que Chlef, sur les dangers du phénomène du changement climatique, qui constitue une véritable menace pour la terre », a déclaré à l’APS M. Messaoudi, en marge de la première journée de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’à samedi au niveau du Centre national de sport et de loisir de Tikjda (CNSLT).
Le formateur a indiqué que cette campagne de sensibilisation avait été lancée dans le cadre du projet « Appui au Plan National Climat » (APNC), qui est le fruit d’une collaboration entre les gouvernements algérien et allemand. Elle est pilotée par l’organisation allemande « GIZ », l’association « AGIR » en collaboration avec le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables.
Au cours de la première journée, les formateurs Hisham Messaoudi et Juba Maâmmar ont axé leurs interventions sur l’identification du phénomène des changements climatiques, son impact, ses causes et ses conséquences sur la planète terre.
« Le réchauffement climatique ou toute modification aux paramètres climatiques engendrent des impacts sur l’environnement et l’activité socio-économique. Ses impacts négatifs n’ont de cesse de s’amplifier du fait de la révolution industrielle que connaît le monde aujourd’hui », ont-ils souligné.
« Ce phénomène est à l’origine des déséquilibres dans la biodiversité ces dernières années, ainsi que du manque d’eau et de la désertification et de la dégradation de la qualité de l’aire et de l’appauvrissement de la couche d’ozone », ont-ils mis en garde.
A ce propos, Kamel Khellas, représentant de l’organisation allemande GIZ à Alger, a saisi cette occasion pour réitérer la volonté et l’engagement de l’Algérie dans la lutte contre ce phénomène via la mise en œuvre du projet APNC dans le cadre de la coopération avec l’Allemagne.
Pour M. Khellas, cette rencontre est une grande opportunité pour les différentes associations vertes à travers wilayas prenant part à cet évènement, pour s’informer sur les différentes recherches et projets réalisés ou lancés dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et contre les émissions de gaz à effet de serre.
« Les représentants de ces associations pourront ainsi sensibiliser au niveau local dans leurs wilayas sur cette question d’actualité », a indiqué le représentant de GIZ.
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“Comme vous le savez, les États-Unis apprécient notre partenariat avec le peuple algérien et nos partenaires dans le gouvernement. C’est plutôt le processus de l’élection qui compte pour la politique des États-Unis. La volonté des électeurs est ce qui compte le plus, le plus important (…)”, a souligné Brian Neubert.
Alors que Paris, via l’ex-chef du renseignement, Bernard Bajolet, semble avoir décidé de “sonner le tocsin” du cinquième mandat, Washington préfère plutôt opter pour la prudence. C’est, du moins, ce qu’il est permis de conclure de la réponse, somme toute très diplomatique, de la porte-parole du département d’État, Erica Chiusano, à une question sur la disponibilité des États-Unis à soutenir ou non un éventuel cinquième mandat du président Bouteflika.
“Les États-Unis entretiennent une relation fructueuse et profonde avec l’Algérie non seulement entre les deux gouvernements, mais également entre les deux peuples. Concernant les prochaines élections, les États-Unis suivent l’évolution (…) Il y aura des discussions avec la société civile, les politiques (…) Et l’ambassadeur aura à s’exprimer dans ce contexte. Le gouvernement américain est disposé à travailleur avec le gouvernement qui sortira de ces élections”, a indiqué, jeudi, Erica Chiusano, lors d’une téléconférence conjointe, depuis le siège des Nations unies à New York, avec son collègue Brian Neubert. Relancé de nouveau par Liberté, Brian Neubert s’est montré, lui également, très prudent en reprenant des poncifs liés au processus électoral. “Comme vous le savez, les États-Unis apprécient notre partenariat avec le peuple algérien et nos partenaires dans le gouvernement. C’est plutôt le processus de l’élection qui compte pour la politique des États-Unis. La volonté des électeurs est ce qui compte le plus, le plus important (…) Vous allez suivre les discours de mes collègues à l’ambassade et bien sûr de l’ambassadeur.” Si cette prudence procède probablement du “pragmatisme” américain, d’autant qu’ils ont été échaudés par la polémique de 2014 après la visite peu avant l’élection de l’ancien secrétaire d’État, John Kerry, Washington ne manque pas de mettre l’accent sur la qualité de la “coopération” entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme et les “leçons” qu’elle tire de l’expérience algérienne et le rôle d’Alger dans la “stabilité” de la région du Maghreb et du Sahel. “Nous avons une relation forte avec l’Algérie, et l’un des domaines importants de coopération est le volet sécuritaire et la lutte contre le terrorisme. Nous apprécions l’Algérie pour ses efforts pour la stabilité dans la région. Nous avons beaucoup de programmes avec l’Algérie pour renforcer la relation dans ce domaine et approfondir la coopération”, souligne Erica Chiusano. La lutte contre le terrorisme doit-elle être limitée seulement à l’action militaire ?
“Parmi les leçons apprises de votre expérience dans le cadre de notre partenariat avec l’Algérie, c’est que la solution militaire et sécuritaire est nécessaire, mais pas suffisante.”
Pragmatisme américain
“Il y a aussi la possibilité de développement, la bonne gouvernance économique et la création des possibilités qui sont absolument nécessaires pour les jeunes et la population”, soutient, pour sa part, Brian Neubert. Interrogés dans le même contexte pour confirmer ou infirmer la présence de soldats américains en Tunisie, près de la frontière algérienne, comme rapporté récemment par une publication, les diplomates américains ont insisté sur le fait qu’en tant que diplomates, ils ne rentrent pas dans les détails et qu’ils suivent les déclarations du ministère de la Défense. “Ce que je peux dire, c’est qu’on coopère dans la lutte contre le terrorisme, la sécurité, l’investissement dans plusieurs domaines. Cette coopération ne concerne pas la Tunisie seulement, mais également d’autres pays de la région”, affirme Erica Chiusano. Par ailleurs, à la question sur les risques qu’encourt l’Algérie, en vertu d’une loi américaine préconisant des sanctions à l’égard d’entités qui coopèrent avec la Russie, un de nos principaux fournisseurs, notamment en armes, Brian Neubert suggère des “discussions” au préalable. “Parmi les crises, il y a celles qui sont provoquées par la Russie, c’est pour cela que nous avons imposé des sanctions (…) Nous respectons le choix souverain des pays, comme l’Algérie, dans la manière de gérer leurs affaires étrangères et leurs partenariats, comme nous savons que vous allez respecter nos intérêts et notre politique étrangère. C’est quelque chose que nous devons discuter, et je pense, dans ce sens, que nous pouvons trouver un moyen pour mettre la pression sur la Russie afin qu’elle arrête de menacer ses voisins et la paix mondiale.”
Karim Kebir
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Le chanteur de la variété algérienne, Abdelwaheb Djazouli a animé jeudi soir à Alger un concret empreint de rythmes andalous et chaâbi devant ses admirateurs.
Accueilli à la salle Ibn-Zeydoun de l’Office Riad El Feth (OREF), le concert a drainé un public nombreux de fans, gratifiés de pièces de l’andalou, décliné dans ses genres hawzi et châabi algérois.
Accompagné d’un orchestre de huit musiciens dont un luthiste, pianiste et un percussionniste, Abdelwaheb Djazouli a revisité des classiques du chaâbi, exécutés avec une finesse vocale et instrumentale. Des titres, très connus du public comme « Bin el bareh oua lyoum » (entre hier et aujourd’hui), « ma narafech oua ana sghir » (Petit, je connais rien), ont suscité de l’admiration d’un public chaleureux.
Les prouesses de l’artiste et son orchestre ont été payées par des applaudissements nourris d’un public mélomane, venu en masse pour assister à cette soirée marquant l’anniversaire de la naissance du chanteur.
Promenant son public dans un voyage Hawzi, l’artiste a interprété « Welfi Meriem », un classique de la musique andalouse chanté par de grands noms de la chanson algérienne.
Dans la deuxième partie de cette soirée, l’artiste a dévoilé trois chansons tirées de son premier album « Jazz’man », sorti dernièrement.
Djazouli a chanté « Karima », titre de chanson écrite par son père qu’il a dédiée à sa mère, avant d’enchainer avec « Ya Kmar ya ali » (ô lune si élevée!), composée par Hakim El Batni du groupe Kahina.
Issu d’une famille d’artistes dont son grand-père Cheikh Mohamed Djazouli, Abdelwahab a bercé dans un univers musical qui l’a emmené dans la voie de l’art depuis sa tendre enfance.
Passionné et inspiré par de grands noms du chaâbi dont El Hadj M’hamed El Anka, El Hachemi Guerrouabi, Abdelwahab a fait ses classes au Conservatoire d’Alger où il apprend à jouer de la guitare, du luth et de la mandoline.
A l’association « El Inchirah », qu’il a intégrée en 2003, il apprend de Smain Hini, son mentor, à chanter les noubas (pièces instrumentales et vocales de la musique andalouse).
Sur scène, le chanteur qui anime des galas privés, allie des sonorités musicales actuelles dont le gnawi moderne avec le chaâbi algérois, adapté aux goûts et aux attentes de son public.
En 2009, il enregistre son premier single intitulé « Kounti Aliya takadbi »(Tu m’avais menti), suivi de « Hayaw » en 2012 et « Nedjma », sorti deux ans plus tard.
C’est dans « Jazz’man », son premier opus de huit titres sorti en février dernier, que Abdelwahab Djazouli retrouve son style (algérois), revisité avec une touche moderne et des rythmes variés.
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Les chutes de pluies enregistrées jeudi après-midi sur la ville d‘Adrar et ses environs ont provoqué l’effondrement d’une vingtaine de bâtisses et sinistré 85 familles, au niveau des ksour de Tamentit (12 km Sud d’Adrar), a-t-on appris auprès d’un élu de cette collectivité.
Les services de la commune ont mis en place une cellule de crise pour la prise en charge des sinistrés et leur évacuation vers des salles d’établissements scolaires, retenues pour leur hébergement provisoire, a indiqué Abdelhalim Amraoui, membre de l’Assemblée populaire communale (APC) de Tamentit.
Les opérations de recensement des sinistrés et des dommages occasionnés par ces intempéries se poursuivent, en coordination avec les services de la protection civile, a-t-il ajouté dans ce premier bilan.
Des pluies intermittentes se sont abattues jeudi sur Adrar et ses environs, entrainant des agglutinements d’eaux à divers endroits, perturbant le trafic routier, et causant des dommages à plusieurs vieilles bâtisses construites en toub (pisé), a-t-on constaté.
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Le moudjahid Ahmed Sebgueg dit Boudraâ est décédé jeudi soir à Djanet à l’âge de 91 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de la direction des moudjahidine de la wilaya d’Illizi.
Né en 1927 dans la wilaya d’Ouargla, le défunt, qui a rallié les rangs de l’Armée de libération nationale en 1957, ‘’était un compagnon d’arme du Président de la République Abdelaziz Bouteflika (Abdelkader El-Mali) à la base Sud au Mali’’, a indiqué à l’APS le directeur des moudjahidine, Salah Keddi.
Eminent élément de l’ALN avec le grade d’officier, le défunt avait contribué largement à la mobilisation et l’entrainement des révolutionnaires, la collecte d’aides et l’acheminement d’armes pour la Révolution via les frontières sud du pays, a-t-il ajouté.
Il s’impliqua à l’indépendance dans al mobilisation des jeunes et leur sensibilisation à la préservation des acquis de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, tout comme il représentait une référence pour les jeunes, les élèves et les étudiants qu’il rencontrait souvent, selon la même source.
Le moudjahid Ahmed Sebgueg est décédé à son domicile au quartier Ifri (Djanet), après une longue maladie, et devra être inhumé vendredi après-midi au cimetière ‘’Aghoum’’ à Djanet.
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Le séisme et le tsunami survenus vendredi sur l’île indonésienne des Célèbes ont fait au moins 384 morts, selon un nouveau bilan fourni par l’agence de gestion des catastrophes.
Un précédent bilan fourni quelques heures plus tôt par les autorités avait fait état de 48 morts et 356 blessés dans la ville de Palu, comptant quelque 350.000 habitants et frappée par une vague de 1,5 mètre vendredi.
Vague violenteLes images venues de la ville de Palu, située sur la côte ouest des Célèbes, montraient des corps allongés près de la côte, certains recouverts de couvertures bleues. Des carcasses de véhicules témoignent de la violence de la vague qui s’est abattue sur la côte. Alors que les hôpitaux sont dépassés par l’afflux de victimes, de nombreux blessés étaient soignés à l’extérieur.
Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes, avait prévenu lors d’une conférence de presse ce samedi que le bilan de 48 morts pourrait rapidement s’alourdir.
“Nous pensons que des dizaines ou des centaines (de victimes) n’ont pas encore été dégagées des décombres. Le principal centre commercial de Palu (…) s’est effondré”. “L’hôtel Rua-Rua (…) s’est affaissé, il avait 80 chambres dont 76 étaient occupées”, a-t-il détaillé.
Séisme de magnitude 7,5Le séisme a frappé l’île juste avant 11h GMT vendredi avec une secousse d’une magnitude de 7,5, selon l’institut géologique américain (USGS).
Un tsunami s’est déclenché peu après avec une hauteur maximale de 1,5 m sur la côte proche de Palu. La panique a poussé les habitants à fuir vers les hauteurs de la ville, selon des images des télévisions locales. Une vidéo montre une vague imposante s’abattre sur plusieurs bâtiments et inonder une mosquée.
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(Par Roger Gbégnonvi)
L'avant-dernier weekend de septembre 2018 aura été gros de frayeur et vibrant d'appels au secours. Puis soulagement quand fut abrogé le décret N° 2018-341 du 25 juillet : les amoureux du WhatsApp et autres applications ne paieront pas plus cher pour leurs amours. Revenons à présent, hors polémique, au discours qui suscita émoi et consternation.
Pour justifier que l'on paye ‘‘le prix plus fort'', l'orateur s'en était pris, entre autres, à ceux ‘‘qui critiquent le Gouvernement'' sur les réseaux sociaux. Lapsus sans doute. Mais Freud affirme que les mots qui nous échappent ont le don d'exprimer le fond de notre pensée. Le cas échéant, l'orateur fera le ménage dans son subconscient pour ne plus avoir à s'attaquer, à son insu, à la liberté de penser et de dire, qui constitue le socle de la démocratie. La Constitution du 11 décembre 1990 autorise, cela va de soi, toute critique qui n'est pas outrage. Par deux fois, elle évoque l'outrage, pour le condamner en son article 73, pour le punir en son article 76. En cela, elle fait bien. C'est d'ailleurs l'une des missions de la HAAC que de veiller à ce que notre liberté de presse ne se dégrade en liberté d'insulter nos adversaires politiques, car alors ce serait le début de la fin assurée de notre démocratie.
Des rires narquois indiquèrent à l'orateur que la langue lui avait fourché, et qu'il ne saurait punir les Béninois critiques envers le Gouvernement. Qu'à cela ne tienne, il maintint les réseaux sociaux dans son viseur et concentra ses tirs sur les ‘‘usages ludiques'' : la peste, ce sont eux, et les pestiférés paieront le prix fort, car [c'est] ‘‘quand on a réglé certains problèmes qu'on écoute la musique et qu'on télécharge des films''. Et il venait, à son insu encore, de donner la définition exacte du jeu, de la détente. Oui, quand on a bien travaillé pour régler certains problèmes, on s'amuse le soir à écouter de la musique ou à regarder un film, un verre de whisky à la main. Au petit matin, on repart au travail, régénéré. Taxer, pour les punir, ceux qui s'adonnent à des activités ludiques après avoir travaillé et qui ne se détendent que pour retourner au travail avec plus d'ardeur ? Non, ce serait trop injuste !
Au demeurant, la production de toute activité ludique suppose une masse énorme de travail, résumée par Aragon dans un alexandrin intense : ‘‘Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson''. Et puisqu'il a dit ‘‘chanson'', que de travail fournit Angélique Kidjo pour concevoir un morceau ! Et que de travail à nouveau pendant qu'elle lui donne vie sur la scène pour nous donner sourire et détente ! Sur scène, sa grande sœur capverdienne, la suave Cesária Evora – paix à son âme – avait toujours à côté d'elle sa fiole de whisky, grâce à quoi ses mélodies devenaient oasis pour les hommes et les femmes cherchant ‘‘le réconfort après l'effort''. Or nous imaginons aisément ce qu'il a fallu de recherche et ensuite de sueur pour en arriver à la distillation de cet alcool qui confère lumière et beauté, détente, allure ludique pour tout dire, à nos fêtes les plus simples comme à nos fêtes les plus solennelles !
Sont sauves la bonne foi et la bonne volonté de l'orateur. Dont acte. Au service du pays, la tête à mille choses à la fois, on ne sait plus parfois où trouver les bonnes solutions. Pour se donner du courage, on s'approprie Rimbaud : ‘‘Frappe-toi le cœur, c'est là le génie''. Notre Gouvernement, celui d'un ‘‘pays pauvre'' (sic) cherche partout de l'argent pour que le Bénin ne joue pas les traîne-misère dans le monde en marche sur le grand boulevard du numérique. Son problème, le nôtre, est complexe. Car, ici comme ailleurs, le gouvernement compte d'abord sur les impôts et les taxes pour financer ceci et cela, financer tutti et quanti. Car, ici comme ailleurs, ‘‘trop d'impôts tuent l'impôt''. Que faire ? Nous devons l'aider à résoudre la quadrature du cercle, que le weekend écoulé nous a renvoyée tel un oxymore obligé de nos existences, savoir que : Travail et jeu se donnent la main. Au Bénin aussi.
Le commissaire aux infrastructures de la CEDEAO, Pathé Guéyé, s'est rendu à Malanville, ce vendredi 28 septembre 2018, pour constater l'évolution des travaux de reconstruction du pont de Sota. Accompagné du ministre des infrastructures et des transports, Alassane Seidou et des cadres du ministère des infrastructures et des transports, il s'est enquis des mesures et dispositions prises par le gouvernement béninois pour rétablir la circulation vers le Niger.
Le but de cette visite du commissaire de la CEDEAO est de constater de visu l'évolution des travaux de reconstruction, ainsi que les autres diligences accomplies par le gouvernement béninois. « Nous sommes heureux de constater que le gouvernement du Bénin, sous l'autorité du Président Patrice Talon, a déjà pris l'ensemble des dispositions pour que le trafic soit rétabli et que les travaux en vue de la reconstruction du pont sont en cours et seront achevés d'ici deux mois au plus tard », a déclaré Pathé Guéyé, envoyé au Bénin par le président Mahamadou Buhari, président en exercice de la CEDEAO.
Le ministre des Infrastructures et des transports Alassane Seidou et le Directeur Général des infrastructures Jacques Ayadji, ont expliqué au commissaire de la CEDEAO, les mesures et dispositions prises par le gouvernement béninois dans le cadre de la gestion de la catastrophe. Selon Alassane Seidou, l'entreprise Sogea-Satom a réalisé une déviation qui a permis de rétablir le trafic. La construction d'un pont définitif renseigne-t-il demeure la priorité du gouvernement.
Le commissaire aux infrastructures de la commission de la CEDEAO s'est réjoui des avancés du Bénin en ce qui concerne la construction du pont de Sota. « Nous avons mis au cœur de notre politique publique, la libre circulation des personnes et des biens. C'est donc vous dire que le corridor qui va de Cotonou à Niamey est un corridor important pour nous. Et le pont de Malanville est le passage obligé pour l'ensemble des importations et des exportations venant du Bénin vers le Niger et vice versa. Et l'effondrement du pont a eu donc des conséquences sur l'économie de l'ensemble des deux pays ». Pour lui, il est important pour la CEDEAO de venir apporter sa solidarité aux deux pays concernés et voir quelles sont les dispositions prises en vue d'un bon rétablissement du trafic. « (...) Nous partons donc confiant du travail fait », a-t-il conclu.
Le pont de Sota a cédé le 05 septembre 2018 rendant impraticable la route inter-Etat Bénin-Niger. Suite à cet effondrement, une délégation du Nigeria et du Niger se sont dépêchés sur les lieux pour faire le constat afin d'apporter leurs soutiens au peuple béninois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un gang de braqueurs vient d'être mis hors d'état de nuire non loin de Tanguiéta, dans la zone frontalière avec le Burkina Faso. L'opération a été menée lors d'une patrouille aérienne des forces de sécurité burkinabè.
Au moins 5 braqueurs ont été tués dans une forêt située à la frontière entre le Bénin et le Burkina Faso.
Plusieurs matériels sont saisis au cours de l'opération. Il a été retrouvé au QG des bandits, des armes et des munitions, des groupes électrogènes, des plaques solaires, des téléphones portables, des ordinateurs, des cuisinières et des bouteilles de gaz et autres objets.
Ces bandits de grands chemins ont été éliminés grâce à la collaboration des populations avec les forces de sécurité.
Pour l'instant, les nationalités des victimes ne sont pas dévoilées.
F. A. A.
Le Gouvernement vient de nommer son nouveau Représentant à l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à Paris. M. Roger Agboho Glèlè est désormais l'Ambassadeur , Délégué permanent du Bénin auprès de l'OIF. Il remplace Benoît Illassa, dont la mission est terminée à la fin du mois d'août 2018.
L'Ambassadeur Agboho Glèlè prend fonction à Paris dans les prochains jours. Dr Agboho Glèlè est informaticien et manager de profession.
Il a fait ses études supérieures en Russie, dans la ville de St Petersbourg.
M. Roger Agboho Glèlè est écrivain auteur de plusieurs romans et nouvelles.
Ses deux premiers ouvrages sont en vente à Cotonou. ''Il était une fois la crise'', a été primé en 1995 par la Francophonie. L'ouvrage est au programme à partir de cette année scolaire pour les classes de première scientifique.
Son dernier livre SEBLAMECO est pour le moment en vente en Europe, aux États-Unis et sur Internet.
Dah Roger Glèlè est depuis 11 ans le Chef de la collectivité Agboho GLELE.
D. M.
ALGER – Plus de 2273 personnes sont décédées lors des huit premiers mois de l’année en cours au niveau national, a indiqué un bilan du Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR), qui a fait état d’une baisse dans le nombre des morts et des blésées par apport à la même période de l’année précédente.
L’Algérie a enregistré, lors des huit premiers mois de l’année en cours, 15943 accidents de la route ayant fait 2273 morts et 22775 blessés. Par rapport à la même période de l’année dernière, le nombre de morts a connu une baisse de 9.69 % ainsi que celui des blessés (-10,43%) et celui des accidents (-8.02%), ajoute la même source.
Durantla même période de l’année dernière, 2517 personnes ont péri dans plus de 17.000 accidents de la circulation survenus à travers le territoire national, outre 25.426 blessés.
Selon les statistiques fournies par le CNPSR, la tranche d’âge située entre 18 et 29 ans est fortement impliquée dans ces accidents, sachant que les titulaires de nouveaux permis (moins de 5 ans) sont responsables de la moitié des accidents enregistrés.
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L’Algérie a réalisé 36 grands barrages depuis l’an 2000 faisant augmenter le nombre des barrages réalisés à réceptionner d’ici 2020 à 85 barrages, a indiqué jeudi le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.
Lors d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN) présidée par Saïd Bouhadja à laquelle a assisté le ministre des Relations avec le parlement, Mahdjoub Bedda, M. Necib a indiqué que le secteur recensait 80 barrages en cours d’exploitation et 5 grands barrages en cours de réalisation qui seront progressivement réceptionnés jusqu’en 2020.
Répondant à une question du député Youcef Brahmia concernant le projet de réalisation du barrage Koudiet Hricha (Guelma), M. Necib a précisé que les études réalisées avaient démontré que la composante géologique de la terre constituée essentiellement de gypse ne permettait pas la réalisation de ce projet, vu sa vulnérabilité.
L’estimation financière préliminaire de ce projet était de près de 50 milliards DA avec une capacité de stockage prévisible de 50 millions de m3. Toutefois, le projet n’a pas été réalisé en raison des données géologiques inappropriés, d’où la décision du secteur d’enregistrer un autre projet alternatif consistant à réaliser un petit barrage aux abords de Oued Charef avec une capacité de stockage atteignant 100 millions de M3/an.
La fonction de ce barrage est de transférer les eaux vers le barrage Debagh qui a enregistré un déficit du niveau des eaux, eu égard à la rareté des pluies.
Ce projet, qui coûtera au secteur une enveloppe financière de 3 milliards de DA, permettra de transférer les eaux vers le barrage de Debagh dans la région, d’approvisionner les citoyens de la wilaya de Guelma en eau potable et d’assurer 6 millions de M3 pour l’irrigation des terres agricoles.
Un appel d’offres sera annoncé pour la réalisation du projet durant les prochains jours, a fait savoir le ministre.
Répondantà une question relative aux puits artésiens de la wilaya d’Illizi, le ministre a fait savoir que cette dernière ne comptait pas ce type de puits, mais dispose plutôt des puits nécessitant le recours à l’opération de pompage d’eaux au regard des caractéristiques géologiques de la région.
La wilaya d’Illizi compte environ 55.000 habitants, et fournit 4 millions de mètres cubes d’eaux par mois, partant des puits profonds y existants (au nombre de 659 puits d’une capacité d’un million (1) et 300.000 mètres cubes d’eau potable par mois).
De son côté, la région « Thihaout » est alimentée en eau potable par un puits traditionnel qui suffit à répondre aux besoins de la population (200 habitants), en sus de deux autres puits.
Pour sa part, la région « Ifra » s’est dotée d’un puits avec une pompe dont le débit s’élève à 260 mètres cubes/jour, permettant de réguler et d’assurer l’alimentation en eau potable.
En ce qui concerne l’irrigation agricole, le ministre a affirmé que le secteur avait adressé des instructions aux autorités de la wilaya d’Illizi et à la direction des Ressources en eau de la wilaya pour parachever les projets enregistrés en vue d’approvisionner en eaux suivant des programmes réguliers et en quantités suffisantes.
Actuellement, il est procédé à la mise au point des procédures de réalisation d’une station de déminéralisation des eaux au nord de la ville d’Illizi qui vient s’ajouter à la station déjà réalisée dans la région, ajoute la source. Il est prévu, en outre, la réhabilitation de 8 puits.
La wilaya a bénéficié, également, de la réalisation de 8.000 mètres linéaires des puits profonds, à l’exception du puits de la région « Thihaout » dont les travaux seront entamés dans les jours à venir. Ce programme permettra l’accroissement des surfaces agricoles irriguées de 300.000 hectares.
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