Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a accueilli, mardi 30 septembre 2025, à Abidjan, son homologue de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekué. Au cœur des échanges : la volonté partagée de renforcer la coopération entre les deux institutions pour mieux financer les économies ouest-africaines.
La rencontre marque une nouvelle étape dans la relation entre la BAD et la BOAD, déjà actives sur plusieurs fronts. Elle s'inscrit dans le programme « Quatre points cardinaux », lancé par Sidi Ould Tah. Cette initiative vise à créer des synergies plus fortes avec les banques régionales de développement, afin de mobiliser plus de financements pour des projets à fort impact sur le continent.
« Nous voulons développer des partenariats plus étroits avec les banques régionales », a souligné Sidi Ould Tah. De son côté, la BOAD s'est dite « déterminée à construire une dynamique commune au service du développement durable ».
L'emploi des jeunes et des femmes, une priorité
Un axe clé de cette coopération renforcée est le soutien aux investissements privés, que les deux banques considèrent comme essentiels pour stimuler la croissance. « Le principal moteur de création d'emplois sur le continent, en particulier pour les jeunes et les femmes », a rappelé la BAD.
Les projets envisagés touchent des secteurs stratégiques : infrastructures, énergie, numérique, agriculture… Autant de domaines clés pour transformer durablement les économies de l'UEMOA.
Les deux présidents s'étaient déjà rencontrés début septembre à l'occasion de l'investiture de Sidi Ould Tah à la tête de la BAD. Ces échanges réguliers traduisent une volonté forte de travailler ensemble sur un agenda commun.
« Nous allons identifier des projets à financer ensemble, pour avoir un impact rapide et concret », a confié Serge Ekué à l'issue de la réunion.
Avec cette alliance renforcée, la BAD et la BOAD veulent accélérer le développement économique de l'Afrique de l'Ouest, en soutenant des initiatives concrètes et inclusives.
Le commissariat du 13ᵉ arrondissement de Cotonou a démantelé un réseau spécialisé dans le vol, la transformation et la revente de motos munies de faux papiers. Trois suspects ont été interpellés et douze engins retrouvés, partiellement ou totalement maquillés..
Une intervention de routine de la Police dans la nuit du 25 septembre 2025 a abouti au démantèlement d'un réseau de réseau, transformation et recel de motos.
Une patrouille de police a repéré un homme au comportement suspect dans le quartier Agla Pylônes. Pris en chasse, il a été arrêté après une courte fuite. Ses aveux ont mis les enquêteurs sur la piste d'un système bien organisé.
Les policiers ont ainsi découvert un circuit complet allant du vol à la falsification des documents de propriété. Deux complices présumés, chargés de la transformation et de la revente, ont été arrêtés à Sainte-Cécile et à Cococodji.
Les perquisitions menées dans plusieurs quartiers de Cotonou et de Calavi ont permis la saisie d'une douzaine de motos rendues méconnaissables, de deux engins dépiécés et d'un stock important de pièces détachées. Plusieurs cartes grises et papiers d'achat falsifiés ont également été retrouvés.
L'enquête se poursuit pour retrouver d'autres membres du réseau et restituer les motos à leurs véritables propriétaires.
M. M.
Les députés de l'Assemblée nationale, 9è législature feront leur rentrée parlementaire le 31 octobre prochain. La session budgétaire s'ouvrira également ce même jour au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
La session budgétaire de l'Assemblée nationale, traditionnellement consacrée à l'examen du budget général de l'Etat, s'ouvrira le vendredi 31 octobre prochain. Elle se déroulera conformément aux dispositions de la Constitution et du Règlement intérieur, qui prévoient deux sessions ordinaires par an.
La Conférence des présidents, réunie le 25 septembre sous la direction de Louis Vlavonou, a validé cette date.
Les travaux de cette rentrée parlementaire s'étendront jusqu'au 31 janvier 2026.
Cette rentrée est particulière. Elle marque la dernière session de la 9e législature, installée en février 2023 pour un mandat transitoire de trois ans. Le passage de témoin est déjà prévu.
Les 109 députés de la 10e législature seront installés le 12 février 2026, au lendemain des élections législatives programmées pour le 11 janvier.
M. M.
Le parti d'opposition Les Démocrates (LD) a fixé son Conseil national au 11 octobre prochain.
Réunis le 11 octobre 2025, les militants du parti d'opposition Les Démocrates (LD) désigneront officiellement leur duo candidat à l'élection présidentielle de 2026.
L'annonce a été faite par Dr. Dossou Guy Mitokpè, secrétaire à la communication du parti.
Les regards sont tournés vers Les Démocrates, principale force d'opposition au Bénin, depuis la désignation du duo candidat de la mouvance présidentielle.
M. M.
À l'issue de la conférence internationale sur la nutrition organisée à Cotonou les 27 et 28 septembre, l'UNICEF a annoncé un financement de 50 millions de dollars pour soutenir le programme béninois de supplémentation nutritionnelle destiné aux enfants de la conception jusqu'à deux ans.
« Le gouvernement béninois s'engage pleinement à accompagner les enfants dès les premiers jours de la vie », a déclaré le président Patrice Talon, lors de la conférence internationale sur la nutrition, devant un parterre de partenaires internationaux, d'experts en nutrition et d'acteurs de la société civile.
Un plan national a été élaboré dans un contexte africain où plus de 64 millions d'enfants souffrent de malnutrition. Le programme cible les 1 000 premiers jours de vie, une période décisive pour le développement cérébral, immunitaire et physique de l'enfant. Il s'appuie sur une approche communautaire et inclusive.
L'UNICEF a annoncé un financement de 50 millions de dollars pour soutenir le programme. « Le travail avec les communautés est au cœur de notre stratégie. Il s'agit de cocréer des solutions durables », a souligné Omar Abdi, directeur général adjoint de l'UNICEF, en saluant la vision du gouvernement béninois.
Le financement de l'UNICEF servira à former les agents de santé, renforcer les capacités locales et assurer le suivi nutritionnel des enfants, tout en menant des campagnes de sensibilisation à grande échelle.
La conférence internationale sur la nutrition s'est tenue les 27 et 28 septembre 2025 sous le thème : « Investir dans la nutrition : un choix stratégique pour la santé et le développement durable des générations ». Elle s'est clôturée par une Déclaration.
A travers la Déclaration de Cotonou, gouvernements, secteur privé et société civile s'engagent à ramener le retard de croissance à 10 % et l'insuffisance pondérale à 5 % d'ici 2030 chez les enfants de moins de cinq ans.
M. M.
Ibrahim Chabi Mama, ancien Premier adjoint au maire de Parakou et ex-président des Buffles du Borgou, a été inhumé, ce jeudi 02 octobre 2025, au cimetière musulman de Parakou.
Décédé le mercredi 1ᵉʳ octobre, Ibrahim Chabi Mama, ancien Premier adjoint au maire de Parakou et ex-président des Buffles du Borgou a reçu ses derniers hommages ce jeudi 02 octobre 2025.
La cérémonie funèbre s'est tenue au domicile familial du quartier Gah. Parents, amis, responsables politiques, figures religieuses et représentants du club des Buffles étaient présents.
Le corps du défunt a été exposé selon les rites musulmans. Une prière a été dirigée par l'imam de la mosquée centrale, entouré de plusieurs dignitaires religieux.
L'illustre disparu a été ensuite inhumé au cimetière musulman de Parakou.
M. M.
Invité du Club de l'Économiste, ce jeudi 2 octobre 2025, le Directeur Général du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) a dressé un état des lieux des réformes engagées au sein de l'institution depuis 2020. Dr Ngueto Tiraïna Yambaye a présenté les performances obtenues, les nouveaux objectifs ambitieux à l'horizon 2030, et les leviers envisagés pour renforcer le financement des PME et l'inclusion financière.
Depuis plus de 45 ans, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) œuvre en faveur de l'intégration économique de ses quatorze États membres. C'est à travers la mise à disposition de ses clients, d'outils et de mécanismes de financement performants et efficaces. « Le FAGACE a connu plusieurs mutations et depuis 5 ans l'institution s'est radicalement transformée, modernisée pour pouvoir accompagner le secteur bancaire, les marchés financiers ainsi que le porteur de projet dans le financement du développement », a déclaré Dr Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur Général du FAGACE. A l'en croire, le FAGACE est une institution de solutions, innovantes et d'instruments financiers adaptés au contexte.
Sous sa direction depuis 2020, l'institution a enregistré de bons résultats, avec la mise en place du Plan Stratégique 2021-2025 dénommé « The New Momentum ». « En 5 ans, nous sommes passés de 400 milliards de FCFA à 2500 milliards de FCFA en matière d'engagement en garantie », informe l'économiste spécialisé en Finance internationale et en Politique publique.
Au-delà des mécanismes de garantie, le FAGACE dispose d'un Institut chargé de la formation, des études, de la recherche et de l'assistance technique aux promoteurs et de l'appui technique aux États membres. « C'est un Think tank d'encadrement et de renforcement de capacité en relation avec les partenaires financiers et sociaux », explique le président du Club des Dirigeants de Banques et Établissements de Crédit d'Afrique.
Un nouveau plan stratégique plus ambitieux
Après 5 années de transformation, le FAGACE travaille sur un nouveau plan stratégique plus ambitieux. « Le nouveau plan stratégique 2025-2030 est en cours d'élaboration. Etant donné qu'avec le premier plan stratégique, nous avons dépassé très loin les objectifs que nous nous sommes fixés, nous voulons aller encore très loin », a affirmé Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. L'institution veut avoir plus de fonds propres afin d'accroitre ses interventions. « Les demandes sont énormes et croissantes. Avec le prochain plan stratégique, nous voulons avoir 2.000 milliards FCFA de Fonds propres pour permettre de toucher l'entrepreneur rural et contribuer dans chaque pays à développer les marchés », a-t-il ajouté.
Le directeur a aussi annoncé l'adhésion prochaine de nouveaux pays au Fonds. « L'effectif des États membres passera de 14 à 25 et c'est un acquis important. Aujourd'hui, l'institution est attractive. Nous sommes très sollicités au niveau mondial et nous sommes notés AA sur le marché financier international », a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la problématique du financement des entreprises en Afrique, l'économiste a insisté sur le développement de l'inclusion financière en facilitant la création des comptes bancaires. « Les banques aussi doivent faire un effort également pour mériter la confiance de la population et des entreprises. Si tout le monde dispose d'un compte bancaire, l'épargne des banques sera suffisante pour permettre de donner un crédit aux PME », a soutenu Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. A l'endroit des femmes entrepreneures, le FAGACE envisage mettre à leur disposition un encadrement technique afin de bien les outiller.
« Nous devons continuer à soutenir le secteur privé parce qu'il n'y a que le secteur privé qui peut créer plus d'emplois et de la richesse. Heureusement pour le cas du Bénin, nous avons une économie qui bouge. (…). Le FAGACE demeure une institution au service des populations et des États », a-t-il conclu.
Akpédjé Ayosso
Invité du Club de l'Économiste, ce jeudi 2 octobre 2025, le Directeur Général du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) a dressé un état des lieux des réformes engagées au sein de l'institution depuis 2020. Dr Ngueto Tiraïna Yambaye a présenté les performances obtenues, les nouveaux objectifs ambitieux à l'horizon 2030, et les leviers envisagés pour renforcer le financement des PME et l'inclusion financière.
Depuis plus de 45 ans, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) œuvre en faveur de l'intégration économique de ses quatorze États membres. C'est à travers la mise à disposition de ses clients, d'outils et de mécanismes de financement performants et efficaces. « Le FAGACE a connu plusieurs mutations et depuis 5 ans l'institution s'est radicalement transformée, modernisée pour pouvoir accompagner le secteur bancaire, les marchés financiers ainsi que le porteur de projet dans le financement du développement », a déclaré Dr Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur Général du FAGACE. A l'en croire, le FAGACE est une institution de solutions, innovantes et d'instruments financiers adaptés au contexte.
Sous sa direction depuis 2020, l'institution a enregistré de bons résultats, avec la mise en place du Plan Stratégique 2021-2025 dénommé « The New Momentum ». « En 5 ans, nous sommes passés de 400 milliards de FCFA à 2500 milliards de FCFA en matière d'engagement en garantie », informe l'économiste spécialisé en Finance internationale et en Politique publique.
Au-delà des mécanismes de garantie, le FAGACE dispose d'un Institut chargé de la formation, des études, de la recherche et de l'assistance technique aux promoteurs et de l'appui technique aux États membres. « C'est un Think tank d'encadrement et de renforcement de capacité en relation avec les partenaires financiers et sociaux », explique le président du Club des Dirigeants de Banques et Établissements de Crédit d'Afrique.
Un nouveau plan stratégique plus ambitieux
Après 5 années de transformation, le FAGACE travaille sur un nouveau plan stratégique plus ambitieux. « Le nouveau plan stratégique 2025-2030 est en cours d'élaboration. Etant donné qu'avec le premier plan stratégique, nous avons dépassé très loin les objectifs que nous nous sommes fixés, nous voulons aller encore très loin », a affirmé Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. L'institution veut avoir plus de fonds propres afin d'accroitre ses interventions. « Les demandes sont énormes et croissantes. Avec le prochain plan stratégique, nous voulons avoir 2.000 milliards FCFA de Fonds propres pour permettre de toucher l'entrepreneur rural et contribuer dans chaque pays à développer les marchés », a-t-il ajouté.
Le directeur a aussi annoncé l'adhésion prochaine de nouveaux pays au Fonds. « L'effectif des États membres passera de 14 à 25 et c'est un acquis important. Aujourd'hui, l'institution est attractive. Nous sommes très sollicités au niveau mondial et nous sommes notés AA sur le marché financier international », a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la problématique du financement des entreprises en Afrique, l'économiste a insisté sur le développement de l'inclusion financière en facilitant la création des comptes bancaires. « Les banques aussi doivent faire un effort également pour mériter la confiance de la population et des entreprises. Si tout le monde dispose d'un compte bancaire, l'épargne des banques sera suffisante pour permettre de donner un crédit aux PME », a soutenu Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. A l'endroit des femmes entrepreneures, le FAGACE envisage mettre à leur disposition un encadrement technique afin de bien les outiller.
« Nous devons continuer à soutenir le secteur privé parce qu'il n'y a que le secteur privé qui peut créer plus d'emplois et de la richesse. Heureusement pour le cas du Bénin, nous avons une économie qui bouge. (…). Le FAGACE demeure une institution au service des populations et des États », a-t-il conclu.
Akpédjé Ayosso
La Place Tabéra de Parakou a vibré ce jeudi 02 octobre 2025 à l'occasion de la cérémonie de lancement officiel de la Phase 3 du Microcrédit Alafia, sous la présidence de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.
Aux côtés de la Ministre, plusieurs personnalités ont honoré de leur présence l'événement. Il s'agit, entre autres de Monsieur Conrad GBAGUIDI, Président du Conseil Économique et Social, la Ministre Conseillère aux Affaires sociales, à la microfinance et à la fonction publique Mme Mariam DJAOUGA SACCA, le Ministre conseiller à l'agriculture M. Sacca Kina BIO GUERRA, des députés à l'Assemblée nationale, l'ancien Ministre de l'Énergie et des Mines, Monsieur Samou SEÏBOU ADAMBI, le Préfet du Borgou, le Maire de Parakou et ses collègues de plusieurs communes du département, les responsables des SFD partenaires, les opérateurs GSM associés, ainsi que des sages, notables, cadres de l'Administration et surtout de nombreuses femmes bénéficiaires venues témoigner.
La cérémonie, empreinte de chaleur et d'enthousiasme, a démarré par le mot de bienvenue du Maire de Parakou, suivi de l'intervention du Directeur Général du Fonds National de la Microfinance, Monsieur Joël AFFOYON, qui a rappelé les objectifs de cette nouvelle phase. Des témoignages poignants de bénéficiaires ayant déjà reçu leur financement ont illustré les transformations concrètes du programme dans les ménages et les activités économiques.
Le lancement ayant été simultané dans tous les départements du Bénin, la Ministre TOGNIFODE s'est connectée en ligne avec d'autres points focaux FNM de certaines communes du pays, qui ont exprimé leur reconnaissance pour cette évolution majeure du MCA.
Dans son discours, la Ministre a rappelé le diagnostic sans complaisance de 2016 : « un microcrédit politisé, opaque, marqué par des rançonnements et des lenteurs ». Elle a souligné la volonté du Gouvernement de corriger ces dérives par une digitalisation intégrale, un allègement des conditions d'accès ; tout en rappelant l'importance du remboursement des crédits pour la durabilité du produit.
Aujourd'hui, les résultats parlent d'eux-mêmes. Plus de 49,9 milliards de FCFA déjà injectés, au profit d'environ 800 mille bénéficiaires dont 82 % de femmes, et désormais des crédits accessibles jusqu'à 200 000 FCFA avec des conditions simplifiées et des frais de retrait et de remboursement totalement gratuits.
La joie des bénéficiaires, émues de voir leurs efforts soutenus était visible ; il en était de même pour les sages et notables témoins de ce progrès social. On pouvait aussi noter l'engagement réaffirmé des élus locaux, à travers le Maire de Parakou, de veiller à un suivi rigoureux pour garantir la pérennité du dispositif.
À travers cette Phase 3, le Gouvernement réaffirme sa détermination à bâtir un social structuré, pensé pour profiter réellement aux populations vulnérables et contribuer durablement à la lutte contre la pauvreté.
Quelques images
L'Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données sur le trafic mondial de passagers en août. En voici les faits saillants.
• La demande totale, mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK), était en hausse de 4,6 % par rapport à août 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres offerts (ASK), était en hausse de 4,5 % en glissement annuel. Le coefficient d'occupation des sièges en août était de 86,0 % (+0,1 pp par rapport à août 2024), ce qui constitue un record pour un mois d'août.
• La demande internationale a augmenté de 6,6 % par rapport à août 2024. La capacité était en hausse de 6,5 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 85,8 % (+0,1 pp par rapport à août 2024).
• La demande intérieure a augmenté de 1,5 % par rapport à août 2024. La capacité était en hausse de 1,3 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation des sièges s'élevait à 86,3 % (+0,1 pp par rapport à août 2024).
« La croissance de la demande de 4,6 % d'une année sur l'autre en août confirme que le pic de la saison d'été 2025 dans l'hémisphère Nord a atteint un nouveau record. De plus, les avions étaient plus remplis que jamais, avec un coefficient d'occupation record de 86 %. Malgré les incertitudes économiques et les tensions géopolitiques, la tendance mondiale de croissance ne semble pas fléchir, et les horaires d'octobre indiquent que les compagnies aériennes planifient une augmentation de capacité de 3,4 %. Les compagnies aériennes font de leur mieux pour répondre à la demande en optimisant l'efficience, de sorte qu'il est d'autant plus critique que le secteur manufacturier aérospatial règle ses problèmes de chaînes d'approvisionnement », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Résultats régionaux – marchés de passagers internationaux
La croissance des RPK internationaux a atteint 6,6 % en août, en glissement annuel, et le coefficient d'occupation des sièges a atteint un record historique. Le trafic international était de loin le facteur dominant de la croissance, représentant 87 % de l'augmentation nette des RPK mondiaux en août.
Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont obtenu une augmentation de la demande de 9,8 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 9,5 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 85,1 % (+0,2 pp par rapport à août 2024). La croissance a été alimentée par la forte demande de la Chine et du Japon (+11,8 % et +12 % respectivement).
Les transporteurs d'Europe ont enregistré une augmentation de la demande de 5,3 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 5,3 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était inchangé (0,0 pp par rapport à août 2024).
Les transporteurs d'Amérique du Nord ont vu la demande augmenter de 1,8 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 2,6 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 87,5 % (-0,6 pp par rapport à août 2024). Cela constituait un quatrième mois d'affilée de déclin annuel du coefficient d'occupation pour l'Amérique du Nord.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont enregistré une augmentation de la demande de 8,2 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,9 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 83,9 % (+0,1 pp par rapport à août 2024).
Les transporteurs d'Amérique latine ont vu la demande augmenter de 9,0 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 9,3 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 84,7 % (-0,2 pp par rapport à août 2024).
Les transporteurs d'Afrique ont connu une hausse de la demande de 7,1 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 5,3 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 79,7 % (+1,3 pp par rapport à août 2024).
Marchés de passagers intérieurs
Le nombre de RPK intérieurs a augmenté de 1,5 % par rapport à août 2024, et représente seulement 13 % de l'augmentation globale des RPK en août, en baisse par rapport aux 25 % de l'année précédente. Le coefficient d'occupation des sièges aux États-Unis a diminué en glissement annuel pour un huitième mois d'affilée. La forte expansion au Brésil a été favorisée par les efforts du gouvernement pour promouvoir le tourisme.
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a signé, ce jeudi 02 octobre 2025, à Cotonou, une convention avec la Radio « La Voix des Enfants », portée par l'organisation SOS Villages d'Enfants.
Le président de la HAAC, Édouard C. Loko, et le directeur national de SOS Villages d'Enfants, Salimane Issifou ont signé, jeudi 02 octobre 2025, un accord qui officialise la Radio « La Voix des Enfants ». Placée sous la tutelle de SOS Villages d'Enfants, la radio se veut un espace d'expression pour les enfants orphelins et abandonnés. Elle entend promouvoir leurs droits, sensibiliser sur leur protection et leur donner une place dans le débat public.
« Votre succès sera bénéfique pour toute la Nation », a déclaré le président de la HAAC, saluant une initiative qui enrichit le pluralisme médiatique.
Pour le promoteur, cette étape marque un tournant. « Désormais, les enfants sans soins parentaux adéquats ne seront plus réduits au silence. Leur voix comptera », a affirmé Salimane Issifou.
Avec cette convention, « La Voix des Enfants » rejoint la liste des organes de presse reconnus et régulés par la HAAC.
M. M.
Le conseil de supervision de la mairie de Kétou a démis de ses fonctions le Secrétaire Exécutif (SE) Richard Tossou. Cette décision a été prise, ce jeudi 02 octobre 2025, à l'issue d'une session extraordinaire.
Richard Tossou n'est plus Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie de Kétou. Le SE a été relevé du poste qu'il occupait depuis 2012. Cette décision a été prise, jeudi 02 octobre 2025, avec le soutien du conseil communal dirigé par la maire Lucie Sessinou.
Selon les informations, le SE serait incapable de mener à bien la mission qui lui a été assignée.
La mairie de Kétou a relevé des « insuffisances de résultats » dans l'exercice des missions confiées au Secrétaire Exécutif. Il est reproché également à Richard Tossou son manque d'efficacité.
Un manque de compétences qui entraverait le bon fonctionnement de la mairie, selon la marie.
Marina HOUENOU (Stag)
Un monument commémoratif sous-marin sera bientôt érigé au large de Ouidah, au Bénin. Il rendra hommage aux millions de victimes de la traite négrière transatlantique.
Matérialiser, dans les eaux béninoises, le souvenir du "passage du milieu", étape tragique de la déportation des esclaves africains vers les Amériques. Tel est le but du projet porté par le magazine américain National Geographic.
La construction du monument sous-marin a été annoncée par Tonya Lewis Lee, ambassadrice thématique du Bénin auprès de la diaspora afro-américaine. Elle s'est exprimée lors de l'émission Tête-à-tête sur France 24.
« Le monument commémorera les quelque deux millions d'esclaves morts en mer », a précisé Tonya Lewis Lee.
L'ambassadrice a conduit une délégation de National Geographic au Bénin cet été. Le groupe a rencontré les autorités locales pour discuter du projet et visiter les sites potentiels à Ouidah.
La productrice et militante afro-américaine s'est dite « ravie » de l'accueil réservé par les autorités béninoises. Elle a notamment rencontré le président Patrice Talon.
« Nous avons trouvé un terrain d'entente. Ce projet est une façon puissante de faire mémoire », a-t-elle souligné.
M. M.
L'accord agricole Maroc-UE amendé sera signé ce vendredi 3 octobre 2025. Cette décision confirme l'application aux Provinces du Sud des tarifs préférentiels accordés par l'Union au titre de l'Accord d'Association avec le Royaume du Maroc.
« Le Royaume du Maroc et l'Union européenne viennent de clôturer avec succès, dans un esprit de partenariat et de compromis, les négociations relatives à l'amendement de l'accord agricole qui lie les deux parties », a affirmé, à Rabat, ce jeudi 2 octobre 2025, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
Dans une déclaration à Rabat, le chef de la diplomatie marocaine a précisé que « la signature interviendra incessamment, à Bruxelles » et, qu'en attendant la finalisation des procédures internes, « l'accord sera mis en application provisoire dès sa signature ».
Cet accord « apporte les clarifications nécessaires, dans le respect des fondamentaux nationaux du Royaume », a souligné M. Bourita. Il s'inscrit dans la continuité et « la philosophie de l'échange de lettre signé entre les deux parties en 2018 », auquel « l'économie générale du nouveau texte reste fidèle », a-t-il ajouté.
Le ministre a indiqué que « l'accord confirme l'application aux Provinces du Sud des tarifs préférentiels accordés par l'UE au titre de l'Accord d'Association avec le Maroc », expliquant que « d'une manière générale, les conditions d'accès au marché européen des produits du Nord seront appliquées aux produits du Sahara marocain ».
Le ministre des Affaires étrangères a précisé que le texte introduit des ajustements techniques relatifs à l'information du consommateur sur la provenance des produits ; Ainsi, un étiquetage mentionnant les régions de production au Sud du Royaume – "Laayoune-Sakiat el Hamra" et "Dakhla-Oued Eddahab" – sera apposé sur les produits agricoles, a-t-il annoncé.
L'Accord rappelle la position formulée par l'Union européenne en 2019 sur la question du Sahara marocain, où l'UE prend note positivement des efforts sérieux et crédibles menés par le Royaume. Il fait également référence aux positions nationales postérieures de nombreux Etats membres de l'UE, exprimant leur appui à l'initiative marocaine d'autonomie, dans le cadre de la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
« Le Maroc est un partenaire fiable et crédible pour l'UE »
« Bien entendu, il ne s'agit pas d'un accord politique ; mais d'un accord sectoriel, commercial et opérationnel. Il n'en demeure pas moins qu'il envoie des signaux forts et clairs », a rappelé le ministre. M. Nasser Bourita n'a pas manqué de souligner la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, grâce à laquelle « le Sahara marocain est devenu une zone de développement, de connexion et de prospérité, qui se confirme comme un pôle de stabilité et de développement régional ».
Cette dynamique explique « l'intérêt de grandes puissances mondiales et régionales pour les activités économiques au Sahara marocain, et leur volonté d'encourager le commerce et l'investissement dans la région, pour faire du Sahara un trait d'union entre Europe et Afrique, entre Méditerranée et Atlantique », a rappelé le chef de la diplomatie marocaine. A titre d'exemple, il cité « la déclaration forte des Etats-Unis la semaine dernière », le « Forum économique Maroc-France prévu à Dakhla le 9 octobre » et « l'action projetée par l'Agence britannique UK Export Finance ».
De même, l'Accord avec l'UE « apporte une contribution qualitative sur le plan national », en participant au PIB agricole et à la création et au maintien de l'emploi, notamment dans la région du Sahara marocain, a ajouté M. Bourita. « Naturellement, cet Accord conforte le Partenariat stratégique ancien et solide entre le Maroc et l'UE », a réaffirmé le ministre.
Il a souligné que le Maroc est un partenaire fiable et crédible, avec lequel l'UE entretient la plus grande part de ses échanges commerciaux en Afrique et dans le monde arabe, pour un montant annuel dépassant les 60 milliards d'euros, incluant produits industriels, équipements et produits agricoles.
« Sa Majesté le Roi a toujours voulu que le Partenariat Maroc-UE se déploie par des actions communes et concrètes », a souligné M. Bourita. Et d'ajouter : « les domaines commercial et agricole sont importants, certes, de par leur place dans l'économie du Royaume, mais notre Partenariat [avec l'Union européenne] s'étend aussi à un large éventail de domaines : politique, économique, social, environnemental, ainsi que les secteurs de la migration et de la mobilité, de la sécurité, du numérique et de la culture ».
Pour le chef de la diplomatie, cette avancée permet au Maroc et à l'UE d'aborder leur avenir commun avec sérénité et d'envisager une voie ambitieuse et prometteuse. "Nous sommes désormais en mesure de déployer tout notre potentiel existant, qu'il s'agisse de préparer des échéances conjointes, ou de dynamiser nos cadres politiques, comme le Conseil d'Association, et de jeter les bases d'un partenariat stratégique encore plus approfondi, qui guidera nos relations pour les prochaines années", a conclu le ministre.
La "Maison des Médias Thomas Megnassan", symbole de la presse béninoise à Cotonou, s'apprête à renaître. Après des années d'abandon, le gouvernement béninois a décidé d'y investir 115 millions FCFA pour sa rénovation.
En état de délabrement avancé, la ‘'Maison des Médias Thomas Megnassan'' sera rénovée bientôt. Le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard C. Loko, s'est rendu sur les lieux, mercredi 1er octobre 2025, en compagnie de conseillers et cadres de l'institution.
« Ce que nous avons vu est alarmant », a déclaré le président de la HAAC. Murs fissurés, carreaux brisés, toit en ruine, ordinateurs hors d'usage... L'état de délabrement de l'infrastructure a profondément marqué la délégation.
Grâce à la nouvelle version de « l'Aide de l'État à la presse », ce site emblématique sera réhabilité. « C'est une réponse directe au plaidoyer de la HAAC », a salué le président, remerciant le chef de l'État Patrice Talon et le ministre des Finances.
Environ 115.000.000 FCFA seront investis pour remettre à neuf l'infrastructure.
Édouard Loko a confirmé que les travaux débuteront « avant la fin de l'année 2025 ».
Pour Alain Sessou, directeur de la Maison des Médias, c'est un soulagement. « Enfin, cette maison va renaître », a-t-il confié.
M. M.
38 personnes ou leurs ayants droits sont invitées à l'Antenne Porto-Novo de l'Agence Judiciaire de l'Etat (AJE), pour le retrait d'une pièce les concernant. Les intéressés sont invités à passer les jours ouvrables, de 14h30mn à 17h, à compter du lundi 06 octobre 2025.
L'Antenne de Porto-Novo de l'AJE se trouve dans l'enceinte de la Trésorerie Départementale de l'Ouémé en face de la gare routière d'Adjradocodji.
LISTE DES PERSONNES INVITEES A L'AJE/PORTO-NOVO.
Pour une meilleure sensibilisation des populations sur la santé sexuelle et reproductive, la planification familiale, les violences basées sur le genre, la mortalité maternelle etc., les médias ont un rôle important à jouer. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a organisé à cet effet un atelier de renforcement de capacités et d'actualisation de partenariat avec le Réseau béninois des journalistes et communicateurs en population et développement (RBJC-Pod), mercredi 1er octobre 2025, à Cotonou.
Le Fonds des Nations Unies pour la population et le Réseau béninois des journalistes et communicateurs en population et développement renouvellent leur collaboration. Un atelier de renforcement de capacités a été organisé, mercredi dernier, à Cotonou. Occasion pour le représentant résident de l'UNFPA, Richmond TIEMOKO, d'exposer le programme de coopération 2024-2026 de l'UNFPA au Bénin, les résultats des actions menées en 2024, ainsi que les perspectives aux professionnels des médias.
Pour le représentant résident de l'UNFPA, la population est au cœur de tout développement, et la collaboration avec les journalistes vise à la sensibiliser sur les problématiques cruciales telles que la santé sexuelle et reproductive, la mortalité maternelle, la planification familiale, les violences basées sur le genre etc.
Près de 80% de femmes et de jeunes peinent à planifier leurs naissances
Selon les explications de Richmond TIEMOKO, au Bénin, des millions de femmes et de jeunes peinent à planifier leurs naissances ou à choisir leur plan de reproduction. Ceci, en raison « des besoins non satisfaits en planification familiale ». A l'en croire, 80% des femmes en âge de procréer n'utilisent aucune méthode de contraception. « Et pour réduire ces besoins non satisfaits, il faut de l'information. Il faut que chaque personne puisse avoir à sa disposition des informations crédibles qui lui permettent d'aller vers les services, et les services de qualité et faire son choix », a-t-il expliqué évoquant le rôle important des médias qui consiste à mettre à la disposition de la population, des informations crédibles sur la qualité des services, et encourager à aller vers ces services.
Sur le volet concernant la santé maternelle, le taux de mortalité au Bénin est très élevé alors que tout le monde admet « qu'aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie ». Un autre fait marquant qui souligne l'importance d'informer et de sensibiliser la population.
L'atelier de renforcement de capacités a été l'occasion pour les participants de revenir sur les initiatives conjointes telles que le concours médias, les reportages thématiques, les documentaires, et campagnes de sensibilisation.
Le représentant résident avait à ses côtés Paul AMOUSSOU, président du RBJC-Pod, au lancement officiel des travaux de l'atelier.
F. A. A.
L'Association du transport aérien international (IATA), conjointement avec les parties prenantes du marché du carbone, demande aux gouvernements du monde entier de régler de toute urgence le problème de la disponibilité extrêmement limitée de crédits de carbone offerts aux compagnies aériennes pour remplir leurs obligations en vertu du Régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale (CORSIA).
En particulier, les signataires demandent aux gouvernements d'émettre des lettres d'autorisation (LoAs) qui permettent la mise en vente d'unités d'émissions admissibles du CORSIA à l'intention des compagnies aériennes.
L'émission en temps opportun de LoAs est essentielle pour :
• créer un marché robuste et transparent pour les UÉA du CORSIA ;
• assurer le succès de la mise en œuvre du CORSIA ; et
• préserver l'intégrité environnementale des engagements climatiques de l'aviation internationale.
« Le CORSIA est un élément vital de la stratégie climatique mondiale de l'aviation. Grâce à lui, les compagnies aériennes atténuent leur impact climatique en finançant des réductions d'émissions vérifiées dans d'autres secteurs. En générant ce financement climatique, le CORSIA joue aussi un rôle clé dans les progrès environnementaux et socioéconomiques, en particulier dans les pays en développement », a déclaré Yue Huang, directeur adjoint des politiques climatiques de l'IATA, lors de la séance Skytalks de l'OACI dans le cadre de la 42e Assemblée de l'OACI à Montréal, au Canada. Pour libérer le potentiel du financement climatique et assurer sa contribution à la décarbonation de l'aviation, poursuit-il, les États doivent autoriser l'émission d'UÉA. « C'est là un des messages principaux adressés aux 193 États membres à l'Assemblée de l'OACI », a-t-il ajouté.
« L'Afrique exprime son soutien au CORSIA. Il faut débloquer l'accès aux unités d'émissions admissibles du CORSIA et attirer le financement climatique. Cela permettra à l'Afrique de démontrer son engagement envers la durabilité et de créer des solutions mondiales avec des perspectives régionales. Il s'agit de faire en sorte que nos économies et nos exploitants aériens profitent équitablement de la transition vers un avenir faible en carbone », ajoute Adefunke Adeyemi, secrétaire générale de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC).
Que sont les lettres d'autorisation (LoAs) ?
Les LoAs sont des documents officiels émis par les pays hôtes qui autorisent l'utilisation des crédits de carbone (appelés résultats d'atténuation transférés à l'échelle internationale, ou ITMO) à des fins de conformité au CORSIA, conformément à l'article 6 de l'Accord de Paris. Les lettres confirment que les réductions d'émissions associées aux crédits de carbone ne seront comptabilisées qu'une seule fois, dans le cadre du CORSIA, en exigeant du pays hôte d'appliquer un rajustement équivalent à sa propre contribution déterminée au niveau national (CDN). Sans les LoAs, les compagnies aériennes sont aux prises avec une pénurie d'unités admissibles du CORSIA, ce qui compromet le Régime et prive les promoteurs de projets des fonds des compagnies aériennes comme source de financement climatique.
L'écart entre l'offre et la demande
Selon les prévisions de l'IATA, les compagnies aériennes vont avoir besoin de 146 à 236 millions d'UÉA durant la première phase du CORSIA (2024-2026). Toutefois, l'offre actuelle d'unités d'émissions admissibles du CORSIA est limitée à 15,8 millions de crédits, rendus disponibles par le Guyana. Pour aider les États à émettre les LoAs, l'IATA a publié un document d'orientation et offre des outils pratiques et des ateliers.
Voici la liste des signataires de la déclaration commune :
Associations de l'industrie aérienne
• Association du transport aérien international
• Association des compagnies aériennes africaines
• Groupe d'action sur les transports aériens
• Airlines Association of Southern Africa
• Airlines for America
• Airlines for Europe
• Airlines International Representation in Europe
• Organisation arabe des transporteurs aériens
• Association of Asia Pacific Airlines
• Association européenne des compagnies d'aviation des régions d'Europe
• Latin American and Caribbean Air Transport Association
• Conseil national des lignes aériennes du Canada
Parties prenantes du marché du carbone
• Association internationale pour l'échange de droits d'émission
• Global Carbon Council
Promoteurs de projets
• Burnstoves
• Hestian
• Iceberg
• Koko Networks
• Korea Carbon Management
• Sistema.bio
• UpEnergy
• Valor Carbon
• WeAct
Un député du parti d'opposition Les Démocrates, s'est prononcé sur la candidature de la formation politique Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), à la présidentielle de 2026. Djima Ogbon s'est prononcé sur Bip radio ce 02 octobre 2025.
Paul Hounkpè a été désigné candidat du parti d'opposition Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), à la présidentielle de 2026.
Selon Djima Ogbon, député de Les Démocrates, la FCBE est loin de remporter la victoire à cette élection.
La FCBE ne peut même pas obtenir 10% sur le plan national, à plus forte raison, prétendre participer à l'élection présidentielle et espérer une victoire, croit savoir le député Démocrate sur Bip radio.
Djimon Ogbon précise qu'un parti d'opposition qui bénéfice du parrainage de partis de la mouvance présidentielle ne peut que se prêter à un « match amical ».
« Ce parti (FCBE, Ndlr) ne représente plus aucun intérêt pour l'heure », a conclu l'honorable Djima Ogbon.
Marina HOUENOU (Stag.)