La campagne de commercialisation du coton graine pour la saison 2025-2026 a été lancée, ce vendredi 17 octobre 2025, sur le site de l'usine d'égrenage à N'Dali. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman, du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, du président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC) et de nombreux producteurs, venus de différentes régions du pays.
Le top est lancé pour la commercialisation du coton graine 2025-2026 à N'Dali. A cette cérémonie, le président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), Eustache Kotingan, a présenté les grandes orientations et les ambitions de la filière pour la saison. Selon lui, les prévisions de récolte s'élèvent à plus de 647 000 tonnes de coton graine. Au titre de la campagne 2024-2025, le Bénin a produit 637 063,51 tonnes de coton graine.
Afin d'accompagner les producteurs dans la réussite de la nouvelle campagne, plus de 3 milliards de FCFA seront débloqués pour soutenir les opérations. Les fonds seront mis à la disposition des bénéficiaires dès la semaine prochaine.
Le président de l'AIC a lancé un appel à la vigilance et à la discipline. Il a exhorté les producteurs à veiller à la récolte à temps et à lutter contre la sortie frauduleuse du coton, un phénomène qui menace la compétitivité et la transparence de la filière.
La campagne 2025-2026 s'annonce décisive dans la consolidation des performances du Bénin, premier producteur de coton en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs années.
A.A.A
Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a répondu ce vendredi 17 octobre 2025 aux accusations du parti Les Démocrates. Le parti dénonçait un sabotage politique orchestré par le pouvoir en place concernant l'affaire de formulaire de parrainage du député Michel Sodjinou.
Incisif et s'appuyant sur la sagesse africaine, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu aux accusations du parti Les Démocrates face à ses déboires dans le cadre de la constitution des dossiers du duo candidat à la présidentielle de 2026.
« La femme qui ne sait pas danser accuse ses seins d'être trop proéminents », a ironisé le porte-parole du gouvernement, vendredi 17 octobre 2025, face aux professionnels de médias à Cotonou.
Selon lui, le gouvernement n'est pas responsable des difficultés du parti d'opposition Les Démocrates à désigner un candidat ou à sécuriser ses parrainages.
« C'est la dent qui s'en allait tomber qui accuse la bouillie », enchaîne Wilfried Léandre Houngbédji avant d'inviter Les Démocrates à « chercher où ils ont trébuché, pas où ils sont tombés ».
« Si on s'habitue à mettre les mains sur la poitrine des autres chaque fois qu'on est en difficulté, on ne se remet jamais en question », ajoute le porte-parole du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji rappelle, comme dans n'importe quel groupe social, que des tensions ont également existé au sein de la mouvance présidentielle. « Mais nous avons su les gérer, trouver un duo de candidats consensuel ».
« La majorité présidentielle a joué sa partition en faisant ce qui doit être fait, les textes ont été revus dans les conditions démocratiques de façon régulière en la présence et en la participation constante de l'opposition. Nous avons fait en sorte même de sécuriser les élus de l'opposition afin qu'il n'y ait pas de débauchage. La loi l'a interdit. Tout le reste après est question de gouvernance interne », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Député membre du parti d'opposition Les Démocrates, Michel Sodjinou a dénoncé la confiscation de son formulaire de parrainage dans le cadre de la présidentielle de 2026. Le tribunal a été saisi et a ordonné l'annulation de la fiche. En application du jugement, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a délivré un autre formulaire à Michel Sodjinou. Mais celui-ci refuse de rendre son parrainage au parti.
Pour les ténors des Démocrates, le pouvoir en place serait à la manoeuvre pour empêcher le parti de disposer des 28 parrainages requis pour le duo candidat à la présidentielle de 2026.
M. M.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a lancé, jeudi 16 octobre 2025, deux plateformes numériques destinées à renforcer la compétitivité des entreprises béninoises : Business Connect Ahilido et Etchite Gestion.
Deux nouvelles plateformes viennent enrichir l'écosystème numérique du secteur privé béninois. Il s'agit de Business Connect Ahilido et de Etchité Gestion.
Business Connect Ahilido est une plateforme digitale de réseautage professionnel (B to B). Elle vise à faciliter la mise en relation des entreprises, la recherche de partenaires commerciaux et la création de nouvelles opportunités d'affaires à l'échelle régionale et internationale.
Etchité Gestion, de son côté, est une application mobile conçue pour faciliter la gestion comptable et financière des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), intégrant notamment un module de génération des états financiers. Elle permet aux entreprises de gérer de manière intuitive leurs recettes, leurs dépenses, leurs stocks, leurs clients, fournisseurs, de générer des factures normalisées et d'accéder à un accompagnement professionnel.
Ces deux plateformes, conçues par la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin), ont été officiellement lancées, ce jeudi 16 octobre 2025, à l'hôtel Azalaï de Cotonou. Elles s'inscrivent dans le plan stratégique 2025-2030 de la CCI Bénin, et dans le cadre des activités de l'Unité de programmes Performance, chargée d'accompagner la transformation digitale des entreprises.
« C'est une véritable révolution pour les MPME », a souligné Constantin Alain GBAGUIDI, élu référent de l'Unité de programmes Performance, représentant le président de la CCI Bénin. Les deux plateformes viennent répondre aux défis auxquels sont confrontés les entreprises tels que : difficulté de gestion comptable ; suivi des dépenses ; fiabilité des états financiers, respect des obligations fiscales ou encore recherche de partenariats commerciaux fiables.
“Les entreprises se lèvent avec la technologie”
Prenant la parole, Lydie Adisso, co-pilote de l'unité Performance, a expliqué la philosophie derrière ces deux initiatives. « Accélérer la transformation digitale des entreprises en leur offrant des outils numériques adaptés », a-t-elle déclaré.
Elle a précisé que le nom “Ahilido” évoque en fongbé un ‘'marché qui s'enracine” (Ahi Lido).
Quant à “E-tchite” dérivé du fongbé, il signifie “se lever”. « À travers Etchité, les entreprises béninoises se lèvent avec la technologie », a-t-elle lancé, illustrant la volonté de la CCI Bénin de faire du numérique un moteur de croissance.
La séance s'est poursuivie avec les présentations des fonctionnalités techniques et avantages des plateformes Etchité Gestion et Busines Connect AHILIDO, respectivement par Moudilou DRAMANE, Directeur 41DEVS et partenaire Technique de la CCI Bénin et Irving GBAGUIDI, Pilote de l'Unité de Programme Performance.
Pour Raymond ADJAKPA ABILE, secrétaire général de la CCI Bénin, ces deux outils répondent à plusieurs besoins du secteur privé. Les plateformes Business Connect Ahilido et Etchité Gestion apportent des solutions aux trois défis majeurs auxquels font face les entreprises : la gouvernance, l'accès au marché et la recherche de financement, a-t-il expliqué.
Business connect Ahilido est accessible à l'adresse Web www.ahilido.bj E-tchite gestion est disponible sur playstore et Appstore
M. M.
Les États-Unis réitèrent leur reconnaissance à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Ils projettent l'ouverture d'un consulat à Dakhla durant le second mandat du président Donald Trump. L'annonce a été faite, jeudi 16 octobre 2025, par Massad Boulos, conseiller présidentiel américain pour l'Afrique et le Moyen-Orient, dans une interview accordée à Asharq News.
Lors d'une interview accordée jeudi à la chaîne Al-Sharq, le conseiller présidentiel américain pour l'Afrique et le Moyen-Orient a fait part de la disposition des États-Unis à ouvrir un consulat dans le Sahara marocain au cours du second mandat de Donald Trump.
« Le moment est venu de parvenir à une solution positive et durable à ce dossier », a affirmé Massad Boulos.
Pour les États-Unis, ce Sahara est marocain. Le président Donald Trump avait déjà reconnu la souveraineté du Maroc sur cette région lors de son premier mandat.
Le responsable américain a salué le discours du Roi Mohammed VI du 29 juillet 2025, qu'il a qualifié d'« historique » et de « très clair ». Ce discours, soutient-il, traduit « la vision lucide du Souverain pour une solution définitive, équilibrée et réaliste ». Le Conseiller du président américain a aussi relevé la « sagesse » du Roi dans la manière d'aborder la question algérienne.
Massad Boulos a souligné l'importance des prochaines discussions au Conseil de sécurité de l'ONU sur le renouvellement du mandat de la MINURSO, tout en exprimant la volonté de Washington de renforcer la coopération régionale.
Le responsable americain n'a pas manqué de remercier les partenaires européens des États-Unis, notamment la France, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Union Européenne, pour leur soutien aux efforts diplomatiques, assurant que les États-Unis sont « plus optimistes que jamais » quant à une issue « positive et durable » à la question du Sahara.
La 6ème édition du « Mois du Consommons Local » est ouverte au Bénin. La Ministre de l'Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a procédé, mercredi 15 octobre 2025, à la Place de l'Étoile Rouge à Cotonou, au lancement officiel du Marché National d'exposition-vente des produits locaux.
Des produits agroalimentaires, textiles, cosmétiques, artisanaux et bien d'autres sont exposés à la Place de l'Étoile Rouge à Cotonou. Cette exposition qui se tient dans le cadre de la 6e édition du « Mois du Consommons Local » rassemble des dizaines d'entreprises, artisans, coopératives et producteurs.
Organisé chaque année, le Mois du Consommons Local, promeut les produits et le savoir-faire des pays, notamment au Bénin et dans la zone UEMOA, en stimulant la consommation locale et en soutenant le développement des entreprises locales. Consommer local est un acte économique, nutritionnel et patriotique selon la directrice pays de GAIN Bénin, Françoise Sayi. « Consommer local permettra de dynamiser l'économie béninoise afin d'accroître les revenus des Béninoises et des Béninois », a déclaré la Cheffe de la Coopération Suisse au Bénin, Gabriella Spirli.
Selon la ministre de l'Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, le Mois du Consommons local est devenu en 6 ans, un « véritable mouvement national, un cri du cœur pour la fierté du ‘'Made in Benin'' ». « Ce marché national n'est pas un marché comme les autres. C'est vraiment une vitrine de notre savoir-faire, de notre potentiel, qui ouvre ses portes », a-t-elle déclaré. Les produits exposés à la Place de l'Etoile Rouge sont 100 % Made in Bénin. Il est prévu entre autres des animations, des séances de dégustations et des échanges professionnels.
A.A.A
Une fermeture partielle du carrefour Vèdoko (Cotonou) est prévue à compter du dimanche 26 octobre 2025 et ce, jusqu'en juillet 2026. C'est dans le cadre de la réalisation des travaux de construction de l'échangeur du Carrefour Vèdoko. En raison desdits travaux, la circulation sur cet axe connaîtra des perturbations temporaires. Les usagers sont invités à respecter les limitations de vitesse, à suivre les consignes de sécurité et les indications des panneaux de signalisation, et à emprunter les couloirs de circulation provisoires mis en place pour faciliter le bon déroulement de ces travaux d'intérêt public.
Le Royaume du Maroc se repositionne dans l'industrie aéronautique. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a présidé, lundi 13 octobre 2025, à Nouaceur, la cérémonie de présentation et de lancement des travaux de réalisation du complexe industriel de “moteurs d'avions” du groupe Safran. Ce projet structurant renforce la vocation du Maroc en tant que hub stratégique mondial de l'industrie aéronautique.
Ce grand complexe dont les travaux ont été lancés lundi dernier par SM. Le Roi Mohamled VI, sera implanté au sein de la plate-forme industrielle intégrée dédiée aux métiers de l'aéronautique et de l'espace “Midparc” de Nouaceur. Il sera composé d'une usine d'assemblage et de test des moteurs d'avions du groupe Safran et d'une autre dédiée aux activités de maintenance et de réparation des moteurs d'avions de nouvelle génération LEAP (Leading Edge Aviation Propulsion).
Ces deux nouveaux sites de référence, performants, innovants et durables renforcent la relation d'excellence et le partenariat d'exception entre Safran et le Maroc et témoignent de la Volonté ferme de Sa Majesté le Roi de hisser le secteur de l'aéronautique à des niveaux de compétitivité technologique des plus élevés.
Au début de cette cérémonie, il a été procédé à la projection d'un film institutionnel retraçant le développement qu'a connu le secteur aéronautique, un des métiers mondiaux du Maroc, durant ces dernières années, grâce aux réformes audacieuses et aux chantiers structurants initiés par le Souverain.
Maroc, destination mondiale incontournable dans les secteurs de pointe
Le ministre de l'Industrie et du Commerce, M. Ryad Mezzour, a affirmé dans son discours devant le Souverain que grâce à la Vision éclairée de SM le Roi, le Maroc s'est érigé en une destination mondiale incontournable dans des secteurs de pointe, notant qu'en moins de deux décennies, et à la faveur des stratégies ambitieuses, successives et complémentaires, pilotées par le Souverain, le Royaume a édifié une industrie aéronautique de classe mondiale.
Le chiffre d'affaires à l'export du secteur a réalisé un bond significatif, “passant de moins d'un milliard de dirhams en 2004 à plus de 26 milliards de dirhams en 2024”, a précisé M. Mezzour, soulignant que ce secteur fédère aujourd'hui plus de 150 acteurs, parmi lesquels figurent les plus grands opérateurs mondiaux, et représente une véritable vitrine du savoir-faire industriel national.
Le ministre a rappelé que le Groupe Safran, partenaire historique du Royaume depuis 25 ans, renouvelle aujourd'hui sa confiance envers la plateforme Maroc, à travers la mise en œuvre d'un complexe intégré d'assemblage, de test, de maintenance et de réparation de moteurs d'avions, de classe mondiale.
Il s'agit de la mise en place d'une usine de maintenance et de réparation de moteurs d'avions (1,3 milliard de dirhams), d'une capacité de maintenance de 150 moteurs par an et permettant la création de 600 emplois directs à l'horizon 2030.
Sans oublier le développement d'une usine d'assemblage et de test de moteurs d'avions de ligne, de type LEAP-1A, équipant notamment les modèles d'avions Airbus A320 Neo, a indiqué M. Mezzour.
Le complexe a une capacité d'assemblage de 350 moteurs par an. Cet investissement de 2,1 milliards de dirhams va générer 300 emplois hautement qualifiés d'ici 2029.
Deuxième site de production du moteur LEAP-1A au niveau mondial, ce projet permettra d'ancrer durablement le Royaume dans la chaîne de valeur mondiale des motoristes aéronautiques et entraînera, dans son sillage, de nouveaux équipementiers au sein de l'écosystème national, a fait observer le ministre, relevant que l'industrie aéronautique fait de sa capacité à créer des emplois pérennes et qualifiés pour les jeunes son premier enjeu.
Le président du Conseil d'Administration du Groupe Safran a souligné que la présence de SM le Roi à cette cérémonie revêt une signification profonde pour son groupe. M. Ross McInnes a affirmé qu'elle témoigne non seulement de l'intérêt que le Souverain accorde au développement industriel du Royaume, mais aussi de l'environnement d'investissement exemplaire que SM le Roi ne cesse de promouvoir, à travers une vision éclairée, audacieuse et tournée vers l'avenir.
Mettant en avant l'excellence des relations économiques et industrielles entre la France et le Royaume du Maroc, M. McInnes a assuré que son Groupe “ne produit pas au Maroc mais avec le Maroc”, pays stratégique à bien des égards pour Safran.
Des liens forts entre le Groupe Safran et le Royaume
Il a réitéré la détermination du Groupe Safran à entretenir ce lien fort avec le Royaume, affirmant qu'”ensemble, nous nous engageons en faveur du développement et de l'accélération économique du secteur aéronautique marocain”.
Le Directeur général du Groupe Safran a assuré que le choix d'implanter le nouveau complexe industriel de moteurs d'avions Safran au Maroc n'est pas fortuit. M. Olivier Andriès a souligné que son groupe a ainsi “fait le choix d'un pays doté de talents, d'infrastructures modernes et d'un cadre macroéconomique stable”.
Et d'ajouter : “Mais surtout, nous avons été guidés par la confiance que nous inspire la dynamique impulsée par Votre Majesté pour faire du Royaume une plateforme industrielle compétitive à l'échelle mondiale”.
“Aujourd'hui, ces deux projets et les extensions en cours dans trois autres de nos sites représentent un investissement de plus de 350 millions d'euros et créeront des milliers d'emplois pour tout l'écosystème aéronautique du Royaume”, a déclaré le DG de Safran.
L'événement a été marquée par la signature de trois conventions présidée par SM le Roi Mohammed VI. La première est un protocole d'accord, qui acte les engagements des deux partenaires, Etat et groupe Safran, pour l'installation de l'usine d'assemblage et de test de moteurs d'avions du groupe français.
Elle a été signée par MM. Ryad Mezzour, Karim Zidane, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des Politiques publiques, et Olivier Andriès.
La deuxième est un mémorandum d'entente relatif à l'approvisionnement des sites de Safran en énergies renouvelables.
Elle a été signée par M. Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur, M. Ryad Mezzour, M. Mohamed Ouhmed, secrétaire général du Département de la transition énergétique, M. Olivier Andriès, M. Youssef Ettazi, Directeur général de la Société régionale multiservices de Casablanca-Settat, Mme Fatima Guennouni, Directrice générale de la Société régionale multiservices de Rabat-Salé-Kénitra, et M. Adil Khamis, Directeur général d'Energie Eolienne du Maroc-Nareva.
La troisième convention est un accord d'implantation à Midparc de l'usine d'assemblage et de test des moteurs d'avions du groupe Safran.
Elle a été signée par M. Khalid Safir, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion, M. Stéphane Cueille, président de Safran Aircraft Engines, M. Marouane Abdelati, directeur général de MEDZ, et Hamid Benbrahim El Andaloussi, Président-directeur général de Midparc.
Le Maroc est encore monté en puissance grâce à la Vision clairvoyante et au leadership du Souverain
Après la signature des conventions, il a été procédé au dévoilement devant SM le Roi du moteur d'avion LEAP-1A, un moteur de nouvelle génération qui embarque les innovations les plus avancées en matière de matériaux et de procédés de fabrication.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a posé pour une photo-souvenir avec un groupe de jeunes en cours de formation à l'Institut des Métiers de l'Aéronautique (IMA) à Nouaceur, pour intégrer la future usine de maintenance de moteurs d'avions, avant de procéder au lancement des travaux de construction du Complexe industriel “Moteurs d'avions” du groupe Safran.
Leader mondial n°1 des fabricants de moteurs d'avions court et moyen-courrier et 3e acteur aéronautique mondial hors avionneurs, le groupe Safran renforce sa présence au Maroc où il a choisi de s'implanter depuis 25 ans, témoignant, ainsi, de la montée en puissance de la base aéronautique marocaine édifiée grâce à la Vision clairvoyante et au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
La banque africaine de renommée mondiale, United Bank for Africa (UBA) Plc, a une nouvelle fois démontré son engagement en faveur d'une croissance durable et d'une transformation économique à travers le continent avec le lancement officiel de son livre blanc révolutionnaire, intitulé « Banking on Africa's Future : Unlocking Capital and Partnerships for Sustainable Growth » (Miser sur l'avenir de l'Afrique : libérer les capitaux et les partenariats pour une croissance durable).
Ce rapport, qui a été dévoilé en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se tiennent actuellement à Washington, fournit une feuille de route complète pour accélérer les progrès de l'Afrique grâce à des solutions financières innovantes, des réformes politiques et des partenariats stratégiques, plaçant ainsi les priorités économiques de l'Afrique au premier plan des discussions financières internationales.
Le livre blanc présente un plan d'action détaillé et concret visant à exploiter les énormes opportunités économiques de l'Afrique tout en examinant les domaines de croissance essentiels, notamment la facilitation des échanges, le développement des infrastructures, l'innovation numérique, le financement climatique et la croissance inclusive.
En préconisant l'intégration des capitaux nationaux à des alliances mondiales stratégiques, le document vise à libérer environ 4 000 milliards de dollars d'actifs financiers nationaux africains, dont 2 500 milliards de dollars d'actifs bancaires commerciaux et plus de 1 100 milliards de dollars de capitaux institutionnels à long terme, tout en tirant parti du potentiel de 3 400 milliards de dollars du marché unique de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Pour l'Afrique, ce livre blanc représente une avancée décisive en matière d'infrastructure financière et d'autonomisation économique. Il aborde des défis de longue date tels que l'accès limité au capital et le sous-développement des partenariats, en proposant des solutions susceptibles d'accélérer le développement durable à travers le continent.
Le président du groupe UBA, Tony Elumelu, qui a présenté une vision audacieuse pour l'avenir du continent lors du lancement, a déclaré : « L'Afrique se trouve à un tournant décisif, riche en résilience, en créativité et en potentiel inexploité. Avec ce livre blanc, UBA défend l'africapitalisme, en donnant à notre secteur privé les moyens de stimuler une croissance durable qui apporte prospérité et richesse sociale. »
M. Elumelu, qui est également le fondateur du groupe Heirs Holding et le champion du concept d'africapitalisme, a ajouté qu'en mettant l'accent sur la croissance inclusive et l'innovation numérique, le rapport promet d'améliorer l'inclusion financière pour des millions de personnes, de soutenir les projets d'infrastructure et de promouvoir des initiatives résilientes au changement climatique, favorisant ainsi la création d'emplois, la réduction de la pauvreté et l'intégration régionale dans le cadre de la ZLECAf.
Dans le domaine de la finance mondiale, cette annonce souligne également l'importance croissante de l'Afrique en tant qu'acteur clé de l'économie mondiale, où les investisseurs, les institutions et les décideurs politiques internationaux sont invités à s'engager davantage sur les marchés africains, mettant en avant les opportunités mutuellement avantageuses en matière de flux de capitaux et de collaborations.
Selon lui, cela contribuera à redéfinir les stratégies d'investissement mondiales, à encourager le passage aux marchés émergents et à promouvoir des portefeuilles diversifiés incluant des actifs africains, contribuant ainsi à une croissance économique mondiale plus équilibrée.
M. Elumelu a expliqué qu'avec ce livre blanc, UBA défend l'africapitalisme, donnant à notre secteur privé les moyens de stimuler une croissance durable qui apporte prospérité et richesse sociale, ajoutant : « Aux investisseurs d'Afrique et du monde entier : rejoignez-nous pour mobiliser nos 4 000 milliards de dollars de capitaux nationaux et établir des partenariats stratégiques afin de créer des opportunités, de réduire les risques liés aux investissements et de construire un avenir autodéterminé. L'heure est venue d'agir, saisissons-la ensemble pour la souveraineté économique de l'Afrique. »
Le livre blanc est désormais disponible en téléchargement à l'adresse suivante : https://www.ubagroup.com/white-paper/
Oliver Alawuba, directeur général du groupe UBA, qui s'est exprimé plus longuement sur le livre blanc, a souligné qu'il redéfinit le financement du développement, passant de la dépendance à l'aide à des autoroutes d'investissement alimentées par l'innovation africaine.
« Grâce à notre connaissance approfondie du marché local et à notre présence mondiale, UBA occupe une position unique pour libérer les flux de capitaux et favoriser les collaborations qui transforment les défis en opportunités. Nous appelons les leaders financiers du monde entier à s'associer à nous pour déployer des solutions agiles, des plateformes numériques au financement mixte, et co-créer une croissance résiliente qui profitera à des millions de personnes. L'heure est venue pour l'Afrique, engagez-vous dès aujourd'hui à participer à cette aventure révolutionnaire », a-t-il déclaré.
United Bank for Africa est l'un des plus grands employeurs du secteur financier sur le continent africain, avec 25 000 employés à l'échelle du groupe et plus de 45 millions de clients dans le monde. Présente dans vingt pays africains ainsi qu'au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France et aux Émirats arabes unis, UBA fournit des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux institutions, favorise l'inclusion financière et met en œuvre des technologies de pointe.
Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats arabes unis près la République du Bénin, a rencontré, ce jeudi 16 octobre 2025, Son Excellence José Didier Tonato, Ministre du Développement durable, des Transports, de l'Énergie et des Mines, au siège du ministère à Cotonou. Les deux personnalités ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale.
L'entretien entre Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi et le ministre José Didier Tonatoa a porté sur les moyens de renforcer la coopération entre les Emirats arabes unis et le Bénin dans les domaines du développement durable, de l'énergie, des transports et des mines, ainsi que sur l'échange d'expertises techniques et la création de partenariats dans des secteurs d'intérêt commun.
Au cours de la rencontre, l'Ambassadeur Al Kaabi a salué les relations bilatérales entre les deux pays amis et souligné la volonté de leurs dirigeants de les développer davantage dans divers domaines.
Son Excellence l'Ambassadeur a remis à Son Excellence le Ministre Tonato une invitation officielle de la part de Son Excellence Suhail Al Mazrouei, Ministre émirien de l'Énergie et des Infrastructures, à participer à la Semaine d'Abu Dhabi pour le Développement durable, prévue en janvier 2026.
Pour sa part, le Ministre Tonato a exprimé sa gratitude pour l'invitation et salué l'expérience pionnière des Émirats arabes unis en matière de développement durable et de gouvernance environnementale, la considérant comme une source d'inspiration pour de nombreux pays à travers le monde.
Un passionné des jeux de paris sportif a comparu ce jeudi 16 octobre 2025 devant la CRIET. Le jeune homme est en détention préventive pour avoir arnaqué près de deux (02) millions FCFA à deux opérateurs de transfert d'argent mobile money pour jouer à 1xbet.
L'addiction aux paris sportifs conduit un jeune homme derrière les barreaux au Bénin. Ce jeudi 16 octobre 2025, un jeune homme a été entendu par les juges de la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dans le cadre d'un dossier d'abus de confiance par le biais d'un système. Convoqué à la barre, il ne reconnaît que les faits d'abus de confiance.
Lors de l'audience, deux de ses victimes, un homme et une femme se sont présentés pour raconter leur mésaventure avec le prévenu. Il s'agit de deux opérateurs de transfert d'argent mobile money. La première victime a témoigné contre le prévenu est une femme qui vit à Godomey. Selon sa déposition, le prévenu est venu chez elle faire un dépôt de trois cents mille (300 000) francs CFA avant de faire un autre retrait de cinquante mille (50 000) francs CFA et de la lui remettre. Pendant ce temps, le prévenu n'a pas remis le reste des sous qui est de 250 000 FCFA . Pire encore, il va simuler une envie d'uriner avant de prendre la fuite. La victime affirme que ce sont ses cris qui ont permis au passants de l'interpeller pour le conduire au commissariat.
La deuxième victime est un homme qui vivait dans le même quartier que le prévenu. Devant le juge, la victime raconte que le prévenu est venu faire un retrait d'argent d'un million six cent mille (1,6 millions) francs CFA. Elle précise que la victime avait l'habitude de faire de gros retraits de sous chez lui. Ce jour-là, il va indiquer à sa victime qu'il n'avait pas retrouvé l'argent dans son sac et que de lui laisser le temps d'aller prendre le sac à la maison. Mais, le jeune homme va disparaître du quartier avec les sous de 1,6 millions FCFA. Depuis, la victime confie à la Cour que ses numéros de téléphone étaient devenus injoignables. Plus tard, le prévenu va appeler la victime et va même envoyer sa femme pour lui promettre de payer 50 000 FCFA par jour afin de la rembourser. Exaspérée par la situation, la victime a finalement porté plainte.
Deux autres victimes du prévenu n'étaient pas présentes à l'audience.
Peine de prison ferme requise
Convoqué à la barre, le prévenu a reconnu les faits. Il a expliqué que les dépôts effectués étaient destinés à son compte 1xbet et qu'il comptait sur les gains qu'il devait gagner pour payer ces victimes. Mais, il affirme que tout ne s'est pas passé comme prévu.
Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé à la Cour de retenir le prévenu dans les liens des préventions d'abus de confiance via internet. Il a requis trente-six (36) mois de prison ferme et un million FCFA d'amendes contre le prévenu. Le représentant du procureur spécial près la CRIET a demandé à la Cour de recevoir la constitution en partie civile des deux victimes présentes et de réserver les intérêts civils pour les deux autres victimes absentes. Le verdict du procès a été renvoyé au jeudi 18 décembre 2025 par le juge, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a échangé, jeudi 16 octobre 2025, à Moscou, avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
Tête-à-tête entre le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, et son homologue russe, Sergueï Lavrov. Cet entretien s'inscrit dans le cadre du Partenariat Stratégique Approfondi conclu en mars 2016 entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Vladimir Poutine. Les deux personnalités ont discuté des moyens pour développer davantage les liens bilatéraux.
Les échanges se sont soldés par la signature d'un Mémorandum d'entente portant création d'un Comité de Travail russo-marocain entre leurs départements des Affaires étrangères. Selon l'Agence marocaine de presse, le Comité aura pour « mission de dresser le bilan du partenariat et de formuler des propositions en vue d'identifier de nouveaux axes de coopération à forte valeur ajoutée, afin d'approfondir les relations bilatérales et de les projeter résolument vers l'avenir ».
Au cours des échanges, Nasser Bourita et Sergueï Lavrov ont abordé les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment en Afrique du Nord, dans la région du Sahel et au Moyen-Orient. Le Maroc et la Russie ont décidé de maintenir un dialogue politique régulier et d'assurer un suivi conjoint des accords conclus.
A Moscou, le ministre Bourita copréside avec le Vice-Premier ministre russe, Dmitri Patrouchev, les travaux de la 8e session de la Commission Mixte de Coopération entre les deux pays.
Depuis l'accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, les relations entre le Royaume du Maroc et la Fédération de Russie connaissent un essor remarquable. En 2016 et 2022, le Souverain a effectué deux visites officielles à Moscou. Rabat a accueilli en septembre 2006, le Président Vladimir Poutine.
A.A.A
Les joueurs de Coton FC sont en Côte d'Ivoire pour livrer un match contre San Pedro, ce samedi 18 octobre 2025, dans le cadre du 2ᵉ tour préliminaire de la Coupe CAF. Le match se joue au stade Laurent Pokou dans la ville de San-Pédro,
En Côte d'Ivoire, les joueurs Coton FC ont déjà entamé leur préparation par une séance de décrassage. Une première étape pour se mettre en condition avant le match crucial, qui se jouera samedi au stade Laurent Pokou. Le club béninois affrontera le FC San Pedro dans le cadre du 2ᵉ tour préliminaire de la Coupe de la Confédération CAF 2025-2026. Ce match programmé pour samedi 18 octobre 2025, s'annonce déterminant pour les deux équipes, chacune visant un billet pour la phase de groupes de la compétition.
Coton FC, ambitieux et prêt à défendre ses chances, tentera de tirer profit de cette rencontre sur le terrain adverse pour consolider sa position dans cette compétition continentale.
A.A.A
À travers une décision en date du 15 octobre 2025, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) a publié la liste des duos de candidats déclarés pour l'élection présidentielle du 12 avril 2026.
Un jeune homme est mort dans la soirée du mercredi 15 octobre 2025 dans un accident de circulation à Parakou.
Mort d'un jeune homme sur l'axe reliant le carrefour Mathieu Kérékou à celui d'Hubert Maga, à Parakou. Selon Fraternité FM, la victime venait de déposer un ami avant de poursuivre seule sa route. Il aurait percuté violemment les bordures de la chaussée en raison d'une vitesse excessive. Il n'a pas survécu. Plus tôt dans la journée, informe la même source, le jeune homme a soutenu son mémoire.
Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux. Le constat a été fait par la Police républicaine.
A.A.A
Décès d'un ancien député à l'Assemblée nationale !
Sabi Soulé Moussa, député à l'Assemblée nationale durant les 5è (2007-2011) et 6è (2011-2015) législature n'est plus. Il s'est éteint à son domicile, mercredi 14 octobre 2025, à Cotonou.
Ingénieur Agronome de formation, l'illustre disparu a été élu sous la bannière du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE).
Paix à son âme !
M. M.
Les travaux de construction de la Cité administrative évoluent à Ahossougbéta, dans la commune d'Abomey-Calavi. La livraison de ce joyau est prévue pour mars 2026.
Initiée dans le cadre du Programme d'Action du Gouvernement (PAG) du président Patrice Talon, la Cité administrative d'Abomey-Calavi s'impose comme un projet structurant. Elle est construite sur un domaine de 40 hectares. « Ce projet fait partie des projets initiés par le gouvernement du président Patrice Talon pour révolutionner le secteur de l'administration publique », explique le directeur général de l'Habitat et de la Construction. Victor Kouassi Ananouh souligne que cette infrastructure permettra de réduire les frais liés aux nombreux baux que l'État contracte chaque année pour loger ses services. « Cette économie va nous permettre de faire face à la réalisation d'autres projets de société et de développement », précise-t-il.
Mais au-delà des considérations économiques, l'enjeu est aussi d'ordre pratique. « La Cité administrative va réunir sur le même site toute l'administration technique publique pour faciliter en réalité la vie aux usagers, à la population », ajoute le directeur général.
Sur le terrain, le projet affiche un niveau d'avancement encourageant. « Nous avons dépassé 50 % d'exécution. Les gros œuvres sont achevés à 100 %, et nous sommes désormais dans la phase des finitions et des lots architecturaux », confirme Salahdine Maher, directeur de projet chez Koffi & Diabaté Architectes. Selon lui, tout est mis en œuvre pour respecter l'échéance de mars 2026.
La cheffe projet à la SIMAU, Phrodie Ayemonna, détaille les composantes du chantier : « Nous avons 16 bâtiments administratifs de type R plus 3. Nous avons également un pôle de restauration constitué d'un restaurant d'environ 1 300 m² avec 3 maquis et chaque maquis occupe environ 500 m² en termes de surface ».
Le site comprend un centre de conférence, un centre médical, un important aménagement paysager, des parkings pour voitures et motos, et une viabilisation complète du site pour un cadre de travail moderne et agréable.
La Cité administrative d'Abomey-Calavi se veut un modèle de rationalisation et d'efficacité dans la gestion publique. Pour Victor Kouassi Ananouh, « le social est à travers tous les projets du gouvernement ».
À l'horizon, mars 2026, la Cité administrative d'Abomey-Calavi devrait devenir le principal pôle administratif du pays, incarnant la vision d'un État moderne, efficace et proche de ses citoyens.
A.A.A
Les Forces Armées Béninoises (FAB) mènent depuis le 14 octobre 2025 une campagne médicale gratuite au profit des populations de Banikoara, dans le département de l'Alibori.
Soutenir les habitants de cette commune frontalière du Burkina Faso et du Niger, souvent confrontée à des défis sécuritaires. Tel est l'objectif de l'action sociale des Forces Armées Béninoises à Banikoara.
Sous la direction du chef d'escadron Kwassi Katcha, de la Direction de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d'Intérêt Public (DPADTIP), des équipes médicales militaires offrent des consultations, des soins et des médicaments gratuits à des patients venus des localités voisines.
Les militaires profitent de cette proximité pour sensibiliser les populations à l'hygiène, à la prévention des maladies et à la coproduction de la sécurité. Une approche qui renforce la vigilance communautaire et la résilience des habitants face aux menaces terroristes.
Pour le chef d'escadron Katcha, ces actions témoignent de la volonté des FAB de resserrer les liens entre l'armée et les citoyens. La campagne se déroule au Centre de santé Wanrou d'Arbonga, construit grâce à la Fondation Claudine Talon, en partenariat avec le ministère de la Santé et la SODECO. Elle prendra fin le 17 octobre 2025.
A.A.A
Poursuivis pour non-déclaration de devises et blanchiment de capitaux, quatre Nigériens ont été condamnés le lundi 13 octobre 2025 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette juridiction spéciale a également ordonné la confiscation de 265 millions FCFA retrouvés chez eux lors de leur interpellation par la police républicaine.
Le verdict est tombé pour quatre ressortissants du Niger poursuivis au Bénin. Le lundi 13 octobre 2025, ils ont été reconnus coupables des charges de blanchiment de capitaux et de non-déclaration de devises par la chambre correctionnelle de la CRIET. Pour ces charges, ils écopent de vingt-quatre (24) mois de prison assortie de sursis. La Cour a par ailleurs ordonné la saisie de la somme de 265 millions FCFA retrouvés lors de leur arrestation. Les quatre mis en cause étaient poursuivis sans mandat de dépôt. N'étant pas condamnés à une peine de prison ferme, les ressortissants nigériens sont toujours libres et disposent de 15 jours pour faire appel du verdict.
C'est une saisie record qui pourrait rapporter gros à l'État béninois. Dans le cadre d'une procédure dans laquelle la police républicaine a interpellé quatre ressortissants nigériens à la suite d'un contrôle de routine près du fleuve Niger. La fouille minutieuse de leurs bagages a permis de mettre la main sur une somme colossale de 265 millions de FCFA en espèces, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Selon les informations communiquées lors de précédentes audiences, ces Nigériens circulaient dans l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec une quantité de liquidités bien supérieure au seuil autorisé. En effet, les réglementations de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) fixent à 10 millions de FCFA la limite maximale de transport d'espèces entre les pays membres, sans déclaration préalable aux douanes.
Devant le juge de la CRIET, les quatre prévenus ont tenté de s'expliquer. Le principal suspect a affirmé avoir collecté cet argent auprès de ses proches, en période de Ramadan, pour venir s'approvisionner au Bénin. Mais selon le ministère public, « il n'aurait pas dû procéder ainsi »
Dans ses réquisitions, le premier substitut du procureur spécial avait demandé à la Cour de reconnaître les quatre ressortissants nigériens coupables de « non déclaration d'espèce et de blanchiment de capitaux ». Il avait requis une peine de prison de 24 mois d'emprisonnement avec sursis et la confiscation définitive des 265 millions de FCFA saisis, au profit de l'État béninois. Dans sa décision rendue le lundi 13 octobre 2025, la Cour a entièrement suivi la réquisition du ministère public.
Au sein du parti "Les Démocrates", la tension reste vive autour du retrait du parrainage du député Michel Sodjinou. Dans une lettre rendue publique ce 15 octobre, le premier vice-président du parti, Éric Houndété, admet les frustrations de son collègue et ami, tout en l'appelant à « transcender les divergences » pour l'intérêt du pays.
Depuis plusieurs jours, la principale formation politique de l'opposition traverse une crise interne qui menace la participation de son duo de candidats à la présidentielle de 2026.
Le retrait du parrainage du député Michel Sodjinou prive le ticket Renaud Agbodjo–Jude Bonaventure Lodjou du nombre de signatures nécessaires à la validation de sa candidature.
Dans une lettre adressée à Michel Sodjinou et datée du 15 octobre, Éric Houndété reconnaît ouvertement les raisons profondes du malaise. Le 1er vice-président du parti LD y évoque les « frustrations » et « humiliations inutiles » que son collègue aurait subies au sein même du parti, en raison notamment de leur proximité politique.
« Je sais quelles ont été tes frustrations pour toutes les contrariétés voire les humiliations inutiles nourries et entretenues par certains de nos camarades du parti à mon endroit. Je sais qu'à titre personnel, tu as souffert également des agissements de certains camarades de ta circonscription électorale et de la coordination nationale pour notre proximité », écrit Houndété.
Le vice-président reconnaît également que Michel Sodjinou avait exprimé, dès le 2 septembre, ses appréhensions quant à la procédure de désignation du candidat du parti. À cette date, les députés de la formation d'opposition avaient retiré leurs formulaires de parrainage à la CENA pour les remettre au président Boni Yayi.
« Tu avais pris la décision de ne pas remettre le tien, ou de ne le remettre que lorsque tu aurais été d'accord sur le candidat choisi. C'est moi qui t'avais supplié de le remettre et de faire confiance aux instances de notre parti », admet Éric Houndété.
Mais la désignation du duo Agbodjo–Lodjou, jugée par certains cadres comme « le résultat de manœuvres d'exclusion », a fini par convaincre Michel Sodjinou de reprendre son indépendance. Par exploit d'huissier, il a exigé du président du parti, Boni Yayi, la restitution de son formulaire de parrainage, une démarche validée ensuite par décision de justice.
Malgré cette fracture, Éric Houndété dit espérer encore un sursaut de cohésion au sein du parti. Dans un ton empreint d'humilité, il implore son ami et collègue de « remettre le parrainage au parti » au nom de l'unité et de l'intérêt national.
« C'est pour cela que je viens très humblement me mettre à tes genoux pour te supplier de remettre le parrainage au parti. Je sais que c'est difficile pour toi, mais l'histoire nous interpelle et le Bénin tout entier nous regarde », plaide-t-il.
La démarche du premier vice-président traduit une prise de conscience des tensions internes qui minent le parti de Boni Yayi à la veille d'une échéance cruciale. Le parti dispose encore de 48 heures pour compléter son dossier déposé mardi 14 octobre à la CENA.
Si Michel Sodjinou ne revient pas sur sa décision, le duo Agbodjo–Lodjou risque de ne pas franchir l'étape du parrainage, compromettant ainsi la participation du principal parti de l'opposition à la présidentielle de 2026.
Le député Michel Sodjinou, coordonnateur de la 19ᵉ circonscription électorale du parti ‘'Les Démocrates'' (LD), est sorti de son silence. Dans une déclaration rendue publique, il dénonce la dérive autoritaire qui, selon lui, mine désormais la formation politique dirigée par Boni Yayi. Pour l'élu, la désignation du duo présidentiel Me Renaud Agbodjo – Jude Bonaventure Lodjou pour la présidentielle de 2026 illustre une fois encore « l'étouffement de la démocratie interne » et « la confiscation du pouvoir par un cercle restreint ».
Michel Sodjinou affirme ne plus reconnaître le processus de désignation du duo présidentiel, qu'il qualifie de « mise en scène contraire aux principes fondateurs du parti ». « Je ne peux pas me rendre complice d'une mascarade qui trahit les valeurs de justice, de dialogue et de liberté d'expression pour lesquelles nous avons créé Les Démocrates », écrit-il.
Dans sa déclaration, le député fustige « un leadership d'un autre âge » et « des méthodes qui rappellent les dérives du passé », évoquant une gouvernance interne dominée par « les calculs régionaux et les décisions imposées d'en haut ». Il accuse la direction du parti d'avoir marginalisé plusieurs cadres, réduit les débats contradictoires et instauré un système où « la loyauté se mesure à l'obéissance aveugle ».
Sur la désignation du duo de candidats, Michel Sodjinou déplore « l'absence totale de concertation » et l'imposition d'un choix déjà arrêté avant même la fin des travaux de la commission interne. Il dénonce également la pratique ayant consisté à faire signer à blanc les formulaires de parrainage des députés.
Tout en réaffirmant son attachement au parti et à ses idéaux, le parlementaire appelle à « un sursaut moral » pour sauver ‘'Les Démocrates'' d'une crise existentielle. « Ce n'est pas un geste de rupture, mais un acte de fidélité à nos valeurs et à notre histoire commune », insiste-t-il, invitant ses camarades à reconstruire le parti sur les bases du dialogue, de la transparence et de la confiance.
Cette sortie intervient dans un contexte de fortes tensions internes, alors que le duo Agbodjo–Lodjou, désigné par la direction du parti, fait face à un déficit de parrainages requis pour valider sa candidature à la présidentielle de 2026.
Le parti ‘'Les Démocrates'' a désigné, le mardi 14 octobre 2025, Me Renaud Agbodjo et Jude Bonaventure Lodjou comme duo candidats à la présidentielle de 2026. Cette décision, prise à l'issue d'une session extraordinaire tendue, a ravivé les divisions internes. La veille, le député Michel Sodjinou avait saisi la justice pour récupérer son formulaire de parrainage que la direction du parti avait remis au président Boni Yayi. Le tribunal lui a donné raison, bouleversant les plans du parti.
Privé de ce parrainage, le duo Agbodjo–Lodjou ne dispose plus du nombre requis de signatures pour déposer sa candidature à la CENA. Le parti dispose encore de 48 heures pour compléter son dossier auprès de la CENA, faute de quoi il sera exclu de la course à l'élection présidentielle de 2026.
A.A.A