Cet article Les dix défis ou menaces pour l’OTAN à l’aube de ses 70 ans est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Deux avions Canadairs CL415 et un Beech 200 de la sécurité civile française arrivent ce jeudi (19 juillet) en Suède afin de renforcer les moyens locaux engagés contre les importants feux de forêts. La Suède manque de moyens anti-incendies. Stockholm a décidé de déclencher le « plan bleu »
(crédit : SVT)
Situation critique, appel à l’aide
Stockholm a décidé de déclencher le mécanisme européen de protection civile. Des hélicoptères norvégiens sont déjà sur place depuis dimanche soir : deux d’entre eux à Älvdalen et Dalarna, deux à Bollnäs et deux à Örebro, selon la télévision suédoise. Des bombardiers d’eaux italiens sont arrivés mercredi en renfort. Et les moyens français vont être à pied d’œuvre aujourd’hui. Ils seront basés à l’aéroport d’Örebro. Un renfort particulièrement « précieux » par MSB, l’agence suédoise de sécurité civile. Ces avions (comme leurs homologues italiens) peuvent emporter 6000 litres d’eau à chaque rotation. NB : Soit largement plus qu’un hélicoptère qui n’emporte que 500 litres à chaque rotation.
Situation critique
La situation est critique depuis plusieurs jours dans plusieurs parties du pays au Jämtland, au Hälsingland et au Dalarna, au nord et au centre de la Suède. Devant l’avancée des flammes, des villages ont dû être évacués. Environ 75 foyers étaient recensés au début de semaine. « C’est une situation grave et le risque de feu de forêt est extrêmement important dans tout le pays », constate Jakob Wernerman, directeur des opérations de MSB.
Un manque de moyens
Les Suédois n’ont pas vraiment d’équipement aérien anti-incendie à l’image des pays du Sud qui font face plus régulièrement à ce genre de menaces. La polémique commence d’ailleurs à enfler en Suède sur cette faiblesse. Les sept hélicoptères de la marine de type Agusta Westland AW139 notamment ne peuvent pas être employés, car ils n’ont pas le crochet nécessaire pour embarquer des ballons d’eaux, selon une enquête de SVT, la télévision suédoise.
La solidarité européenne dans tous les sens
Commentaire : Curieux retournement de situation, également. La Suède (comme quelques autres pays du nord de l’Europe, Pays-Bas, Allemagne…) ont parfois rechigné à débloquer les moyens (financiers et matériels) ou renforcer les moyens permanents de protection civile (surtout défendus par les pays du sud : Italie, Grèce,…) qui en ressentaient le besoin (Lire : Protection civile, comment l’Europe a perdu une bataille). Et aujourd’hui, ce sont les pays du sud qui sont appelés à la rescousse. Il est vrai que Stockholm dans la crise migratoire n’a pas mégoté sur son assistance, engageant ses garde-côtes notamment au large de la Grèce.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire notre fiche sur le mécanisme européen de protection civile
Lire aussi : Protection civile. Le système actuel est dépassé. La Commission propose d’aller de l’avant
Cet article Les feux font rage en Suède. Le plan bleu déclenché. Des canadairs français arrivent est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’UE veut augmenter son soutien à la Libye est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Un nouveau représentant spécial pour le Moyen-Orient est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Comment est assuré aujourd’hui le suivi (monitoring) des garde-côtes libyens ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (18.07.2018). PESC (Majorité qualifiée). Liste noire Al Qaeda (ajout). Atalanta (report). COPS (agenda). MFF 2021 et FEDef (groupes préparatoires). EUTM RCA (ONU, violences). AMISOM (salaires). Grèce-Russie (expulsion). Macédoine (ingérence). Corée du Nord (Mogherini). Washington (Juncker). UE-Japon (accords). UE-Alliance pacifique (déclaration). UE-ACP (directives). Nicaragua (violences). MH17 (souvenir). Ouzbékistan (mandat). Bosnie/Macédoine (stabilisation). Somalie (aides). Migrations (urgence). Juncker (sciatique). France (Jadot). est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Tempest : Londres se pose en concurrent de l’avion du futur franco-allemand est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le suivi des garde-côtes libyens soumis à une hypothèque financière. Le mandat de Sophia élargi est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’Union européenne devient l’« ennemi » des USA. Les Européens étonnés est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article La Cour pénale internationale mérite d’être soutenue disent les 28 est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Deux nouvelles ambassades de l’UE en Asie centrale et dans le Golfe. Un signal politique très clair est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) C’était sa première visite en Libye. En seulement quelques heures, samedi 14 juillet, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a multiplié les rencontres : avec le représentant spécial des Nations Unies, Ghassan Salamé, les représentants des agences des Nations-unies (OIM, HCR, PNUD, UNICEF) mais aussi des bénéficiaires des projets financés par l’UE. Le message est clair : « notre soutien va continuer encore plus dans les mois à venir »
Federica Mogherini avec le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj (Crédit : EEAS)
Cette visite, non annoncée à l’avance, pour des raisons de sécurité, intervient quelques heures avant que les ministres des Affaires étrangères ne se penchent sur la Libye, lundi 16 juillet (lire : A l’agenda du Conseil des affaires étrangères (16 juillet 2018) (V3)). Mais aussi, et surtout, quelques jours après la visite du président du Parlement européen (également italien), qui a d’une certaine façon grillé la politesse à la Haute représentante en devenant l’un des premiers dirigeants de l’Union à aller sur place (lire : Le voyage de Tripoli de Tajani : priorité aux élections et à la lutte contre les passeurs).
L’Union européenne enfin présente à Tripoli
La chef de la diplomatie européenne en a profité pour inaugurer les locaux de la délégation européenne dans la capitale libyenne. « Notre présence ici sera désormais plus régulière », assure Federica Mogherini, qui n’a pas manqué de souligner l’importance du pays pour l’Union. « Pour l’Union européenne, la Libye est un des plus proches voisins, et un pays ami. »
Et retour de la mission EUBAM Libya
Ces mêmes locaux sont utilisés par la mission européenne d’assistance et de surveillance des frontières (EUBAM Libya) qui revient en Libye après avoir dû se cantonner en Tunisie quelques années (lire : La mission EUBAM Libya s’implante à Tripoli de façon plus permanente).
Focus sur le contrôle des frontières…
Le contrôle des frontières a d’ailleurs été au cœur de la réunion entre Federica Mogherini et le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj. Il a été question « de la formation par l’UE des gardes-côtes libyens » grâce à l’opération Sophia et « de la coopération à travers l’EUBAM pour aider les autorités à gérer les frontières terrestres, particulièrement dans le sud ».
… la migration…
Avec tous ses interlocuteurs, Federica Mogherini s’est félicitée des efforts pour « aider et protéger les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées dans le pays, sauver des vies en mer et aider des milliers de personnes à retourner volontairement dans leur pays, tout en luttant contre la traite des êtres humains ». Elle a particulièrement pointé « le travail accompli » par la Task Force établie par l’Union européenne, l’Union africaine et l’ONU, « qui a permis le retour volontaire de 20 000 migrants irréguliers de Libye vers leur pays d’origine ».
… mais des promesses dans nombres de domaines
Outre l’immigration, plusieurs sujets ont été traités, notamment « de nouvelles initiatives dans le secteur de la santé, de l‘éducation, des médias, de la jeunesse, du soutien aux municipalités, de la gouvernance et de la sécurité ». « Nous sommes le premier partenaire pour la Libye en ce qui concerne l’aide humanitaire et la coopération en matière de développement. »
(Leonor Hubaut)
Lire aussi :
Cet article Federica Mogherini en visite à Tripoli. Une coopération ++ avec la Libye est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’UE met en place un cadre de sanctions sur les Maldives est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le chef d’état-major de l’armée belge critique à mi-mots Charles Michel est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Mobilité militaire. L’OTAN veut réduire à cinq jours le délai de franchissement des frontières est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (16.07.2018). USA (blocage des sanctions). Koweit (délégation). Terrorisme (liste noire). Côte d’Ivoire (réadmission). COPS (Agenda). Sud Soudan (embargo sur les armes, MINUAD). Israël (convocation). Gaza (poste frontière). UE-Koweit (rencontre). Niger (Tajani). Pakistan (attentat). Nicaragua (violences). Migrants en Italie (Lettre). Etias (finalisation). Retours (Autriche, statistiques). A l’agenda. Missions du PE à l’étranger est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le mandat d’EUTM Rca prolongé. Son objectif élargi. Le camp de base déménagé est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le nouveau contrat de l’OTAN avec l’Afghanistan. Resolute support prolongé jusqu’en 2024 est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les neuf pays participants ont signé vendredi (28 juin) la déclaration de pleine opérationnalité de la force expéditionnaire commune (Joint Expeditionary Force – JEF), qui est ainsi pleinement opérationnelle.
Qui rassemble-t-elle ?
Cette force, créée sous impulsion britannique, regroupe essentiellement les pays du nord de l’Europe : outre le Royaume-Uni, y participent le Danemark, la Norvège, la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie). La lettre d’intention avait été signée lors du sommet du pays de Galles de l’OTAN en septembre 2014.
Qu’ont ces pays en commun ?
Même s’ils paraissent dissemblables, tous ces pays affichent un certain lien atlantique (même si deux d’entre eux ne font pas partie formellement de l’OTAN), y compris dans le cadre des équipements militaires. Ils affichent une réticence très nette vis-à-vis des velléités russes et ont une préoccupation affirmée sur la bordure nord de l’Alliance (arctique et baltique). Ils partagent aussi en commun d’avoir une vision de la stabilité à la fois en termes militaires que de développement, le sens de l’intervention pouvant ne pas se traduire uniquement par une intervention militaire ; mais ne répugnent pas (pour la plupart) à l’engagement armé. Enfin, ils ne sont pas exclusivement tournés exclusivement vers l’Est, ayant un tropisme affirmé pour la stabilité au Moyen-Orient ou en Afrique.
Pourquoi une nouvelle force ?
Le ministre danois de la Défense, Claus Hjort Frederiksen, l’a assez bien rappelé lors de la signature : il faut avoir la « capacité de prendre des décisions rapides et d’agir dans un monde imprévisible » entre des pays « qui défendent la liberté, la paix et la démocratie ». Ce qui justifie cette force est à la fois « la situation au Moyen-Orient et l’action de la Russie sur la scène internationale qui ont rendu le monde et notre voisinage plus incertains ».
Quel est le champ d’action affiché de cette force ?
La force aura comme objectif de « répondre plus rapidement aux conflits émergents ou aux situations de crise, qu’il s’agisse d’efforts d’évacuation, d’aide humanitaire, de renforcement des capacités ou de déploiement dans des actions de combat réelles ».
Un air de ressemblance avec l’EI2 à la française ?
Sans conteste. Même si les deux projets ne sont pas comparables, le champ d’action de la JEF recoupe assez largement celui de l’initiative européenne d’intervention impulsée par les Français (EIE ou EI2). Elle regroupe d’ailleurs trois des pays de l’initiative française (Danemark, Pays-Bas et, surtout, Royaume-Uni). Et les moyens envisagés (formation, exercices conjoints …) qui garantissent une capacité d’intervention pour réagir aux crises, semblent assez semblables. L’initiative française se distingue cependant par plusieurs aspects : une réflexion doctrinaire qui semble plus importante, un noyau dur qui est double (franco-allemand) au lieu d’être unique (britannique), une dominante européenne là où la JEF semble davantage tournée vers l’OTAN.
Quelques questions à se poser ?
Cette force va-t-elle doublonner avec d’autres ?
Entre nouvelles forces, nouveaux fora et nouveaux projets, le nombre de structures, projets, ou dispositifs européens visant plus ou moins à la même finalité : être en capacité de réagir rapidement. Outre la NRF de l’OTAN et les battlegroups de l’UE, dont c’est l’objectif primaire (mais qui n’ont jamais servi l’un comme l’autre), on retrouve, en effet, la brigade franco-allemande, et l’Eurocorps, l’initiative européenne d’intervention et la JEF, sans compter le projet de force expéditionnaire franco-britannique (Combined Joint Expeditionary Force ou CJEF), qui participent de la même approche.
Ce qui pose certaines questions, pratiques comme politiques. En cas d’urgence, qui part, quand, comment ? Dans quel ‘panier’ les pays qui participent à plusieurs initiatives vont-ils mettre leur poids ? Cela ne va-t-il pas se neutraliser ? N’y-a-t-il pas moyen de rationaliser, un peu, ces dispositifs, par exemple en faisant prendre le tour d’astreinte des deux dispositifs euro-atlantique et européen par ces groupes préconstitués ? Ces dispositifs sont-ils liés à une volonté d’imposer un calendrier national ou à une réelle volonté d’organiser une capacité de réaction ? Comment survivront-ils à la volonté politique d’un moment ou d’une personne ?
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article La JEF pleinement opérationnelle, concurrente ou complémentaire à l’IE2 ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article L’OTAN salue les efforts de la Géorgie. L’Ukraine peut mieux faire est apparu en premier sur Bruxelles2.