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(B2) Le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, a décidé ce mardi (10 juillet), de planter quelques banderilles dans l’impétuosité du président américain Donald Trump, ses rodomontades régulières diffusées à coup de tweet. Trois petites piqûres en guise de rappel à la réalité
Un superbe clin d’œil à la caméra sous le sourire complice de Jens Stoltenberg qui ne dit mot mais partage (sans le dire) une bonne partie du discours de l’Européen (crédit : Conseil de l’UE (flux Tv) – sélection B2)
Le message dont s’est fendu le président du Conseil européen à l’occasion d’une nouvelle déclaration d’amour entre l’OTAN et l’UE (lire : Une déclaration de notaire sur la coopération UE-OTAN) ne concernait pas tant le sommet de l’OTAN qui se tient à Bruxelles ces jours-ci, mais le ‘véritable’ sommet, celui qui se tiendra entre Donald Trump et Vladimir Poutine, à Helsinki le 16 juillet. Une rencontre qui inquiète très fortement certains dirigeants européens, surtout à l’Est du continent. Ce texte assez court mérite d’être connu car il est, à mon sens, la première réplique européenne aux diverses c… du président américain.
Premier rappel : Vous n’avez pas d’allié plus fiable que l’Europe… vous n’avez d’ailleurs pas vraiment d’autre allié
« Cher Président Trump: L’Amérique n’a pas, et n’aura pas un meilleur allié que l’Europe. Aujourd’hui, les Européens dépensent beaucoup plus pour la défense que la Russie et autant que la Chine. Et je pense que vous ne pouvez pas douter, Monsieur le Président, qu’il s’agit d’un investissement dans la défense et la sécurité commune des États-Unis et de l’Europe. Ce qui ne peut pas être dit avec confiance sur les dépenses russes ou chinoises. » Et tac… « Chère Amérique, appréciez vos alliés, après tout, vous n’en avez pas autant. » Et retac… « L’argent est important, mais la solidarité authentique est encore plus importante. » Et pan
Deuxième rappel : l’Amérique n’est pas seule, l’Europe était là le 11 septembre et a payé le prix du sang en Afghanistan
« En parlant de solidarité je voudrais dissiper l’argument du président américain qui dit que les États-Unis, à eux seuls, protègent l’Europe contre nos ennemis, et que les États-Unis sont presque seuls dans cette lutte. » La preuve : « L‘Europe a été la première à réagir à grande échelle lorsque les États-Unis ont été attaqués et ont appelé à la solidarité après le 11 septembre. Des soldats européens se sont battus côte à côte avec des soldats américains en Afghanistan. 870 hommes et femmes européens courageux ont sacrifié leurs vies, y compris 40 soldats de mon pays natal, la Pologne ».
Troisième rappel : Où est l’ami, où est le problème !
Et l’ancien Premier ministre polonais de conclure par une supplique et un appel à la raison. « Monsieur le Président [Trump] souvenez-vous de cela demain, lorsque nous nous rencontrerons au sommet de l’OTAN, mais surtout lorsque vous rencontrerez le président Poutine à Helsinki. Cela vaut toujours la peine de savoir : qui est votre ami stratégique ? Et qui est votre problème stratégique ? ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
Télécharger le discours de Donald Tusk (en anglais) – traduit par nos soins
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(B2) Le président américain Trump le serine à tout bout de champ. Et ce devrait être un des sujets majeurs du sommet de l’OTAN les 11 et 12 juillet prochains : il faut dépenser plus pour la défense. Est-ce justifié ? Qui respecte aujourd’hui cet objectif ? Quelles sont les arrières-pensées du président Trump ?
(crédit : DICOD / EMA)
Qui respecte aujourd’hui l’objectif de 2% ?
Le mouvement est engagé jure-t-on à l’Alliance. Selon le dernier rapport publié aujourd’hui, quatre pays membres remplissaient l’objectif de 2% en 2017 -2018 : les États-Unis (3,50%), la Grèce (2,27%), l’Estonie (2,14%) et le Royaume-Uni (2,10%), et quatre autres devraient l’atteindre en 2018 ou en sont tout proches : Lettonie (2,00%), Pologne (1,98%), Lituanie (1,96%) et Roumanie (1,93%). C’est encore faible. Trump le sait et appuie là où cela fait mal : les pays membres de l’Alliance ne respectent que peu leurs engagements… NB : les pourcentages indiqués sont extraits d’estimations pour 2018 réalisées par l’OTAN).
Et la France ?
La France n’est pas très loin de cet objectif, selon les statistiques OTAN (1,81%). Mais elle l’aurait déjà atteint si on prend en compte tous les éléments selon la Cour des comptes. Lire : La France a déjà atteint l’objectif de 2% de l’OTAN ! dixit la Cour des comptes.
Comment expliquer que les pays augmentent leurs dépenses et que l’augmentation soit si nulle ?
Une explication : la croissance économique retrouvée. Même si certains pays ont augmenté leur budget de défense, cette augmentation est annulée par la croissance économique, comme l’a confirmé à B2 un diplomate occidental. « À politique inchangée, l’augmentation du budget de la défense dû qu’à une augmentation légère du pourcentage du PIB consacré à la défense, du fait de l’augmentation de la croissance économique ».
Quand l’objectif de 2% est redevenu d’actualité ?
Ce n’est pas Donald Trump qui en a été le vecteur (contrairement à ce qu’on pourrait croire), c’est le contexte international, notamment à l’Est de l’Europe. C’est en particulier l’offensive russe en Ukraine, avec l’annexion de la Crimée au printemps 2014 et l’agitation rebelle dans l’Est du pays, qui remettent cette question ardemment sur le devant de l’actualité. En septembre 2014, lors du sommet du Pays de Galles, les pays de l’OTAN s’engagent ainsi à cesser de couper dans leurs dépenses de défense et de les augmenter progressivement vers l’objectif de 2% de leur PIB d’ici 2024.
Cet objectif est-il garant d’une défense efficace ?
Pas du tout. Cet objectif mathématique ne rend pas compte de l’effort particulier de certains pays (PIB par habitant par exemple), ni ne rend compte de la qualité de l’investissement, comme de la volonté politique. Certains pays ont un investissement inférieur à 2% du PIB et ont, malgré tout, une défense opérationnelle (exemple : le Danemark). D’autres remplissent cet objectif (exemple : la Grèce) mais n’ont pas vraiment les moyens d’être efficaces. La réalité est donc complexe, comme le démontre notre analyse complète (qui vient de paraître) : Le vrai faux débat du partage du fardeau. Entre mythes et réalités.
Pourquoi Trump agite-t-il cet objectif ?
C’est un argument de commercial en chef. Ce message ‘made in USA’ n’est pas nouveau en soi. Mais en mettant en défaut, de façon beaucoup plus incisive, ses principaux alliés, Donald Trump crédibilise l’idée — qu’il répand à foison dans l’opinion américaine — que les États-Unis paient pour tout le monde, à l’aide d’un outil facilement mesurable, quasi mathématique. Il justifie au passage les mesures de rétorsion économique (comme la hausse des droits de douane sur l’acier) envers ces ‘profiteurs’ d’Européens. En obligeant les Européens à accélérer le pas, il les met enfin en demeure de s’équiper. Et quoi de mieux que le matériel américain, disponible, opérationnel, interopérable, et souvent moins cher (à l’achat du moins) pour cela. Le 2% est, en fait, surtout un moyen de dire ‘achetez US, et vite’.
Quand Trump dit si les Européens dépensent plus, les Américains dépenseront moins, dit-il vrai ?
Non. Cela n’a aucun rapport. L’objectif de 2% ne correspond pas au budget des frais communs de l’Alliance atlantique ni à ce qui serait à un budget commun de défense. Le budget de défense américain obéit à certains impératifs qui ne sont pas automatiquement ceux de l’OTAN. A l’inverse, les budgets de défense des pays européens ne satisfont pas automatiquement tous les objectifs américains.
NATO countries must pay MORE, the United States must pay LESS. Very Unfair!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Cette maxime de Donald Trump est donc une pure absurdité, économique comme politique. Si on la prend au pied de la lettre, elle signifierait que le gouvernement fédéral américain entend diminuer le budget de la défense (ce qui n’est pas la tendance actuelle). Elle engendrerait également une baisse des emplois US (le secteur de la défense US étant particulièrement protégé et peu propice aux importations). Ce qui est totalement contraire à la politique de Trump.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Pour tout savoir :
Cet article Où en est l’objectif de 2% de l’OTAN ? Trump dit-il vrai ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le vrai faux débat du partage du fardeau. Entre mythes et réalités est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article A l’agenda du Conseil des affaires étrangères (16 juillet 2018) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le transfert du QG de l’opération anti-piraterie Atalanta bientôt acté est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (09.072018). FAC (Agenda). Garowe (EUCAP Somalia). Minusma (Belgique). Cyber (formations). Cisjordanie (démolitions). Pakistan (femmes). Somalie (élections). Burundi (droits de l’homme). FED (contributions). Maghreb (aide aux migrants). Italie (Jourova). Brexit (proposition UK, démission). A l’agenda. Au JO est apparu en premier sur Bruxelles2.
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(B2) Un avion Mig21 s’est écrasé au sol samedi (7 juillet) vers 13h30, lors d’un show aérien organisé pour une journée portes ouvertes à la 86e base aérienne sur l’aérodrome militaire de Borcea. Le pilote n’a pas survécu.
(© Adrian Floroiu)
Un pilote expérimenté
Le capitaine de corvette Florin Rotaru, âgé de 36 ans, et était chef d’état-major au 861e groupe aérien de combat de la 86e base aérienne. Il avait plus de 400 heures de vol, dont environ 250 sur MiG-21, indique le communiqué du ministère.
Enquête en cours
Une commission d’enquête technique a été nommée pour enquêter sur les circonstances de la catastrophe. Le bureau du procureur militaire a été saisi. Et l’ordre de suspendre tous les vols avec ce type d’aéronef a été donné jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Un autre Mig 21 s’était écrasé l’année dernière, en juin 2017, alors qu’il était en approche de l’aéroport de Mihail Kogălniceanu, lors d’un exercice Thracian Eagle avec l’aviation bulgare. Le pilote avait pu s’éjecter.
La loi des séries
Après l’accident sur le Mig 29 polonais vendredi, c’est le second accident en deux jours touchant des avions de fabrication russe. Avec une conséquence concrète. Après les Mig 29 polonais, voici donc les Mig 21 roumains cloués au sol…
(NGV)
Lire aussi : Après le crash d’un Mig 29 de Malbork, tous les vols suspendus en Pologne
Cet article Un Mig 21 roumain s’écrase lors d’un show aérien est apparu en premier sur Bruxelles2.
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(B2) Un avion Mig 29 polonais s’est écrasé cette nuit (6 juillet) à 1h57 près de Pasłęk (entre Malbork et la frontière russe de Kaliningrad). Le pilote est décédé
Mig 29 au sol (archives B2 / Crédit : MOD Pologne)
Un vol de nuit
L’avion MiG-29 qui appartient à la 22e base aérienne tactique de Malbork assurait un vol de nuit. Le pilote, expérimenté, a réussi à se catapulter. Mais il n’a pas survécu à l’accident. L’épave de l’avion a été trouvée à environ un demi-kilomètre de bâtiments. A 2h30, environ, un médecin ambulancier a confirmé la mort du pilote.
Un pilote expérimenté
Le pilote était « expérimenté » a indiqué le ministère. Il avait volé plus de 800 heures, dont plus de 600 heures sur MiG-29. Il a aussi participé plusieurs fois à des exercices nationaux et internationaux.
Enquête en cours
La Commission d’enquête aéronautique a déjà commencé ses travaux. La police militaire a rapidement sécurisé le lieu de l’événement. Elle mène des investigations sous la supervision du procureur du bureau du procureur du district d’Olsztyn Sud pour les affaires militaires.
Tous les vols suspendus jusqu’à nouvel ordre
« Jusqu’à ce que les raisons du crash du MiG-29 soient clarifiées, les vols utilisant cet avion ont été arrêtés » a indiqué le ministre de la Défense nationale, Mariusz Błaszczak, lors d’une conférence de presse tenue vendredi (6 juillet) au siège du ministère de la Défense à Varsovie.
Commentaire : l’avion Mig 29 est un avion relativement sûr. Mais il reste d’un maniement très délicat, demandant une haute précision des pilotes, une faute d’inattention et c’est un risque certain. Mais les mécanos et pilotes polonais basés à Malbork (j’avais rencontrés très sympathiques et passionés par leur métier et leur avion) sont des habitués de ces vols en condition difficile (nuit, froid, etc.) (1).
Ils sont d’ailleurs régulièrement mis à contribution, par les pays de l’OTAN, lors d’exercices servant alors de ‘sparring-partner‘ pour les pilotes occidentaux (français, belges, britanniques etc.) qui peuvent ainsi s’entraîner contre des ‘Mig’. Et ce n’est pas parfois l’avion le plus moderne qui gagnait… C’est dire la dextérité des pilotes polonais, de redoutables professionnels, comme me l’avait confié un officier.
Mais ces avions, qui ne sont plus tout jeunes, demandent aussi un entretien régulier. Plusieurs appareils sont d’ailleurs dépouillés, servant de réserve de pièces de rechange. Et la flotte aérienne polonaise vieillissante a connu plusieurs accidents mortels ces dernières années (2).
(NGV)
(1) Lire aussi :
(2) Un avion de combat MiG-29 s’était écrasé le 18 décembre 2017 près de Minsk Mazowiecki non loin de Varsovie. Un avion avion Casa C-295M s’était écrasé le 23 janvier 2008 près de la base aérienne de Miroslawiec, avec plusieurs hauts gradés à bord. Sans compter le crash de l’avion présidentiel à Smolensk, un cas autrement plus polémique et complexe (lire : L’avion présidentiel polonais crashe: président tué, Etat-Major décapité)
Cet article Après le crash d’un Mig 29 de Malbork, tous les vols suspendus en Pologne est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (06.07.2018). Nomination (EUMCWG). Eucap Sahel Niger (prolongation). UE-Ukraine (sommet). garde-côtes libyens (démenti). Libye (pétrole). Iran (Vienne). Moldavie (élections). Venezuela (aide humanitaire). Pakistan (femmes). Mariage forcés/Irak/Arménie/Azerbaidjan (résolutions). Turquie (aide aux réfugiés).Etias (adoption). Aide aux migrants (criminalisation). Terrorisme (rapport). Elections (loi électorale). Budget 2019 (trilogue). Défense et Préférence (Proust). A lire est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Barkhane a terminé cette semaine une grande relève. Une opération d’ampleur qui « a mis à contribution de nombreux moyens nationaux, ainsi que des moyens étrangers » selon l’état-major des armées.
Le GT Logistique Dragon célèbre ses 209 jours d’engagement (crédit : DICOD / EMA)
Combien de matériels et hommes ont été acheminés ?
En tout, 422 tonnes de matériels ont été transportées entre la France et le théâtre. Près de 8000 militaires ont été transportés de la France vers le théâtre et vice-versa grâce à 22 vols aller-retour des avions de transport stratégiques des Armées (A310 et A340). Tous ces matériels et ces hommes sont arrivés dans les aéroports de N’Djaména et de Niamey, principaux points d’entrée.
Qu’est-ce qui était le plus difficile ?
Principale difficulté : acheminer matériels et hommes sur les différentes emprises de Barkhane. Des transports assurés par de nombreux convois terrestres et des rotations aériennes : avions de transport tactique et hélicoptères. Coté hélicoptères, ce sont des appareils de la MINUSMA qui prennent, pour une grande partie, le relais.
Qui compose l’opération Barkhane ?
Désormais, le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de la légion étrangère, basé à Calvi) arme le groupement tactique désert infanterie (GTD-I), le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) basé à Tarbes, arme le GTD-Blindé, le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) basé à Phalsbourg arme le GTD aérocombat, le 3e régiment du matériel basé notamment à Muret (3e RMAT) arme le groupe tactique logistique tandis que le 40e régiment de transmissions basé à Thionville (40e RT) arme le groupement transmission.
(NGV)
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