Perturbations dans la fourniture de l'eau potable le samedi 23 novembre 2023 en raison de travaux de déplacement et de raccordement des réseaux d'eau de la SONEB au carrefour Vêdoko/Toyota. Voici les quartiers de Cotonou concernés.
Les abonnés au réseau d'eau potable dans les localités de Cotonou et ses environs feront face à des « baisses de pression et/ou des manques d'eau aux robinets le samedi 23 novembre 2024 de 2H à 15H ». C'est en raison des travaux programmés de raccordement et de déplacement des réseaux d'eau de la SONEB dans le cadre de la construction de l'échangeur de VEDOKO.
Les perturbations seront observées dans les quartiers : Kindonou, Mènontin, Kouhounou, Zogbo, Fifadji, Sainte Rita, Gbèdjromèdé, Wloguèdè, Vèdoko, Houéyiho 1, Houéyiho 2, Gbèdégbé, Fidjrossè, Houénoussou, Akogbato, Aibatin, Agla et Hlazounto.
La Direction Départementale Atlantique Littoral de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) a invité les abonnés des quartiers concernés et ceux de Akpakpa à « se constituer des réserves d'eau pendant toute la durée des travaux, jusqu'au 24 novembre ».
La SONEB informe les abonnés que les dispositions idoines sont prises pour réduire l'impact de ces perturbations.
M. M.
Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats arabes unis près la République du Bénin, a rencontré le maire Luc Atrokpo, ce jeudi 21 novembre 2024, à la mairie de Cotonou.
L'Ambassadeur des Émirats arabes unis (EAU) près le Bénin et le maire de Cotonou ont discuté, ce jeudi, des relations bilatérales entre les deux pays amis et des moyens de les renforcer dans les domaines de la décentralisation, de l'organisation des villes intelligentes, du développement durable, de l'environnement et d'autres domaines d'intérêt commun.
Au cours de la réunion, Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi a souligné la force des relations entre les Émirats arabes unis et la République du Bénin et la volonté des dirigeants des deux pays de les développer et de les renforcer à des niveaux plus larges, d'une manière qui sert les intérêts communs des deux pays.
Le maire de la ville de Cotonou, après avoir remercié l'Ambassadeur des EAU pour sa visite, a salué l'excellence des relations bilatérales entre les deux pays sans oublier les progrès et le développement réalisés par les Émirats arabes unis dans divers domaines.
L'Ambassadeur Mohammed Saeed Al Kaabi a annoncé à son hôte que la municipalité de Cotonou bénéficiera de l'expérience émiratie, notamment dans le domaine de la décentralisation et de l'urbanisme, à travers la construction de partenariats et l'échange de délégations, des visites, des formations et autres encadrements.
Encore une journée réussie pour les Guépards et Amazones dans ce tournoi UFOA-B qualificatif pour la CAN Scolaire 2025. Les deux formations béninoises sont qualifiées pour disputer les deux finales samedi prochain.
En début de matinée de ce jeudi 21 novembre 2024, ce sont les Guépards qui affrontaient le Burkina Faso. Les jeunes béninois ont dominé leur adversaire en s'imposant 2-0. Les buts sont signés Soumayirou TCHAOUNA et Nicanor MEHOUNOU AGBO. En finale, samedi prochain, le Bénin retrouvera la Côte d'Ivoire qui a sorti le Ghana grâce à une victoire 1-0.
Quelques heures après la qualification des jeunes hommes, les Amazones scolaires ont décroché leur ticket pour la finale du tournoi UFOA-B au centre technique de la Fédération Nigérienne de Football. Elles ont réussi à se défaire du Burkina Faso lors de la séance des tirs au but (3-2). C'est notamment suite à un score de parité (2-2) au terme du temps réglementaire. Cette qualification féminine est l'œuvre de la gardienne Moustaliratou YESSOUFOU, qui a stoppé deux tirs adverses. Les Amazones défieront le Ghana en finale samedi.
J.S
Le budget alloué au ministère de la Justice et de la Législation du Bénin pour l'année 2025 s'élève à 37 655 467 244 FCFA. Une part significative (25,24 %) de cette enveloppe financière soit environ 9,5 milliards FCFA, sera consacrée au fonctionnement des juridictions. Ce financement couvrira notamment les charges liées au personnel, incluant les primes et indemnités.
9 506 431 439 FCFA des 37 655 467 244 FCFA qui seront alloués au Ministère de la Justice et de la Législation en 2025 sont destinées aux juridictions spéciales soit 25,24%. La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) verra son budget passer de 1,3 milliard FCFA en 2024 à 1,78 milliard FCFA en 2025. De même, la Cour Spéciale des Affaires Foncières (CSAF) bénéficiera d'une forte hausse, avec une dotation passant de 65 millions à 182 millions FCFA.
Les cours d'appel enregistrent également une augmentation notable. La Cour d'appel de Cotonou disposera de 760 millions FCFA en 2025, soit une augmentation par rapport aux 691 millions de 2024. La Cour d'appel d'Abomey bénéficiera également d'une hausse, avec un budget de 754 millions FCFA, contre 683 millions FCFA l'année précédente. Enfin, la Cour d'appel de Parakou verra son budget augmenter de manière significative, passant de 456 millions FCFA à 674 millions FCFA.
Ajustements budgétaires pour les tribunaux de première instance
Les tribunaux de première instance, en revanche, présentent des ajustements plus variés. Le Tribunal de première instance de Cotonou subira une baisse notable de son budget, qui passera de 1,37 milliard FCFA à 754 millions FCFA en 2025. À l'inverse, le Tribunal de commerce de Cotonou verra une légère augmentation, avec une dotation prévue de 383 millions FCFA, contre 375 millions FCFA en 2024.
D'autres juridictions, comme celles de Porto-Novo et Parakou, enregistrent également des baisses. Le budget du Tribunal de première instance de Porto-Novo passera de 602 millions à 429 millions FCFA, tandis que celui du tribunal de Parakou passera de 617 millions à 460 millions FCFA.
Cependant, certaines juridictions bénéficieront de hausses notables. Le Tribunal de première instance de Savalou recevra 256 millions FCFA, contre 181 millions FCFA l'année précédente, et celui d'Allada verra son budget augmenter à 281 millions FCFA, contre 261 millions FCFA en 2024.
Les juridictions du nord du pays, telles que celles de Natitingou, Kandi et Djougou, bénéficient également de budgets réajustés. Le Tribunal de Natitingou recevra 295 millions FCFA (contre 316 millions en 2024), tandis que ceux de Kandi et Djougou obtiendront respectivement 249 millions et 222 millions FCFA, avec des ajustements par rapport aux années précédentes.
M. M.
Le Médiateur de la République a présenté son budget pour l'année 2025, estimé à 880 millions 222 mille 825 francs CFA. Ce montant représente une légère augmentation de 29 millions 745 mille 825 francs CFA, soit 3,5% de plus que le budget de l'année précédente, qui s'élevait à environ 850 millions 477 mille francs CFA.
Le budget du Médiateur de la République pour 2025 sera réparti comme suit : les dépenses liées au personnel pour l'année prochaine sont estimées à 199 millions 067 mille 825 francs CFA, contre 169 millions 322 mille francs CFA alloués en 2024, marquant ainsi une hausse de 17,57%. Cette augmentation est principalement due à la couverture des charges salariales des agents qui travaillent pour le Médiateur de la République, afin d'assurer le bon fonctionnement de l'administration.
En plus des dépenses salariales, une enveloppe de 677 millions 755 mille francs CFA est prévue pour l'achat de biens et services. Cette ligne budgétaire reste inchangée par rapport à l'année précédente. Concernant les transferts courants pour l'exercice 2025, ils sont estimés à 3 millions 400 mille francs CFA, soit le même montant que pour 2024. Ces dépenses concernent principalement le paiement des cotisations aux organisations auxquelles le Médiateur de la République est affilié.
Plaidoyer pour un budget supplémentaire
Au cours de sa présentation, Pascal Essou a plaidé pour une augmentation de son budget, soulignant que 2025 serait une année charnière pour l'institution. Il a expliqué que l'année à venir marquerait l'activation effective de toutes les entités prévues dans le décret définissant les attributions, l'organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République. Selon lui, les ressources allouées ne suffiront pas à couvrir l'ensemble des charges liées à ces activités. Il a ajouté qu'une rallonge budgétaire serait nécessaire, notamment pour étendre les Délégations au niveau départemental, et pour mener des actions de sensibilisation, de formation et de mobilisation des acteurs politiques en vue des élections générales de 2026. Cette augmentation, selon lui, reste insuffisante pour répondre aux enjeux de l'année à venir.
M. M.
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) annonce le premier déclenchement de son produit de « Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles » (PACAN), en faveur de la République Togolaise.
Suite aux fortes pluies et aux inondations, qui ont frappé plusieurs régions du Togo, en octobre dernier, ce mécanisme d'assurance novateur a été activé pour offrir un soutien budgétaire et des liquidités rapides au pays, lui permettant de faire face aux dommages et aux besoins urgents des populations touchées par cette catastrophe.
En effet, l'African Risk Capacity Limited (Arc Ltd) reversera une indemnité de 6,6 millions d'euros à la BOAD pour couvrir les deux prochaines échéances des prêts inclus dans le portefeuille PACAN du Togo. La couverture des obligations de remboursement des prêts par l'assurance PACAN permettra ainsi de libérer des fonds pour le pays et de les réorienter vers l'aide d'urgence et la reconstruction.
Pour rappel, le produit innovant PACAN lancé en août 2024, couvre dans sa phase pilote le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, et le Togo, et offre des prêts à des conditions avantageuses pour financer des projets d'adaptation au changement climatique, combinés à une assurance paramétrique, qui s'active automatiquement et rapidement en cas de catastrophe.
Le succès de ce premier déclenchement au Togo, est le fruit d'une collaboration entre la BOAD, la KfW, la Frankfurt School of Finance and Management, Munich Re, et l'ARC Ltd. Cet événement démontre l'efficacité du dispositif, tout en confirmant l'engagement de la BOAD à faciliter des solutions innovantes et durables, pour le financement du développement et la résilience climatique de ses États membres.
A propos de la Banque Ouest Africaine de Développement
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l'institution commune de financement du développement des Etats de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Etablissement public à caractère international, la BOAD a pour objet, aux termes de l'Article 2 de ses statuts, « de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de réaliser l'intégration économique de l'Afrique de l'Ouest » en finançant des projets prioritaires de développement. Elle est accréditée auprès des trois mécanismes de financement de la finance climat (GEF, AF, GCF). Depuis 2009, la BOAD siège en tant qu'observateur à la CCNUCC et participe activement aux discussions relatives à la construction d'une architecture internationale de la finance climat. Elle abrite, depuis janvier 2013, le premier Centre régional de collaboration (CRC) sur le Mécanisme pour un développement propre (MDP) dont le but est d'apporter un soutien direct aux gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l'identification et le développement de projets MDP. Depuis le 15 octobre 2023, la Banque co-préside avec Bancoldex, la Banque Colombienne de développement des affaires et de l'exportation, l'International Development Finance Club (IDFC), qui rassemble 27 banques nationales, régionales et bilatérales de développement du monde entier.
A propos d'ARC Ltd
African Risk Capacity Ltd (ARC Ltd) est une organisation financière panafricaine spécialisée dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, en particulier les risques climatiques. Créée sous l'égide de l'Union africaine, ARC Ltd fournit des solutions d'assurance sur mesure aux pays africains pour les aider à faire face aux impacts dévastateurs des phénomènes climatiques tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones. L'objectif principal de l'ARC Ltd est de permettre aux gouvernements africains de répondre rapidement et efficacement aux crises en débloquant des fonds d'urgence dès qu'une catastrophe survient, réduisant ainsi la dépendance à l'aide internationale et renforçant la résilience des communautés. Grâce à ses produits d'assurance innovants, ARC Ltd joue un rôle crucial dans la promotion de la sécurité alimentaire et la protection des moyens de subsistance à travers le continent africain.
La salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a abrité, mardi 19 novembre 2024, la cérémonie de remise de diplôme à dix (10) récipiendaires du processus de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE), standard français.
Dix (10) récipiendaires de l'Institut pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (IRAE-CCI Bénin ; un département de l'école de l'institution consulaire) ont réussi à passer avec succès les étapes du parcours de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Ces lauréats sont des employés de diverses entreprises. Ils ont obtenu leur diplôme grâce au partenariat entre la CCI Bénin et la CCI Métropole de Bourgogne (France). « La validation des acquis de l'expérience est un processus qui permet à toute personne quel que soit son âge, son niveau d'étude ou son statut de faire valider les acquis de ses expériences pour obtenir une certification professionnelle », a déclaré le président de la Commission Formation de la CCI Bénin, Christian MONDJANNAGNI. La VAE, poursuit-il, permet donc de reconnaître l'expérience acquise par un individu et de la valoriser par un diplôme. Le Président de la Commission Formation de la CCI Bénin n'a pas manqué de féliciter les récipiendaires.
La CCI Bénin a lancé son programme de formation sur la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) en 2022. Ce diplôme est inscrit dans le registre national des certifications RNCP de France. À en croire Kisito José CODJIA, référent VAE de CCI Métropole de Bourgogne, le programme a enregistré au total près de 321 candidatures en trois ans. « On a retenu 38 dossiers et on a diplômé 21 candidats à ce jour. Ce qui représente un taux de réussite d'environ 70 %. C'est un parcours individuel (…) il y a beaucoup de candidats qui sont encore in process. Ils seront diplômés une fois que leur dossier sera complet », a déclaré le référent VAE. Il a invité les récipiendaires à poursuivre le processus de renforcement de capacités afin d'actualiser leurs connaissances.
La cérémonie a été aussi l'occasion de proclamer les résultats des candidats ayant soutenu les 18 et 19 novembre 2024 dans le cadre du parcours VAE. 7 candidats dont 1 du diplôme Assistant manager (Bac+2), 3 du diplôme responsable de développement commercial (Bac+3) et 3 du diplôme Master Développement des Affaires Internationales ont été déclarés admis par le président de jury, Olivier DALLA PIAZZA, représentant de la CCI Métropole de Bourgogne en France. Dans son allocution, il a salué la qualité des présentations et le professionnalisme des candidats. Olivier DALLA PIAZZA a également mis en avant le rôle déterminant de la CCI Bénin dans la réussite de ces diplômés, rappelant que la VAE est un processus exigeant nécessitant un accompagnement rigoureux. « Nous sommes convaincus à la CCI Métropole de Bourgogne que le partenariat que nous avons avec le Bénin depuis déjà trois ans n'est qu'au début de son potentiel », a-t-il confié.
Le Secrétaire général de la CCI Bénin, Raymond ADJAKPA ABILE s'est réjoui du succès de ce programme mis en place dans le cadre de l'atteinte des objectifs assignés à la mandature 2020-2025 de l'institution consulaire. « Encore une fois, le secteur privé va faire confiance à la CCI Bénin pour inscrire des étudiants. (…). Je suis persuadé que dans les années à venir, nous allons célébrer plus de récipiendaires », a-t-il affirmé. Raymond ADJAKPA ABILE a salué l'accompagnement de la CCI Métropole de Bourgogne dans la mise en œuvre de ce programme de formation de la CCI Bénin.
Akpédjé Ayosso
Une protestation contre l'interdiction d'exportation du riz paddy vers le Nigéria a viré au drame, mercredi 20 novembre 2024 à Madécali, dans la commune de Malanville.
Mécontents suite à l'arraisonnement de leur cargaison de riz, des habitants de Madécali, une localité du Nord du Bénin ont organisé une manifestation le long des berges d'un affluent du fleuve Niger le mercredi 20 novembre 2024.
Face à l'ampleur du mouvement, les forces de l'ordre ont fait usage de leurs armes. Des civils ont été atteints par balles.
Un manifestant est mort sur place. On dénombre trois blessés graves dont l'un est décédé à l'hôpital dans une localité du Nigéria.
M. M.
Les soutenances pour la Validation des Acquis des Expériences (VAE) par les employés et chefs d'entreprises formés par l'institut pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial (IRAE) CCI BENIN se sont déroulées du 18 au 19 novembre 2024 en présence de membres du jury.
Fruit d'un partenariat entre la CCI Bénin et la CCI Métropole de Bourgogne le programme de Validation des Acquis des Expériences (VAE) attire de nombreux professionnels désireux d'avoir la preuve de leur parcours. La cohorte des lauréats VAE de 2023 formés par l'institut pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial (IRAE) CCI Bénin a fait sa soutenance les 18 et 19 novembre 2024.
Au nombre des candidats, Mario GOUNON, Responsable commercial dans une entreprise de production et distribution d'eau minérale a présenté, ce lundi, son parcours impressionnant lors de sa soutenance pour un bachelor en développement commercial. Avec plus de 15 ans d'expérience dans le domaine du marketing et de la vente, il s'est dit « délivré » après avoir défendu son mémoire. « C'est un programme intéressant qui permet de rester à jour avec les réalités du marché », a-t-il déclaré, en encourageant les professionnels à franchir le pas malgré les coûts associés.
Rufine Sandrine AYI, assistante de gestion et administration d'entreprise, a également partagé son expérience. Membre de la promotion VAE 2023, elle a surmonté le stress de sa première soutenance et exprimé sa satisfaction quant à la possibilité de voir son parcours validé. « Si vous avez des acquis et des expériences, mais pas de diplôme, la CCI Bénin et Smart Campus sont la solution », a-t-elle affirmé.
Siégeant en tant que membre du jury, Elisabeth DOSSOU, assistante exécutive bilingue au WAPP-CEDEAO, a reconnu que « les candidats maîtrisent leurs sujets et valident leurs acquis avec sérieux ». Elle a souligné la pertinence de ce programme dans un contexte où les diplômes restent cruciaux pour prouver ses compétences.
Président du Jury, Olivier DALLA PIAZZA, le Directeur Activités Formation CCI Métropole de Bourgogne, a fait savoir que les candidats sont à la hauteur des attentes.
IRAE CCI Bénin permet aux professionnels de tous âges de convertir leurs années d'expérience en certifications reconnues à l'international.
M. M.
Un chef d'arrondissement de la commune de Djidja et un de ses collaborateurs ont comparu à la CRIET le mardi 19 novembre 2024 pour des faits de cybercriminalité. Les deux mis en cause qui séjournent en prison depuis juillet 2024 ont vu leur dossier renvoyé à nouveau.
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Une autorité communale présumé gayman au Bénin ? C'est l'histoire d'un chef d'arrondissement et de son collaborateur qui ont été placés en détention provisoire depuis le 7 juillet 2024 par le parquet spécial de la CRIET. Mardi 19 novembre 2024, les deux prévenus poursuivis pour des faits d'escroquerie via internet ont été jugés. Devant la Cour, l'ex-chef d'arrondissement de Zoukon dans la commune de Djidja et son collaborateur ne se reconnaissent pas dans les faits mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
Des données cybercriminelles retrouvées dans un téléphone du C.A
Selon son avocat Me Filbert Béhanzin, son client a été interpellé par la police républicaine à la suite d'une plainte anonyme déposée au parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le plaignant qui a requis l'anonymat a dénoncé des activités cybercriminelles de ce chef d'arrondissement, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors de l'audience, l'accusation a indiqué que des données cybercriminelles ont été retrouvées dans l'un des téléphones du jeune CA après une perquisition de sa maison par des policiers du Centre national d'investigations numériques (CNIN). Ce chef d'arrondissement de Zoukon se serait fait passer sur internet pour un notaire afin d'arnaquer ses victimes. Mais, bizarrement, les données cybercriminelles retrouvées dans le téléphone datent de l'année 2019. Aucune autre donnée récente à caractère cybercriminel n'a été retrouvée dans le téléphone.
Convoqué à la barre, le chef d'arrondissement de Zoukon ne se reconnaît pas dans les faits d'escroquerie via internet. Il a déclaré qu'il a acheté dans le marché noir le téléphone mis en cause en 2020 auprès d'un Sénégalais qui est aujourd'hui introuvable. L'autorité locale affirme avoir utilisé le téléphone pendant un moment avant de le laisser depuis plusieurs années. « Le téléphone dont on parle est un téléphone que je n'utilise plus depuis longtemps. C'est moi-même qui ai montré le téléphone à la police lors de la perquisition de ma maison », a-t-il déclaré.
Le Chef d'arrondissement a déclaré qu'il ne savait même pas que des données cybercriminelles étaient dans le téléphone. Il a déclaré avoir été interrogé sur ses deux buvettes à Bohicon et la provenance de son argent. À la barre, le chef d'arrondissement a déclaré qu'il avait fait des prêts de plus de 100 millions FCFA d'amendes auprès de Banques et de PADME. Il a précisé que ce sont ces prêts qui lui permettaient de mener ses activités.
Le collaborateur du C.A à la barre
Après la déposition du jeune chef d'arrondissement de Zoukon, c'est le tour de son collaborateur de déposer devant les juges. Ce prévenu était l'un des tenanciers des buvettes du chef d'arrondissement. À la barre, il rejette également les charges.
Selon l'accusation, ce collaborateur du CA se faisait passer sur internet pour une vieille femme atteinte de cancer de la gorge qui voulait faire don de ses millions d'euros aux pauvres. Interrogé sur les données cybercriminelles retrouvées dans son téléphone, il déclare avoir acheté le téléphone il y a huit mois auprès d'un client de l'une des buvettes. L'employé a déclaré qu'il ne savait pas que des données cybercriminelles seraient sur le téléphone.
Le dossier a été renvoyé au mardi 3 décembre 2024 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dans son point au terme du Conseil des Ministres de ce mercredi 20 novembre 2024, Wilfried Léandre Houngbédji, Porte Parole du Gouvernement a abordé le sujet agression des Guépards du Bénin à Tripoli quelques minutes après la qualification pour la CAN 2025.
"Dès le lundi même, les protestations ont été formulées dans les règles de l'art par l'État béninois. Le ministre des affaires étrangères a agi là où il devrait agir. Le Ministre des Sports et le président de la Fédération Béninoise de Football ont été instruits pour poser les actes qu'il faut au niveau des instances faîtières. Nous veillerons à ce que les intérêts de notre équipe nationale soient défendus.", a clarifié Wilfried Léandre Houngbédji.
La Libye pourrait à nouveau être sanctionnée après une première sanction il y a quelques semaines dans le cas concernant la réception inappropriée des Super Eagles du Nigéria.
J.S
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a lancé, mercredi 20 novembre 2024, les Journées de l'Entrepreneuriat Féminin sous le thème « Réveille l'esprit d'entreprise qui est en toi ! ». Cet événement s'inscrit dans le cadre de la semaine mondiale de l'entrepreneuriat et du mois de l'entrepreneuriat au Bénin.
« Réveille l'esprit d'entreprise qui est en toi ! », c'est le thème des Journées de l'Entrepreneuriat Féminin organisées du 20 au 22 novembre 2024 par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) en partenariat avec la GIZ. La cérémonie d'ouverture a réuni des organisations féminines et femmes entrepreneures. Selon le Secrétaire général de la CCI Bénin, Raymond ADJAKPA ABILE, l'objectif de ces trois jours d'activité à la CCI Bénin est de célébrer les femmes entrepreneures. Ces femmes, souligne-t-il, doivent faire part de leur expérience afin d'inspirer d'autres femmes à entreprendre.
« La CCI Bénin a constaté que 70 % des femmes considèrent l'entrepreneuriat comme une opportunité. 46 % d'entre elles considèrent qu'entreprendre permet d'avoir une indépendance. Ce sont tous ces éléments qui nous permettent aujourd'hui d'affirmer que si nous faisons un focus sur l'entrepreneuriat féminin, nous pouvons avoir des résultats probants pour le secteur privé », a déclaré le Secrétaire général de la CCI Bénin.
Sur cet événement, l'institution consulaire bénéficie du soutien de la GIZ. « Nous accordons une attention particulière aux entreprises gérées par les femmes, les employés féminines et les organisations des femmes », a déclaré Stéphanie Zirpins, Chargée du Projet de Promotion des MPME à la GIZ. Elle soutient qu'une participation équitable des femmes aux activités économiques est essentielle pour le développement économique et social humain. Stéphanie Zirpins a relevé les obstacles significatifs auxquels les femmes sont confrontées notamment en matière d'accès au financement, aux marchés, aux ressources et à la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle. À travers le programme ProPme, la GIZ soutient les femmes entrepreneures par des formations et les accompagnements adaptés afin de les aider à surmonter ces barrières.
Des échanges autour des enjeux et défis
Un panel axé sur le thème « Les organisations féminines, Entrepreneures : enjeux, défis, leçons apprises » a été modéré par la consultante Gwladys TAWEMA. Les panélistes Christiane Codjo Tossou, Présidente du Women Investment Fund Bénin (Wifund-Bénin), la représentante de la Fédération des Femmes Entrepreneures et Femmes d'Affaires du Bénin (FEFA), Huguette Akplogan Dossa, Présidente de l'African Women Leaders Network (AWLN-Bénin) et Alida Ahouandjinou, présidente de l'Association African Women's Entrepreneurship Program (AWEP-Bénin). ont exposé la mission, les activités et les réalisations de leur organisation. Elles ont aussi mis l'accent sur leur mode de fonctionnement et appelé à une plus grande sonorité entre femmes entrepreneures afin de surmonter les obstacles.
Les journées de l'entrepreneuriat féminin sont aussi marquées par une exposition de produits de femmes entrepreneures. Il est prévu tout au long de ces journées des panels et master class.
Akpédjé Ayosso
Quelques photos
Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du principal Groupe bancaire panafricain Ecobank, a ouvert aujourd'hui le marché à la Bourse de Londres (LSE) pour célébrer l'émission réussie de ses euro-obligations senior non garanties d'un montant de 400 millions de dollars américains sur le marché principal de la Bourse de Londres.
Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank a précisé : “Le succès de notre émission d'obligations montre comment Ecobank ouvre la voie de l'accès aux marchés internationaux des capitaux pour les institutions financières et les entreprises d'Afrique subsaharienne. Ces obligations sont la troisième émission d'ETI sur les marchés obligataires internationaux et la première émission publique d'euro-obligations par une institution financière en Afrique subsaharienne depuis 2021. L'obligation ayant été sursouscrite plus de 2,1 fois, la forte demande atteste de l'approbation et de la confiance des investisseurs internationaux et africains dans les progrès de notre stratégie de Croissance, Transformation et Rendements”.
Les obligations, qui arrivent à échéance en octobre 2029, vont produire des intérêts de 10,125 %, payables semestriellement à terme échu.
Ayo Adepoju, directeur financier du Groupe Ecobank a souligné : “Nous apprécions grandement le soutien et le partenariat d'Absa, de la Société financière africaine, de la Banque africaine d'import-export, de Mashreq et de la Standard Chartered Bank, qui ont agi en tant que co-chefs de file et teneurs de livres associés, ainsi que de Renaissance Capital Africa, qui a joué le rôle de conseiller financier dans le cadre de la transaction. Nous sommes très reconnaissants envers nos institutions de financement du développement partenaires, notamment la Société financière africaine, Proparco et la Banque de développement et de commerce de l'Afrique orientale et australe, qui ont contribué à ancrer la transaction. Nous remercions également nos investisseurs obligataires pour leur soutien continu à ETI. Nous nous réjouissons de poursuivre notre mission et de travailler en collaboration pour mener à bien notre stratégie commerciale”.
ETI utilisera le produit net de l'émission des obligations pour les besoins généraux de l'entreprise, notamment le refinancement de la facilité de crédit de 350 millions de dollars américains sous la forme d'un prêt-relais senior conclu en mars 2024.
Des membres du conseil d'administration et de la direction d'ETI étaient présents à la Bourse de Londres pour célébrer l'émission réussie des obligations.
À propos du Groupe Ecobank (également ‘Ecobank Transnational Incorporated' ou ‘ETI')
Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service de plus de 32 millions de clients et propose une gamme complète de produits, services et solutions de la Banque des Particuliers, de la Banque Commerciale et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement à travers de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter ecobank.com.
Les deux formations béninoises ont réussi à passer la phase de poules de ce tournoi UFOA-B qualificatif pour la CAN Scolaire 2025.
Après leur victoire 1-0 sur la Côte d'Ivoire en match d'entrée, les Amazones ont battu le Nigéria dans l'après midi de ce mercredi 20 novembre par forfait (3-0). De leur côté, les Guépards ont fait nul avec les jeunes Super Eagles (0-0). Un nul qui qualifie les jeunes béninois pour les demi-finales.
Découvrez les résultats et classements de chaque poules :
Chez les Garçons
Groupe A
Niger 0-1 Burkina Faso
Burkina Faso 1-1 Ghana
Ghana 5-0 Niger
Classement
1er : Ghana (04 pts + 5)
2e : Burkina Faso (04 pts +1)
3e : Niger (0pt -6)
Groupe B
Côte d'Ivoire 0-1 Bénin
Nigéria 0-1 Côte d'Ivoire
Bénin 0-0 Nigéria
Classement
1er : Bénin (04 pts +1)
2e : Côte d'Ivoire (03 pts + 0)
3e : Nigéria (01 pt -1)
Voici le programme des demi-finales chez les garçons qui se joueront ce jeudi 21 novembre :
Ghana vs Côte d'Ivoire à 8h sur le terrain 1
Bénin vs Burkina Faso à 8h sur le terrain 2
Chez les filles
Groupe A
Niger 0-5 Burkina Faso
Burkina Faso 1-2 Ghana
Ghana 10- 0 Niger
Classement
1er : Ghana (06 pts + 11)
2e : Burkina Faso (03 pts +4)
3e : Niger (0pt -15)
Groupe B
Côte d'Ivoire 0-1 Bénin
Nigéria 0-3 Côte d'Ivoire (Forfait du Nigéria)
Bénin 3-0 Nigéria (Forfait du Nigéria)
Classement
1er : Bénin (06 pts +1)
2e : Côte d'Ivoire (03 pts -1)
3e : Nigéria (Forfait)
Les affiches des demi-finales ce jeudi :
Ghana vs Côte d'Ivoire à 9h sur le terrain 1
Bénin vs Burkina Faso à 9h sur le terrain 2
J.S
La Cour constitutionnelle a présenté, mercredi 20 novembre 2024, son projet de budget pour l'exercice 2025, évalué à 2.768.309.948 FCFA.
Les prévisions budgétaires de la Cour pour l'année 2025 s'établissent à la somme de deux milliards sept cent soixante-huit millions trois cents neuf mille neuf cent quarante-huit (2.768.309.948) CFA contre un montant de deux milliards six cent quatre-vingt-dix millions trois cent onze mille (2 690 311 000) francs CFA pour la gestion 2024.
Une augmentation de soixante-dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-dix-huit mille neuf cent quarante-huit (77.998.948) francs CFA, soit un accroissement de 2,9% qui s'explique par les différentes évolutions du personnel (avancement d'échelons, promotion etc …), selon le Président de la haute juridiction Prof Cossi Dorothé SOSSA.
Le Président de la Cour a défendu le budget en compagnie d'une délégation comprenant le Directeur de cabinet, M. Clément QUENUM, la Directrice des affaires financières et du patrimoine (DPAF), Mme Abibatou CHABI DOUAROU IMOROU et de quelques membres de son cabinet.
Prof SOSSA a rappelé à la représentation nationale la mission de la Cour constitutionnelle. Il a également indiqué que, au 20 novembre 2024, le taux de consommation des crédits s'établissait à 76,81 %. Ce qui traduit la consommation régulière des crédits de la Cour suivant la cadence de leur mise à disposition par la direction générale du budget.
Les dépenses relatives aux achats de biens et services, les crédits des charges communes, les crédits des équipements socio-administratifs n'ont subi aucune modification par rapport au budget de gestion 2024.
Interrogé par les députés sur les financements relatifs aux élections générales de 2026, le Pr SOSSA a souligné que ce budget relève principalement de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Les députés présents ont apprécié la qualité du travail réalisé par la Cour constitutionnelle ainsi que la clarté des réponses apportées.
M. M.
Une réorganisation du fonctionnement de l'hôpital de Mènontin à Cotonou est en vue à cause de manquements graves relevés dans la gestion dudit hôpital. La décision a été prise par le gouvernement, mercredi 20 novembre 2024, en Conseil des ministres.
Le ministère de la Santé du Bénin a pris la décision de dénoncer le mandat de gestion de l'hôpital de Mènontin, un établissement construit en 1992 grâce au financement de l'Association internationale de Développement (AID). Selon le Conseil des ministres du 20 novembre 2024, depuis la signature de cet accord avec l'Association médico-sociale de Mènontin, responsable de la gestion de l'hôpital en concession, l'État n'a cessé d'observer des manquements graves dans la gestion de l'établissement.
Initialement conçu pour améliorer l'offre de soins et garantir une gestion efficace, le partenariat entre le ministère de la Santé et l'Association médico-sociale de Mènontin prévoyait une reconduction tacite du contrat tous les dix ans. Cependant, bien que ce contrat n'ait jamais été formellement renouvelé depuis sa signature, le concessionnaire a continué de bénéficier de cette reconduction tacite, sans que des contrôles réguliers aient été effectués.
Des manquements graves dans la gestion de l'hôpital
Le mandat de gestion imposait au concessionnaire de fournir chaque année des statistiques sanitaires à l'État et de produire des comptes d'exploitation conformes aux normes comptables nationales. Or, ces obligations n'ont jamais été respectées, selon les constats effectués par les autorités compétentes. De plus, l'hôpital de Mènontin souffre d'une gestion peu orthodoxe, mettant en péril la qualité des soins dispensés aux patients.
Le ministère de la Santé, de son côté, n'a pas eu accès aux informations nécessaires pour vérifier la qualification du personnel médical, son statut d'emploi, ni la conformité des soins avec les normes établies, notamment en ce qui concerne les tarifs appliqués aux prestations médicales.
Face à ces préoccupations, le syndicat de l'hôpital de Mènontin a dénoncé publiquement la situation, incitant le ministère à diligenter une mission d'investigation. Cependant, cette mission a rencontré l'opposition du concessionnaire, ce qui a compliqué l'accès aux informations cruciales. Malgré cela, des irrégularités ont été découvertes, confirmant les suspicions de mauvaise gestion et d'impact négatif sur la qualité des soins.
Une réorganisation nécessaire
Conscient de l'ampleur des dysfonctionnements, l'État béninois a pris la décision de mettre fin au mandat de gestion et de réorganiser le fonctionnement de l'hôpital afin de garantir la continuité des soins et de préserver l'intérêt des patients. Les ministres concernés ont été instruits de prendre des mesures appropriées pour évaluer le préjudice causé et, le cas échéant, engager des poursuites judiciaires contre les responsables.
M. M.
Le gouvernement a adopté plusieurs textes d'application de lois ce mercredi 20 novembre 2024 en Conseil des ministres.
Des décrets d'application de lois adoptés mercredi 20 novembre 2024, en Conseil des ministres. Au titre de la loi n°2020-20 du 02 septembre 2020 portant création, organisation et fonctionnement des entreprises publiques en République du Bénin, les textes d'application selon le Conseil des ministres, sont relatifs aux modalités des opérations de dénationalisation, de dissolution ou de liquidation des entreprises publiques et actifs de l'État ; puis de nomination et de restitution des résultats des missions des commissaires aux comptes des entreprises publiques.
Pour ce qui concerne la loi n°2016-11 du 08 juillet 2016 portant loi uniforme sur le contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des États membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine, les textes portant attributions, composition, conditions de saisine et fonctionnement de la commission du contentieux des infractions à la règlementation des relations financières extérieures ; et fixant les modalités de transaction et de répartition du produit des transactions, des confiscations et autres condamnations pécuniaires en matière d'infractions à la règlementation des relations financières extérieures ont été adoptés.
Pour ce qui est de la loi n°2020-26 du 29 septembre 2020 portant code des marchés publics en République du Bénin, le décret portant mesures spécifiques d'incitation des grandes entreprises nationales et internationales soumissionnaires aux marchés publics et en co-traitance avec les micros, petites et moyennes entreprises exerçant en République du Bénin, a été adopté au même titre que les décrets portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la Commission nationale chargée des réfugiés et des apatrides ; formulaire-type du questionnaire pour la célébration du mariage ; et des modalités d'établissement, de délivrance, de tenue, de conservation et d'utilisation du livret de famille à l'occasion du mariage.
Le décret d'application de la loi n° 2024-31 du 30 juillet 2024 relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux afro-descendants en République du Bénin a été adopté en Conseil des ministres, mercredi 20 novembre 2024.
Selon les Modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance précisées dans le décret d'application de la loi n° 2024-31, « lorsque la demande est formulée depuis l'étranger, le demandeur reçoit au terme de l'examen favorable de celle-ci, une attestation provisoire de nationalité d'une durée de validité de 3 ans ».
« Le bénéficiaire jouit dès lors du droit d'entrée, de séjour et de sortie du territoire. La nationalité béninoise par reconnaissance ne lui est acquise complètement que sur justification d'un séjour au Bénin dans ce délai de trois ans. L'attestation provisoire de nationalité devient caduque si au terme de sa validité, le demandeur n'y a pas séjourné ».
« Lorsque la demande est formulée à partir du Bénin et que le requérant a poursuivi certaines formalités consécutives à l'occasion de son séjour, il reçoit après examen favorable de sa demande, notification du décret d'octroi, à titre définitif, de la nationalité béninoise par reconnaissance ».
S'il n'a pas poursuivi lesdites formalités, il lui est notifié une attestation provisoire, a précisé le décret.
« Enfin, le bénéficiaire de la nationalité béninoise par reconnaissance a droit à l'établissement d'un passeport béninois. Il peut obtenir à tout moment la pleine nationalité béninoise. Celle-ci est transmissible à ses descendants, ouvre la voie à la jouissance de tous les droits qui y sont attachés, mais peut être retirée dans les conditions prévues par la loi ».
La loi N° 2024- 31 du 02 septembre relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux Afro-descendants en République du Bénin a été adoptée par l'Assemblée nationale en sa séance du 30 juillet 2024. Elle a été promulguée le 02 septembre 2024 par le Chef de l'Etat Patrice Talon. Selon l'article 2 de la loi, « est Afro-descendant (…), toute personne qui, d'après sa généalogie, a un ascendant africain subsaharien déporté hors du continent africain dans le cadre de la traite des Noirs et du commerce triangulaire ».
M. M.
La Politique holistique de Protection sociale 2024-2033 du Bénin a été approuvée ce mercredi 20 novembre 2024 en Conseil des ministres. La stratégie quinquennale 2024-2028 approuvée par la même occasion, sera mise en œuvre avec un montant total de 709.260.432.000 FCFA.
La Politique holistique de Protection sociale 2024-2033 et sa stratégie 2024-2028 approuvées ce mercredi 20 novembre 2024 en Conseil des ministres. Le document adopté selon le communiqué rendu public, vient consolider l'action sociale du gouvernement au soutien de toutes celles déjà initiées et en cours de mise en œuvre. Il vise à témoigner la solidarité de l'Etat aux personnes vulnérables afin de les aider à sortir de la précarité.
Elle est portée par la vision qu'à l'horizon 2033, « la population béninoise, notamment les couches sociales les plus vulnérables, est résiliente face aux chocs socio-économiques, climatiques, sécuritaires ou aux catastrophes et participe efficacement au processus inclusif de développement durable ». « Pour y parvenir, ses orientations stratégiques sont axées sur l'amélioration du revenu des populations en général et des plus vulnérables en particulier ; le renforcement de l'accès de celles-ci aux services sociaux et d'assurance sociale ; de leurs capacités d'adaptation aux crises ; ainsi que de la coordination du système de protection sociale », renseigne le communiqué du Conseil des ministres. Le gouvernement après l'avoir adoptée, a marqué son accord pour la mise en œuvre de sa stratégie quinquennale 2024-2028.
F. A. A.
Les Directeurs Départementaux ont été nommés dans deux ministères en Conseil des ministres, mercredi 20 novembre 2024. Voici les 4 nominations :
Au ministère de la Santé
Ouémé : Monsieur Hindéwé Edgard William HOUNDJO
Plateau : Monsieur Houénoukpo Armand Olivier DANDJLESSA
Au ministère du Travail et de la Fonction Publique
Borgou : Monsieur Biwègnon Robert Bertrand TAHOUNGA
Plateau : Monsieur Gbètoho Raymond ZOUNMATOUN.