Les contraintes biotiques, notamment les insectes ravageurs et les maladies, constituent un défi majeur pour la filière mangue en Afrique de l'Ouest. Les mouches des fruits, en particulier, causent des pertes annuelles de 50 à 80 % des productions fruitières, engendrant des dégâts directs et indirects ainsi que des pertes économiques sur le marché des exportations en raison de leur statut d'insectes de quarantaine. Ainsi, une gestion et une prévention efficaces de la mouche des fruits sont essentielles pour préserver la production de mangues dans la région.
Dans ce contexte, le biopesticide MangoProtect est une avancée révolutionnaire dans la gestion durable des mouches de fruits, responsables de lourdes pertes économiques dans la culture de la mangue en Afrique. Développé par une équipe pluridisciplinaire du Centre Régional d'Excellence en Fruits et Légumes (CRE – FL) au sein de l'Institut de l'Environnement et de Recherche Agricole (INERA) du Burkina Faso, MangoProtect se positionne comme une alternative respectueuse de l'environnement, sans recourir aux pesticides traditionnels.
Une technologie écologique au service des agriculteurs africains
MangoProtect a été conçu pour capturer efficacement les mouches de fruits, en ciblant les espèces responsables de la majorité des dégâts, dont Bactrocera dorsalis, Ceratitis cosyra, et Ceratitis sylvestrii. Grâce à un système de pièges contenant un attractif alimentaire spécifique, MangoProtect attire et capture jusqu'à 75 mouches par jour par piège, dont une majorité de femelles. Cette efficacité permet de réduire significativement la population de mouches et d'améliorer les rendements en mangues, jusqu'à 40 % de mangues commercialisables supplémentaires.
Classé dans la catégorie de toxicité U de l'OMS, MangoProtect est non irritant pour la peau et les yeux, et sans risque d'intoxication pour les agriculteurs lorsqu'il est utilisé correctement. Contrairement aux pesticides chimiques, ce biopesticide ne laisse aucun résidu toxique sur les fruits, permettant aux producteurs d'accéder aux marchés biologiques internationaux, tant pour les mangues fraîches que pour celles destinées au séchage.
Une solution prête à l'emploi, sans danger pour l'utilisateur
Selon Karim Nebié, chercheur à l'INERA, MangoProtect est un outil climato-intelligent. Lors du MITA 2024 à Lomé, il a présenté cette solution et a souligné l'adaptabilité de MangoProtect aux climats chauds de la région, où les populations de mouches de fruits sont particulièrement élevées. Cette technologie contribue à la résilience des cultures tout en maintenant un haut niveau de rentabilité pour les producteurs, avec une rentabilité marginale pouvant atteindre 116 %.
Déjà homologué dans plusieurs pays africains, MangoProtect s'étend également à la culture maraîchère, renforçant ainsi la sécurité alimentaire dans divers secteurs agricoles. En offrant une solution naturelle et efficace pour lutter contre les ravageurs, cette innovation soutient les petits producteurs dans leur transition vers une agriculture plus écologique, tout en valorisant les filières exportatrices africaines.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) Babalola Jean-Michel H. ABIMBOLA a présenté, vendredi 15 novembre 2024, aux députés à l'Assemblée nationale, les grandes actions à réaliser au titre de la gestion 2025.
En 2025, le gouvernement béninois à travers le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts va poursuivre la mise en œuvre des initiatives ambitieuses visant à positionner le Bénin comme une destination touristique majeure et à dynamiser le secteur culturel et artistique. Les efforts seront intensifiés pour valoriser les atouts touristiques du Bénin. Parmi les projets phares, il y a le lancement de la destination Bénin ; la poursuite de la mise en œuvre du Plan de sécurisation du Parc Pendjari/W ; des travaux de réalisation des infrastructures à Ganvié ainsi que des travaux des ouvrages du complexe « Marina » et de construction du village de vacances de type CLUB MED.
Il est également prévu le démarrage des travaux de construction du Musée des Rois et des Amazones du Danhomè (MuRAD) ainsi que la réhabilitation des Palais royaux d'Abomey.
Sans oublier la poursuite des travaux d'aménagement du musée Akaba Idenan de Kétou ; des travaux de réhabilitation et d'aménagement des couvents Vodun ; des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures à Ouidah et d'aménagement et d'entretien des produits touristiques existants et la construction du Musée d'art contemporain de Cotonou. Les travaux de construction de la maison Guèlèdè de Kétou vont démarrer en 2025. Le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts va intensifier les actions de valorisation des sites, attraits touristiques et leurs voies d'accès. Les travaux de construction du MIV ainsi que la réhabilitation du MEASA et du Palais Honmè seront achevés en 2025.
Des projets structurants dans le domaine de la culture
L'année 2025 sera également marquée par des projets structurants dans le domaine de la culture. Le Budget prévoit la mise en service de plusieurs infrastructures culturelles ; la généralisation progressive des classes culturelles et le démarrage de la construction des arènes culturelles. Il est envisagé la structuration des filières professionnelles et économiques et des mécanismes de financement du secteur culturel et artistique.
Le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts veillera à la mise en œuvre des dispositifs et des mesures inscrites dans la nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel ; à la dynamisation de la coopération muséale et la circulation des biens patrimoniaux ainsi qu'à la dématérialisation de l'accès des populations aux ressources documentaires et aux services de lecture publique.
Le démarrage des travaux de construction du Quartier culturel de Cotonou (QCC) est aussi attendu en 2025. Le mur du Port Autonome de Cotonou, déjà célèbre pour ses fresques, accueillera une troisième phase d'embellissement artistique.
Des célébrations culturelles et artistiques
2025 sera une année riche en célébrations culturelles et artistiques, avec des événements tels que l'organisation du festival des masques ; du mois de la mode ; du Festival « vodun days » à Ouidah ; des NACC 2025 ; du salon national du livre ; du Grand Prix littéraire ; de l'initiative “Chante et danse avec l'Amazone". Le Bénin participera aussi au Salon international du textile africain (SITA) et organisera bien évidemment la Journée Internationale du Souvenir de la Traître Négrière et de son Abolition (JISTNA).
Pour le compte de l'année 2025, le Budget du MTCA s'élève à 65 131 900 231 FCFA soit une hausse globale de 38,86% du budget 2024. Une part élevée de 90,28 % est consacrée au PIP. Ce qui témoigne de l'intérêt que le gouvernement accorde aux secteurs du tourisme, de la culture et des arts au regard de leur potentiel de création de richesse et de réduction du chômage des jeunes.
Akpédjé Ayosso
La Loterie Nationale du Bénin (LNB) prévoit d'illuminer la Foire Internationale Itinérante du Bénin 2024 avec un concert spectaculaire, samedi 16 novembre, sur la place de l'Indépendance à Djougou.
Baptisé Concert LNB FIIB, le concert de ce samedi 16 novembre 2024 mettra en avant des artistes de renom, notamment Petit Miguelito et Tonnerre X.
Ce concert est bien plus qu'une simple performance musicale : il célèbre la richesse culturelle et artistique du Bénin tout en renforçant le lien entre la LNB et les communautés locales. En marge du spectacle, diverses activités sont prévues, telles que la distribution de cadeaux et la vente de tickets à gratter, offrant aux participants la possibilité de remporter des lots tout en profitant d'un moment de détente et de convivialité.
Cet événement s'inscrit dans la continuité de l'engagement de la LNB dans les initiatives locales, à l'image de sa participation active à la 11ᵉ édition des jeux universitaires organisée du 9 au 14 septembre 2024, également à Djougou. En soutenant de tels projets, la LNB contribue au rayonnement culturel et au développement social du pays.
Rendez-vous à la place de l'Indépendance de Djougou à partir de 18 h pour une soirée exceptionnelle de musique, de surprises, de joie et une expérience mémorable !
M. M.
Le directeur général de UBA Bénin, Charles KONE a lancé, vendredi 15 novembre 2024, au nom de la Fondation UBA, la 2e édition du concours national de dissertation (NEC -National Essay Competition). Le lancement a eu lieu à la Direction générale de UBA Bénin à Cotonou.
« La télévision est une des causes non négligeables des mauvais résultats scolaires des jeunes enfants en Afrique. Discutez cette assertion de Patrice Tollier ». C'est le sujet de la 2e édition du concours national de dissertation de UBA. Ouvert aux élèves du second cycle sur toute l'étendue du territoire béninois, le concours vise à développer et à entretenir la culture de la lecture et de l'écriture chez les élèves du secondaire.
Procédant au lancement officiel, le Directeur général de UBA Bénin a souligné l'importance de ce concours dans un contexte où les distractions, comme les réseaux sociaux éloignent de plus en plus les élèves des pratiques éducatives fondamentales. « Ce concours national de dissertation permet de promouvoir l'excellence en milieu scolaire mais également de contribuer à renforcer la culture que nos jeunes apprenants devraient avoir pour être des hommes accomplis au service de la nation », a déclaré Charles KONE. A travers cette initiative, informe-t-il, la Fondation UBA contribue à l'amélioration constante du système éducatif béninois.
Le concours national de dissertation de UBA prône la responsabilité sociale de l'entreprise bancaire. Il se tient dans toutes les filiales du Groupe UBA à travers l'Afrique avec entre autres pour objectifs de soutenir la réalisation des ODD sur l'égalité d'accès à l'éducation ; de positionner UBA comme une entreprise respectueuse de sa responsabilité sociale et d'accroître la visibilité et la notoriété de UBA.
Comment y prendre part ?Selon Didier SOUROU, directeur marketing et communication à UBA Bénin, le concours se déroule en trois (03) étapes. Il y a le lancement de l'appel à candidatures ; la sélection de 12 meilleures productions après la première phase de collecte des copies et la compétition finale pour en dégager les 3 meilleurs.
Pour prendre part au concours national de dissertation de la Fondation UBA, il faut être élève du second cycle régulièrement inscrit dans un lycée ou collège du Bénin. Les candidats sont appelés à soumettre une copie manuscrite de 750 mots maximum sur le sujet énoncé. Ils doivent renseigner les informations suivantes : Nom et prénoms, école, numéro de téléphone (celui du parent ou tuteur est aussi valide), adresse du domicile, e-mail (du tuteur ou du parent). « Les candidats peuvent déposer leurs copies sous pli fermé dans les agences de UBA ou envoyer une copie scannée lisible du manuscrit via un lien disponible sur le site de UBA Bénin », a indiqué Didier SOUROU.
Les candidatures sont attendues jusqu'au 15 décembre 2024. Les 12 présélectionnés seront annoncés le 19 décembre après la correction des copies par des professeurs de français. Les trois lauréats qui vont tirer leur épingle du jeu recevront des chèques (500.000 FCFA pour le premier, 300.000 FCFA pour le deuxième et 200.000 FCFA pour le troisième) et divers lots. Cette année, les 12 élèves finalistes recevront chacun une tablette.
Que retenir de la 1re édition ?La première édition du Concours national de dissertation de UBA a enregistré environ 800 candidatures valides provenant de 8 départements du Bénin. Sur les 12 meilleurs apprenants présélectionnés, il y a eu 7 filles. La moyenne des finalistes est de 16/20 et 15/20. Merveille Dossou du Prytanée militaire de Bembèrèkè, Akala Kaligora aussi du Prytanée Militaire de Bembèrèkè et Urielle Funmilayo Djomaki du Cours Secondaire « Les palmiers » de Cotonou sont respectivement les trois lauréats de l'édition 2023. « On a eu une faible participation des élèves de Cotonou. On espère que Cotonou sera mieux représenté cette année », a affirmé le directeur marketing et communication à UBA Bénin. Pour l'édition 2024, UBA Bénin espère atteindre 1000 candidatures.
Akpédjé Ayosso
Au cours de la 73e session plénière ordinaire, la première de l'année pastorale 2024-2025, tenue du 10 au 13 novembre 2024, les Évêques du Bénin ont invité les Béninois à œuvrer en faveur de la paix face à la montée des tensions au sein de la classe politique.
Les Évêques du Bénin sont préoccupés par la montée des tensions au sein de la classe politique dans notre pays. Tout en priant pour la décrispation de l'atmosphère politique, ils exhortent vivement notre pays le Bénin à retrouver ses lettres de noblesse en matière de démocratie. « Et pour que cela advienne, il urge que chaque fille et chaque fils du Bénin, quelle que soit leur appartenance politique, œuvre réellement en faveur de la paix et de l'unité nationale dans un climat de dialogue, de tolérance et du respect du droit constitutionnel », a déclaré Mgr Roger Houngbédji, président de la CEB.
L'année 2026 sera une année électorale spéciale au Bénin (élections législatives, communales et municipales et présidentielle). Dans la perspective des prochaines élections, les Évêques du Bénin s'opposent à tout recours à la force pour conquérir le pouvoir. Ils réaffirment leur soutien aux principes démocratiques, dans le respect de la Constitution et des processus électoraux libres, transparents et inclusifs, visant l'intérêt suprême de la Nation.
A.A.A
Les Evêques du Bénin se sont réunis du 10 au 13 novembre 2024, au titre de la 73e session plénière ordinaire, la première de l'année pastorale 2024-2025. Ils se sont penchés sur plusieurs sujets d'intérêt commun dont entre autres l'accord d'agrément et l'attribution de fréquence à la télévision catholique Lumen Christi, les tensions au sein de la classe politique, l'organisation d'un colloque le 28 février 2025 dans le cadre de la célébration des 35 ans de la Conférence nationale des Forces Vives de la Nation etc.
La banque panafricaine, United Bank for Africa (UBA) Plc, prévoit de lever 239,4 milliards de nairas grâce à une émission de droits de 6 839 884 274 actions ordinaires de 50 kobos chacune, au prix de 35,00 nairas par action.L'émission d'actions, qui a débuté le vendredi 15 novembre 2024, offre aux actionnaires existants l'opportunité d'acheter des actions supplémentaires en proportion de leurs participations actuelles. Cette offre est faite sur la base d'une nouvelle action ordinaire pour cinq actions ordinaires existantes détenues au 5 novembre 2024.
Dans sa lettre adressée aux actionnaires, le président du groupe United Bank for Africa, Tony Elumelu, a rappelé qu'à la suite de la résolution adoptée par les actionnaires du groupe lors de l'assemblée générale annuelle tenue en mai 2024, autorisant la mise en place d'un programme d'actions en capital d'une valeur de 400 milliards de nairas, UBA lancera une émission d'actions, ce qui constituera une première étape de son programme de levée de fonds.
« L'émission de droits de UBA vise à lever 239,4 milliards de nairas, grâce à l'émission de nouvelles actions ordinaires à nos actionnaires. L'objectif principal de cette émission est de renforcer notre capacité à saisir des opportunités de croissance et à maintenir notre position de leader dans le secteur bancaire », a déclaré Elumelu.
S'expliquant sur l'utilisation des fonds levés, le président du groupe a noté qu'au-delà de la conformité réglementaire, ces fonds permettront d'étendre la capacité de prêt du groupe, d'investir dans les infrastructures digitales, de soutenir des pratiques commerciales durables et d'élargir les opérations du groupe en Afrique.
Elumelu a également souligné les efforts de UBA pour stimuler la croissance économique à travers l'Afrique. « Notre partenariat historique avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), où UBA s'est engagée à fournir jusqu'à 6 milliards de dollars de financement au cours des trois prochaines années pour soutenir les PME éligibles à travers l'Afrique, témoigne de notre engagement à favoriser le développement économique » a fait observer M. Elumelu.
Cette émission est en conformité avec les exigences révisées de capital minimum pour les banques commerciales nigérianes, annoncées par l'autorité de régulation bancaire suprême au Nigeria – la Banque centrale du Nigeria (CBN), plus tôt cette année.
UBA a constamment démontré sa capacité de croissance et sa résilience, comme en témoignent les solides performances financières du groupe et les récentes distinctions reçues dans le secteur. La politique progressive de dividendes de UBA, avec une augmentation de 14,8 % du rendement annuel des dividendes, illustre la capacité du groupe à récompenser régulièrement ses actionnaires.
En 2023-2024, UBA a remporté les prix « Banque de l'année » dans huit de ses filiales à savoir au Cameroun, au Tchad, au Ghana, en Côte d'Ivoire, au Mozambique, en République du Congo, en Sierra Leone, en Tanzanie – ainsi que le prix régional pour l'Afrique. En 2024, elle a également été distinguée comme « Meilleure banque des marchés frontières » et « Meilleure banque pour les PME en Afrique ».
Les demandes pour l'attribution provisoire des droits relatifs aux nouvelles actions ordinaires devront être effectuées exclusivement via le portail NGX e-offer pendant la période de l'offre. Les actionnaires existants auront également la possibilité de demander des actions supplémentaires au-delà de leur allocation provisoire, comme indiqué dans la Lettre d'attribution provisoire. Les actionnaires, clients de la banque, sont encouragés à accéder à leurs droits via les plateformes bancaires en ligne et mobiles de UBA.
United Bank for Africa Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, offrant des services bancaires à plus de quarante-cinq millions de clients à travers 1 000 bureaux commerciaux et points de contact dans 20 pays africains. Avec une présence internationale unique à New York, Londres, Paris et Dubaï, UBA connecte les personnes et les entreprises à travers l'Afrique et le monde, grâce à des services bancaires aux particuliers, commerciaux, aux entreprises et institutionnels, ainsi qu'à des solutions innovantes de paiements transfrontaliers, de transferts de fonds, de financement du commerce et autres services bancaires connexes.
Le frère du commissaire Louis-Philippe Houndégnon a été interpellé dans la matinée du vendredi 15 novembre 2024 à Idigny (Kétou).
Alors que Louis Phillipe Houndégnon séjourne en prison en attendant son procès, son frère l'inspecteur de police Damien Houndégnon a été aussi interpellé ce vendredi. En poste au commissariat d'Idigny, l'agent de police a été selon ‘'Le Potentiel'', arrêté puis transféré à la direction départementale de la police républicaine du Plateau à Pobè. Il a été ensuite conduit à la direction générale de la police républicaine.
A travers un message partagé sur les réseaux sociaux, l'inspecteur de police Damien Houndégnon a réagi après l'interpellation de son frère Louis-Philippe Houndégnon dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024. Placé sous mandat de dépôt, le commissaire Louis-Philippe Houndégnon est poursuivi pour « incitation à la rébellion et harcèlement par le biais de moyen électronique ». Les motifs réels de l'interpellation de Damien Houndégnon ne sont pas encore connus. Mais il pourrait être liés au contenu de sa publication sur les réseaux sociaux.
La police a interpellé dans la soirée du mercredi 13 novembre 2024 trois présumés cybercriminels et un voleur pris en flagrant délit de soustraction de téléphone portable dans le 8è arrondissement de Cotonou.
Lors d'une descente musclée de la police, suite à des renseignements, dans un bar à l'Etoile Rouge, la police a arrêté trois présumés cybercriminels dans la soirée du mercredi 13 novembre 2024.
La fouille à corps des suspects, selon le site d'information de la Direction générale de la police, a permis de « saisir sept (07) téléphones portables de différentes marques contenant des informations compromettantes, une montre Smart et une voiture de marque Mercedes ».
Un curieux a été également interpellé pour soustraction frauduleuse d'un téléphone portable Android. Il a été placé en garde-à-vue ainsi que les trois présumés cybercriminels, selon la même source.
M. M.
Le Bénin a annoncé en marge de la COP29 à Baku, l'établissement d'une plateforme nationale de financement climatique afin de mobiliser des ressources pour l'adaptation et l'atténuation des effets du changement climatique. Elle repose sur quatre axes stratégiques.
Le Bénin prend des initiatives en faveur de l'action climatique. Dans le but de mobiliser des ressources publiques et privées pour répondre aux priorités d'adaptation et d'atténuation climatique, le Bénin a opté pour l'établissement d'une plateforme nationale de financement climatique. Il est prévu entre autres, un mécanisme de monétisation du carbone avec des instruments de crédit renforcés. Il s'agit selon le communiqué de presse, « d'une stratégie de monétisation du carbone appuyée par 2,5 millions de crédits carbone provenant de projets énergétiques et agricoles régénératifs, gérés par l'Autorité Nationale de l'Enregistrement du Carbone, avec des plans d'expansion de ces initiatives en collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale via le Fonds Fiduciaire SCALE pour renforcer les activités basées sur la nature ».
Le Bénin bénéficie du soutien de l'Institut Mondial pour la Croissance Verte (GGGI) via sa Facilité de Transaction Carbone (CTF). Il est prévu aussi l'établissement par le Bénin d'une nouvelle Unité de Financement Climatique (UFC) afin de faciliter le financement climatique international en vertu de l'Accord de Paris, avec le soutien du Luxembourg.
Les recettes de ces projets seront « gérées par le Bureau de Gestion de la Dette du Bénin pour soutenir l'atténuation conformément aux CDN actualisées du pays et renforcer les avantages en matière d'adaptation tels que la lutte contre la désertification et la sécurité alimentaire ».
Le Bénin a aussi l'appui du Centre Mondial pour l'Adaptation (CMA) à travers une enveloppe initiale d'un million de dollars pour fournir un soutien catalytique au déblocage de financements additionnels pour l'adaptation. Le Bénin, les banques locales et les intermédiaires financiers, ainsi que les institutions financières internationales pourront donc accéder efficacement aux sources de financement innovantes, telles que le financement carbone, en gérant et en atténuant les risques climatiques et en augmentant les investissements en adaptation.
Un soutien budgétaire renforcé
Le Bénin prévoit un soutien budgétaire renforcé grâce à une matrice de politiques communes. Des partenaires tels que le Groupe de la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Banque Asiatique d'Investissement dans les Infrastructures (AIIB), et le Fonds de l'OPEP ont établi un cadre triennal pour coordonner le soutien budgétaire en vue d'intensifier le financement climatique au Bénin. L'objectif est de « fournir des ressources budgétaires stables et prévisibles, renforçant l'efficacité de l'aide et accélérant la mise en œuvre des politiques climatiques ».
Il est annoncé l'établissement d'une matrice de politiques communes développée avec la contribution du personnel du FMI, s'appuyant sur l'expérience précoce du Cadre de Coopération Renforcée pour l'Action Climatique Accélérée du GBM-FMI dans d'autres pays. Elle servira à « séquencer les réformes politiques, éviter les duplications parmi les PD et servir de base pour identifier les potentielles opérations de soutien budgétaire supplémentaires par les PD ». Dans le cadre du soutien budgétaire renforcé, le Fonds de l'OPEP s'est engagé à fournir 30 millions d'euros en 2025, avec des financements additionnels attendus en 2026.
Attraction des investissements privés
L'axe 4 consistera à attirer les investissements privés par des financements innovants. Récemment, la Plateforme de Garantie du Groupe de la Banque mondiale, hébergée par l'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI), a approuvé une garantie de 200 millions d'euros pour mobiliser 500 millions d'euros de financements commerciaux à long terme. Il s'agit entre autres de soutenir les réformes pour renforcer la résilience sociale et climatique. « Cela inclut l'expansion du Registre Social Unique, le renforcement du système de gestion des risques de catastrophe et l'adoption de règlements pour des villes durables et résilientes », informe le communiqué de presse.
Dans le dynamique d'attirer des investissements privés institutionnels pour des projets verts, le gouvernement du Bénin collabore également avec l'Union Européenne (UE) afin de renforcer son marché des obligations vertes, avec des conseils de l'Initiative Mondiale des Obligations Vertes.
À la suite de la monétisation réussie de l'impact d'atténuation, et avec le soutien du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), souligne la même source, le Bénin envisage un plan de financement pour des projets axés sur le climat, avec une facilité de rehaussement de crédit dédiée. L'UE, la Banque Européenne d'Investissement (BEI) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) travaillent pour fournir un soutien technique dans l'identification et le développement de ces projets.
Dans le cadre de l'Initiative des Banques Vertes Africaines de la Banque Africaine de Développement (BAD), la BAD, les Fonds d'Investissements Climatiques (CIF) et Canada Climate Action soutiennent actuellement le Bénin dans la création d'un mécanisme de financement mixte pour le secteur privé (le Véhicule d'Investissements Verts du Bénin). Ce mécanisme vise à « fournir un outil de financement supplémentaire pour mettre en œuvre la transition verte du Bénin, positionnant ainsi le pays comme un pionnier et un exemple à suivre pour la région ». Ce véhicule a pour objectif de catalyser les financements pour le secteur privé. Un véhicule national de financement vert « constitue un élément important de l'architecture de la Plateforme Pays béninoise ».
Un Guichet unique pour le financement local
Il est attendu l'établissement d'un guichet unique pour l'accès financier local. Ce sera en collaboration avec la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (SFI), le GGGI et la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD). Cela permettrait de faciliter le prêt intermédié aux banques locales et aux institutions de microfinance. Ce guichet sera soutenu par le Centre de Connaissances sur la Finance Durable pour l'Afrique Francophone récemment lancé. Cette plateforme vise à « permettre des investissements à long terme par les petites et moyennes entreprises au Bénin, en favorisant la croissance des entreprises locales tout en s'alignant sur les objectifs d'investissement vert ».
Les éléments de la Police républicaine ont interpellé dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024, à Don-Tan, commune de Zagnanado, deux (02) individus pour des soupçons de vol et de recel.
La police met la main sur deux individus suspects à Zagnanado. Lors d'une patrouille dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024, un motocycliste transportant un moteur de tricycle ayant aperçu les agents de police a pris la poudre d'escampette. Il a été interpellé quelques minutes plus tard.
Passé aux aveux lors de son interrogatoire, il a fourni des informations sur son complice. Ce dernier a été ensuite interpellé. Selon les informations, le moteur est un bien volé. Les perquisitions aux domiciles des suspects ont permis de retrouver des ferrailles, moteurs de moto, une pompe de forage neuve, des téléphones portables, des bouteilles de gaz, entre autres. Les deux individus répondront de leurs actes devant la justice.
A.A.A
Les maires, Secrétaires Exécutifs et cadres techniques des 77 communes du Bénin impliqués dans la chaîne des dépenses publiques sont en atelier de deux journées à Cotonou. C'est la Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'économie et des finances, Réprésentant le Ministre d'Etat qui a lancé, mercredi 13 novembre 2024, l'atelier de vulgarisation du cadre juridique des Partenariats Publics Privés et des outils de promotion de l'investissement dans les communes.
L'initiative de cet atelier fait suite aux échanges lors du dernier salon intercommunal sur les investissements, selon Ilyass Sina, coordonnateur de la Cellule Climat des affaires de l'APIEX. Il a souligné l'importance pour les communes de se saisir des nouveaux cadres juridiques et des ressources offertes par les PPP afin de diversifier les financements. « Nous ne pouvons plus nous appuyer uniquement sur les ressources nationales », a-t-il affirmé, en soulignant le rôle crucial du secteur privé pour compléter les efforts du gouvernement central.
Eric Akouté, directeur des études de l'APIEX, a précisé l'objectif de cette rencontre, en insistant sur le nouveau cadre juridique des Partenariat Publics Privés au Bénin. « La loi et ses décrets d'application sont tous récents », a-t-il expliqué, ajoutant que cette réforme légale apporte des solutions aux problèmes soulevés par les communes sur les anciennes régulations des PPP. Akouté a également mis en avant la dynamique d'ouverture du Bénin aux investissements privés, qu'il décrit comme un « miracle béninois », attirant de nombreux investisseurs.
Pour Marie Joséphine Nsenguiyoumva, coordonnatrice du champ d'action investissement public à la GIZ, l'enjeu est également de favoriser un climat des affaires attractif pour stimuler les investissements au niveau communal. Elle a exprimé l'engagement de la GIZ à accompagner les communes dans la mise en place d'infrastructures, soulignant les avantages des PPP pour mobiliser des ressources privées et assurer le bien-être des citoyens. Elle a encouragé les participants à s'approprier ces outils pour accélérer le développement de leurs communes.
Jonas Babatoundé, maire de Ouinhi et représentant de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), a souligné l'importance pour les maires et leurs équipes d'utiliser cette formation pour tirer le meilleur parti du nouveau cadre des PPP. Il a appelé ses collègues à participer activement et à se préparer à l'issue de cet atelier à mettre en œuvre des projets structurants dans leurs communes.
Le préfet du Littoral, Alain Orounla, a réitéré la détermination du gouvernement à renforcer la décentralisation et l'autonomisation des communes, tout en se félicitant de l'engagement des autorités locales à tirer parti de ce nouveau cadre. Il a encouragé les participants à profiter de cette occasion pour se familiariser avec les outils et le cadre légal pour développer leurs compétences.
La Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'économie et des finances, Awaou Baco, représentant le ministre d'État, a officiellement ouvert les travaux. Elle a souligné que les PPP permettent aux organismes publics de lancer des projets d'envergure sans dépendre entièrement des finances publiques.
La formation, selon la SGA du MEF, permettra « d'explorer les divers aspects des PP depuis la planification et la structuration des projets jusqu'à leur mise en œuvre et leur gestion » ; de prendre connaissance des nouvelles règles qui régissent les PPP au Bénin et de discuter des meilleures pratiques en matière des PPP.
« En travaillant ensemble pour améliorer la transparence, la prévisibilité et la stabilité réglementaire, nous pouvons créer un environnement attractif dans lequel les entreprises peuvent prospérer, générant ainsi des emplois et de la prospérité pour les communes. Je vous encourage ainsi à participer activement aux discussions, à poser des questions et à partager vos expériences. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et saisir les opportunités qui se présentent à nous », a indiqué la SGA du MEF.
M. M.
Accroché (1-1) par le Nigéria au stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan dans la soirée de ce jeudi 14 novembre, le Bénin jouera lundi prochain sa qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025. En conférence de presse après le nul, Gernot Rohr a déjà annoncé les couleurs de ce match décisif à Tripoli qui va opposer le Bénin à la Libye dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires.
Voici en vidéo, quelques mots du sélectionneur en conférence de presse d'après-match :
J.S
Dans ses priorités pour le Budget 2025, le gouvernement béninois a mis un accent fort sur le secteur agricole. Les grandes lignes ont été présentées aux députés, mercredi 13 novembre 2024.
Les priorités du gouvernement béninois dans le secteur agricole répondent aux défis actuels de productivité, d'organisation des filières et de développement rural. Il est prévu au titre du Budget 2025, le développement des filières agricoles parmi lesquelles figurent l'anacarde, l'ananas, le soja, le riz, le maïs, ainsi que des produits d'élevage comme le lait, la viande et les œufs. Ces filières ont été identifiées pour leur potentiel économique.
Le plan budgétaire 2025 prévoit également des investissements importants pour améliorer les infrastructures marchandes et les services logistiques. Il est attendu une meilleure organisation de la filière agricole pour améliorer la qualité et la productivité des produits agricoles.
La promotion de l'élevage sédentaire des ruminants sera aussi encouragée.
Le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) est appelé à jouer un rôle clé dans le soutien financier des agriculteurs. L'État entend renforcer l'accès aux financements adaptés via le FNDA. L'objectif est de donner aux acteurs du secteur agricole les moyens d'accroître leurs capacités de production et d'atteindre une plus grande rentabilité. Ces priorités dans le secteur agricole illustrent la volonté du Bénin de garantir une sécurité alimentaire durable.
A.A.A
Lors de la COP29, le Bénin a marqué un tournant dans sa stratégie climatique en lançant une plateforme nationale de financement dédiée aux enjeux climatiques.
Le dispositif vise à mobiliser des fonds publics et privés pour financer des projets d'adaptation et d'atténuation, tout en contribuant aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et aux Contributions Déterminées au niveau National (CDN).
La plateforme repose sur quatre axes stratégiques : la Monétisation du carbone (1) pour vendre 2,5 millions de crédits carbone issus de projets dans l'agriculture et l'énergie. Les recettes permettront de renforcer la sécurité alimentaire et de lutter contre la désertification.
Le Bénin prévoit un soutien budgétaire coordonné (2). En partenariat avec des institutions telles que le FMI et la Banque mondiale, un cadre triennal est mis en place pour garantir des ressources stables, favorisant la mise en œuvre des politiques climatiques.
Pour l'attraction des investissements privés (3), une garantie de 200 millions d'euros de l'AMGI sera mise en place Bénin. A cela s'ajoute une mobilisation de près de 500 millions d'euros pour financer des projets écologiques.
L' axe 4 prévoit un Guichet unique pour le financement local. Ce guichet simplifiera l'accès des PME aux financements verts, en coopération avec des institutions régionales et internationales.
Un soutien international
Le Bénin bénéficie d'un appui financier et technique inédit pour soutenir sa transition climatique. Il s'agit de 1,4 milliard de dollars de l'Association Internationale de Développement (IDA) de la Banque mondiale ; de 200 millions de dollars de la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD) du FMI et de 195 millions d'euros de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Le ministre d'État à l'Économie et aux Finances, Romuald Wadagni, a déclaré : « Avec le fort soutien de nos partenaires, le Bénin concrétise ses ambitions climatiques en actions tangibles. En s'appuyant sur notre expérience des marchés de capitaux, nous cherchons à catalyser les investissements privés pour intensifier l'action climatique. Notre démarche s'inscrit dans une vision de résultats concrets, à la fois en matière d'adaptation et d'atténuation, pour un avenir durable et résilient. »
Un modèle pour l'Afrique et au-delà
Face à un déficit de financement climatique de 10 milliards de dollars d'ici 2030, cette plateforme représente un pas important pour combler cet écart et renforcer la résilience climatique du Bénin. En plus de répondre à ses propres besoins, le Bénin espère inspirer d'autres nations africaines en quête de solutions de financement innovantes pour le climat.
Le groupe hôtelier américain Hilton s'apprête à ouvrir un établissement de luxe à Cotonou. Ce sera sur le site de l'ex-hôtel Marriott à Cotonou.
Le groupe Hilton, l'une des chaînes hôtelières les plus renommées au monde ouvrira un établissement à Cotonou. Il va s'installer sur l'ex-hôtel Marriott et répondra aux standards internationaux tout en offrant toutes les commodités requises.
En s'implantant à Cotonou, Hilton contribuera à renforcer l'attractivité du Bénin en tant que destination de premier choix en Afrique de l'Ouest. Le projet va générer des emplois, dynamiser le secteur hôtelier et encourager d'autres investissements étrangers.
En Conseil des ministres le 11 septembre 2024, le gouvernement avait annoncé la rénovation de l'ex hôtel Marriott, un complexe hôtelier 5 étoiles. C'est dans le but de structurer durablement la dynamique de développement touristique en cours au Bénin.
Le nouveau marché moderne régional de Pahou sera officiellement ouvert le jeudi 21 novembre 2024
En prélude à l'ouverture du nouveau marché moderne de Pahou prévue pour le 21 novembre prochain, l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a procédé au tirage des places au sein dudit marché.
La cérémonie qui vise à donner des chances égales aux bénéficiaires du joyau s'est déroulée, jeudi 14 novembre 2024, en présence d'un huissier de justice.
Pahou entrera à son tour dans l'ère de la modernité après Cadjèhoun, Aïdjèdo, Ahouangbo, Mènontin, Azovè,Houègbo et Glazoué. Le projet s'inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation des marchés initié par le gouvernement du Bénin.
M. M.
« Littéraire de jeunesse : Le monde des petits dévoreurs de mots ». C'est sous ce thème que se déroulera la 3è édition du Salon National du Livre, du 20 au 23 novembre 2024 au Palais des congrès à Cotonou. En prélude à cette grande messe littéraire, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), bras armé du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts et la Bibliothèque nationale ont tenu une conférence de presse. C'est le jeudi 14 novembre 2024 en présence d'acteurs de la chaîne du livre.
Du 20 au 23 novembre 2024 au Palais des Congrès de Cotonou, le Salon National du Livre 2024 braquera ses projecteurs sur la littérature de jeunesse. Le Salon, selon Florent COUAO-ZOTTI, Conseiller technique à la culture du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts et Délégué général du Salon, mettra en lumière une production africaine et francophone pleine de fraîcheur et d'entrain, à une époque où l'intelligence artificielle bouleverse la création artistique et littéraire.
« L'enfant, spectateur et créateur de mondes infinis, devient le bâtisseur du patrimoine littéraire de demain », a souligné le délégué général du Salon lors d'une conférence de presse tenue jeudi 14 novembre 2024 au Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Près de 100 invités dont des figures emblématiques comme le conteur congolais Mwankuni, l'illustratrice russe Svetlana, et Abouet, bédéiste ivoirienne, sont attendus au Salon. Les écrivains de pays tels que France, Haïti, Cameroun, Congo, Londres interviendront lors des échanges. Il y aura des animations dont une bande dessinée réalisée à l'initiative du Ministère béninois de la culture. A la cérémonie de clôture, un hommage sera rendu aux anciens à travers le spectacle de chants, de danses, de slam.
« Ce rendez-vous littéraire sera un espace de convergence, un moment privilégié où les rêves, les idées et les sensibilités se rencontreront pour former une unité enrichie par la diversité. Ainsi, de nouvelles fenêtres s'ouvriront sur l'imaginaire », a expliqué le délégué général.
C'est un « événement important », selon le Directeur général de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC). Il permettra de regrouper les amoureux et les sympathisants du livre. Une trentaine de stands est prévue pour l'exposition des œuvres.
William CODJO a souligné les mutations numériques auxquelles la chaîne du livre fait face. « On ne lit plus seulement des écrits, mais des mixtes combinant images et textes (…) C'est dans ce contexte particulier que l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) est appelée à structurer l'économie de la chaine du livre au Bénin », rappelle le DG ADAC. La mission de l'ADAC est, selon le DG, d'accompagner cette transition, en soutenant les éditeurs, distributeurs et libraires dans leur adaptation aux nouvelles exigences du secteur.
Selon les conférenciers, l'Organisation du Salon illustre l'ambition du Gouvernement, via le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, de soutenir la promotion de la littérature béninoise et de la hisser sur la scène internationale.
M. M.
La Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) a signé un Protocole d'accord avec Smart Africa, marquant ainsi une étape décisive dans le développement des compétences en matière de gouvernance de l'Internet en Afrique. Smart Africa est une alliance de pays africains, d'organisations internationales et d'acteurs du secteur privé mondial dont la mission est de faire avancer l'agenda numérique de l'Afrique. Grâce à cette collaboration, l'ICANN et Smart Africa cherchent à encourager la transformation numérique en tirant parti de l'expertise et des ressources de chacune des organisations.
Le protocole d'accord met en avant un engagement commun en vue de promouvoir un Internet stable, sûr et inclusif en Afrique, tout en jetant les bases d'une collaboration à long terme. En vertu de ce protocole, les deux organisations, en étroite coopération avec la Coalition pour une Afrique numérique s'engagent à :
– organiser des événements de développement des capacités et des ateliers de formation pour autonomiser les parties prenantes africaines ;
– organiser des activités de communication et de promotion de la participation afin de sensibiliser le public aux enjeux de la gouvernance de l'Internet, là où les missions de l'ICANN et de Smart Africa s'entrecroisent ;
– accroître la participation des parties prenantes africaines aux discussions sur la gouvernance de l'Internet.
« Cette collaboration avec Smart Africa témoigne de la volonté de l'ICANN de garantir que chaque communauté dispose des ressources et des connaissances nécessaires pour façonner leur avenir numérique », a indiqué Sally Costerton, présidente-directrice générale par intérim de l'ICANN. « Ensemble, nous bâtissons une infrastructure Internet plus robuste et plus sûre, qui permettra à un plus grand nombre d'Africains d'être en ligne, tout en favorisant l'autonomisation des communautés et la croissance économique sur tout le continent. »
« L'Internet est un levier incontournable de la transformation numérique africaine, et ce partenariat avec l'ICANN démontre notre engagement en faveur d'un avenir numérique plus sûr, stable et inclusif pour le continent. La signature du protocole d'accord marque une étape stratégique du renforcement des capacités de l'Afrique en matière de gouvernance de l'Internet. Cette collaboration nos permet de doter les parties prenantes africaines des connaissances et des ressources dont elles sont besoin pour façonner l'avenir de l'Internet », a déclaré Lacina Koné, PDG de Smart Africa.
En outre, l'ICANN et Smart Africa travaillent en partenariat dans le cadre d'une initiative de la Coalition pour une Afrique numérique visant à mettre en place des programmes de développement des capacités sur mesure pour les gouvernements et les législateurs. Cette initiative aidera les parties prenantes africaines à approfondir leurs connaissances sur les fonctions techniques de l'Internet et à améliorer leur contribution à la gouvernance mondiale de l'Internet. Elle s'aligne aussi sur la mission de la Coalition pour une Afrique numérique, lancée par l'ICANN pour connecter davantage d'Africains en ligne, grâce à une infrastructure Internet sûr et résiliente.
À propos de Smart Africa
Smart Africa est une alliance de pays africains, d'organisations internationales et d'acteurs du secteur privé mondial qui ont pour tâche de faire avancer l'agenda numérique de l'Afrique. Forte de l'engagement audacieux et innovateur des chefs d'état africains, l'Alliance cherche à accélérer le développement socio-économique durable du continent et à faire entrer l'Afrique dans l'économie du savoir grâce à un accès abordable aux réseaux à large bande et à l'utilisation des TIC. Dans la perspective de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa rassemble des États membres pour accélérer la numérisation du continent et créer un marché commun. Lancée en 2013 par sept chefs d'État africains, l'Alliance compte aujourd'hui 39 pays membres représentant plus d'un milliard de personnes et plus de 50 membres du secteur privé déterminés à promouvoir la vision de l'Afrique et à contribuer à son progrès.
À propos de l'ICANN
La mission de l'ICANN est de garantir un Internet mondial sûr, stable et unifié. Pour contacter une personne sur Internet, vous devez saisir une adresse sur votre ordinateur ou autre dispositif : un nom ou un numéro. Cette adresse doit être unique pour permettre aux ordinateurs de s'identifier entre eux. L'ICANN coordonne ces identificateurs uniques à l'échelle mondiale. La société ICANN a été fondée en 1998 en tant qu'organisation à but non lucratif, reconnue d'utilité publique. Elle rassemble au sein de sa communauté des participants du monde entier.
On est pas passé loin de la qualification des Guépards pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations ce jeudi soir au stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan. Accroché par le Nigéria de Victor Osimhen (1-1), le Bénin ira chercher son ticket à Tripoli face à la Libye.
Dans la soirée de ce jeudi 14 novembre 2024, le Bénin affrontait le Nigéria pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Décidée à faire sensation, la bande à Gernot Rohr trouvait déjà le chemin des filets à la 16e minute. Une tête de Mohamed Tidjani qualifiait à l'instant les Guépards pour la 35e édition de la CAN.
Tidjani qui inscrivait son tout premier but en sélection, aurait pu s'offrir un doublé en fin de première période, mais il s'est fait arracher le ballon dans la surface nigériane. De retour des vestiaires, les hommes de Gernot Rohr montraient une nouvelle fois leur envie de faire la différence. Junior Olaitan aurait pu sceller le sort des Béninois mais, il a manqué toutes ses belles occasions de la soirée.
Alors que la rencontre abordait les dix dernières minutes, Victor Osimhen a surgi pour égaliser. Score final, 1-1. Le Nigéria déjà qualifié après la défaite du Rwanda face à la Libye (1-0), compte ainsi 11 points devant le Bénin 07 points. Les Guépards joueront la qualification lundi prochain à Tripoli.
Le classement dans le groupe D :
1er : Nigéria (11 pts +7)
2è : Bénin (07 pts +0)
3è : Rwanda (05 pts -3)
4è:Libye (04 pts -4)
J.S