Le candidat égyptien à la direction générale de l'UNESCO, Khaled El-Enany bénéficie du soutien officiel du Brésil. L'annone a été faite, lundi 25 novembre 2024, à travers un communiqué.
Dans la dynamique de promouvoir une organisation plus démocratique, inclusive et tournée vers l'avenir, le Brésil a décidé de soutenir Khaled El-Enany, candidat égyptien au poste de directeur général de l'UNESCO.
À travers cette candidature, informe le communiqué, il aspire à faire de l'UNESCO une organisation au service des peuples, capable de proposer des solutions concrètes aux grands défis du XXIe siècle. Khaled El-Enany a pris part à la réunion de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre à Paris, ce qui consolide cette dynamique, et montre son engagement en faveur des valeurs francophones, au cœur de son projet pour l'UNESCO.
« Plus que jamais, l'UNESCO doit être une boussole morale et une force d'action pour un monde en quête d'équilibre. Le soutien brésilien, qui s'ajoute à celui de l'Union africaine, de la Ligue des États arabes et de la France, montre que notre vision partagée d'une UNESCO pour les peuples, plus démocratique et engagée, résonne à travers les continents », a déclaré Khaled el Enany. Il a exprimé sa profonde gratitude au Brésil pour son soutien officiel à sa candidature à la direction générale de l'UNESCO. Ce geste, venant d'un acteur majeur du multilatéralisme, souligne-t-il, témoigne de l'importance cruciale de renforcer une coopération internationale fondée sur le dialogue, l'inclusion et la solidarité.
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF) Huguette Bokpè Gnacadja a procédé, lundi 25 novembre 2024, au lancement de la campagne internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. La cérémonie a eu lieu dans la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou en présence du ministre des Affaires sociales et de la microfinance, des membres du corps diplomatique, des partenaires et organisations de la société civile.
« Riposter et se reconstruire après les violences », c'est sous ce thème que se tient la campagne annuelle internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. Démarrée ce 25 novembre, date de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la campagne va se poursuivre jusqu'au 10 décembre, journée internationale des droits de l'homme. Selon la Secrétaire exécutive de l'INF, Flore Djinou, il s'agit durant ces 16 jours, de multiplier les actions de sensibilisation, de prévention et de prise en charge des victimes. « Nous allons tendre la main à toutes celles et ceux qui souffrent en silence, leur offrant un soutien inconditionnel et les encourageant à briser le mur de l'omerta », a-t-elle déclaré.
A en croire la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, Aminatou SAR, la violence faite aux femmes et aux filles demeure la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Les statistiques de 2019 à 2023 du Système Intégré de Données relatives à la Famille, à la Femme et à l'Enfant, Nouvelle génération renseignent que 29309 filles et adolescentes ont été victimes de grossesses ou de mariages précoces. Entre 2022 et 2023, 1112 survivantes de violence basée sur le genre ont été recensées dans les 6 centres intégrés de prise en charge des victimes de violence basée sur le genre. Au Bénin, poursuit-elle, on note une progression encourageante des statistiques des cas de plaintes et de décisions de justice. Le rapport 2024 de mise en œuvre du programme d'action de Beijing au Bénin montre que l'INF a reçu 975 plaintes au cours du premier trimestre 2024 contre 1133 cas en 2023. « Ces chiffres nous rappellent à nouveau que la campagne mondiale des 16 Jours d'activisme constituent un moment important pour mobiliser nos efforts et nos forces, inspirer l'action et démontrer notre tolérance zéro envers ces violations », a indiqué la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin.
Dans son discours, la présidente de l'Institut national de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja s'est prononcée sur le thème de la campagne ‘' Riposter et se reconstruire après les violences''. Selon elle, la riposte inclut une série de mesures visant à protéger les victimes, punir les auteurs et prévenir de futures violences. Quant à la reconstruction, souligne Huguette Bokpè Gnacadja, elle implique des interventions à plusieurs niveaux pour restaurer leur dignité, leur autonomie et leur bien-être. Parmi les axes de la reconstruction, elle cite entre autres, la réhabilitation individuelle, la santé physique et mentale, l'accompagnement psychosocial, la réintégration économique, l'aide financière. « Le point où riposte et reconstruction se rejoignent est celui de la réparation car sans justice et réparation il ne sera pas possible d'avoir une reconstruction », a affirmé la présidente de l'Institut national de la Femme. Elle a invité tous les acteurs à une alliance pour améliorer la riposte et la reconstruction.
L'Ambassadrice de Belgique au Bénin, Sandrine Platteau, au nom du chef de file du groupe genre et protection sociale des partenaires techniques et financiers a félicité le gouvernement béninois pour les avancées en ce qui concerne la protection des droits des plus vulnérables. « Nous reconnaissons les acquis de l'Institut national de la femme en tant qu'organisme dédié à la promotion de l'égalité des genres et des droits des femmes qui s'efforce de jouer un rôle fédérateur au cours de ces journées comme cela est le cas depuis sa création en 2021 », a déclaré Sandrine Platteau. Elle a réaffirmé la volonté des partenaires techniques et financiers à continuer l'appui conjoint du groupe genre et protection sociale dans la lutte contre la violence basée sur le genre. La cérémonie de lancement a été marquée par une communication et un panel sur la résilience des filles et des femmes face aux violences sexuelles et sexistes dans les marchés.
Akpédjé Ayosso
Malgré une population inférieure et une production pétrolière sept fois moins importante, le PIB nominal de l'espace UEMOA devrait dépasser pour la première fois celui du Nigéria en 2024, selon le FMI. Un fait historique et une évolution majeure qui résultent principalement d'un dynamisme économique largement supérieur, se traduisant par une montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO, dont elle constitue désormais l'élément dominant.
Selon les dernières prévisions du FMI pour l'année 2024, publiées au mois d'octobre, le PIB de l'espace UEMOA devrait dépasser celui du Nigéria, en atteignant 217,1 milliards de dollars (en hausse de 19,2 milliards, ou 9,7%), contre 199,7 milliards pour le second (en baisse de 164,1 Mds, ou 45,1 %). Pour rappel, l'UEMOA rassemble huit pays d'Afrique de l'Ouest, à savoir sept pays francophones et la lusophone, mais très francophonophile, Guinée-Bissau. Celle-ci ne comptant que 2,2 millions d'habitants, la partie francophone représente donc actuellement 98,5 % de la population et 99 % du PIB de l'espace UEMOA. Par ailleurs, cet ensemble ne recouvre pas la totalité de l'Afrique de l'Ouest francophone, la Guinée et la Mauritanie n'en faisant pas partie (cette dernière n'étant pas non plus membre de la CEDEAO).
Un dynamisme économique nettement supérieur
Cette évolution constitue une grande performance pour l'espace UEMOA, dont la population totale est encore inférieure à celle du Nigéria (151,7 millions d'habitants mi-2024, contre officiellement 232,7 millions, selon les dernières données de l'ONU), et dont la production pétrolière pour l'année 2024 sera au moins sept fois moins importante que celle du premier producteur africain de pétrole (qui devrait atteindre une moyenne d'un peu plus de 1,3 millions de barils par jour). Concernant la question démographique, qui revêt une grande importance dans la formation du PIB, il convient toutefois de rappeler qu'il ne fait presque aucun doute que la population réelle du Nigéria est significativement inférieure aux 232 millions d'habitants annoncés par les chiffres officiels, et qu'elle est très probablement inférieure à 190 millions, comme le démontrent de nombreuses études se basant sur différents indicateurs, comme le nombre de votants aux élections, de téléphones portables en circulation, de véhicules vendus par année, ou encore sur des images satellitaires des grandes agglomérations. L'ancien président du Nigéria, Jonathan Goodluck, avait d'ailleurs lui-même déclaré au mois d'avril 2023, soit huit ans après avoir quitté ses fonctions, que la population réelle du pays n'était probablement que d'environ 150 millions d'habitants. Un écart considérable, faisant du Nigéria le seul et unique pays au monde qui publie des données démographiques officielles aussi éloignées de la réalité, et qui se répète depuis son indépendance il y a plus de six décennies (une singularité ayant pour origine la farouche concurrence politique entre le nord et le sud du pays, chacune des parties cherchant à gonfler son poids démographique).
Si le dépassement du Nigéria par l'espace UEMOA est en partie la conséquence des incessantes dépréciations et dévaluations de la monnaie nationale (ayant perdu, au 22 novembre dernier, 47,3 % de sa valeur par rapport au dollar américain depuis le début de l'année, après avoir déjà cédé 82,3 % sur la décennie de 2014-2023, et dont la valeur a été divisée par 2 579 depuis sa création en 1973 !), cette évolution est avant tout due à un grand dynamisme économique au sein de l'espace UEMOA depuis de nombreuses années, et contrastant avec la stagnation de l'économie nigériane, elle-même à l'origine de l'effondrement continu du naira (qui fut, par ailleurs, longtemps surévalué, gonflant artificiellement le PIB national). En effet, et grâce notamment aux efforts notables réalisés pour l'amélioration du climat des affaires, et aux nombreuses avancées en matière de bonne gouvernance et de diversification, l'espace UEMOA a enregistré un taux de croissance annuel de 5,5 % sur la décennie 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le Nigéria (soit un taux également inférieur à celui de sa croissance démographique, estimé à 2,4 % sur la période). Celui-ci devrait d'ailleurs connaître une progression de seulement 2,9 % en 2024 et 3,2 % en 2025, selon le FMI, contre non moins de 6,3 % et 6,6 % pour l'espace UEMOA.
De plus, il est à noter que tous les pays membres de l'UEMOA ont connu une croissance largement supérieure à celle du Nigéria au cours de la décennie 2014-2023, marquée par la crise du Covid-19, allant de 4,3 % pour la Guinée-Bissau à 6,4 % pour la Côte d'Ivoire, en passant par les 5,3 % du Sénégal. De plus, la forte croissance de l'espace UEMOA s'accompagne d'une bien meilleure maîtrise de l'inflation, qui n'a atteint qu'un niveau annuel de 1,9 % sur la décennie de 2014-2023, contre non moins de 14,6 % au Nigéria, où le pouvoir d'achat et le niveau de vie de la population ont été grandement affectés par la hausse continue des prix à la consommation.
Le manque de dynamisme du Nigéria et les graves difficultés économiques du pays sont le résultat de nombreuses années de mauvaise gouvernance, marquées par un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, par un environnement peu favorable à l'investissement et aux affaires, et par un manque de diversification (les hydrocarbures représentant encore environ 90 % des exportations nationales). Les performances économiques décevantes du pays se traduisent notamment par de mauvais indicateurs sociaux, plaçant parfois le Nigéria aux toutes dernières places des classements internationaux, comme pour l'espérance de vie (53,6 années en 2022 selon la Banque mondiale, soit le troisième plus faible niveau au monde), et pour le taux de mortalité infantile (68,5 décès pour 1000 naissances vivantes en 2022, soit le troisième niveau le plus élevé au monde). De même, le Nigéria affichait un taux d'accès à l'électricité de seulement 60,5 % en 2022.
Par ailleurs, les niveaux élevés de croissance observés au sein de l'espace UEMOA au cours de la décennie 2014-2023, et attendus pour 2024 et 2025, confirment le statut de plus vaste zone de forte croissance du continent détenu par cet espace ouest-africain. Une performance d'autant plus remarquable que cette zone n'est pas la moins développée du continent, dont la région la plus pauvre et la moins industrialisée, qui devrait donc globalement afficher les taux de croissance les plus élevés, est l'Afrique de l'Est. En effet, cette dernière affiche globalement les niveaux de PIB par habitant les plus faibles, et ce, en plus d'être également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique en Somalie, dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, au sens large, avec en particulier l'Afrique du Sud et ses plus de 27 000 homicides en 2023).
L'espace UEMOA fait d'ailleurs partie de l'Afrique francophone, qui constitue elle-même le moteur de la croissance africaine, tout en étant globalement et historiquement la partie du continent la moins touchée par l'inflation, la moins endettée, mais aussi la moins frappée par la corruption, les inégalités (avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l'indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la violence sociale, la criminalité et les conflits. Ainsi, l'Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d'Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans (avec une progression annuelle de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne), tout en enregistrant une bien plus faible inflation (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 %), et un endettement davantage maîtrisé (51,3 % du PIB en 2023, contre 67,1 %, et avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés, selon les données du FMI pour l'endettement publiées en avril 2024).
Enfin, il convient de rappeler que l'espace UEMOA est également la zone la plus intégrée du continent, devant la CEMAC qui recouvre une partie de l'Afrique centrale francophone. Ces deux exemples d'intégration poussée, loin devant les autres ensembles régionaux, démontrent d'ailleurs que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone.
La montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO
La croissance robuste de l'espace UEMOA se traduit également par la montée en puissance de celui-ci au sein de la CEDEAO, dont il constitue désormais la partie dominante. En effet, le poids de son PIB devrait ainsi passer de 16,6 % du PIB global de la CEDEAO en 2014, à 40,6 % en 2024 (soit de 128,6 Mds de dollars à 217,1 Mds), alors que celui du Nigéria passerait dans le même temps de 73,5 % à 37,3 % (soit de 568,5 Mds en 2014, lorsque les cours des hydrocarbures étaient assez élevés, à seulement 199,7 Mds). Un écart désormais favorable à l'UEMOA, et qui devrait également s'accentuer en 2025 avec une part attendue à 42,9 % pour cet espace, selon le FMI, contre 35,1 % pour le Nigéria.
Ainsi, le poids économique de l'UEMOA, qui rassemble la majeure partie de la francophonie ouest-africaine, dépasse désormais son poids démographique au sein de la CEDEAO, qui se situe officiellement à 33,6 % en 2024, en se basant sur les données gouvernementales et peu crédibles du Nigéria. En effet, le poids démographique réel de l'espace UEMOA se situe plutôt à près de 40 % (37,1 % dans l'hypothèse d'un Nigéria comptant 190 millions d'habitants, ou 40,1 % si l'on retient une population de 160 millions d'habitants).
Par conséquent, l'espace UEMOA affiche désormais un niveau de PIB par habitant globalement supérieur à la moyenne régionale. Il est d'ailleurs à noter que tous les pays membres, à l'exception du Niger, dépassent désormais le Nigéria en la matière, malgré des richesses naturelles non renouvelables considérablement inférieures, même proportionnellement. Avec un PIB par habitant attendu à 2 720 dollars pour l'année 2024, la Côte d'Ivoire arrive largement en tête de l'espace UEMOA, et même de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest continentale (soit la CEDEAO hors Cap-Vert), loin devant le Nigéria qui devrait afficher un niveau de seulement 877 dollars. De même, ce dernier fait désormais partie des quatre pays les plus pauvres de la CEDEAO, dont trois sont anglophones (Liberia, Sierra Leone et Nigéria).
La montée en puissance de l'espace UEMOA ne devrait donc pas être sans conséquences sur le projet de création d'une monnaie unique ouest-africaine. Par ailleurs, et au nom de leurs intérêts économiques et géopolitiques, régionaux et internationaux, les pays membres de la zone devraient porter une attention accrue et toute particulière au respect du statut de leur langue officielle au sein des différentes instances et manifestations régionales et internationales (langue d'affichage et de travail, dénomination des projets régionaux, sites internet et comptes de réseaux sociaux….). Ainsi, et au lieu de s'inspirer de la naïveté des francophones d'Europe en la matière, ils devraient plutôt prendre exemple sur les Québécois, ou encore sur les Anglo-Saxons et les africains anglophones, qui veuillent toujours à la présence et à la visibilité de leur langue officielle…même s'ils sont minoritaires ou en situation défavorable.
http://www.cermf.org/pib-lespace-uemoa-depasse-le-nigeria-en-2024-grace-dynamisme-superieur
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Arrêtées en possession de près de 5 kg de cocaïne à l'aéroport de Cotonou, deux nigérianes risquent désormais une lourde peine de prison. Une nouvelle audience s'est ouverte lundi 25 novembre 2024 dans le cadre de leur procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
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Elles voulaient voyager à partir de l'aéroport de Cotonou vers avec de la drogue, elles atterrissent en prison au Bénin. C'est l'histoire de deux ressortissantes de nationalité nigériane qui ont comparu lundi 25 novembre 2024 devant la CRIET. Convoquées à la barre, les deux femmes ont rejeté les faits. Elles ont plaidé non coupable des faits de trafic international de drogue mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
À la barre, la principale prévenue a déclaré aux juges que c'est un ami qui lui aurait remis quelques minutes avant son départ les valises dans lesquelles de la drogue a été retrouvée. Elle a précisé qu'elle voulait quitter le Nigeria et accepté d'être un simple coursier de cet ami. La prévenue affirme qu'elle a pris les valises sans se douter qu'elle contenait de la drogue.
Cette nouvelle audience a également permis au représentant du ministère public de faire ses réquisitions. Selon le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial près la CRIET, les deux prévenues d'origine nigériane ont été interpellées à l'aéroport de Cotonou alors qu'elle voulait embarquer dans un avion pour l'Inde. Après leur interpellation, le parquet spécial apprend que près de cinq kilogrammes de cocaïne ont été retrouvées dans leurs valises. Les pièces d'identité retrouvées en leur possession indiquent aussi que les deux Nigérianes voyageaient sous de fausses identités ; précise le parquet spécial de la CRIET.
Le ministère public a demandé à la Cour de les retenir dans les liens de la prévention des faits de trafic international de drogue à haut risque et d'usurpation d'identité. Pour ces infractions, il a requis 15 ans de prison ferme et cinq (5) millions FCFA contre les deux prévenues de nationalité nigériane. Après les réquisitions du ministère public, l'une des prévenues s'est fondue en larmes et a imploré la clémence de la CRIET. Le verdict du dossier est renvoyé au lundi 10 février 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express à la CRIET.
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Les candidats qui n'ont pas pu déposer leurs dossiers pour le concours de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées organisé au profit du ministère de la santé ont encore jusqu'à la date du 09 décembre 2024, pour le faire. Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, à travers un communiqué ce lundi 25 novembre 2024, a porté l'information à la connaissance du public. Elle a informé par la même occasion que la date de composition de la première phase initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2024, est reportée au samedi 28 décembre 2024.
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Les travaux de l'autoroute Abidjan-Lagos devraient démarrer en 2026. Au cours d'un atelier organisé en ligne, jeudi 22 novembre 2024, la Banque africaine de développement et l'ensemble des partenaires du projet ont affiché leur volonté de faire de ce corridor autoroutier Abidjan-Lagos un puissant vivier économique et industriel.
Le projet de construction de l'autoroute Abidjan-Lagos avance à grands pas. Longue de 1 028 kilomètres, l'autoroute doit connecter la Côte d'Ivoire au Nigéria, en traversant le Ghana, le Togo et le Bénin. Selon la Banque africaine de développement, les travaux devraient démarrer en 2026 pour s'achever en 2030.
À en croire Marco Yamaguchi, représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque, Mike Salawou, les études de faisabilité, les options de financement de l'autoroute et les arrangements institutionnels pour l'opérationnalisation de l'Autorité de gestion du corridor Abidjan - Lagos ont déjà été menés sous la houlette de la Banque.
« Ce corridor de transport doit devenir un corridor économique et la Banque a lancé l'Initiative de développement spatial pour permettre une industrialisation transformatrice le long de l'autoroute afin de stimuler la croissance de grands pôles économiques », a déclaré Marco Yamaguchi.
Il ressort de la présentation faite par le cabinet d'études chargé de l'élaboration de l'Initiative de développement spatial, que 206 interventions spécifiques ont été identifiées dans la zone d'influence de l'autoroute. ces interventions vont nécessiter dans un premier temps des investissements de l'ordre de 6,8 milliards de dollars américains à débloquer majoritairement par le secteur privé.
Les domaines concernés par les investissements transformateurs sont entre autres les énergies y compris renouvelables, l'industrie manufacturière, les transports et la logistique, l'agriculture et l'agro-industrie, les TIC, le tourisme, l'exploitation minière ainsi que les zones économiques spéciales.
« Cette approche de corridor économique se recoupe aussi naturellement avec un développement urbain important. Elle soutiendra la croissance de grands pôles économiques et améliorera les liens entre mégapoles urbaines, les villes secondaires et zones rurales dans les cinq pays », a ajouté le représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque.
Selon Chris Appiah, directeur des Transports à la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), « l'objectif que nous recherchons, en fin de compte, c'est de faire en sorte que le corridor et les activités économiques à développer le long du corridor contribuent à l'agenda d'intégration régionale de la CEDEAO. » Ce projet intégré, souligne-t-il, une fois mis en œuvre, nous aidera à atteindre l'union économique que nous voulons dans notre espace..
L'atelier a aussi connu la participation des représentants de la CEDEAO et d'autres parties prenantes ainsi que le bureau d'études mandaté sur l'Initiative de développement spatial du corridor.
Le communiqué de presse de la BAD informe que l'ouvrage supranational partira de Bingerville, dans la banlieue-est d'Abidjan, pour se terminer au Théâtre national de Lagos. Selon les études déjà disponibles ainsi que les besoins de financement, 144 kilomètres d'asphalte seront construits sur le territoire ivoirien, 520 km au Ghana, 90 km au Togo, 127 km au Bénin et 82 km au Nigéria. Il est également prévu la construction de 63 échangeurs.
La même source renseigne que l'autoroute homogène à péage libre comportera de quatre à six voies et atteindra jusqu'à huit voies à Lagos.
70 000 emplois directs et indirects
L'African Investment Forum (la plus grande plateforme d'investissement en Afrique promue par la Banque africaine de développement) et huit autres partenaires, jouent un rôle de catalyseur majeur pour le projet. Lors de ses boardrooms en 2021, « 15,6 milliards de dollars d'intérêts d'investissement avaient été exprimés par différents acteurs, privés et institutionnels, pour ce projet emblématique, qui figure parmi les priorités de la CEDEAO.
La construction de l'autoroute devrait générer jusqu'à 70 000 emplois directs et indirects. Les travaux seront réalisés, dans leur majorité, sous forme de partenariats public-privé, à l'image des quatre postes-frontières, dont la construction et la gestion devraient échoir à des entreprises privées.
Selon Lydie Ehouman, économiste des transports en chef et cheffe du projet à la Banque africaine de développement qui a présenté les études préparatoires du projet, l'infrastructure reliera les villes les plus dynamiques sur le plan économique et les agglomérations les plus densément peuplées d'Afrique de l'Ouest : Abidjan, Takoradi, Accra, Lomé, Cotonou, Porto-Novo, Lagos. La population urbaine de la zone d'emprise devrait atteindre 173 millions d'habitants d'ici à 2050, a ajouté Mme Ehouman, soulignant que cette zone était en passe de devenir l'une des conurbations régionales les plus importantes du monde.
« L'autoroute Abidjan-Lagos se connectera aux corridors de transport ouest-africains (aéroportuaires, routiers et ferroviaires) et reliera les arrière-pays du Mali, du Burkina Faso et du Niger à l'ensemble des huit ports du corridor ainsi qu'au corridor Abidjan-Dakar-Praia », a-t-elle conclu.
Au terme d'une audience accordée à son siège ce lundi 25 novembre 2024, à une délégation du Cadre de concertation des partis politiques (CCP), et relative à l'audit du fichier électoral, le parti Union Progressiste le Renouveau (UPR) a sorti un communiqué. La formation politique de la mouvance présidentielle a exprimé clairement son opposition à un audit du fichier électoral.
Selon le communiqué rendu public au terme de l'audience, l'expression “fichier électoral” n'a plus aucune réalité dans l'arsenal juridique et administratif du Bénin. Le parti de la mouvance présidentielle relève par ailleurs que la demande du Cadre de concertation est en déphasage avec les lois en vigueur au Bénin qui organisent l'établissement de la liste électorale informatisée (LEI).
« Les objectifs généraux et spécifiques contenus dans les termes de référence évoquent en effet un fichier électoral alors qu'il n'y a plus au Bénin aucun processus qui permet aux citoyens de s'inscrire sur un fichier électoral. Il est prévu plutôt dans les lois en vigueur un registre national établi à partir des registres communaux obtenus après l'enregistrement de toutes les personnes physiques de nationalité béninoise duquel est extraite une Liste électorale Informatisée provisoire (LEIP) à la veille de chaque année électorale et ensuite la Liste électorale informatisée (LEI) », renseigne le communiqué de l'UPR.
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A l'instar de plusieurs autres marchés modernes, celui de Midombo à Akpakpa, dans le 3e arrondissement de Cotonou a été ouvert au public ce lundi 25 novembre 2024.
Après les marchés de Cadjèhoun, Aïdjèdo et de Mènontin, le marché moderne de Midombo, dans le 3e arrondissement de Cotonou a ouvert ses portes ce lundi 25 novembre 2024. L'infrastructure marchande mise en service pour le bonheur des usagers se distingue de toutes les autres par son envergure. Elle est composée 03 blocs nommés A, B, et C, et érigés sur deux niveaux.
Le Bloc A est composé de 34 boutiques, 12 restaurants, 373 étals primeurs, 28 boucheries, 11 poissonneries et 04 espaces écailleurs. Dans le Bloc B, on retrouve 04 restaurants, 41 boutiques, et 252 étals. Le Bloc C enfin, est composé de 23 Boutiques et des étals ferronniers.
La mise en service de ce marché s'inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisations des marchés urbains et régionaux du Programme d'action du gouvernement (PAG).
Quelques images du nouveau marché de Midombo
F. A. A.
Nouveau recrutement sur le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE) !
66 postes sont ouverts sur le PSIE pour les détenteurs de diplômes tels que Bac, Deat, Dut, Bts, licence professionnelle, Master, Ingénieur.
Les jeunes diplômés (préalablement inscrits sur la plateforme) peuvent postuler via : https://cutt.ly/FVZDlF8
Les profils recherchés sont entre autres : Agent / Agente spécialisé de production/fabrication en industrie alimentaire ; Secrétaire de direction ; Assistant / Assistante de direction bilingue ; Superviseur d'opérations comptables et financières ; Assistant / Assistante de gestion en ressources humaines ; Assistant d'études statistiques ; Gestionnaire comptable ; Chef de chantier bâtiment ; Chef magasinier / magasinière ; Contrôleur de chantier du BTP ; Dessinateur-projecteur BTP ; Ingénieur(e) / Ingénieur(e)e d'exploitation informatique ; Assistant / Assistante principal de gestion en comptabilité ; Opérateur / Opératrice de production/fabrication en industrie alimentaire ; Chargé d'opérations administratives et juridiques ; Scénariste Multimédia ; Chargé d'opérations de contrôle financier ; Assistant / Assistante d'exploitation informatique Chef d'équipe de production informatique ; Adjoint / Adjointe d'exploitation informatique ; Technicien(ne)supérieur spécialisé en procédés industriels ; Assistant chargé d'études commerciales et marketing ; Chargé d'opérations administratives et juridiques ; Designer UX / UI ; etc.
Le Programme Spécial d'Insertion des jeunes dans l'Emploi (PSIE) est une initiative présidentielle qui consiste “...à recruter, chaque année, à la charge de l'État, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques, sur une période de deux ans, avec l'espoir qu'ils sauront se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l'issue de la période d'insertion, ou alors qu'ils sauront voler de leurs propres ailes dans l'auto emploi…”.
M. M.
C'est par une grande soirée de distinction que la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) a clôturé les Journées de l'entreprenariat féminin, une initiative mise en place pour promouvoir et accompagner ces braves femmes qui concourent à la création de richesse dans le pays. Plusieurs d'entre elles ont reçu un trophée ce vendredi 22 novembre 2024, lors de la soirée qui a eu pour cadre, le jardin de l'institution consulaire.
Fin de l'édition 2024 des Journées de l'entreprenariat féminin. Les travaux ouverts mercredi 20 novembre, se sont achevé ce vendredi 22 novembre 2024 par une soirée de distinction dénommée Entrepreneure en lumière.
Le vice-président de la CCI Bénin, Casimir MIGAN après un vibrant hommage à la femme, a salué le rôle important qu'elle joue dans l'économie des nations. Pour lui, c'est la « pierre précieuse qui mérite toute sa place dans l'économie des nations ». A travers l'initiative Entrepreneure en lumière, la CCI Bénin selon son vice-président, entend « reconnaître la place et toute la valeur de la femme, la promouvoir dans les entreprises, dans les grandes sphères de décision, et les encourager dans leurs différentes initiatives. « Entreprendre n'est pas aisé. A plus forte raison, lorsqu'il s'agit de la femme », a-t-il laissé entendre saluant ces valeureuses femmes qui déploient chaque jour leurs énergies, démontrant ainsi leurs capacités à se hisser au même titre et au même rang que les hommes, initier et entreprendre comme des hommes.
Convaincue qu'avec ces femmes l'économie du pays va prospérer, la CCI Bénin a prévu trois choses pour elles au cours de l'année 2025. L'annonce a été faite par le secrétaire général, Raymond ADJAKPA ABILE. La première d'après lui, est relative à la production d'un reportage au profit des femmes distinguées au cours de la soirée, et qui sera diffusé sur tous les canaux digitaux de l'institution consulaire. Le but selon le secrétaire général, est de les faire connaître davantage du grand public et de susciter le désir d'entreprendre chez plusieurs autres femmes. La 2e chose prévue pour elle, consiste à mettre à leur disposition, le programme IMPULSE, un programme d'accélération qui leur permettra d'aller encore plus loin dans leurs entreprises. Enfin, la CCI Bénin va leur faciliter l'accès aux financements. Ceci, grâce aux nombreuses conventions qu'elle a signées avec les Banques.
Témoignages de reconnaissance
Nadia ADANLE, responsable de Couleur Indigo a exprimé sa reconnaissance à la CCI Bénin pour l'évènement qui valorise la femme autrement. Elle dédie son trophée à toutes les personnes qui travaillent avec elle, ces braves femmes et surtout les personnes vivant avec un handicap, et qui ont fait de son entreprise, ce qu'elle est aujourd'hui. « Je nous invite, nous les femmes à continuer tous les jours à relever le défi. Quand on est femme entrepreneure, on est entrepreneure d'un système d'entreprises. Nous avons l'entreprise familiale, l'entreprise affective et l'entreprise professionnelle, et après, nous avons-nous-mêmes que nous devons gérer comme entreprise », a indiqué la lauréate.
A sa suite, Monique BIOKOU, promotrice de Moonri a exprimé ses remerciements à la CCI Bénin qui fait beaucoup pour les femmes entrepreneures.
Alida AHOUNADJINOU, transformatrice des plantes aromatiques et médicinales s'est dite très honorée de la distinction qu'elle dédie aux femmes entrepreneures membres de son association. Elle a exprimé le vœu de rencontrer les femmes du bureau de ladite association à la prochaine édition de l'initiative Entrepreneure en lumière.
Sur 60 candidatures, 15 ont été distinguées au terme d'un processus de diagnostic de leurs entreprises.
F. A. A.
Les travaux d'aménagement des voiries primaires, secondaires, et tertiaires démarrent, jeudi 28 novembre 2024, au quartier JAK à Akpakpa dans la commune de Cotonou. La Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT), maitre d'ouvrage délégué à travers un communiqué en date du vendredi 22 novembre 2024, a informé le public.
Le lot 4B de la phase B du projet asphaltage démarre à Cotonou. Les travaux démarrent le jeudi 28 novembre au quartier JAK. L'annonce a été faite par la SIRAT, maître d'ouvrage délégué. A travers un communiqué en date du 22 novembre, la société informe le public qu'un phasage approprié a été élaboré pour permettre la continuité du trafic et minimiser les perturbations.
Lire l'intégralité du communiqué
A Kantoro, une localité de l'arrondissement de Guéné, dans la commune de Malanville, des individus armés non identifiés ont attaqué la base technique d'une entreprise de BTP dans la nuit du dimanche au lundi 25 novembre 2024. Plusieurs engins lourds ont été mis à feu sur la voie de Karimama.
Nouvelle attaque de groupes armés non identifiés dans la commune de Malanville. Les hors la loi ont pris d'assaut la base technique de Société des Routes et Bâtiments (SOROUBAT), chargée de l'aménagement et du bitumage de la route Guéné-Karimama, longue de 50 Km. Selon Sota FM, les engins lourds déployés par l'entreprise dans le cadre des travaux ont été incendiés. Aucun blessé ni de perte en vie humaine n'est encore signalé, mais les dégâts matériels selon plusieurs sources, sont énormes. Près d'une vingtaine dengins brûlés. Les pertes pourraient être évalués à des centaines de millions de francs CFA.
Cet incident pourrait avoir des incidences sur le délai de livraison des infrastructures routières.
Il y a urgence de sécuriser les chantiers de construction des infrastructures.
Les Journées de l'Entrepreneuriat Féminin à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) ont été clôturées, vendredi 22 novembre 2024, avec un panel intitulé : « Parole aux entrepreneures ». Face à Laurent Gangbès, directeur général de l'Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) ; Nicolas Yenoussi, directeur général des Impôts (DGI), et Djouwératou Boukari, représentante du directeur de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les femmes entrepreneures ont eu des réponses à leurs différentes préoccupations.
Des échanges entre les femmes entrepreneures et des acteurs de différentes institutions béninoises. C'est à l'occasion des Journées de l'Entrepreneuriat Féminin organisées du 20 au 22 novembre 2024, par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) en partenariat avec la GIZ. Le dernier panel tenu le vendredi 22 novembre a permis aux femmes entrepreneures de poser leurs différentes préoccupations aux autorités de l'Agence de Développement des Petites et Moyennes entreprises (ADPME), des Impôts et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Selon Laurent Gangbès, l'ADPME a pour rôle de fédérer et de mettre en cohérence l'ensemble des interventions publiques en appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises avec une offre intégrée d'accompagnement, d'orientation et de financement des MPME. Il a mis l'accent sur les dispositifs mis en place par l'ADPME pour accompagner les petites et moyennes entreprises. Parmi ces dispositifs figurent les subventions d'amorçage et d'accompagnement technique pour aider les entreprises à structurer leurs activités, accéder aux marchés et renforcer leurs capacités. « Nous travaillons avec un pool de banques avec lesquelles nous avons des accords qui permettent d'avoir des financements à un taux très intéressant, mais cela en fonction de la qualité du dossier », a-t-il déclaré. Ces mesures sont complétées par un diagnostic complet des entreprises avant tout accompagnement, garantissant un soutien adapté et efficace.
Avec le directeur général des Impôts, il a été abordé la problématique relative à la délivrance de factures normalisées dans certains secteurs d'activités. Nicolas Yenoussi est revenu sur l'arrêté portant modalités d'utilisation des machines électroniques certifiées de facturation (MECeF). Il a précisé que dans certains cas particuliers, l'Administration peut consentir à certaines entreprises, la dérogation expresse au principe d'utilisation des MECeF compte tenu de la spécificité de leur activité.
Le point principal abordé avec la représentante du directeur de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), c'est le dispositif mis en place pour la protection sociale des employés. « Nous avons pour mission la protection sociale des employés », a déclaré Djouwératou Boukari. Elle a insisté sur l'obligation pour les employeurs de déclarer leurs employés. Des préoccupations soulevées, il a été noté un manque d'informations sur les différents dispositifs mis en place par l'Etat pour accompagner les entreprises ainsi que les obligations des chefs d'entreprises. « Nous avons intérêt à vous accompagner afin que vos entreprises fleurissent », a affirmé Laurent Gangbès. Les femmes entrepreneures ont apprécié la séance d'échange avec ces différentes structures et souhaité avoir d'autres moments de discussions afin d'avoir les informations nécessaires pour mieux faire face à la gestion et à la croissance de leurs entreprises.
Portées par le thème « Réveille l'esprit d'entreprise qui est en toi ! », les Journées de l'Entrepreneuriat Féminin, édition 2024, marquent une étape significative dans la promotion de l'entrepreneuriat féminin au Bénin, en mettant à disposition des entrepreneures les outils nécessaires pour réussir et contribuer au développement économique du pays.
Akpédjé Ayosso
La ville de Cotonou, la capitale économique du Bénin accueille du 05 au 09 mai 2025, les travaux de la 2e édition du Forum africain pour la recherche et l'innovation (FARI). Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore YAYI LADEKAN a lancé les activités de cette édition du FARI lors d'une conférence de presse vendredi 22 novembre 2024.
Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en collaboration avec la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) organise du 05 au 09 mai 2025, la 2e édition du Forum africain pour la recherche et l'innovation. Placé sous le thème « Jeunesse Africaine, Innovation et Entreprenariat : Bâtir un avenir durable », ce forum dédié aux jeunes africains, intéressés par l'univers scientifique et technologique va s'articulera autour d'activités d'ordres scientifique, commercial, médiatique, touristique et culturel.
Lors de la rencontre avec la presse ce vendredi, le ministre de l'enseignement supérieur a salué le choix porté sur la Bénin pour accueillir l'évènement. Selon Eléonore YAYI LADEKAN, ce rassemblement annuel est une occasion de réunir chercheurs, inventeurs, étudiants et chefs d'entreprise autour des défis contemporains en matière d'innovation et de recherche. Il revêt « une dimension symbolique forte, soulignant l'engagement collectif pour bâtir un avenir durable pour l'Afrique », a-t-elle indiqué.
Dans son intervention, le représentant résident de la CEDEAO au Bénin a mis l'accent sur l'importance de la recherche scientifique et de l'innovation pour le développement de la sous-région. Selon les services de communication de la présidence, Amadou DIONGUE a exprimé la volonté du Bénin de soutenir ces efforts, tout en mettant en avant le dynamisme observé dans divers secteurs. Le diplomate n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements aux ministères de la CEDEAO pour leur engagement et leurs contributions à la transformation de la communauté.
Dans le cadre de la prochaine édition du FARI, une conférence réunissant deux chefs d'État et de gouvernements est annoncé. Une session sera également dédiée aux ministres responsables de la science, de la recherche et de l'innovation des pays membres de la CEDEAO. Un espace sera consacré à la mise en valeur des produits de recherche et d'innovation des start-ups, inventeurs et entreprises de la sous-région Ouest-africaine, ainsi que quatre panels thématiques qui seront animés par des experts, scientifiques, entrepreneurs de start-ups et représentants du secteur privé. A tout ceci s'ajoute l'organisation d'un concours qui permettra de décerner trois distinctions mettant en exergue les start-ups les plus novatrices et à fort impact.
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Le budget du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'exercice 2025 se chiffre à 93 713 951 531 FCFA.
Le projet de budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'exercice 2025 a été fixé à 93 713 951 531 FCFA, soit une augmentation de 15,01 % par rapport à l'année 2024, où il s'élevait à 81 476 997 498 FCFA. Cette hausse, représentant 12 236 954 033 FCFA, reflète les ambitions du gouvernement visant à améliorer les conditions de formation dans l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et l'innovation.
Le budget 2025 du ministère se structure autour de quatre programmes principaux : Pilotage et soutien aux services du ministère, Enseignement supérieur, Recherche scientifique et innovation et le Programme Vie de l'étudiant.
Lors de l'exposé du projet de budget, la ministre de l'Enseignement supérieur, Eléonore Yayi Ladékan, a précisé que cette augmentation vise à poursuivre les réformes entreprises pour améliorer l'efficacité du système éducatif, notamment avec la mise en œuvre du nouveau régime de gouvernance des universités publiques du Bénin. Cela inclut des réformes dans les domaines financiers, infrastructurels, matériels, pédagogiques, académiques et de coopération.
Parmi les priorités pour 2025, la ministre a mis en avant plusieurs axes stratégiques. Tout d'abord, l'amélioration de la qualité de la formation dans les universités publiques et privées à travers la révision des programmes en adéquation avec les besoins du marché de l'emploi. Un accent particulier sera mis sur l'assurance qualité de l'enseignement, la digitalisation de l'enseignement supérieur et l'évaluation des enseignants.
Le renforcement de la professionnalisation des formations dans les universités publiques et les instituts est également au cœur des priorités, avec la poursuite du développement des Instituts universitaires d'enseignement professionnel (IUEP).
Sur le plan de la recherche, la mise en place de l'Agence béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) sera un élément clé pour structurer un cadre institutionnel et organisationnel propice à l'innovation. La ministre a également évoqué la nécessité de renforcer les infrastructures, qu'elles soient administratives, pédagogiques, ou scientifiques, en mettant à disposition des équipements modernes, tout en poursuivant les réformes dans le secteur des œuvres universitaires (transport, restauration et hébergement des étudiants).
Avec un budget renforcé et des réformes ambitieuses, le ministère entend faire de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des secteurs clés pour le développement du Bénin.
Après la dernière trêve internationale de l'année, le championnat local a repris ce week-end. Les géants béninois ont fait le boulot lors de la 9e journée de la Ligue Professionnelle. Coton FC a dominé Aziza FC alors que Loto Popo s'est offert Real Sport. Ces deux rencontres se sont terminées sur les scores de 2-1.
Découvrez tous les résultats de la 9e journée :
BUFFLES FC (0-1) DYNAMO P FC
PANTHÈRES FC (3-0) BÉKÉ FC
TAKUNNIN FC (0-0) BANI GANSÉ FC
AS TONNERRE (0-1) ABEILLES FC
AS POLICE (1-0) JAK
AVRANKOU OMN # SOBEMAP FC (0-0)
AYEMA FC (3-0) ASVO
JSO (1-1) USS KRAKÉ
SITATUNGA FC (0-0) ADJIDJA FC
BOA FC (1-1) CAVALIERS FC
DADJÈ FC (1-0) ESPOIR SAVALOU
DYNAMIQUE FC (1-2) HODIO FC
DYNAMO D'ABOMEY (1-0) DAMISSA
LOTO-POPO (2-1) RÉAL SPORT
AS COTONOU (0-1) DRAGONS FC
COTON FC (2-1) AZIZA FC
ÉTOILES FILANTES (0-2) ASPAC FC
JSP (1-0) REQUINS FC
J.S
Le Directeur général de la Police républicaine condamne fermement les fouilles illégales de téléphones portables et rappelle à l'ordre les agents indélicats.
Dans un communiqué publié le 22 novembre 2024, le Directeur général de la Police républicaine a dénoncé des pratiques inacceptables observées au sein de certaines unités de la force publique. Selon ce communiqué, des fonctionnaires de police, lors de missions courantes telles que les patrouilles, la visite de secteurs ou la sécurisation des corridors, procèdent à la fouille des téléphones portables des citoyens sans aucune justification légale.
Cette pratique, qualifiée d'atteinte grave à la vie privée, enfreint non seulement les droits fondamentaux des individus, mais elle est également contraire aux lois en vigueur. Le Directeur général rappelle qu'une telle fouille ne peut avoir lieu que dans le cadre d'une enquête judiciaire, les téléphones portables contenant des informations sensibles et personnelles.
Dans son message, le responsable de la Police républicaine exprime une condamnation sans équivoque de ces abus et invite les citoyens à ne pas se laisser intimider par de telles pratiques arbitraires. Ces dernières nuisent à la réputation de l'institution policière et pourraient mener à des comportements de chantage et de rançonnement.
Le communiqué invite également les victimes de ces fouilles illégales à se manifester. Elles sont encouragées à déposer une plainte auprès du Directeur général de la Police républicaine ou à contacter l'Inspecteur Technique de l'institution. Les responsables de ces actes seront traités avec la plus grande diligence et les sanctions appropriées seront appliquées.
Pour signaler toute situation de fouille abusive, les citoyens peuvent composer les numéros suivants : 166 (ligne gratuite, disponible 24/7) ou le 21 31 34 81.
La Police républicaine, par cette déclaration, réaffirme son engagement à défendre les droits des citoyens et à renforcer la confiance du public envers ses institutions.
Les réformes en matière de justice commerciale au Bénin ont été présentées aux opérateurs économiques, samedi 23 novembre 2024, lors des rencontres initiées par la Cellule technique d'appui à l'amélioration du climat des affaires du ministère de l'Économie et des Finances.
Dans le cadre de la modernisation de la justice commerciale au Bénin, plusieurs initiatives ont été mises en oeuvre. Il s'agit de l'organisation de la procédure de recouvrement des créances de faible montant (inférieur ou égal à 5 millions FCFA), la publication régulière des données et le règlement des litiges commerciaux.
Ces innovations visent l'amélioration de l'environnement des affaires, a fait savoir Ilyass Sina, Coordonnateur de la Cellule technique, samedi 23 novembre dernier lors de l'Aftework à Azalai hôtel de Cotonou.
Le premier exposé a été présenté par Romain Koffi, Président du Tribunal de Commerce de Cotonou. La procédure digitalisée et entièrement gratuite de recouvrement des petites créances dont la saisine se fait en ligne via la plateforme du tribunal à l'adresse https://tribunalcommercecotonou.bj/activites//petites-creances/procedures-de-petites-creances. De l'instruction jusqu'à la décision du juge, la procédure suit un délai de 45 jours et la décision est dispensés des formalités d'enregistrement et de timbres, selon la communication.
Le président du Tribunal a expliqué le fonctionnement du Répertoire électronique des sûretés mobilières (RESUM), un registre national qui centralise toutes les informations relatives aux sûretés. Ce système permet aux créanciers, agents de sûretés et constituants de procéder directement en ligne à l'inscription, à la modification ou à la radiation de leurs sûretés, simplifiant ainsi l'accès et la gestion des informations relatives aux créances.
Sidonie Houndonougbo, Responsable du Centre d'Arbitrage, de Médiation et de Conciliation (CAMEC Bénin), a clôturé la série de communications. Elle a détaillé les services offerts par la CAMEC, notamment la résolution de litiges commerciaux, même ceux impliquant des entités publiques et les États. Le CAMEC permet de régler les différends de manière plus rapide et moins coûteuse, avec des frais d'introduction de demande très abordables et même gratuits pour les litiges de médiation inférieurs à 10 millions de FCFA. Houndonougbo a également présenté le site web du CAMEC (https://camec.bj/#/).
Le CAMEC peut être saisie par toute personne physique ou morale, les hommes d'affaires, les industriels, les agriculteurs, les pêcheurs, les commerçants, les prestataires de services, les transporteurs, les acteurs portuaires, les organisations de la société civile, etc.
Cette rencontre a permis aux acteurs du secteur privé de mieux comprendre les réformes mises en place par le gouvernement pour faciliter l'environnement des affaires au Bénin, et les différents outils à leur disposition pour résoudre leurs litiges commerciaux de manière plus rapide et efficace.
M. M.
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Le projet Asphaltage Phase B se déploie dans six communes du Bénin dont Cotonou. Des travaux de modernisation sont en cours dans ce cadre dans la zone de Fidjrossè-Togbin.
134 rues pour un total de 37,8 km sont en travaux dans la zone Fidjrossè-Togbin dans le cadre de la phase B du projet Asphaltage. Les travaux sont répartis en trois zones distinctes. Il s'agit de Zone 1 : 34 rues autour du Centre National Hospitalier de Psychiatrie de Jacquot ; Zone 2 : 53 rues à Fidjrossè-Centre, dont 4 sont déjà en cours ; Zone 3 : 47 rues à Togbin, où les études sont achevées.
Ce projet s'inscrit dans une stratégie globale qui dépasse l'aménagement routier. Avec des plans pour valoriser les plages, développer des infrastructures hôtelières et de loisirs, et aménager des espaces publics comme des parcs et des promenades, la zone aspire à devenir un véritable hub touristique. Ces efforts sont porteurs de retombées économiques prometteuses : création d'emplois, stimulation du tourisme local et renforcement de l'économie nationale.
Actuellement, 38 rues sont en chantier, couvrant 9,8 km. Après les étapes d'assainissement, les travaux de pose de bordures et de revêtement avancent rapidement. Toutes les chaussées seront bitumées, et les trottoirs revêtus de pavés, marquant une avancée significative dans le cadre de vie des habitants.
Des impacts au-delà des routes
Outre les travaux routiers, le projet inclut la construction d'écoles modernes et de centres de santé. Ces infrastructures sociales répondent aux besoins croissants des habitants en matière d'éducation et de soins de santé de proximité. À terme, Fidjrossè et Togbin seront transformés en quartiers modernes et fonctionnels, avec un accès amélioré aux services de base.
En modernisant les routes et en désenclavant les quartiers périphériques, particulièrement en saison des pluies, le projet Asphaltage contribue à une mobilité accrue et à une meilleure qualité de vie. Fidjrossè-Togbin illustre cette ambition gouvernementale de faire de Cotonou une ville résolument tournée vers l'avenir.
M. M.