L'Autorité de délivrance des actes relatifs à la nationalité a été mise en place conformément à la loi n°2022-32 portant Code de la nationalité en République du Bénin. C'est à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024.
La loi n°2022-32, portant sur le Code de la nationalité en République du Bénin, a introduit une nouvelle structure essentielle : l'Autorité de délivrance des actes relatifs à la nationalité. Cette entité a pour mission de centraliser et de formaliser toutes les démarches liées à la nationalité, en particulier la délivrance des certificats et autres documents associés.
Cette réforme vise à améliorer l'efficacité des services rendus aux citoyens, à réduire les délais de traitement des demandes et à renforcer la lutte contre la fraude documentaire, les falsifications et les déclarations mensongères.
Les principales attributions de l'Autorité comprennent : la réception, l'examen et la décision concernant les demandes d'attribution, d'acquisition, de conservation, de perte ou de réintégration de la nationalité béninoise ; la conduite des enquêtes et vérifications légales liées aux demandes de nationalité ; la délivrance des actes relatifs à la nationalité béninoise et la gestion d'un registre national pour leur conservation.
Elle aura également à charge : le traitement des recours contre les refus de délivrance de certificat de nationalité et la centralisation des décisions judiciaires associées ; la vérification et l'authentification des actes de nationalité dans les procédures administratives et judiciaires ; la lutte active contre la fraude et les falsifications relatives à la nationalité ; la fourniture d'avis techniques et de recommandations concernant les questions liées à la nationalité, selon le Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024.
Le Conseil a instruit les ministres concernés par cette réforme pour assurer l'opérationnalisation rapide et efficace.
M. M.
Ce mardi 26 novembre 2024, le ministre des Sports Benoît DATO était devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale. Le projet de budget de ce ministère pour l'exercice 2025 s'élève à 31 815 293 376 FCFA.
Le budget du Ministère des Sports exercice 2025 est d'un montant global de 31 815 293 376 FCFA contre 40 801 955 000 FCFA en 2024. Les dépenses ordinaires sont chiffrées à 7 891 884 034 FCFA et les dépenses en capital s'établissent à 23 923 409 342 FCFA.
L'année 2024 a été riche en activités sportives et en performances notables pour le Bénin. Parmi les faits marquants, on peut citer la participation aux jeux olympiques, Paris 2024, le Kids Athletics, la deuxieme place aux championnats d'Afrique des clubs sans oublier la qualification a la CAN Maroc 2025 etc.
Après avoir présenté le tableau reluisant des activités menées à fin septembre 2024, le Ministre des Sports, M. Benoît DATO a mis en exergue les priorités inscrites dans le budget, gestion 2025. Il s'agit de :
Mise en place d'infrastructures sportives dans toutes les communes et départements :
– la construction d'un stade à Parakou ;
-la reconstruction du Stade René PLEVEN de Cotonou ;
-la réfection du stade Charles de GAULLE de Porto-Novo ;
-la rénovation du stade de l'Amitié Général Mathieu KEREKOU ;
– la construction d'un complexe sportif et d'une piscine olympique au stade de l'Amitié Général Mathieu KEREKOU ;
-la construction d'un pôle sportif du complexe UNAFRICA ;
– la réalisation d'une dizaine de mini-pitchs dans les collèges (première phase) en partenariat avec l'AFD, la FIFA et la FBF ;
-la construction de l'ARENA ;
-la construction d'une académie de football féminin ;
-la construction des infrastructures de proximité dans les arrondissements des villes et des communes.
La poursuite de la mise en œuvre des activités phares :
-l'élargissement des classes sportives dans les disciplines de football, de basketball, de handball, d'athlétisme et de volleyball en milieu scolaire sur toute l'étendue du territoire national ;
-l'organisation des championnats scolaires ;
-la poursuite de la constitution des sélections départementales ;
– le renforcement des capacités des acteurs du mouvement sportif national (Mise en place des DTN, formations des coachs, encadreurs, etc.) ;
– la prise en charge de la préparation et de la participation des sélections nationales aux compétitions internationales majeures (CAN 2025, éliminatoires Coupe du Monde 2026) ;
-l'appui à l'organisation des championnats nationaux ;
-la réalisation de la phase pilote du projet synergies éducatives et sportives ;
-la réalisation du Kids Athletics (l'importance du jeu et du sport dans leur développement physique, mental et social) ;
– les formations des acteurs sportifs tels que : les reporters sportifs, les instructeurs en arts martiaux, les entraineurs niveau « starting coachs », les experts, les encadrants, etc.
-la promotion de la pratique du sport pour tous ;
-la promotion de l'encadrement socio-éducatif et de la vie associative des jeunes ;
-le développement de la pratique des loisirs sains.
Ce budget dénote la volonté du gouvernement de faire du sport un levier de développement. Il est conçu pour répondre à des besoins multiples notamment, offrir des opportunités aux jeunes, promouvoir une culture sportive dans tout le pays et positionné le Bénin sur la scène régionale et internationale.
Après la présentation du projet de budget, les députés ont salué les avancées réalisées dans le secteur ces dernières années sous l'impulsion du Président Patrice TALON.
J.S
La 5e journée de la phase de Ligue de la Ligue des Champions se poursuit ce mercredi 27 novembre 2024. Après une belle démonstration du FC Barcelone à domicile ce mardi face à Brest, le Real Madrid va essayer de mettre les Reds de Liverpool en difficulté ce mercredi soir à Anfield.
Tous les résultats de ce mardi :
Slovan Bratislava vs AC Milan, 2-3
Sparta Prague vs Atletico Madrid, 0-6
Manchester City vs Feyenoord, 3-3
Barcelone vs Brest, 3-0
Bayern vs PSG, 1-0
Inter vs RB Leipzig, 1-0
Young Boys vs Atalanta, 1-6
Leverkusen vs RB Salzburg, 5-0
Sporting vs Arsenal, 1-5
Les matchs à suivre ce mercredi :
Étoile Rouge vs Stuttgart, 18h45
Sturm Graz vs Girona, 18h45
Aston Villa vs Juventus, 21h
Monaco vs Benfica, 21h
PSV Eindhoven vs Chakhtior Donetsk, 21h
Liverpool vs Real Madrid, 21h
Celtic Glasgow vs Club Brugge, 21h
Bologne vs Lille, 21h
Dinamo Zagreb vs Dortmund, 21h
J.S
Le ministre du cadre de vie, en charge des transports et du développement durable, José Tonato, s'est livré à l'exercice de présentation du projet de budget à l'Assemblée nationale ce mardi 26 novembre 2024. Pour l'année 2025, il a défendu devant la commission budgétaire, une enveloppe de 359,5 milliards de francs CFA.
Pour l'année 2025, les crédits alloués au ministère des transports en charge du cadre de vie et du développement durable est de 359 568,374 millions FCFA. 345 761,445 millions FCFA, soit 96,16% sont destinés aux dépenses en capital. Le document présenté à la représentation nationale est en baisse de 12,44 % par rapport à la dotation de 2024 qui s'élève à 410 674,445 millions FCFA. Pour les dépenses en capital, près des ¾ du total (73,34%) représentent les ressources intérieures, en nette progression par rapport à l'exercice budgétaire précédent (6,04%).
La répartition du budget par programme selon le ministre Tonato se présente comme suit : i) PPSS : 9.415.856.497 FCFA (2,62%) ; ii) PEFC : 50.108.982.724 FCFA (13,94%) ; iii) PVTD : 90.759.918.400F FCFA (25,24%) ; iv) PCH : 4.789.479.980 FCFA (20,79%) et ; v) PIT : 134.494.136.296 FCFA (37,40%). Selon les explications du ministre, quand bien même le PPSS a connu une progression de 1,89%, son poids demeure faible, pour assurer un pilotage efficacement optimal du secteur ». Les Programmes PIT, PVTD et PCH à l'en croire, représentent plus de 80% du budget global avec près d'un tiers de l'ensemble de la dotation budgétaire du secteur affecté au PIT.
Par ailleurs, bien que le PPSS ait connu une progression de 1,89% par rapport à l'année 2024, son poids demeure faible, au regard de son rôle combien déterminant dans le pilotage global du secteur, a rappelé le ministre précisant que cet accroissement du financement intérieur des dépenses en capital illustre les efforts du gouvernement à faire financer la majorité de ses interventions par les ressources intérieures. « Il traduit à juste titre les grandes ambitions du PAG 2021-2026 qui visent prioritairement la poursuite et la consolidation des réformes et des projets structurants », a expliqué José Tonato.
Les priorités pour 2025 a-t-il indiqué, sont relatives à la gouvernance du secteur, la gestion de l'environnement, des forêts et du climat, le développement des villes et territoires durables, la construction et de l'habitat, et le développement des infrastructures et des Transports.
F. A. A.
César HOUNHOUI n'est plus le Responsable des Affaires Administratives et Financières (RAAF) de la mairie de Toviklin.
Le Responsable des Affaires Administratives et Financières (RAAF) de la mairie de Toviklin a été révoqué de ses fonctions pour faute grave.
Il est reproché à César HOUNHOUI de n'avoir pas reversé des recettes de la mairie au Trésor public dans les délais, selon les informations.
Le RAAF a été révoqué à travers une décision signée du Secrétaire Exécutif de la commune après approbation du préfet du département du Couffo.
M. M.
Le gouvernement a tenu ce mercredi 27 novembre 2024, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises.
Lire les grandes décisions
Face aux députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, ce mardi 26 novembre 2024, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale a défendu le projet de budget gestion 2025 de son département ministériel. Raphaël AKOTEGNON sollicite une enveloppe de 53,4 milliards de francs CFA.
La gouvernance locale au Bénin coûtera la somme de 53 452 983 505 de francs CFA en 2025, chiffre légèrement en hausse de 3,42% par rapport à l'exercice en cours. Le ministre AKOTEGNON a défendu le projet de budget ce mardi 26 novembre 2024 à l'Assemblée nationale. Dans son exposé, il a décliné les grands projets du ministère pour l'année 2025, et relatifs entre autres, au renforcement de la déconcentration ; la promotion de l'économie locale et de l'intercommunalité ; la mise en œuvre du nouvel AOF des préfectures ; l'opérationnalisation du plan stratégique 2025-2029 du ministère ; l'élaboration de la stratégie de mise en œuvre de la PONADEC 2024-2033 ; la dynamisation du dialogue de gestion au sein du ministère ; la poursuite de la formation des élus, des secrétaires exécutifs de mairie et autres cadres des Commune ; l'appui au développement des Communes ; l'opérationnalisation du Fonds d'Investissement communal ; et enfin, la construction du Centre de formation pour l'administration locale. Sur les 53,4 milliards sollicités pour l'année 2025, 30,9 milliards seront dégagés pour les dépenses ordinaires, et 22,5 CFA seront destinés pour les dépenses en capital. L'accroissement observé sur le budget s'explique par une amélioration des dépenses en capital, notamment les crédits du Fonds d'appui au développement des communes (FADeC) qui passent à 22, 4 milliards de francs CFA (41,78%), contre 15,8 milliards en 2024. Les dépenses du fonctionnement hors salaire ont aussi connu une légère augmentation de 0,29%, soit 81,6 millions de francs CFA.
Les ressources du FADeC, notamment les dépenses de fonctionnement et d'investissement selon les explications du ministre, sont passées de 38.809.211.685 de francs CFA en 2024, à 44.651.241.123 de francs CFA en 2025, soit une augmentation de 15,05%.
F. A. A.
Le gouvernement béninois a acquis au profit du Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU-Bénin), 188 ambulances.
Du matériel roulant pour le Service d'Aide Médicale d'Urgence du Bénin (SAMU). 188 ambulances flambant neuves ont été acquis. L'objectif est de faciliter le système de référence et de contre référence du pays. Dans le cadre du déploiement de ces ambulances dans toutes les communes du pays, le ministère de la santé a initié une formation de renforcement de capacités au profit des conducteurs. Le but visé est de mieux outiller ces derniers en matière de prévention de la sécurité routière.
La formation qui a démarré ce lundi 25 novembre 2024 au Palais des Congrès de Cotonou, va durer 04 jours. Une trentaine de conducteurs de véhicules administratifs y prennent part. Selon les services de communication du gouvernement, ces derniers serviront de relais pour leurs pairs dans les départements afin que tous soient mieux aguerris pour accomplir à bien leur mission ; celle qui consiste à conduire convenablement les ambulances qui seront mises à leur disposition.
F. A. A.
Une opération menée par la Brigade de contrôle a permis de saisir à Lokossa et Houéyogbé plusieurs outils des exploitants illégaux de carrières de gravier le samedi 23 novembre 2024.}}
Une équipe de la Brigade de contrôle a effectué une descente inopinée sur les sites d'exploitation illégale de gravier de Gbéguido à Lokossa, et de Drè, dans la commune de Houéyogbé.
En pleine activités d'exploitation illégale, les exploitants à la vue des éléments de la Brigade ont pris la fuite, abandonnant leurs outils de travail. Selon les informations, une moto, une motopompe, des pelles, des tamis, des pioches, et plusieurs autres outils ont été saisis sur les lieux.
Par ses descentes inopinées, la Brigade de contrôle entend lutter contre les dégâts environnementaux, et le pillage des ressources minérales dans le département, obligeant ainsi les contrevenants à formaliser leurs activités.
En dépit des opérations de déguerpissement et de fermeture périodiques, l'exploitation illégale de carrières s'intensifie dans le département du Mono.
Aubin Ahéhéhinnou
Le parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R) vient d'enregistrer l'adhésion d'un ancien syndicaliste. Il s'agit de Noël Chadaré, ancien secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin).
Après plusieurs années de lutte syndicale, Noël Chadaré de la Cosi-Bénin fait son entrée en politique. Il a marqué son adhésion au parti Union Progressiste le Renouveau.
Le nouvel adhérent a été accueilli par les responsables du parti ce mardi 26 novembre 2024. La cérémonie a été présidée par Joseph Djogbénou au siège national annexe du parti.
Ce mardi 26 novembre 2024 s'ouvre la 5e journée de la phase de Ligue de la Ligue des Champions. L'affiche la plus attendue de la soirée est celle qui va opposer Bayern au PSG. De son côté, FC Barcelone sera à domicile pour jouer le Stade Brestois qui pour sa toute première participation à la C1, séduit. Les Catalans devront faire très attention.
Découvrez le programme de ce mardi :
Slovan Bratislava vs AC Milan, 18h45
Sparta Prague vs Atletico Madrid, 18h45
Manchester City vs Feyenoord, 21h
Barcelone vs Brest, 21h
Bayern vs PSG, 21h
Inter vs RB Leipzig, 21h
Young Boys vs Atalanta, 21h
Leverkusen vs RB Salzburg, 21h
Sporting vs Arsenal, 21h
J.S
Le budget du ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi (MPMEPE) au titre de l'année 2025, est chiffré à 20,4 milliards de francs CFA. Le ministre Modeste Kérékou a défendu le projet devant les députés membres de la commission budgétaire.
Conformément au Cadre des dépenses à moyen terme (CDMT), le projet de budget gestion 2025 du ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi s'élève à la somme de 20.448.282.120 FCFA, largement en hausse par rapport au budget 2024, qui s'élève à 9.908.289.016 FCFA.
Des explications du ministre, on retient que 1.868.255.568 FCFA, (9,14%) seront consacrés au pilotage et au programme de soutien aux services du MPMEPE ; 9.945.483.681 FCFA, soit 48,64% pour l'emploi ; 2.924.105.415 FCFA, soit 14,30% pour l'artisanat ; et 5.710.437.456 FCFA, soit 27,93% pour l'appui aux petites et moyennes entreprises.
Le document exposé à la représentation nationale permettra de poursuivre les interventions de programmes importants tels que le Projet d'Inclusion des Jeunes (ProDIJ) et le Projet d'Appui à l'Entrepreneuriat au Bénin (PAEB). Le premier vise à accroître l'inclusion économique des jeunes entre 15 et 30 ans en situation de sous-emploi ou d'inactivité, ayant un faible niveau d'éducation (niveau maximum BEPC). Le PAEB quant à lui a pour but de contribuer à la création et au développement de micro, petites et moyennes entreprises inclusives et durables, créatrices d'emplois pérennes, et génératrices de valeur ajoutée locale.
L'autre programme important du ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, est le Projet de Promotion du Sel local xwlajè (ProSel). Il vise à promouvoir une saliculture locale durable et inclusive à travers la valorisation de ressources énergétiques à moindre coût, l'optimisation du mode de production et l'amélioration du dispositif de commercialisation du sel, afin d'impacter positivement les revenus, les conditions de vie et le bien-être des acteurs le long des chaînes de valeurs.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, a présenté devant la commission budgétaire un budget pour 2025 s'élevant à 146 904 938 746 FCFA, contre 117 376 753 956 FCFA en 2024.
Pour l'exercice 2025, les crédits alloués au ministère sont de 146 904 938 746 FCFA, ce qui représente une hausse de 25,16 % par rapport à l'année précédente. Le budget est divisé en deux programmes principaux : le programme dédié à la production, à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles, qui bénéficie de 14 992 908 937 FCFA, en augmentation de 63,02 % par rapport aux 9 196 786 875 FCFA de 2024, et le programme « Pêche et aquaculture », qui reçoit 7 854 090 413 FCFA, en hausse de 10,99 % par rapport aux 7 075 855 487 FCFA de l'année précédente. Ce dernier programme vise à promouvoir les filières de production de poissons comme le tilapia, le clarias, le pingasius, et d'autres espèces de pêche.
Les investissements connaissent une augmentation de 14,07 %, soutenue par la mobilisation de ressources internes et des emprunts. Les dépenses ordinaires augmentent de 45,10 %, en grande partie en raison des subventions accordées aux structures autonomes telles que le Fnda, la Sonama, les Atda, la Sodesep, la Sobaa et le Cnpbv, afin de financer les acteurs du secteur, de développer la mécanisation agricole, de renforcer le conseil agricole et d'acquérir des semences végétales et animales.
Pour l'année 2025, un total de 31 projets d'investissement public est prévu, représentant un montant global de 86,05 milliards de FCFA. Parmi ceux-ci, 18 projets bénéficieront d'un financement mixte, d'un montant de 64,92 milliards de FCFA, tandis que 13 projets seront financés uniquement par des ressources internes, à hauteur de 21,13 milliards de FCFA. Un projet phare de cette année est le Développement des chaînes de valeur des racines et tubercules (Pdcv-Rt), qui recevra un financement de 41 milliards de FCFA de la Banque islamique de développement (BID). Ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, stimuler la croissance économique, et améliorer les revenus des ménages en améliorant la production, la transformation et la commercialisation de produits comme le manioc, la patate douce et l'igname. Il concernera principalement quatre Pôles de Développement Agricole (PDA) couvrant 93,44 % de la production nationale de manioc.
Les priorités pour l'année 2025 incluent plusieurs axes de développement stratégiques, tels que : la promotion d'un élevage moderne, résilient, sécurisé et rentable pour les acteurs des chaînes de valeur agricoles (CVA) ; le développement de l'aquaculture moderne et la promotion de la pêche durable ; le renforcement de la productivité des filières végétales prioritaires ; la mise en œuvre du Programme national de développement des plantations et grandes cultures ; le développement et la valorisation des aménagements hydroagricoles.
L'intensification de la mécanisation agricole tout au long des chaînes de valeur ; le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments et la promotion de la nutrition ; la structuration des filières prioritaires à travers des interprofessions ; le développement des infrastructures commerciales et des services logistiques ; le renforcement de la transformation, du stockage et de la conservation des produits agricoles.
M. M.
Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a défendu, ce lundi 25 novembre 2024, le budget de son département ministériel pour l'année 2025. Le document présenté à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale porte sur une enveloppe de plus de 203 milliards de francs CFA, en hausse de 22,41% par rapport au budget en cours qui s'élève à 165,9 milliards de francs CFA.
Pour l'année 2025, le ministère de l'eau et des mines aura besoin d'un budget de 203 146 170 526 francs CFA. Le ministre Samou Séïdou Adambi a défendu le projet de budget de son ministère devant les députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce lundi 25 novembre 2024.
Selon les explications du ministre, 98,02% du budget sera consacré aux dépenses en capital qui s'élèvent à 199 118 407 151 francs CFA, et destiné à la mise en œuvre des projets et programmes. Sur ce total, 86 678 826 971 de francs CFA, (43,53%) seront mobilisés par le budget national, et les 112 439 580 180 de francs CFA (56,47%) restants seront endossés aux ressources extérieures, dont 19 467 580 de francs CFA sous forme de dons et 92,97 milliards de francs CFA sous forme de prêts.
Les 01,98% restants du budget, 4 027 763 375 francs CFA seront utilisés pour les dépenses ordinaires, notamment les activités de soutien pour trois programmes métiers.
Au nombre des projets phares à réaliser dans le secteur de l'eau et des mines en 2025 au Bénin on distingue entre autres, la promotion et la valorisation du potentiel minier du Bénin ; la construction d'une centrale solaire photovoltaïque de 25 MWc à Pobé pour porter la capacité de production du site à 50 MWc) ; la construction d'une centrale solaire PV de 25 MWC à KANDI ; la construction d'une centrale thermique de 200 MW sur le site de Golo-Djigbé pour augmenter le parc de production et renforcer le mix énergétique du Bénin d'environ 200 MW, connecter les industriels au réseau électrique et la zone industrielle au réseau de Gaz ; le renforcement du réseau de transport ; la poursuite et l'achèvement des travaux de raccordement des 40 localités traversées par le réseau mais non desservies ; la densification du réseau électrique dans les zones périphériques des centres villes en pleine extension tant en milieu rurale qu'urbain, en veillant aux mesures d'efficacité énergétique.
A ces différents projets s'ajoutent le projet d'accélération, d'achèvement et la livraison de 50SAEPmV pour l'accès durable à eau potable à plus 755 000 bénéficiaires en milieu rural ; la réhabilitation de 199 AEV en panne à la suite du diagnostic fait sur l'ensemble du territoire national par les Opérateurs régionaux ; l'amélioration de la disponibilité en eau et en énergie électrique dans les zones périphériques du Grand Nokoué ; le renforcement des activités d'exploration pétrolière ; le renforcement du processus de recherche des ressources minérales (métaux précieux, pierres ornementales, carrières de sable, de calcaire, des matériaux essentiels de construction…) ; et la promotion et la valorisation du potentiel minier du Bénin.
L'année 2025 sera également marquée par la poursuite des travaux de renforcement des systèmes d'alimentation en eau potable dans les villes du Bénin ; la poursuite et l'achèvement des Travaux de construction de quatre barrages et d'aménagement de périmètres irrigués dans le Nord Bénin à Kérou, Ouassa-Pèhunco, Nikki et Kandi pour contribuer à une croissance soutenue dans le bassin du Niger à travers la lutte contre la pauvreté, le renforcement de la sécurité alimentaire, la réduction des effets du changement climatique (notamment les inondations) et la promotion d'un développement durable ; et à la poursuite et l'achèvement des travaux d'aménagement de 45 forages artésiens, essentiellement dans le bassin sédimentaire côtier pour une gestion durable de la ressource en eau ; y compris les travaux de construction des infrastructures de production d'énergie électrique pour la consolidation et la diversification des sources nationales de production et l'autonomisation en énergie électrique, (Densification des mini-réseaux solaires).
La coopération entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la sécurité est très bénéfique pour les deux Royaumes. La Police espagnole vient de reconnaître que cette coopération "a été déterminante" dans le démantèlement d'une cellule terroriste.
La Direction générale de la Police espagnole a annoncé mardi que la coopération sécuritaire entre le Maroc et l'Espagne "a été déterminante" dans le démantèlement d'une cellule terroriste affiliée à l'organisation "Daech" au Sahel. Cette entité est constituée de 9 membres, dont 6 qui s'activaient à Madrid, Ibiza et Sebta.
"La collaboration de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), qui a procédé à l'arrestation de trois membres de cette cellule à Tétouan et F'nideq, a été cruciale pour le démantèlement de cette cellule", précise un communiqué de la police espagnole.
Grâce à cette coopération sécuritaire, les autorités ont réussi à neutraliser "une menace réelle pour la sécurité des deux pays", souligne le communiqué. La cellule en question était composée d'individus fortement radicalisés, adhérant aux idéologies de l'organisation terroriste Daech et manifestant une volonté de commettre des actes violents.
Selon les autorités espagnoles, ces individus menaient une "activité jihadiste belliqueuse, proférant des menaces directes à l'encontre des populations occidentales et de la communauté juive, et incitant à commettre des actes violents".
L'opération menée entre les services sécuritaires marocains et espagnols a permis de saisir aux domiciles de ces divorcés sociaux des armes blanches et du matériel informatique.
En attendant leur procès, le juge d'instruction de l'Audience nationale a ordonné, lundi, la mise en détention des six individus arrêtés sur le territoire espagnol, dont des anciens détenus dans des affaires de terrorisme en Espagne.
Le candidat égyptien à la direction générale de l'UNESCO, Khaled El-Enany bénéficie du soutien officiel du Brésil. L'annone a été faite, lundi 25 novembre 2024, à travers un communiqué.
Dans la dynamique de promouvoir une organisation plus démocratique, inclusive et tournée vers l'avenir, le Brésil a décidé de soutenir Khaled El-Enany, candidat égyptien au poste de directeur général de l'UNESCO.
À travers cette candidature, informe le communiqué, il aspire à faire de l'UNESCO une organisation au service des peuples, capable de proposer des solutions concrètes aux grands défis du XXIe siècle. Khaled El-Enany a pris part à la réunion de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre à Paris, ce qui consolide cette dynamique, et montre son engagement en faveur des valeurs francophones, au cœur de son projet pour l'UNESCO.
« Plus que jamais, l'UNESCO doit être une boussole morale et une force d'action pour un monde en quête d'équilibre. Le soutien brésilien, qui s'ajoute à celui de l'Union africaine, de la Ligue des États arabes et de la France, montre que notre vision partagée d'une UNESCO pour les peuples, plus démocratique et engagée, résonne à travers les continents », a déclaré Khaled el Enany. Il a exprimé sa profonde gratitude au Brésil pour son soutien officiel à sa candidature à la direction générale de l'UNESCO. Ce geste, venant d'un acteur majeur du multilatéralisme, souligne-t-il, témoigne de l'importance cruciale de renforcer une coopération internationale fondée sur le dialogue, l'inclusion et la solidarité.
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF) Huguette Bokpè Gnacadja a procédé, lundi 25 novembre 2024, au lancement de la campagne internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. La cérémonie a eu lieu dans la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou en présence du ministre des Affaires sociales et de la microfinance, des membres du corps diplomatique, des partenaires et organisations de la société civile.
« Riposter et se reconstruire après les violences », c'est sous ce thème que se tient la campagne annuelle internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. Démarrée ce 25 novembre, date de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la campagne va se poursuivre jusqu'au 10 décembre, journée internationale des droits de l'homme. Selon la Secrétaire exécutive de l'INF, Flore Djinou, il s'agit durant ces 16 jours, de multiplier les actions de sensibilisation, de prévention et de prise en charge des victimes. « Nous allons tendre la main à toutes celles et ceux qui souffrent en silence, leur offrant un soutien inconditionnel et les encourageant à briser le mur de l'omerta », a-t-elle déclaré.
A en croire la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, Aminatou SAR, la violence faite aux femmes et aux filles demeure la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Les statistiques de 2019 à 2023 du Système Intégré de Données relatives à la Famille, à la Femme et à l'Enfant, Nouvelle génération renseignent que 29309 filles et adolescentes ont été victimes de grossesses ou de mariages précoces. Entre 2022 et 2023, 1112 survivantes de violence basée sur le genre ont été recensées dans les 6 centres intégrés de prise en charge des victimes de violence basée sur le genre. Au Bénin, poursuit-elle, on note une progression encourageante des statistiques des cas de plaintes et de décisions de justice. Le rapport 2024 de mise en œuvre du programme d'action de Beijing au Bénin montre que l'INF a reçu 975 plaintes au cours du premier trimestre 2024 contre 1133 cas en 2023. « Ces chiffres nous rappellent à nouveau que la campagne mondiale des 16 Jours d'activisme constituent un moment important pour mobiliser nos efforts et nos forces, inspirer l'action et démontrer notre tolérance zéro envers ces violations », a indiqué la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin.
Dans son discours, la présidente de l'Institut national de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja s'est prononcée sur le thème de la campagne ‘' Riposter et se reconstruire après les violences''. Selon elle, la riposte inclut une série de mesures visant à protéger les victimes, punir les auteurs et prévenir de futures violences. Quant à la reconstruction, souligne Huguette Bokpè Gnacadja, elle implique des interventions à plusieurs niveaux pour restaurer leur dignité, leur autonomie et leur bien-être. Parmi les axes de la reconstruction, elle cite entre autres, la réhabilitation individuelle, la santé physique et mentale, l'accompagnement psychosocial, la réintégration économique, l'aide financière. « Le point où riposte et reconstruction se rejoignent est celui de la réparation car sans justice et réparation il ne sera pas possible d'avoir une reconstruction », a affirmé la présidente de l'Institut national de la Femme. Elle a invité tous les acteurs à une alliance pour améliorer la riposte et la reconstruction.
L'Ambassadrice de Belgique au Bénin, Sandrine Platteau, au nom du chef de file du groupe genre et protection sociale des partenaires techniques et financiers a félicité le gouvernement béninois pour les avancées en ce qui concerne la protection des droits des plus vulnérables. « Nous reconnaissons les acquis de l'Institut national de la femme en tant qu'organisme dédié à la promotion de l'égalité des genres et des droits des femmes qui s'efforce de jouer un rôle fédérateur au cours de ces journées comme cela est le cas depuis sa création en 2021 », a déclaré Sandrine Platteau. Elle a réaffirmé la volonté des partenaires techniques et financiers à continuer l'appui conjoint du groupe genre et protection sociale dans la lutte contre la violence basée sur le genre. La cérémonie de lancement a été marquée par une communication et un panel sur la résilience des filles et des femmes face aux violences sexuelles et sexistes dans les marchés.
Akpédjé Ayosso
Malgré une population inférieure et une production pétrolière sept fois moins importante, le PIB nominal de l'espace UEMOA devrait dépasser pour la première fois celui du Nigéria en 2024, selon le FMI. Un fait historique et une évolution majeure qui résultent principalement d'un dynamisme économique largement supérieur, se traduisant par une montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO, dont elle constitue désormais l'élément dominant.
Selon les dernières prévisions du FMI pour l'année 2024, publiées au mois d'octobre, le PIB de l'espace UEMOA devrait dépasser celui du Nigéria, en atteignant 217,1 milliards de dollars (en hausse de 19,2 milliards, ou 9,7%), contre 199,7 milliards pour le second (en baisse de 164,1 Mds, ou 45,1 %). Pour rappel, l'UEMOA rassemble huit pays d'Afrique de l'Ouest, à savoir sept pays francophones et la lusophone, mais très francophonophile, Guinée-Bissau. Celle-ci ne comptant que 2,2 millions d'habitants, la partie francophone représente donc actuellement 98,5 % de la population et 99 % du PIB de l'espace UEMOA. Par ailleurs, cet ensemble ne recouvre pas la totalité de l'Afrique de l'Ouest francophone, la Guinée et la Mauritanie n'en faisant pas partie (cette dernière n'étant pas non plus membre de la CEDEAO).
Un dynamisme économique nettement supérieur
Cette évolution constitue une grande performance pour l'espace UEMOA, dont la population totale est encore inférieure à celle du Nigéria (151,7 millions d'habitants mi-2024, contre officiellement 232,7 millions, selon les dernières données de l'ONU), et dont la production pétrolière pour l'année 2024 sera au moins sept fois moins importante que celle du premier producteur africain de pétrole (qui devrait atteindre une moyenne d'un peu plus de 1,3 millions de barils par jour). Concernant la question démographique, qui revêt une grande importance dans la formation du PIB, il convient toutefois de rappeler qu'il ne fait presque aucun doute que la population réelle du Nigéria est significativement inférieure aux 232 millions d'habitants annoncés par les chiffres officiels, et qu'elle est très probablement inférieure à 190 millions, comme le démontrent de nombreuses études se basant sur différents indicateurs, comme le nombre de votants aux élections, de téléphones portables en circulation, de véhicules vendus par année, ou encore sur des images satellitaires des grandes agglomérations. L'ancien président du Nigéria, Jonathan Goodluck, avait d'ailleurs lui-même déclaré au mois d'avril 2023, soit huit ans après avoir quitté ses fonctions, que la population réelle du pays n'était probablement que d'environ 150 millions d'habitants. Un écart considérable, faisant du Nigéria le seul et unique pays au monde qui publie des données démographiques officielles aussi éloignées de la réalité, et qui se répète depuis son indépendance il y a plus de six décennies (une singularité ayant pour origine la farouche concurrence politique entre le nord et le sud du pays, chacune des parties cherchant à gonfler son poids démographique).
Si le dépassement du Nigéria par l'espace UEMOA est en partie la conséquence des incessantes dépréciations et dévaluations de la monnaie nationale (ayant perdu, au 22 novembre dernier, 47,3 % de sa valeur par rapport au dollar américain depuis le début de l'année, après avoir déjà cédé 82,3 % sur la décennie de 2014-2023, et dont la valeur a été divisée par 2 579 depuis sa création en 1973 !), cette évolution est avant tout due à un grand dynamisme économique au sein de l'espace UEMOA depuis de nombreuses années, et contrastant avec la stagnation de l'économie nigériane, elle-même à l'origine de l'effondrement continu du naira (qui fut, par ailleurs, longtemps surévalué, gonflant artificiellement le PIB national). En effet, et grâce notamment aux efforts notables réalisés pour l'amélioration du climat des affaires, et aux nombreuses avancées en matière de bonne gouvernance et de diversification, l'espace UEMOA a enregistré un taux de croissance annuel de 5,5 % sur la décennie 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le Nigéria (soit un taux également inférieur à celui de sa croissance démographique, estimé à 2,4 % sur la période). Celui-ci devrait d'ailleurs connaître une progression de seulement 2,9 % en 2024 et 3,2 % en 2025, selon le FMI, contre non moins de 6,3 % et 6,6 % pour l'espace UEMOA.
De plus, il est à noter que tous les pays membres de l'UEMOA ont connu une croissance largement supérieure à celle du Nigéria au cours de la décennie 2014-2023, marquée par la crise du Covid-19, allant de 4,3 % pour la Guinée-Bissau à 6,4 % pour la Côte d'Ivoire, en passant par les 5,3 % du Sénégal. De plus, la forte croissance de l'espace UEMOA s'accompagne d'une bien meilleure maîtrise de l'inflation, qui n'a atteint qu'un niveau annuel de 1,9 % sur la décennie de 2014-2023, contre non moins de 14,6 % au Nigéria, où le pouvoir d'achat et le niveau de vie de la population ont été grandement affectés par la hausse continue des prix à la consommation.
Le manque de dynamisme du Nigéria et les graves difficultés économiques du pays sont le résultat de nombreuses années de mauvaise gouvernance, marquées par un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, par un environnement peu favorable à l'investissement et aux affaires, et par un manque de diversification (les hydrocarbures représentant encore environ 90 % des exportations nationales). Les performances économiques décevantes du pays se traduisent notamment par de mauvais indicateurs sociaux, plaçant parfois le Nigéria aux toutes dernières places des classements internationaux, comme pour l'espérance de vie (53,6 années en 2022 selon la Banque mondiale, soit le troisième plus faible niveau au monde), et pour le taux de mortalité infantile (68,5 décès pour 1000 naissances vivantes en 2022, soit le troisième niveau le plus élevé au monde). De même, le Nigéria affichait un taux d'accès à l'électricité de seulement 60,5 % en 2022.
Par ailleurs, les niveaux élevés de croissance observés au sein de l'espace UEMOA au cours de la décennie 2014-2023, et attendus pour 2024 et 2025, confirment le statut de plus vaste zone de forte croissance du continent détenu par cet espace ouest-africain. Une performance d'autant plus remarquable que cette zone n'est pas la moins développée du continent, dont la région la plus pauvre et la moins industrialisée, qui devrait donc globalement afficher les taux de croissance les plus élevés, est l'Afrique de l'Est. En effet, cette dernière affiche globalement les niveaux de PIB par habitant les plus faibles, et ce, en plus d'être également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique en Somalie, dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, au sens large, avec en particulier l'Afrique du Sud et ses plus de 27 000 homicides en 2023).
L'espace UEMOA fait d'ailleurs partie de l'Afrique francophone, qui constitue elle-même le moteur de la croissance africaine, tout en étant globalement et historiquement la partie du continent la moins touchée par l'inflation, la moins endettée, mais aussi la moins frappée par la corruption, les inégalités (avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l'indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la violence sociale, la criminalité et les conflits. Ainsi, l'Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d'Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans (avec une progression annuelle de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne), tout en enregistrant une bien plus faible inflation (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 %), et un endettement davantage maîtrisé (51,3 % du PIB en 2023, contre 67,1 %, et avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés, selon les données du FMI pour l'endettement publiées en avril 2024).
Enfin, il convient de rappeler que l'espace UEMOA est également la zone la plus intégrée du continent, devant la CEMAC qui recouvre une partie de l'Afrique centrale francophone. Ces deux exemples d'intégration poussée, loin devant les autres ensembles régionaux, démontrent d'ailleurs que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone.
La montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO
La croissance robuste de l'espace UEMOA se traduit également par la montée en puissance de celui-ci au sein de la CEDEAO, dont il constitue désormais la partie dominante. En effet, le poids de son PIB devrait ainsi passer de 16,6 % du PIB global de la CEDEAO en 2014, à 40,6 % en 2024 (soit de 128,6 Mds de dollars à 217,1 Mds), alors que celui du Nigéria passerait dans le même temps de 73,5 % à 37,3 % (soit de 568,5 Mds en 2014, lorsque les cours des hydrocarbures étaient assez élevés, à seulement 199,7 Mds). Un écart désormais favorable à l'UEMOA, et qui devrait également s'accentuer en 2025 avec une part attendue à 42,9 % pour cet espace, selon le FMI, contre 35,1 % pour le Nigéria.
Ainsi, le poids économique de l'UEMOA, qui rassemble la majeure partie de la francophonie ouest-africaine, dépasse désormais son poids démographique au sein de la CEDEAO, qui se situe officiellement à 33,6 % en 2024, en se basant sur les données gouvernementales et peu crédibles du Nigéria. En effet, le poids démographique réel de l'espace UEMOA se situe plutôt à près de 40 % (37,1 % dans l'hypothèse d'un Nigéria comptant 190 millions d'habitants, ou 40,1 % si l'on retient une population de 160 millions d'habitants).
Par conséquent, l'espace UEMOA affiche désormais un niveau de PIB par habitant globalement supérieur à la moyenne régionale. Il est d'ailleurs à noter que tous les pays membres, à l'exception du Niger, dépassent désormais le Nigéria en la matière, malgré des richesses naturelles non renouvelables considérablement inférieures, même proportionnellement. Avec un PIB par habitant attendu à 2 720 dollars pour l'année 2024, la Côte d'Ivoire arrive largement en tête de l'espace UEMOA, et même de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest continentale (soit la CEDEAO hors Cap-Vert), loin devant le Nigéria qui devrait afficher un niveau de seulement 877 dollars. De même, ce dernier fait désormais partie des quatre pays les plus pauvres de la CEDEAO, dont trois sont anglophones (Liberia, Sierra Leone et Nigéria).
La montée en puissance de l'espace UEMOA ne devrait donc pas être sans conséquences sur le projet de création d'une monnaie unique ouest-africaine. Par ailleurs, et au nom de leurs intérêts économiques et géopolitiques, régionaux et internationaux, les pays membres de la zone devraient porter une attention accrue et toute particulière au respect du statut de leur langue officielle au sein des différentes instances et manifestations régionales et internationales (langue d'affichage et de travail, dénomination des projets régionaux, sites internet et comptes de réseaux sociaux….). Ainsi, et au lieu de s'inspirer de la naïveté des francophones d'Europe en la matière, ils devraient plutôt prendre exemple sur les Québécois, ou encore sur les Anglo-Saxons et les africains anglophones, qui veuillent toujours à la présence et à la visibilité de leur langue officielle…même s'ils sont minoritaires ou en situation défavorable.
http://www.cermf.org/pib-lespace-uemoa-depasse-le-nigeria-en-2024-grace-dynamisme-superieur
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Arrêtées en possession de près de 5 kg de cocaïne à l'aéroport de Cotonou, deux nigérianes risquent désormais une lourde peine de prison. Une nouvelle audience s'est ouverte lundi 25 novembre 2024 dans le cadre de leur procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
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Elles voulaient voyager à partir de l'aéroport de Cotonou vers avec de la drogue, elles atterrissent en prison au Bénin. C'est l'histoire de deux ressortissantes de nationalité nigériane qui ont comparu lundi 25 novembre 2024 devant la CRIET. Convoquées à la barre, les deux femmes ont rejeté les faits. Elles ont plaidé non coupable des faits de trafic international de drogue mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
À la barre, la principale prévenue a déclaré aux juges que c'est un ami qui lui aurait remis quelques minutes avant son départ les valises dans lesquelles de la drogue a été retrouvée. Elle a précisé qu'elle voulait quitter le Nigeria et accepté d'être un simple coursier de cet ami. La prévenue affirme qu'elle a pris les valises sans se douter qu'elle contenait de la drogue.
Cette nouvelle audience a également permis au représentant du ministère public de faire ses réquisitions. Selon le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial près la CRIET, les deux prévenues d'origine nigériane ont été interpellées à l'aéroport de Cotonou alors qu'elle voulait embarquer dans un avion pour l'Inde. Après leur interpellation, le parquet spécial apprend que près de cinq kilogrammes de cocaïne ont été retrouvées dans leurs valises. Les pièces d'identité retrouvées en leur possession indiquent aussi que les deux Nigérianes voyageaient sous de fausses identités ; précise le parquet spécial de la CRIET.
Le ministère public a demandé à la Cour de les retenir dans les liens de la prévention des faits de trafic international de drogue à haut risque et d'usurpation d'identité. Pour ces infractions, il a requis 15 ans de prison ferme et cinq (5) millions FCFA contre les deux prévenues de nationalité nigériane. Après les réquisitions du ministère public, l'une des prévenues s'est fondue en larmes et a imploré la clémence de la CRIET. Le verdict du dossier est renvoyé au lundi 10 février 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express à la CRIET.
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Les candidats qui n'ont pas pu déposer leurs dossiers pour le concours de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées organisé au profit du ministère de la santé ont encore jusqu'à la date du 09 décembre 2024, pour le faire. Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, à travers un communiqué ce lundi 25 novembre 2024, a porté l'information à la connaissance du public. Elle a informé par la même occasion que la date de composition de la première phase initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2024, est reportée au samedi 28 décembre 2024.
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