133 nouveaux postes sont ouverts, ce mardi 28 janvier 2025, sur le Programme d'Insertion dans l'Emploi (PSIE). C'est pour le compte de plusieurs entreprises.
Les postes ouverts sont entre autres :
Directeur financier / Directrice financière et comptable ; Graphiste Designer ; Chef de projet informatique ; Développeur ; Designer UX / UI ; Technicien(ne)s d'exploitation informatique /Technicien(ne)s système informatique ; Secrétaires administratif(ve)s ; Community Manager ; Data scientist ; Scénaristes Multimédia ; Coaches en entreprenariat ; Géomètre-Topographe ; Chefs Service Comptabilité Matière ; Superviseurs d'opérations comptables et financières ; Chargés de prospection commerciale ; Exploitant / Exploitante informatique ; Ingénieur(e) d'exploitation informatique ; Ingénieur(e) d'études en génie électrique ; Assistant de programmes en planification de projets/ projets/programmes ; Technicien supérieur spécialisé en architecture du BTP ; Contrôleur de chantier du BTP ; Superviseur d'opérations comptables et financières ; Conducteur principal / Contrôleur de ligne en industrie des énergies ; Chefs principaux / superviseurs de ligne de production en industrie ; Chef principal/ superviseur de ligne de production en industrie des énergies ; Assistant de programmes en planification de projets/ projets/programmes ; Assistant principal d'études BTP ; Superviseur / Contrôleur d'opérations logistiques ; Responsable gestionnaire des stocks ; Opérateur / Opératrice informatique ; Assistants chargés d'études commerciales et marketing.
Les demandeurs d'emplois détenteurs de diplômes professionnels (BAC BTS, DUT, Licence, Master) ou ingénieurs peuvent postuler via le lien : https://cutt.ly/FVZDlF8.
Pour postuler, il faut s'inscrire préalablement sur : : https://cutt.ly/0VZDT77
M. M.
Des heures après la cérémonie du tirage au sort de la 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations qui se jouera au Maroc, le calendrier complet de la compétition a été dévoilé.
Comme nous le savons déjà, c'est en fin d'année que la CAN 2025 va ouvrir ses portes du côté du Maroc. Les groupes formés suite au tirage au sort, offrent plus de visibilité sur le calendrier de la compétition qui est désormais quasiment complet. La phase de poules aura lieu du 21 au 31 décembre 2025, avant le début de la phase éliminatoire par les huitièmes de finale dès le 3 janvier.
Voici le calendrier de la phase de groupes de la CAN 2025 :
21 décembre
Maroc - Comores (groupe A)
22 décembre
Mali - Zambie (groupe A)
Egypte - Zimbabwe (groupe B)
Afrique du Sud - Angola (groupe B)
23 décembre
Nigeria -Tanzanie (groupe C)
Tunisie - Ouganda (groupe C)
Sénégal - Botswana (groupe D)
RD Congo - Bénin (groupe D)
24 décembre
Algérie - Soudan (groupe E)
Burkina Faso - Guinée Equatoriale (groupe E)
Côte d'Ivoire - Mozambique (groupe F)
Cameroun - Gabon (groupe F)
26 décembre
Maroc - Mali (groupe A)
Zambie - Comores (groupe A)
Egypte - Afrique du Sud (groupe B)
Angola - Zimbabwe (groupe B)
27 décembre
Nigeria - Tunisie (groupe C)
Ouganda - Tanzanie (groupe C)
RD Congo - Sénégal (groupe D)
Bénin - Botswana (groupe D)
28 décembre
Algérie - Burkina Faso (groupe E)
Guinée Equatoriale - Soudan (groupe E)
Cameroun - Côte d'Ivoire (groupe F)
Gabon - Mozambique (groupe F)
29 décembre
Maroc - Zambie (groupe A)
Comores - Mali (groupe A)
Egypte - Angola (groupe B)
Zimbabwe - Afrique du Sud (groupe B)
30 décembre
Nigeria - Ouganda (groupe C)
Tanzanie - Tunisie (groupe C)
Botswana - RD Congo (groupe D)
Bénin - Sénégal (groupe D)
31 décembre
Guinée Equatoriale - Algérie (groupe E)
Burkina Faso - Soudan (groupe E)
Cameroun - Mozambique (groupe F)
Côte d'Ivoire - Gabon (groupe F)
Le programme de la phase éliminatoire
Huitièmes de finale : du samedi 3 janvier au mardi 6 janvier
Quarts de finale : vendredi 9 et samedi 10 janvier
Demi-finales : mercredi 14 janvier
Match pour la troisième place : samedi 17 janvier
Finale : dimanche 18 janvier
J.S
La secrétaire-caissière d'un établissement universitaire de Cotonou a comparu, mardi 28 janvier 2025 au Tribunal de première instance de Cotonou pour des faits d' « abus de confiance ».
Une affaire de manquant de caisse portant sur douze millions cinq cent sept mille cent francs (12.5700.100) FCFA oppose la secrétaire-caissière d'un établissement privé d'enseignement supérieur de Cotonou au fondé de l'établissement.
Selon les débats, mardi 28 janvier 2025 au Tribunal de première instance de Cotonou, la secrétaire-caissière a utilisé à ses propres fins une partie des frais de scolarité perçus auprès des étudiants. Son mode opératoire consistait, selon les faits, à délivrer des reçus parallèles au lieu d'enregistrer les versements dans le logiciel dédié aux frais de scolarité.
Poursuivie pour « abus de confiance », la caissière a été placée en détention provisoire avant d'être libérée sous caution. La prévenue a versé six millions cinq cent mille francs et fait consigner une somme de deux millions deux cent mille CFA.
Le Ministère public a requis 24 mois d'emprisonnement assorti de sursis et une amende de 500.000 FCFA contre la prévenue. Il a été demandé au juge de recevoir la demande de constitution de partie civile du plaignant.
Le dossier a été mis en délibéré pour le 11 février 2025.
M. M.
Le Service de l'immigration et des douanes des États-Unis (Immigration and Customs Enforcement (ICE) a publié les chiffres détaillés des personnes non-détenues sous le coup d'un ordre définitif d'expulsion à la date du 24 novembre 2024. Une centaine de ressortissants béninois font partie du lot.
Sur un effectif total de 1 445 549 immigrés en situation irrégulière, fichés par le service d'immigration des Etats-Unis, 102 Béninois font partie des personnes à expulser du territoire américain.
Ces chiffres publiés le 24 novembre 2024 par le Service de l'immigration et des douanes des États-Unis (Immigration and Customs Enforcement) concernent une vingtaine de pays à travers le monde.
L'expulsion de ces personnes sans papier s'inscrit dans le cadre d'une politique de lutte contre l'immigration clandestine mise en oeuvre par les nouvelles autorités américaines.
Répertoire des pays et le nombre de citoyens concernés
A la suite des autres personnes inculpées dans le dossier complot contre l'autorité de l'Etat, la Cour a invité l'homme d'affaires Olivier Boko et l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky à la barre pour leurs dépositions. Mais les deux prévenus, principaux accusés dans le dossier, ont refuser de faire leurs déclarations sans leurs avocats.
Le procès relatif à l'affaire complot contre l'autorité de l'Etat a repris ce mardi 28 janvier 2025. L'homme d'affaires Olivier Boko, et l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky se sont présentés à la Cour sans leurs avocats. Ceci, après le délai de 5 jours qui leur a été accordé par la CRIET pour constituer de nouveaux conseils après la déconstitution en bloc des autres avocats. Malgré l'absence des avocats, la Cour a ouvert les débats et écouter quelques accusés du dossier.
A leur tour, Olivier Boko et Oswald Homéky n'ont pas voulu se prêter à l'exercice. Les deux principaux accusés du dossier « Complot contre l'autorité de l'Etat » ont refusé de déposer.
« Je voudrais qu'avant tout, nous nous souvenions qu'il y a un Dieu. Je suis venu à ce procès avec mes avocats pour me défendre mais un certain nombre d'irrégularités les ont amenés à se déconstituer. Vous avez entendu parler d'un jeune homme qui a comploté un coup d'État depuis sa maison. Vous avez entendu les déclarations de Monsieur Tévoédjrè qui a dit que ceux qui l'ont entrepris étaient naïfs et qu'il n'allait jamais leur remettre le pouvoir si le coup d'État avait réussi. Olivier Boko est le mieux préparé de nous tous. S'il décide de se porter candidat, toutes les autres ambitions devront s'éteindre. Voilà les propos que j'ai tenus le 30 août 2023 et qui m'ont valu d'être proprement réprimandé en Conseil des ministres le 5 octobre 2023 et qui ont abouti à ma démission du gouvernement le 6 octobre 2023. J'ai l'impression qu'effectivement, selon ce qui se dit, la messe est dite à la CRIET avant le procès. En venant à ce procès, je me croyais être démenti. Si le verdict est déjà dit, je ne vous en voudrais pas. Cependant, Madame la présidente, j'ai le droit à un procès dans les normes et à une défense régulière. Mon souhait serait de répondre point par point à toutes les fausses accusations fermentées contre ma personne. Si la cour décide autrement, j'assume. Mon choix est de ne pas déposer devant une juridiction qui ne respecte pas mon droit. », c'est ce qu'a laissé entendre l'ex ministre des sports.
A son tour, Olivier Boko dénonce comme l'ex ministre, un procès inéquitable. « Je chérissais le rêve d'avoir droit à un procès équitable. Si tel n'est pas le cas, je préfère garder le silence. », a déclaré l'homme qui était considéré comme le plus fidèle parmi les fidèles du président Patrice Talon.
À travers un communiqué en date du 24 janvier 2025, l'Institut français du Bénin a annoncé que Bardol MIGAN et Doegam ATROKPO ont été sélectionnés pour participer au prestigieux programme de résidence de l'Institut français x Cité Internationale des Arts.
La Journée Mondiale de Protection des Données Personnelles est célébrée ce mardi 28 janvier 2025. A cette occasion, le président de l'Autorité de Protection des Données Personnelles (APDP), Luciano Hounkponou est revenu sur l'origine de cette journée. Il a invité chaque citoyen à réfléchir à ses propres pratiques en matière de gestion de leurs données personnelles.
« Placez la Protection de la Vie Privée au Premier Plan », c'est sous ce thème que l'édition 2025 de la Journée Mondiale de Protection des Données Personnelles est célébrée. Selon le président de l'Autorité de Protection des Données Personnelles, cet événement offre l'occasion de réfléchir en profondeur sur la protection de notre vie privée et des données qui la constituent. Cette journée poursuit, Luciano Hounkponou est bien plus qu'une simple commémoration. Elle représente, souligne-t-il, un véritable appel à l'action, une exhortation à mettre la protection des données au cœur de nos préoccupations, de nos opérations quotidiennes, de toutes nos interactions et nos décisions, tant personnelles que professionnelles.
A l'en croire la protection de la vie privée ne se limite pas seulement à une question de réglementation ou de restrictions légales. « Elle a trait à une éthique fondamentale qui doit guider nos actions et nos comportements. En tant que citoyens, il est de notre devoir de nous interroger sur qui a accès à nos données, quels sont les objectifs de leur utilisation, comment elles sont stockées et, surtout, comment nous pouvons conserver un contrôle significatif sur elles », a-t-il indiqué.
Luciano Hounkponou a relevé un besoin de collaboration, de cohésion et d'un dialogue constant entre le Gouvernement, les Institutions de l'Etat, les Entreprises, et la Société civile. Il a également souligné l'importance cruciale de l'EDUCATION et de la SENSIBILISATION. « Nous devons armer la population avec les connaissances et les outils nécessaires pour naviguer avec confiance et sécurité dans un monde numérique complexe et parfois déroutant », a-t-il ajouté.
Lire l'intégralité de son allocution
Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko, de l'ex-ministre Oswald Homeky ainsi reprend ce mardi 28 janvier 2025 devant la CRIET
10 heures 18 minutes : lecture des faits reprochés aux accusés
10 heures 23 minutes : le commissaire de la brigade criminelle, Nounagnon Coffi Victorin est convoqué à la barre. L'officier de police républicaine est chef antenne sud de la brigade criminelle. À la barre, l'officier affirme que le 23 septembre 2024, sa brigade a été saisie suite à des renseignements des services spéciaux qu'un cours d'État se préparait contre le chef de l'État béninois depuis le domicile du président Patrice Talon. Il affirme qu'un dispositif a été mis en place et que cela a permis d'interpeller le Colonel Dieudonné Tevoedjrè et Oswald Homeky. L'homme d'affaires Olivier Boko a été interpellé peu avant 22 heures du matin le 23 septembre 2024. Ainsi, six sacs qui contenaient des billets de banque ont été découverts, selon le commissaire. « J'ai vu l'argent et j'ai participé à son décompte », a-t-il déclaré. Il précise qu'il a consigné l'argent à la Caisse des dépôts et consignations le 2 octobre 2024.
Sur l'interrogatoire de l'ex-ministre Oswald Homeky à la Brigade criminelle, l'officier de police républicaine a déclaré que Homeky a déclaré que l'argent retrouvé dans le véhicule devrait servir à être investi dans ses entreprises de distribution de boissons et dans les produits alimentaires. Ces entreprises de l'ex-ministre Oswald Homeky se trouveraient dans des pays de l'hinterland et au Cameroun, selon le policier. Homeky aurait thésauriser les sous.
Quant au véhicule retrouvé au domicile de Homeky avec les 1,5 milliards FCFA, l'ex-ministre aurait expliqué qu'il s'agit d'un véhicule qui revenait du leasing et qu'il l'aurait acquis 72 heures avant l'arrestation. Le commissaire de police républicaine indique que Homeky a déclaré lors de son audition n'avoir pas eu le temps de faire l'immatriculation et qu'il a mis la fausse plaque d'immatriculation au quartier Zongo à Cotonou.
Le commissaire a été interrogé sur les déclarations de Ganiou Sanoussi, chauffeur de l'ex-ministre des Sports, qui a déclaré lors de son audition au commissariat qu'il aurait vu l'homme d'affaires Olivier Boko remettre l'argent. Le policier affirme que Ganiou Sanoussi s'est dédit et a déclaré n'être pas sûr que c'est l'accusé Olivier Boko qui a remis l'argent
10 heures 57 minutes : Le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, commandant la garde républicaine a été convoqué à la barre pour sa déposition. L'officier supérieur est commandant de la Garde républicaine depuis juillet 2016. « En tant que commandant garde républicaine, je suis en charge de la sécurité du chef de l'État, de sa famille, des membres du gouvernement et de toutes les institutions de l'État. Il faut dire que Monsieur Oswald Homeky et moi sommes des amis. On s'est connu depuis qu'il est au gouvernement. On était très proches. C'est l'un des rares membres du gouvernement que je tutoie. Il m'a fait rejoindre un Lions club dont il est le fondateur. A sa sortie du gouvernement nos relations sont restés amis », a-t-il déclaré d'emblée.
Selon l'officier, tout a commencé avec l'ex-ministre Oswald Homeky le 30 mai 2024. Ce jour-là, Oswald Homeky lui a fait appel pour qu'il passe le voir le soir. « Nous habitons le même quartier, sa maison est à deux minutes de la mienne à pieds à la Haie-Vive. Contrairement aux conversations que nous avions habituellement, les discussions ce jour-là tournaient autour du chef de l'État, mon patron dans le but de me révolter. Il dénigrait mon patron et parlait de lui en mal. Il a évoqué mes conditions de travail, qu'il trouvait dérisoires. Je me rappelle qu'il est allé dire que j'étais le commandant de la garde républicaine le plus pauvre de la planète. Plusieurs autres rencontres ont suivi », a-t-il fait savoir à la Cour
« Le 30 juin 2024, il m'a fait appel. On a échangé, il a continué dans la même veine à critiquer le chef de l'État. Il m'a fait un cadeau de 5 millions de FCFA. Le 07 juillet 2024, il m'a fait appel une nouvelle fois. Il est revenu encore sur les agissements de mon patron. C'est ce jour-là qu'il a évoqué une ouverture de compte a NSIA BANQUE. Pour lui c'était pour améliorer mes conditions de travail. Selon ses propos ce compte serait de pouvoir continuer d'avoir le même rythme de vie. Quand il m'en a parlé,il a dit qu'il fallait qu'une forte somme y soit déposée, je n'avais pas les moyens là. Il m'a dit que le grand frère s'en chargera. Habituellement c'est Olivier BOKO qu'on appelle le Grand frère », a déclaré le patron de la sécurité présidentielle.
Depuis ces faits, le Colonel Dieudonné Tevoedjrè affirme avoir commencé par avoir des appréhensions que quelque chose se tramait contre le régime du président Patrice Talon. L'officier apprend que la veille de son anniversaire, Oswald Homeky lui a fait part du coup d'État. Ce 30 juillet 2024, Oswald Homeky lui a demandé qui sont les militaires et les unités qui pouvaient constituer un obstacle au Coup d'État. Le 31 juillet 2024, il dit avoir reçu les informations faisant état de la préparation d'un coup d'État contre Patrice Talon. L'officier supérieur de l'armée béninoise raconte qu'à de ces informations il a renoncé à ces vacances.
Le 2 août 2024, il affirme avoir reçu de la part de Oswald Homeky une image à vue unique sur WhatsApp sur l'ouverture d'un compte de 105 millions FCFA auprès de la banque NSIA BANQUE Côte d'Ivoire. Le 27 août 2024, Oswald Homeky lui a demandé au cours d'une rencontre s'il était au courant de l'arrestation du frère Hounvi. Le Colonel Dieudonné Tevoedjrè affirme avoir déclaré qu'il n'était pas au courant. Ce jour-là Oswald Homeky lui a déclaré que le président Patrice Talon ne lui faisait plus confiance et qu'il s'apprêtait à nommé son subalterne, le capitaine-major Migan comme nouveau patron de la Garde républicaine. C'est en effet ce capitaine qui s'occupe directement de la sécurité du président Patrice Talon. « J'ai eu la certitude qu'il faisait des affabulations pour me révolter contre le président Patrice Talon », a déclaré l'officier. Plus tard, Oswald Homeky lui aurait remis une bouteille de champagne de 2000 euros pour célébrer le coup d'État.
Le Colonel Dieudonné Tevoedjrè affirme que la date du 30 septembre 2024 a été retenue pour la date du putsch mais ils se sont rendus compte que le président Patrice Talon serait au sommet de la Francophonie à cette date. Finalement, la date du 27 septembre 2024 a été retenue pour le coup de force. Le mode opératoire était de séquestrer le chef de l'État dans son bureau et de l'éloigner de sa famille avec laquelle il est fusionnel. Il s'agit, selon l'officier, de faire un coup d'État comme celui contre Bazoum au Niger.
Pendant ce temps, Tevoedjrè explique que le chef de l'État a missionné Olivier Boko de lui préparer un voyage pour le 29 septembre 2024.
Une somme colossale pour renverser Patrice Talon
Dans les semblants de préparatifs de coup d'État, le Colonel Dieudonné Tevoedjrè affirme avoir demandé 1,5 milliards FCFA pour les logistiques et tout. Il précise que pour faire semblant de jouer le jeu d'Oswald Homeky, il a envoyé le capitaine-major Migan en mission fictive au Rwanda. L'officier supérieur ajoute qu'il devrait recevoir cette somme colossale le 22 septembre 2024 en raison de ce que Homeky l'aurait appelé pour lui annoncer que l'argent n'était prêt prêt qu'à 80 %. Il a finalement programmé la remise de l'argent dans la nuit du lundi au mardi 23 septembre 2024. Le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè a affirmé que c'est Oswald Homeky qui a placé les plaques fictives et qu'il était en train de lui remettre les sous quand la brigade criminelle a débarqué et les a arrêtés.
– Interrogé sur son adhésion au mouvement OB 2026, Dieudonné Tévoédjrè est formel : « Je ne suis ni adhérent ni membre de la dynamique OB 2026 ».
Selon le plan proposé, l'ex-ministre de la justice, Séverin Quénum devrait être nommé président de la Cour constitutionnelle créé par la junte. Dieudonné Tévoédjrè révèle que Oswald Homeky devrait être nommé son conseiller spécial et que l'homme d'affaires Olivier Boko devrait rester en retrait. Lors de leurs discussions, Dieudonné Tévoédjrè affirme à la Cour que Oswald Homeky l'aurait rassuré qu'il aurait le soutien des autres responsables de l'armée. Homeky lui aurait déclaré qu'un coup de fil d'Olivier Boko au chef d'état-major général des forces armées béninoises, le général Fructueux Gbaguidi, au patron de l'armée de terre, le général Abou Issa et au directeur du cabinet militaire du président Patrice Talon, le général Bertin Bada, aurait suffi pour les rallier.
Pourquoi n'a-t-il pas dénoncé les faits depuis le début ?
Interrogé par le procureur spécial Mario Mètonou à ce sujet, le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè explique avoir accepté de jouer le jeu pour que les accusés ne le contournent pas. Il a déclaré que s'il n'avait pas fait le jeu, les mis en cause l'auraient contourné. « J'ai beau être amis à quelqu'un mais ma loyauté envers la République n'est pas à marchander. Si j'avais accepté de faire le Coup d'État, j'aurais trahi la République. J'ai le sentiment du devoir accompli », affirme-t-il.
A-t-il discuté de Coup d'État avec Olivier Boko ?
La réponse du colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè est catégorique : « Je n'ai jamais discuté de Coup d'État avec Olivier Boko », a-t-il informé. « Si j'avais choisi de faire un coup d'État, je ne remettrai jamais le pouvoir à un civile », a déclaré l'officier.
Les politiciens invités à se battre dans l'arène politique
Avant de quitter la barre, le Colonel Dieudonné Tévoédjrè, qui est entendu en tant que témoin, a invité les politiciens à se battre dans l'arène politique et à conquérir le pouvoir par des voies démocratiques . « C'est bien depuis huit (8) que je gérais tout ça seul. J'ai dit la vérité par rapport à ce que j'ai vécu. Je ne suis ni un héros ni un traite. J'ai choisi de ne pas trahir la République », a déclaré l'officier.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert les débats dans le dossier relatif à l'atteinte à l'autorité de l'Etat ce mardi 28 janvier 2025. Appelé à la barre, le commandant de la Garde républicaine, Dieudonné Tévoèdjrè, a donné sa version des faits. Le modèle requis est celui de Bazoum, et sans effusion de sang.
Reprise de l'audience sur l'affaire atteinte à l'autorité de l'Etat au Bénin. A la barre ce mardi 28 janvier 2025, le commandant de la Garde républicaine a fait ses dépositions. Selon ses déclarations, en cas de réussite du coup d'Etat, il devrait conduire la transition en tant que chef de l'Etat jusqu'en 2026. Oswald Homéky devrait occuper le poste de conseiller spécial, et l'ancien ministre de la justice, Séverin Quenum, président de la Cour constitutionnelle. L'homme d'affaires Olivier Boko quant à lui, devrait rester en retrait jusqu'aux élections de 2026. Le coup d'Etat selon le plan ficelé, devrait se passer à la manière de Bazoum au Niger, et sans effusion de sang.
A la question du procureur de savoir si c'est un piège qu'il a tendu à son ami, sachant qu'il ne voulait pas adhérer au projet de coup d'Etat, il affirme vouloir « connaître le bout du tunnel ». « Je devais faire semblant d'y adhérer pour que le complot soit démantelé [...], a-t-il laissé entendre. Les débats se poursuivent à la CRIET.
F. A. A.
Suite à la résiliation de son contrat avec le Lokomotiv Sofia (Bulgarie), l'international béninois Steve-Waren Traoré a déjà trouvé un point de chute. Il a signé au FC Haka en première division finlandaise.
L'officialisation du deal vient d'être annoncée par le club sur son site. "Le FC Haka et l'ailier de 26 ans Steve Traoré ont signé un contrat d'un an et demi. Le sponsor de Traoré est Valkeakoski Energia !", lit-on.
Selon le FC Haka, Traoré est arrivé en Finlande vendredi et a participé à l'entraînement de l'équipe première ce lundi 27 janvier. Traoré sera donc disponible lors de la prochaine sortie de son nouveau club le samedi 1er février. La rencontre entre dans le cadre de la coupe de la ligue contre le FC Inter.
J.S
A travers un décret en date du 11 décembre 2024, le chef de l'Etat Patrice Talon redéfinit le statut des Consuls honoraires du Bénin. Le nouveau document apporte des innovations en ce qui concerne la nomination des Consuls honoraires et leurs attributions.
Lire l'intégralité du décret
Le commandant de la garde républicaine, Martial Djimon Tévoèdjrè, a fait ses dépositions ce mardi 28 janvier 2025, à la Criet, dans l'affaire atteinte à l'autorité de l'Etat pour lequel l'homme d'affaires Olivier Boko et l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky sont poursuivis.
Lire sa déclaration
« Je suis à ce poste depuis juillet 2016. Monsieur Oswald Homéky et moi sommes des amis. On s'est connu depuis qu'il est au gouvernement. Lui particulièrement, il était très proche. C'est à ce titre qu'il m'a fait rejoindre un Lions club dont il est le fondateur. Tout a commencé le 30 mai 2024 lorsqu'il demandé que je vienne le voir à la maison. Nous habitons le même quartier. Sa maison était à deux minutes de chez moi. Ce jour, toute la conversation était autour de la personne du chef de l'Etat. Il avait particulièrement critiqué la gouvernance du chef de l'Etat et sa personne. Il trouvait dérisoire ma rémunération personnelle et me confiait qu'il allait travailler à améliorer ma situation.
Le 30 juin 2024, il m'a encore fait appel et il a continué toujours à critiquer le chef de l'Etat. Ce jour, il m'a fait un cadeau de 5 millions de FCFA.
Le 8 juillet 2024, on s'est à nouveau retrouvé chez lui. Ce jour, il m'a parlé d'une opportunité d'ouverture de compte à Nsia Banque Côte d'Ivoire. Il entendait m'aider à améliorer mes conditions de travail. Il a promis me déposer une forte somme et il m'a dit que le grand frère s'en chargera.
Le lendemain, il m'a envoyé une fiche à remplir pour l'ouverture du compte. Depuis ce temps, j'ai commencé à avoir des appréhensions. Je me disais que quelque chose se tramait. Le 30 juillet à la veille de l'anniversaire de Homéky, nous étions à deux dans son salon quand il m'a parlé pour la première fois de coup d'État. Intérieurement, je me suis dit que voilà ce à quoi je m'attendais. Il m'a dit que le président de la République ne comptait pas partir et qu'il nourrissait les ambitions d'un troisième mandat.
Habituellement, depuis huit ans que je suis à la tête de la garde républicaine, je prends mes congés au même moment que les membres du gouvernement. Depuis que j'ai reçu cette information, je ne suis pas allé en vacances. Le 2 août 2024, j'ai reçu une image via WhatsApp en vue unique de l'ouverture d'un compte en mon nom de la part de Homéky. L'image comportait en plus des 5 millions de Fcfa d'ouverture de compte, un autre montant de 100 millions de Fcfa, ce qui faisait 105 millions de FCFA au total. J'ai sollicité un de mes soldats pour prendre son portable pour sauvegarder les images sur mon portable.
Le 27 août 2024, on a échangé au sujet du frère Hounvi qui venait d'être arrêté, me faisant savoir que le boss ne me faisait plus confiance puisque qu'il ne m'a pas associé à l'interpellation du frère Hounvi. Ce jour il m'a offert une bouteille de champagne pour célébrer la réussite du coup d'Etat. Le coup variait entre 1300 et 2000 euros. Nous avons choisi comme date du coup d'Etat le 30 septembre 2024. Il savait que le chef de l'Etat devrait participer au sommet de la Francophonie en France les 1er et 2 octobre 2024. Il fallait donc que le coup soit fait avant, pendant qu'il serait au bureau. Entre temps, suite à un réaménagement du calendrier du chef de l'Etat, la date du coup d'Etat a été ramenée au 27 septembre 2024.
En fonction des besoins, nous avons convenu 1 milliard 500 millions FCFA pour désintéresser ceux qui seraient dans le coup et ceux qu'on devrait convaincre (les chefs de corps de l'armée de terre, ndlr) avec le coup et la troisième partie m'était destinée pour assurer ma survie en cas de l'échec du coup d'Etat. Entre temps j'ai fait sortir le capitaine major Vigan du territoire. J'ai précisé à monsieur Homéky que les fonds prévus pour le coup, je les veux en numéraires.
Nous avons prévu la date du 22 septembre 2024 pour que je récupère les sous. Le 22 au soir, il m'a fait appel pour me dire que la mobilisation des sous était à 95%. Le lundi 23 septembre à 22 heures 32 minutes, il m'a dit que c'était bon. Je lui avais dit que j'allais passer chez lui à 1 heure du matin à pied et que les fonds seraient entreposés dans un véhicule qui allait m'amener au retour. Il avait indiqué que le véhicule portait une fausse immatriculation qu'il a placée lui-même. Après avoir constaté l'effectivité des sous dans le véhicule, j'y étais à bord prêt à démarrer quand les éléments de la brigade criminelle sont venus nous interpeller.
Il a refusé d'ouvrir les sacs sans la présence de son conseil qui était Me Séverin Quenum qu'il a tenté de joindre en vain. Il a ensuite appelé son épouse pour l'informer de notre interpellation. Ensuite nous avons été tous deux auditionnés. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer Olivier Boko. Oswald Homéky ne m'a jamais donné de l'argent à titre personnel avant cette affaire. (...).
Relativement à la suite en cas de réussite de coup d'État, je devrais conduire la transition en tant que chef de l'Etat jusqu'en 2026. Oswald Homéky devrait être mon Conseiller spécial et Séverin Quenum devrait occuper le poste de président de la Cour constitutionnelle. Olivier Boko devrait rester en retrait jusqu'aux élections de 2026. »
Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko, de l'ex-ministre Oswald Homeky ainsi reprend ce mardi 28 janvier 2025 devant la CRIET
Les accusés sont arrivés dans la salle d'audience de la CRIET à 08 heure 10 minutes. Olivier Boko, Oswald Homeky, Ganiou Sanoussi et Hugues Adjigbékoun ont porté chacun un gilet pare-balles et un casque. Ils sont arrivés sous une forte escorte policière.
Les juges ont fait leur entrée dans la salle d'audience à 09 heures 14 minutes. La composition de la Cour n'a pas changé. Les accusés sont convoqués à la barre. Ont-ils pu constituer de nouveaux avocats ?
À cette question, Olivier Boko explique à la Cour sa situation. « J'ai reconstitué les mêmes avocats. Ils sont venus à la prison mais l'administration pénitentiaire leur a refusé de me voir », a déclaré l'homme d'affaires qui évoque ensuite les difficultés pour échanger avec sa défense depuis la prison civile de Missérété.
À son tour, Oswald Homeky qu'il a contacté l'avocat Me Baba Body Zacharie pour sa défense, mais qu'il a été impossible pour l'homme de droit de le voir. Les autres accusés dans le dossier ont également indiqué à la Cour qu'ils n'ont pas pu se constituer des avocats
Le procureur monte à la charge
Après les accusés, le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou affirme que les avocats de l'homme d'affaires Olivier Boko ne lui ont pas fait part de leur reconstitution dans le dossier et qu'ils devraient avoir de nouveaux permis de communiqué pour lui rendre visite à la prison civile de Missérété. Les anciens permis de communiqué, apprend le procureur, ne sont plus valables. « Je n'ai reçu ni lettre de constitution ni demande de permis de visite », a souligné le magistrat.
Le procureur cite ensuite l'Article 321 du Code de procédure pénale qui souligne l'assistance obligatoire des accusés et la possibilité pour la Cour siégeant en matière criminelle de poursuivre les malgré l'absence d'avocats pour les accusés.
Mario Mètonou rappelle les différentes démarches menées par la Cour ainsi que le parquet spécial pour que les prévenus aient des avocats. Il confie que le bâtonnier saisi pour la constitution d'avocats d'office pour les accusés n'a pas donné de suite. Le procureur évoque aussi la décision avant dire droit qui accorde un délai supplémentaire de cinq jours aux accusés pour se constituer de nouveaux avocats. « Ces incidents ne sont inédits », a-t-il ajouté.
Le procureur évoque ensuite une jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation française de mars 2017 qui énumère deux principes. Il s'agit de l'assistance obligatoire des avocats pour les avocats et la continuité du service de la justice.
Le procureur évoque alors deux conditions pour que la Cour puisse ordonner la poursuite des débats. La première condition, souligne le procureur, est que la juridiction a permis aux accusés de se constituer des avocats avec un délai supplémentaire. La deuxième condition est que le ministère public n'a pas empêché les accusés de se constituer des avocats.
Le procureur spécial près la CRIET a alors demandé à la Cour de constater par décision avant dire droit constater que l'absence d'avocats ne peut constituer un obstacle aux débats et d'ordonner les poursuites des débats.
Olivier Boko et Homeky
« Le procureur spécial n'a pas dit exactement ce qui s'est passé. Je n'ai pas refusé de me constituer de nouveaux », a déclaré Olivier Boko. « Jusqu'à hier soir, je n'ai pas reçu la visite de Maître Baba Body », a déclaré Homeky. Selon les informations, Me Baba Body i aurait essayé de lui rendre visite sans y parvenir
09 heures 37 minutes, l'audience a été suspendue pour dix minutes
10 heures 12 minutes : Les juges sont de retour dans la salle d'audience. La magistrate Christelle Adonon procède à la lecture de la décision avant dire droit. La Cour a constaté que les accusés ont disposé du temps nécessaire pour la constitution de leur défense. Selon la juge, le droit à la défense doit être concilié avec le droit à l'administration de la justice dans un délai raisonnable en matière criminelle. Elle a ordonné onne la poursuite des débats nonobstant l'absence des avocats de la défense, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
10 heures 18 minutes : lecture
Le chef de la diplomatie américaine apprécie le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Lors d'un entretien téléphonique, lundi dernier, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US, Marco Rubio, a souligné aussi l'importance du partenariat stratégique maroco-américain dans ce domaine.
Dans un communiqué diffusé lundi à Washington à la suite d'un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US a souligné l'importance du partenariat stratégique maroco-américain en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales, saluant le leadership de Sa Majesté le Roi dans ce contexte.
M. Nasser Bourita et son homologue américain Marco Rubio ont aussi discuté de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages ainsi que le leadership du Royaume du Maroc dans l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens, a indiqué le communiqué de la porte-parole du département d'Etat
Le chef de la diplomatie américaine a mis l'accent sur la volonté des Etats-Unis d'intensifier la coopération avec le Maroc pour faire progresser les intérêts communs dans la région et mettre fin aux conflits, notamment dans le cadre des Accords d'Abraham.
Les deux chefs de diplomatie n'ont pas manqué d'insister sur l'importance du renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre le Maroc et les Etats-Unis au bénéfice des deux peuples.
Quelques heures après la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025, le capitaine des Guépards du Bénin a réagi. Steve Mounié pense que le Bénin peut s'en sortir dans le Groupe D même en présence du Sénégal.
Le Bénin est logé dans le Groupe D de la 35e édition de la CAN. Les Guépards sont en compagnie du Sénégal, de la RDC et du Bostwana. Voici la réaction complète de Steve Mounié juste après la cérémonie du tirage au sort à Rabat :
J.S
Au Bénin, le procès de l'ex-DGPN de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon s'est ouvert dans la soirée de ce lundi 27 janvier 2025. Au cours de sa déposition devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Louis Philippe Houndégnon a cité le nom de trois personnalités lui ayant proposé de renverser le président Patrice Talon.
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Une deuxième audience dans le procès de Houndégnon. À l'ouverture de l'audience un peu avant 19 heures, le juge s'est prononcé sur les exceptions de nullité soulevées par ses avocats lors de l'audience du lundi 16 décembre 2024. La Cour a joint au fond les exceptions et a ordonné la poursuite des débats.
C'est le ministère public qui a la parole. Le procureur interroge Louis Philippe Houndégnon sur la nature de sa personne après sa mise à la retraite d'office. Est-il citoyen lambda ? À cette question, Louis Philippe Sessi Houndégnon se décrit désormais comme une personne ordinaire. Il rappelle ensuite sa carrière de près de 30 ans au sein de la police nationale devenue aujourd'hui police républicaine.
Le ministère public lui indique qu'il ne peut pas se décrit comme une personne ordinaire pour avoir occupé de grandes fonctions au sein de l'appareil sécuritaire béninois. « Je me considère désormais comme une personne ordinaire à qui s'applique les lois de la République », a répondu Houndégnon. L'ancien patron des flics rappelle que les interdictions qui lui sont opposables sont celles classées sous le sceau du secret-défense. « Je ne suis pas allé à la télé parler des armes acquises par l'armée béninoise », renchérit l'ex-DGPN.
« Pensez-vous que vous avez un statut ordinaire ? », lui demande le ministère public représenté par le magistrat Amand Donald Reagan Hounguè. Face à cette insistance du parquetier, Louis Philippe Sessi Houndégnon indique à la Cour qu'il a été radié des effectifs de la police républicaine après avoir été mis au garage pendant près de huit (8) ans. Il précise qu'il n'est plus sous le drapeau et que la loi ne lui interdit pas d'évoquer des sujets qui ne relèvent pas du secret-défense. « Le sens de la responsabilité vous empêche de vous voir comme un simple citoyen », lui souligne le ministère public.
Un débat s'engage ensuite entre le juge et le prévenu Houndégnon au sujet de sa mise à la retraite d'office. Houndégnon décrit en effet sa mise à la retraite comme une radiation. Le général de police souligne qu'il n'y a pas décrets d'application et que dans la fonction publique sa mise à la retraite d'office s'assimile à de la radiation. « Une radiation porte d'abord sur une sanction. Votre mise à la retraite d'office n'est pas une sanction », va lui souligner le juge.
Des cartouches et des tenues militaires retrouvées chez Houndégnon
Lors de la perquisition de sa maison par la police républicaine, il a été retrouvé des munitions, des treillis militaires, des gilets par balle ainsi que des étuis vide de pistolet automatique. Interrogé au sujet des munitions, Louis Philippe Houndégnon reconnaît qu'en principe il ne devrait pas laisser traîner chez lui des munitions. Mais, il indique que ce sont des munitions de test de validation d'une arme italienne que la police nationale devrait acquérir alors qu'il était encore en fonction. Ces munitions, a-t-il expliqué, ont été retrouvées dans de vielles valises. Il précise qu'il ne savait même pas que ces valises contenaient encore des munitions de test de validation.
Quant aux treillis militaires, Houndégnon signale au juge qu'il s'agit de treillis des Marines américains qui lui ont été donnés lors de formation avec l'armée américaine notamment au Pakistan.
Qui a fait des propositions de tentative de Coup d'État à Houndégnon ?
Les déclarations tonitruant de Louis Philippe Houndégnon sur des propositions de coup d'État contre Patrice Talon sont revenues au cœur des débats devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Louis Philippe Houndégnon, l'ancien directeur général de la police, a été interpellé concernant une éventuelle implication dans un projet de coup d'État. Lors de son audition devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), il a déclaré que cette question soulevait en lui les notions grammaticales de "sujet apparent" et de "sujet réel". Il a ajouté qu'il n'était en aucun cas mêlé, de près ou de loin, à un tel projet de Coup d'État.
Pourquoi a-t-il senti le besoin de déclarer dans l'opinion publique qu'il a reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon ?. « Quand il y a eu l'affaire Boko-Homéky, des informations persistantes font état de mon arrestation imminente. Je suis monté au créneau pour alerter », a déclaré Houndegnon. « J'ai été approché pour un coup d'État mais ma posture d'homme de culture m'empêche », a-t-il ajouté.
Quant à ceux qui lui auraient fait des propositions de coup d'État contre, Louis Philippe Houndégnon cite les noms d'un actuel député de la mouvance présidentielle de Patrice Talon et de deux ex-officiers de l'armée béninoise. L'ex-directeur général de la police nationale affirme avoir dénoncé ces faits au directeur du cabinet militaire du président de la République. « Je ne voudrais pas qu'au Bénin mon nom soit associé à un Coup d'État. Un policier ne sait pas faire un coup d'État et ne fait pas de coup d'État », a-t-il ajouté.
Au cours de sa déposition, Louis Philippe Houndégnon a réaffirmé haut et fort que trois choses n'ont pas marché pour le gouvernement du président Patrice Talon. Il s'agit de la réforme de la police nationale, de la mise à la retraite d'office et de la lutte contre le terrorisme. Accusé de harcèlement par le biais d'un système électronique, Louis Philippe Houndégnon a déclaré qu'il ne maîtrise pas les outils numériques pour prétendre harceler les autorités publiques. Le juge a renvoyé son procès au lundi 24 février 2025 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le président Mathurin de Chacus et les membres du Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football (FBF) étaient dans la matinée de ce jeudi 23 janvier 2025, sur le chantier de construction du Centre d'excellence de football des jeunes filles de Lokossa.
La raison derrière cette descente est de constater l'évolution des travaux et mettre les entreprises devant leurs responsabilités. En présence du maire de Lokossa, Mathurin de Chacus a rappelé aux entreprises la nécessité de respecter les délais et de les raccourcir au mieux afin que la commune de Lokossa puisse disposer de l'infrastructure. Le Président de la FBF a également rappelé la nécessité de livrer des travaux de qualité.
Quant à la mission de contrôle, elle a rassuré la délégation en annonçant qu'elle mettra en place un planning hebdomadaire d'exécution pour suivre les progrès des travaux. Les entreprises elles, ont rassuré le président qu'elles mettront tout en œuvre pour finir les travaux avant même le délai fixé.
J.S
Par communiqué en date du 22 janvier, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) rappelle que l'occupation de l'Esplanade de l'Amazone est soumise préalablement à une autorisation. L'obtention de cette autorisation est subordonnée à une requête formulée en ligne sur la plateforme https://tourisme.gouv.bj/services/59/show.
Le verdict est tombé au soir de ce jeudi 23 janvier 2025 dans le procès retentissant de la disparition de 4 milliards de francs CFA au sein de la Direction générale des Impôts (DGI). Après de longues journées de débats houleux, la CRIET a prononcé de lourdes peines à l'encontre des principaux accusés, tout en acquittant plusieurs autres.
Fortunes diverses dans le procès de la DGI devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ancien régisseur de la DGI, Carlos ADOHOUANNON, a été reconnu coupable de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle et 1 milliard FCFA d'amende. Son complice présumé, le féticheur Blaise SALANON, a écopé de la même peine.
La cour a ordonné la confiscation de tous les biens des deux hommes, qui devront également verser solidairement sept (7) milliards de francs CFA de dommages et intérêts à l'État béninois.
Lors de leurs derniers mots, les accusés ont imploré la clémence du tribunal. Carlos ADOHOUANNON a ainsi déclaré : « je demande la clémence de la cour ». Blaise SALANON a affirmé : « Je n'ai pas volé l'argent de l'État et je n'ai pas de lien avec Carlos ».
Leurs avocats ont plaidé l'innocence de leurs clients, affirmant qu'ils avaient été "manipulés" et "abusés" par leurs supérieurs hiérarchiques. Selon eux, les deux hommes "se seraient retrouvés dans un dossier qui les dépassait totalement". Mais ces arguments n'ont pas convaincu les juges.
Des acquittements
Parmi les autres condamnations, on note 7 ans de prison ferme et 2 millions d'amende pour Marc SALANON, frère du féticheur, reconnu coupable de blanchiment de capitaux. En revanche, plusieurs autres prévenus ont été acquittés "au bénéfice du doute" par la cour.
C'est notamment le cas du directeur général des ressources de la DGI, ABLET Gustave Lambert, ainsi que de Gisèle SALANON, la sœur du féticheur, de Victorine HOUNNOU, sa cousine, de Paul EDOH, le chauffeur du féticheur, et de Romain AWESSOU, un employé du féticheur. Faute de preuves suffisantes, ces accusés secondaires ont été innocentés par les juges, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
Cette lourde sanction judiciaire envoie un signal très fort dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l'État. L'affaire a suscité une vive émotion dans l'opinion publique et devrait inciter les agents de l'administration à davantage de rigueur et de probité dans la gestion des deniers publics.
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Cotonou abrite les 26 et 27 février 2025, Choiseul Africa, plateforme de référence pour la coopération économique entre l'Afrique et l'Europe.Cet événement qui bénéficie du soutien du gouvernement du Bénin réunira 350 décideurs économiques et personnalités de premier plan autour de thématiques clés pour la croissance économique et la coopération stratégique en Afrique de l'Ouest.