Un homme a comparu ce mardi 13 mai 2025 devant le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour avoir mangé dans un restaurant d'hôtel sans payer de la note.
Pour n'avoir pas réglé l'addition dans le restaurant d'un hôtel, un homme se retrouve en prison. Le prévenu s'est rendu dans un hôtel de la capitale économique où il a commandé un repas copieux : pizzas, poulet, bières, et autres mets. Au moment de régler la facture, il affirme avoir perdu son porte-monnaie. La note s'élève à 23.900 FCFA. La direction de l'établissement a aussitôt fait appel à la police. Le mis en cause a été interpellé.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits. Le ministère public a requis une peine de six (6) mois d'emprisonnement avec sursis. L'hôtel, pour sa part, ne réclame plus rien. Le juge a confirmé le mandat de dépôt délivré à l'encontre du prévenu. Le délibéré est attendu pour le 3 juin prochain.
A.A.A
Des individus mal intentionnés s'arrogent le droit de saboter les infrastructures routières réalisées pour la bonne circulation des personnes et des biens. La police, dans son rôle de veille sécuritaire a procédé à la saisie d'une importante quantité de couvercles en acier des égouts volés.
La police aux trousses de citoyens véreux qui volent les couvercles en acier des égouts sur les voies publiques. Une enquête minutieuse a permis de saisir une importante quantité de couvercles en acier des égouts volés par les hors la loi. Un appel au sens de responsabilité et de civisme de tous pour la préservation de ces infrastructures.
La publication de la police
L'amélioration du réseau routier reste une préoccupation majeure du Gouvernement de la République du Bénin.
Ainsi, d'énormes sacrifices ont été consentis, aboutissant à l'édification de routes modernes, pour la grande satisfaction des usagers. Malheureusement, certains individus, en quête de gains faciles, s'arrogent le vilain privilège de soustraire frauduleusement les couvercles en acier des égouts, sur ces routes récemment réfectionnées. Ils ont pour seul but de les revendre aux fondeurs, au grand dam de la sécurité de tous.
La Police Républicaine, fidèle à son rôle régalien, a mené une enquête minutieuse. Cette enquête a permis la saisie d'une importante quantité de matériel en acier dérobé par ces individus dépourvus de toute fibre patriotique.
La Police Républicaine en appelle au sens de responsabilité et de civisme de tous pour la préservation de ces infrastructures. Elle invite également tous les bons citoyens à rapporter sans délai les auteurs de ces actes, ainsi que leurs complices.
Ensemble, protégeons les infrastructures routières !
Poursuivi pour vol présumé d'un million de dollars dans le coffre-fort de ses employeurs libanais, un cuisinier béninois a été condamné ce mardi 13 mai 2025 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au Bénin. Il écope de 7 ans de prison ferme et plus de 2 milliards FCFA d'amendes et dommages-intérêts à payer.
Une lourde peine de prison pour un Béninois poursuivi dans une affaire de vol de plus d'un million de dollars devant la CRIET. Après plusieurs mois d'audience dans son dossier, le verdict est tombé ce mardi 13 mai 2025. La chambre correctionnelle de la CRIET a reconnu le jeune cuisinier coupable des faits de vols de numéraires et de blanchiment de capitaux. Pour ces faits, il écope de 7 ans de prison ferme et 1,7 milliards FCFA d'amendes. La Cour a également ordonné la confiscation de tous ses biens dont une boulangerie et une somme de plus de 25000 dollars. Le jeune cuisinier est aussi condamné à payer 650 millions FCFA à ses anciens patrons libanais, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Selon les faits présentés par un avocat nigérian lors d'une audience en octobre 2024, le jeune cuisinier se serait introduit dans la chambre de ses employeurs pour ouvrir leur coffre-fort et y dérober un million de dollars . Dans sa déposition, le représentant du patron libanais a indiqué que le prévenu aurait affirmé avoir utilisé la sorcellerie du Bénin pour accéder à la chambre et au coffre-fort, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Après avoir constaté la disparition de l'argent, le patron a tenté de négocier pour récupérer une partie de la somme, mais tous ses efforts sont restés sans succès. En effet, son cuisinier avait pris la fuite depuis 2021, date à laquelle les faits se sont produits.
Ce n'est que plusieurs années plus tard, le 2 septembre 2024, que le jeune Béninois a finalement été arrêté par la police républicaine à Comè, dans le département du Mono au Bénin. Placé en détention, il a été comparu à la barre de la CRIET.
Face aux juges, le prévenu a rejeté les accusations de « vol de numéraire et de blanchiment de capitaux » qui lui sont reprochées. Selon lui, c'est en réalité un ami et cofondateur de la société de son patron, également Libanais, qui serait le véritable auteur du vol. Il affirme que cet homme lui aurait proposé 25 000 dollars avec la menace de l'éliminer s'il en parlait, ce qui l'aurait poussé à fuir le Nigéria. Le cuisinier béninois soutient avoir été kidnappé alors qu'il revenait de son champ après son arrivée au Bénin et dépouillé d'une partie de cette somme. Il a indiqué que 15 000 dollars lui auraient volé par ses ravisseurs qui ont été également arrêtés par la police.
A l'hôpital de zone d'Aplahoué, dans le département du Couffo, un ultimatum est donné pour retirer les corps déposés à la morgue entre janvier 2022 et décembre 2024. A travers une note publiée lundi 12 mai 2025, le procureur de la République près le tribunal de première instance, a invité les parents et proches des personnes décédées à l'effet de procéder au retrait des corps concernés.
Les corps abandonnés à la morgue de l'hôpital de zone d'Aplahjoué doivent être retirés avant le 25 mai 2025. Et ce, sur instruction du procureur de la République. A travers un communiqué ce lundi 12 mai, le procureur informe que toute autre personne dont un proche est décédé au cours de la même période peut se rapprocher du greffe du tribunal afin de vérifier les registres et obtenir des informations complémentaires.
Passé ce délai, les autorités locales procéderont à l'inhumation des corps restés sans réclamation, conformément aux procédures en vigueur, précise le communiqué.
F. A. A.
A Parakou, dans le département du Borgou, un jeune homme a été retrouvé mort dans la piscine d'un hôtel ce lundi 12 mai 2025.
Découverte macabre à Parakou. Le corps sans vie d'un jeune homme a été retrouvé dans la piscine d'un hôtel. La victime, âgée de la vingtaine, a quitté le domicile familiale dimanche 11 mai, aux environs de 20h.
Les parents, inquiets de son absence se sont mis à le chercher. Mais toute tentative pour retrouver le jeune homme qui serait un apprenti menuisier fut vaine. Ce n'est qu'en début de soirée que l'information relative à la découverte d'un corps à la piscine d'un hôtel leur parvient. Ils se rendent sur les lieux et constatent avec stupéfaction, qu'il s'agissait de leur enfant.
Une enquête est ouverte par la police.
F. A. A.
A Akadja Gbodjè, une localité située dans la commune d'Ifangni, département du Plateau, un drame familial a fait deux morts dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 mai 2025. L'homme, auteur des atrocités, aurait également ouvert le feu sur la police intervenue pour maîtriser la situation.
Crime crapuleux à Ifangni. Dans cette commune du département du Plateau, un homme a donné la mort à deux membres de sa famille ; il s'agit de son épouse et de son cousin. Après ce double crime, il a pris la fuite, et est actuellement recherché.
Selon des sources concordantes, tout a commencé quand l'un des enfants, très bouleversé par la situation au sein de la famille, a alerté les forces de l'ordre pour signaler que sa mère venait d'être grièvement blessée par son père. Ce dernier aurait ouvert le feu à bout portant, atteignant sa femme au bras droit. Une patrouille du commissariat de Banigbé s'est alors rendue d'urgence sur les lieux. Loin de se rendre, l'homme, armé et furieux, aurait ouvert le feu en direction des agents. Il aurait même accusé la police d'être de mèche avec le chef du village qui, d'après lui, a orchestré l'intervention. Face à la menace, les forces de l'ordre ont tenté de le neutraliser sans succès. Il a fui par une zone marécageuse proférant des menaces contre toute personne qui tenterait de s'approcher de sa maison.
Son épouse a succombé à ses blessures lors de son évacuation vers un centre de santé. La seconde victime, cousin du suspect, a également perdu la vie. Il l'aurait accusé d'entretenir des relations avec sa femme. Une enquête est ouverte, et le présumé criminel, activement recherché.
F. A. A.
L'ancien ministre, Alain Adihou, n'est plus membre du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Il a rendu sa démission ce lundi 12 mai 2025. Désormais, tous les regards son tournés vers sa prochaine destination.
Démission au sein du parti FCBE. L'ancien ministre Alain Adihou n'est plus membre de la formation politique de l'opposition dirigée par Paul Hounkpè. Il a rendu sa démission ce lundi 12 mai 2025, après sa suspension.
Dans la note de démission adressée au secrétaire exécutif national, il évoque comme raison principale de son départ, « la difficulté réelle » des responsables du parti à s'accorder sur la place que la FCBE doit occuper au sein de l'opposition béninoise.
L'ancien ministre estime qu'il y a un malaise profond au sein du parti. M. Adihou a rappelé dans la note de démission, sa déclaration officielle à l'occasion de la sortie médiatique des forces de l'Opposition le 14 mars au Chant d'Oiseau à Cotonou.
Cette sortie médiatique à l'en croire, avait quelque peu redoré le blason de l'opposition au parti FCBE dans l'opinion, mais malheureusement créé un malaise au sein du « Groupe des dix », non statutaire, et donc informel qui impose ses décisions au Bureau politique. Malaise mal géré par le secrétaire exécutif national qui a préféré faire de lui un bouc émissaire.
L'ancien ministre explique qu'il s'en est convaincu « davantage » à la réunion mensuelle du bureau politique de mai, et en a déduit qu'il n'était plus possible pour lui de continuer l'aventure avec le parti s'il doit rester fidèle à ses convictions.
« Je me suis donc mis à l'écart depuis ce moment, laissant le temps à votre sagesse pour calmer les tensions. Malheureusement, j'ai observé tout le contraire de votre part, surtout après le récent constat que vous avez plutôt cherché à justifier mon retrait volontaire de manière à vous faire bonne conscience », a écrit le démissionnaire.
Alain Adihou occupait jusqu'à sa suspension suivie de sa démission, le poste de conseiller politique au sein du parti FCBE. Comme lui, d'autres responsables du parti ont été suspendus au terme des travaux de la session ordinaire tenue début mai.
Après sa démission du parti FCBE, tout le monde s'interroge sur la prochaine destination de Alain Adihou : UP-R, BR ou Les Démocrates ?
Affaire à suivre...
F. A. A.
Des hors la loi ont cambriolé dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai 2025, les bureaux de l'arrondissement de Missinko, dans la commune de Toviklin, département du Couffo. Après leur forfait, ils ont incendié tous les locaux.
Fait surprenant à Toviklin. Les bureaux de l'arrondissement ont reçu la visite des malfrats dans la nuit du dimanche au lundi 12 mai 2025. Ces derniers après avoir perpétré un cambriolage, ont incendié tous les locaux.
Dans une interview à Bip radio, le premier adjoint au maire de Toviklin raconte ce qui s'est passé. Selon Théophile Sotodji, c'est vers 4h du matin qu'une femme, habituée à se lever tôt pour préparer la bouillie, a constaté des flammes au niveau du siège de l'arrondissement. Celle-ci informe aussitôt son mari, et tous deux, alertent le village. Ainsi, l'information parvient au chef de l'arrondissement (CA) qui se dépêche sur les lieux et constate que les bandits ont défoncé les portes de ses bureaux et celle de son secrétaire.
Après leur forfait, ils ont incendié tous les locaux. Selon le premier adjoint au maire, outre les documents qui ont été consumés, tout serait en place
Une enquête devrait être ouverte pour identifier les auteurs de ce cambriolage
F. A. A.
Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, une autre audience s'est ouverte vendredi 9 mai 2025, dans le dossier présumé d'achat/vente d'enfant impliquant un couple français et deux autres prévenus. Les mis en cause seront fixés sur leur sort le 30 mai prochain.
Un couple français devant le tribunal de Cotonou pour des faits présumés d'achat d'enfant. Selon les faits, les deux expatriés auraient entrepris, de complicité avec un couple au Bénin, de porter la paternité d'un de leurs enfants encore dans le ventre de la mère. A la naissance, ils ont mené des démarches pour l'établissement d'un acte de naissance sécurisé et d'un passeport pour l'enfant, se faisant passer pour son père et sa mère. Les deux expatriés ont été interpellés alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le territoire national. Et ce, suite à une dénonciation du père de la Française. A l'audience précédente, ils n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge. Selon leurs déclarations à la barre, ils entendaient « offrir une opportunité à l'enfant et lui éviter de se retrouver dans la rue ».
Les parents biologiques de l'enfant selon les déclarations, auraient été intéressés dans le processus, et une somme de 01 million de francs CFA remis au père, actuellement en cavale.
« L'amour et l'argent sont la racine de tous les maux ». C'est ce qu'a relevé le ministère public avant ses réquisitions vendredi 9 mai 2025. Le magistrat dans ce dossier, demande au juge de condamner les prévenus pour fausse déclaration de naissance, fausses attestations et tentative de sortie illégale de mineur hors du territoire national. Pour ces infractions, il requiert à leur encontre, une peine de 24 mois de prison avec sursis et une amende de 1 million de francs CFA chacun et une interdiction de sortir du territoire national pendant 5 ans.
Contre la mère biologique de l'enfant, il requiert la même peine pour complicité de tentative de sortie illégale de mineur, et 18 mois de prison assorti de sursis contre l'agent de la mairie qui aurait facilité les démarches pour l'obtention des différents actes.
Dans cette procédure, la partie civile, demande au tribunal de reconnaître les prévenus coupables de traite d'enfant et de les condamner à la peine qui lui plaira. Pour la défense, ce dossier relève « d'un drame familial ». Les accusés selon les déclarations de l'avocat, ont été mal orientés dès qu'ils ont voulu entreprendre les démarches pour amener l'enfant en France. Il soutient ses propos par les dispositions de l'article 590 du code pénal ; lequel stipule que la sortie d'un enfant hors du territoire national est subordonnée à des formalités administratives auxquelles nul ne peut se soustraire. Le Conseil, dans ses arguments, a mis en avant le nombre pléthore de demandes de visas en direction de la France, notamment de médecins et autres professionnels. Pour lui, cet enfant une fois arrivée en France, est un espoir pour la maman, et toute sa famille.
La défense de l'agent de la mairie a plaidé pour sa relaxe pure et simple et à défaut, sa relaxe au bénéfice de doute. Ce dernier selon son conseil, n'a fait qu'orienter les gens pour l'établissement des actes. Et en aucun cas, il n'aurait de ce fait, commis une infraction.
Après les débats, le délibéré est renvoyé au 30 mai prochain.
F. A. A.
Le Chef d'état-major général, Fructueux Gbaguidi, a promu plus de 500 officiers à différents grades au titre de l'année 2025. C'est par décision n°25-02-1148/EMG/DOPA/DOGR/BCR/SEC, publiée le 5 mai 2025. Voici la liste des officiers promus
HOLLAND GREENTECH, une entreprise néerlandaise spécialisée dans la fourniture d'intrants pour l'horticulture, les semences, les irrigations, les cerfs, et autres services agricoles, organise à partir du 15 mai 2025, la première édition du Salon de l'agriculture et de l'innovation durable (GREENTECH CITY 2025). Jélila BLALOGOE, directrice régionale de HOLLAND GREENTECH et Ronald LAMANDOUCELO, directeur pays, ont annoncé l'évènement au cours d'une conférence de presse, vendredi 9 mai, au siège de la Chambre nationale d'agriculture à Cotonou.
« De la terre à l'assiette : cultivons l'avenir avec l'agroécologie et l'innovation durable », c'est la thématique au cœur de la première édition du Salon de l'agriculture et de l'innovation durable qu'organise HOLLAND GREENTECH à l'esplanade de l'Amazone du 15 au 18 mai 2025.
A travers ce thème, HOLLAND GREENTECH selon sa directrice régionale, entend d'une part, impacter toute la chaîne de valeur agricole, partant du producteur au consommateur final (de la terre à l'assiette) ; et d'autre part, « cultiver l'avenir » avec l'agroécologie comme, la « manière de produire » qui tient compte de la nature, ses règles, et évite l'utilisation abusive d'intrants chimiques. Suivant les explications de Jélila BLALOGOE, HOLLAND GREENTECH en optant pour la promotion de l'agroécologie pour ce premier salon, souhaite passer « un message fort » qui dénote de sa manière de concevoir l'agriculture béninoise ou l'agriculture ouest-africaine dans les années à venir.
En ce 21e siècle, aucun développement n'est possible sans l'innovation, qu'elle soit technologique, numérique et technique, a-t-elle fait observer évoquant l'innovation dans le domaine agricole comme « un élément-clé de développement agricole ». « Ces mots-clés contenus dans le thème de ce salon désignent clairement notre vision pour l'avenir de l'agriculture béninoise où tous les acteurs du secteur, de la chaîne de valeur et de ses secteurs connexes, sont impliqués, du producteur jusqu'au consommateur, mais où également l'innovation technologique, l'innovation agricole prônée avec des techniques agroécologiques innovantes permettant de respecter l'environnement et la santé des consommateurs », a expliqué la directrice régionale.
Un objectif clair et une programmation riche et variée
L'objectif du Salon de l'agriculture et de l'innovation durable selon le directeur pays de HOLLAND GREENTECH, est de réunir tous les acteurs de la chaîne des valeurs agricoles dans « un espace dynamique », leur permettre d'échanger sur les problématiques du secteur, les défis à relever, et de penser ensemble aux solutions. C'est « un salon dédié à l'agriculture et ses secteurs connexes », a souligné Ronald LAMANDOUCELO avant de dévoiler le programme des activités prévues dans le cadre du GREENTECH CITY 2025.
Selon le directeur pays, « cinq grandes activités phares » sont prévues et incluent des panels de discussions et des ateliers pratiques pour permettre aux exposants, entreprises, startups, et experts du secteur désireux de découvrir un autre marché, de réfléchir à comment ils peuvent se développer davantage, ou développer un autre secteur d'activité. Des spectacles ; un brunch de réseautage et un talk-show sont également prévus. A travers le talk-show, HOLLAND GREENTECH entend « changer clairement la donne ». « Nous voulons nous aligner avec toutes les politiques de développement impulsées par les Etats africains pour permettre à ce que nos cultivateurs, nos producteurs, nos entrepreneurs, nos élèves, nos institutions, nos décideurs puissent s'ancrer dans une dynamique claire où plus tard nous ayons un salon de l'agriculture comme en France ou le SARA en Côte d'Ivoire », a indiqué Ronald LAMANDOUCELO. Il n'a pas occulté l'atelier pratique dédié aux apprenants et destiné à faire d'eux, « des ambassadeurs d'une agriculture durable ». Ceci, grâce à un modèle de formation pensé pour eux, et qui va se dérouler durant toute l'année.
Le GREENTECH CITY 2025 d'après ses explications, sera l'occasion de discuter de sujets assez pertinents, des défis que rencontrent souvent les acteurs, et relatifs aux finances, à la formation, à l'utilisation durable des pesticides, des engrais chimiques, et l'accès au marché. Outre les activités du salon, plusieurs autres activités sont programmées tout au long de l'année.
HOLLAND GREENTECH est une entreprise présente partout en Afrique. Dans la zone Afrique de l'ouest, elle dispose de 4 succursales au Ghana, au Burkina, au Sénégal, et celle du Bénin, créée en 2020.
F. A. A.
L'Ambassade de la Fédération de Russie au Bénin a organisé, ce dimanche 11 mai 2025, la Journée du cinéma russe à l'hôtel Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou. Cet évènement culturel s'inscrit dans le cadre des activités marquant le 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique.
Depuis quelques jours, l'Ambassade de Russie au Bénin déroule une série d'activités dans le cadre du 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique. Ce dimanche 11 mai, la Journée du cinéma russe a été célébrée. Le public ayant fait le déplacement de l'hôtel Golden Tulip de Cotonou a suivi plusieurs films marquants tels que Souvorovets 1944, Le Tigre blanc, Sobibor et Le Défi, premier film de l'histoire partiellement tourné à bord de la Station spatiale internationale. Il a particulièrement suscité l'intérêt du public composé des ambassadeurs de pays amis accompagnés de leurs épouses. Cette célébration qui s'est déroulé dans une atmosphère chaleureuse a été l'occasion pour les invités de déguster le thé traditionnel russe.
La Victoire de la Grande Guerre Patriotique a été célébrée officiellement vendredi 9 mai 2025 à Cotonou.
Quelques images
F. A. A.
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L'ancien journaliste de la Télévision nationale (ORTB), Nicaise Miguel n'est plus. Il a tiré sa révérence ce samedi 10 mai 2025.
La presse béninoise une fois encore endeuillée avec le décès de Nicaise Miguel, ancien journaliste à la Télévision nationale (ORTB). Il a rendu l'âme ce samedi 10 mai 2025, des suites d'une longue maladie.
Le regretté est un spécialisé dans les questions internationales. Il a fait sa carrière à l'ORTB après sa formation en journalisme en Russie de 1983 à 1989.
Paix à son âme !
Du 6 au 8 mai 2025, une délégation béninoise conduite par le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, a séjourné au Maroc.
Dans le cadre du soutien de la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) au développement de formations spécialisées au Bénin, une délégation béninoise a séjourné au Maroc du 6 au 8 mai 2025.
À Casablanca et Rabat, la délégation a découvert des structures de santé de pointe. Elle a visité plusieurs hôpitaux universitaires, un centre de simulation en santé, deux laboratoires performants ainsi que l'Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé.
Les échanges ont permis d'évaluer la qualité des formations disponibles. Mais aussi d'envisager d'autres axes de collaboration : téléenseignement, simulation, formations continues...
La visite a permis la signature d'un Accord-cadre entre le Gouvernement béninois et la FM6SS. Une convention spécifique a également été conclue pour encadrer la formation en médecine d'urgence.
Un réseau de trafic de produits pharmaceutiques contrefaits a été démantelé, mardi 6 mai 2025, dans le 6ᵉ arrondissement de Cotonou.
Un déchargement suspect de médicaments dans une maison située au quartier Jéricho a été signalé à la Police le 6 mai 2025.
Sur les lieux, plus de trace du véhicule signalé. Mais les agents poursuivent leur inspection. Dans un coin de la maison, six sacs soigneusement empilés attirent leur attention. À l'intérieur : 133 kg de médicaments contrefaits.
Trois individus présents dans la maison sont immédiatement arrêtés. D'abord muets, ils finissent par avouer leur implication.
Les suspects révèlent l'identité de leur fournisseuse principale. Cette dernière est interpellée peu après.
Les trafiquants présumés ainsi que les produits saisis ont été remis à l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (OCERTID).
La Police poursuit l'enquête pour retrouver les autres membres du réseau.
M. M.
Sept membres du cartel de Sinaloa ont été arrêtés dans le cadre d'une opération visant à perturber le flux de fentanyl, un opioïde de synthèse mortel, à destination des États-Unis. Ils ont été appréhendés à Bogota (Colombie), à New York, à Guatemala et à Athènes (Grèce).
Ces individus vendaient du fentanyl au kilo, échangeaient de la drogue contre des armes automatiques, exploitaient des laboratoires clandestins et organisaient la livraison de précurseurs chimiques ou blanchissaient de l'argent, est-il détaillé dans les chefs d'accusation. Ils font partie des 27 personnes impliquées dans le trafic de fentanyl et faisant l'objet d'une demande d'informations de nature à conduire à une condamnation, conformément au programme de récompenses du département d'État lié à la répression du trafic de stupéfiants.
Géré par le Bureau des Affaires internationales de stupéfiants et de répression, le Narcotics Rewards Program (NRP) contribue au démantèlement des réseaux transnationaux de trafic de drogue depuis 39 ans. Il a versé 170 millions de dollars de récompenses et facilité l'arrestation ou la condamnation de plus de 90 gros trafiquants de drogue transnationaux.
Aujourd'hui, le programme de récompenses offre 1 million de dollars pour toute information menant à la condamnation de chacun des sept membres du cartel de Sinaloa arrêtés précédemment : Anastacio Soto Vega, Humberto Beltran Cuen, Sergio Antonio Duarte Frias, Julio Marin Gonzalez, Silvano Francisco Mariano, Carlos Omar Felix Gutierrez et Ana Gabriela Rubio Zea.
Un huitième membre du cartel de Sinaloa, Néstor Isidro Pérez Salas, a été arrêté au Mexique lors d'une autre opération policière. Pérez Salas avait participé à la direction des opérations de sécurité du cartel, l'organisation de trafic de fentanyl la plus vaste et la plus violente au monde. Au moment de son arrestation, la récompense offerte pour son arrestation et sa condamnation s'élevait à 3 millions de dollars. (Il a été extradé aux États-Unis il y a environ un an.)
Pour fournir des informations, les personnes résidant hors des États-Unis peuvent se rendre dans une ambassade ou un consulat américain. Aux États-Unis, elles peuvent contacter le FBI ou la Drug Enforcement Administration, selon la mention figurant sur les affiches.
Le NRP offre des millions de dollars de récompenses pour toute information menant à l'arrestation et/ou à la condamnation d'autres trafiquants de stupéfiants :
– Jusqu'à 15 millions de dollars pour Nemesio Rubén Oseguera Cervantes , fondateur et dirigeant du Cártel de Jalisco Nueva Generación (CJNG). Le CJNG est l'un des cartels de la drogue les plus violents du Mexique et l'un des huit cartels ou organisations criminelles transnationales que le département d'État a désignés comme organisations terroristes étrangères et comme terroristes mondiaux spécialement désignés en février 2025.
– Jusqu'à 10 millions de dollars pour Ryan Wedding , un ancien snowboarder olympique canadien, qui dirige un réseau transnational de trafic de cocaïne et est recherché pour des crimes, notamment pour meurtre.
– Jusqu'à 5 millions de dollars pour Haroldo Waldemar Lorenzana Terraza , un trafiquant de drogue guatémaltèque lié au cartel de Sinaloa. La récompense américaine est offerte en coordination avec le gouvernement guatémaltèque, qui a classé Lorenzana parmi les « 100 personnes les plus recherchées » du pays en 2022.
« Nous sommes déterminés à protéger les collectivités américaines des voyous qui (…) revendent intentionnellement des stupéfiants illicites et nuisent à notre jeunesse », a déclaré F. Cartwright Weiland, haut responsable du Bureau des Affaires internationales de stupéfiants et de répression du département d'État.
Les trafiquants de drogue ne sont pas les seuls criminels que le département d'État contribue à traduire en justice. Grâce à son Programme de récompenses pour la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le département recherche des fugitifs soupçonnés d'autres infractions, par exemple en matière de cybercriminalité, de traite des personnes, de trafic d'espèces sauvages, de blanchiment d'argent et de trafic d'armes.
Ruja Ignatova fait partie des criminels recherchés. Surnommée « CryptoQueen », cette ressortissante allemande née en Bulgarie est recherchée pour fraude électronique et blanchiment d'argent en lien avec l'une des plus grandes fraudes mondiales de l'histoire. La cofondatrice de OneCoin Ltd. a escroqué des milliards de dollars à des investisseurs du monde entier. Elle est en fuite depuis 2017. Le département d'État offre jusqu'à 5 millions de dollars pour toute information menant à son arrestation et à sa condamnation.
Source : https://share.america.gov/fr/les-etats-unis-poursuivent-des-trafiquants-de-drogue/
Le Ministère de la Santé, à travers le Programme national de Lutte contre la Lépre et l'Ulcère de Buruli, organise une campagne de consultations foraines. Elle vise à consulter les personnes présentant des plaies ou ulcérations des jambes évoluant depuis au moins deux semaines. Les cas nécessitant une prise en charge spécialisée seront orientés vers le centre de dépistage et de traitement de l'ulcère de Buruli ou le centre de traitement anti-lépre le plus proche. Les consultations sont gratuites et se dérouleront du 12 au 30 mai 2025 dans les centres de santé de commune de tous les départements du Bénin. Lire le communiqué en date du 8 mai 2025.
Le Chargé de Mission du président de la République aux Arts et à la Culture José Pliya a été inhumé ce vendredi 9 mai 2025 en France.
Décédé le 12 avril à Miami aux Etats-Unis, José Pliya, Chargé de Mission du président de la République aux Arts et à la Culture a été conduit à sa dernière demeure ce vendredi. L'écrivain et dramaturge béninois a été inhumé au crématorium du cimetière de Valenton en France. Avant l'enterrement, une messe a été dite à Valenton et à l'Eglise Bon Pasteur de Cadjèhoun à Cotonou.
Né le 17 avril 1966 à Cotonou José Pliya est le fils du célèbre écrivain Jean Pliya. En 2016, il a été nommé directeur général de l'Agence National de promotion des Patrimoines et de développement du Tourisme (ANPT). Patrice Talon le nomme en 2023 chargé de mission aux Arts et à la Culture.
A.A.A
Encore une preuve de l'excellence des liens de coopération entre la Paris et le Rabat. Le Directeur Général du Groupe Agence française de développement (AFD), M. Rémy Rioux, en visite de travail au Maroc, a annoncé, vendredi 9 mai 2025, à Rabat, qu'il effectuera une mission de terrain dans les provinces du Sud du Royaume.
La mission de terrain dans les provinces du Sud du Royaume a été annoncée par le Directeur Général du Groupe Agence française de développement (AFD), lors d'un point de presse, à l'issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, vendredi dernier à Rabat.
M. Rioux a inscrit sa visite dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration Conjointe signée en octobre 2024 entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, à l'occasion de la visite d'État de ce dernier au Royaume.
“Vous vous souvenez qu'à cette occasion, le Président Emmanuel Macron a exprimé la nouvelle position de la France sur les provinces du Sud”, a rappelé le DG de l'AFD. M. Rioux n'a pas manqué de souligner que sa mission actuelle s'inscrit dans “l'opérationnalisation rapide” de cette orientation stratégique.
La mission de terrain de trois jours (samedi, dimanche et lundi) de M. Rioux à Laâyoune confirme l'extension du mandat de l'AFD aux provinces du Sud, marquant ainsi une étape importante dans la concrétisation des engagements pris.
M. Rioux a souligné que “les provinces du Sud forment un trait d'union stratégique avec l'Afrique subsaharienne, le long de la façade atlantique”, ce qui constitue aussi “un cadre d'action très important” pour le groupe AFD.
Le Directeur Général a affirmé que le Royaume demeure le premier partenaire du groupe AFD. “Le Maroc, c'est plus de 3 milliards d'euros de projets en cours, plus de 30 milliards de dirhams, 70 projets en cours”, a-t-il précisé. Pas moins de 80 collaborateurs du Groupe sont mobilisés sur le terrain au Maroc, ce qui est « évidemment très important », a ajouté M. Rioux.
La visite du Directeur Général de l'AFD s'inscrit dans le cadre du Partenariat d'Exception Renforcé, scellé entre Sa Majesté le Roi et le Président Emmanuel Macron. Elle confirme la volonté partagée de renforcer la fructueuse coopération bilatérale entre les deux pays, et de soutenir les dynamiques de développement inclusif et durable à travers tout le Royaume.
Des marchands ont intégré depuis quelques mois les nouvelles infrastructures construites par le gouvernement béninois pour leur commerce. Mais ils sont toujours dans l'incertitude en raison du flou persistant autour des redevances qu'ils devront bientôt payer.
Les marchés modernes de Cadjèhoun, Ganhi, Wologuédé, Ménontin, Aïdjèdo, Midombo, Gbégamey dans la commune de Cotonou sont ouverts au public depuis 2024. Les redevances à payer par les marchands ne sont pas encore fixées. Les rumeurs d'une redevance élevée alimentent une inquiétude grandissante dans le rang des marchands des nouveaux marchés modernes.
Le 21 juin 2024, face aux professionnels des médias, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji, a rassuré que les redevances seront à la portée des usagers. « Tout exquis fait, si on devait faire payer le juste prix rien que pour l'entretien et le fonctionnement de ces marchés, elles doivent payer en moyenne 18 000 FCFA. Mais, même dans les arbitrages que le gouvernement avait faits, il n'a pas atteint 18 000 FCFA », avait indiqué Wilfried Houngbédji.
Si pour l'instant, les occupants du marché de Ganhi selon leurs dires, ont bénéficié déjà de trois mois de gratuité depuis leur intégration en décembre 2024, des rumeurs persistantes font état d'un tarif mensuel de 21.000 FCFA à venir, bien loin de la somme payée dans les anciens marchés (une revendeuse de Ganhi a confié qu'elle payait 3.000 FCFA). « Normalement, le prix à payer devrait être connu en avril 2025. On espère que ce ne serait pas selon les rumeurs, car on ne pourra pas tenir », s'inquiète dame Victorine.
Dans un entretien accordé au journal ‘'Fraternité'' et publié le 23 avril 2025, la directrice générale de l'ANaGeM, Eunice Loisel Kiniffo, s'est prononcée sur la situation actuelle des marchés. Elle souligne que « le gouvernement, seul habilité à fixer les montants des redevances à percevoir auprès des marchands ne s'est pas encore prononcé sur la question ». « Toutefois, une distinction s'impose entre les marchands installés sur les étals et ceux occupant les boutiques. Seuls ces derniers s'acquittent actuellement de leurs loyers », informe-t-elle. À en croire la directrice générale de l'ANaGeM, l'action du gouvernement s'inscrit dans une démarche hautement sociale. « Le fait que la majorité des marchands ne s'acquitte pas encore d'aucune redevance en est une illustration manifeste », soutient-elle.
Akpédjé Ayosso