Qualcomm Incorporated a annoncé lundi 19 mai, la liste des start-up sélectionnées pour l'édition 2025 de Qualcomm Make in Africa (QMIA). Lancée il y a trois ans, la Qualcomm Africa Innovation Platform soutient l'émergence de l'écosystème deep-tech africain via des programmes de mentorat, ainsi que des formations technique, commerciale et en propriété intellectuelle. Ces formations sont axées sur les technologies 5G, Edge-AI/ML, la puissance de calcul et l'Internet des objets (IoT). Cette année, l'appel à candidatures a suscité un fort engouement avec environ 435 dossiers reçus, provenant de 19 pays du continent.
Au total 10 start-ups sont sélectionnées pour l'édition 2025 du programme d'incubation Qualcomm Make in Africa, lancé il y a trois ans. Ces start-ups sont éligibles à des bourses et au Fonds d'Impact Social Qualcomm® Wireless Reach™, destiné à aider les startups à amplifier leur impact sociétal et commercial.
La plateforme L2Pro Africa propose une formation en ligne gratuite sur la protection de la propriété intellectuelle.
Première initiative de ce genre en Afrique, Qualcomm Make in Africa est un programme de mentorat sans capital-actions destiné aux start-ups technologiques en phase de démarrage qui souhaitent exploiter les technologies avancées de connectivité et de traitement telles que la 5G, l'Edge-AI/ML embarqué, la puissance de calcul et l'IoT dans des solutions intégrées innovantes. Ces jeunes entreprises se distinguent par leur capacité à intégrer ces technologies de manière innovante dans des solutions concrètes à fort impact.
Les start-ups sélectionnées bénéficieront de plateformes matérielles gratuites, d'un mentorat personnalisé, d'un accompagnement commercial, de conseils techniques pour le développement de leurs produits, ainsi que d'un soutien à la protection de leur propriété intellectuelle.
Les dix start-ups sont, par ordre alphabétique :
• Aframend, Nigeria : Découverte de médicaments à base de phytocomposés africains, propulsée par l'IA
• AmalXR, Tunisie : Rééducation en réalité virtuelle, validée cliniquement et assistée par l'IA
• Archeos, Bénin : Automatisation piscicole solaire/IoT pour une qualité de l'eau et une alimentation optimales
• ClimatrixAI, Nigeria : Prévision et surveillance localisée des risques d'inondation via l'IA
• Ecobees, Tunisie : Apiculture intelligente pour le suivi de la santé des ruches, de l'humidité et du climat
• Edulytics, Sénégal : Détection mobile de la fibrose hépatique par ultrasons assistée par l'IA
• Farmer Lifeline, Kenya : Robots solaires intelligents pour la détection des maladies et parasites des cultures
• Pixii Motors, Tunisie : Scooters électriques avec optimisation IA/IoT de la batterie et stations d'échange de batteries
• Pollen Patrollers, Kenya : Pollinisation de précision grâce à l'IA/IoT pour contrer le déclin des colonies d'abeilles
• Solar Freeze, Kenya : Chambres froides solaires connectées pour limiter les pertes post-récolte
Qualcomm est fier d'annoncer qu'à l'issue du cycle de mentorat, les start-ups seront éligibles au Fonds d'Impact Social fourni par l'initiative Qualcomm® Wireless Reach™. Ce fonds accompagne les start-ups dans l'amplification de leur portée sociétale et de leur développement commercial. L'une d'entre elles sera sélectionnée pour recevoir le fonds en reconnaissance de son usage innovant des technologies sans fil au service des communautés. Les neuf autres bénéficieront quant à elles de bourses de développement.
Par ailleurs, Qualcomm est heureux de souligner les progrès de la plateforme d'e-learning L2Pro Africa, un programme de formation gratuit destiné à renforcer les compétences des start-ups, PME et chercheurs africains en matière de protection, valorisation et sécurisation de leurs innovations. Ce programme a été développé en partenariat avec Adams and Adams, premier cabinet africain spécialisé en propriété intellectuelle. Le contenu pédagogique a été enrichi avec des procédures détaillées de dépôt de brevets, dessins industriels et marques au Kenya, Nigeria, Ouganda, Ghana, Rwanda, ainsi que dans les deux organisations régionales de propriété intellectuelle, ARIPO et OAPI, couvrant 43 pays africains. Ces guides pratiques permettent aux inventeurs d'interagir efficacement avec les professionnels de la propriété intellectuelle et les offices compétents. À ce jour, plus de 135 étudiants africains se sont inscrits à la formation, et plusieurs start-ups alumni du programme QMIA ont déjà entamé le processus de dépôt de brevets.
« La cohorte de cette année reflète le dynamisme croissant de l'innovation en Afrique », déclare Wassim Chourbaji, Vice-Président Exécutif et président de Qualcomm MEA et Vice-Président Principal des affaires gouvernementales EMEA. « Grâce aux technologies cellulaires, IoT et Edge-AI de Qualcomm, ces jeunes entreprises sont prêtes à transformer l'agriculture, le développement durable, la lutte contre le changement climatique, les transports et la santé. Nous sommes fiers de les accompagner dans la création de solutions transformatrices pour un avenir meilleur. »
« L'Union africaine des télécommunications (UAT) est fière de s'associer à Qualcomm pour le programme Make in Africa 2025 », déclare John Omo, Secrétaire général de l'UAT. « L'innovation est le moteur de l'avenir de l'Afrique, et les dix start-ups de cette année en sont une brillante démonstration. Nous travaillons à harmoniser les politiques de gestion du spectre, les standards régionaux et les pratiques de données ouvertes, mais nous savons que le véritable progrès repose sur un support à grande échelle. C'est pourquoi nous appelons les gouvernements, les universités, les investisseurs et les industriels à soutenir ces initiatives – et toute démarche qui place l'ingéniosité africaine au premier plan. »
Pour en savoir plus sur Qualcomm Make In Africa : https://www.qualcomm.com/company/locations/africa/qualcomm-make-in-africa
À propos de QualcommQualcomm et Wireless Reach sont des marques déposées de Qualcomm Incorporated
Le tribunal de première instance d'Abomey-Calavi a condamné, mardi 20 mai 2025, deux jeunes hommes à 3 mois de prison assortis de sursis et au paiement de 100.000 FCFA d'amendes chacun. C'est dans une affaire de coups et blessures sur une mère de famille.
A coups de poing, deux jeunes hommes battent une femme à Kpossidja dans la commune d'Abomey-Calavi. Ils reprochent à la dame d'avoir piétiné et détruit des pousses d'ananas dans leur champ.
La victime explique qu'elle a juste emprunté une route traversant le champ.
Mais les prévenus poursuivis sans mandat de dépôt ne reconnaissent pas les faits. A la barre, mardi 20 mai 2025 au Tribunal de première instance d'Abomey-Calavi, ils indiquent avoir seulement interdit l'accès de leur champ à la dame. Celle-ci aurait tenté de retirer le téléphone de la poche d'un des jeunes agriculteurs lorsqu'elle a été bousculée. Elle s'est blessée à la main en tombant sur les plants d'ananas, selon les prévenus.
La juge demande à savoir si des pousses d'ananas pouvaient-elles provoquer des blessures aussi graves que ce qui est visible sur les photos introduites au dossier ? L'un des prévenus répond par l'affirmative.
Les prévenus développent également que les vêtements de la dame ont été déchirés lors de sa chute dans le champ d'ananas.
Le Ministère public a demandé au juge de maintenir les deux jeunes dans les liens de la prévention, recevoir la dame dans sa constitution de partie civile et de condamner les prévenus à 100.000 FCFA d'amendes.
Les deux jeunes hommes ont été condamnés à 3 mois de prison assortis de sursis et au paiement de 100.000 FCFA d'amendes chacun. Ils doivent verser également une somme de 35.000 FCFA à la victime pour couvrir le reste de ses frais de soins.
Les prévenus avaient pris en charge les premiers soins à hauteur de quarante mille francs.
M. M.
La Société sportive SIRAT SPORT lance le recrutement d'un Chef Comptable. Le dossier de candidature doit être constitué d'une lettre de motivation signée du candidat et adressée à la Directrice Générale de la SIRAT SPORT ; un curriculum vitae détaillé et la copie d'une pièce d'identité en cours de validité. Les dossiers de candidature doivent être envoyés par voie électronique à l'adresse : recrutement@sirat.bj en un seul fichier au format PDF au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 12 heures.
Nouveaux services à l'ANIP : La plateforme e-services.anip.bj désormais lancée pour l'amélioration de la qualité des données d'identification au Bénin
Ce vendredi 14 février 2025, la salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Étrangères a accueilli une conférence de presse marquée par des annonces significatives de l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP). À la tête de cette initiative, Monsieur Aristide ADJINACOU GNAHOUI. A cette occasion, le Directeur général de l'ANIP, a présenté les nouvelles mesures destinées à optimiser les prestations de l'Agence et à améliorer la qualité des données d'identification au Bénin.
"Cette rencontre nous permet de partager notre stratégie, qui inclut le lancement d'applications innovantes," a déclaré le Directeur général de l'ANIP. Il a mis en avant la plateforme e-services.anip.bj, conçue pour simplifier le processus d'identification des citoyens. Le DG Anip Aristide ADJINACOU GNAHOUI a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude envers le Chef de l'État Patrice TALON pour sa vision et son leadership. Il a surtout souligné que l'objectif principal de l'ANIP est de garantir une expérience fluide et accessible en matière d'identité et d'état civil.
Au cours de la conférence, plusieurs volets ont été abordés, notamment les ressources humaines, les procédures réglementaires, et la qualité des systèmes d'information. "Ces enjeux sont importants pour la sécurité des citoyens et la sécurité nationale," a-t-il précisé.
En effet, les réformes annoncées représentent une avancée décisive vers une identification efficace, avec des mesures telles que la refonte de la plateforme de demande en ligne, la mise en place d'une direction dédiée à la satisfaction des citoyens ....etc.
Monsieur Jean AHOLOU, Coordonnateur national du projet WURI, a également souligné le rôle du projet WURI dans la modernisation des services de l'ANIP, promettant des équipements biométriques supplémentaires pour améliorer l'efficacité des opérations. " Le projet WURI, est le partenaire stratégique et opérationnel pour la modernisation globale de l'ANIP. Pour rendre performant le cadre juridique et institutionnel, très bientôt, nous allons mettre en place un cadre du travail attrayant pour tous les usagers de l'ANIP et pour les travailleurs de l'ANIP à travers la mise en place des bureaux pour fabriquer dans chaque unité communale d'identification des personnes", a expliqué Monsieur Jean AHOLOU.
Le Directeur Général de l'ANIP a soutenu avec insistance que ces initiatives positionnent sans conteste le Bénin sur la voie de devenir la référence africaine en matière d'identification d'ici 2028, générant ainsi un impact positif sur la vie des citoyens, des nouveau-nés aux écoliers.
Il convient de noter aussi la mise en place d'un centre d'appel, accessible par le numéro vert 7054, destiné à gérer les préoccupations des usagers. De plus, une plateforme de demande en ligne, disponible à l'adresse eservices.anip.bj, permet la soumission et la délivrance instantanée des pièces de l'ANIP.
Par ailleurs, un mécanisme de double validation a été mis en place afin de s'assurer de la qualité des données transmises au RNPP, ainsi qu'un dispositif novateur pour l'enrôlement et la délivrance d'actes sans erreur.
La police a démantelé un réseau de cambrioleurs dans le 2è arrondissement de Parakou les 16 et 17 mai 2025.
Le bureau d'un technicien en électronique a été défoncé dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 mai, vers 2h du matin par deux membres d'un réseau de cambrioleurs à Parakou.
Les malfaiteurs emportent deux ordinateurs portables, trois téléphones, un disque dur, un casque audio et réussissent en s'enfuir, transportés par un complice sur une moto BAJAJ.
Le lendemain, 16 mai vers 3 h du matin, ces mêmes individus ciblent une boutique de téléphones proche du campus universitaire. Un pied de biche en main, ils forcent le cadenas de la boutique. Mais un voisin donne l'alerte.
Une patrouille motorisée intervient aussitôt. Les policiers maitrisent un suspect après une course poursuite. Sur lui : une machette, une cagoule, un clic, un fétiche et des outils de cambriolage.
Le samedi 17 mai, vers 14 heures, une perquisition est menée au domicile des suspects à Camp-Dagbè. Trois autres complices y sont interpellés. La fouille permet de retrouver un coupe-coupe, une autre cagoule, un fétiche et plusieurs perruques.
Interrogés par les enquêteurs, les suspects passent aux aveux. Ce sont eux les auteurs des cambriolages signalés dans le 2è arrondissement de Parakou.
Selon la Police, ces cambrioleurs reprennent en journée leur activité de taxi-moto. Un mode opératoire qui leur permet de cibler leurs victimes.
M. M.
L'Ambassadeur des Émirats Arabes Unis (EAU), Son Excellence Monsieur Mohamed Saeed Al Kaabi , a effectué, lundi 19 mai 2025, une visite de courtoisie au Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), au siège de l'institution à Cotonou.
Visite de courtoisie de Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis auprès de la République du Bénin chez le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Edouard Loko. Les discussions se sont axées sur les relations bilatérales entre les Émirats Arabes Unis et le Bénin. Les deux personnalités ont aussi échangé autour des perspectives de collaboration dans les domaines des médias et de la communication audiovisuelle.
Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi a salué les efforts entrepris par la 7e mandature de la HAAC pour moderniser et encadrer le paysage médiatique. Le diplomate a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer les relations de coopération avec le Bénin dans ce secteur.
Pour le président de la HAAC, les Émirats Arabes Unis ont une expérience solide en matière de médias et de communication. Selon Edouard Loko, c'est un modèle de modernisation et de développement à suivre.
Il a exprimé le souhait du Bénin de s'inspirer de cette expertise, en particulier dans les domaines de la formation, du renforcement des capacités, et du développement professionnel des journalistes et des institutions médiatiques béninoises.
Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre le Bénin et les Émirats Arabes Unis.
A.A.A
Un camion transportant des bidons d'huile végétale s'est renversé, ce lundi 19 mai 2025, à Parakou. L'accident s'est produit au niveau du carrefour Hubert Maga.
Accident de circulation, ce lundi 19 mai, à Parakou. Un camion transportant des bidons d'huile végétale s'est renversé au niveau du carrefour Hubert Maga. Outre les dégâts matériels, aucun blessé ni de perte en vie humaine n'est à déplorer.
Le gros porteur selon des sources concordantes, a quitté Cotonou pour se rendre au Niger. Les ouvriers du chauffeur, avec l'aide de quelques riverains, ont récupéré la marchandise dispersée sur la voie et ses abords.
La police est intervenue pour réguler la circulation. Les causes réelles de l'accident restent à déterminer.
F. A. A.
La circulation sera temporairement perturbée dans le quartier Akpakpa Tokpégblé, à Cotonou, dans le cadre de l'organisation des départs pour le pèlerinage à la Mecque, édition 2025.
Les voies d'accès autour du site d'accueil des pèlerins, situé sur l'ancien site de SOBETEX à Akpakpa Tokpégblé (Cotonou) seront fermées pour garantir la sécurité et la fluidité des opérations relatives au pèlerinage à la Mecque 2025.
Il s'agit des rues menant à PHARMAQUICK et à l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC). Elles seront temporairement interdites d'accès du 19 au 28 mai 2025, puis du 15 au 24 juin 2025, selon un communiqué du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Alassane Seidou appelle la population à faire preuve de responsabilité et de civisme. Le ministre invite chacun à respecter ces mesures mises en place pour assurer le bon déroulement des départs pour le pèlerinage.
Pour le fidèle musulman, le hajj ou pèlerinage à La Mecque en Arabie Saoudite fait partie des cinq piliers de l'islam à accomplir au moins une fois dans sa vie, s'il en a bien sûr les moyens financiers et l'aptitude physique et mentale.
2 300 pèlerins béninois sont enrégistrés pour le Hadj 2025.
M. M.
Ce dimanche 18 mai 2025 à Kovè, un hameau de la localité de Zidjihoué à Houéyogbé dans le Mono, un jeune homme a tué son père à coups de machette.
Parricide à Houéyogbé. Dans cette commune du département du Mono, un jeune homme a tué son père à coups de machette ce dimanche 18 mai 2025.
Le père selon nos sources, a quitté le centre-ville de Houéyogbé pour se rendre dans son domicile situé à Kovè, une localité de Zidjihoué. Aussitôt entré, le jeune homme âgé de la vingtaine environ, lui assène des coups de machette à la nuque et au cou. Sous le choc, il trébuche et tombe. Le fils présumé assassin dans sa furie jette une pierre sur lui. Le père succombe à ce dernier coup.
Les raisons ayant conduit cet enfant à commettre ce meurtre ne sont pas encore connues. Aussitôt après son forfait, il a été arrêté par la police. Le présumé criminel, selon nos sources, souffrirait d'une déficience mentale.
F. A. A.
Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon a visité, lundi 19 mai 2025, le Musée National du Qatar.
En visite de travail à Doha, le Chef de l'Etat béninois a visité le Musée National du Qatar. La délégation béninoise a été accueillie par Son Excellence Cheikha Al Mayassa bint Hamad Al Thani, Présidente des Musées du Qatar.
Les différentes collections du musée ont été présentées au président béninois. Il s'est montré particulièrement attentif et admiratif devant la richesse et la diversité du patrimoine exposé.
Tout au long de la visite, une explication détaillée lui a été fournie sur la signification et la valeur culturelle de ces précieux trésors.
Patrice Talon s'est rendu au musée national de Qatar en compagnie de Mohamed Saad Al Rumaihi, PDG de Qatar Museums, et de Son Excellence Cheikh Abdulaziz bin Hamad Al Thani, Directeur du Musée national du Qatar.
Une nouvelle ère s'ouvre pour le transport aérien béninois avec l'annonce du prochain partenariat entre ‘'Qatar Airways'' et ‘'Amazone Airlines''.
Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, le président du Bénin, Patrice Talon et Son Altesse Cheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani, Emir de l'Etat du Qatar ont exprimé la volonté des deux pays d'intensifier les relations dans plusieurs secteurs dont celui de l'aviation civile.
Le Bénin et le Qatar explorent la possibilité d'une coopération entre les deux transporteurs nationaux, Qatar Airways (fondée depuis novembre 1993) et la nouvelle compagnie aérienne du Bénin "Amazone Airlines".
Le Bénin marquera donc un tournant dans le développement du secteur aérien avec sa toute nouvelle compagnie aérienne ‘'Amazone Airlines''.
Les deux pays envisagent aussi la mise en place d'un vol direct entre Cotonou-Doha et plusieurs autres destinations africaines et européennes. Ce nouveau couloir aérien facilitera les échanges économiques, attirera davantage d'investisseurs vers le Bénin, stimulera le tourisme et encouragera les échanges culturels entre les deux pays.
Avec Amazone Airlines, le Bénin affirme sa volonté de prendre son envol sur la scène internationale et de se positionner comme un hub régional de connectivité et d'échanges internationaux.
A.A.A
Depuis plus d'un mois, les feux tricolores au carrefour Marina Sikècodji, dans le 7ᵉ arrondissement de Cotonou, sont en panne. La circulation est un casse-tête pour les usagers.
Carrefour stratégique conduisant à l'Etoile rouge ou au marché international Dantokpa, Marina Sikècodji est sans ses feux tricolores.
La situation est déplorable depuis plus d'un mois. Ce mardi 19 mai 2025 les feux tricolores sont toujours éteints au carrefour Marina. Conducteurs de motos et de voitures venant de différents sens, tout le monde veut passer en même temps.
Entre 12h et 15h, le carrefour se transforme en champ de bataille mécanique. Klaxons, cris, jurons… les accrochages ne sont pas rares.
Les vendeurs des boutiques environnantes confirment : cela dure depuis des semaines. « Depuis deux mois environ, il est difficile de traverser ce carrefour quand les policiers ne régulent pas la circulation », confie un chauffeur de minibus.
Même son de cloche chez les conducteurs de taxi-moto, qui sont nombreux à emprunter cet axe chaque jour.
Les feux sont en panne depuis un mois, selon les autorités.
Une régulation à heures fixes
Pour éviter le pire, les agents de la Police républicaine sont présents chaque jour. Mais seulement de 8h à 12h le matin. Et de 16h à 20h ou 22h le soir.
Les interventions ponctuelles sont parfois déclenchées quand un bouchon devient ingérable.
Interpellées, les autorités municipales assurent qu'une solution est en cours. Les feux seront réparés, promettent-elles. Mais aucun délai n'a été communiqué. Les usagers, eux, attendent.
Les coupures intempestives d'électricité provoqueraient des disfonctionnements au niveau des feux tricolores, selon les informations. L'idéal serait de mettre en place des dispositifs de feux fonctionnant à l'énergie solaire.
M. M.
Le président de la République du Bénin séjourne depuis ce dimanche 18 mai 2025 à Doha, au Qatar dans le cadre d'une visite de travail. Il a eu un tête-tête ce lundi 19 mai avec Son Altesse Cheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani, Emir de l'Etat du Qatar. Dans la Déclaration conjointe publiée par l'État du Qatar et la République du Bénin, les deux parties sont convenues du renforcement de la coopération bilaterale.
Déclaration conjointe entre l'Etat du Qatar et la République du Bénin
À l'invitation de Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Émir de l'État du Qatar, Son Excellence le Président Patrice Talon, Président de la République du Bénin, a effectué une visite de travail dans l'État du Qatar le 19 mai 2025.
Cette visite a marqué une étape importante dans le renforcement des relations amicales et de coopération entre l'État du Qatar et la République du Bénin. Les discussions entre Son Altesse l'Émir et Son Excellence le Président ont reflété une convergence de vues sur les questions régionales et internationales clés, notamment la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable.
L'État du Qatar a salué les vastes réformes économiques et sociales lancées par le gouvernement du Bénin depuis 2016, qui ont jeté les bases de la croissance et de la modernisation institutionnelle.
Pour sa part, la République du Bénin a salué le rôle actif joué par l'État du Qatar sur la scène internationale, notamment en Afrique, et a noté ses efforts pour soutenir la paix et la stabilité et construire des partenariats de développement durable sur le continent.
Les deux parties ont exprimé leur intérêt à renforcer la coopération dans le secteur de l'aviation, y compris la possibilité d'une coopération entre les deux transporteurs nationaux, Qatar Airways et Amazone Airlines, en plus d'explorer la mise en place d'un vol direct entre les deux pays. Cette étape contribuera à renforcer l'attractivité économique de la République du Bénin, à attirer les investissements, à stimuler le tourisme, à transporter les marchandises et à promouvoir les échanges culturels.
L'État du Qatar a affirmé son engagement en faveur du développement du continent africain et, dans ce contexte, a réitéré sa volonté de soutenir les initiatives dans les domaines des infrastructures, de l'éducation et de la santé, conformément à son programme de développement international et aux priorités de ses partenaires en Afrique.
Les deux parties ont également convenu de renforcer la coopération dans le domaine culturel, notamment en organisant des expositions et en coopérant entre les institutions culturelles et les musées, afin d'élargir les horizons de la diplomatie culturelle entre elles.
L'État du Qatar et la République du Bénin ont renouvelé leur engagement commun à intensifier les consultations bilatérales, à coordonner les positions dans les forums multilatéraux et à promouvoir une vision commune d'un système international fondé sur la souveraineté, l'inclusion et la prospérité.
Le gouvernement béninois s'apprête à uniformiser les bouteilles de gaz domestique. Cette réforme sera accompagnée d'une subvention de certains formats de gaz. A Cotonou, les citoyens apprécient la décision prise par le gouvernement.
Le gouvernement béninois a engagé une réforme majeure du secteur des hydrocarbures dans le but d'accroître la disponibilité et l'accessibilité du gaz domestique. En Conseil des ministres, le 7 mai 2025, il a été décidé de la mise en place d'un système d'approvisionnement centralisé par la Société Dépôts Pétroliers du Bénin (DPB) SA. Il n'y aura plus donc plusieurs marques de bouteilles. Toutes les bouteilles de gaz auront la même couleur. Le remplissage et la sécurité des emballages demeurent la responsabilité des gestionnaires des centres d'emplissage.
Avec cette décision, les citoyens peuvent acheter le gaz chez n'importe quel fournisseur. « C'est une très bonne décision parce que dès fois, on se promène dans la ville pour chercher du gaz. En période de rupture, c'est très difficile », a confié l'étudiant Ludovic Zinsou.
Pour l'entrepreneure Elise Yansounou, ce serait désormais plus simple pour recharger le gaz domestique. « Moi je suis très contente. On ne va plus se tracasser. Le gouvernement a bien fait de prendre cette décision », a-t-elle déclaré.
Revendeuse de gaz domestique depuis plusieurs années, dame S. M s'assure toujours de la disponibilité du produit même en période de rupture. « Je ne vends que le gaz domestique d'une seule société. J'ai des contacts déjà et cela me permet d'avoir un stock conséquent en cas de rupture. Peut-être qu'avec l'uniformisation des bouteilles, j'aurai plus de clients », a-t-elle affirmé.
D'autres souhaitent que cette réforme majeure règle aussi la non disponibilité du gaz dans certaines zones reculées. « Si je peux échanger n'importe quelle bouteille sans me casser la tête, ça me soulage. On espère que la décision va améliorer aussi la distribution parce que dans certaines zones, c'est difficile de trouver du gaz », a confié une commerçante ayant requis l'anonymat.
Pour Donatien Lawson, père de famille, la réforme est à saluer mais il faut que les prix restent stables. « Le prix doit être le même à Cotonou et dans les autres régions. Il faut veiller à cela », a-t-elle ajouté.
Dès la mise en œuvre de la réforme, deux nouveaux formats de bouteilles seront disponibles sur le marché. Il s'agit de la bouteille de 1,5 kg vendue à 1000 FCFA et la bouteille de 3 kg cédée à 3000 FCFA. Ces formats visent à répondre aux besoins des petites bourses et à encourager une utilisation plus large du gaz domestique dans les ménages. La bouteille de 6 kg sera vendue à 4500 FCFA, contre un prix actuel supérieur à 4700 FCFA. En revanche, les bouteilles de 12,5 kg ne seront pas concernées par la subvention. Selon la ministre, cette mesure cible d'abord les foyers à revenus modestes.
« Les nouveaux formats de bouteille, je trouve que c'est une très bonne chose. Parfois on n'a pas assez d'argent pour remplir la grosse bouteille, donc ça peut nous aider. Il faut que ça soit vite disponible », a indiqué dame Juliette, vendeuse au marché Dantokpa, à Cotonou.
Bien que pratique, l'utilisation de bouteille de gaz présente des risques, si les règles de sécurité ne sont pas respectées. « C'est bien de penser aux familles modestes, mais il va falloir garantir la qualité et la sécurité du gaz. Les utilisateurs doivent connaitre les bonnes pratiques afin de l'utiliser en toute sécurité », a relevé l'infirmier Bonaventure Dégbé.
A.A.A
L'ex-directeur général de la Police Nationale, Louis Philippe Houndégnon va continuer son séjour en prison. Ce lundi 19 mai 2025, la Cour s'est déclarée incompétente dans son dossier.
Poursuivi pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique, l'ex-directeur général de la Police Nationale, Philippe Houndégnon n'est pas encore fixé sur son sort. Après les réquisitions du ministère public, le verdict devrait être connu ce lundi 19 mai.
Le lundi 28 avril 2025 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, le ministère public a requis 2 ans de prison ferme et 2.000.000 FCFA d'amende. Le ministère public a demandé la relaxe pure et simple de co-accusé, Camille Amoussou.
Ce lundi, la Cour s'est déclarée incompétente. Le dossier a été renvoyé en instruction. La Cour a aussi confirmé le mandat de dépôt de l'ex-directeur général de la Police Nationale.
Louis-Philippe Houndégnon a été interpellé à son domicile au quartier Arconville à Abomey-Calavi dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024 après une perquisition. Les deux prévenus ont plaidé non coupable lors de l'audience du 24 févier 2025.
A.A.A
A.A.A
Le Togo, pays voisin à l'ouest du Bénin, a enrégistré deux cas de variole simienne (Mpox ou variole du singe). Cette situation appelle à une vigilance accrue des populations.
Le Mpox (variole du singe ou Monkeypox) est signalé au Togo. Un cas a été détecté et confirmé le 16 mai 2025 dans ce pays voisin du Bénin. La victime est une femme de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe, région du Grand Lomé. Elle est prise en charge dans un service spécialisé de maladie infectieuse. Aux dernières nouvelles, son mari aussi serait détecté positif à l'épidemie.
Face à cela, les autorités togolaises ont pris des dispositions telles que le renforcement de la surveillance épidémiologique, l'alerte précoce et la confirmation ; organiser la prise en charge et sensibiliser la population sur les mesures préventives et la conduite à tenir devant des signes de suspicion.
Le Mpox ou variole simienne est une maladie virale et contagieuse qui se transmet par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques ou des lésions de la peau ou encore des muqueuses d'animaux infectés.
La transmission interhumaine, de personne à personne, peut se produire par contact étroit, notamment lors des rapports sexuels, avec des sécrétions respiratoires infectées, des lésions cutanées d'une personne infectée ou avec des objets contaminés par des liquides biologiques. Il se manifeste par une fièvre, des courbatures, éruptions cutanées etc. Dans certains cas, le Mpox conduit à la mort.
Au Bénin, la vigilance citoyenne et la réactivité des autorités sanitaires seront déterminantes pour contenir tout risque d'épidémie.
A.A.A
Ce lundi 19 mai 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu son verdict dans le procès très attendu de l'ex-Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), Louis Philippe Houndégnon. Alors que le parquet spécial avait initialement requis 2 ans de prison ferme contre le prévenu en avril 2025, la CRIET s'est finalement déclarée incompétente.
Surprise et étonnement dans le dossier de l'ex-DGPN Louis Philippe Houndégnon. Ce lundi 19 mai 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET s'est déclarée incompétente dans l'affaire de Louis Philippe Houndégnon et de son coprévenu Coffi Camille Amoussou. Le motif ? Le juge a estimé dans sa décision que les faits reprochés aux deux prévenus sont de nature criminelle. Il a ensuite confirmé le mandat de dépôt et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir.
Après cette décision, l'ex-DGPN Louis Philippe Houndégnon et son coprévenu sont renvoyés devant la commission d'instruction de la CRIET. Ils vont passer devant le juge de la liberté et de la détention dans la journée de ce lundi 19 mai 2025. Le juge va devoir se prononcer à nouveau sur les mandats de dépôt décernés contre les deux prévenus, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Retour sur les faits
Courant novembre 2024, Louis Philippe Houndégnon, avait été interpellé suite à plusieurs interviews accordées à la presse dans lesquelles il déclarait avoir reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon. Le parquet spécial l'accusait alors d'avoir remis en cause la Constitution béninoise et d'avoir appelé la population au soulèvement à travers son "Mouvement 11/12".
Lors des audiences, le ministère public, représenté par le premier substitut du procureur spécial Armand Donald Reagan Hounguè, avait fait ses réquisitions. Selon le procureur, Houndégnon aurait "manqué de réserve même étant à la retraite" et aurait travaillé à "recenser les personnalités clés de l'État" dans le but de fomenter un coup d'État. Le parquet avait donc demandé à la CRIET de retenir Houndégnon pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique.
Houndégnon et Amoussou sont poursuivis pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique. Lors de la précédente audience du 24 février 2025, les débats avaient notamment porté sur des échanges téléphoniques entre Houndégnon et un ex-ministre de Boni Yayi, aujourd'hui diplomate.
Le Réseau des Leaders Africains pour la Démocratie, l'Émergence et le Renouveau (Réseau-LEADER) a organisé, samedi 17 mai 2025 à Cotonou, une sensibilisation sur les pièges de la migration. Jeunes, représentants d'association et journalistes ont pris part à l'atelier déroulé sous le thème « Jeunesse africaine et migration : entre espoirs et nouvelles formes de risques ».
Au nom du Réseau-LEADER, Hambla AKOBI, Coordonnateur du parti Les Patriotes (Bénin), a ouvert les échanges. Il a rappelé que beaucoup de jeunes rêvent d'une vie meilleure. Faute d'opportunités locales, ils envisagent souvent l'étranger comme la seule issue. Mais cette quête comporte des dangers, souvent méconnus. Derrière les promesses de bourses, de stages ou d'emplois à l'étranger, des centaines de jeunes Africains tombent chaque année dans des pièges bien camouflés. L'objectif de l'atelier, est de sensibiliser sur ces risques.
Dr Jean Emmanuel GNANGNON, président du Réseau des Leaders Africains pour la Démocratie, l'Émergence et le Renouveau (Réseau-LEADER) et président du parti politique Mouvement Togolais pour la Restauration (MTR du Togo), a dénoncé les circuits de migration toxique. Le cas le plus emblématique, selon lui, est le programme Alabuga Start en Russie. Sous couvert de formation, de jeunes femmes africaines sont envoyées dans une zone industrielle du Tatarstan. Elles y assemblent des drones militaires utilisés dans la guerre en Ukraine. Elles vivent sous surveillance, privées de passeport, soumises à une discipline stricte. Ces cas ne sont pas isolés. À Dubaï, au Koweït, à Riyad ou au Kazakhstan, d'autres jeunes tombent dans des systèmes de travail forcé, de violences ou de privation de liberté.
Un système d'exploitation masqué
« Il s'agit donc d'un système organisé depuis nos capitales africaines avec la complicité de recruteurs locaux qui se présentent généralement comme des conseillers éducatifs et ou comme des intermédiaires d'agences de voyage, voire parfois avec la bénédiction passive de certaines autorités locales et consulaires. Ce qui est intéressant, c'est qu'il nous faut aujourd'hui déconstruire ce circuit de recrutement. Et il s'agit pour nous de vous informer bien évidemment tout en vous sensibilisant sur cette réalité. Parce que le circuit est très huilé », a ajouté le président du Réseau-LEADER.
Bonny ISSA HABIBA, présidente de l'Union des Populations du Cameroun (UPC) et membre du Réseau, a listé les causes profondes de la migration : chômage, pauvreté, inégalités, mais aussi mal gouvernance, conflits, dérèglement climatique, et manque d'éducation de qualité. Elle a insisté sur l'importance d'un discours de vérité. L'Europe, souvent idéalisée, ne répond pas toujours aux attentes. Migrer sans projet clair, peut avoir des conséquences graves, a-t-elle mis en garde.
La parole a été ensuite donnée aux participants pour se prononcer sur les dérives de la migration et proposer des solutions.
Le Réseau des Leaders Africains pour la Démocratie, l'Émergence et le Renouveau appelle à la responsabilité collective. Réseau-LEADER interpelle directement les Chefs d'État africains, les jeunes, les médias et organisations de la société civile. Une déclaration a été rendue publique à l'occasion. Dans cette déclaration lue par Bonny ISSA HABIBA, présidente de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), le Réseau-LEADER appelle à l'action urgente. S'adressant aux Chefs d'État africains, il indique : « Sortez du mutisme diplomatique... Auditez les programmes de bourses...Protégez nos jeunes à l'étranger »
L'appel est également adressé aux médias et à la société civile. Le Réseau appelle à enquêter, dénoncer, sensibiliser, et organiser des campagnes dans les lycées, les églises, les centres de formation.
LEADER regroupe des partis et mouvements politiques africains engagés pour une Afrique unie et prospère. « Ce réseau a pour objectif de pouvoir capitaliser les ressources disponibles sur le continent afin de pouvoir créer le bonheur possible pour tout concitoyen africain de telle sorte que les dérives liées aux migrations soient suffisamment évitées. Il œuvre également pour la paix, la démocratie, la préservation de l'État de droit, mais aussi et surtout pour le respect des droits de l'homme et la souveraineté inclusive dans nos États ».
Marc MENSAH
À l'issue d'un atelier de sensibilisation des jeunes sur le thème « Jeunesse africaine et migration : entre espoirs et nouvelles formes de risques », le Réseau des Leaders Africains pour la Démocratie, l'Émergence et le Renouveau (Réseau-LEADER) a fait une déclaration. C'était le samedi 17 mai 2025 à la salle de conférence de l'ONIP à Cotonou.
DÉCLARATION LIMINAIRE DE CLÔTURE DE L'ATELIER DE SENSIBILISATION SUR LA MIGRATION DES JEUNES AFRICAINS
Cotonou, le 17 mai 2025
Nous, Réseau des Leaders Africains pour la Démocratie, l'Émergence et le Renouveau (Réseau-LEADER), lançons à Cotonou à l'occasion de l'atelier de sensibilisation sur le thème « Jeunesse africaine et migration : entre espoirs et nouvelles formes de risques », un cri d'alerte à l'échelle continentale. Ce que nous avons entendu, analysé et documenté ici ne relève ni de l'exception ni de l'anecdote. Il s'agit d'un système profondément enraciné de manipulation, d'exploitation et de marchandisation de la jeunesse africaine, désormais orchestré à l'échelle internationale.
Un espoir dévoyé, une jeunesse piégée
Des centaines de jeunes Africains, séduits par des promesses de bourses, de formations ou d'emplois à l'étranger, tombent chaque année dans des dispositifs dissimulant des formes modernes de servitude. Le cas emblématique de "Alabuga Start", mis en lumière par plusieurs enquêtes de médias russes, africains et internationaux, en est une illustration glaçante.
Sous prétexte de formation technologique, de jeunes femmes originaires d'Afrique de l'Ouest et centrale sont envoyées dans la zone industrielle spéciale d'Alabuga, en République du Tatarstan (Russie), pour participer à l'assemblage de drones militaires destinés à la guerre en Ukraine. Ces jeunes, souvent recrutées via des "programmes de coopération" ou des "bourses techniques", se retrouvent confinées dans des dortoirs surveillés, soumises à une discipline militaire, et exposées à un encadrement autoritaire sans recours. Privées de passeport, isolées, elles sont conditionnées à une idéologie guerrière dans un contexte qu'elles ne comprennent pas, et pour des intérêts qui ne sont pas les leurs.
Plusieurs enquêtes, notamment celles de Meduza, du Moscow Times, de BBC Afrique et de Radio Free Europe, ont révélé la présence de jeunes Nigériennes, Camerounaises, Maliennes et Burkinabè dans ces installations. Des vidéos de propagande publiées par les autorités d'Alabuga montrent des jeunes femmes africaines en uniforme, entonnant des chants militaires, conditionnées à travailler dans la production de drones Lancet et ZALA, sans aucune perspective académique ou professionnelle réelle.
Mais ce n'est pas un cas isolé. À Dubaï, au Koweït, à Riyad ou encore au Kazakhstan, d'autres jeunes Africains et Africaines, attirés par des offres "d'alternance", "d'assistanat", "d'accueil en entreprise", se retrouvent en situation de travail forcé, de violences sexuelles, de confiscation de documents d'identité, voire de privation de liberté. Ces réalités ne sont plus exceptionnelles : elles sont devenues la norme invisible d'un système mondialisé de traite humaine, dissimulé sous les atours de la coopération internationale.
Des complicités masquées, un silence coupable
Ces pratiques prospèrent sur les failles de nos systèmes de gouvernance : manque de contrôle, absence d'enquêtes sérieuses, silence diplomatique, et parfois même collusion de certaines représentations consulaires. Des agences de recrutement opèrent en toute légalité dans plusieurs capitales africaines, malgré les alertes récurrentes. Le programme "Alabuga Start", sous enquête d'Interpol depuis 2024, illustre à quel point des structures prétendument légitimes peuvent devenir les vecteurs d'une exploitation systémique de notre jeunesse.
Face à cela, notre responsabilité collective est désormais engagée. Nous, signataires de cette déclaration, lançons un appel solennel et sans équivoque :
Aux Chefs d'État africains :
• Sortez du mutisme diplomatique.
• Mettez fin aux accords opaques avec des organismes de placement douteux.
• Diligentez des audits nationaux sur les programmes de bourses internationales, notamment ceux à destination de la Russie et du Moyen-Orient.
• Renforcez les services consulaires, les mécanismes d'assistance juridique et les dispositifs d'écoute pour les jeunes en mobilité.
Aux médias africains :
• Brisez le mur du silence et traitez ces sujets comme des priorités nationales.
• Donnez la parole aux survivants et enquêtez sur les structures de recrutement complices.
• Constituez des réseaux d'investigation transnationaux pour démanteler ces filières.
Aux organisations de la société civile et aux voix influentes du continent :
• Redoublez d'efforts d'éducation populaire et de sensibilisation communautaire.
• Organisez des campagnes d'alerte ciblées, notamment dans les écoles, les centres de formation, les églises et les mosquées.
• Interpellez les gouvernements, les agences, et les institutions complices ou passives.
Nous réaffirmons avec force : aucune souveraineté africaine ne peut exister si sa jeunesse est livrée au marché mondial comme matière première humaine. Le continent qui laisse partir ses enfants sans encadrement, sans protection et sans vérité, abdique son avenir.
Aujourd'hui, ici à Cotonou, nous affirmons que le combat contre les migrations piégées n'est pas une option humanitaire : c'est un impératif politique, éthique et civilisationnel.
Nous repartons plus conscients, plus indignés, mais surtout plus déterminés à agir. Car tant qu'un seul visa mensonger conduira un jeune Africain vers l'asservissement, c'est toute notre humanité qui vacille.
Ce combat est désormais le nôtre. Collectivement. Radicalement. Inlassablement.
Son Excellence M. Mohamed Saïd Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis auprès de la République du Bénin, a rencontré M. Ali Ouattara, Représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République du Bénin, le 19 mai 2025, au siège de la mission à Cotonou.
Au cours de la rencontre entre Son Excellence M. Mohamed Saïd Al Kaabi et M. Ali Ouattara, les deux parties ont examiné les perspectives de coopération et discuté des sujets d'intérêt commun.
Le représentant du programme onusien a salué les Émirats Arabes Unis en tant que partenaire stratégique, et a exprimé sa reconnaissance pour le soutien généreux que le pays accorde aux Nations Unies, y compris au Programme Alimentaire Mondial, en vue de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) dans plusieurs pays à travers le monde.