"Brest port de la Liberté, au temps de l'Indépendance américaine" a été le thème d'une exposition en 2017 au musée de la marine mettant en lumière le rôle stratégique majeur joué alors par le port de Brest dans la guerre d'indépendance américaine à la fin du siècle des Lumières.
La liberté de la jeune nation américaine s'est préparée sur les quais de la Penfeld… Qu'en-il de l'influence jouée par les Amazones à l'époque où Chateaubriand aspire lui aussi à un nouveau destin du Ponant au Levant ?
Le séjour que le jeune Chateaubriand, destiné à la Marine Royale, fit à Brest à la fin de l'hiver et au printemps 1783, reflétait-t-il déjà des nostalgies entre Ancien et « Nouveau » Mondes ?
Chateaubriand décrit : « Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus ; mon imagination se jouait dans ces espaces.
Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d'où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. »
Le musée national de la Marine de Brest présente des figures de la mythologie en sculpture navale, dont Hippolyte, la reine des Amazones qui remonte à l'antiquité d'Homère. Partie intégrante du romantisme français du XVIIIe siècle, la métaphore des Amazones est l'occasion de revisiter l'empreinte de Brest comme bassin de haute technologie navale au siècle des Lumières ... Mais également comme "fabrique" des héroïnes à travers notamment les Amazones de la Chouannerie de sa province natale.
Les Amazones : fabrique des héroïnes du romantisme du XVIIIe siècle
De l'autre côté de l'océan, ces Amazones sont redécouvertes comme des héroïnes éprises de liberté et de mouvement dans un contexte transatlantique où de 1783 à 1791, le jeune Chateaubriand fait murir son aspiration dans la Marine et son projet précurseur de découverte du Nouveau Monde, de la côte Est des Etats-Unis (Baltimore) aux chutes du Niagara.
Espionnes, aventurières : ces figures féminines, leurs voix singulières, sont encore largement invisibilisées dans l'espace transatlantique. Pourtant, leur « matrimoine » à l'honneur peut être l'occasion de mettre en avant l'héritage des femmes, trop souvent tombées dans l'oubli de l'Histoire.
Les références littéraires aux Amazones de la Chouannerie sont diverses, mais la plus célèbre est sans doute : Thérèse de Moëllien qui jalousait les aventures de son cousin Armand Tuffin de la Rouerie en Amérique, comme l'évoque Victor Hugo dans Quatrevingt-Treize.
A comme Arrière-garde
La Penfeld, demeure la matrice autour de laquelle la cité du Ponant s'est construite, ce « fjord » brestois divise la cité autant qu'il rassemble, au fond de celui-ci se trouve un territoire particulier, original, « originel » où se conjugue le caractère brestois qui séculairement mêle la terre et la mer, l'une et l'autre se nourrissant mutuellement, le paysage est empreint de cette dualité féconde.
Ici l'arsenal, la construction navale, la marine royale installa son antichambre protégée par les murs des fortifications du Bouguen et de Quéliverzan : l'arrière-garde, nom militaire, lieu « armé », qui rappelle que ce lieu fût conçu au XVIIIe pour répondre à l'éventuelle menace des canons anglais, qui n'eurent de cesse de répondre à ceux des armées et marines françaises durant tout ce siècle (Guerre de succession d'Autriche, Guerre de Sept ans, Guerre d'Indépendance américaine). Mais laissons là, ce visage maritime et militaire sur lequel nous aurons l'occasion de revenir, passons les hauts-murs fortifiés, empruntons comme d'autres l'on fait avant nous les chemins sinueux des rives de Penfeld et pénétrons sur le territoire de ce qui est aujourd'hui Bellevue.
Aujourd'hui ce vallon d'oxygène, ou voisinent les terrasses engazonnées, les contreforts arborés, les jardins familiaux et autres aires de jeux pour enfants et parcours sportifs, demeure au-delà d'un théâtre de verdure aux couleurs des quatre saisons, un lieu propice à la rêverie, l'évasion.
Regards d'aujourd'hui aux impressions d'hier, comme nous y invite la promenade Chateaubriand
Une stèle de granit de Combourg, pays qui vu naître l'écrivain, nous rappelle cette année 1783, lorsque François René Chateaubriand, alors jeune homme, séjourna à Brest (il était « soupirant » au grade d'aspirant, dans la Marine). Le jeune homme, romantique, voyageur de l'âme nous invite à sa propre évasion : « là, ne voyant plus rien qu'une vallée tourbeuse, mais entendant encore le murmure confus de la mer et la voix des hommes, je me couchais au bord de la petite rivière, tantôt regardant couler l'eau, tantôt suivant des yeux le vol de la corneille marine...Je tombais dans la plus profonde rêverie... » (Mémoires d'Outre-Tombe - Chateaubriand).
Ces domaines de plaisance, ces « maisons » de campagne sont nombreuses sur les deux rives de la Penfeld, les bastides du XVIIIe de Messire Tremblay, de Vassal, Bordenave, Saupin ou Riou-Kerhallet, succèdent au canevas de terres nobles qui bordaient précédemment la Penfeld.
Le XIXe transformera ses domaines en quelques manoirs : Kerhallet, Quizac-Kerguerec...Nous évoquerons ceux-ci dans des pages ultérieures. Peu de traces subsistent de ces grands domaines du XVIIIe, exception faite de celui de Kervallon.
Le voyage en Amérique du nord
À l'époque de la Révolution française, en 1791, François-René choisit de s'éloigner de France et embarque pour le Nouveau Monde (Baltimore), avec le « prétexte de chercher le passage du Nord-Ouest ». C'est Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, magistrat et botaniste, qui l'encourage à partir.
Dans Voyage en Amérique, publié en 1826, Chateaubriand raconte être arrivé à Philadelphie le 10 juillet 1791, être passé à New York, Boston et Lexington. Il relate une rencontre avec George Washington à Philadelphie, qui lui aurait dit « Well well, young man ». Il remonte l'Hudson en bateau jusqu'à Albany, où il embauche un guide et continue jusqu'aux chutes du Niagara, à la rencontre du « bon sauvage » et de la solitude des forêts d'Amérique du Nord.
Aura-il rencontré des Amazones ? Sans doute plus tard, dans son voyage en Orient, en allant par la Grèce et revenant par l'Egypte. Long pèlerinage du Levant au Ponant.
Kevin LOGNONÉ
L'homme d'affaires Achille Tchaou et proche du président du parti "Le Libéral" Richard Boni a été déposé en prison vendredi 23 mai 2025.
La tempête judiciaire qui secoue actuellement le parti "Le Libéral" continue de faire des vagues. Un proche du président du parti a été interpellé puis présenté au procureur spécial de de la CRIET. Il a nom Achille Tchaou, homme d'affaires et proche du Richard Boni.
Auditionné sur ses liens avec le président du parti "Le Libéral", Achille Tchaou est désormais poursuivi pour cybercriminalité et blanchiment de capitaux. Selon plusieurs sources, des données numériques ont été saisies lors de la perquisition à son domicile.
À l'issue de sa présentation devant le parquet spécial et le juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention, Achille Tchaou a été déposé à la prison civile de Cotonou. Il devra comparaître le lundi 2 juin 2025.
Le président du parti ‘'Le Libéral'' Richard Boni Ouorou et ses co-accusés à savoir le directeur des partis politiques et des affaires électorales et un cadre en service à la Direction des Affaires intérieures et des Cultes ont été déposés en prison le jeudi 22 mai. Ils sont inculpés pour des faits de corruption d'agent public dans le cadre de l'obtention du récépissé de reconnaissance officielle du parti du sieur Richard Boni Ouorou. Des sommes d'argent auraient été convenues et versées à des fonctionnaires en contrepartie de leur intervention pour l'aboutissement du dossier au ministère de l'Intérieur.
L'ancien journaliste de la Télévision nationale (ORTB) devenue Bénin TV, Nicaise Miguel Samuel, sera inhumé samedi 31 mai 2025 à Porto-Novo.
Décédé le samedi 10 mai, le journaliste Nicaise Miguel Samuel sera conduit à sa dernière demeure le samedi 31 mai après une messe de requiem à l'Aumônerie Sainte Geneviève de l'ex Gendarmerie du Camp Bio Guerra de Porto-Novo. L'inhumation aura lieu au Cimetière de Danto, Porto-Novo.
Deux veillées sont programmées pour le vendredi 30 mai 2025. Une première à 20 heures à l'Aumonerie Sainte Genevieve de l'ex-Gendarmerie du Camp Bio Guerra de Porto-Novo et une deuxième à la Chapelle de l'Eglise Saint-Antoine de Padoue d'Abomey-Calavi à 20 heures 30.
Nicaise Miguel Samuel est décédé des suites d'une maladie à l'âge de 70 ans.
Paix à son âme !
A.A.A
Le ministère des Affaires étrangères a organisé ce vendredi 23 mai 2025, une cérémonie d'hommages en mémoire de feu Edgar-Yves MONNOU, ancien ministres des Affaires étrangères, décédé le 4 avril dernier.
Feu Edgar-Yves MONNOU reçoit les hommages de la Nation. C'est à travers une cérémonie organisée en sa mémoire par le ministère des Affaires étrangères, département ministériel qu'il a dirigé de 1995 à 1996, sous le régime du président Nicéphore SOGLO.
Au cours de la cérémonie d'hommage, Olushegun ADJADI BAKARI a salué la mémoire d'un des « bâtisseurs silencieux, ces hommes d'équilibre et de vision qui tiennent les digues quand les vents soufflent trop fort ». Le regretté selon le chef de la diplomatie béninoise, portait en lui une noblesse ancienne : « servir l'État, c'est parfois s'effacer pour que la Nation reste debout ».
Le représentant de la famille a exprimé sa gratitude à l'État béninois et au ministre des Affaires étrangères pour les hommages rendus à « un brillant avocat ».
Des ambassadeurs à la retraite ont marqué de leur présence la cérémonie d'hommages.
F. A. A.
Pour avoir tenté d'inhumer un parent à domicile sans autorisation préalable, 6 membres d'une famille ont été condamnés ce vendredi 23 mai 2025, par le tribunal d'Abomey-Calavi.
Faute d'autorisation préalable, la police a empêché il y a quelques jours, un enterrement à domicile Abomey-Calavi. Dans cette commune du département de l'Atlantique, six membres d'une famille ont tenté d'inhumer un parent dans leur domicile sans informer les autorités compétentes. La police s'est dépêchée sur les lieux pour empêcher l'inhumation.
Arrivée sur les lieux, les hommes en uniforme disent avoir été accueillis avec des propos virulents à leur encontre.
A la barre, les prévenus ont reconnu les faits d'inhumation illégale à domicile, mais nient toute hostilité à l'égard de la police. Mais une vidéo de la scène, montrant des propos virulents à l'endroit des policiers les confond.
Le ministère public avait requis contre les accusés, une peine de six mois de prison assortie de sursis. Le juge dans son verdict, condamne les prévenus à une peine de trois mois de prison avec sursis, et une amende de 100 000 francs CFA chacun.
F. A. A.
Seize (16) candidats admissibles de la liste supplémentaire au concours de recrutement de 1785 élèves agents de police sont invités à se présenter le lundi 26 mai 2025, à 07 heures précises, au centre de santé de la Police républicaine de Cotonou, afin de subir la visite médicale d'aptitude.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique communique :
Dans le cadre du concours direct de recrutement de mille sept cent quatre-vingt-cinq (1785) élèves agents de police au titre de l'année 2023, seize (16) candidats admissibles de la liste supplémentaire dont les noms suivent, sont retenus en remplacement des candidats déclarés défaillants pour divers motifs.
Il s'agit de :
EAP/COU21 DAYOU Cyriaque
EAP/ZOU106 GBEWEDO Charlemagne Gauthier
EAP/ATL31 AGOSSOU Camille
EAP/BOR372 MASSO Romaric
EAP/ATL62 ANAGONOU Bignon Salomon
EAP/OUE278 SODJINOU Djidjoho A. Hubert
EAP/ZOU40 AKOUNON Hodogbé Firmin
EAP/BOR448 OLOU Olivier
EAP/ZOU13 AGBADJIGAN M. Géraud
EAP/ATL202 MAHOUSSI Abdul-Jelilé
EAP/LITT368 SERIKI Okpeyemi Hippolyte
EAP/PLA63 ODJOUGBELE David
EAP/LITT112 BANKOLE Sunday Claude
EAP/ZOU169 SESSEYEDE Christian
EAP/OUE94 DJOGNON Gounou Antoine
EAP/ZOU101 GANLEKPO Gérémie Mahoutondji
Les intéressés sont invités à se présenter le lundi 26 mai 2025, à 07 heures précises, au centre de santé de la Police républicaine de Cotonou, afin de subir la visite médicale d'aptitude.
Le Bénin s'apprête à vibrer au rythme de AFRIDANCE 2025. L'événement culturel d'envergure internationale se déroulera le 25 octobre 2025 sur l'esplanade de l'Amazone à Cotonou.
L'equipe d'organisation d'AFRIDANCE 2025 a présenté l'événement, vendredi 23 mai 2025 à l'hôtel Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou. Réunir plus de 3 000 danseurs sur une même chorégraphie et faire entrer le Bénin dans le Livre Guinness des records. Tels sont les objectifs de l'initiative.
Mais AFRIDANCE, ce n'est pas seulement un record. C'est un message fort de paix, de cohésion et de fierté culturelle, porté par un continent et incarné par le Bénin.
Une sélection ouverte à tous
Dès les prochains jours, une vidéo officielle de la chorégraphie sera dévoilée sur les plateformes AFRIDANCE ( Tiktok, facebook, site en ligne). C'est sur cette base que se fera la sélection des participants. Chaque candidat devra s'enregistrer en train de reproduire les pas et les rythmes de la vidéo.
La sélection se fera trois mois après le lancement des inscriptions. « Que vous soyez débutant ou danseur confirmé, votre place est parmi nous », a déclaré Ousmane Assane, président du comité d'organisation lors de la conférence d'annonce de l'événement.
Directrice Artistique de AFRIDANCEPour Carmélita Siwa, directrice artistique d'AFRIDANCE, la danse est bien plus qu'un art. « La danse réunit, la danse éduque, la danse soigne. C'est un langage universel », a-t-elle affirmé.
La chorégraphie, d'une durée de 3 à 5 minutes, sera accessible à tous grâce à un medley de cinq chansons afro-pop ayant fait le buzz sur TikTok. « C'est une manière de rendre la chorégraphie virale et fédératrice », a-t-elle ajouté.
AFRIDANCE est ouvert à tous : enfants, adolescents, adultes, seniors, amateurs ou professionnels. « Même si vous ne pouvez pas danser, venez vivre l'émotion. Ce sera un moment historique », a exhorté Carmélita Siwa.
Prévu pour le 25 octobre 2025 sur l'esplanade de l'Amazone à Cotonou, AFRIDANCE ne sera pas qu'une performance collective. Il s'agira d'un véritable festival populaire, avec des animations musicales, des stands de gastronomie locale, et des activités interactives pour le public.
L'événement entend également positionner le Bénin comme un centre culturel et touristique en Afrique.
Un projet soutenu au plus haut niveau
Présent à la conférence, William Codjo, Directeur Général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) a salué une initiative « qui porte haut les couleurs du Bénin et incarne la vision du pays pour une culture au service du développement ». Il a souligné l'importance de combiner culture et tourisme, et de soutenir les initiatives artistiques à fort impact.
M. M.
Les Evêques du Bénin ont tenu leur 75e session plénière ordinaire du 21 au 23 mai à Lokossa. Ils ont échangé sur plusieurs dossiers à savoir la vie de l'Eglise, la situation socio-politique et économique du pays.
À quelques mois des élections générales de 2026, les Évêques du Bénin invitent tous les acteurs à œuvrer à la préservation d'un climat de paix dans la justice et la vérité. Le message a été publié à l'issue de la 75e session ordinaire de la CEB, tenue du 21 au 23 mai 2025, à Lokossa.
Les acteurs politiques, les institutions de la République, les organisations de la société civile et l'ensemble du peuple béninois doivent œuvrer à la préservation d'un climat de paix dans la justice et la vérité. Selon les Évêques du Bénin, il faut mener des actions concrètes qui garantissent des élections libres, inclusives, transparentes et apaisées, dans le respect des droits et libertés fondamentales. Ils exhortent chacun à éviter les discours incitant à la haine, à la violence, aux manipulations de tout genre et à privilégier le dialogue, le respect mutuel et la préservation des acquis démocratiques.
Les Évêques encouragent aussi chaque acteur politique et chaque citoyen à être artisan de paix et de justice pour le plus grand bien de la Nation.
A.A.A
Réunis en session plénière ordinaire du 21 au 23 mai 2025 à Lokossa, les Évêques du Bénin se sont prononcés sur la situation sociale au Bénin, les prochaines élections générales de 2026. La Conférence Épiscopale a présenté également ses condoléances à la Nation toute entière et aux familles endeuillées par la récente attaque terroriste au nord du Bénin.
Malgré les efforts consentis par le Gouvernement pour le développement, de « nombreuses familles peinent encore à satisfaire leurs besoins fondamentaux et vitaux ». « Cette situation fragilise le tissu social, expose les plus vulnérables à diverses formes d'exploitation et compromet la paix sociale », a alerté la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) à l'issue de sa session ordinaire tenue du 21 au 23 mai à Lokossa.
Tout en exprimant leur « vive préoccupation face à la précarité qui affecte une portion non négligeable de la population, les Évêques ont lancé un appel. « L'église appelle les autorités compétentes, les acteurs politiques, économiques et sociaux, ainsi que tous les citoyens de bonne volonté, à redoubler d'effort pour bâtir un société plus juste et solidaire qui met la personne humaine au centre de toute action ».
M. M.
La sécurité et la sûreté de l'aéroport international CBG de Cotonou ont été éprouvées par un incident vendredi 23 mai 2025. Un individu déréglé a été arrêté au pied d'un aéronef après avoir escaladé le mur de clôture de l'aéroport.
L'individu interpellé vendredi dernier au pied d'un avion à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou est un homme souffrant de troubles mentaux. Selon les informations rapportées par Bip Radio, "il a réussi à escalader la clôture de sécurité de l'aéroport, avant de se retrouver au pied d'un aéronef".
Des sources aéroportuaires précisent que l'individu a été arrêté aux environs de 11h non loin d'un aéronef affrété pour le transport des pèlerins à la Mecque.
Il aurait été blessé par les barbelés disposés en haut du mur d'enceinte. Après l'avoir maîtrisé, il a été confié aux services sanitaires pour sa prise en charge au centre psychiatrique de Jacquot. L'homme dont l'identité n'a pas été révélé n'avait aucune arme en sa possession et il est difficile de dire les réelles intentions de son acte.
Mais au-delà de ce fait insolite, cet incident pose un problème de sécurité et de sûreté à l'aéroport CBG de Cotonou. Il est vrai, au cours de ces dernières années, le gouvernement et les sociétés agréées ont mobilisé de lourds investissements dans la modernisation de la plateforme aéroportuaire.
Même le mur de clôture a été reconstruite et relevée avec des barbelés mais celà n'a pas empêché cet individu de l'escalader, et de traverser la piste d'atterrissage en toute inquiétude jusqu'au pied d'un aéronef.
Cela montre qu'il faut renforcer la sécurité de la clôture de l'aéroport avec des caméras de surveillance pour éviter ces genres d'incidents qui constituent des menaces non seulement pour les appareils mais aussi pour les passagers et le personnel au sol.
Les mesures doivent prendre aussi en compte des patrouilles de permanence de la police le long du mur de clôture de l'aéroport.
Il y va de la réputation et de la crédibilité de ce seuil aéroport international du Bénin.
F.B.I.
Face aux conséquences néfastes de la pollution environnementale sur la santé des populations à Cotonou, notamment aux quartiers Ganhi et Xwlacodji, l'ONG Health Access Initiative (HAI) en collaboration avec le Comité de Veille Citoyenne et plusieurs autres Organisations de la société civile (OSC), a organisé ce samedi 24 mai 2025, une Marche pour la Justice Environnementale ».
Des jeunes de Cotonou ont marché pour le droit à un environnement sain ce samedi 24 mai 2025. L'initiative qui s'inscrit dans le cadre du projet « Cotonou respire », vise à « sensibiliser les populations et interpeller les autorités locales sur les impacts de la pollution urbaine et les inégalités environnementales croissantes ».
De Ganhi jusqu'à l'esplanade de l'Amazone, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face à une pollution industrielle qui dure depuis plusieurs décennies, malgré les nombreuses décisions gouvernementales et judiciaires à l'endroit de la Société des Ciments du Bénin (SCB), l'exhortant à quitter la zone commerciale.
A l'entame, c'est Liège Doria TCHIAKPE, membre de Citoyens Volontaires qui a porté la voix des femmes, des mères et de toutes les filles de Cotonou. En leur nom, elle a exprimé son mécontentement à continuer de respirer un air qui rend malade. Au nom de toute la gente féminine, elle a réitéré son engagement aux côtés des OSC, des jeunes, des leaders pour revendiquer deux droits fondamentaux à savoir, le droit à la santé et à la justice environnementale.
« La zone de Ganhi, et plus largement notre ville de Cotonou ne peuvent continuer à subir les effets d'installations industrielles qui mettent en péril notre santé, notre environnement et notre dignité », a dénoncé pour sa part Samson ESSE, président du Comité de Veille Citoyenne.
A propos du projet « Cotonou respire »
Pour le coordonnateur de l'ONG Health Access Initiative, le projet « Cotonou respire » a été conçu pour outiller les populations et amplifier les voix de citoyens qui refusent de subir. La Marche pour la Justice Environnementale selon Ange-Marie ESSE, est un acte citoyen fort, et un appel collectif à l'action concrète. Le but visé d'après lui, est de dire non à l'inaction, aux passe-droits et exiger le droit à la justice environnementale. « La santé des populations ne doit plus être sacrifiée au nom du silence ou des intérêts privés », a-t-il poursuivi annonçant des actions fortes à l'avenir pour soutenir les décisions prises par les autorités à divers niveaux.
F. A. A.
Le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, José Didier Tonato, a apporté des éclaircissements sur l'un des projets majeurs du Programme d'Actions du Gouvernement : la construction d'une route de contournement nord de Cotonou. C'est ce jeudi 22 mai 2025, sur l'émission « PAG 2021-2026 : Reddition de comptes ».
Le projet de construction d'une route de contournement nord de Cotonou sera bel et bien réalisé. C'est ce qu'a tenu à rassurer le ministre José Didier Tonato. « Beaucoup pensent que le projet a été abandonné, mais non. Comme je l'ai dit, on avance étape par étape », a expliqué le ministre. Selon le ministre, la construction du parking de Zongo a conduit à une révision de l'itinéraire initialement prévu. « Nous avons changé l'itinéraire de ce qu'on a appelé le barreau parce que le contournement nord, c'est une voie autoroutière fermée, spécialement dédiée aux camions poids lourds (…) ça s'est imposé à nous », a indiqué M. Tonato.
Le nouveau tracé du barreau du contournement nord ne traversera plus la lagune de Cotonou. « Nous allons rester sur la berge de Dantokpa », informe-t-il. Avec ce changement d'itinéraire, il n'y aura plus de déplacements et d'indemnisations à opérer sur la berge Est.
Actuellement, le bureau d'études est en train de finaliser les études techniques. Celles-ci sont indispensables pour permettre le lancement de l'appel d'offres en vue de la réalisation des travaux.
Le projet de contournement Nord vise à créer une route de contournement pour éviter le centre-ville. L'objectif est d'améliorer la circulation et le transport, en permettant aux véhicules de contourner le centre-ville de Cotonou.
Les élèves et établissements scolaires les plus investis dans le Programme d'Education à l'Ecocitoyenneté en Milieu Scolaire (PEEMS) ont été célébrés, vendredi 23 mai 2025, après dix-huit mois de mise en œuvre du programme. C'est à travers une cérémonie de remise de prix organisée par la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) et le partenaire technique de mise en œuvre, la Fondation ReBin.
En dix-huit mois de pratique ludique, le Programme d'Education à l'Ecocitoyenneté en Milieu Scolaire (PEEMS), a fait des écoles béninoises de véritables modèles d'éco citoyenneté. « Ce sont des élèves qui trient, qui font du compostage, qui recyclent, créent et jardinent pour faire de leur école un véritable modèle d'eco citoyenneté. Ce sont aussi des enseignants mobilisés, des directions engagées et donc des communautés qui évoluent. Le programme prépare nos jeunes à devenir des acteurs du changement, bien au-delà des murs des écoles. Il s'inscrit pleinement dans une vision plus large, celle des Objectifs du développement durable » , a indiqué Gilles Amoussou, Directeur Général de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA).
Cinq (5) prix d'excellence et cinq (5) prix spéciaux du Jury ont été remis, vendredi 23 mai 2025 à Cotonou, aux établissements scolaires (primaire et secondaire) qui se sont distingués par leur créativité, leur esprit d'initiative et leur engagement dans la mise œuvre du PEEMS. Le Prix d'excellence est constitué d'un chèque de 500.000 FCFA et d'un kit de salubrité (brouette, balais, paniers...). Le prix spécial du Jury du PEEMS est d'une valeur de 100.000 FCFA.
50 écoles mobilisées, 5 lauréates récompensées
Fruit d'un partenariat entre la SGDS et la Fondation ReBin, avec l'appui du gouvernement béninois, le PEEMS a mobilisé cinquante établissements scolaires des villes du Grand-Nokoué (Cotonou, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah).
Le "Label Écocitoyen" a été décerné aux 50 écoles participantes. Les apprenants ont également reçu des prix. Le programme est une première en Afrique francophone. Il existe ailleurs, dans les pays anglophones du continent.
« Le Bénin se distingue aujourd'hui en étant l'un des premiers pays d'Afrique francophone à se lancer dans ce programme d'éducation », a affirmé avec émotion Mark Giannelli, président de la Fondation ReBin. Il a rappelé combien cette première phase a été un défi, un apprentissage constant, mais aussi une réussite collective.
Prenant la parole au nom du ministre du Cadre de vie, des Transports chargé du développement durable, Jeanne Akakpo Adanbiokou, directrice de cabinet, a fait savoir qu'il ne s'agit pas simplement d'une question de propreté mais d'« un enjeu majeur pour notre santé, notre environnement et notre qualité de vie ».
Le PEEMS est un levier de transformation.
La Directrice de cabinet a félicité les élèves, enseignants et responsables d'établissement, les appelant à poursuivre sur cette voie. « Grâce à vous, le Bénin devient un modèle. Grâce à vous, l'écocitoyenneté prend vie dans nos écoles, nos familles, nos quartiers. Vous êtes les sentinelles d'un avenir durable », a martelé Mme Akakpo Adanbiokou. « Votre voix compte. Votre engagement inspire. Vous êtes les pionniers du citoyen nouveau que nous appelons de nos vœux ». Elle a insisté sur les fameux « 3 R » : « Réduire la production de déchets, Réutiliser autant que possible, Recycler systématiquement ».
Des impacts... acquis à pérenniser
Près de 500 tonnes de déchets ont été collectés et triés dans le cadre du Programme d'Education à l'Ecocitoyenneté en Milieu Scolaire (PEEMS). Parmi ces déchets 275 tonnes étaient d'origine ménagère, 68 tonnes en papier/carton et 16 tonnes en plastique, selon Kimora Johnson, la chargée des programmes stratégiques à la SGDS et du PEEMS.
Plus impressionnant encore, 137 tonnes de déchets organiques ont été collectées, dont 40 % ont été transformés en compost.
Le programme a également permis de valoriser 3 tonnes de matières organiques pour la production de 1.500 m³ de biogaz, équivalant à environ 3.000 heures de cuisson pour les cantines scolaires, ainsi que 4.000 litres de digestat utilisés comme engrais naturel.
Grâce au PEEMS, environ 3 hectares ont été aménagés en potagers scolaires.
La SGDS et la Fondation ReBin ont annoncé leur volonté de poursuivre et d'élargir le programme. « Le label décerné aujourd'hui, n'est pas une fin en soi. C'est une étape, un engagement à poursuivre, à progresser et à inspirer les autres écoles et les générations futures », a affirmé Gilles Amoussou, le DG SGDS.
M. M.
Le gouvernement béninois a initié le projet de construction de 21 ponts métalliques pour désenclaver les zones difficiles d'accès dans les communes du Bénin. Ce Jeudi 22 mai 2025, lors de l'émission « PAG 2021-2026 : Reddition de Comptes », le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, José Didier Tonato a fait le point sur cet ambitieux programme.
Les infrastructures routières constituent un levier fondamental pour la croissance économique et le développement territorial. Conscient de cet enjeu, le gouvernement a engagé un vaste chantier de construction de 21 ponts métalliques répartis sur l'ensemble du territoire national. Ces ouvrages ne sont pas situés sur les grandes routes inter-États ou nationales, mais dans des zones enclavées. Le projet a permis de réhabiliter déjà entre autres le pont de Womey 1 et 2 ; de Malanville, de Pahou-Tori, de Tovegbame etc.
Le pont rail-route de Cotonou, le plus ancien et emblématique de la ville, sera prochainement démantelé pour faire place à une infrastructure plus moderne.
La vingtaine de ponts métalliques à construire concerne également plusieurs communes telles que Kouandé, Zangnado, Kalalé, Grand-Popo, Lokossa, Gogounou, Savalou, Toviklin, Aplahoué, Covè, Kandi et Abomey. Ces ouvrages permettront un meilleur accès aux arrondissements enclavés, facilitant la circulation des personnes, des biens et des services.
José Didier TONATO a souligné qu'une dizaine de ponts sont déjà très avancés dans leur réalisation. Le pont de Porto-Novo sera construit en 2x2 voies, dans le cadre du contrat de l'entreprise chargée du tronçon Sèmè-Podji – Porto-Novo. Ce projet est déjà intégré dans la planification des travaux en cours et sa réalisation est donc garantie.
A.A.A
La coopération militaire se renforce entre les Émirats arabes unis (EAU) et le Bénin. SEM. Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des EAU près la République du Bénin, a rencontré, ce vendredi 23 mai 2025, le Général Fructueux Gbaguidi, Chef d'État-Major général des Forces Armées Béninoises, à l'État-Major à Cotonou.
La rencontre de ce vendredi entre l'Ambassadeur des EAU et le Chef d'État-Major général des FAB a porté sur les relations bilatérales entre les deux pays amis, la situation actuelle ainsi que les perspectives de coopération dans les domaines de la défense, de la sécurité et sur des questions d'intérêt commun.
Au cours de l'entretien, Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi a salué le niveau des relations bilatérales et souligné l'importance de renforcer la coordination conjointe afin d'approfondir le partenariat entre les deux parties face aux divers défis. Il a également salué les efforts du gouvernement béninois pour faire face aux menaces terroristes et l'extrémisme violent.
Quant au Chef d'État-Major général des FAB, il a exprimé sa profonde reconnaissance pour le rôle majeur joué par les Émirats arabes unis dans l'établissement et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la lutte contre le terrorisme. Le Général Fructueux Gbaguidi a loué les efforts, les positions honorables et le soutien généreux des Émirats aux initiatives du Bénin, exprimant le souhait du Bénin de tirer profit de l'expérience émiratie dans les domaines de la formation et du renforcement des capacités de l'armée béninoise.
Le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, José Didier Tonato, a annoncé la démolition complète de l'ancien pont de Cotonou et la construction d'une nouvelle infrastructure. C'est au cours de l'émission « PAG 2021-2026 : Reddition de Comptes », diffusée jeudi 22 mai 2025 sur la télévision nationale.
Le plus ancien pont routier de Cotonou sera détruit. La décision a été prise après un audit technique révélant l'état critique de l'infrastructure. « On va le démanteler complètement et construire un pont tout neuf », a annoncé le ministre José Didier Tonato. La construction de ce pont fait partie du projet ‘'Accès et Traversées de Cotonou" (ATT).
Construit entre 1927 et 1930, l'ancien Pont de Cotonou avait bénéficié d'une première rénovation en 1981. Mais depuis plusieurs années, les signes de vétusté sont de plus en plus visibles. Le nouveau pont va améliorer la fluidité de la circulation dans la ville et assurer un passage sûr pour les usagers. Il s'inscrit dans la vision du gouvernement de moderniser les infrastructures routières dans la capitale économique du Bénin.
A.A.A
Le coordonnateur du parti ‘'Les Démocrates'' dans l'arrondissement d'Akassato, commune d'Abomey-Calavi Ruffin Aklébé, est décédé mardi 20 mai 2025.
Le parti ‘'Les Démocrates'' perd l'un de ses responsables. Ruffin Aklébé coordonnateur du parti ‘'Les Démocrates'' dans l'arrondissement d'Akassato est décédé dans la matinée du 20 mai des suites d'un malaise. Il est mort à au Centre Hospitalier La Croix de Zinvié.
A.A.A
L'Institut National de la Femme (INF) du Bénin a reçu, mercredi 21 mai 2025, la visite du Président du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, Jürg Lauber.
En visite à Cotonou, le Président du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, Jürg Lauber s'est rendu dans les locaux de l'Institut National de la Femme. Il a eu des échanges avec la présidente de l'INF sur la protection des droits des femmes et des filles. Me Huguette Bokpè Gnacadja a présenté avec clarté et conviction les grandes lignes de la mission de l'institution, soulignant à la fois la résilience et l'innovation qui caractérisent ses actions.
Les discussions ont permis de mettre en lumière les nombreux défis, mais surtout les avancées significatives obtenues grâce à la mise en œuvre du modèle INF.
Cette visite de haut niveau témoigne de l'intérêt croissant de la communauté internationale pour les efforts engagés par le Bénin en matière de protection des droits des femmes et des filles.
A.A.A