A l'occasion de la fête du travail ce 1er mai 2025, le Gouvernement du Bénin envoie un message de reconnaissance à tous ceux qui se lèvent tôt et qui affrontent les défis du quotidien avec persévérance.Voici le message de reconnaissance aux travailleurs béninois.
La Fête du Travail est plus qu'un symbole. C'est une journée où l'on célèbre la force tranquille de millions de femmes et d'hommes qui, souvent loin des projecteurs, bâtissent notre société avec courage, patience et abnégation.
À toutes celles et tous ceux qui se lèvent tôt, qui travaillent dur, qui tiennent bon malgré les défis, le Gouvernement adresse aujourd'hui un message de profonde gratitude. Vous incarnez la résilience béninoise. Vous donnez sens à notre idéal collectif de progrès et de dignité pour toutes et tous.
Dans les champs, les marchés, les bureaux, les écoles, les ateliers, les hôpitaux, ...etc., votre engagement quotidien mérite non seulement d'être reconnu, mais aussi pleinement soutenu.
Le Gouvernement du Bénin réaffirme son engagement à créer les conditions d'un travail plus sûr, plus valorisant, et plus juste pour chaque citoyenne, pour chaque citoyen, quel que soit son secteur.
Bonne fête du Travail à toutes et à tous.
Ensemble, poursuivons la marche vers un Bénin plus digne, plus fort et plus solidaire.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), par le biais de son Amicale des Femmes (AF-CNSS), a signé une convention de partenariat avec la World Association for Development. C'est en marge de la célébration de la Journée Internationale des droits des Femmes (JIF), le 25 avril 2025 à Cotonou.
Un accord de partenariat a été scellé entre l'Amicale des Femmes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (AF-CNSS), la Direction Générale de la CNSS et World Association for Development (Association internationale pour le Développement) le vendredi 25 avril 2025 à Cotonou. « Il y a des choses qu'on n'apprend pas à l'Université », a souligné le Directeur exécutif de l'Association internationale pour le Développement à la signature de la convention.
« Ce programme est un pas vers une CNSS plus inclusive et performante », a reconnu le Directeur général de la CNSS. Appolinaire Cadété Tchintchin a exhorté les femmes bénéficiaires à s'engager pour ce renforcement sur des « compétences transversales ». Il a réitéré l'engagement de la Direction générale à accompagner l'initiative.
Le programme entend : « développer le leadership féminin, renforcer le management opérationnel, favoriser l'autonomie professionnelle, améliorer les compétences dans les rôles sociaux et familiaux ». Il est prévu « des sessions de formation, des ateliers thématiques, des séances de coaching et d'orientation », selon la Raïssa Ami-Touré, la présidente de l'Amicale des Femmes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (AF-CNSS). A terme, les femmes de la CNSS seront mieux armées pour affronter les défis professionnels. Dotées d'un capital humain renforcé, elles deviendront des actrices influentes dans leur environnement de travail.
World Association for Development est engagée dans la justice sociale l'égalité des chances et la dignité humaine.
M. M.
Les 8 et 9 mai prochains, le Sofitel Marina de Cotonou accueillera la 10e édition du Africa SME Champions Forum, un événement dédié au développement du secteur privé africain. Les organisateurs et partenaires ont dressé les grandes lignes de ce Forum, lors d'une conférence de presse tenue le 30 avril 2025.
L'édition anniversaire du Africa SME Champions Forum est « un plaidoyer, un espace de dialogue pour faire autrement », selon Didier Acouetey, Président du Forum et PDG d'AfricSearch. « L'enjeu, ce n'est pas juste de faire croître les PME, c'est de créer les millions d'emplois dont le continent a besoin », a-t-il précisé.
Paul Koffi Koffi, de la Commission de l'UEMOA, a évoqué une stratégie régionale déjà validée par les ministres sectoriels. « Le plus important, c'est d'accompagner les PME et de renforcer le capital humain ».
Régis Facia, vice-président du Patronat béninois, a rappelé que le choix du Bénin pour cette édition vient d'une initiative du ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, convaincu que les PME doivent être au cœur des politiques économiques. À l'en croire, le Bénin se veut catalyseur d'une nouvelle dynamique.
Pour Laurent Gangbès, Directeir Général de l'Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME), ce forum est l'occasion d'offrir aux PME béninoises l'opportunité de rencontrer banques, investisseurs et partenaires techniques, dans un cadre structuré. Il a saisi l'occasion pour rappeler les initiatives mises en place par le gouvernement béninois pour soutenir les PME.
Le besoin des PME n'est pas que financier, c'est parfois des projets d'investissement, selon les explications de Ababacar DIAW, Adminstrateur-Directeur Général SGI Impaxis.
Yedau Ogundele, Directrice Générale de la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire (CCRH-UEMOA) a rassuré de l'accompagnement de son institution à travers le refinancement des banques pour l'accès à des logements abordables.
Créer un véritable écosystème pour les PME
Durant deux jours (8 et 9 mai 2025), les participants auront accès à un centre de solutions PME, une Deal Room pour des rencontres B2B ciblées, et des master class pratiques. Un dîner de gala viendra couronner l'événement, avec la remise des Africa SME Awards.
Le Forum 2025 sera marqué par le lancement du Pacte Continental pour les PME Africaines (2025-2035), une feuille de route ambitieuse pour un écosystème africain des PME plus compétitif et innovant.
Depuis 10 ans, Africa SME Champions Forum réunit chaque année plus de 300 à 400 participants : décideurs publics, investisseurs, banques, fonds d'investissement, fondations, et les PME elles-mêmes, venant de plus d'une vingtaine de pays.
M. M.
Le Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats des Travailleurs du Bénin (CSTB), Kassa Mampo, son adjoint, Norbert Kouto, ainsi que quelques militants ont été arrêtés, à Cotonou, ce jeudi 1er mai 2025. Ils viennent d'être libérés après leur audition
Une équipe de la police républicaine, dirigée par le Directeur Départemental de la Police Républicaine (DDPR) Dah Lokonon, s'est rendue à la Bourse du travail, ce jeudi 1er mai 2025, à Cotonou. Kassa Mampo a été interpellé dans son bureau. Son adjoint, Norbert Kouto, ainsi que quelques militants ont été également arrêtés.
Les deux responsables syndicaux et leurs militants sont conduits à la brigade criminelle pour leur audition.
Les huit personnes interpellées viennent d'être libérées après leur audition.
Ce jeudi 1er mai 2025, la CSTB avait appelé à une marche pacifique à travers les 12 départements du pays pour commémorer cette journée dédiée à la fête des travailleurs. L'objectif était de revendiquer les droits des travailleurs et de rappeler l'importance des libertés syndicales.
Les responsables syndicaux n'ont pas reçu les autorisations des autorités compétentes pour leur manifestation. Malgré cela ils ont organisé la marche avec des pancartes et en prononçant des slogans hostiles aux autorités et à la gouvernance du pays.
L'alerte, diffusée sur la page Facebook du SA/CSTB, dénonce non seulement la violence policière, mais aussi la violation de l'immunité de la Bourse du travail.
Pour l'heure, aucune déclaration officielle n'a été faite par la Police républicaine concernant les raisons précises de ces arrestations.
M. M.
La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a célébré le lundi 28 avril 2025, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. La Safety Week, une nouvelle initiative de la zone économique spéciale, a été lancée à cette occasion.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé renouvelle son engagement en faveur de la santé et de la sécurité des travailleurs. Commémorant l'édition 2025 de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, elle a procédé au lancement de la Safety Week ; une semaine spéciale entièrement dédiée à la prévention, à la sensibilisation et à la valorisation des bonnes pratiques en matière de santé et sécurité au travail.
Au cours de la célébration, Songbian Zimé, expert en Intelligence artificielle (IA) et conseiller technique au ministère du numérique et de la digitalisation, a animé une communication sur le thème retenu cette année : « Révolutionner la santé et la sécurité : le rôle de l'IA et de la numérisation au travail ». Ce thème selon la Cellule de communication de la SIPI-BENIN, met en lumière les transformations des environnements professionnels et l'importance d'intégrer les technologies au service du bien-être des travailleurs.
Plus d'une centaine d'employés de la zone ont été mobilisés pour la cérémonie de lancement de cette initiative présidée par Faki ADJE, directeur général adjoint de la SIPI-BENIN.
Plusieurs policiers et sapeurs-pompiers ont été distingués pour leur dévouement exemplaire, leur professionnalisme et leur contribution active à la promotion de la santé et de la sécurité au sein de la zone économique spéciale.
Face aux pertes humaines de soldats béninois au nord du Bénin, la réaction du gouvernement béninois est jugée trop discrète. Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji, s'est prononcé sur la question, mercredi 30 avril 2025 sur la télévision nationale.
Pas de deuil national après les attaques terroristes au nord du Bénin. Pour le gouvernement béninois, ce n'est pas l'idéal. « Si nous entreprenons de mettre le drapeau en berne, nous devrions le faire chaque fois qu'un de nos enfants tomberait. Si cela arrivait 10 fois, 50 fois… dans l'année, faudrait-il décréter 50 fois un deuil national ? », a relevé le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji.
Plusieurs pays après des attaques terroristes meurtrières ont décrété un deuil national. A la longue, ces pays ont fini par comprendre. Mettre les drapeaux en berne, selon le porte-parole du gouvernement créerait, une psychose nationale et galvaniserait l'ennemi. Wilfried Houngbédji affirme que le silence du gouvernement ne traduit pas un manque d'empathie mais un choix de ne pas céder à la peur, ni « jouer le jeu de l'ennemi ».
La dernière attaque terroriste, celle du 17 avril 2025 a fait 54 morts selon le bilan officiel. Selon les explications du porte-parole, après chaque attaque, l'armée prend le temps de vérifier la situation réelle sur le terrain (morts, blessés, disparus), avant de communiquer le bilan.
A.A.A
Le directeur général de la Police Républicaine a procédé au limogeage du commissaire de Houégbo, commune de Toffo. Il serait impliqué dans une affaire de rançonnement.
Cité dans une affaire de rançonnement, le commissaire de Houégbo a perdu son poste. Des citoyens ont porté plainte pour avoir payé 5000 FCFA pour obtenir des actes administratifs. La délivrance de ces actes selon les informations devrait être gratuite. Le directeur général de la police républicaine Brice Allowanou a donc limogé le commissaire Dahlouin. Une enquête a été ouverte pour situer la responsabilité de chacun dans cette affaire.
Le commissaire de première classe Hinryx Gloh en service au commissariat de Tanguiéta a été désigné pour remplacer l'ex-commissaire limogé.
A.A.A
Une forte présence policière a été notée dans la matinée de ce mercredi 30 avril 2025 à Cadjèhoun, particulièrement autour du carrefour de l'église Bon Pasteur.
Un impressionnant nombre de policiers régulait la circulation sur l'axe Place des Martyrs- Cadjèhoun, peu après 10 heures, ce mercredi 30 avril 2025, à Cotonou. Autour du carrefour de l'église catholique Bon Pasteur, des bouchons étaient visibles par endroits. Motocyclistes et conducteurs de voitures roulent lentement à cause des ralentissements sur les rues attenantes.
À l'intérieur de l'église, une messe était en cours. Selon nos informations, cette cérémonie religieuse aurait été demandée par la mère de Reckya Madougou, l'ex-ministre récemment condamnée à 20 ans de prison pour terrorisme. Une messe en l'honneur de la détenue qui séjourne à la prison civile de Missérété dans le département de l'Ouémé.
Plusieurs personnalités dont les anciens présidents de la République Nicéphore Soglo, Boni Yayi et de nombreux autres responsables et militants du parti Les Démocrates ont assisté à la messe.
Les bouchons observés pourraient être liés aux nombreux travaux de route en cours dans la zone. Mais qu'est-ce qui explique une telle concentration policière ? Bien qu'il soit fréquent de voir la police réguler cet axe, le dispositif de sécurité déployé ce mercredi matin semble indiquer que c'est pour sécuriser la zone et prévenir un éventuel trouble à l'ordre public.
M. M.
Au Bénin, la CRIET a libéré ce mardi 29 avril 2025 un chef d'arrondissement de la commune de Djidja et un de ses collaborateurs poursuivis pour cybercriminalité. La décision de justice intervient après plusieurs mois de procès
Une autorité communale recouvre sa liberté après des mois en prison. Ce chef d'arrondissement et son collaborateur ont été placés en détention provisoire depuis le 7 juillet 2024 par le parquet spécial de la CRIET. Ce mardi 29 avril 2025, les deux prévenus poursuivis pour des faits d'escroquerie via internet ont été fixés sur leur sort par la chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon le verdict, ils sont relaxés au bénéfice du doute par la CRIET
Le verdict rendu par la chambre correctionnelle est allé dans le sens de la réquisition du ministère public lors de l'audience du mardi 18 mars 2025. Le parquet spécial avait en effet requis la relaxe au bénéfice du doute pour le chef d'arrondissement et son collaborateur. Pour justifier ses réquisitions, le parquet spécial soulignait que le chef d'arrondissement a été arrêté en possession de deux téléphones qu'il utilisait et que l'analyse de ces téléphones par le Centre national d'investigations numériques (CNIN) n'a rien révélé, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le ministère public indiquait également que des données à caractère cybercriminel ont été retrouvées sur un troisième téléphone du chef d'arrondissement qu'il a abandonné depuis 2019. Mais, il précisait que ces données à caractère cybercriminel ne sont même pas au nom du chef d'arrondissement.
Quant au collaborateur du chef d'arrondissement de Zoukon, le ministère public avait déclaré qu'aucune extraction à caractère cybercriminel n'a été retrouvée après analyse au CNIN.
Le chef d'arrondissement ne se reconnaît pas gayman
Lors de précédentes audiences devant la Cour, l'ex-chef d'arrondissement de Zoukon dans la commune de Djidja et son collaborateur ont toujours rejeté les faits mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
Selon l'avocat Me Filbert Béhanzin à l'audience du mardi 24 novembre 2024, le chef d'arrondissement a été interpellé par la police républicaine à la suite d'une plainte anonyme déposée au parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le plaignant qui a requis l'anonymat a dénoncé de présumées activités cybercriminelles de ce chef d'arrondissement, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors de l'audience, l'accusation a indiqué que des données cybercriminelles ont été retrouvées dans l'un des téléphones du jeune chef d'arrondissement après une perquisition de sa maison par des policiers du Centre national d'investigations numériques (CNIN). Ce chef d'arrondissement de Zoukon se serait fait passer sur internet pour un notaire afin d'arnaquer ses victimes. Mais, bizarrement, les données cybercriminelles retrouvées dans le téléphone datent de l'année 2019. Aucune autre donnée récente à caractère cybercriminel n'a été retrouvée dans les deux autres téléphones.
Convoqué à la barre, le chef d'arrondissement de Zoukon ne se reconnaît pas dans les faits d'escroquerie via internet. Il a déclaré qu'il a acheté dans le marché noir le téléphone mis en cause en 2020 auprès d'un Sénégalais qui est aujourd'hui introuvable. L'autorité locale affirme avoir utilisé le téléphone pendant un moment avant de le laisser depuis plusieurs années. "Le téléphone dont on parle est un téléphone que je n'utilise plus depuis longtemps. C'est moi-même qui ai montré le téléphone à la police lors de la perquisition de ma maison", a-t-il déclaré.
Le chef d'arrondissement a déclaré qu'il ne savait même pas que des données cybercriminelles étaient dans le téléphone. Il a déclaré avoir été interrogé sur ses deux buvettes à Bohicon et la provenance de son argent. À la barre, le chef d'arrondissement a déclaré qu'il avait fait des prêts de plus de 100 millions FCFA auprès de banques et de PADME. Il a précisé que ce sont ces prêts qui lui permettaient de mener ses activités.
En février 2025, lors du Choiseul Africa Summit, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts du Bénin, Jean-Michel Abimbola, déclarait vouloir faire passer la contribution du secteur touristique au produit intérieur brut (PIB) national de 6 % actuellement à 13,4 % d'ici à 2030. Pour atteindre cet objectif tout en faisant bénéficier les communautés, le tourisme responsable peut s'avérer être une solution durable qui profite aux activités locales au lieu de les remplacer.
« Un tourisme qui évite de dénaturer l'espace et les comportements des populations visitées ou croisées ». C'est en ces mots que Laurent Viart, guide touristique français installé au Bénin, décrit le tourisme responsable. Depuis de nombreuses années, il fait découvrir la richesse du Bénin à travers des projets engagés pour la préservation des traditions locales. Son engagement consiste à « faire découvrir d'autres façons de vivre et de casser les clichés, de provoquer des réactions de grand respect et d'humilité devant les amis rencontrés ». Pour permettre aux visiteurs de toucher du doigt le savoir-faire béninois, il propose notamment un atelier de construction de cases en terre avec les méthodes traditionnelles. Pour lui, c'est un « un pied de nez au béton au goudron à la société moderne » dans la droite lignée du tourisme durable : « proposer l'expérience la plus authentique possible ».
Tata Somba : une ancienne fortification en terre cuite d'Afrique de l'Ouest. Daniel Aboki, Eco-Benin ONG, 2022« L'impression d'être invité dans les coulisses du Bénin »
Des structures comme le Centre Ouadada à Porto-Novo sont également investies pour faire en sorte de donner aux visiteurs d'être « invité dans les coulisses du Bénin ». Anna, volontaire internationale pour le centre témoigne : « Avec le circuit de la Rivière Noire, il y a une collaboration entre guides et habitants qui permet de découvrir la vraie vie des habitants. L'atelier qui montre les étapes de construction d'un djembé valorise un savoir-faire qui se transmet de génération en génération ». Cela se fait en échange de contrepartie avec les communautés : « Vous nous permettez d'ouvrir les portes de votre village, donc en échange toutes les personnes sont rémunérées. L'objectif est de générer des occasions économiques durables pour ces communautés ». La médiation culturelle peut être aussi un levier nécessaire à l'élaboration d'un circuit touristique adapté aux réalités locales. Anna évoque le programme Patrimoine 2.0 qui a permis de réaliser un musée virtuel sur le Vodun en se fondant sur des recueils de témoignages. Ces contenus interactifs ont pour but de donner envie aux touristes de venir et se fonde sur un échange fructueux avec la population. « C'est tout une chaîne sociale et économique qui se crée dans le but de valoriser le patrimoine. Pour ce projet, des jeunes sont formés et salariés ». Ce fut un travail de longue haleine, en médiation constante avec la population. Elle regrette que ce lien avec les communautés ne soit pas aussi développé dans tous les projets touristiques. Elle cite notamment le musée Internationale Vodun à Porto-Novo, qui ouvrira ses portes en 2026. Celui-ci n'a pas, selon elle, réalisé de travail de médiation avec les initiés pour mettre en lumière leurs récits.
Un tourisme à double tranchant pour les communautés
Pour le Bénin, qui bénéficie d'un important potentiel naturel et culturel, le tourisme est la deuxième source nationale de rentrées de devises. C'est donc une opportunité indéniable de croissance pour ce pays qui ne peut pas compter sur un sous-sol riche pour se développer. Le gouvernement béninois a ainsi mis en place un projet de financement du tourisme sur dix ans, qui s'achève en 2026. Depuis 2016, c'est 1250 milliards FCFA (soit 2 milliards d'euros) qui ont été « injectés directement dans le développement des infrastructures touristiques d'envergure et à forte valeur ajoutée » affirme le Ministre du tourisme.
Cependant, les grands projets de promotion touristique se font au prix de la protection de l'environnement et des populations présentes sur le terrain. Hermione Boko, responsable en ingénierie de formation et développement des expertises chez Eco-Bénin, s'inquiète de la construction du Club Med qui pourrait engendrer une dénaturation du paysage côtier et un sérieux problème de surconsommation d'eau : « On connaît tous quels sont les besoins des terrains de golf », prévient-elle, en plus cette façade se trouve dans les périmètres de l'aire marine protégée de la bouche du Roy.
Pour les populations de pêcheurs artisanaux, qui vivent sur la berge maritime, la délocalisation est un bouleversement des modes de vie : « Il y a des familles ghanéennes qui étaient là depuis 1800 et qui savent qu'elles sont du Ghana mais qui n'ont plus d'attaches aujourd'hui. Ils sont des Béninois, ils n'ont plus d'autres appartenance géographique donc il faut qu'un meilleur travail soit fait pour gérer ces problèmes de relocalisation. Il y va de la responsabilité des organisations de la société civile intervenant dans ces zones de veiller à cela ».
Même si le gouvernement reste majoritairement dans une vision économiste du tourisme, il participe néanmoins au développement durable des populations. C'est le cas avec la Route des Tatas à Koussoucoingou, dans la commune de Boukombé, au nord ouest à la frontière du Togo. « La mise en place des infrastructures de transport, avoir facilité l'accès au service de santé de soins et autres dans certaines zones ; a favorisé le tourisme parfois non durable dans des zones qui avaient du potentiel mais qui étaient très difficiles d'accès, ça a permis justement à certaines zones de se développer touristiquement ». Il y a tout de même « beaucoup de travail » pour que certains sites ne perdent pas de leur authenticité, conclut Mme Boko.
À travers des projets participatifs, des circuits ancrés dans les territoires et un dialogue constant avec les communautés, le Bénin peut se positionner comme un modèle de tourisme durable en Afrique de l'Ouest. Toutefois, cela nécessite une volonté politique forte, une implication réelle des acteurs locaux, et surtout, un changement de paradigme : penser le tourisme non comme une vitrine à destination de l'extérieur, mais comme un levier de renforcement des sociétés locales. C'est à cette condition que le tourisme pourra réellement devenir un moteur de développement inclusif et pérenne pour le pays.
Alice PERRET (Stagiaire)
Décédée le 21 mars 2025, l'artiste musicienne béninoise, Baflora, sera conduite à sa dernière demeure le samedi 3 mai 2025 à Ouidah.
Baflora, de son vrai nom Florentine Aimée Babagbéto, sera inhumée le samedi 3 mai 2025, à Ouidah. Ses obsèques démarrent, vendredi 2 mai 2025, par une veillée de prières en l'église Saint Pierre et Paul d'Agla à Cotonou. La messe d'inhumation selon le programme des obsèques, sera dite, samedi 3 mai, à la Basilique de l'Immaculée Conception de Ouidah, suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Vasseho.
Baflora a rejoint la demeure éternelle à l'âge de 79 ans.
Outre sa carrière de musique, elle a occupé le poste de secrétaire de direction au ministère du travail, de la solidarité et des affaires sociales à Paris, et celui de conseillère municipale à Sevran (Paris). Membre du Ballet national, la défunte a œuvré au rayonnement de la musique et des danses traditionnelles béninoises à travers le monde.
F. A. A.
Le Bénin ainsi que plusieurs autres pays ont participé au 7ᵉ Conseil des Ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), tenus du 24 au 26 avril 2025, à Conakry, en République de Guinée. Plusieurs décisions ont été prises à l'issue des travaux.
Le Bénin a marqué sa participation au 7ᵉ Conseil des Ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC). La délégation a été conduite par la Ministre de l'Industrie et du Commerce. Shadiya Alimatou Assouman a exposé les actions en cours au Bénin dans le cadre de l'amélioration de la qualité, d'accroissement des volumes transformés localement et de promotion des investissements dans la filière.
Avec les dix autres pays membres du CICC (Burkina-Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Nigéria, Sénégal et Togo), il a été question d'examiner entre autres le rapport de la réunion des Experts ; le rapport d'activités 2024 du Secrétariat exécutif ; l'état de paiement des cotisations statutaires ; et les recommandations issues de la deuxième session 2024 des Commissions techniques. Sans oublier le plan de travail annuel budgétisé pour 2025 ; ainsi que les stratégies de contrôle renforcé des flux transfrontaliers de noix de cajou.
Les échanges ont aussi porté sur la création éventuelle d'une bourse dédiée aux produits du cajou, ainsi que sur la demande d'adhésion officielle du Mozambique.
Au titre des décisions prises, il y a la création d'un Comité de relance de la filière cajou, avec un accent particulier sur la transformation locale dans chaque pays membre ; l'engagement à doubler la capacité de transformation locale d'ici 2030 ; l''adoption d'un plan d'harmonisation des normes de qualité pour faciliter l'accès aux marchés internationaux. Il a été aussi décidé de renforcer les mécanismes de financement pour appuyer les unités de transformation.
Les pays membres ont chargé la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, d'étudier la possibilité d'introduire la noix de cajou sur les marchés boursiers internationaux.
A.A.A
L'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin et Doyen du Corps diplomatique, Rachid RGUIBI, a été reçu par le président de la Cour constitutionnelle, Dorothé SOSSA, ce mardi 29 avril 2025. La coopération entre le Bénin et son pays, les élections générales de 2026, et le soutien mutuel des Cours constitutionnelles du Bénin et du Maroc étaient les principaux sujets abordés.
Les Cours constitutionnelles du Bénin et du Maroc en phase de renforcer leur coopération. L'Ambassadeur du Maroc près le Bénin, Rachid RGUIBI a rencontré à cet effet, le président de la Cour constitutionnelle, ce mardi 29 avril 2025.
« J'ai eu l'honneur d'être reçu cet après-midi par le président de la Cour constitutionnelle. Je me suis déplacé pour pouvoir lui présenter toute la volonté de l'Institution du Royaume du Maroc, la Cour constitutionnelle marocaine, pour pouvoir consolider les relations qui existent déjà », a-t-il déclaré. La Cour constitutionnelle, selon l'Ambassadeur du Roi, est « l'acteur clé de l'équilibre institutionnel » et « le lieu de la consolidation de la démocratie ».
L'objet de la visite, a-t-il précisé, est de féliciter le président de la Cour constitutionnelle pour le travail qui se fait, surtout à la veille des échéances électorales qui arrivent dans les mois à venir. « On leur apporte tout le soutien nécessaire et les félicitations pour le travail qui est déjà fait par les différentes institutions de la République.
La Cour constitutionnelle béninoise a déjà des relations intenses avec le Maroc dans différents domaines, avec l'institution marocaine qui est la Cour constitutionnelle marocaine. Elles sont toutes les deux dans différentes institutions, aussi bien de la francophonie qu'au niveau international. Et le Maroc est prêt à accompagner à tous les niveaux de formation pour pouvoir faire avancer la démocratie à laquelle nous sommes tenus tous les deux, et de telle sorte à ce que les élections, aussi bien qu'au Maroc, bénéficient de l'expérience béninoise pour nos élections et de l'expérience marocaine pour les élections béninoises », a souligné le diplomate marocain.
Afin d'accélérer la processus de consolidation des relations entre les deux institutions, une rencontre entre le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, et son homologue du Maroc est annoncée dans les prochains jours.
F. A. A.
La première demi finale de la Ligue des Champions a été disputé ce mardi soir à l'Emirates Stadium en Angleterre. Sur leur pelouse, les Gunners se sont inclinés 0-1 face au PSG porté par Ousmane Dembélé.
À l'occasion de la demi-finale aller de la Ligue des Champions, ce mardi, le Paris Saint-Germain a pris le meilleur sur Arsenal (0-1) à l'Emirates Stadium. Avec la maîtrise du ballon, le PSG réalisait une entame idéale avec un centre en retrait de Kvaratskhelia repris par Dembélé, buteur d'une frappe croisée avec l'aide du poteau (0-1, 4e).
Avec un bloc défensif solidaire, le PSG parvenait à résister sur les timides offensives des Gunners. Et en face, Arsenal semblait tout simplement sans la moindre idée pour enflammer les ultimes minutes. À l'inverse, Barcola et Ramos avaient deux opportunités pour faire le break, mais le Français ne cadrait pas sa frappe et le Portugais trouvait la barre ! Sérieux jusqu'au bout, le club de la capitale française a validé sa petite victoire (0-1) et prend une option pour la finale de la C1.
J.S
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) invite instamment les journalistes déjà contactés à fournir sans délai les justificatifs de leur statut professionnel. Certains, en effet, n'ont toujours pas répondu aux demandes de l'institution de régulation des médias.
Les professionnels des médias qui ont été saisis aux fins de fournir des justificatifs de leur statut et qui n'ont pas donné une suite au courrier de la HAAC ont jusqu'au jeudi 8 mai 2025 à 17 heures précises pour déposer leurs réponses.
Les réponses sont à transmettre sous pli fermé, au service central du secrétariat de la HAAC, situé au 3ᵉ étage de l'immeuble d'Oliveira à Guinkomey à Cotonou, selon un communiqué en date du 29 avril 2025.
Le président de la HAAC dit compter sur « la collaboration de tous pour la réussite de cette opération ».
Ce rappel de l'institution de régulation des médias intervenant dans le cadre de la mise à jour du fichier des détenteurs de la Carte de Presse en République du Bénin, sonne comme un dernier avertissement.
M. M.
LE COMMUNIQUE DE LA HAAC
CFAO Mobility Bénin propose désormais à ses clients des voitures électriques de la marque BYD (Build Your Dreams). Deux modèles ont été dévoilés, jeudi 24 avril 2025 à Cotonou.
BYD Dolphin et BYD ATTO 3 ; ce sont les deux modèles de voitures que BYD (Build Your Dreams) introduit sur le marché béninois à travers son distributeur officiel, CFAO Mobility Bénin. Il s'agit des véhicules 100 % électriques conçus pour le confort des automobilistes. Selon le directeur général de CFAO Mobilty au Bénin, Etienne Audeoud, les véhicules électriques sont des solutions innovantes face aux avancées technologiques, la prise de conscience croissante du réchauffement climatique ainsi que les nouveaux modes de vie et les attentes des consommateurs. Au regard de la transformation en cours au Bénin, souligne-t-il, il est apparu évident, de proposer aux clients du Bénin ce qui se fait de mieux au monde en matière de véhicules électriques ; la marque BYD.
Leader mondial de la mobilité électrique, BYD a réalisé 4, 27 millions de ventes de véhicules à énergie nouvelle en 2024 se classant ainsi champion mondial des ventes pour la 3e année consécutive. « Nous sommes fiers de lancer la marque BYD au Bénin. Notre ambition, c'est de rendre l'innovation technologique accessible et durable pour tous les Béninois », a déclaré Benoit Bole-Richard, directeur des opérations de CFAO Mobility Bénin. À l'en croire, BYD Dolphin et BYD ATTO 3 sont des modèles innovants qui combinent des performances remarquables à une expérience de conduite intuitive.
Le véhicule BYD Dolphin est une citadine d'une autonomie de 340 Km. Avec un revêtement en simili cuir, BYD Dolphin dispose, entre autres, d'une boite de vitesse automatique, d'un écran rotatif, de jantes en alliage de 16 pouces.
Véhicule BYD DolphinLe véhicule BYD Atto 3, avec un look de SUV moderne et un revêtement en cuir synthétique, se distingue par son autonomie de 420 Km. Il offre un espace intérieur plus généreux et un écran tactile rotatif de 15 pouces. Ce modèle combine confort et technologie pour un trajet agréable.
Véhicule BYD Atto 3Une garantie solide et un service après-vente assuré
L'utilisation des véhicules électriques réduit la pollution de l'air et contribue à la lutte contre le changement climatique. Les véhicules BYD bénéficient d'une garantie de 6 ans ou 150.000 Km et 8 ans ou 150.000 Km pour la batterie. Les coûts d'entretien des véhicules électriques, explique Benoit Bole-Richard, sont nettement inférieurs à ceux thermiques. Selon ses explications, les véhicules BYD ont moins de pièces mobiles, ce qui signifie moins d'usure et moins de pannes. Les révisions sont espacées (tous les 20.000 Km) et plus simples et donc moins couteuses sur le long terme.
Le directeur des opérations de CFAO Mobility Bénin a rassuré de la disponibilité des pièces d'origine BYD. Mieux, les équipes techniques formées disposent des équipements nécessaires pour diagnostiquer, entretenir et réparer ces véhicules dans les meilleures conditions. « En partenariat avec CFAO, notre distributeur officiel au Bénin, nous sommes convaincus qu'ensemble nous apporterons une expérience de vente et d'après-vente fluide et satisfaisante aux consommateurs béninois, ouvrant ainsi une nouvelle ère de mobilité durable dans le pays », a conclu Ramy Yao, représentant du constructeur BYD. Pour essayer les modèles BYD, les clients peuvent contacter les équipes commerciales de CFAO Mobility pour programmer un essai.
À propos de CFAO MobilityAkpédjé Ayosso
Une somme de vingt-deux millions cinq cent mille (22 500 000) FCFA oppose deux femmes du marché Gbégamey à Cotonou. Accusée et victime ont comparu, mardi 29 avril 2025, devant le Tribunal de première instance de Cotonou.
Escroquerie ou relation commerciale conflictuelle… les avocats respectifs de deux femmes du marché Gbégamey sont divisés quant à la qualification des faits portant sur un différend de vingt-deux millions cinq cent mille (22 500 000) FCFA.
La prévenue, poursuivie sans mandat de dépôt, aurait usé de manœuvres frauduleuses pour se faire remettre les fonds, selon le conseil de la victime. Elle a fait croire à celle-ci que les avoirs sont susceptibles d'être confisqués par les banques.
Les faits se sont produits en 2022 lors des délocalisations dans le cadre de la construction du nouveau marché moderne de Gbégamey à Cotonou.
De l'instruction du dossier jusqu'aux procédures d'instance, la prévenue n'a pas varié. Elle reconnaît avoir bénéficié d'un prêt dans le cadre d'une relation entre commerçantes. Le conseil de la prévenue en veut pour preuve la décharge portant reconnaissance de prêt introduit au dossier.
La défense insiste. Il s'agit bel et bien de faits d'escroquerie. Une infraction punie selon l'article 548 du code pénal.
Lors des débats, mardi 29 avril 2025, au Tribunal de première instance de Cotonou, la prévenue s'est engagée à désintéresser la victime. Elle a versé 5,8 millions FCFA et proposé de mettre à disposition sa parcelle non lotie sise à Sékou dans la commune d'Allada estimée à 16 millions FCFA.
Une proposition que rejette la partie civile mettant en cause l'exactitude de l'estimation du terrain non bâti. De plus, la victime réclame 5 millions FCFA de dommages-intérêts.
L'audience reprendra le 27 mai prochain.
M. M.
Par décret N˚2025- 183 du 9 avril 2025, le Chef de l'Etat Patrice Talon a promu au grade de capitaine ou de lieutenant de vaisseau des officiers des Forces armées béninoises.
La deuxième étape du 20è Tour Cycliste International du Bénin s'est déroulé ce mardi 29 avril 2025. elle a été remportée par le Marocain Sabbahi El Houcaine après 3 heures 39'24'' de course.
Le Marocain Sabbahi El Houcaine a remporté la 2ème étape du 20è Tour Cycliste du Bénin en s'imposant devant le vainqueur de la première étape, le Sud-africain Reinardt Janse Van Runsburg. Sabbahi El Houcaine s'est montré plus rapide sur le tronçon Parakou-Savè, long de 156, 42 Km. Au cours de cette étape, la plus longue du tour, les Sud-africains et les Marocains se sont livrés une sérieuse concurrence pour s'imposer.
A l'arrivée, c'est le marocain qui a raison du sud-africain. Il remporte ainsi cette étape devant le Sud-africain Reinardt Janse Van Runsburg qui termine deuxième de la course et conserve ainsi son maillot jaune.
Le Podium de la 2è étape
1er : Sabbahi El Houcaine (Agadir Vélo Propulsion), Maroc
2-Reinardt Janse van Runsburg (Shenlo Pro Cycling), Afrique du Sud
3-Wijfje Tom (Universe Cycling), Pays-Bas
Le Tribunal de première instance de Cotonou a condamné une femme, mardi 29 avril 2025, à 12 mois de prison assortis de sursis et une amende de deux cent mille francs (200.000) FCFA pour usage de faux certificat. Les faits…
Une Béninoise vivant au Congo est revenue sur sa terre natale pour le renouvellement de son passeport établi en 2015.
Elle est, malheureusement, interpellée à la Direction de l'émigration et l'immigration à Cotonou. L'acte de naissance figurant dans les pièces constitutives du dossier de renouvellement était faux.
Poursuivie pour usage de faux certificat, la prévenue a comparu sans mandat de dépôt ce mardi 29 avril 2025 devant le Tribunal de première instance de Cotonou. La prévenue dit ne pas savoir que l'acte de naissance était un faux.
La mère de famille était en sanglots au prononcé du verdict. Le juge, selon les réquisitions du Ministère public, a condamné la dame à 12 mois de prison assortis de sursis et une amende de deux cent mille francs (200.000) FCFA.
M. M.