La fraude constatée dans l'organisation de l'examen blanc du Brevet d'étude du premier cycle (Bepc) dans les départements de l'Ouémé et du Mono, a entraîné une vague de limogeages au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Le ministre Kakpo Mahougnon, après une réunion de crise tenue dans la nuit de ce mercredi 20 juin 2018 à son cabinet, a pris des sanctions contre certains responsables.
Ainsi, dans le département du Mono, l'Inspecteur pédagogique délégué, le chef Service des examens et concours ainsi que six chefs d'établissement impliqués dans l'organisation de l'examen blanc à Lokossa, ont été relevés de leurs fonctions. Il en est de même pour six chefs de zone.
De même, dans le département de l'Ouémé, l'Inspecteur pédagogique délégué et trois inspecteurs de pool ainsi que deux collaborateurs ont été relevés de leurs postes. La Directrice du Ceg Danto, citée dans cette affaire, a été aussi limogée.
Dans ce département, c'est l'épreuve de mathématiques qui a connu de fuite.
Les autorités ont dû proposer une autre épreuve aux candidats pour palier la situation.
Les services associés à l'organisation de l'examen blanc ainsi que les privés impliqués dans la fraude, n'ont pas échappé à la colère du ministre. Ainsi, des chefs d'établissements privés ayant eu contact avec les épreuves par le biais des IPD, sont interdits de prendre part aux activités liées aux examens. Dans des centres de photocopie associés, des interpellations ont été faites.
F. A. A.
MTN-Bénin ouvre les portes des opportunités d'emplois, ce jeudi 21 juin 2018, à la jeunesse béninoise. Cette activité qui entre dans le cadre de la célébration des « 21 days of Yello Care », vise à donner aux jeunes, l'envie des formations sur le numérique.
En marge des « 21 Days of Y'ello Care », MTN offre une Journée Portes Ouvertes, qui est une opportunité pour faire connaissance du monde de l'entreprise et de l'emploi dans le contexte du numérique. C'est d'abord une journée d'information et d'éducation qui facilitera les opportunités futures à la jeunesse. Cette initiative qui entre dans le cadre de la douzième édition de « 21 Days of Y'ello Care » vise à apporter des solutions aux difficultés de la jeunesse en matière de l'économie numérique.
Le Directeur général de MTN-Bénin, Stephen Blewett, a déclaré que cet événement est mis sous le signe des 21 jours d'actions sociales. Ainsi, le personnel est appelé à sortir pour faire des actions sociales. ''Pour la première fois, nous ouvrons nos portes aux jeunes. Vous serez mis aux cœurs des métiers du numérique », a souligné le DG MTN-Bénin. Il invite les jeunes élèves et étudiants présents à cette journée à s'engager dans les métiers du numérique qui se retrouvent dans tous les domaines d'activités. Pour lui, « l'Afrique de demain sera numérique ou ne le sera pas. ». Ceci pour montrer l'importance de l'économie numérique dans la vie de chacun. « La visite des stands vous inspirera », a conseillé M. Blewett avant d'ajouter : « les matières comme l'ingénierie et la communication sont un plus pour votre formation ». Il a expliqué que « le numérique intervient dans plus de 95% des entreprises mais aujourd'hui, la main-d'œuvre est insuffisante ».
La maîtrise des Tics selon Stephen Blewett, « permet d'avoir une grande capacité de maîtrise de l'emploi. Il invite les jeunes à poursuivre une carrière enrichissante afin de poursuivre les nouvelles innovations en matière de technologie.
Le directeur de cabinet du ministère de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle a affirmé que « l'une des ambitions du président de la République est d'engager des réformes pour lancer le pays. Les Tics sont au cœur de ces réformes ». Selon lui, « La vraie richesse passe par la participation de tous dont les opérateurs privés ».
L'action de MTN-Bénin témoigne de sa vision à accompagner le gouvernement dans la promotion des Tics. « C'est un plaisir pour nous de constater cette opportunité qu'offre MTN-Bénin aux jeunes ». Il souligné que beaucoup de métiers passionnants découlent du numérique.
Une journée indispensable
Aurélie Soulé Zoumarou, Ministre de l'économie numérique et de la communication, se réjouit de l'initiative de l'initiative de MTN-Bénin. « C'est un agréable devoir pour moi d'assister à ce que je peux appeler une nouveauté. Ouvrir les portes, c'est comme ouvrir son cœur. L'opportunité qu'offre MTN-Bénin est à saluer ». Elle ajoute : « Je me réjouis que MTN a à cœur la jeunesse et l'emploi. Un engagement qui reste conforme aux visions ».
Le Bénin est et se positionne selon Aurélie Soulé Zoumarou, au centre de la plateforme dans la sous-région. Elle rappelle aussi que « le Pag a fait du secteur numérique un porteur de développement.
Ce qui vise à « positionner le pays comme la plateforme numérique de services en Afrique de l'ouest ». La ministre invite les jeunes à se lancer dans le numérique qui est un domaine vaste mais encore vierge puisque le manque de main-d'œuvre se fait sentir au quotidien. « Ce n'est pas le chemin à parcourir qui vous fera un acteur majeur dans le domaine mais déjà la volonté de s'y engager », souligne Mme Zoumarou. Elle signale que « cette entreprise a compris ce que nous attendons d'elle. Des services qui touchent l'ensemble des populations et le dynamisme pour le secteur numérique et la promotion de l'emploi dans notre pays ». Pour elle, le Bénin est composé de plusieurs composantes et les femmes représentent un pan majeur. Malheureusement, il y a beaucoup de domaines dans le numérique dépourvus de femmes. Elle invite les femmes à embrasser le secteur de l'économie numérique. Procédant au lancement de la journée, le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a invité la jeunesse à profiter de cette journée que leur offre MTN-Bénin. Pour lui, « Notre pays a embrassé cette dynamique en faisant de l'économie numérique le troisième secteur phare du programme du gouvernement. Cette vision a commencé déjà par les actions phares », martèle-t-il. Aujourd'hui, souligne-t-il, « nous n'avons pas le choix, surtout la jeunesse de maîtriser le numérique ». Pour s'en sortir, il exhorte les jeunes à « maîtriser la langue anglaise, porte d'entrée de toute formation porteuse, maîtriser et embrasser l'économie numérique ». Aussi, rappelle-t-il que « la téléphonie a fait des pas importants dans le domaine numérique ; la médicine a fait des pas de géant grâce au l'économie numérique. Quel que soit le métier, l'économie numérique sera indispensable ».
« 21 Days of Y'ello Care »
Il s'agit d'une initiative organisé chaque année dans toutes les représentation de MTN dans le monde. Et ce, du 1er au 21 juin de chaque année et qui permet au personnel de MTN d'investir dans les œuvres sociales.
La célébration de « 21 Days of Y'ello Care » cette année 2018 a permis entre autres, de mettre sous terre 500 plants, en collaboration avec le ministère cadre de vie. MTN-Bénin s'engage à offrir à la jeunesse de 15 à 24 ans, leur autonomisation au monde éducatif et au développement du numérique. MTN-Bénin offre en cette fin d'année des Travaux Dirigés en ligne. L'autre activité est un projet de rénovation du Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Porto-Novo. Enfin la Journée Portes Ouvertes (Career Day) qui vient couronner les 21 jours au profit des œuvres sociales.
Giscard AMOUSSOU
Les membres de la conférence administrative départementale (CAD) du Couffo, ont été sensibilisés, ce mercredi 20 juin, sur les réformes dans le secteur agricole. C'était à l'occasion de la sixième réunion ordinaire du mois de juin 2018, tenue à la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué.
Parmi les réformes du secteur agricole, il y a la territorialisation du développement agricole. « Grâce aux agences territoriales de développement agricole, les services offerts aux producteurs à savoir l'accès aux intrants, au conseil agricole adapté, l'accès aux marchés et aux innovations vont connaître une amélioration », a affirmé la communicatrice Gladys Tossou Lokossou.
Plusieurs instruments visant à valoriser les potentialités agricoles locales sont élaborées à savoir : le plan stratégique de développement du secteur agricole 2017-2025, celui national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon Gladys Tossou, les différentes réformes vont permettre de dynamiser le secteur agricole béninois à l'horizon 2025. « Un secteur agricole, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, d'emplois répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population béninoise et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches de la population », a-t-elle expliqué.
Pour atteindre cette vision, les acteurs concernés doivent assurer la compétitivité et l'accès des productions, produits agricoles et agroalimentaires y compris ceux produits par les femmes et les groupes vulnérables aux marchés grâce à la promotion des filières agricoles.
Gladys Tossou a déploré la faible efficacité du mécanisme de suivi de la réforme, le taux de participation des acteurs au processus d'élaboration du plan de développement agricole du pôle et le peu d'allocation des ressources aux agences territoriales de développement agricole, aux directions départementales de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et structures centrales. Ces conditions pourront impacter négativement les résultats escomptés, a-t-elle ajouté.
Les directeurs départementaux ont souhaité que la directrice générale de l'ATDA Zou-Couffo, mette à la disposition des paysans de bonnes semences et intrants ; et ce pour que leurs produits soient de meilleure qualité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.
Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.
Giscard AMOUSSOU
C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)
Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU
Le bureau de la collaboratrice du Chef service affaires financières ( C/Saf ) de la mairie d'Abomey a été cambriolé dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018. Selon les informations, les hors- la- loi ont emporté une somme d'environ 500.000 FCFA. C'est dans la journée de ce mercredi 20 juin 2018, que la dame a constaté la disparition des sous. L'argent volé renseigne-t-on, n'était pas rangé dans un coffre-fort.
Les éléments de la police en poste à Abomey se sont portés sur lieux pour le constat. Une enquête est ouverte.
F. A. A.
C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)
Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU
« Il est porté à la connaissance de tous les usagers de l'école que pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, le port de la tenue Kaki, cousue selon les modèles officiels, est désormais obligatoire dans tous les établissements d'enseignement publics et privés du second degré en République du Bénin », a ordonné le ministre de l'enseignement secondaire dans une note en date du 20 juin 2018. Retour ligne automatique
Le Professeur Mahougnon Kakpo a précisé que « Les Chefs d'établissements du privé qui le souhaitent, peuvent faire identifier les élèves à travers un macaron apposé sur la tenue Kaki. Pour les filles, il est exigé que la robe descende jusqu'au niveau des genoux au moins ».Retour ligne automatique
Les différents acteurs impliqués sont appelés à veiller au respect strict de cette instruction.Retour ligne automatique
La note de service prend effet pour compter de sa date de signature.Retour ligne automatique
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Lire l'integralité de la note parvenue à notre rédaction.
13ème en Afrique et 69ème au plan mondial au titre des pays les plus pacifiques et les plus sûrs, le Bénin a gagné deux points avec un score de 1,973. C'est ce que révèle le 12ème rapport sur l'indice mondial de la paix " Global Peace Index " publié par l'Institute For Economics & Peace.
Vingt indicateurs dont le niveau et la qualité de vie des populations ainsi que la sécurité des personnes et des biens ont permis de déceler le classement des pays suivant l'indice mondial de la paix. Le Bénin s'est fait remarqué à travers ses performances au cours des deux dernières années. Une performance qui fait de lui, le deuxième pays dans l'espace Uemoa, après le Sénégal.
Dans l'espace CEDEAO, la Sierra Léone prend la 3ème place au plan africain. Elle occupe la première place des pays les plus pacifiques. Le Ghana occupe le 5è rang au plan africain. Quant au Sénégal, il décroche la 10e place, suivie du Libéria (11ème), de la Guinée (12ème) et du Bénin (13ème) au plan africain. Cette performance est le fruit de nombreuses réformes opérées ces derniers mois sur le plan sécuritaire.
Ce bond que le Bénin vient de faire dans le classement est le résultat de la stratégie de prévention du terrorisme, la sécurité des trafics et la mise en commun des forces avec les pays voisins de l'Est et de l'Ouest dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière. Il faut reconnaître le dynamisme de la police Républicaine qui s'emploie au quotidien pour garantir aux populations le minimum en matière de sécurité. Cette action ne serait réalité sans la promptitude du gouvernement qui déjà s'est engagé avec réussite dans la fusion de l'ex police et l'ex gendarmerie. Ce révèle la performance de la nouvelle force. Les mauvais élèves dans ce classement sont les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, en plus du Togo et de la République démocratique du Congo.
De ce classement mondial, c'est l'Île Maurice qui garde le flambeau d'un bon élève en matière de sécurité en Afrique. Il occupe la 20ème place sur le plan mondial et le premier en Afrique.
Giscard AMOUSSOU
L'événement politique majeur dans la géopolitique nationale béninoise fut la naissance d'un quatrième bloc politique au sud-ouest. Ce fait consacrera l'apparition, sur la scène politique nationale, de Bruno Amoussou. Il avait jusque-là fait parler de lui à des postes essentiellement techniques, manquant déjà de peu, selon ses confidences dans son livre autobiographique _"L'Afrique est mon combat"_, d'être fait ministre du Plan dans le gouvernement du président Émile Derlin Zinsou. Sa vie privée ne fut pas un long fleuve tranquille sous le Gouvernement Militaire Révolutionnaire dont il fut très proche, étant un ami et un confident du capitaine Michel Aïkpé. La responsabilité technique qu'il assuma et dont les ondes négatives le suivront peut-être toute sa vie, fut la direction générale de la Banque commerciale du Bénin, BCB, qu'il occupa et dont des accusations constantes et persistantes lui feront porter la responsabilité de la banqueroute.
Aussi curieux que cela pourrait paraître, ces accusations s'estompaient après chaque élection présidentielle à laquelle il prenait part, pour renaître de manière plus vive à la veille de l'élection suivante. J'ai déjà vu, par exemple, certains de ses posters de campagne vandalisés avec son emblématique sourire, violemment barré du sigle _"BCB"_, écrit à la va-vite avec un pinceau dégoulinant sans doute d'huile à moteur usagée.
Le délitement progressif du socle spatial de son parti politique, le PSD, le conduira à se recroqueviller sur sa base ethnique adja. Ce qui, tout en étant une stratégie de grand réalisme politique, eut un impact plus réducteur sur la stature nationale qu'il s'employait. Et ceci, pour une raison bien simple : cette base ethnique n'est pas la consistance numérique qu'il faut pour le pousser au second tour d'une élection présidentielle.
Une lecture des résultats du scrutin présidentiel de 2001 le montre assez nettement. Le bloc _"popo-mina-xueda-xwla"_ s'étant largement éparpillé entre le Général Mathieu Kérékou et Nicéphore Soglo, il ne put récolter qu'un huit pour cent des suffrages qui, d'ailleurs, ne fut validé qu'après une vive contestation des quatre pour cent que lui attribua la Commission électorale nationale autonome, dans un premier temps. Dès lors, l'élection présidentielle de 2006 lui posait le défi d'une nécessaire large coalition autour de sa personne. Il ne l'aura pas. Et ce ne fut pas faute d'avoir essayé.
Le Général Mathieu Kérékou qui, en récompense du _"match amical"_ qu'il accepta ou eut le bonheur d'avoir livré contre lui pour sauver le scrutin présidentiel de 2001, le fit certes ministre d'Etat et numéro 2 de son régime. Mais, il s'employa de façon méthodique à lui limer les griffes en lui laissant la gestion du panier à crabes qu'était la grande alliance politique qu'était l'Union pour le Bénin du Futur, UBF. Il finira par l'éjecter sans ménagement du gouvernement au moment où celui-ci avait le plus besoin de signaux encourageants de sa part, pour paraître comme son dauphin aux yeux des électeurs du bloc nord. Déjà désavantagé par l'image de _"l'homme des adjas"_ qu'il véhiculait, Bruno Amoussou usera son énergie dans la gestion des intrigues permanentes au sein de l'UBF, et dans une guerre d'influence avec Adrien Houngbédji qu'il prenait à tort comme son principal challenger pour la succession du Général.
Bien entendu que c'était vrai, mais seulement sur papier. Avec le départ de Kérékou et de Soglo qui étaient les deux plus influentes personnalités politiques au plan national, la place devrait se libérer logiquement pour le troisième qu'était Adrien Houngbédji, et lui-même, Bruno Amoussou, quatrième homme. Mais, tout le monde sait, depuis 2006, que les algorithmes mathématiques ne sauraient s'appliquer avec certitude au champ politique qui demeure avant tout une science humaine. Je me suis toujours laissé convaincre qu'aussi fin qu'était son sens de l'observation politique, Bruno Amoussou n'a pas vu venir Yayi.
Adrien Houngbédji, quant à lui, et après quelques plaisanteries banalisantes qu'il laissa échapper en privé sur les chances de l'intrus Yayi dans sa quête du fauteuil présidentiel, finit par prendre la mesure du danger lorsque du Général Mathieu Kérékou, il reçut quelques signaux sans appel, comme le limogeage surprise du patron des renseignements, le colonel Patrice Hounsou-Guèdè. Vous pourriez bien vous demander quel lien j'essaie d'établir entre le limogeage du patron de la Direction des Services de Liaison et de Documentation, DSLD, et la disparition des dernières illusions de Adrien Houngbédji.
Eh bien, il y a un lien. Il faut déjà noter qu'aucun candidat sérieux en 2006 n'envisageait la possibilité de prendre le pouvoir sans l'onction du Général Mathieu Kérékou. Il y a d'ailleurs, à ce propos, une anecdote brodée avec humour par Bruno Amoussou dans son ouvrage autobiographique _"L'Afrique est mon combat"_ et dans laquelle il relate tout ce qu'il déploya pour quérir, ne serait-ce que le regard du Général Mathieu Kérékou, dans cette cathédrale de Natitingou où se célébrait l'office religieux avant la mise en terre de l'une des filles du vieux caméléon. Il ne l'obtint pas, ce regard.
C'est vous dire l'état d'esprit des principaux challengers de 2006. Et d'ailleurs, avant le cas exceptionnel de Patrice Talon en 2016 qui fut élu en défiant publiquement son prédécesseur, aucune alternance, depuis la conférence nationale, ne s'est faite entre un chef d'Etat et quelqu'un qui l'aurait combattu ouvertement. En 1991, le premier ministre Nicéphore Soglo, porté par un courant d'air propice à l'alternance, en tout cas au niveau de l'élite, se garda de défier ouvertement le président Mathieu Kérékou qui restait encore une équation à mille et une inconnues. Il ne déclencha publiquement sa furie oratoire contre Kérékou qu'une fois assis dans le fauteuil présidentiel.
Et c'est justement cette mauvaise inspiration qui le conduira à sa perte en 1996. La même attitude belliqueuse en tant qu'opposant au président Mathieu Kérékou ne lui porta pas chance non plus en 2001. Pour remonter plus en arrière, combien de Béninois s'offusquèrent de l'absence à la conférence nationale des opposants endurcis au régime militaro-marxisant ? Et même dans le cas de 2016, Patrice Talon, en même temps qu'il défiait ouvertement son poulain d'hier, Yayi Boni, savait en même temps utiliser l'arme de la victimisation.
Je ne veux pas encore élaborer une théorie au sujet de ces observations empiriques, mais je sais que les Béninois, globalement pacifiques et peu enclins à consentir certains types de sacrifice, ont un rapport avec le chef, qui oscille entre le fatalisme et une sorte de superstition sacrée. Un président de la république, sous nos cieux, est si puissant, que lorsqu'il lui arrive de vous cibler personnellement, vous y laissez à coup sûr une partie de votre pelage.
Si Yayi avait été candidat en 2016, je ne crois pas qu'un candidat puisse le battre, malgré l'ambiance délétère dans le pays. De même, personne ne l'imaginait affronter avec succès le Général Mathieu Kérékou en 2006, malgré l'essoufflement général dans le pays.
Adrien Houngbédji fit certainement cette lecture, lorsque quelques mois seulement après son désistement en soutien au désistement de Nicéphore Soglo au second tour de l'élection présidentielle de 2001, il fit un spectaculaire numéro de girouette, en se reliant à la mouvance du Général. Il lança ainsi, dans la même position que Bruno Amoussou, la course au dauphinat. Une course dans laquelle il crut judicieux de s'aliéner le soutien du patron des renseignements.
Avouons que Patrice Hounsou-Guèdè était a priori une bonne prise pour Adrien Houngbédji. La démarche ne manquait donc pas de pertinence quand on sait le pouvoir de manipulation dont peuvent être capables les services de renseignement dans tous les pays du monde. Mais ici, Houngbédji traitait, en 2006, un sujet d'une rare complexité. Le sujet s'appelle Kérékou, capable de grimacer en suçant un cube de sucre, pour reprendre une expression de Bruno Amoussou.
Le limogeage spectaculaire de Patrice Hounsou-Guèdè apporta à Houngbédji la certitude que Kérékou ne voulait rouler pour personne. En tout cas, pas pour lui. Il ne lui restait donc qu'à faire face, seul, à son destin. Et surtout à prendre désormais au sérieux les intrigues du rancunier Albert Tévoédjrè, mais aussi l'activisme débridé de l'ex-flamboyant directeur général du port autonome de Cotonou, Issa Badarou-Soulé. L'une des têtes de turcs du tourbillon yayiste à Porto-Novo, et surtout principal organisateur du grand meeting prévu en ce onzième jour de campagne électorale, dans la cité de Tê-Angbanlin.
(✋À demain)
*Tibo*
Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.
Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.
Giscard AMOUSSOU
Les représentants de neuf pays africains se réunissent pendant deux jours à Cotonou dès ce jeudi 21 juin 2018. L'objectif de cette rencontre est la mise sur pied d'un creuset d'appui aux efforts de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (BCEAO). " Afin de créer un encrage institutionnel pour appuyer les efforts de la BCEAO dans la mise en pratique de la Finance Islamique en Afrique, il sera mis sur les fonts baptismaux du 21 au 22 juin 2018 à Cotonou, le Réseau Africain pour la Promotion de la Finance Islamique (RAPFI) ", d'après un communiqué de presse. Ce réseau réunira les neuf (09) pays africains présent à savoir : Bénin, Burkina-Faso, Niger, Côte d'Ivoire, Maroc, Tunisie, Cameroun, Sénégal et Togo. Il s'agit d'un nouveau défi que se lancent les acteurs de ces États pour une gestion saine et efficace de la finance Islamique en Afrique. Selon le communiqué, d'autres activités sont prévues en dehors de cette rencontre internationale. " Il sera organisé le samedi 23 Juin 2018, un Side Event qui vise à créer un creuset de concrétisation de partenariats en matière de la Finance Islamique ", précise le communiqué.
Plusieurs personnalités politico-administratives et religieuses ainsi que diverses institutions financières seront témoins de l'événement. L'Association Béninoise pour la Promotion de la Finance Islamique (ABEFI) s'engage ainsi aux côtés de ses pairs d'autres nations, dans des partenariats innovants et féconds.
Giscard AMOUSSOU
Le journaliste Francis Kpatindé a démissionné de son poste de rédacteur en chef du Monde Afrique. La démission est intervenue vers fin mai dernier après six mois d'exercice à ce poste.
L'information a été confirmée par Jeune Afrique. Le directeur du magazine Monde Afrique, Jérôme Fenoglio, a annoncé la décision de Francis Kpatindé à ses collaborateurs dans un message adressé à toute la rédaction. Il n'a pas fait objection à la volonté de son collaborateur. Il a juste pris acte du départ d'un « excellent connaisseur du continent ». Pour le moment, c'est Maryline Baumard, actuellement chargée des questions migratoires au sein du service société du quotidien, qui occupe le poste laissé vacant par le journaliste béninois. Cette démission est, selon l'intéressé, de convenance personnelle et ne l'empêche pas de collaborer avec l'organe. Francis Kpatindé entend contribuer à l'animation de la version digitale du Monde Afrique.
G. A.
Le chef du service de la Clinique universitaire de gynécologie et d'obstétrique (CUGO) du CNHU de Cotonou a été reçu en audience au cabinet du Président de l'Assemblée nationale, ce mercredi 20 juin 2018, à Porto-Novo.
Gynécologue obstétricien, le professeur Justin Lewis Denakpo, confiant de la situation des malades du CNHU, a demandé la médiation du président de l'Assemblée nationale pour plaider auprès du gouvernement pour la reconstruction et l'équipement de la CUGO. Un centre qui aujourd'hui végète dans un état de dégradation avancé. Justin Dénakpo entend nouer avec l'institution, un partenariat pour des soins préventifs et curatifs contre le cancer du sein et du col de l'utérus au profit du personnel parlementaire féminin. " Nous avons rencontré le Président de l'Assemblée nationale pour lui faire part de notre ambition de développer avec son institution un partenariat dans le but de proposer au personnel féminin de l'Assemblée nationale des offres de soins préventifs et curatifs", a déclaré le Chef du Service de la CUGO, à sa sortie de l'audience . Une rencontre qui selon Justin Dénakpo a été prompte. " Il nous a reçus avec beaucoup de bonheur et nous lui avons expliqué aussi les difficultés qui sont les nôtres au niveau de la Clinique Universitaire et d'Obstétrique (CUGO), notamment par rapport à la dégradation des infrastructures et le manque criard de matériels et d'équipements médicaux", a-t-il expliqué. "Nous avons initié un projet de reconstruction et d'équipement de la CUGO. Et l'objet de la visite était aussi de faire le plaidoyer à son niveau pour que lorsque l'occasion va se présenter qu'il soit notre porte-parole auprès du gouvernement ", a précisé le chef service du Centre. Il a profité de l'occasion pour présenter la situation qu'ils traversent au quotidien. "On est à l'hôpital et puis on est témoin des drames et quand vous vous rendez compte qu'il y a une patiente, si vous l'aviez reçue ou vous l'avez vue un an ou deux ans plutôt, elle ne serait pas dans un état où, vous n'avez aucune possibilité de soins à lui offrir ", a-t-il raconté avec désolation. Puis il ajoute : "Je parle notamment des cancers du sein et le cancer du col de l'utérus. Ce sont quand même des drames chez nous". Selon lui, " ailleurs les gens survivent au cancer du sein pendant trente ans, ici le pronostic est sévère simplement parce que la découverte est tardive". Il confie que " ce n'est pas que l'Assemblée nationale seule, c'est toutes les institutions de la République que nous prenons en compte dans notre démarche pour leur offrir les soins de prévention notamment pour les cancers qui constituent un véritable fléau dans notre pays."
Giscard AMOUSSOU
L'élection du nouveau président de la haute Cour de justice n'a pas eu lieu ce mercredi 20 juin 2018 comme prévu. Elle a été reportée au lundi 25 juin prochain pour faute de quorum. Les députés René Bagoudou et Valentin Djènontin, tous juges à la Haute Cour de justice étaient absents à la session administrative élective de ce jour. Suivant le règlement intérieur de l'institution, l'élection a obligatoirement lieu après un premier report quel que soit le nombre des juges présents. Le successeur de Mme Gbèha Afouda sera connu le 25 juin prochain.
La session administrative élective de ce mercredi été dirigée par le doyen d'âge des juges, Ousmane Batoko, président de la Cour suprême.
F. A. A.
Plusieurs nominations ont été prononcées au ministère de l'économie numérique et de la communication, lors du conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Il s'agit de :
Directeur de cabinet : Monsieur Ahmed SACCA YAROU
Conseiller technique à la formation et à la coopération : Monsieur Michel OKAN
Conseiller technique au genre et à l'entreprenariat numérique : Madame Barkatou ADAMOU SABI BOUN
Directeur général de l'économie numérique et de la poste : Monsieur Geoffroy BONOU
Directeur du fonds d'appui à la production audiovisuelle : Monsieur Habib Boubacar SOUMANOU
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 20 juin 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice TALON. Plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 20 juin 2018, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les dossiers examinés au cours de la séance se présentent comme suit :
I. Au titre des mesures normatives.
Ont été adoptés, les décrets portant respectivement :
1- approbation des statuts du Centre de Documentation et d'Information Juridique (CDIJ) ;
2- approbation du Plan national de fréquences radioélectriques en République du Bénin ;
3- transmission à l'Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification, du traité révisé de la Conférence Internationale de la Prévoyance Sociale (CIPRES).
II- Au titre des communications
Sous cette rubrique, les dossiers ci-après ont été approuvés :
II-1. Rapport annuel d'exécution du Programme d'investissements publics, gestion 2017.
Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25%. Le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 tandis que 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100%.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants mais que les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient.
Aussi a-t-il instruit tous les Ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, source potentielle de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissements publics.
II-2. Transformation structurelle du Plan Départemental de Développement Intersectoriel (PDDI).
Le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en oeuvre du document de Politique Nationale de Décentralisation et de Déconcentration. C'est un organe de coordination des activités des Services déconcentrés de l'Etat dans les départements.
Mais sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le Cadre de Dépense à Moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat.
Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays.
C'est pourquoi, le POOl est transformé en Plan Départemental de Coordination des Actions de Développement (PDCAD).
Le Conseil a marqué son accord pour ce changement structurel et a instruit les Ministres concernés de veiller à l'application diligente de cette mesure.
III- Rencontres et manifestations internationales.
Le Conseil a autorisé :
l'organisation à Cotonou, du 27 au 29 juin 2018, de la 21ème session du Comité international des Experts des pays de l'Afrique de l'Ouest (Commission Economique des Nations Unies pourl'Afrique) ;
J'organisation à Cotonou, du 12 au 14 juillet 2018, de la première édition du Salon international des Mines, Carrières et Pétrole du Bénin (SEMICA-Bénin 2018) ;
l'organisation à Cotonou, du 11 au 16 novembre 2018, de la 14ème réunion annuelle des Académies Africaines de Sciences (AMASA).
IV- Au titre des mesures individuelles.
Les nominations suivantes ont été prononcées au ministère de l'Economie
Numérique et de la Communication.
Sur proposition du Ministre :
Directeur de Cabinet :
Monsieur Ahmed SACCA YAROU.
Conseiller technique à la Formation et à la Coopération :
Monsieur Michel OKA .
Conseiller Technique au Genre et à l'Entreprenariat Numérique :
Madame Barkatou ADAMOU SABI BOUN.
Directeur général de l'Economie Numérique et de la Poste :
Monsieur Geoffroy BONOU.
Directeur du Fonds d'Appui à la Production Audiovisuelle :
Monsieur Habib Boubacar SOUMANOU.
Fait à Cotonou, le 20 juin 2018.
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire le compte rendu des travaux.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-06-20/download
Dans la suite de la communication du gouvernement sur les questions orales avec débats, plusieurs autres questions seront abordées par le gouvernement en face de la représentation nationale. Il s'agit entre autres, de la gestion de la Société des industries textiles (Sitex) et de la Compagnie béninoise des textiles (CBT). Ces questions concernent aussi les indicateurs servant d'appréciation des performances économiques et financières des Etats dans le cadre des objectifs d'intégration. Le gouvernement va aussi répondre aux sujets concernant la réinstallation des sinistrés du marché Dantokpa après l'incendie du 31 octobre 2015 ; le sort du programme de développement agricole des Collines, l'état des lieux de la mise en œuvre du code foncier et domanial, et enfin, à la promotion de la production et de la commercialisation du riz local. Cette communication sera suivie des questions d'actualité.
F. A. A.
Mathurin Tomtokoum, élu le 1er juin 2018, a pris service, ce mercredi 20 juin 2018, à la mairie de Ouaké. La cérémonie de passation de charges a été présidée par Ibrahim Bamisso, secrétaire général de la mairie de Ouaké en présence des autorités à divers niveaux. Le préfet de la Donga s'est fait représenter par son chargé de mission.
Après sa prise de fonction, Mathurin Tomtokoum dit être disponible et attentif à toutes les plaintes de la population.
Une visite des locaux de la mairie et de la résidence du maire a mis fin à la cérémonie de passation de service.
Mathurin Tomtokoum succède ainsi à Alassane Alimiyao Titchale, destitué le 17 mai dernier par 10 conseillers pour et une abstention. Il lui était reproché une gestion discriminatoire sur fond de favoritisme.
F. A. A.