You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 14 hours ago

Un livre qui retrace la vie de Me Adrien Houngbédji

Sat, 03/30/2019 - 22:59

Le président de l'Assemblée nationale a lancé officiellement et dédicacé ce samedi 30 mars 2019, à Golden Tulip Hôtel de Cotonou, son ouvrage intitulé ‘'La liberté au cœur : Le temps des semailles'' publié aux éditions l'Archipel à Paris. Dans cet essai autobiographique qui est déjà disponible à la libraire Sonaec et au centre commercial Erevan, Me Adrien Houngbédji retrace ses souvenirs d'enfance et de jeunesse, le début de sa carrière politique et évoque les tribulations l'ayant conduit en exil et plusieurs affaires devenues célèbres telles que Taïgla, Bikpi, Vogler, Kovacs.

Selon Me Adrien Houngbédji, son livre ''La liberté au cœur ‘' qui a pour sous-titre ‘'Le temps des semailles'' veut dire que « s'il y a la liberté au cœur, il y a le temps de l'ensemencement, le temps de la maturation et après, le temps de la médiation et de la réflexion ».
Cet essai autobiographique de l'auteur est le premier tome intitulé ‘'Les semailles'' parce qu'il raconte ses débuts.
Me Adrien Houngbédji parle de son enfance, ses parents, ses études, ses premiers pas dans la magistrature, au barreau, les grands faits qui ont marqué ce passage dans la magistrature et au barreau. Il n'a pas manqué d'évoquer les moments forts vécus pendant la révolution, son combat pour la liberté au pays qu'il qualifie de ‘'très dur'' sanctionné par la peine de mort et l'exil.
L'auteur a également fait part des notions de la force du dialogue, de la tolérance, la main tendue, et le pardon qui ont permis à ce qu'il soit « l'un des promoteurs de la Conférence nationale ; ce que beaucoup ne savent pas ».
A travers le lancement de ce livre, Me Adrien Houngbédji veut rétablir certaines vérités pour faire connaître aux Béninois qui il est. « (...) Comme nous sommes à une période où sur les réseaux sociaux, n'importe quoi se dit, j'ai voulu rappeler aux Béninois que lorsque je suis rentré, j'ai consenti pour le pays, des sacrifices que très peu de personnes ont consentis. Je suis un homme sans rancune. J'ai été aux élections présidentielles 5 fois. J'ai été battu 5 fois. J'ai été aux élections législatives. Je suis président de l'Assemblée nationale 3 fois. Ma vie a parfois des oscillations et je n'en veux à personne. Je la prends comme elle est et je me prépare à me retirer », a déclaré Me Adrien Houngbédji.

Vu la situation socio-politique que traverse le Bénin, Me Adrien Houngbédji signale que le lancement de ce livre devrait se faire dans une période calme. « Dans ma tête, cet ouvrage devrait sortir dans une période apaisée, une période où je m'en vais avec la reconnaissance de ce que j'ai été et de ce que j'ai fait pour ce pays. Malheureusement, il se trouve que c'est arrivé à une période perturbée. Je n'ai pas choisi. Je me suis dit tant pis, si c'est dans une période perturbée, je vais quand même lancer le livre. Ce n'était pas prémédité », souligne l'auteur. Ce bouquin informe Me Adrien Houngbédji est terminé depuis plus d'un an et le temps de trouver un éditeur et de le mettre en chantier, ça a pris un an.

Trois grandes leçons à tirer de cet essai

A en croire le président de l'Assemblée nationale, les Béninois peuvent tirer des leçons de cet ouvrage. La première, « c'est que même si on est né de conditions modestes, avec le travail acharné, on peut atteindre des sommets ». « Il ne suffit pas d'être né sous climatiseur, d'avoir des parents qui ont des voitures, des villas pour avoir de la promotion. Quelqu'un qui est né dans un milieu modeste, d'un simple garde-frontière, d'une simple ménagère, peut faire le parcours que j'ai fait », a-t-il indiqué.
La deuxième leçon qu'on tire de ce parcours, révèle l'auteur, c'est qu'il faut avoir de la personnalité. « Quand on a un idéal, quand on a une conviction, il faut en accepter les risques. C'est ce que j'ai fait. Vous verrez que quand j'ai été magistrat, j'ai affronté l'autorité. J'ai affronté le Ministre de la justice et les évènements m'ont donné raison. Quand j'ai été Avocat, j'ai affronté le gouvernement. J'ai été condamné à mort sur le champ. Bien sûr que j'ai perdu, mais avec le temps, tout le monde s'est rendu compte que la vérité était de mon côté. Je ne peux pas partir sans raconter ça », a-t-il confié.

Quant à la dernière leçon que l'auteur a voulu donner c'est que les souffrances qu'il a subies n'ont pas eu une importance telle qu'il renie ses convictions. « Je suis bien avec tout le monde. Regardez le président Kérékou. Quelqu'un qui vous condamne à mort, qui vous contraint à l'exil et vous revenez demander qu'on vote pour lui ; afin qu'il soit réélu président de la République. C'est des leçons pour cette période dans laquelle nous nous trouvons et qui sont malheureusement des périodes d'intolérance », fait-il savoir. .
D'après Me Adrien Houngbédji, il est revenu de son exil plus pourvu qu'il ne l'était. « D'abord, les biens que j'ai laissés, c'est des biens que j'ai acquis par mon travail. Je n'ai pas gagné de l'argent par la corruption. Je n'ai jamais occupé un poste qui rapporte de gros marchés au Bénin », signale l'auteur.
Me Adrien Houngbédji ajoute que la première fois qu'il a été président de l'Assemblée nationale, il a travaillé sans être payé et sans touché ses indemnités, pareil lorsqu'il a occupé le poste de premier ministre pendant 2 ans.

Encadré

Qui est Me Adrien Houngbédji

Adrien Houngbédji, né en 1942 à Aplahoué au Bénin, est le fils d'un agent des douanes du Dahomey. Diplôme de droit en poche, il intègre l'Ecole nationale de la Magistrature, puis devient avocat. Condamné à mort à 33 ans pour avoir défendu un opposant, il s'évade de prison et s'exile pendant quinze ans au Gabon. Bénéficiant de la loi d'amnistie, il rentre au Bénin où il fonde en 1990, le Parti du Renouveau démocratique (PRD), puis devient président de l'Assemblée paritaire ACP /UE et, enfin, Premier ministre du président Mathieu Kérékou (1996 -98).
Il est actuellement et pour la troisième fois depuis 1991 président de l'Assemblée nationale.
Les éditions de l'Archipel ont publié son essai, ''ll n'y a de richesses que d'hommes'' (2005).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le PAM présente son Plan stratégique pays 2019-2023 à ses partenaires

Sat, 03/30/2019 - 16:02

Le Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin a organisé les 27, 28 et 29 mars 2019 au Bénin Marina Hôtel à Cotonou, un atelier de démarrage de son Plan stratégique pays pour la période 2019-2023.
Ont pris part à cet atelier, les acteurs étatiques et administratifs, les représentants d'Organisations de la société civile (Ong) partenaires du PAM, les représentants des agences onusiennes au Bénin, le personnel du PAM notamment le Directeur adjoint pour le Bénin et le Togo, M. Aboubakar Koisha et le Représentant résident du PAM au Bénin, M. Guy Adoua.
Aider les partenaires à comprendre et à s'approprier le Plan stratégique (Psp) pays du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la période 2019-2023 et à traduire la proposition de Psp en plan opérationnel. Ce sont là, les objectifs de l'atelier de démarrage du Plan stratégique pays du PAM qui a ouvert ses travaux ce mardi 27 mars 2019 à Cotonou.
Pour le représentant résident du PAM au Bénin M. Guy Adoua, cette initiative de l'agence vise à identifier les activités clés qui lui permettront d'accompagner à travers son expertise, le gouvernement du Bénin dans la voie qui mène vers l'atteinte des objectifs du développement durable plus particulièrement l'Odd 2 relatif à la faim.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture des travaux, le Directeur général de la coordination et du suivi des Odd (Dgcs-Odd), Alaistaire Alinsato a déclaré que même si le Bénin a réduit la malnutrition chronique, il est toujours en proie à des défis de développement notamment l'insécurité alimentaire, la malnutrition et les inégalités liées au genre.
<>, a souligné le spécialiste.
C'est donc pour bouter hors du pays ces fléaux que le Plan stratégique pays du PAM (Psp) s'aligne sur les priorités nationales et prend en compte les recommandations de la revue stratégique « Faim Zéro » qui a été conduite au Bénin en 2018, explique Guy Adoua.

Faire de la sécurité alimentaire et nutritionnelle une réalité au Bénin

Le Psp est un plan qui aborde de façon prioritaire pour les 5 prochaines années à compter de juillet 2019 les questions de la faim, la malnutrition et l'insécurité alimentaire. Aussi, retrace-t-il les axes d'actions du PAM et s'articule autour de trois activités principales qui ont pour point d'entrée le Programme de l'alimentation scolaire intégré (Pnasi).
Selon les explications du représentant résident du PAM au Bénin, le Pnasi est une opportunité qui , au-delà des son impact sur le maintien des enfants à l'école à travers les cantines scolaires favorise le développement locale. <>, a-t-il conclu.
Ainsi, trois jours durant, les participants, après s'être appropriés le contenu du document à travers différents travaux et présentations, ont contribué à son amélioration pour sa mise en œuvre effective dès juillet 2019 pour une éducation de qualité, le bien-être des populations de même que la réduction de la pauvreté.
Dans son discours d'ouverture des travaux, la directrice adjointe de cabinet du ministère en charge du plan et du développement Bello Sakinatou, a souligné que l'adoption du Psp par le Bénin confirme non seulement le souci majeur du pays de réaliser l' Objectif de développement durable 2 (Odd 2) relatif à la faim de l'agenda 2030 mais aussi de bouter plus tôt hors du pays la faim.
Le Plan stratégique pays du PAM a été présenté au gouvernement le 21 mars dernier.

Juliette Mitonhoun

Categories: Afrique

Le Pape François sur les traces de Jean-Paul II

Sat, 03/30/2019 - 14:48

Le Royaume du Maroc a accueilli, ce samedi 30 mars 2019, à l'aéroport international de Rabat-Salé, le Pape François. La visite officielle du Saint-Père qui va durer deux jours est sa première au Maroc et est placée sous le signe du dialogue interreligieux comme le fut celui de Jean-Paul II en 1985. Lors de son séjour, le Pape va partager ses convictions avec les autorités marocaines mais aussi visiter la communauté chrétienne du pays.

Cette visite historique du Saint Père constitue une rencontre entre deux autorités religieuses et morales que sont Amir Al Mouminine et le Souverain Pontife. S'inscrivant dans le prolongement de l'héritage de la rencontre, il y a 34 ans, entre Feu Sa Majesté Hassan II, et Sa Sainteté le Pape Jean Paul II, la visite officielle du Pape François se hisse « à la hauteur des attentes d'un contexte international marqué par une perte de repères et une montée des extrémismes ».
« Sur les traces de mon Saint prédécesseur Jean-Paul II, je viens en pèlerin de paix et de fraternité, dans un monde qui en a tant besoin. En tant que chrétiens et musulmans nous croyons en Dieu Créateur et Miséricordieux, qui a créé les hommes et les a mis dans le monde pour que nous vivions en frères, se respectant dans les diversités et s'aidant dans les nécessités (...) Ce sera une joie pour moi de partager avec vous directement ces convictions », a déclaré le Pape François dans son message au peuple marocain avant son voyage apostolique.
Pendant son séjour, le Pape François va rencontrer le peuple marocain, les autorités, la société civile et le Corps diplomatique.

Le Pape rencontre le Roi

Une visite de courtoisie au Roi Mohammed VI au Palais Royal est prévue pour ce samedi 30 mars 2019 après celle qu'il va effectuer au Mausolée Mohammed V.
Le Saint Père ira aussi à l'Institut Mohammed VI de formation des imams, prédicateurs et prédicatrices et rencontrera les migrants au siège de la Caritas diocésaine de Rabat.
Dans la journée du dimanche 31 mars 2019, le Pape François a inscrit dans son agenda une visite privée au Centre Rural des Services Sociaux de Témara. Aussi, rencontrera-t-il les prêtres, les religieux, les consacrés et le Conseil œcuménique des Églises en la cathédrale de Rabat.

Avant la fin de son séjour et son départ pour Rome, une messe sera organisée au complexe sportif Prince Moulay Abdellah.
Cette première visite que le Pape François effectue en tant que « pèlerin de paix et de fraternité » est une occasion unique de rappeler que le Maroc est une terre de coexistence, de tolérance et de modération.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Eric Houndété réfute les propos du BMP

Sat, 03/30/2019 - 14:44

Les nouvelles propositions de lois dérogatoires en vue de l'organisation des élections législatives inclusives du 28 avril 2019 sont encore loin de trouver un consensus.
La plénière de ce vendredi 29 mars 2019 à l'Assemblée nationale n'a pas permis de trouver une issue favorable à la crise préélectorale. Selon la déclaration des députés de la mouvance qui ont pris acte de l'absence de consensus, c'est Éric Houndété de l'opposition qui révèle les contre-vérités de ses collègues du BMP (Bloc de la majorité présidentielle).
Joint au téléphone par Soleil FM, en vue d'avoir son point de vue sur les reproches du BMP, l'honorable Eric Houndété, n'est pas allé par quatre chemins pour mettre à mal ses collègues. Pour lui, la déclaration des députés de la mouvance contient des contre-vérités. Il dira qu'ils ont trouvé des alibis pour justifier leur forfaiture. Selon l'élu de la 5è circonscription électorale, " Les députés de la minorité étaient dans la salle lorsqu'ils ont fait leur déclaration. On ne saurait donc parler de boycott". Aussi indique-t-il, de noter deux contre-vérités flagrantes dans leur déclaration. "La première contre-vérité, c'est qu'ils ont dit qu'on nous a transmis des documents depuis le matin, alors que nous sommes sortis du bureau du Président de l'Assemblée nationale vers 14h 30. La deuxième contre-vérité que vous pouvez vérifier, c'est qu'ils déclarent que l'Assemblée nationale a rejeté les deux propositions de lois hier à l'exception d'une personne qui s'est abstenue", s'étonne le député. Pour lui, " Hier, on a pris acte de ce que le travail de la commission des lois n'était pas parfait, parce qu'elle n'a pas examiné les propositions de lois qui lui ont été transmises et que dans la recherche de consensus, on se verrait aujourd'hui vendredi pour poursuivre. Nous étions à l'Assemblée nationale avant eux, ils sont venus bien plus tard et c'est eux qui nous ont mis en retard ".
Selon l'honorable Houndété, " dans les propositions de lois qui devraient faire objets de débat ce vendredi, le député de la 5ème circonscription électorale s'étonne de voir que la révision de la constitution proposée par le BMP est de retour. Alors que cette question avait été déjà rangée suite à la consultation de la classe politique, les députés de l'opposition pensent que c'est un marché de dupes. Néanmoins, ils ont estimé qu'il faille consulter l'ensemble de la classe politique sur la base des nouvelles propositions. "Chaque camp devrait donc aller consulter ses membres ; mais à la grande surprise de tous, le BMP n'aurait pas fait savoir à la minorité qu'il était prêt pour poursuivre les débats. Mais ils ont décidé de faire une déclaration pour sortir du processus. Une déclaration dira-t-il qu'ils ont rédigé sur place.
L'honorable Houndété pense que l'acte posé par ses collègues de la mouvance est un coup de force. Pour lui, ils ont rompu le dialogue pour revenir à la case départ, c'est à dire aller seuls aux élections sans l'opposition. Eric Houndété fait comprendre qu'eux autres attendent toujours que les députés du BMP reviennent puisque l'opposition se dit toujours disponible pour le dialogue.
G.A.

Categories: Afrique

Un véhicule de la Police occasionne 01 mort et 03 blessés

Sat, 03/30/2019 - 14:36

01 mort, 03 blessés graves et des dégâts matériels, c'est le bilan de l'accident de la circulation routière survenu dans la nuit de ce vendredi 29 mars à samedi, à Porto-Novo.
Un incident occasionné par le Cdp Okounde André qui a bord d'un véhicule de la Police fuyait la révolte des populations, après avoir percuté un conducteur de taxi-moto.

Selon les informations, l'officier de la Police Républicaine a perdu le contrôle du volant à hauteur du carrefour cinquantenaire et a percuté un conducteur de Zémidjan. Face à cette situation, la population s'est révoltée et a voulu en découdre avec lui. L'officier de police a donc pris la fuite, en prenant l'itinéraire cinquantenaire- piscine municipale- ex-brigade territoriale de Porto-Novo -buvette welcome. La population l'a finalement immobilisé devant la buvette welcome. Grâce à l'intervention du Bcp Taky et certains éléments positionnés au carrefour cinquantenaire qui l'ont suivi dans sa course, l'officier de Police a été récupéré.
C'est dans son trajet en fuyant la population qu'il a percuté d'autres personnes et a causé le décès d'un enfant d'environ 03 ans du nom de Ulrich Hounkponou. Aussi, 03 blessés graves ont-ils été enregistrés dont une femme hospitalisée au service des urgences du CHD-OP, une élève de 15 ans en classe de 5ème au CEG les Cocotiers et un chauffeur âgé de 50 ans.
S'agissant des dégâts matériels, le véhicule de commandement immatriculé PR 13-03 66 RB est complètement cabossé et 02 motos de marque Bajaj sont endommagées.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La dépouille de Mgr Paul Vieira à Cotonou

Sat, 03/30/2019 - 09:28

Décédé des suites d'une longue maladie le jeudi 21 mars 2019 en Italie, la dépouille mortelle de Mgr Paul Vieira a été accueillie ce samedi vers 07h à l'aéroport de Cotonou à bord d'un vol spécial.
Le programme des obsèques pour le compte de ce samedi 30 mars 2019 se présente comme suit :
09h : Messe à l'église Saint Michel de Cotonou
13h 30 : Départ pour Agoué
15h 00 : Arrivée à Agoué
Passage dans la maison paternelle
16h 00 : Départ pour l'église d'Agoué
17h00 : Messe à Agoué
19 h 00 : Départ pour Lokossa
21 h 00 : Veillée à la Cathédrale de Lokossa
Le programme des obsèques se poursuit ce dimanche 31 mars 2019 jusqu'au mercredi 03 avril, jour de son inhumation à Djougou.
Âgé de 69 ans, l'évêque s'était rendu en Italie pour des soins médicaux où il a rendu l'âme.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le maire de Parakou donne des précisions

Fri, 03/29/2019 - 23:32

Après le verdict de la Cour constitutionnelle ayant débouté Yayi Boni dans l'acquisition illégale d'un domaine public à Parakou, le maire de Parakou Charles Toko vient d'apporter quelques clarifications.
"Le procès contre Yayi Boni, ce n'est pas des rumeurs, c'est bien fondé. Je n'ai pas jugé utile de prendre l'avis du conseil d'abord parce qu'il est pris comme n'importe quel citoyen de Parakou qui a acquis des parcelles", précise le maire de Parakou. Pour lui, "C'est la routine" puisqu'il précise que " plus de cent litiges sont devant les tribunaux et s'il faut chaque fois venir devant le conseil, ce n'est pas la peine". Il explique que " L'ancien président de la République a pris le domaine qui est devant chez lui et le délégué nous a saisi que c'est une réserve administrative. Après toutes les enquêtes, on s'est rendu compte que c'est une réserve administrative". Ainsi, le conseil a voulu en savoir plus. Pour y arriver, confie Charles Toko, " On a alors analysé la procédure d'acquisition. Il s'est avéré que le conseil n'a jamais délibéré avant de lui donner cette réserve avec son titre foncier. On a attaqué ce titre foncier". Charles Toko appelle ceux qui parlent à comprendre ce qui s'est réellement passé. " Attention pour ceux qui vont parler parce que Yayi Boni nous a envoyé une lettre que je n'ai jamais sorti même il y a des adjoints qui n'ont jamais vu la lettre que je vais vous lire pour la première fois". Ayant fait une lecture de la correspondance, il fait remarquer le tort de Boni Yayi. Le contenu de la lettre envoyée par Sadikou Alao, avocat conseil de Boni Yayi stipule : "J'ai l'honneur de porter à votre connaissance à ma qualité de conseil de Monsieur Boni Yayi que ce sont les autorités municipales d'alors elles-mêmes qui avaient proposé à mon client la cession dudit domaine. Mon client vient de constater qu'avant ladite cession vos prédécesseurs n'auraient pas pris les dispositions légales qui impliquent une telle cession. Dans ces conditions, je vous prie de noter que mon client renonce à ladite cession et se tient à votre disposition pour tout le formalisme que requiera cette renonciation". Ceci montre clairement la responsabilité de l'ancien président dans ce qui s'est passé.
Pour Charles Toko, " C'est pour dire que trêve de commentaires, lui-même a reconnu son erreur. Il dit qu'il renonce". Ce qui reste à faire ajoute-t-il " on ira retirer notre domaine purement et simplement parce que dans tout le quartier c'est la seule réserve qui restait. On ne pouvait pas construire ni école, ni hôpital ni rien".
Il précise que " Le litige étant porté devant la Cour constitutionnelle, voilà la lettre que j'ai reçue que j'ai automatiquement transmis à la Cour constitutionnelle. Nous attendons le verdict de la Cour constitutionnelle mais voilà ce qu'il a écrit lui-même". Charles Toko dira qu'au lieu de nourrir des polémiques, " Au contraire vous deviez applaudir pour avoir retiré votre réserve". Contrairement à ce que les gens auraient pensé, " Ce n'est pas lui seul. Nous sommes entrain de retirer une à une toutes les réserves qui ont été vendues. Nous allons tout retirer. Même on a découvert que des voies ont été supprimées et vendues. Nous allons tout retirer", martèle-t-il.
G.A.

Categories: Afrique

Les députés du BMP exigent le respect du calendrier électoral

Fri, 03/29/2019 - 21:33

Les députés se sont retrouvés une fois encore en plénière ce vendredi pour trouver une issue à la crise sociopolitique qui se dessine. Ils n'ont malheureusement pas pu trouver le consensus pour permettre l'organisation des législatives inclusives. Ceci est induite par l'absence à la plénière ce vendredi de la minorité parlementaire qui pour la majorité est à la base de ce défaut de consensus.

Selon la déclaration du coordonnateur de Bloc Républicain, Jean Michel Abimbola, « Depuis plusieurs jours, et dans leur logique d'agitation du spectre de menace à la paix sociale, certains acteurs politiques évoquent les pouvoirs que conférerait l'article 66 de notre Loi fondamentale comme moyen ultime à mettre en œuvre pour contraindre à la participation de tous les partis politiques en délicatesse avec les lois, aux élections législatives prochaines en lieu et place de la voie du consensus prônée et demandée avec force par le Chef de l'Etat ». « Nous voudrions dénoncer cette nouvelle tentative de manipulation de l'opinion par cette démarche ridicule et dangereuse du point de vue constitutionnel qui est une véritable ineptie juridique », a ajouté M. Abimbola. Pour lui, « l'article 66 de la Constitution précise clairement les circonstances dans lesquelles les actions envisagées par l'opposition sont autorisées et possibles ». Il précise qu' « il s'agit des articles 66 et 67 du titre III relatif au Pouvoir Exécutif. L'article 66 dispose : ‘'En cas de coup d'Etat, de putsch, d'agression par des mercenaires ou de coup de force quelconque, tout membre d'un organe constitutionnel a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants. Dans ces circonstances, pour tout Béninois, désobéir et s'organiser pour faire échec à l'autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératifs des devoirs'' ». Selon Jean Michel Abimbola, « Toute interprétation biaisée, maladroite, nocive et toxique de cet article qui amènerait nos compatriotes à inciter et/ou à poser des actes de désobéissance civique et tenter de troubler l'ordre public comme le promettent les défenseurs de cette hérésie viendrait en violation des lois établies et ne pourrait qu'être sévèrement punie ».
Il rappelle que « dans la perspective de trouver une issue à la situation politique qui prévaut en cette veille d'élections, nous voudrions rappeler qu'à la plénière d'hier jeudi 28 mars 2019, les députés ont rejeté à l'unanimité moins une abstention, les deux (02) propositions de lois dérogatoires pour défaut de consensus, conformément au Protocole Additionnel de la CEDEAO. C'est fort de cela que le Président de l'Assemblée nationale a, dans sa synthèse précisé qu'il fallait laisser une dernière chance à la solution consensuelle et ce jusqu'à ce jour vendredi 29 mars 2019 ». Aussi souligne-t-il que « Nous nous sommes à moins de 30 jours de la date prévue pour le scrutin et de nouvelles propositions de lois dérogatoires ont été transmises par le Président de l'Assemblée nationale à la minorité et à la majorité parlementaires pour approbation ». Malheureusement, explique le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire « depuis le matin de ce vendredi 29 mars 2019 où nous devrions en discuter en plénière et jusqu'à cette heure, nous attendons l'opposition qui serait partie consulter ses ténors et ses responsables pour prendre des instructions sur la conduite à tenir››. « Nous invitons par conséquent l'opinion publique nationale et internationale à constater avec nous que l'opposition à travers la minorité parlementaire poursuit le dilatoire, jouant toujours avec les nerfs de nos populations impatientes d'une issue à ce feuilleton qui n'a que trop duré››, déplore le député. « Constatant cette attitude malsaine et vicieuse, nous venons marquer notre totale désapprobation, et exprimons par cette même occasion notre vif regret de noter que notre opposition n'est aucunement dans la logique de la recherche du consensus. Nous prenons dès lors solennellement acte du défaut du consensus tant attendu et décidons de nous en tenir désormais au respect strict des textes en vigueur et du calendrier électoral », a déclaré M. Abimbola.
Il appelle le peuple béninois à se tenir prêt « pour exercer son devoir citoyen en se déplaçant massivement pour aller voter le dimanche 28 avril 2019 ».
G.A.

Categories: Afrique

Modeste Kérékou révèlent des métiers porteurs aux étudiants

Fri, 03/29/2019 - 19:56

C'est à travers l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation (OEF) que le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi a organisé à l'endroit des étudiants des EPES de Cotonou, une communication sociale sur le thème : « Les créneaux et les métiers porteurs ». La séance s'est déroulée ce jeudi 28 mars 2019 à la salle Majestic de Cadjèhoun à Cotonou.
Combler le déficit d'information sur la dynamique du marché du travail, les créneaux porteurs et les métiers d'avenir. Tel est l'objectif de cette rencontre qui est la 5ème après celle de l'Université de Parakou, de l'Université d'Abomey-Calavi, des centres universitaires de Lokossa et de Dassa-Zoumè.
A l'entame de la séance, la Directrice de la Diffusion, Documentation et Partenariat de l'OEF, Mme Marie-Noelle Paraïso, a fait une brève présentation de la mission, du fonctionnement, des études réalisées et les défis de l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation.
Tout en remerciant les étudiants des universités privées pour leur présence massive à cette rencontre, le Ministre Modeste Kérékou en charge de la Promotion de l'Emploi a indiqué que face à la problématique de l'insertion professionnelle et aux récurrentes plaintes de manque d'emploi, une telle rencontre d'échange sur les créneaux porteurs et les métiers d'avenir revêt un caractère important.
Selon elle, la méconnaissance des réalités du marché du travail et l'asymétrie de l'information sont des freins qui entravent l'efficacité des chercheurs d'emploi. Ce qui constitue les principales causes du chômage de longue durée et du sous-emploi des jeunes. C'est pour palier cela que l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation a été mis en place et dont la mission est de produire et de diffuser des informations sur le marché du travail dans le champ de la relation formation-emploi afin d'aider à la prise de décisions.
Il explique que le rôle du Ministère en charge de la Promotion de l'Emploi est de cerner la dynamique de l'emploi afin de répondre par les agences opérationnelles, aux attentes légitimes et diversifiées des étudiants et demandeurs d'emploi qui ont besoin de disposer des informations fiables sur l'ensemble des variables. Ces variables dira-t-il sont entre autres, la législation, les secteurs prioritaires, les secteurs porteurs, les mesures incitatives, les niches d'opportunités, les nouveaux métiers, les métiers d'avenir, les nouvelles formations, les secteurs en saturation, les offreurs d'emploi.
La présente rencontre selon lui, vise à partager quelques réalités concrètes du marché du travail dans notre pays, et à éclairer sur les principaux indicateurs qu'il serait pertinent d'avoir à l'esprit dans les choix d'orientation, les choix de carrière, les choix de métiers et même les choix de vie tout simplement.
Economiste, enseignant-chercheur à la Faculté de Sciences Économique et de Gestion a l'Université d'Abomey-Calavi, Dr Cyriaque Edon a présenté une communication portant sur le thème : Marché du Travail au Bénin : Les créneaux porteurs. Il a fait part de l'état de l'offre de formation dans les universités publiques et privées, les secteurs prioritaires du Programme d'Actions du Gouvernement pour le quinquennat 2016-2021, les métiers d'avenir et les opportunités d'emploi à venir. Cette communication a laissé place à des échanges fructueux et bien riches.
Environ 1600 étudiants ont participé à la séance.

G.A.

Categories: Afrique

Le chef de l'Etat Talon reçoit Nicéphore Soglo

Fri, 03/29/2019 - 19:47

Le président Patrice Talon a reçu ce vendredi 29 mars 2019, l'ancien l'ex-chef d'Etat Nicéphore Dieudonné Soglo. Vu la crise socio-politique que traverse le Bénin, les deux personnalités ont certainement discuté de la situation relative au processus électoral pour les législatives inclusives.
Au lendemain de la publication des listes de candidatures par la CENA, où seuls les deux partis de la mouvance sont retenus pour aller aux élections législatives, le chef de l'Etat a multiplié les rencontres pour décrisper la situation et faire baisser la tension socio-politique. L'entrevue avec l'ex-président Nicéphore Dieudonné Soglo est la deuxième après celle intervenue le mercredi 20 mars 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ex-domicile du feu Kérékou libéré au plus tard le 1er avril

Fri, 03/29/2019 - 19:41

La famille du feu Mathieu Kérékou est invitée à libérer la résidence de l'ancien président, sise au carrefour Trois banques, à Cotonou, au plus le tard le 1er avril 2019. C'est ce que révèlent des sources proches du Cabinet Militaire du Président de la République. L'information est confirmée par un courrier en date du 26 mars 2019, adressée au représentant de la famille du feu président Mathieu Kérékou.
D'après la correspondance, la libération dudit domicile sur instruction du président de la République s'inscrit dans le cadre du démarrage effectif des travaux du chantier de rénovation de l'avenue de la Marina et de la place de l'indépendance.
Il est demandé au représentant de la famille de prendre toutes les dispositions utiles pour libérer l'emprise du domicile le 1er avril 2019 au plus tard.
La résidence en question est un vaste domaine de l'État, situé non loin du port de Cotonou et qui a servi de ''bunker'' à l'ancien président de la République depuis son arrivée au pouvoir jusqu'à sa mort (1972-2015).
Général Mathieu Kérékou est né le 2 septembre 1933 à Kouarfa (Natitingou).

A. A.

Categories: Afrique

Les études de projets d'infrastructures et équipements marchands validées

Fri, 03/29/2019 - 19:08

Les études des projets d'Infrastructures et équipements marchands (IEM), à construire dans le département des Collines ont été validées ce mercredi 27 mars 2019 à Dassa Zoumè. La séance de validation s'est déroulée lors d'une rencontre entre l'équipe technique du programme Approche communale pour le marché agricole (ACMA) phase2, en synergie avec les membres du Cadre de concertation intercommunale (CCIC) des Collines et les acteurs des Pôles d'entreprise agricole (PEA).
Le programme « Approche communale pour le marché agricole au Bénin, qui entre dans sa deuxième phase est financé par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas. Il vise l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales dans 28 communes des départements de l'Ouémé, du Plateau, du Zou et des Collines. La rencontre de Dassa Zoumè a été une occasion pour les acteurs présents à cet atelier non seulement de restituer mais aussi de valider les études de projets d'Infrastructures et équipements marchands.
Les différents projets pertinents pouvant faire objet de financement par le Programme ACMA 2 et qui sont déjà retenus, s'inscrivent dans le cadre de l'accompagnement qu'apporte le programme aux communes des département éligibles. Ceci dans le but de faciliter la mobilisation de l'offre de produits agricoles compétitifs et la commercialisation.
Le Centre international de développement des engrais (IFDC), chef de file du consortium de mise en œuvre du programme ACMA 2 a par sélection, retenu le cabinet d'études. Il est assigné à ce cabinet la réalisation des études techniques d'Avant-projet détaillé (APD) des projets d'IEM retenus par les acteurs communaux, tout en incluant les études socio-environnementales sommaires et les études de faisabilité économique et financière des projets.
Ainsi, après un bref aperçu de la procédure de réalisation de ces projets d'IEM, et six (06) présentations des avant-projets détaillés et des études techniques et de faisabilité économique et financière, les acteurs ont procédé à leur appréciation et leur validation. Ledit atelier de restitution et de validation des projets vient après deux séances de restitution aux acteurs des Pôles d'entreprises agricoles (PEA). Les acteurs indiquent que l'étape suivante est le démarrage effectif de la procédure devant conduire à l'exécution des travaux.
Il a été noté un engagement de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme pour l'anticipation sur le mode de gestion des IEM à construire, et l'achèvement de tous les travaux de construction dans les Collines en décembre 2019.
G.A.

Categories: Afrique

La Criet se penche sur le dossier Acni Group en avril

Fri, 03/29/2019 - 17:28

Après l'affaire ICC-Services, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme va examiner un autre dossier relatif au placement d'argent. Dans un communiqué en date du vendredi 29 mars 2019, le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon informe les clients de l'établissement Acni Group, qui s'étaient autrefois enregistrés à la BEF que leur dossier sera examiné le mardi 09 avril 2019.
« Il est porté à l'attention de tous ceux qui se sont fait recenser à la Brigade Economique et Financière en qualité de clients de l'établissement Africa's Corporate Negociation And Investment Group (Acni Group) que leur dossier sera évoqué le mardi 09 avril 2019 à 09 heures devant la chambre criminelle de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme », renseigne le communiqué.
Par ailleurs, le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon invite les victimes à prendre toutes les dispositions utiles pour la défense de leur droit.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un agent des impôts condamné pour escroquerie

Fri, 03/29/2019 - 14:53

La Cour de Répression des Infractions Economiques (CRIET) a tenu ce jeudi 07 mars 2019 une audience correctionnelle. Parmi les 07 arrêts rendus, figure la condamnation d'un agent des impôts pour escroquerie à 12 mois d'emprisonnement ferme.

Dans le dossier CRIET/2018/RP/00210, le sieur S. Norbert poursuivi pour escroquerie et placé sous mandat de dépôt le 31 octobre 2018, est un agent des impôts, admis au concours en 2014 et recruté dans la fonction publique.
Selon les faits, le prévenu a escroqué une de ses amis, un instituteur à la retraite en lui promettant la réussite de son enfant en chômage et devant passer un concours organisé par le ministère de l'économie et des finances.
Le sieur
S. Norbet lui a confié connaître un circuit mais qu'il va falloir débourser une somme de 5.000.000 FCFA. La victime a dû contracter un prêt à la banque pour lui remettre les sous. Mais en fin de compte, l'enfant n'a pas réussi audit concours.
Lors de l'audience, la victime a annoncé avoir été totalement remboursée.
Dans le verdict rendu, la Cour déclare S. Norbert coupable des faits d'escroquerie mis à sa charge. Il est condamné à 12 mois d'emprisonnement ferme et aux frais.
Enfin, la Cour a donné acte à la victime de ce qu'elle a été totalement désintéressée.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un détenu condamné à 3 ans de prison ferme

Fri, 03/29/2019 - 14:42

Parmi les 07 arrêts rendus à l'audience correctionnelle de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ce jeudi 07 mars 2019, un fait a retenu l'attention de la juridiction. Il s'agit d'un prévenu qui bien qu'en détention s'adonne au trafic de chanvre indien à l'intérieur de la prison.

Suite à la déposition du nommé D. Edmond, le ministère public a approfondi ses investigations vu le caractère insolite du fait reproché au prévenu.
Dans ce dossier CRIET/2018/RP/00173, D. Edmond est poursuivi pour cession de boulettes de chanvre indien et placé sous mandat de dépôt le 26 octobre 2018. Le prévenu bien qu'étant en maison d'arrêt s'adonne au commerce illicite de chanvre indien avec les prisonniers.
Lors de sa déposition, le sieur D. Edmond a déclaré à la barre, qu'il reçoit les boulettes de chanvre indien pour la vente de la part d'un militaire chargé d'assurer leur sécurité moyennant une somme de 5.000 FCFA.
Le résultat des investigations complémentaires menées par le Procureur sur instruction du président de la Cour n'a pas été convaincant.
Statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle en premier et dernier ressort, la Cour a déclaré D. Edmond coupable des faits mis à sa charge. Elle le condamne à trente-six (36) mois d'emprisonnement ferme et une amende ferme et aux frais de 100.000 FCFA.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La rencontre Talon-Yayi n'aura pas lieu

Fri, 03/29/2019 - 13:03

Dans le but d'une large consultation à la recherche de consensus, le chef de l'État a initié une rencontre ce vendredi avec l'ancien président Boni Yayi. Malheureusement, à la dernière minute ce dernier a décliné l'offre. Et pour cause...

Boni Yayi a refusé de recevoir l'émissaire de Patrice Talon, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
« Le président Talon a envoyé Sacca Lafia apporter une invitation au président Yayi Boni afin de l'inviter au palais de la Présidence pour discuter solution à la crise politique. Mais le président Yayi Boni a refusé de recevoir Sacca Lafia », a souligné dans la matinée de ce vendredi, le président de fan club Boni Yayi.
‹‹ Dans le contexte actuel, le Président Yayi Boni ne récuse pas la démarche.
Cependant, il lui demande de s'acquitter de sa mission républicaine, celle de délivrer les documents administratifs aux partis politiques ayant déjà accompli les formalités requises››, explicite un communiqué de la cellule de communication de l'ancien président de la République.
‹‹ Par cet acte, il garantirait une gestion apaisée du processus électoral souhaité par le peuple béninois et l'ensemble de la Communauté Internationale››, conclut le communiqué.
Selon les médias locaux, la rencontre annoncée devrait pourtant permettre aux différentes parties de concilier leurs positions, et trouver une solution pacifique au problème qui se pose à la classe politique béninoise pour des législatives inclusives.
Ce refus est la conséquence de la non-délivrance à certaines formations politiques de l'opposition dont le parti de Boni Yayi (FCBE) du certificat de conformité contrairement aux lois votées par le parlement.
Cette rencontre entre en réalité dans le cadre de la recherche de solutions à l'impasse préélectorale née du retard accusé par certains partis à se conformer à la nouvelle charte des partis politiques.

G.A.

Categories: Afrique

Les syndicats mettent en garde les politiciens

Fri, 03/29/2019 - 10:45

Les organisations syndicales ont dans une déclaration conjointe, en date du 28 mars, fait part de leur lecture de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays. A travers ce message, ils appellent à la préservation de la paix et mettent en garde les politiciens contre toute remise en cause des acquis démocratiques.
« La situation politique actuelle est assez préoccupante. L'impasse semble s'épaissir et les travailleurs ont de plus en plus le sentiment que les acteurs politiques n'ont pas pris encore la mesure de l'enjeu afin d'œuvrer véritablement pour le dégel et sortir de la crise pré-électorale dans laquelle se trouve notre pays. L'espace politique est devenu presque exclusivement l'arène des petites phrases et des déclarations sans impact réel sur le blocage actuel sinon juste occuper les réseaux sociaux et en ajouter à la sinistrose. Tout se passe comme si tout cela se résumait juste à un concours d'occupation du net, à une empoignade communicationnelle sans aucun égard pour les citoyens stressés ». Telle est la lecture faite par les partenaires sociaux.
Cette situation selon les secrétaires généraux des syndicats est dûe à la crise de confiance qui selon eux « semble profonde entre les différentes chapelles politiques et il est à craindre que tout cela ne conduise à l'effondrement de notre expérience démocratique ». Par ailleurs, ils soulignent que « Depuis une dizaine de jours, les regards sont tournés vers l'Assemblée Nationale où les députés ne semblent pas se soucier de la tenue à bonne date des élections à venir ».
Aussi, ajoutent-ils dans leur déclaration que « Les organisations syndicales des travailleurs du Bénin, signataires de la présente déclaration expriment leurs préoccupations face à l'indigence du débat politique actuel et face à la désinvolture des acteurs politiques dans la gestion du blocage qui se présente ». '
Les syndicats rappellent à « tous les protagonistes, les sacrifices consentis par les travailleurs et le peuple pour l'avènement du Renouveau démocratique ». Pour eux, le combat pour la démocratie et l'Etat de droit a toujours été celui des travailleurs en priorité.
Les organisations syndicales réaffirment leur légitimité à mettre en garde la classe politique contre les pratiques qui mettent en péril la paix sociale et la quiétude nécessaires à l'épanouissement du citoyen.
Elles rappellent aussi aux acteurs politiques que l'Etat de droit et la démocratie sont entretenus et consolidés par le respect des textes en vigueur dans un pays.
Pour celles-ci, « en 1990, le consensus est l'ingrédient qui a permis le succès de la Conférence nationale et conduit notre nation sur la voie de la démocratie et de l'Etat de droit ». C'est pourquoi, « Elles appellent les membres de l'Assemblée nationale à cesser les calculs individuels pour trouver le consensus vertueux et bénéfique pour le peuple ».
Les partenaires sociaux demandent à « chacun des acteurs (gouvernement, majorité présidentielle, opposition, membres de la CENA, parlement, Cour constitutionnelle, etc) de jouer leur partition dans le respect des aspirations du peuple à la paix et au développement ».

Le désarroi

Les organisations syndicales dénoncent
« La légèreté avec laquelle des lois sont remises en cause pour le confort de ceux qui n'ont pas hésité à mettre les travailleurs en situation difficile avec une législature qui n'a pas été gênée par la prise de lois scélérates comme celle sur les conditions d'embauche, celle portant statut général de la fonction publique et celle sur l'exercice du droit de grève ». Aussi expriment-elles leur perplexité face à la facile unanimité des acteurs politiques pour remettre en cause des lois qu'ils ont votées et promulguées et qu'ils sont incapables de s'appliquer eux-mêmes. « Si aujourd'hui, la charte des partis et le code électoral peuvent être remis en cause sans état d'âme parce qu'ils sont des textes destinés à “des citoyens au-dessus de leurs mandants”, quel est alors le sens de leur statut de représentants du peuple ? », s'interrogent-elles.
Cela montre affirment ces syndicalistes, la légèreté avec laquelle, les lois sont votées sans une étude approfondie des implications et conséquences sur la vie de la population. « A quand donc la relecture des lois sur l'embauche, sur le statut général de la fonction publique et sur celle portant exercice du droit de grève ? », se demandent-elles.
Les syndicats pensent que « La politique doit servir aussi à l'éducation à la citoyenneté des populations. Et les travailleurs exigent de nos représentants politiques qu'ils éduquent par l'exemple, le bon exemple, en respectant les lois qu'ils votent ». C'est pourquoi, les organisations syndicales exigent de tous les acteurs politiques béninois les comportements responsables pour « L'organisation des élections consensuelles et inclusives, à bonne date et sans prorogation de mandat de la législature en cours ». Les syndicats exigent aussi « La préservation de la paix sociale, de l'unité et de la cohésion nationale pour l'épanouissement des citoyens » et « L'égalité des citoyens devant l'application des lois en vigueur ».
‹‹En tout état de cause, les organisations syndicales des travailleurs ne permettront à aucun acteur politique de mettre en péril les acquis démocratiques››, conclut la déclaration signée par les secrétaires généraux des organisations syndicales des travailleurs du Bénin.

G.A.

Categories: Afrique

Le président Talon rencontre Soglo et Yayi ce vendredi

Fri, 03/29/2019 - 09:23

Le Chef de l'Etat, Patrice Talon envisage une seconde rencontre ce vendredi 29 mars 2019 avec l'ex-président Nicéphore Dieudonné Soglo.
Les deux personnalités vont une fois encore discuter de la situation de crise préélectorale que traverse le Bénin depuis quelques semaines afin de trouver une porte de sortie.
Le président Patrice Talon, prévoit également de rencontrer une autre force de l'opposition. Il s'agit de l'ex président Boni Yayi avec qui il sera question d'échanger sur le même sujet.
Les audiences du président de la République avec certaines forces de l'opposition s'inscrivent dans la dynamique de l'organisation des élections législatives inclusives.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Me Rufino d'Almeida en communion avec sa base

Fri, 03/29/2019 - 08:18

Le suppléant de la tête de liste du Bloc Républicain dans la 23eme circonscription électorale, Me Rufino d'Almeida a été, ce dimanche 24 mars 2019, au contact de ses militants de Bohicon, Abomey, Djidja et Agbangnizoun. La rencontre qui s'est déroulée à l'hôtel Princesses à Bohicon a permis au Directeur de cabinet du Ministre d'État chargé du plan et du développement et ses hôtes d'échanger sur les différents positionnements sur la liste du Boc Républicain dans la 23è circonscription électorale.

C'est dans une ambiance chaleureuse que le leader politique Me Rufino d'Almeida a été accueilli par les populations de la 23è circonscription électorale.
A travers cette rencontre le suppléant de la tête de liste du Bloc Républicain entend galvaniser sa troupe.

‹‹ Vous êtes des combattants armés prêts à vous battre »

« Le chef de l'Etat m'a honoré, vous a honoré en me plaçant en tête de liste avec le titulaire le vice-président Dominique Atchawé qui est d'Agbangnizoun », a déclaré Me Rufino d'Almeida. « Je ne doute pas un seul instant de ce que vous êtes des combattants armés prêts à vous battre », a-t-il ajouté.
Tout en étant conscient que la campagne électorale pour les législatives de 2019 n'a pas été encore officiellement lancée, Rufino d'Almeida a fait part de son désir de voir certains leaders de la 23ème circonscription électorale siéger à l'hémicycle au lendemain de joutes électorales.
« Je voudrais que votre engagement soit total et que votre ardeur sur le terrain nous permette de lever le premier siège avec le président Atchawé, de lever le second siège qu'occupera l'honorable Sado Nazaire, de lever le troisième siège qu'occupera notre frère d'Abomey Rodrigue Glélé Kakaï et de lever le quatrième siège qu'occupera j'espère bien notre jeune frère talentueux de Didja Denis Glegbeto », a-t- il déclaré.
Me d'Almeida a rassuré les siens qui déjà lui réaffirment tout leur soutien ainsi qu'aux actions du chef de l'État Patrice Talon.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Me Houngbédji expose son livre ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''

Fri, 03/29/2019 - 00:04

Le président de l'Assemblée nationale a organisé ce jeudi 28 mars 2019 à son domicile à Porto-Novo, un point de presse pour présenter son livre intitulé ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''. Me Adrien Houngbédji a expliqué aux professionnels des médias, les raisons qui justifient la publication de cet essai autobiographique.

Couvrant la période de 1960 à 1990, ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' est le premier tome des mémoires de Me Adrien Houngbédji. Le président de l'Assemblée nationale y retrace ses souvenirs d'enfance et de jeunesse ainsi que le début de sa carrière politique. Me Adrien Houngbédji évoque aussi les mésaventures l'ayant conduit à l'exil en mentionnant plusieurs affaires qui sont devenues célèbres telles que Tipki, Kovacs et autres.
Dans cet essai, l'auteur fait également part de son retour au Bénin qui a été possible grâce au Renouveau démocratique. Il n'a pas manqué de dévoiler le combat qu'il a continuellement mené pour la sauvegarde des libertés.
‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' paraît aux éditions l'Archipel à Paris, et sera officiellement dédicacé le samedi 30 mars 2019 à Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou à partir de 10 heures. L'ouvrage est dès maintenant disponible à la Sonaec Ganhi et Erevan à Cotonou.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.