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24 Heures au Bénin

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Autopsie du Parlement béninois

Sat, 03/23/2019 - 10:11

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'opération, on le sait, consiste à disséquer le cadavre pour savoir pourquoi cadavre il y a afin d'éviter, si possible, qu'il n'y ait plus cadavre à l'avenir dans les mêmes conditions, à moins que ce ne soit pour aider les étudiants en médecine ou le tribunal face à un meurtre. L'autopsie de notre Parlement s'est invitée au débat le 16 mars 2019 quand un habitué de ce lieu a portraituré - propos de table - nos représentants qu'il connaît bien : ‘‘Ils sont terribles. Si tu ne leur remets pas tout de suite les 100 que tu leur as promis, ils accepteront 25 à côté et s'en contenteront. Ils ne connaissent que l'immédiat. Demain ne les intéresse pas''.
​Pour la clarté du propos, 100 ou 25, il s'agit d'argent. Dans son essai paru en 2004, ‘‘Le mal transhumant'' (207 pages), François K. Awoudo atteste que le député béninois se vend au plus offrant : ‘‘Il était établi qu'on pouvait acheter des élus du peuple…et que le prix d'achat moyen est la dizaine de millions de francs CFA'' (p. 116). D'ailleurs le préfacier du livre félicite l'auteur d'avoir révélé ‘‘l'univers de l'immoralité politique dans son pays le Bénin'' (p. 7), car en soumettant notre Parlement à l'investigation journalistique, Awoudo s'est vu dans un supermarché où les marchandises à emporter sont d'authentiques bipèdes.
​Ejecté de la tête de son parti, le député X ‘‘doit clarifier et rendre compte de la gestion du patrimoine […] en vue de sa restitution au parti, son légitime propriétaire'' (p. 27). C'était le 27 mars 1997. Les éjecteurs savaient leur cause perdue. L'argent du parti géré comme bien personnel par le président déchu devenait plus que jamais son argent à lui. Sans scrupule. Le 29 octobre 2000, une nouvelle éclate : ‘‘Les deux députés […] avaient été approchés par l'honorable Y qui leur avait proposé de démissionner de leurs groupes parlementaires contre remise immédiate d'une somme de dix millions de francs CFA, soit plus de 15.000 euros à chacun d'eux… Les deux députés appelés à transhumer acceptent le deal… Ils ont reçu chacun la somme convenue'' (p. 113). Sans scrupule. Un an auparavant, en 1999, tous avaient communié aux ‘‘transactions et appâts dont a usé Z pour revenir au perchoir'' (p. 114). Lors d'un meeting dans son village, le député X' proclama, satisfait : ‘‘J'ai reçu dix millions pour voter contre la loi électorale'' (p. 115). Dans un autre dossier, le député Y' affirme : ‘‘On m'avait proposé 11 millions de francs CFA pour voter la loi sur l'avancement au mérite. J'ai refusé'' (p. 115). Scrupule ? Pas du tout ! Mérite et vertu sont détestés par le Parlement béninois. Ladite loi fut donc naturellement rejetée. Grâce à quoi le fonctionnaire béninois continue d'être avancé tous les deux ans, qu'il ait travaillé ou pas et, s'il a travaillé, quelles que soient la quantité et la qualité du travail qu'il a fourni.
​Aucun procès en diffamation ne fut intenté contre François K. Awoudo. En effet, son autopsie du Parlement béninois dit la pure vérité. Il reste toutefois à préciser que dans ce nécropole étrange grouillant d'ombres qui le menacent, l'Exécutif est obligé d'acheter moult zombis pour toute loi à voter, que certains de ces zombis sont assis sur des diplômes aussi fantasques qu'eux-mêmes, que nombre d'entre eux, dans la vraie vie, ne payent pas d'impôt à l'Etat sur leurs revenus plantureux et nébuleux, que presque tous font coïncider immunité et impunité, ce qui fonde, dans leur univers, tous les dépoitraillés criminels. Etc.
​Après les deux premières législatures du Renouveau démocratique, composées de lettrés cultivant la vertu, le Parlement béninois a sombré dans l'affairisme des commerçants sans foi ni loi, cultivant un profond mépris pour le peuple et pour ses intérêts. Par notre vote intelligent et patriotique aux législatives de 2019, nous démolirons ce Parlement-cimetière, gros handicap pour la justice et pour l'équité au Bénin. Sortir du Bénin Etat de passe-droit, pour marcher vers le Bénin Etat de droit. Voilà l'enjeu des prochaines législatives au Bénin.

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« Ma mission est terminée » (Adrien Houngbédji)

Fri, 03/22/2019 - 23:01

En séance plénière ce vendredi 22 mars 2019 à l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a déclaré être au terme de la mission que lui a confiée le Chef de l'Etat Patrice Talon, celle de trouver des solutions pour sortir de l'impasse des élections législatives 2019.

Après avoir transmis à la Commission des lois la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi nº 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019, Me Adrien Houngbédji estime avoir terminé sa mission qui consiste entre autres à trouver un consensus avec les partis politiques. Mais ce consensus n'a pas abouti puisque toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de ce jeudi 21 mars 2019. « Moi, j'ai essayé de l'obtenir hier en programmant une réunion avec les formations politiques à 19 heures. J'étais là à 19 h, je n'ai vu à 19 h 40 que deux formations de l'opposition et à 20 h une troisième de l'opposition qui s'est ajoutée. Donc, je n'ai pas pu faire de concertation », a-t-il signalé.
Me Adrien Houngbédji rappelle que la mission que le chef de l'Etat lui a confiée a été de mettre en œuvre les procédures législatives. En transmettant ainsi le texte qui a été élaboré par le comité paritaire à la Commission des lois, le président de l'Assemblée nationale juge que sa mission a pris fin. « Considérez une fois que j'ai saisi la Commission des lois aujourd'hui là, ma mission est terminée (...) J'ai fini », a affirmé Me Adrien Houngbédji. Selon lui, le consensus doit être dorénavant recherché au niveau de la Commission des lois.
C'est à l'issue de la rencontre boycottée par les forces de l'opposition le mercredi 06 mars 2019, que le Chef de l'Etat, Patrice Talon a demandé au Président de l'Assemblée nationale de mener des réflexions pour une sortie de crise.
Une impasse née au lendemain de la clôture des dépôts de dossiers de candidatures pour les législatives 2019 qui s'est intensifiée avec l'absence des listes de l'opposition après étude des dossiers par la CENA.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La proposition de loi sur le Code électoral transmise à la Commission des lois

Fri, 03/22/2019 - 18:09

Au cours de la séance plénière de vendredi 22 mars 2019, le président de l'Assemblée nationale a transmis la proposition de loi dérogatoire relative au Code électorale à la Commission des lois.
Le processus électoral continue toujours de susciter des débats dans le rang des députés.

La proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019 a été transmise à la Commission des lois. Selon Me Adrien Houngbédji, ladite proposition de loi est exactement celle établie par le comité paritaire de l'Assemblée nationale. A en croire le président, toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de jeudi 21 mars 2019. Il s'agit en particulier des partis politiques du bloc majoritaire. « Seules 03 formations politiques de l'opposition étaient là. Et par conséquent nous n'avons pas fait de concertation », a-t-il précisé.
Dans la mesure où il n'y a pas eu de nouvelle concertation, la proposition de loi qui est sortie du comité paritaire a été donc transmise.
Me Adrien Houngbédji invite le président de la Commission des lois à examiner dans les meilleurs délais possibles, afin que le rapport soit rapidement déposé.

Toutefois, ladite proposition de loi sur le code électoral continue de susciter des débats. L'honorable Guy Mitokpè de l'opposition se dit surpris que la loi dérogatoire sur la loi électorale soit affectée à la Commission des lois. « Le document que nous avons découvert sur les réseaux sociaux, je ne crois pas que tous les partis aient apporté leur caution », a-t-il déclaré. Pour lui, si le Bénin traverse une crise politique depuis quelques semaines c'est à cause du contenu du texte électoral. « C'est dans la mise en œuvre du Code électoral qu'il y a problème et je ne crois pas que le travail qui a été fait au niveau du comité dit paritaire soit le travail accepté et homologué par les partis politiques », a affirmé Guy Mitokpè.
A en croire le député, il y a des questions majeures qui n'ont pas été abordées à savoir, celle relative à la caution, les 10%, et les alliances. « Nous voudrons que ces questions soient abordées avec le plus grand sérieux. Sans cela, je ne crois pas que ça puisse faire bouger les lignes ».

Pour le député Okounlola, la solution « c'est de réfléchir ensemble et de trouver de compromis. Il n'est pas possible de reprendre de fond en comble le code électoral. (...) Cherchons les voies et moyens pour que les élections, on puisse les faire de façon plus inclusive ».
« On est dans une voie de recherche de consensus, le consensus n'est pas lorsqu'une partie s'impose à l'autre, c'est lorsque toutes les parties s'asseyent pour voir qu'est ce qu'on peut concéder et régler un problème », a lancé le député Aké tout en approuvant la transmission de proposition de loi relative au Code électoral.
Les travaux ont été suspendus pour reprendre ce lundi.

Akpédjé AYOSSO

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La SBEE présente ses excuses aux populations

Fri, 03/22/2019 - 15:20

La coupure d'électricité survenue dans la nuit de jeudi à vendredi n'a pas laissé les autorités de la SBEE indifférentes. A travers un communiqué, elles s'expliquent et présentent des excuses à tous.
« Un défaut au Nigéria », est à la base de la coupure du jeudi soir, selon les responsables de la SBEE. Les services techniques conduites par le Dg Laurent Tossou se sont promptement déployées sur le terrain en vue du rétablissement de la fourniture de l'énergie. Ils ont pu localiser la panne et les diligences sont en cours pour un rétablissement de la ligne.
La direction générale de la SBEE présente ses sincères excuses à toute sa clientèle pour les désagréments observés.
Les populations doivent patienter encore pendant quelques heures en vue du rétablissement intégrale de la ligne.

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Soglo témoignage de la bonne foi de Talon

Fri, 03/22/2019 - 10:16

L'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo a été reçu en audience, mercredi dernier, par le chef de l'État, Patrice Talon, au Palais de la Marina. Les deux personnalités se sont entretenues sur la situation sociopolitique nationale et sur les questions relatives aux élections législatives inclusives.
Le président Soglo a déclaré entre autres que le chef chef de l'État s'engage à "Tout à faire pour baisser la tension qui prévaut et à renouer avec les acquis de la conférence nationale". Aussi fait-il savoir que Patrice Talon " mettra tout en œuvre malgré les difficultés prévisibles pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher la constitution". L'autre préoccupation non moins important est celle relative aux exilés. Le chef de l'État Patrice Talon s'est montré acquis à la cause.
Selon le président-maire, " Il est aussi disposé à examiner dans les meilleurs délais la proposition de Mgr Ganyé, une loi d'amnestie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil. C'est là peut-être les résultats de la médiation de la CEDEAO, des Nations-Unies, de nombreux ambassades, de toutes les composantes de la nation, naturellement le dynamisme de l'opposition".
Se réjouissant de ces échanges, il confie : " Je souhaite pour ma part, qu'en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres bénissent tous nos efforts et inspirent le chef de l'État".
Ce qui montre que la médiation des uns et des autres va aboutir à une sortie de crise.
G.A.

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Une candidature qui n'engage pas l'Union Islamique du Bénin

Fri, 03/22/2019 - 09:12

Dans un communiqué en date du jeudi 14 mars 2019, signé du 2ème vice-président de l'Union Islamique du Bénin (UIB), l'institution salue la candidature de l'Iman Ibourahima Ousmane, aux élections législatives prochaines, mais signale que cette décision ne saurait engagée l'UIB.

Ibourahima Ousmane est Iman de la mosquée centrale de Joncquet, Cotonou et 1er vice-président de l'UIB se présentant à l'élection législative prévue le 28 avril 2019 au Bénin. L'institution religieuse salue cette décision de l'Iman « en espérant que la victoire de cette candidature à l'issue desdites élections contribuera à la bonne gouvernance éthique dans l'Assemblée nationale du Bénin ».
Toutefois, l'UIB informe que cette « candidature est une initiative personnelle de l'Iman Ibourahima Ousmane et ne saurait engagée l'UIB qui demeure une institution religieuse apolitique ».
A cet effet, l'UIB rassure « les imans des mosquées centrales et secondaires, les associations et ONGs islamiques, les islamologues et les personnalités musulmanes, tous les fidèles musulmans ainsi que l'opinion publique en général, de sa neutralité dans le processus électoral ».
Par ailleurs, l'UIB invite « les membres de la Communauté musulmane du Bénin et toutes les composantes de la société béninoise à adopter des attitudes favorables à la préservation de la paix, au patriotisme et à la protection du bien commun ».

Akpédjé AYOSSO

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05 points à l'ordre du jour ce vendredi

Fri, 03/22/2019 - 08:37

A travers un communiqué signé de son secrétaire administratif, le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la séance plénière qui aura lieu ce vendredi 22 mars 2019 à 10 h au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.

L'ordre du jour de session porte sur 05 points dont la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019. Les députés vont aussi étudier quatre projets de ratification. Il s'agit de « l'autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Le même projet sera étudié pour un financement complémentaire et est intitulé « Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la BAD dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Les parlementaires doivent se pencher également sur « L'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société Béninoise d'Energie électrique ».
Le dernier projet de loi à examiner porte sur « l'autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou ».

Akpédjé AYOSSO

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Plusieurs écoles interdites d'activités

Fri, 03/22/2019 - 07:47

C'est à travers l'arrêté 2019-008 du 11 Mars 2019 que le ministre Karimou Salimane en charge de l'enseignement maternel et primaire invite trois écoles à fermer leurs portes dans le Borgou.
Les Succès de l'avenir dans 2ème arrondissement Ladji Farani, La Voie dans le 1er arrondissement Gorobani, Le Triomphe des élites dans le 2ème arrondissement Baka, pour Parakou. Notre Dame des enfants à N'dali, St Génie, La Victoire de Nikki, Franco arabe solidarité pour l'excellence de Benbèrèkè, St Charles de Lwanga de N'dali, Notre dame de toute joie de Pèrèrè, et Le Miracle de Sinendé doivent impérativement fermées leurs portes.
Ces écoles sont sommées de mettre fin aux activités académiques pour violation de la règlementation en vigueur, relative aux conditions générales de création, de session et de fonctionnement des structures de transmissions de savoir.
Selon le ministre, cette violation concerne les Lois 90-32 du 11 Décembre 1990 ; 2003- 017 du 11 Novembre 2003 ; 2005-33 du 6 Octobre 2005 ; 2013-14 du 27 Septembre 2013.
Pour le ministre les élus locaux, chefs des régions pédagogiques, cadres de l'enseignement à divers niveaux et la Police républicaine sont sollicités pour l'application stricte de cette décision.
A travers cette décision, le ministre de l'enseignement maternel et primaire entend mettre de l'ordre dans le sous-secteur.
G.A .

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Près de 6 milliards F pour subventionner les écoles primaires publiques

Fri, 03/22/2019 - 07:46

L'Etat alloue un montant global de cinq milliards neuf cent quarante-neuf millions trois cent mille (5 949 300 000 FCFA) pour la prise en charge de 7436 écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. C'est ce qui ressort de l'arrêté en date du lundi 11 mars, signé du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou et de l'économie et des finances Romuald Wadagni.

5 949 300 000 FCFA, tel est le montant global de la subvention de l'Etat pour le fonctionnement des écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. Le montant alloué est réparti par commune dans les 12 départements du Bénin. Les départements de l'Atacora, Ouémé et Zou prennent en compte respectivement 9 communes.
8 communes pour chacun des départements de l'Atlantique et du Borgou. S'agissant de l'Alibori, Mono, Couffo, et Collines, il est question de 06 communes par département.
5 communes sont retenues au niveau du Plateau, 4 pour la Donga et enfin Cotonou en ce qui concerne le Littoral.
Le nombre total d'écoles est de 7436 soit 39 662 classes autorisées.

L'arrêté interministériel indique que les fonds seront mis à la disposition des comités de gestion des écoles. Ces ressources sont allouées au secteur de l'éducation au titre des mesures sociales d'accompagnement des communes pour une distribution aux écoles primaires bénéficiaires conformément à la répartition.

L'article 2 de l'arrêté précise que la dépense est imputable à la rubrique budgétaire intitulé « prise en charge des écolages dans les écoles primaires publiques » du Budget de l'Etat, gestion 2019.
Par ailleurs, l'article 3 de l'arrêté stipule que « les pièces justificatives de ladite subvention seront établies en deux exemplaires. Un exemplaire sera transmis par les directeurs d'école aux Recettes Perceptions compétentes et le second gardé au niveau de l'administration de l'école ».

Akpédjé AYOSSO

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Ecole Primaire Publique d'Attohoué

Fri, 03/22/2019 - 02:37
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Le témoignage d'une vie consacrée à l'œuvre de Dieu

Fri, 03/22/2019 - 00:30

C'est la consternation totale au sein de l'église catholique au Bénin. Mgr Paul Vieira, évêque de Djougou et originaire d'Agoué est décédé dans la matinée de ce jeudi 21 mars 2019 à l'âge de 64 ans après plusieurs semaines d'hospitalisation à Rome (Italie).

Selon le communiqué de Conférence Épiscopale du Bénin signé du Père Eric Oloudé Okpeitcha, Mgr Paul Kouassivi Vieira, né le 17 juillet 1949 est un homme qui a consacré toute sa vie à l'église. Ordonné prêtre le 29 juin 1975 par le Pape Paul VI à Rome, il a servi quelques années comme secrétaire du Cardinal Bernardin Gantin. Dès son retour de Rome, Mgr Paul Kouassivi Vieira, a été successivement recteur des séminaires Saint Joseph d'Adjatokpa et Saint Gall de Ouidah.
Le 28 juin 1995, il est nommé Evêque de Djougou par Saint Jean-Paul II et sacré le 1er Octobre 1995 par son Eminence Bernardin Gantin à Djougou. Il se consumera entièrement à la construction, sur ces terres de première évangélisation, d'une véritable Eglise-famille de Dieu.
« En attendant le programme de ses obsèques, prions pour le repos de son âme et que le Seigneur qu'il a servi avec zèle et passion sur terre, l'accueille dans sa Maison pour la béatitude éternelle », formule le Père Eric Oloudé Okpeitcha.

Akpédjé AYOSSO

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Tonato mécontent du niveau d'exécution des travaux

Thu, 03/21/2019 - 19:46

Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué ce jeudi 21 mars 2019, une visite sur les chantiers ouverts à Natitingou dans le cadre de la mise en œuvre du projet Asphaltage. Accompagné du directrice générale de l'agence du cadre de vie et de ses collaborateurs, le ministre Tonato n'est pas satisfait de l'étape actuelle des travaux.

Les ouvrages relatifs au projet Asphaltage dans la ville de Natitingou n'évoluent pas convenablement. Ce constat fait sur le terrain ne réjouit pas le ministre Tonato et sa délégation. A l'étape actuelle, les entreprises en charge des chantiers sont en retard par rapport au délai d'exécution.
Face à cela, le ministre José Tonato a donné des instructions fermes aux entreprises à l'effet du respect strict du délai contractuel.
Par ailleurs, les différents chantiers dans les communes d'Abomey-Calavi, de Cotonou et de Sèmè-Podji et autres évoluent avec un niveau très apprécié.
Le Projet Asphaltage inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) est à sa première phase et prend en compte 09 grandes villes du Bénin. Il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.

Akpédjé AYOSSO

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Imorou Soumaïla conduit à sa dernière demeure

Thu, 03/21/2019 - 19:19

L'ancien gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin Imorou Soumaïla, a été inhumé ce jeudi 21 mars, dans l'après midi autour de 14 heures, au cimetière musulman de Cotonou.
L'annonce du décès de l'emblématique gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin, a été faite très tôt ce jeudi matin. Âgé de 57 ans, Imorou Soumaïla a rendu l'âme ce jeudi matin aux environs de 2 heures, alors qu'il venait d'être introduit en urgence au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga.

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Déclaration du Président Nicephore Soglo

Thu, 03/21/2019 - 19:14

L'ancien président de la République est monté au créneau ce jeudi 21 mars 2019 pour se prononcer sur la crise politique que traverse le pays. Votre journal publie ici l'intégralité de sa déclaration
DECLARATION DU PRESIDENT NICEPHORE D. SOGLO SUR LA CRISE DE LA DEMOCRATIE AU BENIN LE PAYS DES CONFERENCES NATIONALES SOUVERAINES EN AFRIQUE

Cotonou, le 21 mars 2019

Béninoises, béninois,
Chers compatriotes,

J'ai pris à la conférence nationale souveraine de février 1990, où notre pays était dans le chaos et au bord de la guerre civile, l'engagement que je ne mentirai jamais à la nation béninoise ; car je prends notre peuple pour un peuple d'adultes majeurs et responsables.
J'ai aussi prêté, dans ce pays, mon unique serment de Président de la République entre la vie et la mort, après un court et dramatique séjour à l'hôpital du Val-de-Grace à Paris. Les plus anciens s'en souviennent.
Je crois donc être assez bien placé pour dire qu'il n'y a pas de compromis entre la dictature et la démocratie, quel qu'en soit la définition ou le contenu.
Aussi, faut-il être clair, ouvert et vigilant dans les solutions à la crise de la démocratie que connait en ce moment le Bénin. Et dire sans équivoque, qu'il n'y aura pas d'élection crédible et pacifique au Bénin que si tous les citoyens, riches ou pauvres y participent librement. Je suis personnellement prêt – je l'ai prouvé – à mourir, s'il le faut pour cela. Car, comme le dit un grand homme, on ne met sa vie en jeu que pour son propre pays.
Pour l'heure, il nous faut simplement et avec fierté, revenir aux lois démocratiques issues de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 qui ont fait leur preuve. Elles sont depuis 1991, le socle de toutes les élections, notamment celle de 2016, qui a vu le succès du Président Patrice TALON chaleureusement félicité par le Premier Ministre Lionel ZINSOU son adversaire du second tour. Et ce geste a été un honneur pour notre pays.
La réforme du système partisan et du code électoral qui nous a conduit dans une dangereuse impasse doit être gelée et discutée après ces élections dans un climat apaisé et consensuel après un référendum ; c'est-à-dire une consultation de toute la nation comme en 1990. Et ce sera alors une victoire collective. Sinon, c'est la voix ouverte à l'incertitude, à la violence et qui sait (souvenons-nous de Kolwezi), à l'intervention étrangère. Et les exemples du Libéria et de la Sierra Léone des diamants du sang doivent hanter nos esprits. Et nous savons tous que le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu, absolument fou.
C'est ce qui a conduit, le philosophe français Montesquieu, dans son célèbre ouvrage : L'Esprit des lois, à recommander qu' ‘'il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. La nécessité en d'autres termes d'un contrôle, d'une séparation des pouvoirs. Et depuis la Grande Charte du 15 juin 1215 née de la révolte contre Jean Sans Terre, un roi anglais dégénéré, le Parlement, le censeur des gouvernants, ne peut être un paillasson, une télécommande, un mentor, encore moins, un arroseur arrosé.
La liste des pouvoirs dressés par Montesquieu comprenait : l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. C'était notre crédo à la conférence nationale souveraine de février 1990, après dix-huit ans d'un régime militaire né dans le camp capitaliste et qui avait migré, un an plus tard dans le camp socialiste. C'était l'époque de la guerre froide.
Après l'écroulement du mur de Berlin, le pays fut mis sous perfusion du FMI et de la Banque Mondiale. Car, les universités et les écoles étaient fermées, les fonctionnaires n'étaient plus payés depuis environ 8 à 12 mois, les cas de mort, de prostitution, de suicide étaient devenus un spectacle quotidien. Sept mille fonctionnaires, avec les fameux départs volontaires, avaient été licenciés et la dette de l'Etat s'élevait à six cent milliards de francs non dévalués. Les statistiques sont là. Le Bénin se trouvait en situation de catastrophe, de déliquescence totale d'un Etat. Il n'y avait plus de banques ; les hôpitaux, les écoles, les routes, bref, toute l'infrastructure sociale et économique était en ruine.
Le souvenir de cette période de désespoir reste à jamais gravé dans la mémoire de tous les béninois. Aussi, la conférence nationale aboutit-elle à un feu d'artifice. N'avions-nous pas vaincu la fatalité ? À nous la liberté : séparation des pouvoirs, multipartisme intégrale après le parti unique, alternance, limitation à cinq ans renouvelable une fois de la durée du mandat présidentiel, liberté d'opinion et d'association, en un mot, l'état de droit.
Après un quart de siècle, le moment est peut-être venu de faire un bilan, réclamé d'ailleurs depuis longtemps. Mais faisons-le dans l'esprit de la conférence nationale souveraine de février 1990 qui avait permis à une nation divisée de retrouver son unité, sa vigueur et sa dignité et s'insérer harmonieusement dans le quadrilatère Nigéria, Dahomey, Togo, Ghana de la CEDEAO.
J'ai rencontré le Chef de l'Etat et comme disait le Président ZINSOU, le Bénin n'a pas fini d'étonner et de s'étonner. Au bout d'une longue discussion, le Président Patrice TALON est disposé à faire baisser la tension dans le pays et à renouer avec les acquis de la conférence nationale. Deux points majeurs méritent d'être soulignés :
1. Il mettra tout en œuvre, malgré les difficultés prévisibles, pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher à la constitution de 1990.
2. Il est aussi disposé à examiner favorablement, et dans les meilleurs délais, la proposition de Monseigneur GANYE, d'une loi d'amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil.
C'est là, le résultat des médiations de la CEDEAO, des Nations Unies, des nombreuses ambassades, de toutes les composantes de la nation et naturellement, du dynamisme de l'opposition. Je souhaite pour ma part, qu'en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres, bénissent tous nos efforts et inspirent le Chef de l'Etat.
Bonne fête,
Vive le Bénin,
Vive la Démocratie,
Je vous remercie.

Le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO.
Ancien Président de la République
Ancien Maire de la ville de Cotonou
Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d'Etats et de Gouvernements d'Afrique,
Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA

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La contribution de l'Udbn de Claudine Prudencio

Thu, 03/21/2019 - 17:39

Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau a au cours de la rencontre, mercredi dernier, avec le Président de l'Assemblée nationale fait sa contribution à la recherche de solutions de sortie de crise électorale au Bénin. Il s'agit des propositions propres, avis motivés et unificateurs.
Les émissaires de l'Udbn notamment le secrétaire général, Todéman Assan et le porte-parole, Gildas Aïzannon ont réaffirmé l'attachement de leur parti à une solution rapide et pacifique. Il s'agit d'apport qui renforce le dispositif institutionnel de notre pays. Ils ont émis des doutes sur la revision de la loi fondamentale du pays. C'est possible disent-ils de compresser les délais pour tenir dans le cadrage constitutionnel. La délégation a aussi évoqué l'article 242 du code électoral. Pour L'Udbn, il faut simplement faire respecter le suffrage de l'électeur. Cette proposition contribuera à éviter des mouvements de révolte d'électeurs pour qui, il sera difficile de comprendre que leur candidat qu'ils ont travaillé à faire élire dans leur circonscription électorale, et en pole position, soit finalement recalé sur la base de statistiques à dimension nationale. L'Udbn réitère son ambition de voir les jeunes, déjà à 21 ans, jouir de leur droit d'éligibilité au scrutin législatif.
Le parti souhaite que le certificat de conformité soit délivré à tous les partis engagés dans le processus électoral, avant que les questions de fonds soient abordées. Malgré les louables propositions, la présidente de l'Udbn continue son combat pour une adhésion de tous et pour des élections législatives inclusives, transparentes, crédibles et pacifiques.
G.A.

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Une nouvelle proposition de loi fait polémique

Thu, 03/21/2019 - 17:23

Les travaux de la plénière au Parlement dans le cadre des propositions de loi pour des élections inclusives ont repris ce jeudi 21 mars 2018. Après l'ouverture de la séance par le président de l'Assemblée nationale, les débats ont été houleux puisque les députés ne se sont pas attendus sur la nouvelle proposition de Me Adrien Houngbédji.

Pas de révision de la constitution, ce refus de l'opinion nationale, Me Adrien Houngbédji l'a annoncé aux députés à l'entame de la séance. Elle est rejetée tant au niveau de la classe politique que de la société civile. Il n'y aura pas donc une révision de l'article 80 de la constitution qui vise à proroger le mandat des députés.
Après les échanges avec les partis politiques et les anciens présidents, une nouvelle proposition a vu le jour. Pour le compte d'aujourd'hui, le président Adrien Houngbédji souhaite que la nouvelle proposition modifiant et complétant la charte des partis politiques soit soumise à la commission des lois en procédure d'urgence. Ladite proposition exigerait du ministère de l'intérieur la délivrance du certificat d'enregistrement sur le champ pour les anciennes formations politiques. Les nouveaux partis bénéficieraient de 5 jours pour donc l'obtenir.
Toutefois, tous les députés ne sont pas d'accord que la commission des lois soit directement saisie par la procédure d'urgence. Les parlementaires Barthélémy Kassa et André Okounlola exigent un vote de la plénière.
Le député Wallis Zoumarou apporte son soutien au président de l'Assemblée en soutenant la démarché de Me Adrien Houngbédji. L'honorable Idji kolawole n'est pas du même avis et demande un accord de temps afin qu'il discute avec les membres de son groupe. Pour Guy Mitokpé de l'opposition, il faut qu'un consensus soit trouvé mais hors du Parlement. Il suggère que cela soit au sein de la classe politique.
« Quand on s'engage dans un processus de recherche de consensus, il y a des principes qu'il faut respecter », a affirmé l'honorable Nago.
Les députés Bako Arifari et Mathurin Nago ont demandé une suspension de quelques minutes pour harmoniser les positions.
Le président de l'Assemblée Me Adrien Houngbédji a plusieurs fois insisté sur le bon déroulement des travaux afin qu'il y ait des élections législatives inclusives avant le 12 mai 2019. La séance qui doit se poursuivre a été suspendue à 14h32.

Akpédjé AYOSSO

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La plainte contre le PRD classée sans suite

Thu, 03/21/2019 - 15:24

Suite à une plainte d'un des candidats du PRD positionné dans la 10ème circonscription électorale sans son consentement, plusieurs responsables du PRD ont été convoqués par la brigade criminelle. Quelques jours après l'audition des parties concernées, le dossier est classé sans suite par le procureur de la République.

Plus de suites dans le dossier PRD ayant conduit à la convocation par la Brigade criminelle de hauts responsables du Parti du renouveau démocratique à savoir le président Adrien Houngbedji, le porte parole Charlemagne Honfo ainsi que le Secrétaire Général du Parti.
La convocation des dirigeants du PRD est intervenue après la dénonciation d'un citoyen qui a porté plainte directement contre eux. Il a saisi le procureur de la République pour connaître les raisons ayant conduit le parti à le positionner comme candidat dans la 10ème circonscription électorale, puisqu'il n'aurait pas de carte d'électeur. Le leader du PRD Houngbédji ainsi que le vice-président du parti, maire de Sèmè-Kpodji Charlemagne Honfo ont donné leurs versions des faits. Après son audition le sieur Honfo a martelé que « La vérité triomphera à la Brigade criminelle ». Après avoir écouté les parties, il était prévu qu'elles soient présentées ce jeudi 21 mars 2019 au Procureur. Mais, il est noté qu'il n'y a pas d'évolution dans cette affaire qui serait visiblement classée sans suite par le procureur.
À la veille du rejet de certaines listes de candidatures par la CENA, il est reproché entre autre au PRD, la présentation d'un candidat sans son consentement, la non légalisation du certificat de nationalité d'un candidat, la présentation du bulletin N°2 au lieu du bulletin N°3 du casier judiciaire et les doublons de candidatures. Mais au terme de l'enquête judiciaire, l'auteur de la cabale est identifié et de sources concordantes, on apprend des poursuites contre ce dernier pour faux et usage de faux.
Nous y reviendrons
Paul Tonon

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Mgr Paul VIEIRA a rejoint le Père céleste

Thu, 03/21/2019 - 12:06

L'Eglise catholique du Bénin vient de perdre un de ses serviteurs émérites. Mgr Paul VIEIRA, évêque de Djougou est parti pour l'eucharistie éternelle.
Paix à son âme.
D. M.

Categories: Afrique

Des partis de l'opposition se retirent des discussions

Thu, 03/21/2019 - 11:53

Dans sa mission de trouver des solutions pour une sortie de crise, le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji poursuit la concertation avec les toutes les formations politiques. A l'étape actuelle, certains partis de l'opposition se sont retirés des négociations.

Les partis de l'opposition tels que RE, le PCB et FCBE ne veulent plus prendre part aux concertations avec Houngbédji. Ils acceptent de revenir à la table de discussions si le préalable de la reconnaissance de leur existence est levé dans la loi. Aussi, exigent-ils la délivrance du certificat de conformité par le ministère de l'intérieur. Cette disposition s'appliquerait à tous les partis qui seraient dans le même cas qu'eux, c'est à dire les formations politiques qui existaient avant la réforme de la charte. Une proposition de loi dérogatoire à la charte des partis sera déposée en ce sens.
Les discussions reprennent ce jeudi sur la loi électorale.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bénin lève un fonds de 328 milliards FCFA

Thu, 03/21/2019 - 11:48

La République du Bénin a procédé ce mardi 19 mars 2019, à sa première émission obligataire inaugurale en euros de l'histoire des émissions internationales africaines. L'opération financière qui s'élève à 328 milliards de FCFA, marque une importante avancée pour le financement des projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement.

Le Bénin continue de séduire les investisseurs grâce à la diplomatie financière qu'exerce le ministre de l'Economie et des finances Romuald Wadagni en qui le chef de l'Etat a placé sa confiance. Le pays s'impose de plus en plus sur le marché financier international à travers la levée par le ministre de l'économie de 500 millions d'euros soit 328 milliards de FCFA pour une maturité finale de 7 ans. Selon le communiqué publié à cet effet, « le profil de remboursement de cet instrument, amortissable sur les trois dernières années (2024, 2025, 2026), vise aussi à réduire le risque de refinancement et s'inscrit dans le cadre de la stratégie de gestion prudente de la dette publique ». Cette prouesse, fait du Bénin, le premier pays d'Afrique à émettre une émission obligataire internationale inaugurale en Euros. Cette devise ne présente aujourd'hui aucun risque de change pour le bilan du gouvernement.
Aussi, le Bénin est-il « le premier émetteur d'Afrique subsaharienne à solliciter le marché cette année, faisant donc preuve d'une rapidité d'exécution exceptionnelle qui a permis de saisir une fenêtre de marché favorable ».
La levée de ces fonds intervient après la tournée qu'a effectué le ministre de l'Economie Wadagni, du 12 au 18 mars 2019 en Europe et aux Etats-Unis. A la tête d'une délégation, le ministre a présenté aux investisseurs internationaux les résultats concrets du gouvernement Talon, 03 après le début du Programme d'Actions. A cela s'ajoute « les réformes structurelles clés, la croissance économique forte et la réduction rapide du déficit budgétaire ».

Les investisseurs saluent la performance du gouvernement Talon

Les réunions tenues ont permis au ministre Wadagni de « démontrer la solidité des fondamentaux du Bénin, la pertinence du Programme d'Actions du Gouvernement et le sérieux des réformes mises en œuvre depuis 2016 ».
Ainsi, les investisseurs ont salué « la performance du Gouvernement depuis 2016 et l'attractivité de sa signature de crédit en souscrivant fortement à l'émission internationale : le livre d'ordres de l'opération a dépassé un milliard d'euros en moins de deux heures et atteint un pic d'environ 1,25 milliard d'euros dans la journée (c'est-à-dire une souscription de 250%) ».
Selon le communiqué, « la forte demande pour les obligations béninoises s'est traduite par un coupon de 5,75%, bien en-deçà des taux offerts sur le marché régional. La République du Bénin est donc parvenue à diversifier ses sources de financement, tout en réduisant le coût moyen de sa dette de marché ».
La réussite de cette première émission obligataire inaugurale en euros « démontre le fort intérêt affiché par les investisseurs internationaux pour le Bénin, et marque un moment décisif dans la dynamique d'ouverture économique du pays initiée par le Gouvernement ». Le closing financier de l'opération devrait intervenir le 26 mars 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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