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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 hours 14 min ago

Le Bénin atteint 850 malades de Covid-19

Tue, 06/23/2020 - 12:29

Hausse du nombre de sujets atteints du Covid-19 en 24 heures au Bénin. Selon le bilan fait par les autorités sanitaires, le pays enregistre à la date de lundi 22 juin 2020, un total de 850 cas confirmés, avec 565 personnes sous traitement, 272 guéries et 13 décès.
Les populations sont invitées à respecter les gestes barrières et les mesures du gouvernement.
A.A.A

Categories: Afrique

Le gardien du cimetière et son complice en prison

Tue, 06/23/2020 - 12:28

Poursuivis pour trafic d'ossements humains et profanation de tombe, deux individus séjournent depuis lundi 22 juin 2020 à la prison civile de Parakou.

Selon Frissons Radio, il s'agit d'un faux marabout et du gardien du cimetière chrétien de la ville de Parakou. Le faux marabout a été arrêté la semaine dernière à son domicile par le commissaire du 2è arrondissement de la ville. La perquisition a permis de retrouver des faux billets de banque en coupure de dix mille de FCFA, 13 talismans, des ossements humains répartis dont 10 os longs, 6 plats, 6 courts et 2 couteaux.
Après interrogatoire, le faux marabout a dénoncé son complice qui n'est autre que le gardien du cimetière. Ils ont été présentés ce lundi au juge d'instruction et placés sous mandat de dépôt.
A.A.A

Categories: Afrique

Deux motocyclistes tués au carrefour Toyota

Tue, 06/23/2020 - 10:30

Accident de circulation dans la matinée de ce mardi 23 juin au carrefour Sica Toyota de Cotonou. Un camion transportant du sable a heurté des motocyclistes dans le feu tricolore faisant deux morts et plusieurs blessés graves.
Selon les informations, le conducteur du camion aurait perdu le frein de son véhicule. Les deux victimes sont un conducteur de taxi-moto et une femme écrasée par les roues du camion. Plusieurs blessés graves sont aussi enregistrés.

A.A.A

Categories: Afrique

Les élus UP de Toviklin se donnent en spectacle

Tue, 06/23/2020 - 00:52

Confusion au sein du parti Union Progressiste (UP) et certains chefs d'arrondissements (CA) dans la commune de Toviklin. Le président du parti par une correspondance a informé le préfet de la démission de certains CA et procédé à leur remplacement.

Curieusement, les chefs d'arrondissements supposés démissionnaires à leur tour ont aussi adressé à l'autorité préfectorale une correspondance dans laquelle ils affirment n'avoir jamais démissionné. Pour ces derniers, il s'agit d'une « machination grotesque de mensonges » qu'ils menacent de porter devant la Cour suprême pour « faux et usage de faux en écriture et signature ».
Les chefs d'arrondissements concernés par la note du patriarche sont : M. Ballo C.Martial, Chef d'arrondissement d'arrondissement de Houédogli, M.Sokegbe Clément, Chef d'arrondissement de Toviklin et M. Goussou Jonas, Chef d'arrondissement d'Adjido. Ils seront remplacés par : M. Sehoue Togbédji dans l'arrondissement de Houédogli ; M. Gbleto Gilbert dans l'arrondissement de Toviklin ; et M. Dangbedjesso C. Barthélémy dans l'arrondissement d'Adjido.
Cette situation confuse montre que le trois chefs d'arrondissement défient l'autorité du président du parti UP dans la commune de Toviklin.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ils perdent leur droit de participer à la présidentielle 2021

Tue, 06/23/2020 - 00:46

La Cour constitutionnelle du Bénin à travers une décision du jeudi 18 juin dernier, a jugé conforme à la constitution, l'interdiction de la délivrance des actes de l'autorité aux personnes poursuivies par la justice. La conséquence directe de cette décision est que de potentiels candidats à la présidentielle de 2021, notamment Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Lionel Zinsou et autres ne pourront pas compétir.

Ces trois potentiels candidats comme plusieurs autres qui ont des démêlés avec la justice ne pourront pas solliciter et obtenir les actes de l'autorité, notamment, le certificat de résidence, le casier judiciaire N°3 datant de moins de 03 mois, le certificat de nationalité et plusieurs autres pièces exigées par le Code électoral.
Le président du parti Union sociale libérale, Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison par la CRIET dans une affaire de drogue vit en exil depuis quelques années en France.
De même, l'ancien ministre des finances de Boni Yayi, Komi Koutché, cité dans une affaire de malversations financières au Fonds national de microfinance (FNM) a été lui aussi condamné à une peine de 20 ans de prison et une amende de 500 millions de francs CFA.
Il en est de même pour l'ancien Premier ministre Lionel Zinsou condamné par la justice pour une affaire de dépassement de frais de campagne lors de la dernière présidentielle.
Comme ces trois potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle, plusieurs autres citoyens ne pourront pas constituer de dossier en raison de la décision de la haute juridiction.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ce qu'il faut retenir de l'Atelier du parti Bloc Républicain

Mon, 06/22/2020 - 20:57

COMMUNIQUE FINAL DE L'ATELIER DE BOHICON

Le Bloc Républicain a organisé ce dimanche 21 juin 2020 à l'hôtel Miracle de Bohicon un atelier d'immersion à l'intention des élus Républicains. Ce rendez-vous politique majeur s'inscrit dans l'agenda du Bloc Républicain qui a prévu une série d'activités post-électorales.
Aussi, la mise en route de la 4ème mandature de la décentralisation, donne-t-elle l'opportunité au BR de fournir à ses élus communaux des outils politiques et techniques qui les préparent à une gouvernance moderne des communes à leur charge. Ainsi, la rencontre de Bohicon a permis de donner des orientations politiques et des éléments qui préparent les membres des exécutifs communaux du BR à assumer avec responsabilité leur mission.
Les différentes communications présentées ont rappelé :
les exigences politiques pour l'élu Républicain de respecter les 10 engagements du Bloc Républicain défendus pendant la campagne,
le cadre juridique de la décentralisation au Bénin,
les missions et rôles des maires,
la nécessité de se donner les moyens et outils pour accroître et diversifier les ressources locales en vue de faire de nos communes des espaces attractifs et viables.
Enfin, les élus BR ont pris devant le bureau politique, l'engagement solennel, de respecter les grandes orientations politiques du Bloc Républicain afin de faire des communes sous leur gouvernance, des modèles.
Le Bloc Républicain réaffirme son attachement aux idéaux de la décentralisation, de la gouvernance locale moderne, gage du développement de notre pays.

Abdoulaye BIO TCHANÉ
Le Secrétaire Général National

Categories: Afrique

Les usagers de la voie de Togba bloqués

Mon, 06/22/2020 - 20:46

Les pluies qui s'abattent sur les villes du Bénin rendent la vie dure aux populations. Des voies sont impraticables dans plusieurs localités surtout à Abomey-Calavi.

A Togba dans la commune d'Abomey-Calavi, c'est la croix et la bannière pour les motocyclistes, les automobilistes et autres. Les travaux de construction du pont sur le bas-fond de Togba n'étant pas encore toujours achevés, les usagers sont soumis au calvaire en cette saison pluvieuse.
Seuls quelques motocyclistes arrivent à prendre des risques pour traverser la voie inondée. Dans la majorité des cas, beaucoup d'entre eux tombent en panne.
Cette saison de pluie crée beaucoup de désagréments aux populations.

A.A.A

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Les populations vivent le calvaire à Abomey Calavi

Mon, 06/22/2020 - 19:55

Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis quelques jours sur le pays créent de nombreuses nuisances aux populations. Dans la commune d'Abomey-Calavi, de nombreuses voies sont impraticables et des habitations inhabitables à cause des inondations. Les populations sinistrées sont contraintes de déménager de leurs maisons avec quelques biens de première nécessité.

En images l'ampleur des inondations à Abomey-Calavi

Le calvaire des usagers de la voie Kpota-Ouèdo-Hèvié (Abomey-Calavi)





L'Université d'Abomey Calavi également sous les eaux

Categories: Afrique

Des CA de l'UP remplacés après démission

Mon, 06/22/2020 - 17:56

Remplacements aux postes de Chefs d'arrondissements dans le département du Couffo. Par correspondance en date du 18 juin 2020, le président de l'Union Progressiste informe le préfet du département de Couffo de la démission de M.Ballo C.Martial, précédemment désigné chef de l'arrondissement de Houédogli, de celle de M.Sokegbe Clément, Chef de l'arrondissement de Toviklin et de celle de M. Goussou Jonas, chef de l'arrondissement d'Adjido de la commune de Toviklin.
Ils seront remplacés par : M. Sehoue Togbédji dans l'arrondissement de Houédogli ; M. Gbleto Gilbert dans l'arrondissement de Toviklin et M. Dangbedjesso C.Barthélémy dans l'arrondissement d'Adjido.

A.A.A

Categories: Afrique

L'arrêté interministériel n'est pas contraire à la Constitution

Mon, 06/22/2020 - 17:43

Les sages de la Cour constitutionnelle ont tenu une audience plénière le jeudi 18 juin au cours de laquelle ils ont examiné les recours formés par les sieurs Conaïde Togla Akouedenoudje, Djaou Micael dossou et Jonas Djrekpo en inconstitutionnalité de l'arrêté interministériel du 22 juillet 2019 portant interdiction de délivrance des actes de l'Autorité aux personnes recherchées par la justice en République du Bénin. Selon la Haute juridiction, ledit arrêté interministériel n'est pas contraire à la constitution.

Décision DCC 20-512 du 18 Juin 2020

La Cour constitutionnelle,
Saisie d'une requête en date à Cotonou du 16 août 2019, enregistrée à son secrétariat à la même date sous le numéro 1396/238/REC-19, par laquelle monsieur Latondji T. C. AKOUEDENOUDJE, domicilié à Cotonou, 02 BP 708 Gbégamey, forme un recours en inconstitutionnalité de l'arrêté interministériel n° 023/MJL/DC/SGM/DACPG/SA/023SGG19 du 22 juillet 2019 portant interdiction de délivrance des actes de l'Autorité aux personnes recherchées par la justice en République du Bénin ;

Saisie d'une autre requête en date à Abomey-Calavi du 20 août 2019, enregistrée à son secrétariat le 02 septembre 2019, sous le numéro 1493/249/REC-19 par laquelle monsieur Micaël Djaou DOSSOU, domicilié à Porto-Novo, 02 BP 104, forme un recours en inconstitutionnalité du même arrêté ;

Saisie d'une troisième requête en date à Cotonou du 03 octobre 2019, enregistrée à son secrétariat le 07 octobre 2019 sous le numéro 1716/296/REC-19, par laquelle monsieur Agbognon Jonas DJREKPO, domicilié à Cotonou, 07 BP 0450, forme un recours en inconstitutionnalité du même arrêté ;

VU la Constitution ;
VU la loi n° 91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31 mai 2001 ;
VU le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ;
Ensemble les pièces du dossier ;
Ouï monsieur Razaki AMOUDA ISSIFOU en son rapport ;

Après en avoir délibéré,

Considérant qu'aux termes de l'article 16 de la loi n° 91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31 mai 2001 : « Les décisions et avis de la Cour constitutionnelle sont rendus par cinq conseillers au moins, sauf cas de force majeure dûment constatée au procès-verbal » ; que l'épidémie du coronavirus constitue un cas de force majeure qui habilite la Cour à statuer avec seulement quatre de ses membres ;

Considérant que monsieur Latondji T. C. AKOUEDENOUDJE expose qu'en interdisant de délivrer certains actes de l'Autorité notamment l'extrait d'acte de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d'identité et le passeport à certaines personnes recherchées par la justice, l'arrêté interministériel n°023/MJL/DC/SGM/DACPG/SA/023SGG19 du 22 juillet 2019, viole les articles 15 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, 17 et 98 alinéa 2 de la Constitution et 7.1. b) de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples ; qu'il demande en conséquence à la Cour de déclarer ledit acte contraire à la Constitution ;

Considérant que monsieur Micaël Djaou DOSSOU allègue que parmi ces actes de l'Autorité, il y en a qui, tels l'extrait d'acte de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d'identité, le passeport, le permis de conduire, la carte d'électeur, sont des documents fondamentaux et indispensables pour justifier son appartenance à un Etat et sa personnalité juridique ; que cet arrêté viole les articles 7.1.b) et 12.3 de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, 16 alinéa 2, 17, 19 alinéa 2 de la Constitution et les articles 6, 7, 8, 9 et 15 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme ; que certains de ces actes relèvent de la matière législative et qu'il y a donc violation de l'article 98 de la Constitution ; qu'il demande à la Cour de déclarer l'arrêté querellé contraire à la Constitution ;

Considérant que monsieur Agbognon Jonas DJREKPO soutient quant à lui que l'arrêté sus-indiqué viole le droit à la présomption d'innocence des personnes recherchées en ce qu'elles ne font pas encore l'objet d'une condamnation définitive par une juridiction de jugement ; qu'en publiant les noms des intéressés sur son site web, le ministre de la Justice et de la Législation les a ainsi considérés comme coupables, violant ainsi leur droit à la présomption d'innocence consacré par les articles 17 alinéa 1 de la Constitution, 7.1.b) de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples et 11 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme ; que par ailleurs, en privant les personnes recherchées de la possibilité d'obtenir leur acte de naissance et leur certificat de nationalité, l'arrêté querellé les empêche d'établir leur nationalité et de jouir des droits qui y sont attachés ; qu'il y a violation non seulement du droit à la nationalité, mais aussi des obligations négatives de l'Etat de s'abstenir de toute décision ou mesure qui crée des situations ou des risques d'apatridie et des obligations positives de prendre toute mesure ou décision requise pour éviter que naissent sur le territoire, des situations ou des risques d'apatridie ;

Considérant qu'en réponse aux allégations des requérants, le ministre de la Justice et de la Législation observe tout d'abord que les recours sous examen ne sauraient s'appuyer sur la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui n'est qu'une simple déclaration de l'Assemblée générale des Nations-Unies, dépourvue de la portée contraignante et ne fait pas partie intégrante de la Constitution ; que les recours doivent être déclarés irrecevables de ce fait ;

Considérant qu' il soutient par ailleurs que l'arrêté en cause ne modifie pas les conditions d'attribution et d'acquisition de la nationalité béninoise, pas plus qu'il n'édicte de causes de perte ou de déchéance de cette nationalité, et que l'interdiction prévue par ledit arrêté ne constitue pas une condamnation à une peine, mais une mesure administrative dont l'objectif est de favoriser l'accomplissement de l'œuvre de justice, en empêchant des personnes recherchées de se procurer les moyens de poursuivre leur cavale au mépris de la loi ; qu'il n'y a donc pas violation du droit à la présomption d'innocence des intéressés ;

Considérant que les requérants exposent en réplique que la Déclaration universelle des droits de l'Homme fait bien partie intégrante de la Constitution ;
Considérant que les trois recours portent sur le même objet et tendent aux mêmes fins ; qu'il y a lieu de les joindre pour y être statué par une seule et même décision ;
Vu les articles 6, 7, 8,9, 11 et 15 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et 12.3 de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples ;

Considérant qu'aux termes des articles 16 alinéa 2,17 et 98 de la Constitution, 7.1 b) de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples : « Aucun citoyen ne peut être contraint à l'exil » ; « Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas une infraction d'après le droit national. De même, il ne peut être infligé de peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise » ; « Sont du domaine de la loi, les règles concernant :…- la nationalité… » ; « 1.Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue. Ce droit comprend :…b) le droit à la présomption d'innocence, jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie par une juridiction compétente » ;
Considérant que dans le cas d'espèce, l'arrêté querellé n'a ni disposé sur la nationalité, ni retiré la nationalité béninoise aux citoyens ; qu'il n'a pas prescrit de sanction à l'égard des personnes et ne les empêche pas non plus d'accéder aux droits de la défense protégés par la Constitution ; qu'il en résulte, sans qu'il soit besoin de statuer sur les autres moyens articulés par les requérants, qu'il n'y a pas violation de la Constitution ;

EN CONSEQUENCE,

Dit que l'arrêté interministériel n°023/MJL/DC/SGM/DACPG/
SA/023SGG19 du 22 juillet 2019 portant interdiction de délivrance des actes de l'Autorité aux personnes recherchées par la justice en République du Bénin n'est pas contraire à la Constitution.

La présente décision sera notifiée à messieurs Latondji T. C. AKOUEDENOUDJE, Micaël Djaou DOSSOU, Agbognon Jonas DJREKPO, au ministre de la Justice et de la Législation et publiée au Journal officiel.

Ont siégé à Cotonou, le dix-huit juin deux mille vingt,
Messieurs Joseph DJOGBENOU Président
Razaki AMOUDA ISSIFO Vice-Président
Madame C. Marie-José de DRAVO ZINZINDOHOUE Membre
Monsieur Rigobert A. AZON Membre

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Deux anciens responsables du CU de Djougou condamnés à la CRIET

Mon, 06/22/2020 - 17:38

Les sieurs Hyppolite Ogoutéhibo et Abdel Aziz Osséni, respectivement chef service scolarité et chef service comptabilité de l'ex-Centre universitaire de Djougou, ont été condamnés vendredi 19 juin dernier par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il leur est reproché le détournement de deniers publics.

Abdel Aziz Osséni, chef service comptabilité de l'ex-Centre universitaire de Djougou sous tutelle de l'Université de Parakou a été condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme, 05 millions FCFA d'amende et 3 948 500 F CFA de dommages-intérêts à payer à l'Etat. Hyppolite Ogoutéhibo, alors chef service scolarité a été reconnu coupable quant à lui des infractions de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux en écritures publiques. Ce qui lui a valu la peine de 07 ans d'emprisonnement ferme, à 05 millions FCFA d'amende et à 2, 445 millions FCFA à titre de dommages-intérêts à payer à l'Etat béninois.
Selon les informations rapportées par La Nation, ces deux responsables du Centre universitaire de Djougou ont détourné les frais d'inscriptions envoyés par des parents d'étudiants pour la validation des dossiers d'inscription de leurs enfants. Mieux, les deux hommes ont usé de manœuvres pour faire croire à l'administration universitaire que ces étudiants concernés étaient à jour vis-à-vis de la comptabilité et les font échapper aux contrôles de l'université de Parakou.
En liberté provisoire depuis le 26 mars dernier après un an de prison, les deux inculpés au terme de la sentence du juge sont retournés en prison pour purger le reste de leurs peines.

F. A. A.

Categories: Afrique

Lancement ce lundi du CAP 2020

Mon, 06/22/2020 - 17:36

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo a procédé au lancement officiel des épreuves de l'examen du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ce lundi 22 juin 2020 au lycée technique de Bohicon. Dans l'interview accordée à la presse, le ministre s'est dit satisfait de l'organisation et des dispositions prises pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus à l'occasion de cet examen.

« J'ai trouvé une organisation parfaite. Les épreuves ont été lancées exactement à 08heures, les candidats ont tous leurs masques et avant d'entrer dans l'établissement, il y a le dispositif de lavage de mains », a observé le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Il a exhorté les candidats, les surveillants ainsi que les secrétaires au respect de toutes les règles barrières pour éviter la propagation de la contamination de ce virus qui, selon lui, « envahit de plus en plus ».
Selon Mahugnon Cakpo, l'effectif des candidats au CAP cette année a connu « un léger accroissement de 1,92% par rapport à l'année dernière ».
Au total, 4875 candidats composent dans les filières telles que sciences et techniques industrielles, économie familiale et sociale, en hôtellerie et restauration, et les sciences et techniques des métiers d'art.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le gouvernement lance le recrutement de 62 agents au profit du MAEP

Mon, 06/22/2020 - 15:22

Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys à travers un communiqué radio en date de ce lundi 22 juin 2020 a officiellement lancé le recrutement de 62 agents contractuels de droit public de l'Etat au profit du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche (MAEP).

Un recrutement qui s'inscrit dans le cadre de la constitution d'une brigade de surveillance des plans d'eaux.
Le test de recrutement pour ces agents selon le communiqué du ministre, est fixé au samedi 08 août 2020. Le dépôt des dossiers pour ce concours se fera dans les directions départementales du travail et de la fonction publique du lundi 29 juin au vendredi 10 juillet 2020.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un jeune arrêté pour un transfert de 2 millions FCFA

Mon, 06/22/2020 - 15:00

Deux millions quinze mille francs CFA, c'est le montant qu'un jeune homme a essayé de voler dans une boutique de transfert d'argent via les réseaux GSM ce lundi 22 juin 2020.

Selon la gérante de la boutique, le jeune homme à son arrivée à demandé qu'on lui fasse un dépôt marchand de 2 millions de francs CFA sur un compte Mobile Money. Quelques instants après, il demande d'augmenter 15.000 francs. Lorsque la gérante a demandé les sous, il lui aurait dit d'envoyer d'abord. Ayant de soupçon sur le comportement du jeune homme, elle fit semblant d'envoyer.
Au moment de lui remettre l'argent, au lieu des 2 millions 15 mille francs, c'est 2 billets de 10.000 francs intercalés de cartons qu'il a remis à la gérante.
Le faux jeu du client indélicat ayant été découvert, les forces de sécurité aussitôt alertées se sont dépêchées sur les lieux. Le jeune homme a été arrêté et conduit au commissariat.
Vigilance donc aux tenanciers et gérants de boutiques de transfert d'argent.

F. A. A.

Categories: Afrique

Standard & Poor's maintient la note B+ attribuée au Bénin

Mon, 06/22/2020 - 14:36

L'agence internationale de notation financière Standard & Poor's a maintenu la note B+ avec la perspective stable attribuée au Bénin.

Selon le communiqué du ministère de l'économie et des Finances (MEF) en date du 22 juin , cette décision de Standard & Poor's confirme la solidité des fondamentaux économiques du pays. C'est aussi la preuve de la bonne gestion de la crise de la Covid-19 par les autorités, alors que plusieurs pays d'Afrique ont vu leur notation dégradée depuis le début de la pandémie.

Avec cette confirmation de la note B+ , le Bénin se maintient ainsi parmi les pays africains bénéficiant de la meilleure notation de crédit, gratifiant les réformes économiques entreprises par le gouvernement depuis 2016.

La décision de Standard & Poor's relève aussi l'amélioration continue des indicateurs macroéconomiques du Bénin depuis plusieurs années.

Selon le ministère de l'économie et des Finances cette notation confirme les perspectives positives du pays avec une croissance réelle du PIB estimée à 6,3 % en moyenne sur la période 2021-2023 par Standard & Poor.

« L'agence reconnaît que la politique de confinement cible mise en œuvre par le gouvernement permet de limiter les effets néfastes de la pandémie sur l'économie béninoise et estime par ailleurs que le soutien obtenu de la part des partenaires multilatéraux et bilatéraux depuis le début de la crise de la covid-19 devrait limiter les pressions sur la balance des paiements et le budget en 2020 », renseigne le communiqué.

Standard & Poor's a également salué le dynamisme économique porté par les réformes entreprises par le gouvernement dans la continuité de l'action menée depuis 2016.

Dans ce contexte, poursuit le MEF, Standard & Poor's anticipe une augmentation relativement contenue de l'endettement du gouvernement en 2020 à 43 % du PIB , et projette dès 2021 un retour à une trajectoire très favorable en matière de croissance de finances publiques et d'endettement du pays.

L'agence de notation rappelle enfin la décision du gouvernement de ne pas participer à l'initiative de suspension du service de la dette mise en place par le G20, contribuant ainsi à rassurer les investisseurs du Bénin.

A.A.A

Categories: Afrique

Encore 42 nouveaux cas au Bénin

Mon, 06/22/2020 - 12:11

42 personnes ont été déclarés positifs à la maladie du Coronavirus ces dernières heures.

Selon les chiffres officiels du gouvernement à la date du 21 juin, le nombre de cas confirmés est passé de 765 à 807.
541 personnes sont sous traitement, 253 sont déclarées guéries et 13 décès.

Categories: Afrique

L'OFFE envisage un partenariat avec l'Université de Parakou

Mon, 06/22/2020 - 11:59

La deuxième édition des ''Café Discussion'' s'est tenue le jeudi 18 juin 2020 sur le campus de l'Université de Parakou.
Cette initiative de l'Observatoire de la Famille, de la Femme et de l'Enfant (OFFE) s'inscrit dans le cadre de la politique de partenariat en matière de recherche.

La deuxième édition des '' Café Discussion'', organisée par l'Observatoire de la Famille, de la Femme et de l'Enfant (OFFE) . s'est déroulée jeudi dernier sur le campus de l'Université de Parakou.
Selon le Directeur Général de l'OFFE M. Nassirou Kassoumou Hararou, le concept ''Café Discussion '' a été élaboré par l'Observatoire pour rendre plus dynamique sa dimension scientifique. En d'autres termes, il s'agit d'une plateforme qui réunit autour des résultats d'études réalisées sur les thématiques et préoccupations sociales, les chercheurs du monde universitaire, les cadres techniques de l'OFFE, les représentants déconcentrés de l'administration sociale et autres acteurs de premiers plan.
Ces sessions vont aussi permettre de sensibiliser les acteurs universitaires à accorder une place de choix aux thématiques liées à l'action sociale dans les activités de recherche qu'ils mènent au quotidien, a-t-il indiqué.
Une manière pour eux, de contribuer efficacement à la recherche de solutions durables souhaité par le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Véronique T. Mewanou.
A l'ouverture de la session, le Vice-Recteur de l'Université de Parakou chargé de la coopération M. Anseque Gomez a souligné l'importance que l'Université de Parakou accorde à cette rencontre scientifique. Il a rappelé les diverses actions menées par l'Université en matière de protection sociale et de lutte contre toutes les formes de violence, en particulier le harcèlement.
Au cours de cette deuxième édition des ''Café Discussion'', les participants ont mené des débats sur deux rapports d'études réalisées par l'OFFE en 2019.
Le rapport de l'étude sur les grossesses précoces en milieu scolaire et d'apprentissage et celui de l'enquête sur l'alcoolisme et l'éthylisme en milieu scolaire ont été scrutés. Des pistes de solutions ont été tracées concernant prioritairement la responsabilisation des familles dans l'éducation des enfants, l'application sans complaisance des textes existants tant par les pouvoirs publics que les collectivités locales.
Au cours de la rencontre, un accent a été mis sur le renforcement de la sensibilisation pour une meilleure connaissance des textes et un changement de comportement.
La deuxième édition des '' Café Discussion'' a réuni des cadres de l'OFFE, responsables du Rectorat de l'Université de Parakou, du Département de Sociologie, du Centre des Oeuvres Universitaires, Enseignants Chercheurs, étudiants, responsables et apprenants de l'EFMS, représentants de la Direction départementale en charge des Affaires sociales, responsables des centres intégrés de prise en charge des violences basées sur le genre et chefs des centres de promotion sociale de Parakou.
En attendant la transmission des recommandations aux structures techniques et opérationnelles du ministère des Affaires sociales, les regards sont tournés vers la troisième édition des ''Café Discussion''.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Instruments de musique traditionnelle et rites sacrés en péril

Mon, 06/22/2020 - 11:30

Dans le Borgou, la musique traditionnelle tient également son importance de sa diversité liée aux croyances religieuses, rituelles ou pratiques sacrificielles. Malheureusement, les instruments et rites sacrés qui font son essence sont de plus en plus menacés de disparition. C'est le signe de l'insouciance d'une société qui peine à promouvoir son propre patrimoine culturel pourtant vecteur de développement et porteur de son identité. Seules, quelques personnes qui leur sont restées nostalgiques, essaient de tenir la baraque encore debout.

Par Maurille GNASSOUNOU

Situé au Nord-Est du Bénin, le Borgou voit des pans entiers de son patrimoine musical traditionnel disparaître ou abandonner à leur triste sort. Nombreux de ses rythmes qui jadis faisaient sa fierté, ne s'exécutent plus, faute de pratiquants. Autant les instruments de musique traditionnelle sont aujourd'hui délaissés, autant leurs joueurs et ceux qui savent encore exécuter les pas de danses propres à certains rites sacrés, se font rare.
Un des rares instruments à cordes le « Kororu » qui a été récupéré
En milieu Bariba, s'inquiète le promoteur du Musée de musique de Parakou, Julien Atchadé, ce sont les générations à venir qui n'auront pas la chance, par exemple, de découvrir l'instrument à cordes traditionnel qu'est le « Morokou ». C'en serait terminé pour les sonorités unique et rare qu'il produit, si ses derniers joueurs partent sans avoir passé la main. Du coup, c'est une partie de l'histoire de ce peuple du Borgou qui s'en ira également. Le même risque est à envisagé avec le « Bourkou-Bararou » et le « Korobi », des tambours sacrés faits de peau d'antilope. Le premier est fabriqué avec du bois spécifique et le second, sous la forme d'un canari en argile. Originaires de Tchatchou et Tchaourou, ils se jouent en association, à l'occasion des cérémonies organisées par les adeptes des divinités Nin-Nin, Naa et Bio N'Kouro.
Le roi Bariba qui a vu jouer le Baratourou, ne le reverra plus avant de mourir au trône
Peu enviable parait également le sort qui guette le « Kororu », un autre instrument à cordes qui se joue pour honorer la divinité « Andemi ». Des personnes d'un certain âge s'en servent aussi pour implorer les mânes des ancêtres ou à l'occasion du décès d'un adepte de Bio N'Kouro. Accompagnant un roi ou utilisés lors de ses obsèques, le Wanrou et les trompettes Kankangi qui sont des instruments à vent fabriqués en cuivre et pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de long, ne sont aussi pas logés à la meilleur enseigne.
Quant aux tambours sacrés qui occupent une place importante dans l'organisation de la Gaani, l'intronisation ou les obsèques du roi de Nikki, ils ont encore de beaux jours devant eux. Symboles de la puissance du trône de ce royaume, rapporte Dr Paul Akogni, ils sont jalousement conservés au palais royal dans une hutte dont l'accès est interdit à toute personne étrangère. Le bois qui a servi à leur fabrication n'a pas été changé, il y a plusieurs siècles. Seule la peau d'animal qui les recouvre est renouvelée à chaque intronisation d'un nouveau roi, l'ancienne étant déchirée au décès du précédent. Interdits de voir le fond du tambour, rapporte le Dr ,les dignitaires avertis procèdent avec la plus grande délicatesse à sa pose.
Faute de relève
Tous considérés comme sacrés, ces instruments contribuent donc à renforcer l'identité du Borgou sur le plan culturel. Quiconque les profane, est frappé de graves maladies. Mais avec le temps, ils sont pour la plupart menacés de disparition.
En effet, exposés aux termites, à l'humidité et aux intempéries, nombreux sont ces instruments qui ont commencé par se détériorer. Ne disposant pas de moyens, leurs propriétaires ou détenteurs n'arrivent pas à procéder à leur fumigation, à l'aide des produits.
Pour leur grande majorité, ces instruments sont rangés dans un coin, au niveau des domiciles. Depuis que leurs derniers utilisateurs sont décédés, personne n'a songé à prendre leur succession. Aujourd'hui, en effet, les jeunes s'intéressent de moins en moins aux sacrés. Ce que confirme le dignitaire religieux Dambaba Baguidi. Rencontré à Sirarou, dans la commune de N'Dali, il avoue ne pas être surpris par la menace qui pèse sur la musique traditionnelle et ses instruments dans le Borgou. « Au niveau des adeptes des divinités, la relève n'est plus assurée. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux sont d'un certain âge. Malheureusement, les jeunes ne se pressent même plus pour les remplacer. Ce qui fait qu'ils partent avec leurs secrets et leurs expériences », déplore-t-il.
Julien Atchadé, promoteur du Musée de musique de Parakou, est l'un des gardiens de la citadelle

Et pourtant, la sauvegarde de tous ces patrimoines représente un enjeu énorme pour le département. Julien Atchadé, tel le gardien de la citadelle, l'a compris qu'il s'est engagé à sauver ce qui peut encore l'être.
Depuis plus de 20 ans, il parcourt les localités à les collecter. Il s'emploie à recenser l'histoire qui leur est rattachée, leurs origines, les circonstances dans lesquelles on les joue, ainsi que les interdits et les rites qui leur sont liés. C'est dans ces conditions qu'il a ouvert le Musée de musique de Parakou le 1er août 2010 qui depuis lors, fait son petit bonhomme de chemin.
Rares sont les jeunes qui comme eux continuent de s'intéresser aux instruments de musique traditionnelle à la cour royale de Parakou
Comme anecdote, il raconte que pour avoir le Baratourou, un tambour que l'on fait résonner au cours des cérémonies d'intronisation des rois Bariba dans le Borgou, qu'ils l'ont fait balader pendant près de 10 ans. Au Bénin, informe-t-il, il n'y a qu'une seule famille qui joue de cet instrument. Elle réside à Tchaourou, plus précisément dans le village de Guininrou. « C'est dans cette seule famille qu'on retrouve encore les joueurs de cet instrument », assure Julien Atchadé.
Pour entrer en sa possession, ils l'ont obligé à rencontrer un certain nombre de personnes à Parakou, Malanville et dans certaines localités du Nigeria. Selon lui, les détenteurs du Baratourou ont voulu se convaincre de sa bonne foi, tester sa capacité à résister et son honnêteté à ne pas en faire un mauvais usage. En le soumettant à cet exercice, ils ont voulu s'assurer que c'est en de bonnes mains qu'ils remettaient l'instrument.
« Celui qui s'est chargé de me le remettre, doit avoir aujourd'hui 80 ans. Il pleurait pratiquement, lorsqu'il le tenait dans ses mains. Il avait de la peine à s'en séparer. J'ai eu l'impression qu'il me confiait une lourde responsabilité », poursuit Julien Atchadé. « Plus qu'un instrument de musique, c'est une partie de sa vie ou de lui-même qu'il m'a confiée. C'était très émouvant », a-t-il laissé entendre. Ses efforts lui ont donc permis de récupérer des spécimens d'instruments de musique en voie de disparition.
L'Etat, a indiqué le promoteur culturel, ne les aide pas. Il veut plutôt leur faire payer des redevances. « A défaut d'aider le lézard à augmenter sa graisse, il vaut mieux lui laisser le peu qu'il a », plaide Julien Atchadé.
De la restauration de nos danses
Exécutées aux sons des sonorités produites par ces instruments, les danses et autres rites ne sont pas épargnés. Soucieuses de leur sauvegarde, les initiatives comme le festival « Ségan » s'inscrivent dans la même démarche que le Musée de musique de Parakou. Selon son directeur Prosper Bohoun, ce festival vise à les valoriser et à restaurer celles qui sont menacées d'extinction. L'année dernière, c'est au « Fo kpaï », une danse de l'espace Baatonu, qu'elle a offert l'opportunité de faire forte impression.
Toutefois, ce n'est pas pour autant, qu'il faudra présenter ces danses sous forme de spectacles dans des endroits profanes. Les sortir de leur cadre d'expression consiste certainement à les vider de leur sens. Il s'ensuit, qu'elles sont galvaudées, les profanes et non-initiés y greffant toutes sortes d'artifices.
Dénonçant une façon de prostituer les rites sacrés, Julien Atchadé fait constater qu'il y a une autre menace qui ne dit pas son nom. « C'est ahurissant que pour des activités que des hommes politiques organisent, des adeptes des divinités sacrées acceptent de venir se produire », s'insurge-t-il. Selon lui, il y a des rythmes que l'on ne joue pas n'importe comment, n'importe où et n'importe quand.
C'est le cas du Wuru, une danse religieuse et sacrée à l'origine. A la faveur des festivités populaires, elle a fini par se retrouver dans la rue. Naguère, explique la septuagénaire Wassirath Yaha Douarou, elle était exécutée à l'occasion des funérailles avec des rituels appropriés tels que celui de l'enterrement d'une marmite. Portant des accoutrements indiqués, ses danseurs sont investis de la mission d'aider la personne défunte à expier les péchés qu'il a commis dans sa vie, puis de recommander son âme.

Ces instruments produisent des sonorités unique et rare
Il y a donc à s'inquiéter pour les instruments de musique traditionnelle et les rites sacrés, leurs derniers initiés accusant aujourd'hui le poids de l'âge. Sous l'effet de la scolarisation poussée et de l'invasion du département du Borgou par les religions révélées, les jeunes hésitent à prendre la relève. Les premiers à faire frais de cette situation, ce sont les divinités. Elles finiront par se retrouver seules et abandonnées.

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Les explicatoons sur l'augmentation des cas confirmés au COVID-19

Mon, 06/22/2020 - 10:10

Invité sur l'émission ‘'90 minutes pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 21 juin 2020, le directeur de cabinet du ministère de la santé, Pétas Akogbéto a apporté des clarifications sur l'augmentation du nombre de cas de Coronavirus au Bénin

Selon le directeur de cabinet, plusieurs facteurs expliqueraient cette augmentation observée depuis l'allègement des mesures barrières par le gouvernement. Il a cité entre autres, la multiplication des tests de dépistages, le non-respect des mesures barrières édictées par le gouvernement et la période d'hibernation que traverse actuellement le pays. « On a constaté que la plupart des pays de la région côtière sont à forte augmentation », a fait observer Pétas Akogbéto établissant un lien entre avec la période d'hibernation que le pays traverse. A l'en croire, « le froid pourrait jouer un rôle » dans la hausse observée du nombre de cas confirmés de Covid-19. Le directeur de cabinet a par ailleurs précisé que les départements les plus touchés par la pandémie, sont le Littoral, de l'Atlantique et de l'Ouémé.
Pour ce qui concerne les sites de prise en charge et de traitement des patients, il en existe trois, a rappelé le directeur de cabinet. L'un à Cotonou, le second à Allada, et un troisième à Parakou doté d'une capacité de 250 personnes. Ces trois sites, rassure le DC, sont actuellement fonctionnels. Deux autres seront bientôt fonctionnels d'ici peu dans les villes d'Abomey-Calavi et de Natitingou, a-t-il ajouté. « A côté de ses structures de prise en charge, nous avons encore élargi nos réseaux de soins. Nous avons 89 sites de dépistage répartis sur l'ensemble du territoire national pour faciliter le dépistage. Nous avons des laboratoires qui permettent également de faire la Pcr », a expliqué Pétas Akogbéto. Exhortant les populations au respect des règles barrières, il a souligné que la pandémie de la Covid-19 « est l'affaire de tous. Ce n'est pas seulement l'affaire du gouvernement et du ministère de la santé. Chacun doit pouvoir prendre ses responsabilités », a confié le directeur de cabinet.
Selon les dernières statistiques du gouvernement, le Bénin à la date du 20 juin 2020 compte 765 cas confirmés, 499 patients sous traitement, 253 déclarés guéris, et 13 décès.

F. A. A.

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Les candidats du CAP planchent ce lundi

Mon, 06/22/2020 - 10:05

Lancement officiel de l'examen du Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) ce lundi 22 juin 2020 par le ministre Mahougnon Kakpo.

4875 candidats planchent pour l'examen du CAP au Lycée Technique de Bohicon. Les candidats composent dans les options telles que : Sciences et Techniques Industrielles (STI), Enseignement Familial et Social (EFS), Hôtellerie, Restauration (HR) et Sciences et Techniques des Métiers d'Art (STMA).

L'examen de fin d'année du CAP a connu un taux d'accroissement de 1,92% soit 4875 candidats inscrits contre 4783 candidats en 2019. Ils sont répartis comme suit : STI : 4241 candidats, HR : 560 candidats, EFS : 33 candidats, STMA : 41 candidats.

A.A.A

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