Opération de contrôle de port de masque et de casque sur moto à Natitingou ce lundi 22 juin 2020. Plus d'une soixantaine de motos ont été arraisonnés.
La Police républicaine veille au respect des mesures prises par le gouvernement béninois dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Selon l'ABP, les éléments du commissariat central de Natitingou ont interpellé 69 motocyclistes à plusieurs endroits stratégiques de la ville.
« Les contrevenants sont verbalisés et vont payer une somme de 10.000 FCFA au trésor public, ils reviennent au commissariat avec la quittance à eux délivrée au trésor pour récupérer leurs motos en présentant ces pièces, le casque et le masque », a indiqué le commissaire Germain Oréko.
A.A.A
En détention depuis le 24 décembre 2019 pour cuber-harcèlement après le procès en première instance, le journaliste Ignace Sossou devrait recouvrer sa liberté ce mercredi 24 juin 2020. Le mis en cause devrait également payer la somme de 500.000 FCFA d'amende.
Dans son jugement, la Cour d'Appel de Cotonou a condamné le 19 mai dernier, le journaliste Ignace Sossou à 12 mois de prison dont 06 assortis de sursis et une amende de 500.000 francs CFA.
Le journaliste a été condamné suite à une plainte du procureur de la République qui a estimé qu'il avait déformé ses propos dans trois tweets publiés lors d'un atelier organisé par CFI.
Au cours du procès du 19 mai, Me Brice Houssou, avocat de la défense a déclaré que « Ignace Sossou n'a commis aucune faute déontologique et aucune infraction à loi pénale ».
Me Olga Anasside, conseil du procureur-plaignant appréciant la peine infligée au journaliste a considéré que « la Cour a été plus clémente ».
F. A. A.
En plénière au palais des gouverneurs ce mardi 23 juin 2020, les députés de la 8ème législature ont procédé à l'examen et à l'adoption du projet de loi portant statut spécial des fonctionnaires des douanes en République du Bénin.
Composée de 177 articles, 10 titres et 21 chapitres, la nouvelle loi a été adoptée à l'unanimité des députés. Elle définit l'organisation hiérarchique et la création de nouveaux grades au sein des douanes béninoises.
Ainsi, on pourra désormais distinguer les Inspecteurs major du corps des inspecteurs des douanes, les Contrôleurs des classes exceptionnelles dans le corps des Contrôleurs des douanes et des Agents de constatation adjoint de classe exceptionnelle dans le corps des Agents de constatation des douanes.
Par ailleurs, les conditions de recrutement des fonctionnaires des douanes ont modifiées au travers de la nouvelle loi. Ainsi, les diplômes de licence en droit ou en économie et le baccalauréat sont dorénavant requis pour accéder aux différents corps des douanes en République du Bénin.
F. A. A.
En plénière au palais des gouverneurs ce mardi 23 juin 2020, les députés de la 8ème législature ont procédé à l'examen et à l'adoption du projet de loi portant statut spécial des fonctionnaires des douanes en République du Bénin.
Composée de 177 articles, 10 titres et 21 chapitres, la nouvelle loi a été adoptée à l'unanimité des députés. Elle définit l'organisation hiérarchique et la création de nouveaux grades au sein des douanes béninoises.
Ainsi, on pourra désormais distinguer les Inspecteurs major du corps des inspecteurs des douanes, les Contrôleurs des classes exceptionnelles dans le corps des Contrôleurs des douanes et des Agents de constatation adjoint de classe exceptionnelle dans le corps des Agents de constatation des douanes.
Par ailleurs, les conditions de recrutement des fonctionnaires des douanes ont modifiées au travers de la nouvelle loi. Ainsi, les diplômes de licence en droit ou en économie et le baccalauréat sont dorénavant requis pour accéder aux différents corps des douanes en République du Bénin.
F. A. A.
Les députés de la 8ème législature ont adopté à l'unanimité ce mardi 23 juin 2020, le projet de loi n°2020-16 portant statut spécial des personnels de la Police républicaine.
Composé de 183 articles répartis en 10 titres et 19 chapitres, cette nouvelle loi renforce le statut des agents de la police républicaine.
Outre les questions d'orthographe, de forme et de renvoi, l'une des modifications importantes est celle liée au diplôme de licence en droit et du baccalauréat désormais requis pour accéder aux différents corps de la Police républicaine. Les conditions d'avancement ont été modifiées avec le critère d'avancement au choix et/ou mérite, la revue à la hausse par endroit des conditions d'avancement et la rigidité quant à la condition de diplôme.
Désormais, tout commissaire divisionnaire avant d'être promu au grade supérieur doit remplir les conditions d'ancienneté, et titulaire du Brevet d'études supérieures de la sécurité.
Les travaux en plénière ont été présidés par Louis Vlavonou, président de l'Assemblée nationale.
F. A. A.
Ce mercredi 24 juin 2020, le remède contre la pandémie du Coronavirus pourrait être dévoilé au monde entier. Selon les résultats des recherches de l'Institut Max Planck, à Potsdam en Allemagne corroborés par plusieurs autres laboratoires, l'Artemisia serait la plante efficace contre la Covid-19. Le professeur Seeberger fera l'annonce ce mercredi 24 juin au cours d'une conférence de presse.
Selon les informations publiées par Paris Match, l'une des molécules de l'Artemisia annua, aurait des effets sur le virus. Selon la même source, l'Artemisia est une plante vendue en pharmacie au Bénin et au Togo. Regroupée sous l'appellation CTA, les combinaisons thérapeutiques à base de cette substance, ont été reconnues par l'OMS comme le traitement le plus efficace contre le paludisme et délivrées massivement en Afrique et en Asie du Sud-Est. « Les résultats sont éloquents : entre 2000 et 2012, le taux de mortalité par paludisme chute de 45 % », renseigne Paris Match qui indique que les grands laboratoires d'alors ont craint « d'être les victimes de leur succès et de manquer d'artémisinine ».
En France, Lucile Cornet-Vernet, directrice de La Maison de l'artemisia fut étonnée des succès de cette plante sur le paludisme. C'est une orthodontiste parisienne de l'Oise qui se bat depuis 07 ans pour faire connaître les vertus de la plante. « Elle reçoit en temps réel des informations de 200 médecins, chercheurs et agriculteurs, africains pour la plupart », confie le journal français. Avec elle, tout a commencé avec le récit d'un ami, l'écrivain-voyageur Alexandre Poussin, miraculeusement guéri du paludisme grâce à des tisanes d'artemisia. Lucile Cornet-Vernet crée alors en 2013 l'association destinée à faire connaître le remède naturel et, bientôt, accompagne dans 23 pays la création de 81 « Maisons ». Autant de coopératives qui aident les agriculteurs à produire, puis à trouver des filières de distribution. En 2015, les études réalisées par un jeune étudiant en médecine de la République démocratique du Congo (RDC), Jérôme Munyangi, et financées par cette française à l'effet de tester des tisanes d'artemisia sur des personnes atteintes de palu ont révélé des résultats stupéfiants. Le 20 mars, elle a adressé un courrier à une vingtaine de ministres de la santé leur suggérant de « réaliser des études complémentaires pour confirmer l'efficacité de cette plante ».
Par ailleurs, les expériences menées par Thomas Efferth, professeur de l'université Johannes Gutenberg, à Mayence ont donné de résultats probants. Celui-ci est « le premier à avoir démontré que l'artémisinine était active contre le cancer », rapporte Paris Match. « Dès l'apparition du Covid-19, Seeberger se rappelle que, pendant l'épidémie de Sras, elle était prescrite par les médecins chinois », précise la même source.
De même, le président malgache, Andry Rajoelina dans la perspective d'une solution à la pandémie de la Covid-19 annonça la distribution d'artemisia à sa population. Le 30 avril, des chefs d'Etats africains réunis en visioconférence avaient débattu de la généralisation du « Covid-Organics », terme inventé par le président malgache pour désigner la tisane d'artemisia. En l'absence de preuve scientifique, tous partagent tout de même la conviction que ce n'est pas un hasard si les pays touchés par le paludisme semblent épargnés par le Covid-19. Ce que le professeur Didier Raoult avait pressenti annonçant que l'Afrique pourrait être épargnée de la maladie du Coronavirus du fait de la consommation de traitements d'antipaludiques.
Ainsi, face aux ravages de la pandémie du Coronavirus dans le monde, l'artemisia pourrait se révéler comme la plante miracle pour sortir le monde entier des affres de la Covid-19.
Quelques succès historiques de l'artemisia
Il est à noter que dans les années 1960, « les soldats Viêt-cong sont décimés par la fièvre tandis que, grâce à leur traitement à base de chloroquine, les GI résistent. Mao fait alors glisser dans les stocks de munitions destinés à ses alliés son arme de destruction massive contre "Plasmodium falciparum", ce parasite transmis par la piqûre de moustique, à l'origine du paludisme. Les cargaisons d'artemisia vont permettre à Hô Chi Minh de soigner ses troupes et de renverser le rapport de force. Etrange facétie de l'histoire, la guerre qui oppose alors la Chine et les Etats-Unis distingue ainsi deux remèdes contre le palu : la chloroquine et l'artemisia. En 1972, la chercheuse en pharmacie chinoise Tu Youyou réussit à isoler l'un des principes actifs de la plante, l'artémisinine », informe Paris Match.
Ainsi,
F. A. A.
Source : https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Artemisia-la-plante-miracle-agit-sur-le-Covid19-1690916
Le Bénin a enregistré une progression de son CPIA passant de 3,5 en 2018 à 3,6 en 2019. Ce au terme de la dernière évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) organisée par la Banque Mondiale.
« Cette évaluation est un outil de diagnostic annuel qui permet d'apprécier sur une échelle de 1 à 6 la qualité des politiques et l'aptitude des institutions à favoriser une croissance durable et réduire la pauvreté », informe un communiqué du ministère de l'économie et des finances en date du mardi 23 juin 2020. La progression positive du score du Bénin est une première depuis 2008. Le Bénin a réalisé le même score que le Ghana (3,6) et n'est plus devancé en Afrique que par 5 pays à savoir : Rwanda (4,0), Cap Vert (3,8), Kenya (3,7), Sénégal (3,7) et Ouganda (3,7).
Le progrès du Bénin a été porté notamment par les nombreuses réformes sur le volet "Gestion Économique". Sur ce volet le score est passé de 3,8 à 4,2 et le Bénin devient deuxième derrière l'Ouganda (4,3) et devant le Rwanda (4,0). Les progrès constatés à ce niveau concernent entre autres : les acquis en matière de transparence des politiques, le renforcement de la gestion la dette publique et les résultats de la consolidation budgétaire.
Aussi, des avancées ont-elles été notées sur le volet "Gestion et institutions du secteur public". Le score est passé de 3,3 à 3,4 notamment grâce à l'amélioration de l'indicateur "Droits de propriété" et gouvernance fondée sur les règles" qui est passé de 3,0 à 3,5.
A ce niveau les progrès portent entre autres sur : l'enregistrement des biens immobiliers avec l'amélioration de la fiabilité et de la transparence du système d'administration foncière et l'amélioration du processus de planification dans le secteur de la santé.
Cette performance du Bénin est le fruit des réformes menées par le gouvernement Talon à travers le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni.
A.A.A
Porte-bonheur ou porte-malheur, les jumeaux font l'objet de tout un culte au Bénin. En milieu Baatonu, la croyance populaire leur attribue des forces surnaturelles. Loin de considérer leur naissance comme une malédiction, ils les célèbrent et les adorent telles des divinités.
Par Nazaire Tahoué
Les Baatonu sont attachés à leurs traditions. Même l'évangélisation et l'islamisation à outrance n'ont vraiment pas entamé leur foi dans les croyances et pratiques endogènes. En témoigne par exemple, le culte qu'ils vouent aux jumeaux. Ils sont, selon eux, des « grands ». Quand bien-même ils sont des êtres vivants en chair et en os, ils les assimilent à des dieux ou à des divinités.
Appelés Sika en Baatonu, les jumeaux portent souvent le nom de baptême Séni, s'ils sont des garçons et Assana, pour les filles. Sachant que le temps qui sépare leur naissance n'est parfois que de quelques minutes, chez les Baatonu, c'est celui arrivé en dernier qui est considéré comme l'aîné. Ce raisonnement, explique Jacques Séko Nari Bagoudou, tient tout simplement à la coutume qui voudrait que ce soit le grand frère qui confie une mission à son petit frère. Il l'envoie en éclaireur s'enquérir de la situation et sonder le terrain. Dans l'ère Baatonu, les petits sont souvent devant et leurs aînés ferment la marche. Qu'il s'agisse des triplés, quadruplés ou quintuplés, c'est la même chose.
Abdoulaye Idrissou, en dehors de sa mère jumelle, a également eu deux jumeaux
« Que sur un simple geste, une femme accouche de plusieurs enfants, cela parait surnaturel. Ça ne peut qu'être qu'un signe du ciel », justifie le septuagénaire Issiaka Zakari rencontré dans sa ferme à Komiguéa. Abondant dans le même sens, l'instituteur à la retraite et ancien animateur en langue nationale Baatonu à l'ORTB, Jacques Séko Nari Bagoudou confie qu'ils sont respectés et vénérés à tel point que, dès qu'il y a un problème au sein de la famille, il faut aller les voir et leur parler. « Lorsqu'il y a un malheur qui menace la famille, ce sont souvent eux qui le signalent. Soit, ils sont indisposés ou ont un comportement anormal, soit, ils ne sont pas de bonne humeur. Il suffit de consulter et on vous l'apprendra », soutient-il. Selon lui, ils amènent le bien-être, la cohésion et la paix dans les familles au sein desquelles ils ont vu le jour. « Mais ils punissent aussi ceux qui les offensent », avertit le vieux retraité.
Interdits, obligations et devoirs
Les parents de jumeaux sont contraints d'observer certains interdits que ces derniers leur imposent. Pour leur préparer le repas, il y a certains bois comme celui du faux corossolier appelé « Batoko » ou « Yalti » en Baatonu, qu'ils ne peuvent aller chercher en brousse. « Dans l'ère Baatonu, il est interdit de préparer la nourriture destinée aux jumeaux avec ce bois », insiste Jacques Bagoudou.
D'ailleurs, lorsque vous leur servez certains mets, ils peuvent tomber malade ou passer deux jours à refuser de manger. C'est la preuve que ces nourritures leur sont interdites.
S'agissant des obligations et des devoirs envers les jumeaux Baatonu, ils ont également droit, comme n'importe quel nouveau-né de cette ère cultuelle, à des cérémonies de sortie les 7e ou 8e jours après leur naissance. Seulement, au lieu d'un poulet à préparer, il faudra en prévoir deux pour le repas à préparer pour chacun d'eux. Pour la cérémonie, si c'est un cabri qui a été tué, deux de ses cuisses feront l'affaire. C'est à cette occasion que des prénoms leur sont attribués. Pour les deux, une seule natte suffira.
Pour la jumelle, Angèle Bagri, ce n'est souvent pas évident que leurs parents croient aux bien-fondés de ces cérémonies qui leur sont destinées. En réalité, c'est par crainte des calamités qui peuvent s'abattre sur leurs familles, qu'ils l'organisent. Par contre, d'autres le font parce qu'ils sont attachés, entant que Baatonu, à leurs valeurs traditionnelles. C'est le cas de Dagui Douwarou, père de jumeaux, qui le fait par respect aux us et coutumes Baatonu. Transporteur à Parakou et également père de jumeaux, Mohamed Wahab, reste quant à lui dubitatif. Selon lui, ils sont des enfants comme tout autre. « Leur naissance n'a rien d'extraordinaire. C'est la société Baatonu qui l'a entouré de mythes », insiste-t-il.
Par ailleurs, la tendance est de les traiter de la même façon. Ainsi, pour évite de créer de différence entre eux, leurs habillements, cadeaux, bijoux et autres doivent être les mêmes. Mais gars, s'ils ne s'aiment pas. Dans ces conditions, il faudra leur trouver des trousseaux de toilettes différents, des couverts pas de mêmes couleurs pour leurs repas. Pour le savoir, il suffit de donner à manger à celui sortie en premier. S'ils s'entendent, il ne consommera pas le repas, tant que l'aîné ne l'aura pas autorisé. Pour ce faire, il faut d'abord servir le jumeau qui a été le dernier à sortir. En ne respectant pas leurs choix, prévient Jacques Bagoudou, vous risquez de vous créer des ennuis et à force de les obliger à s'accepter et à partager les mêmes effets ou objets, l'un d'eux finira pas s'en aller.
Par rapport à cette conception que les Baatonu se font des jumeaux, « ils peuvent se ressembler physiquement, et même parfois psychologiquement, mais ils restent deux personnes différentes avec des tempéraments différents. Il faut donc tenir compte de la spécificité de chacun et éviter de les comparer. Aussi, ne faudrait-il jamais attendre d'eux les mêmes attitudes », fait plutôt observer le sociologue, Gervais Alitonon.
Une situation que Jacques Bagoudou a vécue, il y a à peine deux ans, c'est le cas d'un enfant tombé malade et qui a été conduit à l'hôpital de Boko. Vaines se sont avérées les recherches pour retrouver ses veines afin de lui faire une perfusion. C'est alors qu'une vieille dame présente sur les lieux, demanda à ses parents s'il n'était pas par hasard jumeau. A leurs réponses, elle déduit que l'autre jumeau devrait être l'aîné et insista pour qu'on aille le chercher. Il a suffi seulement que l'on trouve la veine sur le bras de ce dernier, avant de pouvoir s'en sortir avec celui qui est souffrant. C'était, indique le vieux Jacques Bagoudou, à la surprise de tout le monde, y compris les médecins expatriés.
Au-delà de toutes ces considérations qu'ils vouent aux jumeaux, il y a certaines pratiques dans lesquelles les Baatonu ne se reconnaissent pas. Pour eux, il s'agit surtout d'une question d'orgueil et de dignité.
Il est fréquent, en effet, de rencontrer sur certains grands carrefours de la ville de Parakou, des mères en compagnie de leurs jumeaux bien habillés. Elles viennent les exposer dans l'espoir de bénéficier de la commisération des passants. Une pratique que déplore Aziz Gounou au motif qu'ils offensent ainsi les Baatonu.
Par le passé, précise Jacques Bagoudou, elle avait court, mais pas de cette manière. « Quelqu'un qui a fait des jumeaux et qui manque de moyens pour les élever, peut se mettre avec eux devant sa maison. A leur vue, les passants leur donnent de l'argent ou des cadeaux », informe-t-il.
De la réincarnation des jumeaux décédés
Lorsque l'un des jumeaux décède en bas âge, il est aussitôt représenté par une figurine sous forme de bout de bois de « Yalti » parée de cauris et de tissus. On l'installe souvent à côté du survivant. La maman le porte devant, quand elle met l'autre au dos. Ils sont toujours ensemble. Lorsque celui qui a survécu, aura grandi, l'on les séparera. Son second rejoindra alors la calebasse réservée aux jumeaux de la famille qui sont décédés. Ce sera après une cérémonie au cours de laquelle on fait des beignets de haricot blanc. Un coq servira à préparer une soupe légère avec moins de condiments et dépourvue de piments.
A l'occasion, on fait prendre une toilette à tous les jumeaux disposés dans la calebasse, avant de les sécher au soleil. C'est une fête organisée à leur intention, fait observer Jacques Bagoudou, pour leur annoncer l'arrivée d'un nouveau parmi eux. A la fin de la cérémonie, ils seront, avec leur nouvel hôte, rangés dans la calebasse qui le soir, retournera à sa place dans la chambre de la vieille dame la plus âgée de la famille.
« N'ayant pas connu sa seconde qui était décédée, j'ai grandi avec ma mère sans savoir qu'elle était une jumelle », rapporte Abdoulaye Idrissou, un sage du quartier Ladjifarani à Parakou. Il passait son temps à s'amuser avec la figurine constituée de cauris qui reposait dans une calebasse à l'intérieur de la case en banco les abritant. C'est plus tard, après le décès de sa mère, qu'il apprendra que la figurine servait à immortaliser sa seconde. Abdoulaye Idrissou a également été père de deux jumeaux qui s'en sont retournés quelques heures après leur naissance, l'un après l'autre. Il y a deux ans, pour orner son salon, il s'est mis à sa recherche sans succès. Par la suite, un de ses petits-fils devenu un jeune cadre vint à lui pour se plaindre que tous ses projets avaient du plomb dans l'aile. Après une consultation à l'indigénat, il ressort que c'est parce qu'il a jeté la fameuse figurine dans la forêt de Parakou. Son petit-fils ignorait également sa nature.
Ainsi, si dans certaines localités, on estime qu'un jumeau est allé en brousse lorsqu'il décède, chez les Baatonu, c'est qu'il a tout simplement rejoint la calebasse.
Par ailleurs, à supposer qu'un jumeau Baatonu décède à un âge avancé, l'entourage s'abstient de porter la nouvelle à son second qui ne réside pas dans la localité. C'est en lui versant de la cendre sur la tête, qu'il en est informé. Il peut alors assister aux obsèques de son frère jumeau, au risque de tomber malade ou de le suivre à son tour. « Même si nous ne nous acceptions pas, à sa mort, nous devons le faire », se défend l'exploitant forestier et jumeau, Damien Orou Kouma. « Certes, nous sommes venus au monde le même jour et la même mère, mais nous n'avons pas le même destin », soutient-il.
Avant longtemps, la croyance aux jumeaux au Bénin ne pourra être modifiée. Pour cause, la coutume et la tradition n'étant pas appelées à disparaître facilement.
Les jours et les semaines à venir seront marqués dans la zone méridionale du Bénin par des pluies torrentielles et des vagues de chaleur dans certaines régions du pays.
Selon les prévisions annoncées par le climatologue Brice Sohou, les départements concernés par ces prévisions sont le Littoral, l'Ouémé, l'Atlantique, le Mono, le Zou, et le Couffo. Une nouvelle catastrophe naturelle pourrait s'observer au niveau des plans d'eau du bassin du Niger, notamment, l'Ouémé et le Mono, qui seront débordés entre le 13 juin et le 23 juillet 2020.
A en croire le climatologue, cette période qui sera marquée par « des pluies extrêmes et exceptionnelles », sera également intercalée de vagues de chaleur dans certaines régions du pays, à savoir, Karimama, Malanville, Alibori Sud, Kérou, Kouandé, Péhunco, Borgou Nord, Atacora Ouest, Borgou sud, Donga, et les Collines.
Le climatologue invite les responsables à divers niveaux à prendre les dispositions nécessaires afin d'éviter toute catastrophe durant cette période à risque.
F. A. A.
A travers un communiqué publié sur son site officiel, le gouvernement du président Patrice Talon rappelle les dates des examens de fins d'année après la modification du calendrier scolaire conformément aux décisions prises en Conseil des ministres le 08 avril 2020, et l'arrêté interministériel N°015 fixant les dates des concours scolaires, universitaires et des tests de recrutement pour l'année 2019-2020 signé des ministres des trois ordres de l'enseignement le 15 mai 2020.
Selon le communiqué du gouvernement, les différents examens et concours démarreront aux dates indiquées ci-dessous :
1- Certificats d'Aptitude Professionnelle - Sciences et Techniques Industrielles (CAP/STI) : Lundi 22 juin 2020
2- Examen du Baccalauréat (BAC/F4) Pratique : Lundi 29 juin 2020
3- Certificat d'Études Primaires (CEP) : Lundi 06 juillet 2020
4- Brevet d'Étude du Premier Cycle (BEPC) : Lundi 13 juillet 2020
5- Examen du Baccalauréat : Lundi 20 juillet 2020
6- Examen du Diplôme de Technicien - Sciences et Techniques Industrielles (DT/ STI) : Lundi 27 juillet 2020
7- Certificats d'Aptitude Professionnelle - Sciences et Techniques Industrielles (CAP/STI) Pratique : Lundi 03 août 2020
8- Certificats d'Aptitude Professionnelle - Sciences et Techniques Administratives et de Gestion (CAP/STAG) : Lundi 17 août 2020
9- Examen du Diplôme de Technicien - Sciences et Techniques Industrielles (DT/STI) Pratique : Lundi 07 septembre 2020
Il est précisé que les vacances scolaires sont fixées au vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l'après-midi. La reprise des cours, pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021, est prévue pour le lundi 28 septembre 2020.
En raison de la crise sanitaire du Coronavirus qui a secoué l'année académique 2019-2020, le gouvernement à travers l'entrée en vigueur du Cordon sanitaire le 30 mars 2020, a suspendu la tenue de certaines activités académiques. Une suspension qui a entraîné la revue du calendrier des examens scolaires 2020 lors du Conseil des ministres du mercredi 08 avril 2020, et entériné par un arrêté interministériel des trois ordres d'enseignement.
F. A. A.
Sur instructions du Roi Mohammed VI, le Maroc a envoyé des aides médicales à 15 pays africains en vue de les soutenir face à la pandémie de la Covid-19. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s'est félicitée de l'initiative du Souverain et salue cet acte de générosité, qui est une ‘'une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale'' dans la lutte contre la pandémie.
« La générosité de Sa Majesté le roi Mohammed VI pour l'envoi d'aides médicales aux 15 pays de la région africaine afin de soutenir leurs efforts contre le Covid-19 est une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale, qui s'inscrit dans la solidarité mondiale que l'OMS n'a de cesse d'appeler de ses vœux », a déclaré l'agence onusienne dans une note adressée à la mission du Royaume à Genève, citée par la presse marocaine.
Selon l'OMS, « dans la lutte mondiale contre cette menace commune, nous avons besoin les uns des autres ». Elle a exprimé sa profonde gratitude au Souverain marocain pour ce geste de solidarité.
L'organisation a également félicité les entreprises marocaines qui ont fabriqué les produits et équipements de protection fournis aux pays africains, conformément aux normes de l'OMS.
L'aide du Maroc est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d'azithromycine.
Les 15 bénéficiaires sont : Burkina Faso, Cameroun, les Comores, Congo, Eswatini, Guinée, Guinée-Bissau, Malawi, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Zambie.
L'aide médicale de l'initiative royale pourrait s'étendre à d'autres pays avec lesquels le Maroc entretient de bonnes relations de coopération.
A.A.A
Le Tribunal de Première Instance de première classe de Cotonou (TPI) a condamné ce lundi 22 juin 2020 lors de la session criminelle une femme et son complice à respectivement 20 ans et 10 ans de réclusion criminelle. Ils ont été inculpés dans un dossier d'association de malfaiteurs et d'administration de substances nuisibles à la santé.
La femme qui a écopé de 20 ans de réclusion criminelle attire ses victimes dans une chambre d'hôtel. La victime s'en dort après avoir sucé les seins de la femme enduits de substances hypnotiques. Le complice se charge de voler la moto de la victime.
Les accusés ont été arrêtés au quartier Gbégamey après la même scène. Une de leur victime s'est réveillée un peu plutôt et a donné l'alerte. Détenus depuis juillet 2012, la femme passera encore 12 ans en prison et son complice 2 ans.
A.A.A
Le carrefour Sica toyota à Cotonou a enregistré ce matin l'un des accidents les plus horribles. Un camion transportant du sable tue deux motocyclistes et fait plusieurs blessés graves.
« Le camion n' a pas pu ralentir alors qu'il y avait d'autres usagers de la route devant lui. Il a foncé droit sur eux... », raconte un témoin de la scène. En effet, le chauffeur du camion à manquer le contrôle de son véhicule. D'autres témoins estiment que c'est son système de freinage qui était défaillant alors qu'il tentait de ralentir. Il a donc continuer sa course en direction des autres usagers de la route qui attendaient le passage au vert des feux tricolores. Deux motocyclistes dont un conducteur de taxi moto ont perdu la vie sur le champ et les autres blessés ont été transportés en urgence pour des soins.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict dans le 6ème dossier inscrit au rôle de la session criminelle de l'année 2019-2020. Cyr Roméo Houngbédji, conseiller en production végétale du CARDER Atlantique a été condamné à une peine de 15 ans de réclusion criminelle et une amende de 10 millions de francs CFA.
Cyr Roméo Houngbédji, conseiller en production végétale est poursuivi pour le détournement de 17 millions de francs FCA représentant le prix de vente de plusieurs tonnes d'intrants et mis à la disposition du CARDER Atlantique par la Centrale d'achat des intrants agricoles. Il a soustrait la somme de la comptabilité de la structure profitant des congés administratifs de sa patronne, Yvette Adjé.
Après avoir commis son forfait, l'accusé investit les sous dans la micro finance et la vente de produits pétroliers. Mais malheureusement, la structure de micro finance ainsi que ses responsables ont disparu. Incapable de restituer les sous dans les caisses de la comptabilité du CARDER, l'affaire sera révélée par une mission de contrôle en 2016.
Des faits qualifiés de détournement de deniers publics pour les quels il a comparu ce lundi 22 juin 2020 à la CRIET.
A l'instruction comme à la barre, il les a reconnus. Le ministère public a requis une peine de 10 ans de prison contre lui.
La Cour présidée par Islamiath Moustapha, délibérant, le condamne à 15 ans de prison et une amende de 10 millions de francs CFA. Le mis en cause est également sommé de restituer les 17 millions détournés des caisses de l'Etat au CARDER Atlantique-Littoral.
F. A. A.
Le maire de Bohicon Rufino D'Almeida a reçu un don de 6500 masques ce lundi 22 juin 2020 de l'Association des Créateurs de Mode du Bénin (ACMB). Les masques sont destinées à certaines catégories de la population dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
L'Association des Créateurs de Mode du Bénin pense aux populations de Bohicon en cette période de pandémie du Covid-19. Les 6500 masques de protection réutilisables réceptionnées par le maire sont destinées au personnel de la mairie (500 masques), aux femmes des marchés (3000), aux riverains de la gare centrale (2000) et à l'arrondissement de Lissèzoun (1000).
Le maire de la ville carrefour a remercié l'ACMB pour ce geste de solidarité. Rufino D'Almeida a invité les populations de Bohicon au respect des gestes barrières dont le port du masque.
A.A.A
Hausse du nombre de sujets atteints du Covid-19 en 24 heures au Bénin. Selon le bilan fait par les autorités sanitaires, le pays enregistre à la date de lundi 22 juin 2020, un total de 850 cas confirmés, avec 565 personnes sous traitement, 272 guéries et 13 décès.
Les populations sont invitées à respecter les gestes barrières et les mesures du gouvernement.
A.A.A
Poursuivis pour trafic d'ossements humains et profanation de tombe, deux individus séjournent depuis lundi 22 juin 2020 à la prison civile de Parakou.
Selon Frissons Radio, il s'agit d'un faux marabout et du gardien du cimetière chrétien de la ville de Parakou. Le faux marabout a été arrêté la semaine dernière à son domicile par le commissaire du 2è arrondissement de la ville. La perquisition a permis de retrouver des faux billets de banque en coupure de dix mille de FCFA, 13 talismans, des ossements humains répartis dont 10 os longs, 6 plats, 6 courts et 2 couteaux.
Après interrogatoire, le faux marabout a dénoncé son complice qui n'est autre que le gardien du cimetière. Ils ont été présentés ce lundi au juge d'instruction et placés sous mandat de dépôt.
A.A.A
Accident de circulation dans la matinée de ce mardi 23 juin au carrefour Sica Toyota de Cotonou. Un camion transportant du sable a heurté des motocyclistes dans le feu tricolore faisant deux morts et plusieurs blessés graves.
Selon les informations, le conducteur du camion aurait perdu le frein de son véhicule. Les deux victimes sont un conducteur de taxi-moto et une femme écrasée par les roues du camion. Plusieurs blessés graves sont aussi enregistrés.
A.A.A
Confusion au sein du parti Union Progressiste (UP) et certains chefs d'arrondissements (CA) dans la commune de Toviklin. Le président du parti par une correspondance a informé le préfet de la démission de certains CA et procédé à leur remplacement.
Curieusement, les chefs d'arrondissements supposés démissionnaires à leur tour ont aussi adressé à l'autorité préfectorale une correspondance dans laquelle ils affirment n'avoir jamais démissionné. Pour ces derniers, il s'agit d'une « machination grotesque de mensonges » qu'ils menacent de porter devant la Cour suprême pour « faux et usage de faux en écriture et signature ».
Les chefs d'arrondissements concernés par la note du patriarche sont : M. Ballo C.Martial, Chef d'arrondissement d'arrondissement de Houédogli, M.Sokegbe Clément, Chef d'arrondissement de Toviklin et M. Goussou Jonas, Chef d'arrondissement d'Adjido. Ils seront remplacés par : M. Sehoue Togbédji dans l'arrondissement de Houédogli ; M. Gbleto Gilbert dans l'arrondissement de Toviklin ; et M. Dangbedjesso C. Barthélémy dans l'arrondissement d'Adjido.
Cette situation confuse montre que le trois chefs d'arrondissement défient l'autorité du président du parti UP dans la commune de Toviklin.
F. A. A.
La Cour constitutionnelle du Bénin à travers une décision du jeudi 18 juin dernier, a jugé conforme à la constitution, l'interdiction de la délivrance des actes de l'autorité aux personnes poursuivies par la justice. La conséquence directe de cette décision est que de potentiels candidats à la présidentielle de 2021, notamment Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Lionel Zinsou et autres ne pourront pas compétir.
Ces trois potentiels candidats comme plusieurs autres qui ont des démêlés avec la justice ne pourront pas solliciter et obtenir les actes de l'autorité, notamment, le certificat de résidence, le casier judiciaire N°3 datant de moins de 03 mois, le certificat de nationalité et plusieurs autres pièces exigées par le Code électoral.
Le président du parti Union sociale libérale, Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison par la CRIET dans une affaire de drogue vit en exil depuis quelques années en France.
De même, l'ancien ministre des finances de Boni Yayi, Komi Koutché, cité dans une affaire de malversations financières au Fonds national de microfinance (FNM) a été lui aussi condamné à une peine de 20 ans de prison et une amende de 500 millions de francs CFA.
Il en est de même pour l'ancien Premier ministre Lionel Zinsou condamné par la justice pour une affaire de dépassement de frais de campagne lors de la dernière présidentielle.
Comme ces trois potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle, plusieurs autres citoyens ne pourront pas constituer de dossier en raison de la décision de la haute juridiction.
F. A. A.