NEW YORK (Nations Unies) – La première réunion conjointe du Comité de coordination du redéploiement (RCC), chargé de superviser le cessez-le-feu à Hodeïda, au Yémen, a eu lieu mercredi dans cette ville portuaire, selon un communiqué publié jeudi par l’ONU.
« Les deux parties se sont efforcées de nettoyer les terrains minés afin de permettre aux représentants du gouvernement du Yémen au sein du RCC de franchir la ligne de front et de participer à la réunion », a déclaré le bureau du porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse à New York.
Les deux parties ont reconnu que cette première réunion conjointe du Comité constituait un « moment historique ». Ils ont réaffirmé leur détermination à mettre en œuvre l’accord de Stockholm conclu plus tôt en décembre sous l’égide de l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths.
L’accord conclu en Suède à l’issue des premiers pourparlers entre les parties belligérantes en plus de deux ans, prévoit un cessez-le-feu dans la ville portuaire d’Hodeïda par où transite près de 80% de la nourriture, de l’aide médicale et carburant du Yémen. La trêve est entrée en vigueur le 18 décembre.
Dans une résolution adoptée le 21 décembre, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont autorisé le Secrétaire général à établir et à déployer, « pour une période initiale de 30 jours », une équipe préparatoire de suivi sur le terrain, pour appuyer et faciliter la mise en œuvre immédiate de l’Accord de Stockholm. L’équipe est dirigée par le général Patrick Cammaert qui est arrivé à Hodeïda dimanche dernier.
The post Yémen: 1ère réunion du comité chargé de superviser le cessez-le-feu à Hodeïda appeared first on .
PARIS – Les musulmans de France, forts de leur position comme les représentants de la 2e religion de l’Hexagone, n’ont pas cessé durant l’année 2018 d’exprimer leur rejet de toute immixtion ou ingérence dans l’organisation de leur culte.
Acculés par la volonté du président Emmanuel Macron d’organiser le culte musulman de France, même si la loi de la laïcité (1905) interdit à l’Etat de s’occuper du religieux, et par la persistance de cultiver à dessein l’amalgame entre l’islam et le terrorisme, les musulmans de France, réunis en congrès le 9 décembre dernier, ont affirmé que la définition des dogmes et des pratiques des cultes « incombe » aux représentants des cultes « à elles seules » dans la limite « des impératifs de l’ordre public et dans le respect des principes et des valeurs de la République ».
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a été dans ce sens très explicite en déclarant que les musulmans de France, « lassés » par tant de projets « avortés » d’organisation de l’islam en France, ont décidé d’œuvrer « par eux-mêmes et pour eux-mêmes » à une « véritable » représentation et à une « solide » structuration de leur culte dans un rapport de confiance avec les autorités françaises.
Ce rejet épidermique de cette ingérence, voulue uniquement pour le culte musulman, est justifié par la méconnaissance totale en France de l’islam et de son message de paix dans le monde, le refus de la politique de « deux poids deux mesures » et par la non acceptation, même si elle n’est pas exprimée de façon directe, de la volonté des pouvoirs publics de contrôler le financement du culte.
Une opposition farouche à toute ingérence
C’est ainsi que les musulmans de France revendiquent l’indépendance du culte musulman comme « principe préliminaire » à toute discussion sur son organisation, avertissant que « toute tentative de modifier les rapports clairs et fondamentaux entre les religions et l’Etat, tout ingérence d’une administration ( ) entraîneraient (leur) opposition farouche ».
Pour ce qui est du financement du culte, ils rejettent également l’ingérence, soulignant que « seule importe une gestion libre et autonome, sous contrôle légal d’un commissaire aux comptes qui peut devenir obligatoire ».
Par ailleurs, des membres du groupe de travail qui a mené une consultation auprès des musulmans de France sur l’organisation du culte ont aussi dénoncé les manœuvres de récupération et de contournement initiées par le gouvernement.
« … l’Etat entreprend de créer des structures satellites, chargées de prendre progressivement possession de l’argent provenant des dons des musulmans et de ponctionner le marché du halal, afin d’imposer ensuite ses imams et sa vision de l’islam, sur le temps long », ont-ils indiqué.
La consultation a permis, à travers le Net, à des dizaines de milliers de musulmans, partout en France, de s’exprimer et d’entamer un travail de fond pour « repenser la manière dont leur religion pourrait s’organiser, de manière constructive et indépendante ».
Cette position, affirmée et réaffirmée, a obligé le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui est également en charge des cultes en France, d’apporter les clarifications sur la vision du gouvernement vis-à-vis de la religion de plus de 7 millions de Français.
« Une chose est claire : il ne s’agit pas pour l’Etat d’écrire les enjeux de l’organisation du culte musulman, cela relève entièrement de la responsabilité de ses fidèles », a-t-il souligné dans une intervention au congrès des musulmans de France, réfutant « l’idée que l’Etat devrait s’en désintéresser et appelant les musulmans à « travailler ensemble » pour l’avenir de l’islam dans la société française.
Un combat permanent pour la reconnaissance
Il faut rappeler que le rapport de l’Institut Montaigne (600 pages), élaboré par Hicham Karoui et présenté au président Macron, a suscité de vives réactions chez les représentants du culte musulman en France qui l’ont rejeté dans sa forme et son contenu.
« La fabrique de l’islamisme » préconise l’instauration d’un certain « Tracfin » pour contrôler les flux financiers, les collectes de fonds et les dons dont bénéficient les représentations du culte musulman, notamment en matière de financement de la gestion des mosquées, et l’instauration d’une taxe halal, dont le chiffre d’affaires du marché en France est estimé à 6 milliards d’euros.
Sur un autre plan, les musulmans commencent n’arrivent pas à comprendre qu’ils sont, à chaque attentat terroriste perpétré en France, sollicités de s’exprimer sur ces actes, comme si on voudrait leur coller quelque part une partie de cette responsabilité.
Ils se demandent, cependant, que les actes d’islamophobie ne sont jamais condamnés en France, ni poursuivis en justice. Une justice qui est d’ailleurs fustigée pour avoir « perdu » des plaintes dans ce sens.
Ils savent toutefois que le combat d’une reconnaissance équitable au même pied d’égalité avec les autres cultes n’est pas facile, rejetant de fait l’appellation « islam de France », au même titre qu’il n’y a pas de « christianisme de France » ni de « judaïsme de France ».
The post 2018/Islam en France: les musulmans rejettent toute ingérence dans l’organisation de leur culte appeared first on .
JAKARTA – Le tsunami qui a frappé l’Indonésie le week-end dernier a fait 426 morts, selon un bilan revu à la baisse par les autorités en raison de doublons dans les décomptes.
Un précédent bilan faisait état de 430 morts et la confusion a été imputée au fait que des décès ont été comptabilisés séparément par différents districts. Une vingtaine de personnes demeurent portées disparues.
Les autorités ont en revanche doublé à 40.000 le chiffre officiel des personnes déplacées et fait état de 7.202 blessés, un chiffre également en nette hausse par rapport au précédent bilan des blessés qui était de 1.495.
Le raz-de-marée s’est produit soudainement samedi soir dans le détroit de la Sonde qui sépare les îles de Sumatra et de Java, ravageant son littoral.
D’après les experts, cette tragédie a été consécutive à une éruption modérée de l’Anak Krakatoa, « l’enfant » du légendaire volcan Krakatoa, qui a provoqué un effondrement sous-marin d’une partie du volcan et le déplacement de masses d’eau.
L’Indonésie a relevé jeudi le niveau d’alerte concernant le volcan, dont le regain d’activité pourrait engendrer une nouvelle vague meurtrière. Près de 1.300 habitations ont été détruites par le tsunami.
« Nous recommandons que les personnes vivant près de la plage soient hébergées ailleurs de façon permanente », a déclaré à Jakarta lors d’une conférence de presse le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
Le rayon de la zone interdite autour de l’Anak a en outre été élargi jeudi à cinq km. Des images satellites prises avant et après le tsunami par l’agence spatiale japonaise ont montré qu’une portion de 2 km2 du volcan s’était effondrée dans la mer.
C’est le troisième cataclysme à frapper l’archipel ces six derniers mois, après une série de séismes sur l’île de Lombok en juillet et août, puis un raz-de-marée à Palu, sur l’île des Célèbes, qui a fait 2.200 morts et des milliers de disparus en septembre.
L’Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique et d’éruptions volcaniques. Elle compte 127 volcans actifs.
The post Tsunami indonésien: 426 morts, selon un bilan revu à la baisse appeared first on .
GUELMA – L’esprit révolutionnaire du défunt président Houari Boumediene dans la gestion des affaires de l’Etat était ‘’étroitement lié à sa détermination à réaliser plusieurs objectifs’’ principalement ‘’l’édification de l’Etat et la garantie des droits fondamentaux du citoyen’’, ont souligné jeudi, à Guelma des séminaristes.
« Feu président Houari Boumediene attachait une grande importance dans le plan d’édification de l’Etat au travail, à l’éducation et à la santé du citoyen’’, a précisé Pr Mohamed Boughrara dans son intervention intitulée « le renouveau révolutionnaire de la personnalité de Houari Boumediene’’, dans le cadre de travaux du 10ème séminaire sur la vie du défunt président Houari Boumediene organisé à la salle omnisports de la commune éponyme , à l’occasion de la commémoration du 40ème anniversaire de la disparition de Boumediene.
En présence des autorités locales civiles et militaires et plusieurs moudjahidin et personnalités nationales, l’universitaire a indiqué que « pour Houari Boumediene, le pluralisme, et la démocratie venaient dans une étape ultérieure’’.
« Dans ses discours, feu Boumediene estimait que la résolution des problèmes des pays en voie de développement à l’instar de l’Algérie réside dans l’organisation d’un débat démocratique ouvert à toutes les institutions’’,a-t-il encore souligné rappelant que cette vision a été reflétée au cours du débat sur la Charte nationale en 1976.
Le même intervenant a indiqué lors de ce séminaire de deux jours organisé à l’initiative de l’association Wiam pour la promotion des activités de jeunes, que le « président Houari Boumediene voulait s’orientait vers la démocratisation de la vie politique vers la fin des années 1970, la mort l’a surpris avant la concrétisation de son plan’’.
« Le défunt président rêvait d’une Algérie réconciliée avec son identité culturelle, une Algérie qui se réfère aux valeurs de l’heure en s’appuyant sur la science et la technologie’’, a-t-il soutenu.
De sa part, l’ancien ministre Mohieddine Amimour a rappelé dans son intervention que le défunt Boumediene a fait face avec courage au monopole du pétrole et ses actions et ses discours ont permis à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de devenir ‘’une base économique des pays exportateurs du pétrole, et un modèle pour tous les pays exportateurs de la matière première’’.
Il a également attesté que « feu Houari Boumediene a donné « un nouveau souffle au mouvement des non alignés et une profondeur économique’’ attestant qu’il avait semé « les grains de la paix et de la tolérance en Afrique et en Asie’’.
L’ancien ministre Amimour a rappelé les positions de Houari Boumediene dans la défense des causes justes à travers le monde, évoquant à titre d’exemple son discours à l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU) en 1974 dans lequel, il a appelé à la mise en place d’un nouveau système économique mondial répondant aux besoins de la majorité des peuples souffrant de pillage de leur richesses.
Les travaux du premier jour de ce séminaire ont été marqués par la présentation d’interventions de Mustapha Boutora, consultant au ministère des Affaires étrangères, intitulée « la conception de l’Etat chez le défunt président Houari Boumediene’’ et de Zhor Assia Boutaleb, petite fille de l’Emir Abdelkader qui est revenue sur le parcours du deuxième président de l’Algérie indépendante.
Les travaux de ce séminaire se poursuivront vendredi et seront marqués par l’organisation d’une visite au domicile qui a vu naître le défunt président Houari Boumediene à Arara, sur les monts de Beni Addi, suivie d’un débat autour de la vie et l’œuvre de feu Boumediene.
The post Boumediene était déterminé à garantir les droits fondamentaux du citoyen appeared first on .
ALGER – Le capital minimum requis des banques et des établissements financiers a été revu à la hausse, selon un règlement de la Banque d’Algérie publié au Journal officiel n° 73.
Adopté par le Conseil de la monnaie et du crédit le 4 novembre dernier, ce règlement a pour objet de fixer le capital minimum que doivent libérer, à leur constitution, les banques et établissements financiers exerçant en Algérie.
Ainsi, les banques et établissements financiers, constitués sous forme de sociétés par actions de droit algérien, doivent disposer, à leur constitution, d’un capital libéré en totalité et en numéraire, au moins, égal à 20 milliards de dinars pour les banques et de 6,5 milliards de dinars pour les établissements financiers.
Ces nouvelles dispositions abrogent le règlement du 23 décembre 2008 qui fixe le capital minimum des banques et établissements financiers à 10 milliards de dinars pour les banques et de 3,5 milliards de dinars pour les établissements financiers.
Les banques et les établissements financiers dont le siège social est à l’étranger sont tenus d’affecter à leurs succursales, autorisées par le conseil de la monnaie et du crédit pour effectuer des opérations de banque en Algérie, une dotation, au moins, égale au capital minimum exigé pour la constitution des banques et les établissements financiers de droit algérien relevant de la même catégorie, pour laquelle la succursale a été autorisée.
Toutefois, les banques et les établissements financiers en activité sont tenus de se conformer aux dispositions de ce nouveau règlement, au plus tard, le 31 décembre 2020.
Ils doivent disposer, le 31 décembre 2019, au plus tard, d’un capital libéré en numéraires, au moins, égal à 15 milliards de dinars pour les banques et 5 milliards de dinars pour les établissements financiers.
A la fin 2020, les banques et les établissements financiers qui ne se seront pas conformés aux prescriptions du règlement de la Banque centrale se verront retirer l’agrément, selon le même texte.
The post Augmentation du capital minimum des banques et établissements financiers appeared first on .
ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a décidé de promouvoir la commune de Debdeb (wilaya d’Illizi), en circonscription administrative, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire.
Selon la même source, cette démarche vise à « promouvoir le rôle stratégique de cette agglomération tout en insufflant une nouvelle dynamique au développement dans cette importante zone frontalière et ce, au titre de la stratégie décidée par le président de la République lors d’un Conseil des ministres restreint en 2015.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait signé jeudi un décret présidentiel portant création de 14 nouvelles circonscriptions administratives dans les wilayas suivantes: Alger, Blida, Constantine, Annaba et Oran dans le cadre de la politique visant la réalisation d’un développement équilibré et global, et convaincu que l’avenir de notre pays repose sur une vision stratégique prospective globale pour un aménagement du territoire qui réponde aux aspirations des citoyens.
The post La commune de Debdeb promue circonscription administrative appeared first on .
ALGER – Des règlements de la Banque d’Algérie portant création de deux (2) nouveaux billets de banque, de 500 dinars et de 1.000 dinars, et une nouvelle pièce de monnaie métallique de 100 dinars, ont été publiés au Journal officiel n° 73.
Ainsi, la Banque d’Algérie crée et émet ces nouvelles coupures de billets de banque et pièce de monnaie, dont la mise en circulation sera assurée, à compter de la date de la promulgation de ces règlements.
Les nouvelles coupures de billets de banque et pièce de monnaie porteront la date symbolique du 1er novembre 2018, précise la même source.
D’une dimension 150 mm x 71,7 mm, le nouveau billet de 500 dinars aura pour thème: « L’Algérie à l’ère des technologies de l’information et de la communication » et portera l’effigie de l’Emir Abdelkader.
Quant au billet de banque de 1.000 dinars, sa dimension est de 160 mm x 71,7 mm. Le thème principal de cette coupure qui porte aussi l’effigie de l’Emir Abdelkader est « Culture, tradition et modernité ».
Concernant la nouvelle pièce de monnaie métallique de 100 dinars, elle est constituée d’une couronne extérieure en acier inoxydable, de couleur gris acier et d’un cœur en cupronickel serti à l’intérieur de cette couronne, de couleur jaune rosâtre. Son diamètre extérieur est 29,50 mm alors que son épaisseur est de 2,30 mm.
Cette pièce aura pour motif principal le satellite de télécommunication algérien ALCOMSAT-1 survolant le globe terrestre. Le globe fait apparaître le continent africain, l’Algérie étant en relief, ainsi qu’une partie de l’Europe, de l’Asie et, dans une moindre mesure, de l’Amérique du Sud.
Les nouveaux billets circuleront concomitamment avec les billets de banque actuellement en circulation, note les règlements de la Banque d’Algérie.
The post Création de nouveaux billets de 500 DA et 1.000 DA et d’une pièce de monnaie de 100 DA appeared first on .
ALGER – Dix (10) narcotrafiquants en possession de 5,5 kilogrammes de kif traité ont été arrêtés jeudi par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire à Tlemcen et Béchar, tandis que 4,9 tonnes de denrées alimentaires et 13973 unités de différentes boissons ont été saisies à El-Oued et Biskra, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, le 27 décembre 2018 à Tlemcen/2eRM et Béchar/3eRM, dix (10) narcotrafiquants en possession de 5,5 kilogrammes de kif traité, tandis que 4,9 tonnes de denrées alimentaires et 13973 unités de différentes boissons ont été saisies à El-Oued et Biskra/4eRM », note la même source.
Dans le même contexte, un détachement de l’ANP a saisi, à Tamanrasset/6eRM, « trois (03) orpailleurs à bord d’un véhicule tout-terrain chargé de cinq (05) sacs de mélange de pierres et d’or brut, alors que des éléments de la Gendarmerie nationale et des Garde-frontières ont déjoué des tentatives de contrebande de 12100 litres de carburant à Souk-Ahras, Tébessa et El-Taref/5e RM ».
Par ailleurs, des Garde-côtes « ont mis en échec, à Annaba/5eRM, Ain Témouchent et Oran/2eRM, des tentatives d’émigration clandestine de 83 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, tandis que 15 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à In-Salah/6eRM », ajoute le communiqué.
The post 10 narcotrafiquants arrêtés à Tlemcen et Béchar appeared first on .
ALGER – Les conditions d’exercice des opérations de banque relevant de la financeparticipative par les banques et les établissements financiers ont été fixées par un règlement publié au Journal officiel no 73.
Ce règlement, adopté par le Conseil de la monnaie et du crédit le 4 novembre dernier, a pour objet de définir les règles applicables aux produits dits « participatifs » ne donnant pas lieu à perception ou à versement d’intérêt et de définir les conditions d’autorisation préalable, par la Banque d’Algérie, des opérations de banque relevant de la finance participative, des banques et établissements financiers agréés.
Selon ce texte, sont considérées des opérations de banque relevant de la finance participative, les opérations de réception des fonds, de placement, de financement et d’investissement, qui ne donnent pas lieu à la perception ou au versement d’intérêts.
Ces opérations concernent notamment la Mourabaha, la Moucharaka, la Moudaraba, l’Ijara, l’Istisna’a, le Salam, ainsi que les dépôts en comptes d’investissement.
Pour mettre en place des produits de finance participative, la banque ou l’établissement financier doit obtenir une autorisation préalable de la Banque d’Algérie.
A ce titre, la banque ou l’établissement financier doit appuyer sa demande adressée à la Banque d’Algérie par l’avis du responsable du contrôle de la conformité de la banque ou l’établissement financier ainsi que la procédure à suivre pour assurer l’indépendance administrative et financière du « guichet finance participative » par rapport au reste des activités de la banque ou de l’établissement financier.
Après obtention de l’autorisation préalable de la Banque d’Algérie, les banques et établissements financiers agréés, désireux d’obtenir pour leurs produits, une certification de conformité aux préceptes de la charia, doivent soumettre lesdits produits à l’appréciation de l’organe national dûment habilité, selon le règlement.
Le « guichet finance participative », doit être financièrement indépendant par rapport aux autres départements et branches de la banque et de l’établissement financier, souligne le même texte précisant que cette séparation comptable est concrétisée par l’indépendance des comptes clients du « guichet finance participative »par rapport au reste des comptes de leur clientèle.
L’existence d’une section comptable ou d’un département financier propre au « guichet finance participative » a pour principal objectif, l’établissement des états financiers dédiés, y compris l’établissement d’un bilan faisant apparaitre l’actif et le passif de ce guichet ainsi qu’un état détaillé des revenus et des dépenses y afférents.
L’indépendance du « guichet finance participative » au sein de la banque ou de l’établissement financier est assurée par une organisation et un personnel exclusivement dédiés, ajoute le règlement.
Les banques et les établissements financiers ayant reçu l’autorisation préalable pour commercialiser ces produits, doivent informer leur clientèle des barèmes et des conditions minimales et maximales qui leur sont applicables. Ils doivent également informer les déposants, en particulier ceux titulaires des comptes d’investissement, sur la nature de leurs comptes.
Les dépôts en compte d’investissement sont soumis à un accord écrit conclu avec le client, autorisant la banque à fructifier ses dépôts dans le portefeuille des projets et opérations du « guichet finance participative » que la banque accepte de financer.
Le déposant ouvre droit à une part des bénéfices dégagés par le » guichet finance participative » et supporte une part des pertes éventuelles enregistrées dans les financements engagés par la banque, note encore le même texte.
The post Les conditions d’exercice des opérations de la finance participative publiées au JO appeared first on .
L’Italie et Malte avaient refusé de les accueillir. Plus de 300 migrants secourus il y a une semaine au large de la Libye par l’ONG espagnole Proactiva Open Arms sont arrivés vendredi 28 décembre en Espagne.
Le bateau de l’ONG est entré vers 8 h 30 dans la baie de Gibraltar, dans le sud de l’Espagne, avant d’accoster une demi-heure plus tard dans le port de Crinavis, sur la commune de San Roque. Après une semaine de mer, où ils ont célébré Noël à bord de l’Open Arms, les occupants du bateau ont crié et applaudi lors de leur arrivée dans le port.
« Mission accomplie », a lancé, juste avant l’amarrage, le fondateur de l’organisation, Oscar Camps, sur Twitter :
« Bonjour, l’Open Arms, déjà dans la baie, se dirige vers le lieu d’accostage de l’unique port sûr disponible dans la Méditerranée. Mission accomplie. »
Une fois sur la terre ferme, ces 311 migrants, originaires notamment de Somalie, du Nigeria ou du Mali, vont être accueillis par la Croix-Rouge, qui leur fournira vêtements, nourriture et assistance médicale si nécessaire. La police procédera ensuite à leur identification avant qu’ils puissent être dirigés vers des lieux d’accueil.
Secourus le 21 décembre alors qu’ils se trouvaient à bord de trois embarcations précaires en Méditerranée, ces migrants avaient été autorisés à débarquer en Espagne le lendemain par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, après avoir été refusés par l’Italie et Malte. Selon Madrid, la Libye, la France et la Tunisie n’avaient, quant à elles, pas répondu à la demande de l’ONG après la fin de non-recevoir opposée par l’Italie.
Si Malte a refusé l’accès de ses ports au navire, une femme et un bébé, né sur une plage libyenne quelques jours avant la traversée, ont en revanche pu être évacués samedi sur l’île en hélicoptère. Un mineur a, par ailleurs, été emmené vers l’île italienne de Lampedusa.
Traversée d’une semaineDepuis le feu vert accordé par Madrid, ces migrants ont entrepris une traversée d’une semaine pour rejoindre l’Espagne. Un autre bateau de l’ONG espagnole, le voilier Astral, les a ravitaillés lundi en pleine mer, leur apportant nourriture, médicaments et couvertures.
Proactiva Open Arms avait repris fin novembre, avec deux autres bateaux d’ONG, ses missions de sauvetage au large de la Libye, après avoir décidé de les suspendre fin août. Elle dénonçait alors la « criminalisation des ONG », notamment par l’Italie, en particulier par son ministre de l’intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini.
C’est la première fois depuis près de cinq mois que l’Espagne accepte de laisser débarquer des migrants d’un bateau d’une ONG. Arrivé au pouvoir au début de juin à Madrid, Pedro Sanchez avait frappé un grand coup quelques jours plus tard en accueillant le navire humanitaire Aquarius, lui aussi refusé par l’Italie et Malte et au centre de fortes tensions en Europe à propos de la politique migratoire.
Madrid avait ensuite accepté à trois reprises, en juillet et août, d’accueillir un bateau d’Open Arms avec des migrants à bord, avant de rechigner à laisser de nouveau débarquer les passagers de l’Aquarius. Le gouvernement préférait alors négocier avec d’autres Etats européens la répartition de ses migrants.
L’Espagne est devenue depuis cet été la première porte d’entrée des migrants illégaux en Europe, devant la Grèce et l’Italie. Plus de 56 000 migrants sont arrivés dans ce pays par la mer depuis le 1er janvier, tandis que 769 sont morts au cours de la traversée.
La route de la Méditerranée centrale est la plus meurtrière, avec 1 306 migrants morts lors de la traversée vers les côtes italiennes et maltaises depuis le début de l’année, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), actualisés au 19 décembre.
L’Espagne est, en revanche, devenue depuis cet été la première porte d’entrée des migrants illégaux en Europe, devant la Grèce et l’Italie. Plus de 56 000 migrants sont arrivés dans ce pays par la mer depuis le 1er janvier, tandis que 769 sont morts lors de la traversée.
The post Plus de 300 personnes secourues par l’ONG Proactiva Open Arms en Méditerranée sont arrivées en Espagne appeared first on .
Ça pourrait faire sourire, mais c’est du sérieux et pour cause! Quand on voit comment nos pays voisins se disputent notre couscous après l’avoir fait avec le raï! En effet l’Algérie s’est résolue à déposer son dossier pour le classement du couscous au patrimoine de l’humanité et ce, avant la fin mars 2019. Et pour clore les polémiques, ce dernier qui saisira le Comité d’évaluation de l’Unesco le fera au nom de quatre pays maghrébins, fait savoir Slimane Hachi, le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah). Les quatre pays en question sont donc l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et enfin la Mauritanie. Les travaux qui se poursuivent actuellement et qui consistent en la rédaction d’un texte solide ainsi qu’un reportage vidéo permettra de déposer cette demande de classement du couscous comme élément commun aux quatre pays.
Aussi, des réunions se tiennent actuellement pour assurer la meilleure démarche possible afin d’assurer la préservation de ce patrimoine culinaire. «L’instance onusienne encourage les pays à se mettre en synergie pour présenter des dossiers communs transfrontaliers» nous apprend-on. Voila qui est un premier pas assez positif pour le symbole de l’Union du Maghreb. Une belle initiative en tout cas, visant à faire connaître une des spécificités gastronomiques de la population du Maghreb, qui est à saluer.
The post CLASSEMENT DU COUSCOUS AU PATRIMOINE MONDIAL : Le dossier sera déposé fin mars appeared first on .
Le coup d’envoi de la première édition du Concours national des courts métrages «Golden Eye» (OEil d’or) a été donné mardi à Alger avec la participation de 12 films de plusieurs wilayas. Initié par l’Union nationale des arts culturels (Unac) et organisé à la salle «Al-Khiyam» relevant de la commune d’Alger-Centre, cet évènement, qui prendra fin aujourd’hui comprend outre les projections, plusieurs activités culturelles et scientifiques dont des ateliers de formation. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection d’un court métrage Harb Oukhra (Une autre guerre) du réalisateur irakien, Ahmed Chawki Hanoun, qui traduit la réalité de la guerre menée contre la société irakienne.
De son côté, la directrice de l’Unac, Amel Arossi, a souligné dans son allocution d’ouverture, l’intérêt qu’accorde cette institution aux innovations des jeunes en oeuvrant, notamment à les encourager et à les aider pour développer leurs compétences à travers ces manifestations.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Office de promotion culturelle et artistique (Opca) d’Alger-Centre, Amine Zemam, a fait savoir que la mobilisation de ces espaces avait pour but de faire passer les oeuvres de ces jeunes, notamment en matière de production cinématographique, rappelant, à cette occasion, le projet de réhabilitation des salles de cinéma relevant de sa commune à l’image de la salle «Djazairia» qui est en cours de dotation d’un système de projection numérique (DCP).
The post LANCEMENT DE «GOLDEN EYE» : Premier concours de court métrage appeared first on .
Polyvalent, Ali Ghanem a plusieurs cordes à son arc. En tant que cinéaste déjà il a réalisé de nombreux films que ce soit dans le court métrage, documentaire ou long métrage. On citera d’abord Mektoub, son premier film qui a attiré en France l’attention sur la situation des immigrés contraints de vivre dans des bidonvilles et qui a été distribué un peu partout en Europe (ce film figure aujourd’hui au catalogue du Musée national de l’immigration),mais aussi Une femme pour mon fils, qui a obtenu le Prix de la critique internationale au festival de Venise en1983 et est resté trois mois à l’affiche à Alger. Ali Ghanem est aussi romancier et prépare même un nouveau livre. En attendant, il nous parle ici de ses projets cinéma et nous fait part de son sentiment bien négatif à propos de la situation du 7 ème art en Algérie..
L’Expression: Vous prenez le temps pour faire un film, un docu-fiction qui devrait s’appeler Retour au douar. Pourriez-vous nous en parler?
Ali Ghanem: Je tarde à terminer ce film car j’en suis le producteur principal et je peine à réunir les financements nécessaires pour le mener à terme.
Ce genre de film, n’est pas rentable. Par ailleurs, je ne suis pas seulement cinéaste je suis aussi romancier et occasionnellement journaliste. Je m’occupe de la distribution de films, je collabore dans des journaux algériens et français. Je prépare un livre qui rassemble les interviews d’une quarantaine d’écrivains, maghrébins, africains et européens que j’ai faites au fil du temps. J’ai également en chantier un roman, en partie autobiographique. Sinon, je travaille sur ce film, «Le retour au douar» (le titre n’est pas définitif) depuis pas mal de temps effectivement.
C’est un film sur la mémoire, l’histoire d’un Algérien qui, devenu âgé revisite son passé. Ce genre de film n’intéresse ni les distributeurs ni les exploitants de salles français, et je ne suis pas sûr non plus qu’il ait beaucoup d’amateurs en Algérie. Ce n’est pas un film fait avec des vedettes. Au surplus, ici en Algérie, il faut passer devant une commission du ministère de la Culture, le Fdatic pour pouvoir obtenir des subventions.
Vous en avez obtenu?
J’ai pris le risque de ne pas encore en solliciter. Je compte déposer un dossier plus tard, pour la post-production. Le sujet est complexe et j’écris et je tourne au fur et à mesure de mes idées et de mes rencontres. La question mémorielle est très importante pour toute une génération d’immigrés qui sont restés en France par l’effet des circonstances, sans trop bien savoir pourquoi et comment et qui s’y retrouvent malades, isolés et un peu perdus. Ces derniers appartiennent à une génération qui est en train de s’éteindre dans l’indifférence, certains mêmes sont arrivés en France avant l’indépendance et tous ont connu le déchirement de la vie entre deux cultures.
Comment travaillez-vous pour réaliser ce scénario?
J’essaie de traduire en images ce qui se passe dans la tête de mes personnages. J’observe d’abord l’un d’entre eux, puis je le quitte pour m’intéresser à ses amis… Je les fais parler de leurs souvenirs, de leurs émotions partagées, de leur amitié…
Vous les mettez en situation ces personnages? Pourquoi ce sujet?
Le problème de l’immigration est un sujet d’actualité douloureux. Mais on met rarement le projecteur sur la génération en train de s’éteindre, on parle beaucoup des immigrés de la seconde génération, des problèmes de la jeunesse des banlieues, de l’islamisme, etc.
Mais ces gens qui ont vécu en France pendant 30 ans, 40 ans, 20 ans, ils sont mal à l’aise en France, mais aussi dans leur pays d’origine, ils sont aussi parfois en décalage ou même en conflit avec leurs enfants qui ne partagent plus ni leurs valeurs ni leur mode de vie et qui ne retrouvent plus leurs repères, qui en parlent.
L’immigration a changé. Avec l’Europe, les frontières sont ouvertes, on voit maintenant des immigrés polonais, tchèques, bulgares, russes, mais celui qui reste l’immigré, c’est l’homme de couleur, ce sont le Maghrébin et le noir. On parle toujours de la fausse intégration. Le Portugais ou le Polonais est catholique, et européen, le Maghrébin, lui, est musulman et on le renvoie toujours à sa religion. Moi personnellement, je suis plus parisien qu’un parisien parce que j’ai grandi en France. Cela fait 53 ans que j’y vis. Je m’intéresse à la culture française, je peux même dire que je la connais souvent plus que ma culture d’origine, puisque j’ai tout appris en France. Mais, j’y suis toujours considéré comme un étranger, pourquoi? Parce que je m’appelle Ali et que je suis basané. Et le dernier Polonais analphabète est blanc et catholique, il mange du porc alors que moi je n’en mange pas! On ne lui parle pas d’intégration, mais moi on m’en parle sans cesse.
En plus, cela ne s’arrange pas depuis la montée du terrorisme. De plus en plus d’homme, arborent la barbe, des femmes portent le nikab avec ostentation; ces gens, immigrés ou fils d’immigrés veulent s’imposer dans l’espace public en tant que musulmans alors qu’une des valeurs de la France c’est la laïcité.
Ils se revendiquent français tout en refusant la culture française. Les jeunes qui sont nés français sont souvent plus démonstratifs par rapport à la religion musulmane que leurs parents.
Vous faites en quelque sorte un travail sur la mémoire?
Ce qui m’intéresse par rapport à la mémoire, c’est que beaucoup d’immigrés de ma génération ont perdu leurs repères, leur mémoire. Ils ont oublié comment on vit en Algérie et en même temps, ils ne se sentent pas chez eux en France. Ils vivent toujours de manière marginale. J’essaye d’analyser cela. Ce qui m’intéresse en suivant le personnage central c’est de brosser le portrait de quelqu’un qui se pose des questions sur son identité parce qu’il s’aperçoit que les codes ont changé dans les deux pays…
Cela va mettre du temps avant que votre film voie le jour, alors?
Je ne sais pas, je ne me pose pas la question. Comme je vous l’ai dit, j’en suis le producteur et je tourne en fonction des moyens dont je dispose…Je me passionne pour la création. J’ai la chance de faire plusieurs choses à la fois. Dans le passé, j’ai déjà sorti chez Flammarion deux livres qui s’appellent «Le serpent à sept têtes» et «Une femme pour mon fils» qui ont été traduits en sept langues, aux USA et en Chine, notamment, et dans les pays européens..
En parlant de cinéma en Algérie, vous semblez porter un regard assez acerbe sur la situation du 7ème art en Algérie…
C’est malheureusement vrai. Je dis cela parce que je ne comprends pas qu’aujourd’hui on n’y tourne plus que des films qui restent des films locaux, réalisés avec beaucoup d’argent, et qui ne seront vus par personne. A quoi ça sert de faire des films s’ils ne sortent pas en salle? D’ailleurs, il n’y a pas de salles! Quand je dis des films locaux, je veux dire des films qui se cantonnent à des problématiques locales.
Même s’il y a des festivals cinématographiques en Algérie, il est significatif de relever qu’ils font surtout la promotion de films étrangers.. Il faudrait diversifier les sujets pour intéresser le public, tourner aussi des films d’action, d’aventure, d’amour etc.
Le spectateur voudrait avoir peur, pleurer, passer un moment de détente, rire, bref avoir des émotions quand il regarde un film, et c’est rarement le cas avec les films algériens…
Pensez-vous que votre film intéressera les Français?
Ce n’est pas ce qui me préoccupe. Pourquoi me parle-t-on, toujours de la France? Mon film s’il sort uniquement en France, ce n’est pas intéressant. S’il sort uniquement en Algérie, non plus, ce n’est pas intéressant. Un film, il faut qu’il ait un regard universel. Pourquoi un film américain est-il compris à New York, à Tombouctou et à Alger? Parce qu’il traite d’un sujet universel.
C’est pareil pour la littérature. On fait souvent le procès à Kamel Daoud, Bouelam Sansal et Yasmina Khadra, par exemple, d’avoir écrit des ouvrages pour la France et de faire preuve de servilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale. C’est totalement faux. Leurs livres sont vendus dans toute l’Europe et sont traduits dans 35 langues. On dit qu’ils traitent de problèmes en rapport avec le quotidien en Algérie. Oui, c’est vrai, mais leur succès tient avant tout à ce que, en traitant de problèmes algériens, ils sont parvenus à atteindre l’universel, ce qui est le propre de tous les grands écrivains; Et peu importe la langue dans laquelle ils s’expriment… Reproche-t-on à Dostoievsky ou à Tolstoï d’avoir traité de problèmes de la Russie? ou à Victor Hugo d’avoir situé l’action de ses personnages en France? On a ce complexe de vouloir toujours expliquer ou critiquer par rapport au passé colonial de la France. Moi ce qui m’intéresse c’est que mon film sorte en Europe. Mon but est que mon oeuvre sorte dans les pays maghrébins, européens et africains. Si je fais un film pour qu’il sorte uniquement en France ce n’est pas intéressant car il faut savoir qu’en France, nos films sortent dans le ghetto. Ils sortent dans des salles d’art et d’essai. On appelle cela le ghetto. Ce sont des salles qui sont destinées aux amoureux de films méditerranéens, des pays de l’Est etc. Ils ne font pas le grand circuit des salles de cinéma. Gaumont n’a sorti aucun film algérien, pas même les films de Allouache,. UGC non plus. Ce sont des petits distributeurs indépendants qui s’occupent de la sortie des films dans le quartier Saint-Michel, Saint-Germain des Prés et dans les salles d’art et d’essai. Mes films sont passés par là aussi. Mais ils sont aussi passés sur France 2 et Canal +. Même le film de Sofia Djama, qui est passé dans les circuits des petites salles MK, n’est pas passé sur les boulevards, dans les grandes salles Gaumont et UGC. Moi, je ne voudrais pas seulement projeter mon film à la Cinémathèque algérienne, où le public, de qualité certes, est toujours le même.
C’est pour cela que j’insiste sur le rôle de la télévision parce que même un film médiocre y sera vu par un large public.L’objectif d’un cinéaste c’est que son film soit vu. Quand mon film Mektoub était passé dans l’émission Dossier de l’écran, avec un débat, sur France 2, en 1970, il y avait 11 millions de téléspectateurs qui étaient devant leur petit écran. selon les chiffres officiels. C’est énorme (il est vrai qu’il n’y avait que quelques chaînes!).
Désormais, au cinéma, ce qui est intéressant c’est qu’un film puisse être diffusé à travers l’Europe et pas dans un seul pays. C’est ca le point sur lequel j’insiste. Demain mon film, s’il sort dans le quartier latin, il fera à peine 15000 entrées, ce n’est pas avec ça que je vais gagner de l’argent. Le distributeur va prendre sa part, la pub et les salles aussi etc..: il ne me restera pas grand-chose. Ce qui est intéressant, c’ est que le film soit diffusé à travers l’Europe!
The post ALI GHANEM, RÉALISATEUR ALGÉRIEN, À L’EXPRESSION « Pourquoi faire des films qui ne sortent pas en salles? » appeared first on .
Parmi eux, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, trois puissances régionales.
A compter du 1er janvier, cinq nouveaux pays entrent au Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans. Parmi eux, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, trois puissances régionales. Reste à savoir si les consensus seront plus faciles avec des Etats-Unis de plus en plus imprévisibles. La «star» du Conseil de sécurité (Nikki Haley) partie, la Maison-Blanche entend la remplacer par une ex-journaliste, Heather Nauert, porte-parole du Département d’Etat. «Un grand nombre de diplomates sont focalisés sur le changement d’ambassadrice américaine», indique Richard Gowan de l’université de l’ONU. Plusieurs craignent que Heather Nauert «n’adopte une ligne ‘America First » plus dure que celle de Nikki Haley».
«Unilatéraliste» et «isolationniste», «l’Amérique a largué les amarres», note un diplomate. Ce «durcissement américain» va faire «de l’ONU une cible privilégiée», craint-il. En échec récurrent sur la Syrie, le Conseil de sécurité avait fait preuve d’unité en 2017 avec une triple série de sanctions contre la Corée du Nord. En 2018, la désunion a prédominé. «Les échanges ont souvent été brutaux, on ne cherche même plus des consensus, plus personne ne s’écoute, les votes de procédure se multiplient, les positions sont polarisées», résume un autre diplomate. Fin 2018, à propos du Yémen, le Conseil a vu les Etats-Unis menacer d’un veto un texte de son plus proche allié en principe, le Royaume-Uni, un évènement inouï, traumatisant pour Londres, rapporte un ambassadeur du Conseil sous anonymat. En public, le ton est parfois acerbe. «Il n’y a pas de recherche de compromis», «ce n’est pas la première fois qu’on nous dit ‘c’est à prendre ou à laisser »», a ainsi dénoncé le Russe Vassily Nebenzia lors d’une session sur la Centrafrique. Le 21 décembre, la Bolivie, membre non-permanent sortant, a aussi laissé éclater sa colère.»Nous exigeons d’être pris en considération», a lancé ce pays, critiquant un «manque de transparence et de respect» lors de négociations chaotiques sur l’envoi d’observateurs sur le sol yéménite. Pour Moscou, les maux du Conseil sont à imputer «aux plumes, monopolisées par la troïka», autrement dit les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France à qui revient par tradition et intérêt nombre de résolutions à rédiger sur les conflits dans le monde. Qu’en sera-t-il de l’harmonie avec l’Allemagne, l’Afrique du Sud – deux candidats à très long terme à un siège de membre permanent – ou l’Indonésie, accompagnées de la Belgique et de la République dominicaine? Ces pays succéderont à la Suède, au Kazakhstan, à l’Ethiopie, aux Pays-Bas et à la Bolivie.
Avec quelque 100.000 Casques bleus sur le terrain, l’ONU reste confrontée à des défis majeurs. Comment pousser à la paix avec un Conseil que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, trouve «plus divisé que jamais»? Réunions publiques ou à huis clos, c’est du pareil au même pour les divisions, déplore, dépité, un diplomate suédois sur le départ. Pour la première fois, les cinq nouveaux arrivants se sont entendus avec les cinq autres membres non-permanents du Conseil (Pologne, Pérou, Koweït, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire) pour se partager des présidences de comités et en présenter la liste au «P5», le groupe des cinq permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume Uni). «Accepté sans problème», se réjouit un diplomate d’un petit pays, en rappelant que la pratique jusqu’alors consistait à batailler en coulisses de manière bilatérale. Les dix non-permanents «ne vont pas contrebalancer le P5 mais peuvent jouer un rôle», veut croire cette source. Illustration symbolique du rejet d’une structure héritée de l’après-guerre et qui ne correspond plus au monde d’aujourd’hui, les cinq nouveaux ne veulent pas être appelés «membres non permanents» mais «membres élus». Le moteur franco-allemand pourrait aider à gommer l’impression d’un Conseil à deux vitesses. «Les Allemands et les Français vont travailler en étroite coopération pour montrer que l’Europe pèse toujours en multilatéral en dépit du retrait du Royaume-Uni» de l’Union européenne, prédit Richard Gowan. De son côté, l’Indonésie pourrait gêner la Chine. «Les Indonésiens ont une équipe solide et pourraient organiser des débats du Conseil sur la persécution des musulmans en Birmanie», note cet expert de l’ONU.
The post CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU : En 2019, cinq nouveaux pays entrent en piste appeared first on .
Parmi les principales revendications de cette grève générale figurent l’approbation d’un quota de 5% sur les recettes issues de la publicité publique au profit des journalistes, la création d’un «projet résidentiel» favorisant des logements pour les journalistes à des tarifs préférentiels ainsi que le lancement d’un «Fonds pour la presse écrite».
Les journalistes tunisiens observeront une grève générale le 14 janvier prochain en signe de protestations contre leur situation socio-économique et ce, suite au décès de leur collègue, Abderrzak Rezgui, un caméraman qui s’est immolé par le feu lundi à Kasserine (centre-ouest de la Tunisie), a annoncé mercredi le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
«Avec l’approche de la célébration du 8ème anniversaire de la révolution de la liberté et de la dignité, les journalistes tunisiens souffrent encore de difficultés majeures sur le double plan social et
financier», s’est exprimé le bureau exécutif du SNJT.»Bien que la liberté d’expression se veut l’une des acquis post-révolution, cet atout est menacé par la corruption, la marginalisation et la violation de l’éthique journalistique», a ajouté le SNJT dans un communiqué.
Parmi les principales revendications devant être scandées le jour même de cette grève générale figurent l’approbation d’un quota de 5% sur les recettes issues de la publicité publique au profit des journalistes, la création d’un «projet résidentiel» favorisant des logements pour les journalistes à des tarifs préférentiels ainsi que le lancement d’un «Fonds pour la presse écrite» qui gère ce secteur dans le respect de l’étique en vigueur et du code de travail tunisien. Le journaliste-caméraman, Abderrazak Rezgui, avait mis fin à sa vie en s’immolant par le feu en pleine «Place des martyrs» de la province de Kasserine. Ce journaliste avait mis en ligne, quelque heures avant de passer en action, une vidéo dans laquelle il manifestait son dénigrement quant à la détérioration de la situation socio-économique de toute sa région. Les autorités tunisiennes ont déjà ouvert une enquête d’investigation sur les circonstances de cet incident puisque, d’après certains médias locaux, cette tentative de suicide n’était pas volontaire et que des soupçons ont été avancés pour dire qu’il s’agit d’un meurtre avec préméditation.
The post Grève générale des journalistes tunisiens le 14 janvier appeared first on .
La EURL MMDI, représentant officiel de Peugeot Motocycles, annonce une campagne de promotion exceptionnelle en cette fin d’année sur les scooters 50 et 80cc.
La gamme de scooters éligibles à la promotion qui reste valable jusqu’au 31 janvier 2019, concerne les scooters suivants :
Vivacity 50cc 2T : 174.000 da
Street Zone 50cc 2T : 168.000 da
Street Fight 50cc 2T en finition Classic : 187.000 da
Street Fight 50cc 2T en finition Total/Pure : 221.000 da
Kesbee 80cc Classic : 215.000 da
Kesbee RS/ Sportline 80cc Classic : 220.000 da
Peugeot Motocyles Algérie précise par ailleurs que pour l’acquisition de l’un de ces scooters, le client beneficiera d’un casque offert ainsi que d’une garantie 2 ans, kilométrage illimité.
The post Peugeot Scooters : 4 scooters en promotions en cette fin d’année appeared first on .
« ALMOTO EXPO, Salon de la Moto » revient pour une 3ème édition.Organisé par Aldes Média, ALMOTO EXPO 2019 est l’unique salon spécialisé dans le secteur du cycle et motocycle en Algérie.
Cette nouvelle édition sera placée sous le Haut Patronage de Monsieur le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire et organisée en partenariat avec l’Office Riadh El Feth (OREF) et le Centre National de la Prévention et la Sécurité Routière (CNPSR). Elle se déroulera du 19 au 23 Juin 2019 sur l’esplanade de Riadh El Feth à Alger.
ALMOTO EXPO donne rendez-vous aux professionnels, aux passionnés ainsi qu’au grand public pour se rassembler une nouvelle fois lors de ce grand événement annuel, véritable « fête de la moto » pour y découvrir toutes les nouveautés du secteur.
The post ALMOTO 2019 : le 3e salon des deux roues d’Alger programmé pour le mois de juin prochain appeared first on .
Baic Algérie qui commercialise les véhicules BAIC assemblés au niveau de la nouvelle usine BAIC International Algérie de Batna, inaugurée il y a quelques jours, propose le véhicule le moins cher du marché, la Baic D20, proposée à 1.250.000 da.
La Baic D20 s’anime d’un bloc moteur essence livré par Mitsubishi, 1.3l de 100ch. Elle s’équipe, entre autres de 2 airbags, régulateur de vitesse, climatisation manuelle à affichage digital, des commandes au volant, une radio MP3. La D20 est proposée à 1.250.000 da TTC.
The post Baic Algérie : la D20 à 1.250.000 da TTC, la moins cher du marché appeared first on .
La wilaya de Mostaganem s’est transformée, en 2018, en pôle touristique et récréatif d’excellence, grâce aux structures hôtelières de grande qualité mises en service récemment et la promotion de la région comme destination touristique privilégiée à travers les moyens de communication.
La wilaya de Mostaganem a connu, durant l’année 2018, un flux record d’estivants sur ses plages et une hausse remarquable de la fréquentation des hôtels, des résidences touristiques et des espaces de détente et de loisirs, le tout accompagné d’une grande dynamique économique et commerciale, faisant de cette région un pôle pour le tourisme national, a affirmé la directrice du tourisme et de l’artisanat, Hayet Mammeri, dans une déclaration à l’APS. Ainsi, durant la saison estivale, soit de juin à septembre derniers, plus de 623.000 estivants ont afflué vers les hôtels et les résidences touristiques de la wilaya, a souligné la même responsable. Elle a rappelé que «les établissements hôteliers, qui ont été renforcés durant cette saison de huit nouvelles structures, ont accueilli, du 1er juin au 30 septembre derniers quelque 623.000 estivants, dont 5.650 étrangers, contre 82.000 estivants dont 715 étrangers durant la même période de l’année précédente». Ces établissements hôteliers, dont la capacité d’accueil est de 5.100 lits, ont créé plus de 1.285 postes d’emploi permanents et plus de 4.500 autres postes temporaires et indirects, selon la même source. D’autre part, les 21 camps de toile familiaux ouverts dans la wilaya ont accueilli quelque 57.000 estivants. En outre, la capacité d’accueil de ces centres de vacances et les établissements de jeunes a augmenté de 60% en une année pour atteindre 16.700 lits. Pour leur part, les plages de la wilaya, s’étendant sur une façade 124 km, ont accueilli quelque 11 millions d’estivants. Quant au parc d’attraction et de loisirs «Mostaland», celui-ci a connu l’affluence de 650.000 estivants et le parc aquatique «Kharrouba aqua parc» quelque 16.000 estivants, a précisé Mme Mammeri.
Les autorités locales misent sur le développement du secteur touristique à travers la promotion de la qualité des services offerts aux estivants et la promotion de Mostaganem comme destination préférée des touristes, notamment ceux en provenance des wilayas de l’intérieur du pays.
La promotion et l’excellence des services, deux enjeux pour développer le secteur
Selon les services de la wilaya, un budget de 487 millions DA a été consacré à l’entretien des plages et leur aménagement pour accueillir les vacanciers durant la saison estivale écoulée, ce qui a participé à doubler les revenus des communes côtières qui ont atteint les 107 millions DA. Ces revenus concernent les taxes de séjour et les concessions des plages, cédées à sept établissements hôteliers, ainsi que les recettes des parkings et les concessions des terrains de camping familial . D’autre part, l’Epic de wilaya «Propreté Mostaganem», en coordination avec les communes côtières, a mobilisé 233 agents et 14 camions pour veiller à la propreté des plages et accueillir les estivants dans des conditions excellentes. En outre, les services de transport ont mis en place un plan pour mettre à la disposition des citoyens quelque 11.000 places à destination des différentes plages et les lieux de détente de la wilaya, a fait savoir la même source.
Améliorer l’offre touristique
Selon Mammeri Hayet, durant la même année, un film promotionnel de 52 minutes intitulé «Mostagnem, carrefour des cultures et des civilisations» a été produit, ainsi que l’édition d’un guide touristique de 200 pages, une publication de 50 pages et des dépliants intitulés «Mostaganem, la perle de la Méditerranée». Ces supports audiovisuels et en papier contribuent à promouvoir le tourisme, national notamment, et à faire connaître les capacités de la wilaya de Mostaganem et ses qualifications dans les domaines du tourisme balnéaire et du tourisme culturel, ainsi que le tourisme vert, a -t-elle dit . Un accord de partenariat a été signé avec le laboratoire d’études de communication de l’université Abdelhamid-Ben-Badis de Mostaganem pour la formation des cadres de la direction du tourisme et de l’artisanat dans les différentes techniques de communication touristique, avec la mise en place d’une cellule de communication et d’information. Cette dernière a pour mission la promotion du tourisme, tout au long de l’année, et ce par l’apport des nouvelles technologies. Parallèlement à ce projet, la direction chargée du secteur compte mettre en place la carte touristique de la wilaya et prévoir des opérations de restauration et de réhabilitation d’un certain nombre de lieux touristiques, culturels et archéologiques. Il est prévu également la création du parcours touristique de la ville de Mostaganem et la formation de professionnels dans différentes spécialités, notamment de guides touristiques, a ajouté la même source.
The post Mostaganem : 2018, année de mutation vers un pôle touristique appeared first on .
La localité de Lakhdaria à une trentaine de kilomètres au nord de Bouira abrite depuis avant-hier la 1ère édition de la foire des produits du terroir et agrumes.
La foire a été organisée au niveau du centre de formation professionnelle (CFPA) de la commune. L’événement est organisé par la DSA, en collaboration avec la Conservation des forêts ainsi que d’autres institutions, à l’exemple de la Chambre de l’agriculture, il s’étalera sur une période de deux jours. Les organisateurs s’affairaient à installer les stands dans lesquels ont exposé du miel, des figues, de l’huile d’olive et autres fruits, mais également des désherbants et autres produits de traitement des arbres fruitiers, du matériel d’apiculture, d’aviculture et d’irrigation. La région ouest de Bouira, notamment les communes de Kadiria et Lakhdaria, étant connues pour la culture des agrumes, plus précisément les oranges, plusieurs stands dédiés à cette culture, ont été mis en place. Selon quelques agriculteurs rencontré sur mes lieux la wilaya de Bouira a été classée, durant l’exercice agricole écoulé à la troisième place à l’échelle nationale en termes de quantité de production des agrumes avec un million de quintaux, soit un rendement de 250 q/ha. Un véritable essor que les exploitants agricoles ambitionnent d’améliorer en augmentant sensiblement la production, et ce, à condition que les routes menant aux grands vergers soient aménagées, en plus de l’alimentation en énergie des structures implantées à l’intérieur des champs des agrumes et le soutien financier à ce créneau. Nos interlocuteurs, regrettent la rareté de la main-d’œuvre dans la wilaya de Bouira, à l’image d’autres régions du pays, se fait ressentir, ce qui a affecté ce créneau durant la campagne de récolte. Pour un responsable de la DSA de Bouira, cette opération démontre que les agricultures ne sont pas des spéculateurs. « Nous avons saisi cet espace pour montrer que les agriculteurs ne sont pas, les responsables de la spéculation », a-t-il tenu à souligner. Et d’ajouter
« Nous avons affiché ici les prix réels, c’est-à-dire du producteur au consommateur. Ce sont des prix imbattables. Nous ne sommes pas ici pour casser les prix, mais pour offrir au consommateur un produit à sa juste valeur ». Toutefois, certains exposants, notamment des jeunes, ont déploré le manque d’information et d’orientation de la part des services agricoles locaux. » On est livrés à nous mêmes. Même pour obtenir des engrais chimiques, on est obligés de se diriger vers d’autres wilayas, comme Boumerdès et Tizi Ouzou », a-t-on indiqué. Parmi les exposants on retrouve la CRMA, la BADR, l’administration des forêts, le Parc national du Djurdjura, la Direction de l’environnement, mais également des particuliers issus des quatre coins de la wilaya. D’autre part, un stand a été réservé à la CRMA pour la distribution de documents et dépliants pour informer le public, notamment les agriculteurs, des différents services qui leur sont proposés par cette caisse, ainsi que des démarches à suivre afin de faire face aux éventuelles faillites qui peuvent être engendrées par les catastrophes naturelles et autres risques affectant la production (végétale ou animale) dans la région.
Omar Soualah
The post Bouira : Première foire des produits du terroir et agrumiculture à Lakhdaria appeared first on .