ADRAR – Le coup d’envoi des festivités de la 12ème édition du festival national culturel d’Ahellil a été donné vendredi à Timimoun (220 km au nord d’Adrar) en hommage au défunt Moulay Slimane Seddik, connu sous le nom de « Moulay Timi ».
Cette initiative traduit une reconnaissance aux efforts déployés durant toute sa vie par le défunt au service du patrimoine de la région et son accompagnement de chercheurs dans leurs travaux, à l’instar de l’académicien Mouloud Mammeri et autres chercheurs et gens des médias.
Présidée par les autorités locales, la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad et de la présidente de la déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’enfance (ONPPE), Meriem Chorfi, a été marquée par un défilé folklorique, haut en couleurs et sonorité, des troupes participantes à la satisfaction d’un public nombreux venu se délecter des exécutions de bonne facture artistique.
Ce rendez-vous culturel annuel (28-30 décembre) s’assigne, entre-autres objectifs, la préservation de ce legs culturel séculaire, classé patrimoine immatériel mondial par l’UNESO, sa promotion et l’encouragement des associations culturelles émergentes en ce genre au niveau de la région du Gourara, a indiqué le commissaire du festival.
Selon M. Djouli, cette manifestation culturelle verra l’organisation des soirées artistiques animées par 24 groupes activant dans des association d’Ahellil, outre des conférences intellectuelles qui seront encadrées par des enseignants intéressés par ce patrimoine.
Aussi, une autre conférence intellectuelle sera programmée en marge de ce festival qui sera animé par des académiciens et des chercheurs.
Cette conférence qui sera organisée au niveau de la bibliothèque publique à Timimoune évoquera plusieurs questions relatives aux différents aspects de ce patrimoine amazigh
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ALGER – La Banque africaine de développement (BAD) mobilisera plus de 7 milliards de dollars sur les marchés financiers pour investir dans les économies africaines en 2019, a indiqué la BAD, dans un communiqué publié sur son site web.
Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le programme d’emprunt de l’institution, pour 2019, à hauteur de 7,24 milliards de dollars sur les marchés financiers, a expliqué la banque panafricaine, en affirmant qu’elle continue de consolider son profil sur les marchés des capitaux afin de disposer de ressources rentables pour financer les projets et programmes dans ses pays membres.
« La Banque a accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d’autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling », a-t-elle fait savoir.
« Première institution financière africaine de développement, la Banque maintient une présence active dans le domaine de l’investissement social, et continue d’être leader dans l’émission d’obligations vertes et sociales », a assuré la BAD.
Ces produits répondent, selon elle, à un besoin croissant d’investissements à impact, lui permettent également de mettre en avant son mandat de développement et de promouvoir une croissance « durable » et « inclusive ».
« La BAD continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains en émettant des titres de créance libellés en monnaie locale afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale, parallèlement à d’autres initiatives », lit-on dans le communiqué.
« Nous continuons d’améliorer notre visibilité sur les marchés des capitaux afin de fournir des ressources rentables pour financer des projets et des programmes sur le continent africain », a déclaré la trésorière de la Banque, Mme Hassatou N’Sele, assurant que la BAD disposait de solides antécédents, un profil de financement diversifié, des investisseurs à travers le monde, ainsi que les avantages d’une notation AAA pour soutenir fermement le mandat de la Banque.
« La Banque africaine de développement est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales et bénéficie de plusieurs solides notations en matière environnementale, sociale et de gouvernance », a affirmé le communiqué, rappelant qu’en 2017, l’institution a déboursé 7,51 milliards de dollars pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux, dépassant de 56% l’objectif qu’elle s’était fixée pour les opérations non souverainesarge
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LE CAIRE – Le NA Husseïn-dey affrontera la formation libyenne du Ahli Benghazi en seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération de football, à l’issue du tirage au sort effectué vendredi dans la capitale égyptienne Le Caire.
Le représentant algérien se déplacera à Benghazi pour jouer le match aller prévu entre le 11 et le 13 janvier 2019 avant d’accueillir son adversaire au stade 5-Juillet (Alger) entre le 18 et le 20 du même mois.
Le NAHD s’est qualifié pour les seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération au détriment des Zambiens de Green Eagles (0-0, 2-1), alors que le Ahli Benghazi avait été éliminé en 16es de finale de la Ligue des champions par les Sud-africains de Mamelodi Sundowns (0-0, 4-0).
Résultats du tirage au sort des seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération de football
Gor Mahia (Kenya) – New Stars Douala (Cameroun)
Al-Ahli Benghazi (Libye) – NA Husseïn-dey (Algérie)
Al Hilal (Soudan) – Mukura Victory (Rwanda)
Nkana FC (Zambie) – FC San Pedro (Côte d’Ivoire)
Coton Sport (Cameroun) – Asante Kotoko (Ghana)
Zesco United (Zambie) – Kaizer Chief (Afrique du Sud)
Stade Malien (Mali) – Petro Atletico Luanda (Angola)
Raja Casablanca (Maroc) – African Stars (Namibie)
Renaissance Berkane (Maroc) – ASC Diaraf (Sénégal)
CS Sfaxien (Tunisie) – Vipers SC (Ouganda)
Zamalek (Egypte) – IR Tanger (Maroc)
Kampala City (Ouganda) – AS Otôho (Congo)
Bantu FC (Lesotho) – Enugu Rangers (Nigeria)
Al-Nasr (Libye) – Faso Salitas (Burkina Faso)
Jimma Aba Jifar (Ethiopie) – Hassania Agadir (Maroc)
Aller : 11 au 13 janvier
Retour : 18 au 20 janvier.
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ALGER – Les brigades de la Police judiciaire (PJ) ont élucidé grâce au Système d’identification et de recherche criminelle (SIRC), 31 affaires criminelles à travers plusieurs wilayas du pays qui se sont soldées par l’arrestation des auteurs de ces crimes, a indiqué vendredi un communiqué des services de Sûreté nationale.
Parmi les affaires traitées, 7 affaires relatives au vol ont été élucidées par les services d’identification de la wilaya de Batna, suivies de 4 affaires de vol, de coup et de blessure volontaires sous la menace d’arme blanche, dans la wilaya de Khenchla, a précisé la source.
Les services d’identification relevant de la Sûreté de Bordj Bou Arreridj et de Chlef ont élucidé, pour leur part, 6 affaires de vol et de trafic de drogues, a ajouté le communiqué.
A ce propos, les éléments des services d’identification de Blida, Tindouf, Sétif, Boumerdès, Alger, Tissemssilt, Tipaza, Oum El Bouaghi, Skikda et Adrar ont pu également résoudre 14 affaires de vol, d’escroquerie et de trafic de drogues.
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ALGER – Les imams à travers le territoire national ont consacré une partie de leur prêche de vendredi à la sensibilisation des jeunes au phénomène de la migration clandestine, appelant ces derniers à ne pas céder à cette « tentation funeste ».
A cet effet, plusieurs imams ont mis l’accent sur l’importance de faire répandre les valeurs religieuses et morales auprès des jeunes et de les inciter à « se préserver ».
Certains imams ont évoqué ce phénomène étranger à notre religion musulmane qui, ont-ils dit, « bannit de telles pratiques ».
Les imams ont appelé à faire face à ce phénomène, qui entraîne même des femmes et des enfants et endeuille de nombreuses familles algériennes suite à la disparition de leurs enfants au large de la mer.
Le référent religieux avec ses dimensions nationales doit être pris en compte pour « lutter contre les idées extrémistes et apaiser les esprits de la jeunesse algérienne », ont martelé les imams.
Ils ont également appelé les citoyens, particulièrement les jeunes, à ne pas céder aux rumeurs visant à semer la fitna ».
Dans leurs prêches, les imams ont insisté sur l’impératif de « la cohésion et de la compassion », appelant à bannir la division entre les membres de la société ». La situation actuelle « impose à tout un chacun de placer l’intérêt du pays au dessus de toute considération », ont-ils souligné.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammed Aissa avait appelé les imams à travers le territoire national à consacrer une partie de leur prêche de vendredi à la sensibilisation au phénomène de la migration clandestine, tout en prodiguant des conseils aux jeunes pour qu’ils ne « cèdent pas à cette tentation funeste ».
« Cet élan national vise à prodiguer des conseils aux jeunes dans les prêches de vendredi et les halakates organisées dans les mosquées pour qu’ils ne cèdent pas à cette tentation funeste », a indiqué le ministre.
« Les barques de la mort ravissent des enfants à leurs familles pour les jeter à la mer ou leur offrir une vie humiliante dans des centres de rétention à l’étranger », avait-il ajouté se disant ouvert à toute initiative à même d' »éveiller la conscience de la société ».
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GUELMA – Les participants au 10ème colloque sur le président Houari Boumediene (1932-1978) ont appelé vendredi depuis Guelma à la réalisation d’un film retraçant la vie et l’œuvre de feu chef d’Etat.
Les présents à la salle omnisports de la commune Houari Boumediene, universitaires, historiens, moudjahidine et amis du deuxième président de l’Algérie indépendante ont souligné l’importance de mettre en avant les réalisations de feu Boumediene dans divers domaines, ‘’à travers des études et des analyses mettant les actions du président dans leurs conjonctures de l’époque’’.
Ils ont dans ce contexte encouragé l’analyse des actions entreprises par Houari Boumediene dans la conjoncture marquée par ‘’le défi d’édifier un Etat moderne et de se positionner sur la scène internationale dans une conjoncture caractérisée par une guerre froide et la présence de deux puissances économiques’’.
Auparavant, les autorités locales civiles et militaires ainsi que les séminaristes se sont dirigés à la localité de Arara, sur les monts du Beni Addi dans la commune de M’jaz Amar et ont visité la maison qui a vu naître Houari Boumediene, en présence de la veuve du feu président, Anissa Boumediene.
Organisé par l’association locale Wiam pour la promotion des activités des jeunes, ce séminaire de deux jours a été marqué par la présentation de plusieurs conférences dans lesquelles universitaires, moudjahidine et diplomates étaient revenus sur des haltes aussi importantes que déterminantes dans la vie de feu Houari Boumedine, le chef d’Etat, le promoteur d’un nouvel système économique juste garantissant aux peuples de bénéficier de leurs richesses et le défenseur acharné des causes justes, entre autres.
A l’issue de cette rencontre, commémorant le 40ème anniversaire de la disparition de Houari Boumediene, sa veuve, Mme Anissa Boumediene, des universitaires, des diplomates et des moudjahidine ont été honorés.
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TEBESSA – Avec la détermination de faire sortir les communes frontalières de la wilaya de Tébessa de « l’anonymat » et l’ambition d’en faire des localités prospères, l’année 2018 à l’antique Théveste a été marquée par la concrétisation de plusieurs projets de développement dans le secteur agricole.
L’amélioration des conditions de vie des habitants des communes frontalières, leur stabilisation dans leur région et l’ouverture de nouveaux horizons pour les jeunes de ces collectivités sont le moteur d’une stratégie sur laquelle les autorités locales misent beaucoup.
Lire aussi: Projet de phosphate de Tébessa : déclassement de terres agricolesMise en valeur de terres, modernisation du système d’irrigation, mécanisation de l’agriculture, facilitations et accompagnement des jeunes sont autant d’approches utilisées pour faire émerger les dix (10) communes frontalières de cette wilaya.
Mise en valeur de 34.000 hectares dans les communes frontalières
Dans le cadre de la concrétisation du programme du gouvernement visant le développement des zones frontalières, une vaste opération de mise en valeur de terre a été lancée en 2018, ciblant 34.000 hectares.
A cet effet, cinq périmètres agricoles ont été créés en coordination avec la direction des domaines publics, répartis sur les communes de Négrine, Bir El-Ater et Ferkane, où de 200 à1000 hectares ont été attribués à quelque 579 jeunes agriculteurs.
« L’opération a connu un engouement et beaucoup de jeunes se projettent dans des projets dans le secteur agricole », indique à l’APS le directeur local des services agricoles (DSA), Makhlouh Homri.
Et d’ajouter : « En coordination avec le bureau national d’études pour le développement rural (Bneder), l’opération d’attribution des décisions permettant aux jeunes d’exploiter ces terres se poursuit et avance à un rythme acceptable ».
« La mise en valeur de cette zone agricole permettra l’extension de la superficie agricole exploitée dans la wilaya de Tébessa estimée à 312 000 ha, et soutiendra la volonté de diversifier la production agricole et développer les différentes cultures des légumes, fruits, céréales, olives et dattes notamment », ajoute-t-il.
Le DSA évoque également l’oléiculture dans les communes frontalières qui enregistre à Safsaf El-Ouesra, Bir El-Ater, Negrine et Bekaria notamment une « progression remarquable », avec la réalisation d’une production avoisinant les 70.000 quintaux d’olives et 1,3 million de litres d’une « des meilleures qualités d’huile d’olive à l’échelle nationale ».
Des productions « record » sont signalées en cette fin d’année 2018 pour ce qui concerne la pomme de terre d’arrière saison dans les communes frontalières d’El-Houidjbet et Oum Ali, ainsi que plusieurs autres localités, où 1,4 million de quintaux ont été réalisés à la faveur, assure-t-on, « d’une détermination sans faille » d’élargir la superficie réservée pour la pomme de terre, passée de 2.600 hectares à 2.970 ha.
Pour les agriculteurs des zones frontalières rencontrés par l’APS, « un défi a été relevé » et sont unanimes à souligner que le prochain défi est « d’assurer des aires de stockage et des espaces de commercialisation pour ces produits ».
L’eau, nerf du programme de développement des zones frontalières
Dans les communes d’El Ouenza, El-Mridj et Ain Zarga, où le programme d’extension des terres agricoles table sur 43 000 hectares, la mobilisation de l’eau est devenue « le souci majeur » des autorités locales, affirme M. Homri.
« Jusque là, 400 dossiers relatifs à l’octroi d’autorisations pour la réalisation de puits ont été étudiés en coordination avec les services des ressources en eau », relève le DSA.
Et de souligner : » la réalisation des premiers puits et la mobilisation d’eau permettra aux agriculteurs de diversifier leur production et encouragera d’autres à se stabiliser dans les zones frontalières pour faire des activités agricoles leur gagne pain ».
Le même responsable souligne également les efforts déployés dans le raccordement de ces zones à l’électrification rurale, considérant que « l’électrification rural est l’autre chantier de ce vaste projet de développement des zones frontalières ».
Aussi, dans le but de poursuivre le programme de développement et de réhabilitation des dix communes frontalières de la wilaya de Tébessa, la DSA a tracé un programme visant l’amélioration du cadre de vie des habitants, comprenant également l’ouverture des pistes agricoles.
Il s’agit de l’ouverture de 160 km de pistes rurales agricoles dans les 10 communes ciblées, l’aménagement de 420 km de pistes supplémentaires, détaille M. Hormi.
Le même responsable a ajouté qu’il est prévu, dès 2019, de distribuer près de 1000 ruches d’abeilles au profit des apiculteurs de ces zones dans le but de soutenir et de renforcer la production du miel dans cette wilaya frontalière qui a enregistré une production de 1.100 quintaux au cours de la dernière saison.
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ALGER – Les éléments de la brigade de police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement de la wilaya d’Alger ont effectué durant l’année 2018 plusieurs interventions, notamment l’éradication de 354 décharges anarchiques et le recensement de 2136 construction sans autorisation, a indiqué vendredi un communiqué de la Sûreté de la wilaya d’Alger.
Dans le cadre de la préservation de l’urbanisme et de la protection de l’environnement et de la santé au niveau de son territoire de compétence, la brigade de police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement, a enregistré 2136 interventions sur des sites de construction sans permis et 58 autres concernant la non conformité de la construction ainsi que 1419 interventions concernant l’activité commerciale illégale, a précisé le communiqué.
S’agissant de la protection de l’environnement dans son volet relatif à la gestion, contrôle et élimination des déchets, la brigade a recensé 6624 interventions relatives au jet et abandon de déchets ou au refus d’utilisation du système de déchets mis en place par les autorités concernés, 3381 autres relatives au jet de déchets inertes résultant de l’exploitation de carrières, de mines et de travaux de destruction, de construction et de restauration, et 772 interventions ayant trait aux déchets sur la voie publique pouvant empêcher la circulation, ainsi que 356 autres relatives au jet de déchets sur la voie publique pouvant causer des accidents nocifs pour la santé, en sus de l’élimination de 354 décharges anarchiques en coordination avec les autorités locales, ajoute la source.
Les services de l’hygiène et de la santé publique ont enregistré, selon la même source, 74 interventions pour abandon de cadavres d’animaux ou de matières d’origine animale.
Concernant les espaces verts, la brigade de la protection de l’environnement a recensé 38 interventions pour mettre un terme aux dépassements portant atteinte et non respect de ces espaces.
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ALGER – La lutte contre la violence dans les stades serait plus efficace si l’on impliquait psychologues et sociologues dans la recherche de solutions à ce fléau social, selon le professeur et chercheur à l’université Paris-Nanterre (France), Youcef Fates.
« Diverses causes sont derrière le déclenchement de la violence dans les stades, d’où la nécessité pour les responsables du football de mener sur le terrain, une étude approfondie pour vaincre ce fléau, en prenant en considération les avis des spécialistes en psychologie, en sociologie et en médecine », a affirmé M. Fates à l’APS.
Selon le professeur Youcef Fates, les nombreuses études sur la violence dans les stades algériens, effectuées depuis l’époque coloniale jusqu’à ce jour, ont montré que ce fléau est causé par plusieurs facteurs dont le facteur psychologique que l’on retrouve également dans la période pré-indépendance.
« Dans la période coloniale, les Algériens étaient violentés. Par conséquent, ils ont intégré cette violence du colonialisme (…) la société algérienne était patriarcale avec une prééminence d’un certain machisme », a estimé le chercheur, pointant du doigt également un « manque de fair-play » lors des rendez-vous sportifs, alors que « le plus important c’est la participation et le respect de l’adversaire et des foules ».
Le professeur Youcef Fates, qui a assisté récemment à un colloque international à Alger sous le thème : « L’activité physique et sportive : de la Formation à la Citoyenneté », a estimé en outre qu’il faut « éviter de considérer le sport comme un champ d’expression émotionnel de la jeunesse (…) si cette jeunesse n’a pas de moyens d’expression, elle s’exprime alors dans la violence et dans la masculinité ».
Le chercheur a critiqué par ailleurs, la démarche entreprise par les responsables du football algérien pour endiguer le phénomène de la violence dans les stades, indiquant que « le remède n’est pas d’imiter ce qui se fait en Europe et l’appliquer en Algérie ». Le remède, selon lui, « nécessite des études et des analyses sur terrain, or ce qui se passe, c’est qu’on a essayé de transposer les phénomènes occidentaux sur l’Algérie ».
Le professeur a préconisé, en revanche, la nécessité d' »inviter des sociologues, des psychologues et des médecins pour avoir un projet de réflexion jusqu’aux racines de cette violence » et trouver ainsi les solutions idoines à ce problème.
Docteur d’Etat de la Sorbonne de Paris, dans la spécialité Education physique et sportive, Youcef Fates, 73 ans, est un chercheur algérien spécialisé dans l’histoire du sport algérien. Il est diplômé de l’Institut supérieur des sciences et de la technologie des sports (ISTS) en 1970.
Titulaire d’un doctorat en sciences politiques, il a enseigné au niveau du Centre national de l’éducation physique et sportive et également comme maître-assistant à l’université d’Alger.
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WASHINGTON – L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, est attendu en janvier à New York pour briefer le Conseil de sécurité sur la dernière table ronde de Genève et les démarches qu’il compte entreprendre en prévision de la relance du processus onusien.
Le Conseil de sécurité recevra probablement lors de cette réunion un autre briefing par le département des opérations de maintien de la paix sur la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), dont le mandat s’achève le 30 avril prochain, indique l’agenda prévisionnel de cet organe onusien pour le mois de janvier.
Ces consultations interviennent en application de la résolution 2440 qui demande au secrétaire général de l’ONU de tenir le Conseil de sécurité informé de l’évolution de la situation au Sahara occidental, trois mois après l’adoption de la résolution ou à chaque fois qu’il le juge opportun.
Selon la même source, la réunion sera fort probablement sanctionnée par une déclaration dans laquelle le Conseil de sécurité devrait se féliciter des premières discussions de Genève, réitérer le soutien à Horst Kohler tout en soulignant l’élan généré par la reprise des négociations directes entre les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc.
Depuis une année, la question du Sahara occidental revient en force sur l’agenda de paix du Conseil de sécurité, appuyée par les Etats-Unis qui veulent mettre fin à ce conflit gelé.
Washington, agacé par le blocage du processus de paix, a maintenu la pression au Conseil de sécurité pour soutenir une relance des négociations à l’arrêt depuis 2012.
La délégation américaine à l’ONU avait évoqué en octobre dernier « une nouvelle approche » des Etats-Unis pour le règlement de ce conflit, affirmant qu’il ne peut plus y avoir « de Business as usual » avec la MINURSO et le Sahara occidental.
« Premièrement, il ne peut plus y avoir de statut quo au Sahara occidental. Deuxièmement, nous devons apporter tout notre soutien à l’envoyé personnel Kohler dans ses efforts pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », avait, alors, déclaré l’ambassadeur adjoint américain, Jonathan Cohen.
Plus affirmatif, Jonathan Cohen avait indiqué que « le Conseil de sécurité ne laissera pas la MINURSO et le Sahara occidental retomber dans l’oubli ».
A peine deux mois après le vote prorogeant le mandat de la MINURSO, la Maison Blanche, par la voix du chef du National Security Council (NSC), John Bolton, a exprimé sa frustration devant le blocage que connait la question du Sahara occidental, affirmant qu’il était temps à la mission onusienne d’accomplir son mandat.
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ALGER – Les élus au niveau des Assemblées locales (APC et APW) sont appelés samedi à choisir leurs représentants au sein du Conseil de la Nation, à l’occasion de l’élection du renouvellement de la moitié des membres élus de la Chambre haute du Parlement.
Cette élection intervient conformément au décret présidentiel portant convocation du collège électoral et seront supervisées, pour la première fois, par des magistrats.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé, en novembre dernier, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral, conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109.
Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya.
La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du parti du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a remporté 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, le Front des forces socialistes (FFS) avec 2 sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que vingt-trois (23) partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas couvertes, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et 01 wilayas. Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés a atteint 41, selon M. Louh.
Le ministre avait indiqué aussi que ces élections seront supervisées, « pour la première fois », par le secteur de la justice, faisant savoir que 736 magistrats seront mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de 8 magistrats pour chaque bureau, dont quatre (04) suppléants.
M. Louh a rappelé, à ce propos, que la régularité et la transparence des élections étaient « plus que nécessaires », d’où leur supervision par des magistrats, précisant que la commission électorale de wilaya, chargée de la réception des dossiers de candidature, est constituée de 3 magistrats.
Il a affirmé, dans ce contexte, que des instructions avaient été données à tous les parquets, polices judiciaires et administrations à l’effet de « veiller à la régularité et à la transparence de ces élections ».
Sur un autre registre, le Conseil constitutionnel avait rappelé aux candidates et candidats à cette élection « qu’en vertu des dispositions de l’article 130 de la loi organique relative au régime électoral, qu’ils ont le droit de contester les résultats du scrutin en introduisant un recours par simple requête déposée au greffe du Conseil constitutionnel suivant les conditions découlant des règles de forme et de fond contenues à l’article 130 susvisé, aux articles 49 et 50 du Règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel, ainsi qu’à l’article 28 du décret exécutif n 18-293 du 21 novembre 2018 relatif à l’élection des membres élus du Conseil de la nation ».
Concernant les conditions de forme, le Conseil constitutionnel avait précisé que « le requérant doit être candidat à l’élection portant renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation dans la wilaya concernée ».
« Le recours doit être déposé par le candidat requérant directement auprès du greffe du Conseil constitutionnel dans les vingt-quatre (24) heures qui suivent la proclamation des résultats provisoires par le Conseil constitutionnel », selon le Conseil constitutionnel qui relève aussi que « dans le cas où le requérant délègue un représentant pour déposer le recours en son nom et place auprès du greffe du Conseil constitutionnel, il est impératif, sous peine de rejet du recours en la forme, que le dépositaire soit muni d’une délégation l’habilitant à cet effet ».Le Conseil constitutionnelle avait en outre rappelé que la requête doit être présentée en langue arabe et comporter le nom, prénom (s), profession, domicile et signature du requérant, la mention de l’Assemblée populaire communale ou de l’Assemblée populaire de wilaya à laquelle appartient le requérant.
S’agissant des conditions de fond, le Conseil constitutionnelle avait précisé que le requérant est tenu d’exposer dans sa requête, l’objet ainsi que les moyens et les motifs au soutien de son recours, de joindre les documents justificatifs à l’appui de son recours, signalant que le Conseil constitutionnel statue sur les recours dans un délai de trois (3) jours francs conformément à l’article 131 alinéa 1er de la loi organique relative au régime électoral.
Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
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ALGER – L’écrivaine française qui avait lutté aux côtés des Algériens pour leur indépendance, Monique Hervo, a été naturalisée algérienne, selon un décret présidentiel publié sur le dernier Journal officiel n° 73.
Le décret présidentiel signé le 5 décembre indique que Monique Hervo, née en 1929 à Paris, est naturalisée algérienne dans les conditions de l’article 11 de l’ordonnance n° 70-86 du 15 décembre 1970, modifiée et complétée, portant code de la nationalité algérienne.
L’écrivaine, avec une équipe du Service civil international, une association qui réunit des objecteurs de conscience, s’était installée au bidonville de la Folie, à Nanterre, en 1959 pour connaître les conditions de vie de milliers d’Algériens. Ayant vécu de nombreuses années dans ce bidonville jusqu’à 1971, elle a été l’auteure de deux ouvrages à ce sujet : « Bidonvilles : l’enlisement », avec Marie-Ange Charras, La Découverte, Paris, 1971 et « Chroniques du bidonville : Nanterre en guerre d’Algérie, 1959-1962 », éditions du Seuil, Paris, 2001.
Le 17 octobre 1961, l’écrivaine engagée pour l’indépendance de l’Algérie a manifesté aux côtés des Algériens qui se sont soulevés, au cours d’une marche pacifique à Paris et sa banlieue, contre le couvre-feu imposé uniquement à eux, en réclamant l’indépendance de leur pays.
Les manifestants algériens avaient fait l’objet d’une sanglante répression de la part de la police parisienne qui a tué, blessé et jeté dans la Seine des milliers d’entre eux. « J’ai été pour l’indépendance de l’Algérie tout de suite », le rappelait-elle souvent Monique Hervo.
Après l’indépendance de l’Algérie, Monique Hervo est restée dans le bidonville de Nanterre pour livrer une autre lutte pour un logement décent en faveur des Algériens de Nanterre, Argenteuil, Gennevilliers et Ivry.
Toutes ses archives sont déposées à l’Institut d’histoire du temps présent (Paris) ainsi qu’à la bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre).
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ADRAR – Le Secrétaire général (SG) du Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, a affirmé, jeudi à Adrar, que « la traduction vers la langue amazighe est une priorité en cette conjoncture actuelle ».
« La traduction vers la langue amazighe est une priorité en cette conjoncture actuelle, et cette rencontre est une occasion propice pour la sélection des meilleures œuvres de traduction vers la langue amazighe, de manière à enrichir le patrimoine de la bibliothèque amazighe nationale », a souligné Si El-Hachemi Assad en ouverture des ateliers de traduction à l’université d’Adrar.
Le SG du HCA a fait savoir, à ce titre, que cette rencontre culturelle permettra d’échanger les connaissances et expériences, ainsi que de faire le point sur les efforts déployés dans la promotion de la langue amazighe.
Il a, dans ce cadre, indiqué que « cette rencontre s’inscrit au titre de la nouvelle orientation pour laquelle s’est engagé le HCA depuis 2014 conformément aux orientations des hautes instances du pays au titre du programme du Gouvernement focalisé sur trois axes principaux, consistant en la généralisation de l’utilisation de la langue amazighe dans le système national, l’officialisation de la fête nouvel amazigh (Yennayer) journée chômée et payée, en sus de la mise au point de la loi liée àe aussi: Adoption du projet de loiorganique relatif à l’Académie algérienne de la langue amazigheSoulignant que « ces axes constituent la feuille de route avec des repères clairs », Si El Hachemi Assad s’est dit « fier du climat positif ayant permis de mettre la langue amazighe sur la bonne voie et nos composantes nationales à l’abri des surenchères politiques, permettant ainsi au HCA d’œuvrer dans un climat serein et calme loin de toutes sensibilités ».
Le responsable a signalé que la démarche du HCA consiste en l’instauration d’une méthodologie axée sur l’action pragmatique, consultative et de coordination avec les différents secteurs.
M. Assad a ajouté, lors de cette rencontre qui a vu la participation de la déléguée à l’Organe national de la protection et la promotion de l’enfance, que « la présence de la déléguée traduit la nécessité d’une action commune », notant que « la réussite du partenariat entre le HCA et l’organe est basée sur des stratégies et priorités bien déterminées, entamées par la traduction de documents référentiels liés aux droits de l’enfance ».
« Le HCA ambitionne d’accompagner les associations actives pour la promotion de l’enfance à la faveur de l’élaboration de programmes culturels créatifs usant de toutes les variantes de la langue amazighe », a soutenu M. Assad, plaidant pour « la mise au point d’un plan local pour l’introduction de la langue amazighe dans tous les espaces, dont l’école, la radio local et l’université ».
Il a préconisé, pour ce faire, la concrétisation d’une convention de partenariat avec l’université d’Adrar pour introduire une spécialité au département d’histoire pour mettre à profit les documents et manuscrits ayant trait à la dimension amazighe.
Une pléiade de traducteurs, linguistes, enseignants de la langue amazighe, d’hommes de lettres et de critiques prendront part aux cinq ateliers, programmés sur quatre jours, ont indiqué les organisateurs.
Une série de thèmes inhérents aux approches sur la généralisation de l’utilisation de la langue amazighe, la traduction des publications de la littérature algérienne des langues arabe et française vers la langue amazighe, ainsi que la traduction des textes fondamentaux du Conseil national des droits de l’Homme, le contenu des sites électroniques de certains ministères, sera abordée, ont indiqué les organisateurs.
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ALGER – Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a annoncé jeudi que le nombre de familles relogées dans des logements décents dans différentes formules, était plus de 100.000 familles depuis le lancement de l’opération de relogement mi-juin 2014.
S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à Douera à l’issue du parachèvement de la 3ème phase de 24ème opération de relogement, M. Zoukh a indiqué que près de 100.423 familles occupant des bidonvilles, des anciennes bâtisses des immeubles menaçant de ruine et des caves ont bénéficié de logements décents depuis le lancement de cette opération jusqu’à cette troisième et dernière phase lancée aujourd’hui, rappelant que 420.000 unités de différentes formules sont en cours de réalisation à Alger.
4.000 familles bénéficieront de logements lors de la 3ème phase de la 24ème opération dont 3.000 unités des Logements publics locatif (LPL) et 1000 unités de Logements sociaux participatifs (LSP) à partir de jeudi jusqu’au 30 décembre, a ajouté M. Zoukh.
Cette opération concernera les bénéficiaires de Logements publics locatifs (LPL) dans le cadre des listes affichés par les communes de Douera et Sehaoula qui seront relogées à la cité 1.602 logements (Douera) et la cité 1.200 logements à Houche Mihoub -1- (nouvelle cité) à Baraki.
A l’achèvement de 3ème phase de la 24ème opération de relogement, les surfaces récupérées s’élèvent à environ 550 hectares depuis le lancement de l’opération, précisant que ces terrains seront consacrés à plusieurs projets publics de différents secteurs. Il a fait savoir que la 25ème opération de relogement sera lancée début janvier 2019.
Environ 600 familles habitant des logements exigus à travers différentes commune de la capitale bénéficieront en janvier 2019 dans le cadre d’un quota de 6000 logements consacrés aux logements sociaux destinés aux communes, a révélé M. Zoukh faisant état de 1090 recours ont été acceptés sur les 18.000 recours introduits.
Pour ce qui est de la falsification des dossiers afin d’obtention d’un logement indument, le wali en a fait état de 1200 dossiers transférés à la Justice », ajoutant que 100 unités ont été récupérées en vertu de jugements des bénéficiaires ayant obtenu ces logements indument.
Dans cette phase, 16 familles seront relogées dans le cadre de la prise en charge des recours ayant l’avis favorable de la commission des Recours de la wilaya, notamment au niveau des sites démolis lors des précédentes opérations de relogement à travers les circonscriptions de Bouzareah,Chéraga, Baraki, Dar El Beida et Draria.
114 familles ont été relogées dans le cadre du programme d’Urgence de la 24ème opération de relogement issus des communes de Oued Koriche, Hammamat, Bologhine, Douera et Ouled Fayet.
Par ailleurs, 1.887 postulants ont été soumis au contrôle au niveau du fichier national du logement, 138 postulants ont fait l’objet d’un résultat positif, dont 83 postulants AADL, 23 possédants un logement, 26 postulants bénéficiaires d’une aide de l’Etat, 05 postulants possèdent des permis de construire et un (01) postulant possède un logement promotionnel public.
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ALGER – La pièce de théâtre, « Hanine », un drame social sur les relations illicites conduisant souvent à l’ignominie, est entrée, jeudi à Alger, en compétition du 13e Festival national du théâtre professionnel (FNTP), ouvert le 22 décembre dernier.
Accueilli au Théâtre Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle, produit par le Théâtre régional de Mascara et mis en scène par Mohamed Frimehdi, sur un texte de Mokhtar Hocine, a tenu, 65 mn durant, le nombreux public en haleine, qui a tenté de saisir une trame livrée au second degré.
Dans son élan d’inspiration, Amine, pianiste musicien, en plein composition d’une œuvre, qu’il a intitulé, « Hanine », cherche « la note bleue » à sa mélodie qui ramènerait l’ensemble des autres notes de sa création, à leurs modes d’origine, dans une harmonie saine et sereine.
Prénom d’une jeune femme également, « Hanine » est éprise de Amine, employé par sa mère, aux mœurs légères, gérante d’un cabaret et vivant une relation extraconjugale avec son pianiste-maison qui lui a dédié sa composition, raison pour laquelle elle a choisi de prénommer sa fille ainsi.
Hanine, découvrant la relation de sa mère avec Amine, quitte la maison pour aller vivre chez son professeur de piano et tenter de se reconstruire, avant de découvrir que là encore, les âmes ne sont pas aussi pures qu’elle le pensait
Brillamment servi par Dalila Nouar, Amel Benamra, Nouara Berrah, Nassima Louaïl, Nasser Eddine Djoudi et Fouad Bendoubaba, le spectacle est une métaphore renvoyant à la « nécessité de s’extraire à toute dérive morale » et tout « manquement » aux mœurs dans la vie, pour se garantir une « existence saine », explique le metteur en scène.
Sur le plan artistique, « Hanine » a été marqué par une « bonne direction d’acteur », selon les comédiens, qui ont su porter la densité du texte dans tous les espaces de la scène, se donnant la réplique dans des échanges houleux, empreint de silences écrasants.
Conçue par Djamel Benyoucef, la scénographie de transition, a consisté en quatre grandes portes de couleur sombre, frappées par un éclairage vif ou feutré et conçues sur des socles amovibles, de manière à permettre par leur déplacement, une meilleure exploitation de l’espace et plus de possibilités de jeu aux comédiens.
La bande son, œuvre de Abdelkader soufi, basée essentiellement sur les sonorités cristallines du piano, a contribué favorablement à créer les atmosphères du cabaret, avec un thème au guellal et à la guesba, monté sur un arrangement hard rock, pour faire ressortir, selon le metteur en scène, le « relâchement des clients », livrés à la « boisson et la drogue », au-delà d’autres musiques liées à d’autres situations.
Le public, quelque peu perdu dans cet imbroglio inextricable, où personne ne sait plus qui est qui, a fini par comprendre que le spectacle, « Hanine », dénonçait les turpitudes de la vie, célébrant le bienêtre dans l’équilibre des sens.
Le 13e FNTP se poursuit jusqu’au 31 décembre avec dix-huit spectacles, inscrits en compétition au TNA, et huit autres en off, programmés au Théâtre municipal d’Alger-Centre.
En marge de la compétition, des conférences, des masters-class et des spectacles de rue, sont également prévus durant le 13e FNTP.
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BOUMERDES – Les produits hygiéniques et esthétiques faits à base de miel exposés au 4ème Salon national du miel et dérivés, ouvert cette semaine à Boumerdès avec la participation de 25 exposants, ont suscité l’intérêt d’un grand nombre de femmes.
Depuis son lancement, ayant coïncidé avec les vacances scolaires d’hiver, une affluence considérable de femmes, accompagnées de leurs enfants, est quotidiennement constatée au niveau de ce salon, dès l’après midi et ce jusqu’au soir, ont assuré les organisateurs.
Farida, une dame venue d’une wilaya voisine, a affirmé à l’APS venir annuellement à ce salon pour y acquérir « tout ce dont j’ai besoin en produits esthétiques naturels qui, de plus, sont à des prix abordables ».
Les stands exposant des savons en tous genres destinés, selon les composants de chacun d’eux, à soigner la peau sèche ou grasse, au même titre que différents shampoings destinés, entres autres, au traitement des pellicules, et autres crèmes traitantes des problèmes du visage ont été littéralement pris d’assaut par la gente féminine.
Hanane.S, venue au salon en compagnie de ses trois (3) filles, a indiqué avoir été informée de l’existence de ces produits rares faits à base de miel grâce à une voisine ayant assisté dimanche à l’ouverture du salon.
Elle a assuré avoir particulièrement apprécié les prix « abordables » pratiqués pour les produits de beauté nécessités, notamment par les jeunes filles en âge de se marier, signalant, à titre indicatif, qu’une « savonnette faite à base de miel se vend (dans ce salon) entre 150 et 200 DA ».
Une autre dame, venue d’Afir (extrême Est de Boumerdès) en compagnie de sa famille, s’est également dite une habituée de ce salon annuel qui offre, a-t-elle dit, « un choix impressionnant de produits naturels et sains à des prix quelque peu abordables comparativement à ceux de l’importation », a-t-elle soutenu.
Des petites entreprises pionnières dans les produits cosmétiques à base de miel
Cette édition 2018 du salon national du miel a été marquée par la participation d’un nombre de petites entreprises juvéniles, à l’exemple des unités « Bouchareb » de Bordj Menail et « Tazouit » de Ghardaïa, considérées comme pionnières dans la production de produits cosmétiques à base de miel et des produits de la ruche.
« Nos produits ont beaucoup de succès à travers le pays, depuis leur introduction sur le marché, depuis une dizaine d’années », ont assuré à l’APS les gérants de ces deux entreprises, respectivement Bouchareb Mohamed et Adnane Allouche.
A leur début, ces unités privées se sont lancées avec une gamme limitée de produits cosmétiques, avant d’arriver actuellement à en produire une trentaine entre savons, shampoings et autres produits de beauté, fabriqués naturellement à base des produits de la ruche, d’herbes et d’huiles essentielles naturelles.
Selon M. Bouchareb, qui est associé avec sa sœur, détentrice d’un Master en production des dérivés du miel, la matière première exploitée dans ses produits est notamment obtenue grâce aux opérations de « distillation et de différents mélanges réalisés dans le respect de certaines normes strictes fixées pour chaque produit », a-t-il expliqué.
Adnane Allouche a, pour sa part, fait savoir que la haute qualité de ses produits est le résultat de son investissement dans l’élevage apicole et la production de miel dans le désert de Ghardaïa riche, notamment en jujubier, « au miel fortement réputé », ainsi que sur les hauteurs de Blida riches en eucalyptus et en différentes herbes aromatiques.
Il a souligné qu’une grande partie de cette production mellifère et des produits de la ruche est destinée à la fabrication de produits cosmétiques, tandis que le reste est commercialisé dans son état naturel, à travers des concessionnaires agréés, ou grâce à sa participation à différents événements et salons nationaux, a-t-il ajouté.
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ALGER – Le CS Constantine et l’USM Bel Abbès, deux pensionnaires de Ligue 1 Mobilis, ont composté leur billet pour les 16es de finale de la Coupe d’Algérie, en battant respectivement le RC Bougaâ (3-1) et MS Cherchell (2-0), en 32e de finale disputé jeudi.
Les buts de la rencontre CS Constantine – RC Bougaâ ont été inscrits par Belkheir (28′), Belkacemi (64′) et Abid (73′) pour le CSC, alors que Benzid Ayoub (55′) avait réduit la marque pour le RC Bougaâ.
Les deux buts du match opposant l’USM Bel-Abbès au MS Cherchell ont été l’œuvre de Masmoudi (10′) et Seguer (90+3).
En 16es de finale prévu lundi, le CS Constantine ira défier l’IB Lakhdaria, alors que l’USM Bel Abbès se déplacera au stade Omar Hamadi (Alger) pour y affronter l’USM Alger, dans une affiche qui promet beaucoup pour les amateurs des deux clubs de Ligue 1 Mobilis.
Un peu plus tôt, le NA Husseïn-Dey et l’IB Lakhdaria avaient composté leur billet pour les 16es de finale après avoir éliminé respectivement l’Olympique Akbou (2-0) et la JS Saoura aux tirs au but 4 à 3 (0-0 après prolongation).
Les rencontres des 16es de finale de la Coupe d’Algérie se dérouleront à partir du vendredi 28 décembre 2018 au mardi 1er janvier 2019.
Lundi, 17 décembre:
Amel Bousaâda – OR Boumahra 2-1
IH Chellala – USM Khenchela 1-3
Hamra Annaba – CRV Moussa 0-2
MC El-Bayadh – AS Aïn M’lila 1-1 (1-4, aux t.a.b)
JS Guir Abadla – USM El-Harrach 0-2
MB Rouissat – JSM Tiaret 1-1 (4-2, aux t.a.b)
MB Bazer Sakhra – CR Béni Thour 2-2 (5-3, aux t.a.b)
JSM Béjaïa – JSM Skikda 2-1
SA Sétif – CRB Kaïs 0-0 (3-4, aux t.a.b)
Mardi, 18 décembre:
GC Mascara – CABB Arréridj 0-1
SA Mohammadia – USM Sétif 2-1
USB Douala – ICS Tlemcen 2-1
CA Batna – ES Besbes 1-0
USM Blida – Paradou AC 2-3 (AP)
Amel Ghriss – JS Kabylie 2-0
MBS Oued Sly – USM Annaba 1-3
MC Oran – ASB Maghnia 3-2
WA Tlemcen – USMD Benkhedda 1-0
DRB Tadjenanet – CR Belouizdad 0-2
USM Alger – ASM Oran 2-0
MO Béjaïa – O Magrane 2-0
Mercredi, 20 décembre:
US Remchi – MC El Eulma 1-0
MSP Batna – CR Bouguirat 1-1 A.P (CR Bouguirat aux t.a.b)
RA Aïn Defla – NT Souf 1-0
NC Magra – FCB Abdelmalek Ramdane 1-0
ES Sétif – Olympique Médéa 1-0
Jeudi, 20 décembre:
RC Kouba – MC Alger 0-3
Vendredi, 21 décembre:
AS Sûreté Nationale – CRB Aïn Oussera 1-2 (AP)
Jeudi 27 décembre:
Olympique Akbou – NA Husseïn-Dey 0-2
IB Lakhdaria – JS Saoura 0-0 (4-3 aux t.a.b)
CS Constantine – RC Bougaâ 3-1
USM Bel-Abbès – MS Cherchell 2-0.
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TUNIS – La JSE Skikda s’est inclinée devant son homologue koweitienne, El-Koweit, sur le score de 19-20, en match de classement (5e-8e places) du Championnat arabe de handball messieurs, disputé jeudi à Sfax (Tunisie).
La formation algérienne livrera demain vendredi, un match de classement pour les 7e et 8e places devant les Tunisiens du Sporting de Moknine.
La finale de la compétition opposera les deux clubs tunisiens, l’Espérance de Tunis au CS Sakiet Ezzit, alors que le match de classement pour la 3e place, mettra aux prises les Qataris d’Al-Arabi drivés par l’Algérien Omar Azeb aux Koweitiens d’Al-Salamya.
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ALGER – La violence dans les stades et dans l’environnement immédiat de ces enceintes est devenue en 2018 de plus en plus présente, gangrenant le football mais aussi d’autres disciplines au point de devenir un fléau face auquel tous les dispositifs prônés ont échoué.
Le stade est devenu le lieu privilégié des jeunes spectateurs dont une partie décharge toute son agressivité et ses ondes négatives, commençant par des injures qui fusent de partout sans aucun égard à l’assistance pour ensuite arriver souvent au pire des débordements.
En football, les années passent et se ressemblent à travers cette violence récurrente dans les stades qui est devenue une façon de s’exprimer du supporter lequel ne trouve plus d’autres moyens de prouver qu’il est partie prenante de l’évènement que par ces actes dépassant le cadre purement sportif.
Après une relative accalmie, 2018 a été marquée par le retour de ce fléau au premier plan dans les stades de football, avec 53 cas de violence enregistrés sur le territoire national (385 personnes blessées dont 105 policiers et 66 véhicules endommagés dont 53 appartenant aux services de l’ordre), selon des chiffres de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) arrêtés au 17 novembre dernier.
A tel point que le football algérien est en train d’être pris en otage par des groupes de supporters violents lesquels n’hésitent pas, des fois, à transférer leur « folie » dans la rue qui se transforme en théâtre de bagarres entre irréductibles.
C’est le cas, par exemple, de la rencontre CA Bordj Bou Arréridj-MC Alger de la 11e journée de Ligue 1 qui avait connu plusieurs dépassements et agressions dont avaient été victimes des joueurs, supporters et éléments de la sûreté nationale.
Le Directeur général de la sûreté nationale, Mustapha Lahbiri, s’est alors immédiatement saisi de ce dossier, dépêchant une commission d’enquête à Bordj Bou Arréridj pour mener une investigation et c’est sur la base de son rapport que de nouvelles recommandations ont été transmises aux différentes instances chargées de la programmation et de la direction des matchs de football, pour éviter des incidents similaires.
Les enceintes Chahid-Hamlaoui (Constantine), Ahmed-Zabana (Oran) et 5-Juillet (Alger), entre autres, ont été aussi le théâtre de scènes de violence inquiétantes et condamnables ayant causé plusieurs blessés, à l’intérieur et à l’extérieur des stades certaines fois.
A Constantine, le match JS Kabylie-MC Alger, comptant pour les demi-finales de la Coupe d’Algérie 2017-2018, avait été ainsi émaillé d’échauffourées dans les gradins, survenues essentiellement à la mi-temps et ayant contraint l’arbitre de la rencontre à retarder la reprise de la seconde période.
Handball et basket-ball, la violence frappe les sports collectifs-
Désormais, le phénomène de la violence dans les enceintes sportives ne touche pas seulement le football, puisque les autres disciplines collectives sont touchées. La preuve vient de la salle omnisports de Batna et cette rencontre entre l’AB Barika et l’OM Annaba pour le compte de la dernière journée de la Division 1 de handball, décisive pour l’accession.
Les supporters locaux ont brillé par des actes de vandalisme, chauffés à blanc par deux de leurs joueurs, Fradj et Merzoug, qui ont été par la suite suspendus deux ans avec proposition de radiation à vie.
D’abord sur le terrain, la situation a dégénéré ensuite dans les tribunes avec un bilan de plusieurs blessés, dont la paire arbitrale Hamidi-Belkhiri, touchée grièvement.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre une salle complètement saccagée, avec des chaises arrachées puis lancées des gradins et des pierres et des bouteilles jonchant le sol, occupé désormais par personnes déchaînées à tout casser.
Aussi, les matchs entre le GS Pétroliers et le CRB Baraki sont souvent émaillés d’incidents, alors que dernièrement, le bus de la JS Saoura a été caillassé lors de son déplacement à Arzew.
En basket-ball, le choc des 8es de finale de la Coupe d’Algérie 2017-2018 entre le GS Pétroliers et le WO Boufarik avait été perturbé suite à des jets de projectiles sur le parquet de la salle Harcha (Alger).
Retardée de plus d’une heure à cause des agissements de supporters en tribunes, cette affiche a été interrompue à plusieurs reprises avant d’être arrêtée puis reprogrammée un autre jour. Elle ne s’est jamais terminée puisque le WOB a refusé de jouer.
Cette saison, la rencontre CRB Dar El-Beïda – WO Boufarik, comptant pour la 4e journée de Nationale 1, a également été émaillée d’incidents, provoquant l’arrêt de la partie pendant une heure avant d’être reprise.
Pour faire face à ce phénomène, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, s’était réuni début décembre avec les présidents des fédérations de football, basket-ball, volley-ball et handball, en présence du président et membres de la commission nationale exécutive de prévention et de lutte contre la violence dans les infrastructures sportives.
Lors de cette rencontre, le ministre, qui a parlé une fois de « climat de guerre » dans les stades algériens, a donné des instructions aux membres de ladite commission, installée en décembre 2017, à l’effet d’organiser des réunions périodiques avec toutes les fédérations sportives et ligues régionales afin de tenter d’éradiquer ce fléau.
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KINSHASA – La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), Leila Zerrougui, a appelé au calme et à la concertation après le report des élections générales prévues dimanche dans trois zones de conflit dont Beni (centre), exprimant son optimisme d’établir un terrain d’entente pour l’intérêt du pays.
« Nous regrettons qu’une partie de la RDC soit dans l’impossibilité de voter dimanche. Nous comprenons qu’il y a des contraintes, mais ce report constitue un véritable coup dur pour une population qui connaît déjà de nombreuses souffrances », a souligné Mme Zerrougui, dans une interview mercredi au magazine « Jeune Afrique ».
« Je vais poursuivre mon travail afin de calmer les esprits. Beni demeure l’une des priorités de la Monusco, nous continuons à soutenir sa population en facilitant la riposte à l’épidémie d’Ebola et en menant des opérations afin de renforcer la sécurité dans cette région », a-t-elle ajouté.
A une question si les conditions dans lesquelles se déroulent les élections restent acceptables, la Chef de la Monusco a affirmé que « c’est aux Congolais de le dire »
« Ces derniers jours, j’ai rencontré le candidat de Lamuka l’opposant Martin Fayulu, les gens de la Ceni et le président de la République. J’essaie de jouer mon rôle, qui est de leur demander de trouver un terrain d’entente », a-t-elle insisté, ajoutant: « Je considère que les élections auront bien lieu le 30. Si ce n’est pas le cas, cela risque de poser problème, car il y a une tension réelle au sein de la population ».
« Nous en avions été informés au préalable, alors que la Commission hésitait entre une ou deux semaines pour ce report. Je leur avais d’ailleurs suggéré de faire en sorte que s’ils devaient annoncer une nouvelle date, ce soit la date ultime. On m’avait alors répondu que la date idéale aurait été le 6 janvier. Mais côté congolais, on ne veut pas dépasser l’échéance du 31 décembre, afin de respecter les échéances fixées dans l’accord de la Saint-Sylvestre », a-t-elle précisé.
En ce qui est de la machine à voter, Mme Zerrougui a indiqué que « tout le monde s’est mis d’accord sur le fait qu’accepter cette machine en tant qu’imprimante n’était pas un problème ». « L’opposition demande à ce qu’un mécanisme de concertation soit activé pendant cette période, afin que tous puissent se concerter avec la Ceni. Martin Fayulu me l’a encore demandé, et je transmets ce message », a-t-elle dit.
Dans ce contexte, elle a fait savoir que le Conseil de sécurité a donné « un mandat d’appui technique, logistique et de bons offices, ainsi qu’un budget supplémentaire ».
« Le gouvernement congolais a décidé d’organiser lui-même ces élections. Nos interlocuteurs à Kinshasa ont voulu relever ce défi, ce à quoi j’ai répondu: si vous y arrivez, je serai la première à applaudir », a-t-elle ajouté.
« En août, a-t-elle rappelé, j’ai proposé au Conseil de sécurité de renvoyer les avions qui avaient été mis à disposition. Celui-ci a refusé, en disant restons mobilisés jusqu’au dernier jour des élections, en cas de besoin. On ne veut pas que les Nations unies puissent être blâmées », a poursuivi la responsable onusienne.
« La plupart des avions ont fini par être renvoyés, le 3 décembre. Il nous reste ceux qui étaient censés ramener les résultats des votes, qui resteront au moins jusque début janvier, ceci étant dit, la Monusco fournit un appui technique à ces élections. Nos agents sont présents à l’intérieur des bureaux de la Ceni. Nous totalisons 217 experts, répartis dans 26 provinces », a-t-elle poursuivi.
A une question sur « les rapports de transparence » entre la Ceni et l’ONU, Mme Zerrougui a indiqué que depuis son arrivée, en février, « à chaque échéance, nous devons nous caler sur leur calendrier et jusqu’à présent, ils ont respecté cette demande. La Ceni est un organe national, qui répond à des institutions nationales ».
Concernant les incidents qui ont émaillé la campagne électorale, Mme Zerrougui a dit avoir condamné les tristes évenement. « Il y a bien eu des morts, et des groupes armés se sont opposés au déploiement électoral. Le Bureau des droits de l’homme s’est déployé et des investigations plus approfondies doivent permettre d’en déterminer les circonstances », a-t-elle affirmé.
« J’étais la en 2011 et si l’on compare ce qui se passe aujourd’hui aux tensions de l’époque, je pense que cette campagne s’est plutôt mieux déroulée. Certes, il y a eu des entraves. Mais globalement, les candidats ont pu faire campagne », a-t-elle assuré.
La responsable onusienne a, en outre, appelé les autorités congolaises à « œuvrer pour convaincre le Conseil de sécurité que la situation ne nécessite plus le maintien de la Monusco ».
« Il est censé reconduire notre mandat en mars. Mais je veux croire que le gouvernement congolais est dans une logique de retrait progressif, plutôt que brutal », a-t-elle conclu.
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