À la suite de l’apparition de foyers de fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants au niveau de plusieurs wilayas du pays, le ministère de l’Agriculture a décidé de prendre des précautions urgentes afin d’éviter que le reste du cheptel ovin et caprin ne soit atteint. Ainsi, il a été décidé de la fermeture des marchés hebdomadaires à bestiaux pendant 30 jours à travers le territoire national, et l’interdiction de tout déplacement du cheptel sans certificat sanitaire.
Dans une circulaire adressée à toutes les Directions de l’agriculture des 48 wilayas, le ministère a également interdit le regroupement du bétail afin de parer à toute contamination. Ces instructions, entrées en vigueur le 26 décembre passé, devront être respectés jusqu’au 25 janvier 2019, souligne le ministère dans son document. Outre l’interdiction de l’utilisation des points d’eau et des pâturages collectifs, il a été également défendu de déplacer le bétail à l’intérieur de la wilaya ou son entrée en provenance d’autres wilayas. Le ministère de l’Agriculture a, dans le même cadre d’idées, appelé à mettre en quarantaine les foyers de fièvre aphteuse de façon à empêcher l’entrée ou la sortie d’animaux ou de produits pouvant favoriser la contamination.
Ceci peut se faire, uniquement, avec un certificat délivré par l’inspection des services vétérinaires de la wilaya concernée, souligne à ce propos la tutelle. Dans de précédentes déclarations, le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture du développement rural et de la Pêche, Hachemi Karim Kedour, avait, de son côté, fait savoir que suite au décès d’un nombre important de bétail à la wilaya de Djelfa, des échantillons avaient été envoyés à des laboratoires internationaux qualifiés afin de déterminer de manière définitive la nature de cette maladie infectieuse qui l’a touché, comme cela se fait partout dans le monde. Le responsable avait rappelé également que des instructions formelles avaient été adressées aux veterinaires pour empêcher une contamination générale.
Il a, d’autre part, assuré que la maladie des petits ruminants, appelée peste ovine, ne se transmet pas à l’homme, et que toute la viande actuellement commercialisée est propre à la consommation. Parmi les wilayas touchées par cette maladie, l’on cite El Oued, où trois cas de fièvre aphteuse avaient été détectés au milieu du cheptel. à Tiaret, plusieurs foyers ont été également recensés par les services veterinaires de cette wilaya, à l’instar des communes de Tounsia, Souguer (27 cas), Aïn Dheb, Takhmert, Medroussa, et ksar el-Chelala. Pour ce qui est du centre du pays, la wilaya de Bouira a enregistré également plusieurs cas de la maladie avec 15 têtes ovines atteintes, et 20 bovines abattues. à Tebessa comme à Oum El Bouagui, une centaine de têtes ovines ont été touchées par l’épidémie, ce qui a poussé les responsables locaux à fermer les marchés à bestiaux des deux wilayas par mesure de prévention, comme c’est le cas aussi à El Biadh, Bordj Bou-Arreridj, et M’sila
Ania Nait Chalal
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La Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) annonce aujourd’hui, une coupure d’eau dans trois communes de l’Ouest d’Alger.
D’après le communiqué de la SEEAL, cette coupure est due à un incident, survenu au niveau de Ouled Fayet.
Les travaux en question, localisés au niveau d’Ouled Fayet engendreront une suspension de l’alimentation en eau potable qui impactera les communes suivantes: Ouled Fayet , à savoir 2040 logements, 416 logements AADL et 1500 logements , Souidania et Rahmania.
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Alors que les appels au changement des billets de banques en circulation se sont multipliés ces derniers mois, la Banque d’Algérie a décidé de répondre à ces appels en annonçant la création de deux nouveaux billets de 500 et de 1 000 DA, ainsi qu’une pièce de monnaie métallique de 100 dinars.
Ces nouveaux billets, ainsi que la pièce de monnaie, reflèteront les symboles culturels de l’Algérie, tout en véhiculant des messages du passé glorieux du pays et le présent en passant par les réalisations et les aspirations. Autrement, ces nouvelles unités monétaires comporteront des symboles qui raconteront l’Histoire du pays. Les règlements de la Banque d’Algérie portant création de ces nouveaux billets et pièce de monnaie ont été publiés au Journal officiel n° 73. Ainsi, la Banque d’Algérie crée et émet ces nouvelles coupures de billets de banque et pièce de monnaie, dont la mise en circulation sera assurée à compter de la date de la promulgation de ces règlements.
Selon le journal officiel, les nouvelles coupures de billets de banque et pièce de monnaie porteront la date symbolique du 1er novembre 2018. D’une dimension 150 mm x 71,7 mm, le nouveau billet de 500 dinars aura pour thème: « L’Algérie à l’ère des technologies de l’information et de la communication » et portera l’effigie de l’Émir Abdelkader. De couleur Vert violacé, le billet portera également l’effigie de Jugurtha. La vignette du billet est le satellite ALCOMSAT I.
Quant au billet de banque de 1 000 dinars, sa dimension est de 160 mm x 71,7 mm. Le thème principal de cette coupure, qui porte aussi l’effigie de l’Émir Abdelkader est « Culture, tradition et modernité ». De couleur bleu orangé, le nouveau billet a pour vignette la Grande Mosquée d’Alger. L’effigie de Jugurtha sera également imprimée sur le billet. En outre, le billet est mis en circulation depuis le 1er décembre 2018, précise le JO, en notant que celui-ci circulera concomitamment avec les billets de banque actuellement en circulation. Concernant la nouvelle pièce de monnaie métallique de 100 dinars, elle est constituée d’une couronne extérieure en acier inoxydable, de couleur gris acier et d’un cœur en cupronickel serti à l’intérieur de cette couronne, de couleur jaune rosâtre. Son diamètre extérieur est 29,50 mm alors que son épaisseur est de 2,30 mm. Cette pièce aura pour motif principal le satellite de télécommunication algérien ALCOMSAT-1 survolant le globe terrestre. Le globe fait apparaître le continent africain, l’Algérie étant en relief, ainsi qu’une partie de l’Europe, de l’Asie et, dans une moindre mesure, de l’Amérique du sud. Pour la première fois, l’année de frappe sera mentionnée en hégirien, grégorien et amazigh.
Pour ce qui est du motif décoratif, le JO précise que dix (10) étoiles sur la partie supérieure de la couronne et dix (10) autres sur sa partie inférieure, représentant la symbolique de la valeur de 100 DA, caractérisée par les 20 étoiles à 5 branches (20 x 5 =100). Les deux séries d’étoiles sont séparées horizontalement d’un côté et d’un autre du motif principal par le logo de la Banque d’Algérie. Les deux séries d’étoiles et le logo de la Banque d’Algérie ainsi disposés entourent entièrement le motif principal. à noter que cette nouvelle pièce de dinars a été adoptée après délibération du Conseil de la monnaie et du crédit en date du 4 novembre 2018. Il convient de souligner que les maquettes de la monnaie nationale symboliseront l’ouverture de l’Algérie sur le reste du monde, tout en gardant son identité.
Lamia Boufassa
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Par Hasna YACOUB
Hier, c’était la journée du «wait and see» pour ces deux forces politiques qui, après plusieurs jours d’effervescence, attendent patiemment le verdict de l’urne.
Il n’est qu’intérimaire. Il n’empêche que se sera son premier test. Lui, c’est Mouad Bouchareb, désigné dernièrement aux commandes de l’instance dirigeante du FLN. Le député de Sétif qui a été choisi également pour présider l’Assemblée populaire nationale, porte sur ses frêles épaules le lourd fardeau de l’importante marque de confiance que lui a faite le président de la République en le désignant à la tête de la plus grande force politique du pays. Mouad Bouchareb doit restructurer le parti certes, mais il doit aussi le mener à bon port. Et la course aux sénatoriales pour le renouvellement partiel de la chambre haute du Parlement qui s’est déroulée hier, est la première épreuve pour le FLN version Bouchareb. Un FLN «désorienté» après les fortes secousses qu’il a subies avec la mise en veilleuse de l’ensemble des structures du parti. Mais malgré cette crise interne, le FLN est entré de plain-pied dans la course des sénatoriales.
Des 23 partis en lice, le FLN est le seul à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas. Le parti de Ahmed Ouyahia, partenaire du FLN dans l’Alliance présidentielle, reste son premier rival. Cette rivalité entre les partis jumeaux, sourde ou mise en veilleuse pendant qu’ils gouvernent ensemble, refait surface à la faveur de chaque échéance électorale et même hormis ces périodes. Les guéguerres, querelles et petites jalousies qui entachent les relations entre le FLN et le RND depuis la création de ce dernier, il y a une vingtaine d’années, sont légion. Faut-il rappeler que lors de la campagne électorale des législatives, l’ex-secrétaire général du FLN avait tenu à rappeler au RND que «le FLN est né avec les moustaches des révolutionnaires. Il n’est pas fabriqué», faisant allusion à la création du RND en 1997 et qui a remporté la majorité de l’APN quelques mois plus tard. Une réplique à l’époque aux déclarations du patron du RND qui avait critiqué les partis qui parlent au nom du Président et s’attribuent le mérite de la Révolution de 1954.
C’est donc un secret de Polichinelle que de révéler que le FLN et le RND ne filent pas le parfait amour… La diatribe constitue bel et bien le lot de ces deux formations. Chacune d’elles cherche à montrer sa primauté en obtenant la majorité dans les deux chambres du parlement. Le parti de Mouad Bouchareb trône déjà sur l’Assemblée populaire nationale et a été vainqueur lors des locales de novembre 2017. Il entend préserver sa position de leader lors des sénatoriales en présentant des listes pour l’ensemble des wilayas du pays. Ce pari d’être présent partout n’a été gagné par aucun autre parti, y compris son allié au gouvernement et au Parlement. Le RND du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est en lice dans les 46 wilayas. Qui l’emportera? Hier, c’était la journée du «wait and see» pour ces deux forces politiques qui, après plusieurs jours d’effervescence, attendent patiemment le verdict de l’urne. Un test très important qui va définir la nouvelle cartographie du Sénat ou du moins, la conforter. Ce test est important, mais juste pour le satisfecit personnel des deux partis.
Car cela n’a pas un réel impact puisque que ce soit le FLN ou le RND, les deux mastodontes de l’Alliance seront les gagnants et c’est leur alliance qui fait la différence sur la scène politique. La force qu’ils constituent à tous les niveaux: les communes, l’APN et le Sénat, leur permet d’appliquer sans couac le programme du président de la République. En emportant une nouvelle majorité au Sénat, le duo FLN-RND ne fera qu’attester de la force de sa base militante qui plébiscitera son candidat, lors de la prochaine élection présidentielle et le mènera tout naturellement au palais d’El Mouradia. Alors oui, si ça les agrée, les deux partis au pouvoir peuvent se livrer à une bataille semblable à celle à laquelle se sont livrés les deux familles Horace et Curiace, il y a bien longtemps déjà.
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Paraphée jeudi par le président de la République, la loi de Finances 2019 consacre à la présidence de la République un budget conséquent d’un montant global de 82 millions de dollars contre 78 millions de dollars en 2018, de son côté, le Palais du gouvernement a bénéficié d’une enveloppe de 44 millions de dollars, en légère hausse par rapport à l’enveloppe budgétaire accordée en 2018.
L’état-major de l’Armée et le ministère de la Défense nationale engrangent une cagnotte totalisant une somme de 12 milliards de dollars contre 11 milliards de dollars durant l’année 2018. Par département ministériel, les budgets alloués demeurent en gros peu différents par rapport à l’exercice 2018, avec : 7 milliards de dollars pour le secteur de l’Éducation, près de 4 milliards de dollars pour le secteur de la Santé, près de 5 milliards de dollars pour le ministère des Travaux Publics et des Transports, un peu plus de 4 milliards de dollars pour le département des Ressources en eau et : 23, 5 milliards de dollars pour le secteur de l’Agriculture; quant au budget alloué au ministère des Moudjahidine ,celui-ci est resté inchangé avec près de 2,2 milliards de dollars débloqués pour l’année 2019. À rappeler qu’en somme la loi de Finances 2019 table sur des dépenses de fonctionnement de l’ordre de 4 954,47 milliards DA (contre 4 584,46 milliards DA en 2018.
La nouvelle loi de Finances 2019, consacre un montant de 2 600 milliards DA, près de 26 milliards de dollars, pour la couverture des autorisations de programme destinées à de nouveaux projets ou à des réévaluations, ce qui laisse constater que la plus grosse partie des budgets de l’État algérien est destinée pour le fonctionnement administratif ainsi qu’aux subventions sociales au détriment du domaine du développement économique et industriel qui, lui, a bénéficié des montants moins importants.
Il a été noté que la consistance du Budget d’Équipement pour 2019 confirme la poursuite de l’engagement de l’État en faveur du développement économique et social avec notamment des dotations de 625 mds DA pour l’appui au développement humain, près de 1 000 mds DA de soutien multiforme au développement économique et 100 mds DA de concours au développement local.
Zacharie S Loutari
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L’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, est décédé dans la nuit du vendredi à hier à l’âge de 98 ans.
Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a loué le riche parcours du regretté et sa longue expérience de militantisme durant la révolution, ses qualités humaines et son abnégation au service du pays.
«C’est avec tristesse et affliction que j’ai appris la disparition du regretté, ami et frère, Abdelmalek Benhabylès, que Dieu ait son âme, et il me peine que l’Algérie perde un militant d’une immense culture et un homme aux idées pertinentes et judicieuses acquises grâce à son sérieux et à ses efforts, ainsi qu’une longue expérience puisée de son militantisme au sein du Mouvement national et de la Guerre de libération», a écrit le chef de l’Etat dans son message. Le président a souligné que le défunt avait mis, après l’indépendance, toutes ses potentialités au service des différents postes supérieurs qu’il avait occupés et autres missions dont il s’était acquittées haut la main, avec ses compagnons, pour l’édification d’un Etat algérien moderne.
Rappelant les vertus et qualités qui ont valu au défunt l’estime et la considération de tous ceux qui ont eu à l’approcher et de ses compagnons qui appréciaient tant son discours pondéré et ses remarques succinctes, mais pertinentes, le président Bouteflika a ajouté que le défunt Benhabylès était «vertueux, attentionné, prévenant à l’égard de ses compagnons et des gens et fidèle à sa patrie». «Comme toutes créatures, le défunt est allé rejoindre son Créateur, laissant des nuées de chagrins dans le ciel de sa famille et ses proches, que les larmes et le deuil ne peuvent consoler, mais le croyant ne peut que se résigner à la volonté de Dieu et faire montre de patience, autant que ses compagnons de lutte et ses amis, dont le chagrin et la compassion ne peuvent que vous réconforter», a poursuivi le président de la République. «Je prie Dieu d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses Bienfaits et entourés de Sa Grâce éternelle, de même que je prie Dieu d’accorder le courage et la patience à tous les membres de sa famille et de les rétribuer pour cette épreuve», a-t-il conclu.
L’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, décédé dans la nuit du vendredi à hier à l’âge de 98 ans, a été inhumé au cimetière de Sidi Naâmane à Bouzaréah. Les obsèques se sont déroulées en présence, notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’APN, Mouad Bouchareb, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaïz, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, du secrétaire général de la présidence de la République, Habba El-Okbi, ainsi que des personnalités politiques et nationales et ses proches.
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Par Hasna YACOUB
Un quadragénaire, gardien de parking au quartier Ali Mendjeli à Constantine, a asséné plusieurs coups de poignard à un jeune qui se trouve actuellement en réanimation dans un des hôpitaux de la ville de l’Est. Interpellé, l’agresseur va accuser la victime de lui avoir proposé de voler des véhicules dont il a la garde et se partager le butin.
Une histoire qui sera finalement démentie par les investigations des services de sécurité. Ces derniers vont apprendre que la victime devait une somme d’argent à l’agresseur et qu’une dispute avait déjà éclaté entre les deux hommes à ce sujet.
Voulant corriger donc celui qui lui a subtilisé son argent, le parkingueur n’a pas hésité à lui barrer la route, une nuit où il n’y avait pas de témoins, et à le poignarder de sang-froid.
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Il est victime de la situation catastrophique du Fenerbahçe.
Cette année 2018 est carrément à mettre aux oubliettes pour l’attaquant algérien, Islam Slimani. Ce dernier a raté la première partie de la saison avec Fenerbahçe. Recruté sous forme de prêt de Leicester City, l’Algérien n’a pas eu le rendement escompté. En vingt rencontres, toutes compétitions confondues, il n’a marqué que quatre buts. Un chiffre dérisoire pour un attaquant de pointe, dont la principale mission consiste à marquer des buts. Saturé et sous pression, le buteur maison de la sélection nationale a décidé de quitter Fenerbahçe, en refusant e continuer avec ce club, à cause de sa situation difficile. Selon la presse turque, Slimani, qui a demandé à son agent de résilier son contrat, aurait carrément pensé à revenir au Sporting de Lisbonne, un club qui lui avait permis de montrer ses compétences en marquant un nombre incalculable de buts. Les contacts entre le Sporting et le joueur n’ont jamais été rompus et cela devrait faciliter la tâche à l’Algérien de revenir, surtout que ses proches lui ont conseillé de regagner le Portugal pour continuer à briller.
Il est victime de la situation catastrophique du Fenerbahçe
Islam Slimani travaille d’arrache-pied depuis qu’il a rejoint le Fenerbahçe. Seulement, il ne s’est pas retrouvé sur le terrain. Selon des journalistes turcs, l’Algérien est tout simplement victime de la situation catastrophique que traverse actuellement le club du Fenerbahçe, l’un des plus populaires en Turquie et surtout les plus médiatisés. Autrement dit, Slimani n’a pas pu supporter cette pression terrible et ce jusqu’à se répercuter sur son rendement. Sinon, le joueur a pu convaincre tous les techniciens recrutés cette saison au Fenerbahçe.
Même s’il est sous contrat avec Leicester, il ne devrait pas revenir là-bas
Le retour du joueur à Leicester City est peu probable, si ce n’est pas impossible. En effet, c’est l’actuel manager des Foxes, le Français Claude Puel qui avait demandé l’année dernière aux dirigeants du club, de prêter le joueur sous prétexte qu’il ne faisait pas partie de ses plans. Du coup, même si Slimani est toujours sous contrat avec Leicester City, son retour est improbable. Il devra chercher une nouvelle destination pour terminer l’actuelle saison et espérer disputer la prochaine phase finale de la CAN prévue en juin prochain, dans un pays à désigner ultérieurement.
Auteur : H.R.
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Par Pr Chems Eddine CHITOUR
A présent mon coeur A présent mon coeur est devenu capable de toute forme: Il est prairie pour les gazelles, cloître pour les moines chrétiens, Temples pour les idoles, et Kaâba pour les pèlerins. Il est les tables de la Torah, et le livre saint du Coran. Je professe la religion de l’amour, et partout où se dirigent ses caravanes. l’amour est ma religion et ma foi. Poème d’Ibn Arabi.
Il est connu qu’ à l’approche de la fin de chaque année grégorienne, le monde occidental est pris d’une fièvre acheteuse qu’il transmet par médias interposés puissants. Dans les pays du Sud encore mentalement colonisés, on pense à des repères religieux qui appartiennent à l’Occident, il en est ainsi de l’invention du Père Noël réinvesti par le marché et de l’An Nouveau grégorien depuis que le pape Grégoire a confié à un obscur moine Denis le Petit le soin de réétalonner le temps à partir de la naissance présumée du Christ. Les calculs montrent qu’il y aurait un décalage de 5 à 6 ans avec cette date et qu’en fait nous serions en 2024.
Je me souviens avoir écrit un article vers la fin du mois de décembre 1999 dans le quotidien Liberté et ceci pour dédramatiser ce passage à l’an 2000 où tous les scénarios étaient copieusement étalés par une presse à sensation (bouleversement, du monde, analogie avec la terreur de l’an 1000); je l’avais intitulé: «L’an 2000, un non-événement.» J’écrivais que le temps n’avait que faire de la segmentation que lui fait subir l’homme, imperturbable, il passe et j’avais cité à titre d’exemple l’Egypte qui ne fêtait pas le passage à l’an 2000 mais, comme l’avancent les Egyptiens, le passage à l’an 5000, englobant les dynasties pharaoniennes… j’avais expliqué que le découpage du temps était arbitraire et que nous devions fêter l’an nouveau à partir de nos propres repères. C’est pour les Chinois l’année du cochon qui commence en février; Pour les Iraniens c’est Norouz, (20 mars) pour les juifs le premier jour 5777 c’est Rosh Ashanna (Ras Essena?) correspondant à la période 9-11 septembre 2018. Pour les musulmans le calendrier démarre avec l’Hégire Aouel Moharrem qui a correspondu au 11 septembre 2018. Et enfin, la fête des lumières 22 Novembre 2018 en Inde.
Le bilan de la Terreur en 2018
Que peut-on dire de l’année 2018? Qu’elle fut à bien des égards une année horrible!(Horribilis annus). L’expression reprise par Elisabeth II, qui qualifia ainsi l’année 1992 d’Horrible pour l’Angleterre reprenant ainsi l’annus mirabilis, année miraculeuse de 1666 illustrée par un poème de John Dryden. Elle fut en effet, à plus d’un titre horrible pour les peuples d’en bas qu’ils soient d’ailleurs dans les pays du Sud où ils sont les plus nombreux, mais aussi dans les pays occidentaux où les sans dents se révoltent avec des Gilets jaunes contre l’ordre établi. En France, la protestation des Gilets jaunes, n’est pas seulement d’ordre social, mais aussi du rejet du mépris par les présidents gardiens de l’ordre injuste. Les propos d’Emmanuel Macron sur les «gens qui ne sont rien», «les gaulois réfractaires» «les fainéants et les cyniques» ont blessé les Français et cristallisé le ressentiment sur sa personne. Les présidents avant Macron avaient eu eux aussi des sorties «malheureuses» telles celle de Nicolas Sarkozy qui voulait «karchériser» la banlieue ou gîtent ces Français entièrement à part, ou encore François Hollande qui, en privé, nommait les pauvres les «sans dents». L’arrogance et le mépris de classe sont très mal supportés par les besogneux. Ces hommes et ces femmes dont le quotidien est fait de souffrance sont le vrai corps social et sont pourtant le sel de la terre. Ainsi va le Monde!
L’année 2018 année du terrorisme contre les musulmans
140 actions terroristes qui ont pratiquement touché que des pays musulmans et quelques pays européens en dehors des Etats-Unis dont 108 dans des pays musulmans et plus de 38 en Afghanistan qui ont fait 770 mors soit 40% du total de 1900. En Algérie cette comptabilité a retenu neuf morts dans deux attentats. Ghaza à elle seule a eu 52 morts en un mois pour la marche du retour. Tous les pays européens et les Etats-Unis totalisent 33 morts sur leur territoire.
Des pays et des peuples continuent à souffrir. Il en est ainsi du conflit centenaire qui oppose les Palestiniens aux Israéliens et que le monde occidental, notamment avec le président Trump, non seulement ne veut pas résoudre, mais est en train de détricoter les dernières repères des Palestiniens en transférant l’ambassade américaine à Jérusalem. Sous l’oeil impuissant de la communauté des 196 Etats qui composent les Nations unies.
Mieux, les pays arabes du Golfe, tétanisés, font aussi de bonnes dispositions envers l’Empire, à l’exemple de l’Arabie saoudite qui développe une coopération avec Israël ce qui lui a permis entre autres d’étouffer le meurtre abject, sauvage, primaire, du Saoudien Jamal Khashoggi. Mieux, cette immunité lui permet avec les armes de l’Empire, de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne de décimer le peuple yéménite de trois façons différentes: les bombes, des bombardements, la famine et le choléra. On dit que près de deux tiers des Yéménites sont touchés par les fléaux.
Quant au conflit syrien, il semble que l’on s’achemine vers la paix maintenant que les troupes américaines vont être retirées; il reste le problème du Sahara occidental qui est toujours pendant depuis 43 ans et qui attend toujours d’être résolu. Enfin, il faut le souligner, ce qui se passe en Birmanie est scandaleux avec la complicité de la dame de Rangoon à qui les Occidentaux ont attribué le hochet du prix Nobel de la paix et qui s’avère être complice assidue des militaires tortionnaires avec lesquels elle partage le pouvoir avec mission de défendre le nettoyage ethnique.
La défaite de l’humanité concernant le climat
L’une des grandes tristesses de 2018 fut la bataille perdue contre le climat. La COP 24 a été un échec flagrant. Mais en fait, tout vient du canular de la COP 21, on a fait croire au monde avec des médias aux ordres conciliants et cocardiers que la France avait résolu le problème du climat. Laurent Fabius, l’homme au marteau vert, qui a présidé cette grande zerda, a tout fait pour arracher un accord non contraignant. La meilleure preuve est que le président Trump conséquent avec lui-même a décidé de se retirer de l’accord mascarade malgré le baroud d’honneur du président Macron:
«Make our planet great again.» Les études ayant montré que la pollution a augmenté de 2,5% depuis décembre 2015 en trois ans c’est près de 2 milliards de tonnes de CO2 qui ont été jetées dans l’atmosphère avec un total de 38 milliards de tonnes. Le CO2, le dioxyde de carbone, a atteint un nouveau record à 405,5 ppm (parties par million de molécules d’air) en 2017, contre 403,3 un an plus tôt et 400,1 en 2015. Sa concentration dans l’atmosphère a progressé de 146% depuis le début de l’ère industrielle. «La dernière fois que la Terre avait connu une teneur comparable de CO2, c’était il y a 3 à 5 millions d’années. La température était 2°C à 3°C plus élevée et le niveau des mers était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport aux niveaux actuels», a précisé Petteri Taalas, le secrétaire général de l’agence des Nations unies pour la météorologie.
La science avance sans état d’âme
En dehors des rapports alarmants sur le climat avec notamment des chiffres concernant la disparition des espèces. En 2018 la science a fait parler d’elle, Le 6 février, SpaceX a frappé un grand coup lors du vol inaugural de sa Falcon Heavy, la fusée actuellement la plus puissante, la fusée envoya vers l’orbite de Mars son cabriolet Tesla rouge, En novembre, des scientifiques chinois ont annoncé qu’ils ont manipulé le génome d’embryons pour les prémunir contre des maladies. La naissance des jumeaux fut normale, mais elle a donné lieu à des critiques de scientifiques occidentaux qui mettent en avant l’éthique, la nécessité d’un moratoire pour l’utilisation de la méthode CRISP CaS9 dénommée le couteau suisse de la génétique qui problématise sérieusement la condition humaine en ouvrant la boîte de Pandore qui ne pourra plus être refermée. De fait, nous ne savons pas où nous mène la science et il me semble que les protestations des scientifiques occidentaux s’expliquent plus par leur retard par rapport aux Chinois que par des considérations éthiques.
El les religions dans tout ça?
De plus en plus elles perdent du terrain et paradoxalement elles sont instrumentalisées dans les pays européens avec de nouveaux chevaux de bataille: les migrants, la peur du grand remplacement avec comme leitmotiv la perte de l’identité et de la religion chrétiennes, fond rocheux de tous ces pays malgré des laïcités de façade et de droits de l’homme. Il est à prévoir un durcissement de plus en plus affirmé des politiques des pays européens et aucun pays n’est épargné. Les nationalismes joints à l’austérité, la récession, la diminution du niveau de vie font que les variables d’ajustement seront toujours les mêmes. Les migrants, qui se trouvent être pour la plupart des musulmans, des noirs, des Arabes. Bref, l’année 2019 verra une prise de pouvoir par l’extrême droite dans pratiquement tous les pays européens. Pourtant, les Européens d’en bas, ne savent pas que leurs adversaires ne sont pas les épaves des pays du Sud venus mourir au pied de la forteresse Europe ou sous les murs longeant le Rio Grande, leur ennemi, pour paraphraser François Hollande, c’est la haute finance.
De la lutte des classes à la lutte des races, pour le plus grand bonheur des banquiers
Dans une belle contribution signée Amar, la façon dont l’oligarchie mondialiste crée des guerres civiles pour échapper aux colères populaires et s’enrichit ensuite en prêtant pour la reconstruction, il écrit: «Il y a des choses que nous ne comprenons pas toujours et que ne voyons pas venir car celles- ci, malheureusement, s’inscrivent dans le temps long comme l’érosion s’écrit sur la roche.. (…) Combien d’entre nous ont fait le rapprochement tactique-émotionnel entre le torpillage du Lusitania en 1915, l’attaque de Pearl Harbour en 1941 et les démolitions des tours du World Trade Center en 2001? Très peu. On étudie très peu les causes à l’origine des massacres et Dieu sait qu’il y en a eu. Si les plus intelligents d’entre nous avaient un jour compris que ce qui avait amené Hitler au pouvoir n’était pas la haine des juifs, mais la combinaison des intérêts de l’oligarchie américaine et l’humiliation radicale du peuple allemand, son oppression économique et la ruine du mark et du pays en raison déjà de l’usure pratiquée par ces Khazars à l’instar de Meyer Amschel Rothschild, nous n’aurions jamais cautionné le Quantitative Easing de Mario Draghi. (…) Les médias et les journaux appartiennent tous à des milliardaires, mais on croit dur comme fer dans tout ce qu’ils délivrent. On croit dans cette nouvelle religion, la télé, qui nous rabâche en boucle mensonge sur mensonge, de chaîne en chaîne jusqu’à en faire des vérités». (1)
Axant principalement son plaidoyer sur le sort peu enviable de la France, il ajoute: «Alors pourquoi Macron détruit-il la sécu, l’emploi, le pays et continue-t-il de brader nos actifs les plus rentables comme par exemple la Française des jeux et que personne ne s’y oppose? François Mitterrand, peu de temps avant de mourir, a confié ces paroles: «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment, mais une guerre à mort.» John Adams, le premier vice-président et second président des États-Unis disait: «Il n’existe que deux seules façons d’asservir les nations, l’une par l’épée, l’autre par la dette.» Il avait raison. La conclusion de cette étude est éloquente: «Nous devons reprendre le contrôle de l’État car, et il ne faut pas l’oublier, l’État c’est Nous! Les «élus» devront travailler pour le bien commun et si nous aussi nous devons tous travailler pour notre bien commun, nous n’avons pas à travailler pour des élus. N’ayons pas peur de l’avenir et battons-nous pour nos enfants, pour que eux aussi, à leur tour, ils vivent heureux et héritent d’un avenir correct.» (1)
Conclusion
Si l’humanité continue sur sa lancée, la Terre de 2030 ne ressemblera plus à grand-chose. Beaucoup d’espèces auront disparu. Que sera le monde du futur. La montée en puissance de l’individualisme et du libéralisme sauvage est évidente. Que va devenir la solidarité au milieu de cette jungle qu’on nous construit? Peut-on expliquer pourquoi, en cinquante ans, la population mondiale n’a que doublé, la famine étant multipliée par dix? Comment se préparer alors, ou préparer nos enfants au futur, Il faut avant tout, explique le professeur Albert Jacquart, leur enseigner la lucidité. L’hypothèse d’un suicide collectif se manifeste sous deux formes majeures. La forme brutale d’une guerre et une deuxième forme plus insidieuse qui consiste en une lente et irrémédiable destruction du climat de la planète. Paul Valéry parlant des limitations physiques de notre système énonçait: «Le monde du temps fini commence.»…La sagesse est d’admettre que nous sommes définitivement assignés à résidence sur Terre. Il nous faut un projet pour demain sur place. Les hommes devraient retrouver le goût de se rencontrer, il faut enseigner l’art de la rencontre et l’apprendre toute la vie. J’essaie de décrire une société où les humains sont constamment occupés à s’interroger et à interroger l’autre.»(2)
1. 1.http://lesakerfrancophone.fr/de-la-lutte-des-classes-a-la-lutte-des-races
2.Albert Jacquart: L’utopie ou la mort. Propos recueillis par Julie Chupin. Le Monde de l’Education p. 49. N° 338, Juillet août 2005.
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Par Mohamed BOUFATAH
«Des premiers résultats nous parvenant de différentes wilayas, il ressort que d’ores et déjà le FLN est en bonne position de rapporter une vingtaine de sièges de sénateurs»
Le renouvellement de la moitié des membres de la chambre haute du Parlement, qui s’est déroulé, hier, à travers l’ensemble des wilayas, intervient à quelques encablures de la présidentielle. La bataille autour des sénatoriales s’est joué entre le FLN et le RND au niveau de la majorité des wilayas.
«Des premiers résultats nous parvenant de différentes wilayas, il ressort que d’ores et déjà, le FLN est en bonne position de rapporter une vingtaine de sièges de sénateurs», a fait savoir le chef de cabinet du coordinateur du vieux parti, Mouad Bouchareb. Notre interlocuteur est même optimiste «de voir son parti rééditer, voire dépasser le score obtenu en 2015». Sur sa page facebook, le RND annonce, en fin de journée, qu’il a obtenu le siège dans la wilaya de Mostaganem et Chlef. Toutes nos tentatives de joindre les responsables du RND, sont demeurées vaines. Le FFS a annoncé qu’il est vainqueur à Tizi Ouzou.
Pour de nombreux observateurs, les sénatoriales sont une affaire de tractations et combines en coulisses où l’achat des voix est monnaie courante. Depuis que des entrepreneurs, des hommes d’affaires et grands commerçants ont fait leur entrée en politique, le recours à la «chkara» est le mode opératoire au sein de la classe politique.Des alliances tous azimuts, dont celles contre-nature, ont été concoctées par les partis en lice à ces joutes.
L’argent sale, une réalité ancrée sur la scène politique depuis des années, a marqué de son sceau les primaires organisées par la majorité des formations politiques, mais également le scrutin, d’après certains militants et cadres de plusieurs formations politiques. Au niveau de la capitale, l’élection a concerné 1257 élus de l’ APW et des APC.
La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du FLN qui avait remporté 23 sièges, suivi du RND avec 18 sièges, les Indépendants avec quatre sièges, le FFS avec deux sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège.
Le ministre de la Justice a fait savoir que 23 partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas couvertes, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et une wilayas. Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés est de 41. Ces élections seront supervisées, «pour la première fois», par le secteur de la justice, faisant savoir que 736 magistrats seront mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de huit magistrats pour chaque bureau, dont quatre suppléants.
Le Conseil de la nation, qui a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996, est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
Focus sur les élections sénatoriales
L’opération de renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation a été entamée hier, à travers l’élection par les élus au niveau des Assemblées locales (APC et APW) de leurs représentants au sein de la chambre haute du Parlement. Ces élections, à travers lesquelles 48 sénateurs seront élus, interviennent conformément au décret présidentiel portant convocation du collège électoral et seront supervisées, pour la première fois, par des magistrats. Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’APW et des membres des APC de chaque wilaya.
La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du parti du Front de Libération nationale (FLN) qui a remporté 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec quatre sièges, le Front des forces socialistes (FFS) avec deux sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que 23 partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et une wilayas.
Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés a atteint 41, selon M. Louh. Le ministre avait indiqué aussi que 736 magistrats seraient mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de huit magistrats pour chaque bureau, dont quatre suppléants.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Une vive cacophonie, marquée par des militants qui en sont venus aux mains et autres blasphèmes et injures, s’ensuivit.
Fait marquant. L’hémicycle de la wilaya d’Oran s’est transformé, dans la matinée d’hier, en véritable arène où se sont opposés les partisans du candidat FLN et de celui du RND en se livrant à une bagarre digne de l’ère moyenâgeuse. Tout a commencé dès les premières heures ayant suivi l’ouverture des deux bureaux de vote devant accueillir les électeurs, les élus locaux. La tension est montée d’un cran lorsque le climat de suspicion s’est fait sentir. Les partisans des candidats du FLN et du RND se sont mis à se regarder en chiens de faïence ne se faisant reconnaître que par leurs pas et leurs chaussures. L’appréhension d’une fraude généralisée se lisait sur les visages de tous les présents représentant les deux camps.
Cette tension, palpable, a vite fait de se transformer en bagarre générale ayant opposé les partisans des deux candidats. Une vive cacophonie, marquée par des militants qui en sont venus aux mains et autres blasphèmes et injures qui s’ensuivirent point o% la secrétaire générale du bureau d’Oran du RND, Ratiba Ayad se présente au milieu de la confusion générale et de la bousculade, s’est retrouvée par terre. Celle-ci s’est dégagée difficilement des pieds des bagarreurs. Les partisans des deux camps se sont ensuite mis à échanger de vive voix, les accusations basées essentiellement sur l’élément ayant déclenché la provocation qui a failli tourner au drame, avant que la sagesse ne l’emporte.
L’actuel P/APW et candidat aux sénatoriales pour le FLN, le professeur Mohamed Boubekeur, ne s’est pas retenu en laissant échapper une phrase ayant fait mal aux présents. «Nous (FLN Ndlr), nous avons le président avec nous», a-t-il lâché d’un ton sec. Une telle «sentence» rendue au milieu d’une importante foule a servi d’étincelle ayant ravivé le feu. Pourtant, rien ne prédisant une telle dispute, d’autant plus que l’administration locale a mis en place tous les moyens permettant à plus de 500 élus locaux d’élire librement le représentant d’Oran au Sénat, avant que le semblant de très brève sérénité matinale ne se transforme en atmosphére électrique.
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Grace à sa ligne conductrice et sa détermination, celle de toujours offrir la meilleure des expériences technologiques, LG a pu présenter de très près l’intelligence artificielle à ses utilisateurs.
Révolu le temps où l’on imaginait cette technologie opérer dans un monde ultra futuriste, ou des robots et des appareils comprennent nos besoins et les satisfont. Le futur est déjà là ! Démystifiée, elle est présente dans une large gamme de puits LG, allant des téléviseurs jusqu’aux réfrigérateurs passant par les smartphones, sous la dénomination ThniQ.
2018 achevée avec succès, LG reste consciente qu’il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les consommateurs n’utilisent la AI dans tous les aspects de leur vie, même si cette innovation a pour mission première d’optimiser leur temps et de les aider, considérablement, dans la réalisation des tâches quotidiennes. Un assistant personnel à portée de clic ou de voix : d’une simple phrase, on peut connaître la météo, programmer une alarme, être averti de ses rendez-vous, avec les trajets pour s’y rendre…
Intuitive et immersive, elle réalise des résultats de plus en plus précis au fil du temps grâce à : sa capacité de raisonner, sa capacité de traiter de grandes quantités de données, sa faculté de discerner des patterns et des modèles indétectables par un humain, son aptitude à comprendre et analyser ces modèles, sa capacité à interagir avec l’homme et sa faculté d’apprendre progressivement et d’améliorer continuellement ses performances.
Tout cela n’est que la face émergée de l’IA. Cette dernière recouvre un vaste domaine et des champs d’application quasi-infinis : traduction automatique, chatbots, voitures autonomes, optimisation de la prospection commerciale, maintenance prédictive, aide médicale au diagnostic, Facility Management et smart building, amélioration des processus de recrutement, réduction des consommations d’énergie… Inévitablement, l’intelligence artificielle concerne tous les secteurs et tous les domaines, et c’est bien là le nouveau challenge AI LG.
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Ooredoo poursuit son soutien aux initiatives citoyennes et participe en tant que Partenaire, à la 2ème édition du Championnat d’Algérie de Karting des journalistes, placé sous le slogan : « Savoir conduire… Savoir vivre » et qui s’est tenue le samedi 29 décembre au Centre sportif et de loisirs Megakart de Chéraga à Alger.
Organisé sous le haut patronage du Ministère de la Jeunesse et des Sports, ce deuxième Championnat d’Algérie de Karting des journalistes a réuni une trentaine de professionnels des médias représentant plusieurs supports (Radio, Télévision, Presse écrite et électronique).
Cette compétition sportive a été, en outre, l’occasion de sensibiliser sur la prévention routière et de souligner le rôle des médias dans la lutte contre les accidents de la circulation.
A travers sa participation à cet évènement citoyen, Ooredoo confirme sa dimension sociétale et son engagement inconditionnel dans le soutien aux initiatives d’intérêt général.
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Par Arezki SLIMANI
Les ennuis dans les services du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa (CHU) n’en finissent pas. Le remaniement opéré au niveau de la chefferie de cette institution n’a pas encore donné de résultats.
La situation empire davantage et les solutions n’arrivent toujours pas. Hier encore, dans la nuit de vendredi à samedi, c’était l’alerte générale. Le service de la chirurgie viscérale n’a pas fonctionné. Les praticiens ne répondent plus, nous indiquait un cadre de cette institution. C’était comme ça depuis un bon bout de temps. Ce service qui compte une quinzaine de chirurgiens en viscérale, fonctionne seulement avec trois praticiens. «Cela dure depuis une semaine», déplore un cadre du niveau du CHU de Béjaïa. Les douze autres médecins ont, croit-on savoir, quitté le Centre hospitalo-universitaire et se sont installés chez des privés pour certains, d’autres ont préféré exercer au niveau des services privés ou publics au niveau des autres wilayas de Béjaïa.
Une véritable saignée en somme. Une saignée qui trouve sa raison d’être, selon certaines indiscrétions dans les différends opposant depuis déjà quelques mois les chirurgiens au responsable hiérarchique direct. En l’absence des praticiens dans ce service, les responsables du CHU sont dans la gêne. Chaque jour, ils sont contraints de transférer les malades vers l’hôpital de Sidi Aïch, d’Amizour. Le tout nouveau directeur doit agir au plus vite pour trouver une solution à ce problème qui paralyse le service de la chirurgie viscérale. Nommé récemment, ce nouveau directeur du CHU, un enfant de la maison, a été une semaine après le limogeage du directeur général du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa pour «mauvaise gestion», nommé par le ministère de la Santé. Djamel Merad est un administrateur, diplômé de l’École nationale d’administration, qui a fait ses études en France, à l’École supérieure de gestion (ESG) de Paris. Depuis près d’un mois, il tente de stabiliser la situation de cette institution minée par des conflits entre les praticiens et, les syndicats. Le tout dans un climat de laxisme qui a trop duré, estiment de nombreux observateurs.
Déjà exiguë pour contenir tous les services d’un CHU digne de ce nom, la structure de l’ancien hôpital Khellil Amrane, qui fait office depuis plusieurs années de CHU de Béjaïa, attend toujours le lancement du projet pourtant inscrit mais apparemment aux oubliettes. Et bizarrement, personne n’en parle. Les élus locaux et nationaux qui sont élus pour défendre les intérêts de la wilaya et ses habitants sont aux abonnés absents alors qu’il est de leur devoir de mettre la pression sur le responsable du département de la santé pour lancer ce mégaprojet rendu impératif par la réalité d’aujourdhui.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Le maire a été catégorique en mettant l’accent sur le recouvrement de toutes les créances.
«Une réunion de travail et d’explication sera tenue dans les prochains jours avec les responsables de la trésorerie communale», a affirmé le président de l’APC d’Oran, Noureddine Boukhatem, lors de la 6e session ordinaire de l’Assemblées populaire communale. Il a expliqué que «cette rencontre, devant définir les responsabilités de tout un chacun, se focalisera sur des lacunes entravant la trésorerie quant au recouvrement des redevances communales devant être engrangées des suites des locations et de l’exploitation des biens municipaux». Une telle mesure a été décidée, suite à la présentation, par le secrétaire général de l’APC d’Oran, de la situation financière de la commune et dans laquelle il a fait état d’un montant faramineux de 56 milliards de centimes non recouvrés, dont essentiellement 14 milliards de centimes sont constitués par des taxes liées à l’assainissement et 15 autres milliards de centimes quoi qu’ils n’aient pas été encaissés alors qu’ils reviennent de droit à la municipalité, suite à l’exploitation des biens communaux.
Pour sa part, le responsable des services économiques de l’APC d’Oran a souligné que «les recettes municipales de cette année n’ont pas dépassé le montant de 10 milliards de centimes». Comment donc faire face aux dépenses communales arrêtées à la somme colossale de 380 milliards de centimes? Le P/APC a, dans son intervention, été catégorique en mettant l’accent sur le recouvrement, vaille que vaille, des créances impayées dans le cadre des investissements locaux et l’exploitation des biens communaux. «Il est temps que la commune couvre ses dépenses», a-t-il affirmé en présidant la 6e session ordinaire de l’Assemblée populaire communale. Il est clair qu’une telle situation ou encore un tel déficit pose, à plus d’un titre, un sérieux problème, d’autant plus que la ville d’Oran est propriétaire d’innombrables biens exploités, dont des marchés, des espaces de stationnement, etc.
Aussi, le nouveau Code communal, décentralisant la gestion des affaires locales, est explicite en invitant les municipalités, à leur tête les P/APC, à faire valoir l’investissement, pour peu que les projets à lancer soient rentables. En ce sens, l’APC d’Oran peut aisément sortir du déficit, en faisant valoir ses propriétés en investissement dans le cadre d’un placement rentable, d’où d’ailleurs la sortie du P/APC en valorisant le patrimoine communal, tout en le rentabilisant. Le P/APC s’est appuyé sur la loi portant Code communal approuvé par le Conseil des ministres. Car la commune occupe une place majeure dans la réforme de l’État.
C’est dans ce processus de modernisation que s’inscrit la loi sur la commune comme étape transitoire dans la promotion du rôle et de la place des assemblées locales. Cette loi portant Code communal propose des règles qui visent notamment à conforter les attributions de l’Assemblée populaire communale et le statut de son président et clarifier davantage les compétences de l’Assemblée populaire communale dans sa relation avec l’administration locale placée sous l’autorité du wali représentant du gouvernement, sur la base des objectifs de consolidation de la démocratie locale. Il s’agit également d’assurer la continuité du service public C’est ainsi que le projet énonce des règles transparentes à même de permettre le dépassement de blocages éventuels.
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L’Algérie a importé en 2018 pour 802 millions d’euros d’équipements militaires allemands, a indiqué le ministère allemand de l’Économie et de l’Énergie. Un volume qui la classe à la première place des pays importateurs d’armes allemandes, et ce, pour la seconde année de suite, puisqu’en 2017, elle a également occupé la même position. L’Algérie est restée le meilleur client de l’Allemagne, malgré la baisse de l’enveloppe globale des importations d’armes par rapport à l’année précédente.
Une baisse significative de 558 millions d’euros, selon la même source. En 2017, la facture des importations algériennes des équipements militaires allemands s’était élevée à 1,36 milliards d’euros. Selon les statistiques publiées par le ministère allemand de l’Économie et de l’Énergie, l’Algérie a importé en 2018 pour 296 millions d’euros de plus que les USA, dont la dépense est évaluée à 506 millions d’euros, et pour 370 millions d’euros de plus que l’Australie qui, elle, a acheté pour 432 millions d’euros. L’Arabie saoudite, qui se place, elle, en quatrième position des pays importateurs d’armes d’Allemagne, a acheté pour 416 millions d’euros. Les importations algériennes représentent près de 19% des ventes globales allemandes d’équipements militaires en 2018. En effet, selon la même source, l’Allemagne a exporté pour 4,62 milliards de dollars d’armement.
Plus globalement, les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Allemagne ont connu un volume de 3,21 milliards de dollars en 2017, avec un déficit grandement défavorable à l’Algérie (2,9 milliards de dollars). Les exportations de l’Algérie, qui importe notamment des équipements industriels et des biens de consommation, n’excèdent pas les 100 millions d’euros. La faiblesse du tissu industriel algérien fait que les entreprises nationales n’arrivent pas à exporter vers l’Allemagne. En 2017, les entreprises algériennes n’ont réussi à exporter vers l’Allemagne que pour 6 millions dollars. Une performance très en deçà de ce qu’elles ont réalisé en 2016 où elles ont ou pu exporter pour 27 millions d’euros.
S. A. I.
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Par Chaabane BENSACI
La colère qui gronde partout dans le pays ne pouvait rester ignorée, en cette période de commémoration, et de la crise sociale qui menace de s’aggraver
Il y a 8 ans, un jeune vendeur ambulant, humilié par une policière, s’était immolé sans savoir que son geste allait provoquer une véritable révolution dans le pays au point d’emporter le régime du président Zine el Abidine Ben Ali. Le même geste de désespoir a entraîné la mort d’un journaliste, la semaine dernière, à Kasserine, le jeune homme voulant protester contre le chômage, la pauvreté et la corruption, ce qui a déclenché une série de manifestations et d’échauffourées dans le centre du pays.
Hier, c’était Mohamed Bouazizi, le 24 décembre dernier, c’était Abderrezak Rezgui, deux gestes identiques dans l’expression du désespoir face à l’impuissance, d’autres disent, l’inefficacité du pouvoir politique qui passe beaucoup plus de temps à des empoignades pour des intérêts égoïstes que pour une relance de l’économie. Le geste de Rezgui a été ressenti comme un déclic, voire un rappel à l’ordre et c’est le sens de la réunion convoquée en toute hâte au palais de Carthage par le président de la République Béji Caïd Essebsi. La colère qui gronde partout dans le pays ne pouvait rester ignorée, en cette période de commémoration, et la crise sociale qui menace de s’aggraver a de quoi donner des sueurs froides aux dirigeants si occupés à vendre la toile de la jeune démocratie tunisienne dont la majeure partie du peuple semble bel et bien revenue, tant la corruption fait des ravages.
Certes, ce n’est pas là l’apanage de la seule Tunisie, bien au contraire. Mais il devient urgent et nécessaire de trouver une réponse effective à la crise économique et sociale qui mine le pays. C’est pourquoi le chef de l’Etat a convoqué vendredi dernier à Carthage une réunion à laquelle participaient le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur, le chef du gouvernement Youssef Chahed, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi, le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) Samir Majoul ainsi que les présidents des partis politiques et blocs parlementaires qui soutiennent le gouvernement.
A cette occasion, le président a mis l’accent sur la détérioration de la situation économique et sociale et l’exacerbation de la tension politique, sans parler du contexte sécuritaire délicat. Face aux multiples menaces qui visent à affaiblir les institutions, sinon leur intégrité, Caïd Essebsi a prôné le dialogue entre toutes les parties, en privilégiant l’intérêt national. Il faut, a-t-il insisté, veiller à rester loin des calculs politiques étroits, et travailler à des solutions radicales à même de résoudre la crise actuelle, quitte à prendre des décisions courageuses pour redonner l’espoir aux Tunisiens, préserver la transition démocratique et protéger l’Etat. S’il a été entendu, rien ne garantit pour l’instant qu’il sera effectivement écouté. Car, la presse tunisienne ne le cache guère, la réunion extraordinaire n’a enfanté aucune décision de quelque nature que ce soit.
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Le Qatar a fait don de 24 véhicules blindés au Mali, a indiqué vendredi un haut responsable de l’armée qatarie, prémisse d’un renforcement de la coopération entre Doha et Bamako, toujours confronté à la menace terroriste malgré des années d’intervention internationale.» Les 24 engins blindés sont destinés à l’armée malienne évoluant dans les zones de mines et d’explosifs improvisés.
C’est un début et nos relations dans le domaine militaire vont s’améliorer, pas dans les semaines à venir, mais dans les prochains jours», a déclaré à la presse le général Al Ghaffari, à la tête d’une délégation qatarie reçue à Bamako. «Il y aura désormais une coopération permanente entre nos armées dans le domaine de la formation, de l’équipement des unités et des échanges entre militaires des deux pays», a poursuivi l’officier supérieur. «Ce précieux matériel nous permettra d’améliorer la mobilité de nos unités.
Ces engins blindés vont améliorer la protection de nos forces contre les embuscades qui sont les modes d’action utilisés par les terroristes», a souligné pour sa part le directeur du matériel de l’armée malienne, le général Moustapha Drabo.
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Par Aomar MOHELLEBI
Chef du bureau de L’Expression à Tizi Ouzou, Kamel Boudjadi est un journaliste écrivain qui a beaucoup travaillé sur le phénomène de l’émigration clandestine. Sur le terrain, il a réalisé des reportages et des enquêtes depuis plus de 10 ans. Un travail couronné par l’édition d’un roman sur le sujet en 2011, intitulé «Harraga, quelques raisons de partir». Aujourd’hui, il nous livre ses réflexions sur ce phénomène qui prend des allures inquiétantes.
L’Expression: Vous êtes parmi les premiers journalistes à vous intéresser à ce phénomène de l’émigration clandestine. Pouvez-vous nous donner un petit aperçu de ses débuts?
Kamel Boudjadi: Je ne sais pas exactement quand ça a commencé, mais je peux vous dire que dans les années quatre-vingt dix, il n’y avait pas beaucoup de gens qui s’y intéressaient. Lorsque je tirais la sonnette d’alarme, surtout dans ces mêmes colonnes de L’expression, les médias ne se bousculaient pas comme aujourd’hui. A mon avis, l’émigration clandestine a toujours existé. La différence réside seulement dans la dimension et les proportions. Il y a toujours eu des gens qui traversaient les frontières, les mers et les océans d’un continent à un autre. Mais, le phénomène ne prend des allures dangereuses que lorsque les moyens utilisés sont dangereux et ne prennent pas en considération la sécurité du migrant.
Dans l’histoire récente, tout le monde se souvient du mythique Babor L’Australi. Puis, avec le temps, ça s’est poursuivi avec plus d’acuité. Dans les années 90, les conditions socio-économiques ont participé à l’accentuation du flux, mais moi, personnellement, je suis moins convaincu par ces raisons parce que j’estime que les causes profondes sont ailleurs. Dans mes travaux sur ce phénomène, j’ai vu beaucoup de jeunes partir en abandonnant des richesses et de grands moyens matériels. Au contraire et aussi bizarre que cela puisse paraître, l’argent a participé à accentuer le phénomène. A une grande partie, on a appris à manger le poisson, mais on ne leur a pas appris à le pêcher alors qu’à d’autres l’argent des autres à servi d’exemple pour partir. Oui, aussi choquant pour d’aucuns ce que je vais vous dire, il mérite réflexion. Voir ses amis aller en Europe et revenir fortuné quelques années plus tard, est un facteur aggravant.
Et quelles sont selon vous les causes?
Pour pouvoir cerner les causes, je crois qu’il faudrait surtout écouter les jeunes qui s’en vont. C’est de la lecture de leurs propos que ces causes apparaissent. Puis, je voudrais profiter de cette occasion que vous m’offrez pour lancer un appel. Cessons de parler à la place de ces jeunes. Laissons-les parler et s’exprimer. Je dis, laissons-les exister. Par nos façons de voir, de penser et de concevoir le monde, on produit ces causes. Ce qui est positif ces dernières années si j’ose dire, c’est l’existence des réseaux sociaux. Longtemps brimés, longtemps emprisonnés sous la tutelle des experts et autres politiques, les jeunes peuvent exprimer et dire leur mal aujourd’hui. On a passé des années à parler à leur place et à refuser de les écouter. Aujourd’hui, via YouTube et Facebook, les jeunes nous obligent «à nous la fermer». Et soudain, on découvre nos limites. On se voit dénudé dans l’incapacité de leur proposer de vraies solutions. Et croyez-moi, les vraies solutions ne se trouvent pas sur les plateaux télés et conférences internationales. Elles sont en nous. Il nous faudra creuser en nous-mêmes, pour pouvoir en ébaucher quelques-unes.
Ces dernières années, on a essayé plusieurs moyens, mais rien ne semble arrêter le flux. Pourquoi selon vous?
Dans un entretien que j’ai publié avec un jeune en 2009, celui-ci disait que ce n’était pas les moyens matériels qui le poussaient à partir. Il me disait que ce pays est étouffant. Comprenez: «On veut respirer.» Je doute que les moyens coercitifs puissent régler le problème. La criminalisation de la harga a été une erreur grave. Je l’ai signalé au début lorsque des mesures avaient été prises. Mais à ce moment, et jusqu’à présent d’ailleurs, personne ne veut entendre parler des vraies solutions. Les discours démagogiques et autre langue de bois sont favorisés. Le résultat est que le phénomène s’est accentué avec l’apparition d’experts opportunistes de la harga. La criminalisation au Sud comme les centres de rétention sur la rive nord, ne sont pas de vraies solutions. Elles ne règlent pas le problème. Elles l’accentuent.
Ces dernières semaines, les autorités ont mobilisé les médias et les mosquées pour juguler le problème…
Je dis qu’il ne faut pas incomber les erreurs humaines à la religion. Impliquer les mosquées ne règlera pas le problème non plus et cela pourrait même nuire à l’image de la religion. On est en train de pratiquer la fuite en avant face à la gravité du phénomène. Il faut dire aussi que les médias de leur côté ne proposent pas de solutions. C’est à peine s’ils se contentent de cette comptabilité macabre. On constate d’ailleurs, au fil du temps, que la médiatisation engendre un effet d’entraînement et elle déshumanise le problème. C’est ahurissant, sur les manchettes, les vies de ces jeunes se résument à des chiffres. Les jeunes n’ont plus de noms, mais des numéros.
Mais alors existe-t-il des solutions encore possibles?
Donnez-leur du rêve, un défi et des conquêtes. Où est passé le rôle de la politique, la vraie politique, cet art, cette magie qui donne du rêve?
Lancez un grand défi, un grand rêve, jetez-le à la rue, elle s’en chargera. Ce peuple qui a réalisé le défi de l’indépendance que des jeunes révolutionnaires lui ont donné peut en réaliser d’autres. Et puis, vous n’ignorez pas que les grandes nations vivent de rêves et de défis. Chez nous, on continue à n’avoir pas le courage de se voir grand, de se voir en vainqueur. On ne fait que leur apprendre à «être moins que». A titre d’exemple, dans le football. On a peur de se voir en champion. On va en coupe d’Afrique pour être dans les quarts de finale, en Coupe du monde pour se qualifier au deuxième tour. Quelle petitesse! Une petitesse qu’on nous explique à coups d’arguments techniques sur les plateaux télés. Et qu’ont-ils ces joueurs qui viennent pour nous bouffer comme des petits insectes? Deux jambes, une tête, mais ils ont dans le ventre ce que nous n’avons pas: le rêve des grandeurs dans son acception positive. La volonté de relever les défis. Le désir ardent d’être les meilleurs.
Un mot pour terminer?
Ce phénomène est d’une gravité que beaucoup n’imaginent pas encore. Faute de vraies solutions urgentes, ce problème va emporter tout notre pays. Il va emporter tout ce que nous avons construit sur de fausses bases. Il est encore temps de voir les choses en face et d’envisager la construction d’un espace géographique et social vivable. Mais ça urge!
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Aujourd’hui, le Ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, est revenu sur l’annonce de la hausse des prix de l’électricité.
A travers son discours, le ministre de l’Energie a annoncé: « Sonelgaz est une société de l’État ,mais ce n’est pas à elle de définir la politique des prix de l’électricité ». D’après lui Sonelgaz doit « transmettre ses doléances à l’État et c’est l’État qui décide ».
Ainsi, le Ministre rappelle que le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab « s’est plaint récemment, des prix de revient de la société, et des difficultés financières pour aller vers des investissements ». A ce sujet le ministre réitère que « c’est l’état qui met la main à la poche » afin de redresser la situation financière de Sonelgaz.The post Le ministre de l’Energie revient sur la hausse des prix de l’électricité appeared first on .