BOUMERDES- Un volume global de pas moins de 80.000 tonnes de pomme de terre est programmé au stockage à l’échelle nationale dans l’objectif de réguler ses prix et d’assurer sa disponibilité durant les prochains mois, a-t-on appris à Boumerdès, auprès de la direction central de la régulation et du développement des productions agricoles près le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Sur ce volume de pomme de terre d’arrière saison ciblé, il a été stocké, à ce jour, plus de 10.000 tonnes à l’échelle nationale, a indiqué le directeur central de la régulation et du developpement des productions agricoles, Mohamed Kerrroubi, dans une déclaration à l’Aps, en marge d’un visite de travail effectuée en début de semaine à Boumerdes par le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi.
L’opération a pour objectif principal « d’éviter une raréfaction ou un manque de ce produit de consommation vital durant les mois de février et mars prochains, voire tout au long des mois de cette année », a-t-il expliqué.
Ce programme de stockage, récemment réactivé par le ministère de tutelle, vise également, selon le même responsable, la résorption du surplus de production, au meme titre que du volume de pomme de terre déstocké et injecté sur les marchés actuellement (estimé à plus de 100.000 tonnes) .
« Le déstockage de cette quantité de pomme de terre a négativement impacté sur les prix de la pomme de terre, qui ont considérablement baissé, et de ce fait sont à l’origine d’importantes pertes subies par les producteurs et les agriculteurs », a relevé le même responsable.
Sur un autre plan, M. Kherroubi a fait part d’une production prévisionnelle de 18 millions de tonnes de pomme de terre d’arrière saison attendue, à l’échelle nationale, sur une superficie ciblée de 60.000 ha.
Le stockage de la pomme de terre, entamé le 28 décembre écoulé, a été dicté par le constat d’une importante baisse du prix de ce produit, sur le marche national, a souligné, pour sa part, Ahcene Kedmani, président du Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre.
Le produit est actuellement écoulé dans une fourchette entre 18 à 25 da le kg chez les grossistes, a-t-il signalé.
D’où la décision prise, a-t-il ajouté, de réactiver le programme de stockage du produit, en vue d’empêcher une baisse encore plus importante de ses cours, qui pourrait être, selon lui, à l’origine d’une « saison très difficile pour les agriculteurs et producteurs de la filière », a-t-il estimé.
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ALGER – La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati a fait savoir, lundi à Alger, que les Assises nationales sur l’environnement et les énergies renouvelables relatives à l’économie verte, dite aussi économie circulaire, seront organisées le 26 février prochain, avec la participation de tous les acteurs du domaine.
Invitée de la chaine (I) de la Radio nationale, la ministre a indiqué que ces Assises verront la participation des acteurs et intervenants du domaine de l’environnement, ainsi que ceux de la société civile, en vue de dégager une feuille de route sur l’économie verte qui possède tous les atouts pour s’ériger graduellement en alternative aux hydrocarbures et contribuer ainsi à la création de postes d’emploi et au développement socioéconomique.
A cet égard, Mme Zerouati a annoncé l’organisation de plusieurs manifestations, à l’instar de la 2ème édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables d’Alger (SIEERA 2019), prévue du 7 au 10 mars prochain, sous le thème « les Energies renouvelables hors réseau pour le développement de l’agriculture au Sud », avec la participation de la Chine en tant qu’invitée d’honneur.
Concernant le projet du complexe de gestion et de revalorisation énergétique des déchets qui verra le jour, au cours de l’année en cours, prévu dans quatre wilayas (Alger, Blida, Tipasa et Boumerdes), la ministre a dit que sa concrétisation requérait d’importantes ressources financières, indiquant que l’Etat contribuera, au début du projet, à hauteur de 30% dans les activités de revalorisation énergétique des déchets.
Quant à l’investissement en matière d’environnement, Mme Zerouati a relevé le grand intérêt exprimé par des jeunes et des opérateurs économiques, en vue d’investir dans le domaine du recyclage et des énergies renouvelables, rappelant que son secteur œuvrait à assurer le suivi et l’accompagnement nécessaires à ces investisseurs pour développer l’économie verte.
L’Algérie dispose des potentialités requises pour répondre aux aspirations des jeunes désirant investir dans le domaine de l’économie circulaire, sur laquelle le gouvernement table pour promouvoir l’économie nationale hors hydrocarbures, a-t-elle estimé.
L’Algérie produit annuellement 34 millions de tonnes de déchets, un volume appelé à s’accroitre pour atteindre 70 millions de tonnes en 2035, dont 50% recyclables, dont le plastique, le papier et les ordures ménagères, a-t-elle précisé.
A cet effet, la ministre a insisté sur l’impératif d’exploiter ce créneau pour devenir une source de richesse génératrice de postes d’emploi, notant que le recyclage des ordures compte parmi les principaux domaines susceptibles de promouvoir l’économie nationale hors hydrocarbures.
Concernant l’impôt imposé aux pollueurs, elle a exprimé le souhait de passer du pollueur-payeur au producteur responsable, soulignant la nécessité d’améliorer le recouvrement fiscal relatif à la collecte des ordures par les communes, variant entre 1000 et 1500 Da/an par foyer.
A une question de la presse sur le rôle de sensibilisation à la protection de l’environnement, Mme Zerouati a affirmé qu’il sera procédé, avant fin janvier en cours, à l’actualisation de la convention signée entre les ministères de l’Environnement et de l’Education nationale visant la création de clubs verts au sein des écoles, pour une meilleure diffusion des messages de sensibilisation.
Elle a appelé à la conjugaison de tous les efforts, notamment ceux de la société civile, en vue d’ancrer les principes de protection de l’environnement dans la vie quotidienne du citoyen et faire de l’environnement une de ces principales priorités.
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ALGER – Le site de l’Office national des examens et concours (ONEC) sera rouvert du 14 janvier au 14 février pour la confirmation d’ informations des inscriptions des candidats pour les examens scolaires nationaux, session 2019, a annoncé lundi le ministère de l’Education nationale.
Pour le baccalauréat, les futurs candidats pourront confirmer l’inscription sur l’adresse http://bac.onec.dz, pour le Brevet de l’enseignement moyen (BEM) sur http://bem.onec.dz, tandis que pour l’examen de fin de cycle primaire l’adresse est http://cinq.onec.dz, précise la même source.
L’examen du baccalauréat aura lieu du 16 au 20 juin, celui du Brevet d’enseignement moyen (BEM) du 9 au 11 juin, tandis que l’examen de la 5ème année primaire est fixé au 29 mai.
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ALGER – L’agence d’Alger de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a recouvré près de 1,5 milliards de DA en 2018 et ce dans le cadre du « recouvrement obligatoire » des créances de la Caisse auprès de plus de 4.100 employeurs ayant dérogé au règlement de leurs situations en matière de versement des cotisations et de déclaration d’employés, a indiqué lundi le Directeur de l’Agence d’Alger, M. Mahfoud Idris.
Intervenant lors d’une conférence de presse à l’occasion de la campagne de sensibilisation sur la déclaration annuelle des salaires et des salariés en faveur des employeurs, M. Idris a précisé qu’il a été procédé au recouvrement de près de 1,448 milliards de DA en 2018, suite à des mises en demeure adressées à plus de 4.100 employeurs (secteurs public et privé) retardataires dans le paiement de leurs cotisations et la déclaration de leurs employés.
Les formalités de recouvrement obligatoire ont été engagées par un règlement à l’amiable de leurs dossiers, a souligné le même responsable qui a indiqué qu’à défaut d’observation de ces formalités par les employeurs, ces derniers encourent des sanctions sévères conformément à la loi 08/08 relative au contentieux en matière de sécurité sociale.
L’agence CNAS d’Alger a enregistré l’affiliation de 35.594 employeurs contre 1,500 million de salariés représentant plus de 10 % des employés assurés au niveau national, a fait savoir M. Idris, ajoutant que 31.955 employeurs versent régulièrement leurs cotisations alors que le nombre des employeurs contrevenants s’élève à plus de 4.100 pour fausse déclaration ou défaut de suite aux mises en demeure.
Il s’agit là des mêmes formalités appliquées envers les employeurs étrangers, a-t-il enchainé.
Dans ce cadre, M. Idiris a rappelé que le taux de déclaration des employés dans la wilaya d’Alger s’élève à 85 % contre 15 % contrevenants, expliquant cela par les mesures assouplies contenues dans la stratégie de la direction générale de la CNAS à travers son portail électronique à l’effet de faciliter aux employeurs le paiement des cotisations dans de bonnes conditions, 24h/24h – 7jrs/7jrs.
Plus de 27.000 déclarations d’employés ont été enregistrées en octobre dernier. En 2018, 1800 déclarations sont enregistrées chaque weekend (vendredi) via le portail électronique de la CNAS, a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a affirmé que l’Agence d’Alger ne souffrait d’aucun déficit et que les recouvrements de la Caisse assuraient près de 25 % des recettes de la CNAS et contribuaient grandement au financement de la Caisse nationale des retraites (CNR).
Après avoir rappelé les avantages et mesures incitatives offertes par l’Agence au profit de ses affiliés, notamment l’échelonnement du règlement de leurs arriérés des cotisations en fonction de leurs capacités financières, M. Idriss a fait savoir que le nombre des affiliés à l’Agence locale avait atteint, jusqu’au 31 décembre dernier, trois (3) millions d’affiliés, dont 1,5 millions pris en charge directement et plus de 1,5 d’ayants-droit.
A ce propos, il a appelé les patrons employant des travailleurs étrangers à les déclarer à travers le dépôt du dossier d’affiliation et d’immatriculation dans les délais fixés comportant une déclaration d’affiliation, une photocopie du passeport et un document valide justifiant l’apptitude à exercer une activité en Algérie, délivré par la Direction de l’emploi territorialement compétente ».
La campagne de sensibilisation sur la déclaration des travailleurs étrangers organisée au profit des employeurs se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2019 au niveau du siège de l’Agence à la place des martyrs ainsi qu’au niveau de trois centres de paiement (Sidi Okba à El Harrach, Rue Souidani Boudjemaa à Belouizdad et le centre sis au 90, rue Didouche Mourad) en vue de déposer les dossiers de déclaration des salaires.
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ALGER – Plusieurs dispositifs ont été déployés par les pouvoirs publics pour soutenir la filière de la pomme de terre, a indiqué lundi le ministère de l’Agriculture et du développement rural et de la pêche dans un communiqué, à l’issu d’une réunion de travail présidée par le secrétaire général du ministère, Kamel Chadi.
« De multiples mesures ont été prises par le secteur, notamment en matière approvisionnement de semence, ce qui a permis une plantation précoce, à partir de la mi novembre, pour atteindre une superficie de 9.639 hectares et les plantations se poursuivent dans différentes régions », a-t-on souligné lors de cette rencontre sur la filière pomme de terre en vue d’évaluer les programmes de production en cours (arrière saison, primeur et saison).
Cette rencontre a vu la présence notamment des directeurs des services agricoles des wilayas concerné, l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (ONILEV), les acteurs de la filière, les représentants de la BADR et la CNMA, ainsi que les instituts et les centres et les organismes spécialisés.
La réunion a porté également sur l’évaluation des niveau de plantation et production des différents programmes de production en cours, les dispositifs d’encadrement , la régulation et les questions liées aux financement et aux assurances agricoles.
« A l’issue des évaluations de la filière, il a été relevé une hausse de 5% dans la superficie plantée en tranche arrière saison 2018-2019 (60.484 hectares) et 11% dans la prévision de production (11.915.595 quintaux) par rapport à la campagne écoulée », lit-on dans le communiqué.
« Les superficies récoltées à ce jour sont de 29.910 hectares avec une production de 8.644.997 quintaux, a précisé la même source, en assurant que « l’entrée précoce de cette production d’arrière saison, associée aux dispositif de déstockage a eu un impact « positif » sur le prix de la pomme de terre.
Les plantations pour la tranche primeur 2018-2019 sont de 4.265 hectares, soit le même niveau de plantation que la campagne écoulée. Une hausse de 3% dans les objectifs de plantations pour la tranche saison 2018-2019: 72.541 hectares avec une prévision de production de 24.813.157 quintaux, a-t-on encore précisé.
Au terme de de cette réunion, plusieurs orientations ont été données pour appuyer davantage cette dynamique au niveau de la filière à travers notamment la poursuite des efforts déployés pour sécuriser l’approvisionnement des programmes de production de semences de qualité, la couverture des besoins de la filière en mécanisation pour palier aux manque de la main œuvre agricole et le renforcement du dispositif de régulation.
En outre, des instructions ont été données pour l’accompagnement financier des agriculteurs afin de les encourager à investir dans cette filière, ainsi que pour les inciter à contracter une assurance contre les risques agricoles.
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Selon la chaîne de télévision privée El Bilad, le chanteur de raï algérien, Houari El Manar est décédé. Il est mort des suites d’une opération de chirurgie esthétique dans une clinique de la capitale.
Connu depuis de nombreuses années pour ses chansons d’amour sur des notes de raï, Houari El Manar, de son vrai nom Houari El Madani aimait se jouer des codes, que ce soit dans les textes de ses chansons, ou dans sa façon de s’habiller. Sa musique était très écouté par la jeunesse.
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TAMANRASSET – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a mis l’accent, lundi à Tamanrasset, sur l’importance de l’accompagnement total des investisseurs dans les zones d’expansion touristique (ZET).
« Il appartient d’accompagner pleinement les promoteurs touristiques dans les ZET et d’accorder la priorité aux activités touristiques à travers toutes les régions du pays ayant la vocation, à l’instar de Tamanrasset, de destination touristique par excellence », a affirmé le ministre, lors de la pose de la première pierre pour la réalisation d’un hôtel au niveau de la ZET de Tamanrasset, dans le cadre de la 3ème et ultime journée de sa visite dans la wilaya.
« Des enveloppes colossales ont été consacrées au mécanisme d’accompagnement en vue d’attirer les investisseurs, notamment nationaux », a souligné M. Bedoui, ajoutant qu’une batterie de mesures incitatives ont été prises dans ce cadre, au plan de la fiscalité, de l’aménagement des zones et autres mesures liées au foncier touristique.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a révélé, à ce titre, qu »’une suggestion sera soulevée au gouvernement concernant l’octroi d’avantages plus importants aux investisseurs ayant réalisé des projets avec leurs propres moyens financiers ».
D’une capacité d’accueil de 250 lits, cette structure hôtelière, pour laquelle un financement privé de plus de 447 millions DA a été alloué, sera réceptionnée au début de 2021, selon la fiche technique. Un exposé a été en outre présenté, à l’occasion, à la délégation ministérielle sur la situation et perspectives du secteur du tourisme et de l’artisanat, par les responsables du secteur dans la wilaya de Tamanrasset.
Accompagné du ministre des Travaux Publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, et de l’Inspecteur général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Omar Bouredjouane, M. Nouredine Bedoui a procédé, par ailleurs, à la pose de la première pierre pour la réalisation d’un centre de tourisme et de commerce dans la ville de Tamanrasset.
Fruit d’un investissement privé, ce projet, implanté sur une surface de cinq (5) hectares, devra générer, une fois opérationnel en 2020, plus de 136 emplois et une centaine d’autres temporaires. La visite de la délégation ministérielle a donné lieu aussi à la pose de la première pierre pour la réalisation d’un abattoir industriel, fruit également d’un investissement privé, au niveau de la zone d’activités de Tamanrasset.
S’étendant sur trois (3) hectares, ce projet, d’un cout de 220 millions DA, permettra, après son entrée en service au deuxième trimestre de 2020, la création de 58 emplois permanents et autant d’autres temporaires, a-t-on fait savoir.
Toujours dans le cadre de la promotion de l’investissement dans la région, M. Bedoui a procédé, au niveau de la zone d’activités, au lancement d’un projet de marbrerie sur une surface de trois (3) ha. D’une capacité de production quotidienne de 2.000 m3, cette future unité de transformation de marbre et de granit générera, à son entrée en service, 75 emplois permanents et une dizaine d’autres temporaires.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a, sur site, appelé à prévoir de nouvelles spécialités de formation au niveau des établissements de la formation professionnelle dans la région pour satisfaire la demande en main-d’œuvre qualifiée et de se mettre au diapason des perspectives de l’investissement dans la région, parmi lesquelles les activités de transformation de marbre et granit, abondants dans la région.
Inauguration d’un pôle universitaire de 1.000 places La délégation ministérielle a poursuivi sa tournée par l’inauguration d’un pôle universitaire de 1.000 places pédagogiques à Tamanrasset, doté de structures pédagogiques et de pavillons administratifs.
« Le centre universitaire Hadj Moussa Akhamoukh, réalisé dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, accueille actuellement plus de 7.000 étudiants et sera renforcé prochainement par de nouvelles filières d’enseignement », a affirmé M. Bedoui.
Le ministre, qui a échangé des propos avec les étudiants sur les conditions d’études au niveau de cet acquis universitaire, a annoncé la réalisation d’un stade de proximité au profit des pensionnaires de la résidence universitaire de Tamanrasset.
Il a, en outre, procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une bibliothèque au niveau de ce pôle, ainsi qu’à l’inauguration d’un projet de 70 logements destinés aux enseignants universitaires, avant de remettre des clefs à certains d’entre eux et de lancer un projet de 50 autres logements au profit du corps enseignant.
La délégation ministérielle a, dans le même secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, inauguré un réfectoire d’une capacité de 800 repas au niveau du centre universitaire Hadj Moussa Akhamoukh et une bibliothèque centrale, avant d’attribuer une ambulance à la direction des œuvres universitaires.
La délégation poursuit lundi sa tournée par l’inspection et l’inauguration d’autres projets avant de clôturer sa visite par une rencontre avec les représentants de la société civile.
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ADDIS-ABEBA – Le président érythréen Issaias Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont rouvert lundi un autre point de passage transfrontalier, dans le cadre de la réconciliation entre leurs deux pays, a rapporté la télévision publique éthiopienne EBC.
En septembre, deux postes-frontières avaient rouvert après être restés fermés pendant 20 ans, depuis la guerre (1998-2000) qui avait opposé les deux voisins de la Corne de l’Afrique, notamment en raison d’un différend territorial, et fait quelque 80.000 morts.
Ces postes-frontières, situés entre les villes de Bure, en Ethiopie, et Debay Sima, en Erythrée, et entre Zalambessa (Ethiopie) et Serha (Erythrée), avaient cependant été à nouveau fermés en décembre, sans qu’aucune explication ne soit donnée, selon des médias locaux.
Mais la réouverture lundi du point de passage entre Humera (Ethiopie) et Oum Hajer (Erythrée) est un nouveau signe de la normalisation garantissant la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Ancienne province de l’Ethiopie, l’Erythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son territoire deux ans plus tôt.
La démarcation de la frontière a ensuite provoqué le conflit de 1998, avant de se terminer par 18 ans de guerre froide, l’Ethiopie refusant de se plier aux recommandations d’une commission soutenue par l’ONU sur le tracé de la frontière. L’arrivée au pouvoir en Ethiopie en avril 2018 de M. Abiy, un réformateur âgé de 42 ans, a changé la donne et permis la signature en juillet d’un accord de paix.
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GHAZA (Territoires palestiniens) – Des avions de guerre israéliens ont bombardé lundi des positions dans le nord de la bande de Ghazacausant des dégâts matériels, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Selon le correspondant de Wafa, les avions israéliens ont tiré deux missiles au nord-ouest de Beit Lahiya, dans le nord de l’enclave palestinienne, causant des dégâts aux maisons situées à proximité.
L’attaque intervient quelques heures après des attaques aériennes similaires sur des positions dans le nord et le sud de Ghaza qui ont provoqué de graves dommages matériels , sans toutefois faire de blessés.
Dans une précédente escalade israélienne au mois de novembre dernier, au moins 1252 logements de Palestiniens avaient été touchés à Ghaza, dont 77 totalement démolis, avait dénoncé le sous-secrétaire du ministère des Travaux publics et du Logement à Ghaza, Naji Sarhan.
Selon le responsable, des dizaines de raids israéliens « ont ciblé les bâtiments civils et les logements » dans l’enclave lors de la récente escalade, outre d’autres dégâts considérables ayant affecté entre autres, les alentours de ces constructions, des magasins, en plus de la destruction des réseaux téléphoniques et d’électricité.
Novembre dernier, la bande de Ghaza qui peine à se reconstruire suite aux agressions militaires israéliennes contre le territoire palestinien entre 2008 et 2014, avait été le théâtre d’une escalade violente lors de laquelle au moins 14 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés.
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ALGER – Les sept médailles, dont une en or, décrochées par la sélection algérienne de cross-country aux Championnats arabes des nations (toutes catégories), disputés samedi à Amman (Jordanie), ont largement dépassé les espérances de la Fédération d’athlétisme, a estimé le Directeur des équipes nationales (DEN), Abdelkrim Sadou.
« Nos objectifs lors de ces Championnats arabes ont été largement atteints » a-t-il indiqué dans une déclaration au site officiel de la Fédération, avouant que cette belle moisson « n’était pas du tout attendue » par la Direction technique nationale (DTN).
En effet, cette compétition est intervenue au moment ou la plupart des internationaux algériens se trouvaient encore en pleine phase préparatoire, faisant que pratiquement aucun d’entre eux n’avait atteint sa forme optimale.
Une situation qui avait tempéré l’ardeur de la DTN, en l’encourageant à se fixer des objectifs modérés, surtout que la concurrence allait être très rude en présence de certaines grandes nations arabes du cross.
Finalement, les résultats ont été plus satisfaisants que prévu, révélant même de nouveaux jeunes talents, qui probablement feront les beaux jours du cross algériens à l’avenir.
En effet, outre le junior Oussama Cherrad, médaillé d’or en individuel, le DEN s’est dit particulièrement « séduit par le rendement » du jeune Jijilien « Aïssa Lefilef chez les U18 », sans oublier « Nawel Chibah et Ghania Rezzik », qui selon lui « ont confirmé tout le bien qu’on pensait d’elles ».
Outre l’or de Cherrad, l’Algérie a décroché six autres médailles lors de ces Championnats arabes (4 argent et 2 bronze). Elles ont été obtenues dans les épreuves « par équipes » chez les seniors (messieurs), seniors (dames), juniors (garcons), juniors (filles), cadets et cadettes.
La Fédération algérienne d’athlétisme avait engagé un total de 36 athlètes dans cette compétition, à raison de six candidats par catégorie d’age et par sexe, à savoir : 12 seniors (6 messieurs et 6 dames), 12 juniors (6 messieurs et 6 dames) ainsi que 12 cadets (6 garcons et 6 filles).
Chez les messieurs, cinq des six athlètes retenus par la Direction technique nationale (DTN) étaient membres de la sélection nationale militaire (CREPSM), en l’occurrence : Bourouina Kheireddine, Laamèche El Hadi, Hadjlaoui Hamza, Khaouas Rabah et Zengli Mansour, alors que le sixième représentant, Yousfi Hamza était sociétaire du CSF Sétif.
Chez les dames, la DTN a essentiellement privilégié les athlètes de Bordj Bou Arréridj et de l’AS Protection Civile d’Alger, considérées comme les plus en forme du moment, tout en renforcant le groupe par deux émigrées.
Il s’agit de Bouakila Athina et Bahi Azoum Fatiha, qui évoluent en France, et qui avaient représenté l’Algérie lors de ces Championnats arabes aux cotés de Kenza Dahmani et Tinhinane Boumaaza (Bordj Bou Arréridj), ainsi que Riham Sennani et Malika Benderbal de l’AS Protection Civile d’Alger.
Chez les juniors (garcons), la DTN avait jeté son dévolu sur Oussama Cherrad (Bordj Bou Arréridj), Benkrama Mohamed (Batna), Amdani Zakaria (Bordj Bou Arréridj), Ousser Younès (Tlemcen), Drabli Amine (CREPSM) et Tibouk Fouad (Jijel), alors que chez les juniors (filles), le choix s’était porté sur Boudoukha Yasmine (Sétif), Habbache Asma (Bordj Bou Arréridj), Habbache Khadidja (Bordj Bou Arréridj), Aïb Ahlam (M’Sila), Dahmani Yamina (Chlef) et Bouokba Fatima Zohra (Aïn Defla).
Chez les cadets, la Direction technique nationale avait retenu Lefilef Aïssa (Jijel), Saada Mohamed (Chlef), Daoud Abderrahmane (Sétif), Dalaa Yazid (Chlef), Saadou Kheireddine (Aïn Defla) et Touati Abdeslam (Chlef), ainsi que Chibah Nawal (Tizi-Ouzou), Rezig Ghania (Chlef), Harizi Mokhtaria (Tissemsilt), Mekki Ismahane (Bordj Bou Arréridj), Hadj-Abdelkader Nouzha (Ind) et Maamar Hadjira (Chlef) chez les filles.
« La sélection de ces athlètes s’était faite sur la base des résultats obtenus lors des trois premières éditions du challenge national de cross » a expliqué le DEN.
En plus de la Jordanie, pays hote, plusieurs pays arabes ont pris part à cette compétition, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, l’Irak, le Djibouti, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Sultanat d’Oman, le Koweït, la Tunisie, le Liban, le Yémen et la Palestine.
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Le Logement promotionnel public (LPP) est désormais officiellement accessible aux salaires inférieurs à 6 fois le SNMG, soit 108 000 DA.
Par décret exécutif paru au Journal officiel n°74, modifiant et complétant celui fixant les conditions et modalités d’acquisition du logement promotionnel public, les postulants dont les revenus sont inférieurs à 6 fois le salaire national minimum garanti (SNMG) sont éligibles à cette formule, mais pas sans conditions.
Le décret exécutif paru ce lundi donne également la possibilité aux Algériens résidant à l’étranger d’acquérir un logement promotionnel public, à condition que leurs salaires dépassent ou équivalent 30 fois le SNMG, soit 54 millions de centimes.
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ALGER – Les entreprises algériennes sont en mesure de relever le défi de la croissance économique hors hydrocarbures, tant sur le plan interne qu’externe en ciblant davantage les marchés extérieurs, a assuré lundi à Alger le ministre des FinancesAbderrahmane Raouya.
Participant à une journée d’information sur les dispositions de la loi de finances 2019 et leur impact sur l’entreprise, organisée par la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), M. Raouya a rappelé que cette loi s’inscrivait dans le cadre d’une trajectoire budgétaire visant à rationnaliser les dépenses et à renforcer les recettes budgétaires, en ciblant une croissance hors hydrocarbures de 3,2%.
« Nos entreprises saurons relever le défi sur le marché local ainsi que sur le marché extérieur à travers la conquête de nouvelles parts de marché à l’international » (Raouya)
Il a noté que l’effort budgétaire accru, qui a consacré en 15 ans plus de 30.000 milliards (mds) de DA à l’investissement dans les infrastructures, offre aujourd’hui une armature infrastructurelle qui profite à la production et réduit, en plus, les disparités régionales.
Il a, encore une fois, assuré que l’économie algérienne, malgré la conjoncture financière difficile, « fait toujours preuve de résilience ».
De son côté, le président de la CACI, Mohamed Laid Benamor, a salué les dispositions de la loi notamment celles en faveur de la production locale et de l’exportation, tout en exprimant la détermination des industriels à relever les défis de la croissance du pays.
M. Benamor, tout en soutenant le choix du Gouvernement de recourir au financement non conventionnel pour couvrir son budget, a cependant exprimé ses préoccupations quant à la dépréciation du Dinar et au coût des transferts sociaux, qu’il juge trop élevés.
« Personnellement, en ce qui concerne le volet rationalisation des dépenses, dans le cadre de la loi de finances 2019, je suis resté sur ma faim », a-t-il confié.
Il a ainsi appelé le Gouvernement à ne pas hésiter pour cibler les subventions. Il a également appelé à l’adoption d’un dispositif « plus courageux » de lutte contre le marché informel.
Le Directeur de la législation et de la réglementation fiscale à la Direction générale des impôts (DGI) Kamel Touati, a détaillé aux opérateurs participants les dispositions fiscales de la loi de finances 2019.
Ces mesures portent, entre autres, sur l’adoption du régime du droit commun pour les entreprises étrangères, l’alignement du fait générateur en matière de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) avec celui de la TAP (taxe sur l’activité professionnelle), la retenue à la source, de 5%, sur les sommes versées par la population fiscale utilisant la plateforme électronique sans être inscrite au registre de commerce, en plus de la simplification des procédures contentieuses et la classification de la procédure de vérification de comptabilité.
2019, année du déploiement massif de l’informatisation de la DGI
A son tour, le Directeur général des Impôts, Mustapha Zikara a rappelé que la loi de finances 2019 ne contenait aucune nouvelle imposition en annonçant que sa direction était sur le point de finaliser le processus d’informatisation.
« 2019 sera l’année du déploiement massif de la solution informatique au sein de la DGI » (Zikara)
Il a fait savoir que 22 centres des impôts sont actuellement connectés au système d’information de l’administration, baptisé « Djibayatic », en attendant l’élargissement de la plateforme numérique pour contenir une cinquantaines de centres à court terme.
Le Directeur de la législation, de la règlementation et des régimes douaniers au sein de la Direction générale des Douanes (DGD), Ibrahim Abalou, a présenté les principales mesures douanières inscrites au titre de la loi de finances 2019, notamment celles visant la promotion des exportations.
Il s’agit notamment de l’octroi du circuit vert aux exportations de fruits, légumes et autres produits périssables, dont les déclarations doivent désormais être délivrées en un seul jour, l’autorisation d’exportation des produits de terroir fabriqués localement et ne bénéficiant d’aucune subvention en amont, la mise en place de structures et d’espaces dédies à l’exportation, l’allégement des contrôles des autres marchandises ainsi que la mise en place d’une « Brigade Export » chargée exclusivement du contrôle des marchandises destinées à l’exportation.
Evoquant le statut de l’Opérateur économique agréé (OEA), mis en place en 2012, le responsable a précisé que le nombre d’opérateurs économiques agréés s’élève à ce jour à 436 opérateurs.
La loi a introduit également des mesures d’encouragement à la production locale comme l’application du taux réduit de TVA pour le film plastique destiné au secteur agricole et la restructuration d’une sous-position tarifaire (la 8541.4O) à l’effet d’identifier les collections dites CKD pour les cellules photovoltaïques et leur affecter les taux réduits de droits de douane et de TVA afin d’encourager cette industrie naissante.
La loi a également exonéré des droits et taxes les importations, achats ou réparations effectués par les compagnies de transport aérien de passagers et fret, de droit algérien, ainsi que leurs filiales destinées aux aéronefs durant leur exploitation.
Pour rappel, le cadrage macroéconomique retenu pour l’exercice 2019 table sur un prix de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6% et un taux d’inflation de 4,5%.
Sur le plan budgétaire, la loi prévoit des recettes de 6.508 milliards DA (mds DA), en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière. Quant aux dépenses budgétaires, elles s’élèvent à 8.557 mds DA, en légère baisse par rapport à celles de 2018.
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Un communiqué de la Wilaya de Tipasa fait état de la finalisation de plusieurs opérations de relogement de centaines de familles localisées dans plusieurs communes de la wilaya.
Selon ce communiqué, il s’agit du recasement de 211 familles qui résidaient dans le site Haï-Radar de Koléa, qui ont été relogées dans le quartier des 800 logements sociaux-locatifs sis à Koléa.
La seconde opération concerne le recasement de 129 familles de Haï-Benyamina, qui ont été relogées dans la cité des 800 logements sociaux-locatifs sis dans la commune de Koléa.
Quant à la dernière opération, elle a concerné 82 familles qui habitaient dans les cités Bouchemaâ 1 et 2 de Sidi Ghilès ; ces familles ont été relogées dans la cité des 100 logements sociaux-locatifs sis dans la commune de Sidi Ghilès.
Ce même communiqué fait état, par ailleurs, de la visite effectuée par le wali de Tipasa, M. Mohamed Bouchemma, dans la daïra de Bou-Ismaïl, visite au cours de laquelle des décisions importantes ont été prises.
A ce titre, il a été indiqué qu’il a été procédé à la relance des travaux d’aménagement du front de mer de Bou-Ismaïl au niveau du site la Paillotte, dont l’enveloppe financière a porté sur un montant de 74 millions de dinars avec un délai de réalisation n’excédant pas la fin février 2019.
Une autre décision aussi importante a porté sur le parachèvement des travaux du stade communal de Bou-Ismaïl par le biais d’octroi d’une subvention de quarante millions de dinars pour la prise en charge du revêtement synthétique et des travaux de drainage. Une autre opération a porté sur l’exécution d’instructions émanant des services des ministères de l’Intérieur et de l’Environnement et des Energies renouvelables dans le cadre d’un volontariat pour la préservation de l’hygiène publique initiée au titre des opérations sectorielles au niveau du site «5 Martyrs», commune d’Ahmeur-el-Aïn et au niveau du site de la placette Tafeza à Tipasa.
Houari Larbi
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Le dernier film du réalisateur américain Spike Lee, Grand Prix au Festival de Cannes, est actuellement en projection à la salle Atlas de Bab-el-Oued jusqu’au 19 janvier. «Blackkklansman : j’ai infiltré le Ku Klux Klan» est un polar à mi-chemin entre le buddy-movie et le tract antiraciste.
Ne dérogeant pas à ses thématiques de prédilection, Spike Lee revient en 2018 avec un film éminemment politique sur le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et l’insubmersible tentation raciste qui mine ce pays. Cette fois, c’est avec un script tiré d’une histoire réelle qu’il aborde la question : au début des années 1970, Ron Stallwarth (John David Washington) devient le premier officier noir à intégrer le Colorado Springs Police Department. Reçu avec scepticisme par les uns et une franche hostilité par les autres, il tentera de s’imposer tant bien que mal, convaincu que l’on peut changer les choses de l’intérieur.
A l’heure où le mouvement des droits civiques bat son plein dans le Colorado, le suprématisme blanc n’en est pas moins présent à travers le Ku Klux Klan qui adopte néanmoins, par la voix de son représentant David Duke, un discours non-violent pour séduire le plus grand nombre. Le jeune policier décide alors d’infiltrer l’organisation avec l’aide de son coéquipier, Philip Zimmerman (Adam Driver), un officier juif mais jusque-là inconscient du racisme qui ravage le pays. Tandis que Ron communique par téléphone avec les plus hauts dignitaires du Klan, Philip se charge des missions physiques et doit faire face aux soupçons d’un membre particulièrement zélé (Jasper Pakonen). Les deux coéquipiers finiront par découvrir un plan meurtrier visant des militants noirs et tenteront à tout prix de le déjouer.
Spike Lee assume ici, comme dans beaucoup de ses films, un parti-pris cinématographique à la fois évident et gênant. Comme pressé par la nécessité de rappeler au public les sursauts jamais abolis d’une Amérique raciste et comme convaincu que l’engagement ne peut s’offrir le luxe de la subtilité, il verse très vite dans le premier degré et le manichéisme. Moches, bêtes, méchants, illettrés, les membres du Ku Klux Klan sont à l’exact opposé des militants noirs : cultivés, pacifiques, beaux et héroïques. Un film à thèse donc où la cause noble défendue depuis toujours par le réalisateur justifierait ces travers nuisibles au cinéma et rendrait irrecevables toutes les critiques envers ce schématisme suffocant.
Or, on ne va pas dans une salle de cinéma uniquement pour se rappeler les horreurs du monde et en être indigné ; on y va aussi – et surtout – pour découvrir l’atmosphère singulière d’un cinéaste, son style propre dans l’analyse et la représentation du phénomène abordé, son esthétique et sa capacité à créer du sens et du beau avec sa caméra. Or, Spike Lee (qui n’en est pas avare habituellement) semble pour ce film céder à une certaine facilité où la dénonciation franche et directe du racisme et la glorification du mouvement pour les droits civiques deviennent d’autant plus prioritaires que le locataire actuel de la Maison Blanche s’appelle Donald Trump ! Se voulant pédagogique, schématique et limpide, le réalisateur ne s’embarrasse pas de nuances et va même jusqu’à négliger l’épaisseur psychologique de ses personnages. En effet, si on passe sur la caricature draculesque des membres du Ku Klux Klan, on remarquera néanmoins que cette tendance simpliste atteint même l’équipe des «gentils» qui, hormis le fait d’être du bon côté de la barricade, n’a pas grand-chose pour s’imposer.
Spike Lee essaie néanmoins d’atténuer cette lourdeur didactique par des traits d’humour bienvenus sauf qu’il replonge aussitôt dans le schéma initial et va jusqu’à vouloir contrôler de bout en bout la réflexion du spectateur. En effet, le film renvoie d’une manière assez naturelle à une actualité brûlante (les meurtres de jeunes Noirs par la police américaine, le retour en force du mouvement suprématiste blanc, l’élection de Donald Trump) mais le réalisateur, voulant à tout prix se faire comprendre et avortant ainsi l’une des rares subtilités du film, clôturera ce dernier sur des images réelles de Charlottesville où un terroriste d’extrême-droite a foncé avec sa voiture sur des manifestants noirs en août 2017 faisant un mort et plusieurs blessés ; il y ajoutera ensuite un extrait du discours du Président américain où il atténuait le caractère raciste de cet attentat.
Spike Lee aura donc bouclé toutes les issues afin que «Blakkklansman» devienne le film tracté par excellence !
Sarah H.
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L’académie Goncourt (France), qui discerne chaque année le prestigieux prix littéraire éponyme à des auteurs d’expression française, lancera pour la première fois «Le Choix Goncourt de l’Algérie» en 2019, a annoncé dernièrement l’Institut français d’Algérie, dans un communiqué de presse.
Un appel à candidature pour constituer le premier jury de ce prix a été lancé par la même occasion. «Le Choix Goncourt», prix littéraire régional, est organisé dans une douzaine de pays à travers le monde. Pour la première fois et à l’initiative de l’Institut français d’Algérie, ce prix sera décerné en Algérie en 2019.
«Dans chaque ville où l’Institut français d’Algérie est présent à Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen, des jurys composés d’étudiants, de lycéens et d’adhérents aux médiathèques des cinq instituts français voteront pour désigner leur lauréat. Ce dernier sera choisi parmi les huit ouvrages francophones présélectionnés en 2018 par l’académie Goncourt, en vue de l’attribution de son célèbre prix.»
La proclamation du prix «Le Choix Goncourt de l’Algérie» aura lieu en mars 2019, dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie, en présence des présidents des différents jurys.
D’ailleurs, un appel à candidature à été lancé par l’Institut français afin de créer les jurys chargés de procéder à la sélection d’un ouvrage parmi les huit titres de la présélection de l’académie Goncourt.
L’écrivain(e) dont le roman aura été choisi sera invité(e) à parrainer l’édition suivante.
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Comment lutter contre les rides ?
La peau change lorsque nous vieillissons. Les cellules graisseuses se rétrécissent et la peau perd de son élasticité. Les rides commencent à apparaître autour des yeux et sur le front. Nous ne sommes pas tous égaux face aux rides, l’hérédité y est pour beaucoup. Les personnes ayant la peau claire développent généralement plus vite des rides car leur peau est moins protégée contre les rayons du soleil. Néanmoins, l’hygiène de vie est très importante aussi. Voici 7 astuces naturelles contre les rides.
Les antioxydants
Mangez tous les jours une variété de fruits et légumes, car ils contiennent beaucoup de vitamines et minéraux dont votre peau a besoin pour rester jeune et en bonne santé ! Par exemple, la vitamine C (antioxydant) est connue pour être essentielle dans la production de collagène. Celle-ci lutte efficacement et naturellement contre les rides. Voici un exemple d’aliments riches en vitamine C à consommer régulièrement : Les kiwis, les pommes, les pamplemousses, le choux …
Les omégas-3
Il faut privilégier une alimentation riche en omégas-3. Les acides gras essentiels aident à nourrir la peau et lutter contre les rides. Les omégas-3 sont présents dans les poissons gras (maquereau, sardine, saumon, thon, hareng, anchois), les noix et les huiles (huile d’argan, huile de noix).
Le thé
Le thé vert et le thé blanc contiennent également un fort taux d’antioxydants. Les polyphénols présents dans cette boisson magique auraient des pouvoirs anti-vieillissement non négligeables. Alors pourquoi s’en priver ?
Le massage aux huiles
L’auto-massage permet de détendre les muscles, diminuer les contractions de l’épiderme et activer la régénération cellulaire. Alors, vous l’aurez compris, se masser, oui ! Avec des huiles, c’est encore mieux pour lutter contre les rides. Quelques exemples d’huiles excellentes pour prévenir les rides : Huile d’olive, huile de ricin, huile d’argan, …
Les masques anti-rides
Pas besoin de dépenser une fortune pour faire des masques anti-rides ! Vous pouvez les faire vous-même très facilement. Retrouvez les masques anti-rides naturels à faire soi-même : masque à l’argile, masque à la banane, masque au blanc d’œuf…
Bien s’hydrater tous les jours
Il est important de boire beaucoup d’eau pour maintenir votre peau en bonne santé. L’eau contribue à débarrasser votre corps des toxines. Lorsque votre peau est bien hydratée, elle devient saine et rayonnante. Une bonne hydratation est, de surcroît, indispensable pour la santé à long terme.
Boire 1,5 litre d’eau par jour aidera votre corps et votre peau à lutter contre les rides.
La gymnastique faciale
Les exercices faciaux sont conçus pour augmenter le tonus musculaire du visage. Le résultat de l’exécution de ces exercices de gymnastique du visage est une réduction des rides et une vitalité accrue de la peau. Il existe une variété d’exercices de gymnastique faciale qui ciblent différentes zones du visage et des préoccupations esthétiques différentes.
Les conseils de nos grands-mères
Pour lutter contre les rides, il est important de se protéger du soleil car les rayons UV sont responsables du vieillissement de la peau. Il est important de ne pas fumer, car le tabac va rendre votre peau sèche et terne et ajouter une tonne de rides sur votre visage ! En effet, fumer prive votre peau de l’oxygène et des nutriments.
Pratiquer une activité physique régulière permet de garder votre peau jeune et tonique.
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Exercice 1
Debout, jambes légèrement écartées et très légèrement fléchies. Fesses et abdos maintenus serrés.
Attrapez un haltère dans vos deux mains et montez les bras au-dessus de votre tête. Gardez vos bras collés à vos oreilles et fléchissez vos avant-bras vers l’arrière.
Répétez des séries de 8 en alternant les séries de flexion lentes et rapides. En fin d’exercice, maintenez pendant plusieurs secondes la position intermédiaire (bras et avant bras à angle droit) avant de relâcher.
Exercice 2
Mettez-vous en fente avant, buste incliné, dos bien droit.
Un haltère dans une main, collez vos bras le long du buste. Fléchissez puis tendez l’avant-bras le plus possible vers l’arrière en gardant toujours votre bras collé le long du buste.
Comme pour l’exercice précédent, répétez des séries de 8 en alternant les séries de flexions/extensions lentes et rapides.
Et, en fin d’exercice, maintenez la position d’extension pendant plusieurs secondes.
– En fin de séance, n’oubliez pas d’étirer vos triceps. Pliez un bras derrière la tête, main posée au niveau des omoplates. Attrapez votre coude avec l’autre main et étirez doucement. A répéter de l’autre côté.
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Au pouvoir depuis presque trois décennies, Omar al-Bachir accuse la “main de l’étranger” d’être derrière les manifestations qui ne sont en réalité que l’expression d’un ras-le-bol social des Soudanais, comme cela est le cas dans plusieurs pays du continent africain.
De nouvelles manifestations, placées sous le slogan “Convoi de janvier” ont eu lieu hier après-midi à Khartoum et dans plusieurs autres villes du Soudan, où la colère sociale s’est transformée en combat politique contre le régime d’Omar al-Bachir, depuis maintenant trois semaines. Des journaux indépendants et des militants, ainsi que des citoyens ont affirmé que les forces de sécurité ont usé des tirs à balles réelles, pour empêcher les manifestants d’atteindre le palais présidentiel à Khartoum. Sur les vidéos postées sur les réseaux sociaux, l’on pouvait remarquer le chaos qui régnait hier dans la capitale, en raison de l’usage des gaz lacrymogènes contre la foule des manifestants qui réclament depuis la mi-décembre dernier le départ d’Omar al-Bachir du pouvoir.
Organisée à l’appel du Syndicat des professionnels, qui réunit plusieurs corps de métiers au Soudan, la manifestation d’hier a enregistré de nombreux blessés, mais aucun bilan n’était disponible en fin de journée. Les services de sécurité ont procédé également à de nombreuses arrestations parmi les manifestants, mais aussi parmi des figures de l’opposition politique, des médias et des mouvements de la société civile. Des professeurs d’université, ayant affiché ouvertement leur soutien à ce qui est appelé le “Mouvement du 27 novembre”, ont également été arbitrairement interpellés par les forces de sécurité, a rapporté le journal al-Tiyar. “Au moins 14 professeurs d’université ont été arrêtés à Khartoum”, a précisé le quotidien local Rakoba News.
Tout en jouant l’apaisement, le président Omar al-Bachir a décidé de ne pas céder à la pression de rue et use de la force publique de manière disproportionnée, comme le montrent les nombreuses vidéos diffusées sur la Toile. Omar al-Bachir accuse Israël d’être derrière cette vague de colère citoyenne qui a commencé fin novembre dernier de manière spontanée après l’augmentation du prix du pain. Le président soudanais, au pouvoir depuis 29 ans, a tenté aussi de calmer la colère de son peuple en limogeant son ministre de la Santé, auquel il reprochait, selon les médias locaux, la flambée des prix des médicaments.
Visiblement aux abois, M. al-Bachir a mobilisé ses partisans qui ont appelé hier à une marche de soutien pour mercredi, ont ajouté les journaux locaux. Pour rappel, au moins 37 personnes ont été tuées depuis décembre dernier, lors des manifestations qui se sont propagées à travers tout le pays, selon les chiffres de l’opposition et des ONG internationales. Les autorités affirment, quant à elles, que le bilan des morts est de 19 victimes, dont deux policiers. Ceci sans compter les centaines d’arrestations opérées dans les milieux de l’opposition et des médias, ainsi que la fermeture de nombreux journaux qui ont soutenu ce mouvement populaire.
Lyès Menacer
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Jusque-là évalué selon la loi portant la nomenclature des accidents du travail de 1967, le handicap physique, mental ou psychique sera désormais calculé selon un guide barème d’évaluation de la déficience sur le plan santé. C’est un nouvel instrument juridique qui a pour vocation d’estimer, selon des données précises et objectives, tout type d’invalidité.
Il s’agit d’un opuscule de 67 pages qui vient combler un vide juridique et prendre en charge tous les autres cas d’infirmité omis par l’ancienne réglementation datant de plus 50 ans. Élaboré par des médecins experts de l’Institut national de santé publique (INSP), ce guide, qui est une première, a été présenté et soumis, hier, aux membres du Conseil national des personnes handicapées (CNPH), et ce, pour l’enrichir avant de l’adopter. Le CNPH s’est tenu en session ordinaire à l’Institut de formation du personnel spécialisé à Birkhadem. Dans son intervention, Mme Ghania Eddalia, ministre de la Solidarité nationale, a insisté sur l’importance de ce guide pour la modernisation du secteur.
“Ce guide consacre la protection et la promotion des personnes handicapées en Algérie. Il a été élaboré selon la dernière version de la Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé (CIF) de l’Organisation mondiale de la santé. C’est dire que cet outil juridique prend en charge toutes les situations de handicap possible. Cet instrument définira tout type de handicap et déterminera la fourchette de calcul du pourcentage d’invalidité de tout type de handicap.”
Sur sa lancée, la représentante du gouvernement ne manquera pas de rappeler les mesures prises par le gouvernement de nature à lever les entraves qui freinent l’insertion sociale des personnes en situation de handicap. Mme la ministre rappellera, au passage, que pas moins de 500 000 personnes handicapées bénéficient d’une pension et plus d’un million d’Algériens en situation de handicap sont titulaires de carte d’ayant droit qui garantit l’accès aux mécanismes d’aide sociale. “Nous avons signé plusieurs conventions cadres avec de nombreux
départements ministériels dont la dernière signée avec le ministère de l’Habitat, et ce, pour construire et ménager des logements aux handicapés, en tenant compte des normes d’accessibilité”, soutiendra encore Ghania Eddalia.
Ce guide barème aura, après sa promulgation par un arrêté interministériel, le mérite de mettre le holà au “règne” des évaluations “subjectives” ou “incomplètes ou parfois gonflées” des cas d’infirmité, qui a duré plus de 50 ans. L’autre nouveauté prévue dans ce recueil d’évaluation de la déficience sur le plan santé est la reconnaissance de certains types d’invalidité qui sont légion ces dernières années, à l’image du handicap intellectuel (difficulté de communication).
En fait, des membres du CNPH étaient unanimes, hier, à souligner que l’ancienne réglementation, à savoir “la nomenclature des accidents du travail”, était incomplète, voire insuffisante, pour traiter certains cas. L’ancienne loi donnait, dit-on, la possibilité au médecin de procéder librement à l’évaluation de l’invalidité. “Le médecin de la commission de wilaya avait toute latitude pour évaluer le handicap et décider d’un taux de 30%, de 40% ou même plus. Des cas d’infirmités similaires étaient évaluées différemment par des médecins de la commission de wilaya.
Le taux d’évaluation du handicap varie d’une commission de wilaya à une autre”, déplorera un praticien membre du Conseil national des personnes handicapées. Pour les promoteurs de cet outil, l’ère des estimations approximatives ou des évaluations exagérées est révolue, le guide barème est là pour proposer des définitions du handicap et déterminer les cas éligibles à une aide sociale ou à une indemnité financière.
Hanafi H.
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La ville de Béjaïa a été isolée du reste du monde durant toute la journée d’hier. Et pour cause, deux opérations escargot ont été organisées par les bénéficiaires des dispositifs de soutien à l’emploi (Ansej, Angem et Cnac).
En effet dès le début de matinée, les deux principaux axes routiers, à savoir la RN9 et la RN12, menant au chef-lieu de wilaya ont été bloqués par plusieurs centaines de véhicules ayant pris part à ces deux opérations.
Outre une amnistie générale concernant les crédits dont ils ont bénéficié, les protestataires constitués en collectif d’appui à la microentreprise, réclament à travers l’action d’hier, l’arrêt immédiat de saisies de matériels et de véhicules ainsi que l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre des bénéficiaires des crédits non remboursés. Ils demandent également un accès aux marchés publics. Selon eux, ces dispositifs qui n’ont pas réussi pour beaucoup d’entre eux, ont fait d’eux des chômeurs endettés. Une situation qui n’est pas unique puisque plusieurs cas similaires sont enregistrés dans d’autres wilayas, qui ont fait l’objet d’actions de protestation alors que les banques ont déjà entamé les procédures judiciaires et les saisies de matériels.
Les véhicules qui ont convergé vers le chef-lieu de la wilaya ont paralysé la RN9 depuis Bakaro jusqu’à Aboudaou et la RN12 à partir d’El-Kseur, créant ainsi d’immenses embouteillages qui n’ont pas manqué de susciter l’ire des usagers. En effet, des étudiants, des travailleurs et autres citoyens ayant pris la destination de Béjaïa, hier, se sont trouvés bloqués durant toute la journée.
Aussi, sur les réseaux sociaux, des internautes n’ont pas manqué de dénoncer ces récurrentes coupures de routes qui ne cessent de pénaliser le citoyen et l’économie de la wilaya. Les multiples appels des walis invitant les citoyens à mettre fin à ce phénomène propre à la wilaya de Béjaïa n’ont pas eu l’écho escompté en dépit des désagréments que cela provoque à chaque fois.
H. KABIR
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