En quatre mois de combats, la progression des FDS a été ralentie à plusieurs reprises par le mauvais temps pendant lequel les terroristes ont profité pour lancer des attaques meurtrières.
Le groupe Etat islamique (EI) a lancé ses combattants et kamikazes contre une force arabo-kurde soutenue par Washington dans l’est de la Syrie, des contre-attaques meurtrières illustrant la capacité de nuisance des terroristes. Les raids éclairs menés par l’EI dimanche soir à la faveur d’une tempête de sable ont tué 23 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), tandis que neuf terroristes ont péri lors de ces assauts, a annoncé hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Appuyée par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par Washington, la force arabo-kurde des FDS a lancé en septembre une offensive contre l’ultime réduit de l’EI dans la province orientale de Deir Ezzor, à la frontière avec l’Irak.
En quatre mois de combats, la progression des FDS a été ralentie à plusieurs reprises par le mauvais temps pendant lequel les terroristes ont profité pour lancer des attaques meurtrières contre des positions des FDS. Dimanche soir, l’EI a encore une fois eu recours à ce procédé. «Utilisant deux kamikazes, l’EI a lancé des contre-attaques meurtrières contre les FDS sur
plusieurs axes, notamment dans les villages de Soussa et al-Chaafa», a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Les affrontements ont duré toute la nuit, mais dès lundi matin les FDS sont repartis à l’assaut, récupérant les positions perdues, a précisé M. Abdel Rahmane. «En raison de ses effectifs réduits, l’EI n’a pas réussi à consolider son contrôle sur ces positions», a-t-il souligné. Malgré les nombreux revers essuyés ces derniers mois, les combattants kurdes et arabes ont conquis l’immense majorité du bastion, acculant les derniers membres de l’EI dans un territoire de plus en plus réduit.
Samedi, les FDS ont pris le village d’Al-Chaafa, a rapporté l’OSDH. Les terroristes tiennent toujours les villages de Soussa, de Baghouz et des zones agricoles alentours, selon l’OSDH. «Les lignes de défense de l’EI se sont effondrées. Les terroristes ont recours aux snipers et aux attaques éclairs», a précisé
M. Abdel Rahmane, précisant que ce sont principalement les mines enfouies par l’EI qui ralentissent l’avancée des FDS. Selon des experts, les terroristes acculés sont des combattants déterminés, conscients qu’ils n’ont plus rien à perdre. Avant l’effondrement de l’EI dans ce dernier réduit, la coalition internationale évaluait à 2 000 le nombre de terroristes présents dans le secteur, notamment des combattants étrangers et des hauts commandants. Depuis septembre, les combats ont tué plus d’un millier de terroristes, contre 602 combattants des FDS, selon l’OSDH. Quelque 367 civils, dont 130 enfants, ont péri dans les violences, d’après la même source.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Syrie et en Irak, l’EI a vu son «califat» auto-proclamé se réduire comme peau de chagrin. Mais l’organisation continue de démontrer sa capacité à frapper fort avec des attentats meurtriers dans des pays de la région mais aussi à l’étranger. Outre son réduit dans l’est, l’EI est déployé dans un secteur du désert syrien qui s’étend du centre du pays à la province de Deir Ezzor. C’est là où des affrontements sporadiques les opposent aux forces du régime syrien.
Avec l’implication de groupes de puissances internationales et régionales, le conflit continue encore aujourd’hui de se complexifier. Le président Donald Trump a ainsi annoncé le 19 décembre un retrait des quelque 2 000 militaires américains déployés en Syrie pour soutenir les FDS. Depuis, Washington n’a toutefois eu de cesse de souligner que ce désengagement se fera lentement et qu’il prendra en compte les intérêts de ses alliés. Mais les FDS, une alliance dominée par la principale milice kurde de Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG), a été prise de court. Elle a alors amorcé un rapprochement avec les autorités syriennes, pour faire face à une éventuelle offensive de la Turquie.
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Les distributeurs automatiques de billets (DAB), notamment de certaines banques étrangères, ne remplissent plus leur rôle. À Alger, rares sont les DAB qui répondent aux sollicitations des clients. La nuit ou les week-ends, ces DAB sont soient en panne ou en manque de liquidités. D’aucuns s’interrogent sur l’opportunité de se munir d’une carte interbancaire quand on sait que les distributeurs ne fonctionnent pas. D’autres s’interrogent sur la nécessité d’installer des DAB dans les villes lorsqu’on est souvent obligé de faire la queue devant les guichets.
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Par Samia Lokmane Khelil
La mobilisation des étudiants algériens en France contre le projet de hausse des frais d’inscription dans les universités, pour les étrangers, ne faiblit pas. Passées les vacances de Noël, ils comptent se faire entendre à nouveau en organisant des rassemblements afin d’obliger le gouvernement français à faire machine arrière.
Ces manifestations se tiendront dans le cadre d’une coordination formée par l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) et plusieurs autres organisations d’étudiants étrangers, principalement d’Afrique et d’Amérique latine.
Mohamed Bouzid, président de l’UEAF de l’université de Paris 13 annonce par ailleurs la tenue de nouvelles assemblées générales qui serviront à sensibiliser davantage les étudiants français. Un premier rassemblement s’est tenu au début du mois de décembre devant le siège du Panthéon à Paris. Depuis, les étudiants étrangers ont reçu de nombreux soutiens.
Le dernier en date émane de nombreuses personnalités (universitaires, journalistes, artistes) qui ont mis en ligne une pétition où ils accusent le président Emmanuel Macron et son gouvernement de vouloir construire “un mur d’argent” pour empêcher les jeunes maghrébins et africains d’aller étudier en France. “Le gouvernement affirme vouloir attirer des étudiants des pays émergents, Chine, Brésil, Russie, et inciter au contraire les étudiants du Maghreb et d’Afrique francophone (qui représentent 45% des étudiants étrangers en France) à étudier dans des programmes implantés dans leur pays d’origine. Cette sélection selon la richesse et l’origine géographique est insupportable.
C’est un coup porté à la francophonie comme institution et à la solidarité que nous devons aux autres pays de cet espace linguistique. C’est aussi un coup porté au français comme langue d’enseignement dans le monde”, soulignent-ils dans une tribune publiée il y a deux jours dans le Journal du Dimanche.
Parmi les signataires de la pétition figurent Lyllian Thuram, ancien footballeur et président de la fondation Éducation contre le racisme, les actrices Isabelle Adjani et Juliette Binoche, le réalisateur Cédric Klapish et le philosophe Georges Didi-Huberman. Dans leur esprit, le projet intitulé “Bienvenue en France” comporte une forme d’escroquerie.
“21 000 bourses seulement sont prévues, pour 340 000 étudiants étrangers à l’heure actuelle. La plupart d’entre eux ne peuvent absolument pas se permettre ni de payer ces droits, qui représentent pour leur budget des sommes considérables, ni de grever leur avenir en s’endettant auprès des banques. C’est donc tout simplement à leur rêve d’étudier en France que cette mesure met fin”, déplorent les pétitionnaires.
Les mêmes critiques ont été exprimées par les responsables des universités françaises il y a quelques semaines. Ils avaient également demandé au gouvernement de surseoir à son projet d’augmenter les frais de scolarité estimant que “les étudiants internationaux contribuent au développement de la France et à son rayonnement dans le monde”.
Mais en dépit de ces appels, les autorités de l’Hexagone ne semblent pas vouloir revenir sur leur décision. La ministre de l’Enseignement supérieur, Dominique Vidal, a voulu calmer le jeu en affirmant que les étudiants déjà en France ne sont pas concernés par la hausse des frais de scolarité. Dans l’opposition, beaucoup reprochent au président Macron de vouloir freiner l’arrivée des étudiants maghrébins et africains qui constituent d’après lui, un réservoir migratoire. Il aurait, selon des indiscrétions, tenu ce discours en recevant des députés de sa majorité en décembre dernier. Mais l’Élysée a démenti.
S. L.-K.
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Une collision entre trois véhicules a causé la mort de deux personnes et trois blessés ce mardi matin à Tizi Ouzou. L’accident est survenu sur la RN 12 dans la commune de Draa Ben-Khedda, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Tizi-Ouzou, rapporte un communiqué de la protection civile.
Les victimes, un homme de 34 ans et une femme de 32 ans, décédés, ont été évacuées vers le CHU de Tizi-Ouzou. S’agissant des blessés, trois hommes, âgés de 23, 37 et 52 ans, deux d’entre-eux ont été évacués vers l’EPSP de Draa Ben-Khedda et le troisième vers le Chu de Tizi-Ouzou, indique la même source.
Rédaction Web
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Officiellement inauguré le 18 février 2018 par le ministre des Moudjahidine, le centre de proximité des impôts (CPI) de Tamanrasset est toujours hors service. Tayeb Zitouni s’est fait donc filouter par la direction des impôts qui, de connivence avec les autorités de wilaya, s’est permise d’organiser une inauguration avec des équipements de bureau prêtés de la direction de l’emploi, dont le siège est attenant au CPI. La mise en scène a superbement marché. Le ministre a même laissé un message élogieux sur le livre d’or ouvert à l’occasion, croyant que cette dispendieuse infrastructure contribuera à “l’amélioration du service public”.
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin aux fonctions du wali de M’sila, Meguedad Hadj, a indiqué mardi un communiqué de la Présidence de la République.
« Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin aux fonctions de Monsieur Meguedad Hadj, wali de M’sila », a-précisé la même source.
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La rencontre ne s’est prononcée ni sur la présidentielle et encore moins sur le congrès extraordinaire.
C’est dans une relative discrétion que l’instance dirigeante du FLN s’est réunie samedi dernier. Les rares informations qui ont filtré de ce conclave, présidé par Moad Bouchareb, éludent, par hasard, la question de l’élection présidentielle.
Lors de la réunion tenue au siège du FLN, le coordinateur de l’instance de coordination, Moad Bouchareb, s’est notamment félicité des résultats des élections sénatoriales. L’ex-parti unique, qui se trouve sans instances légales depuis le mois de novembre dernier, a réalisé un “score” historique lors du scrutin du 29 décembre dernier. Il a raflé 31 sièges sur les 47 en jeu. Le poste de Tlemcen est remis en jeu après les violences qui ont émaillé le scrutin dans cette wilaya.
Contrairement à l’enthousiasme affiché lors de sa désignation, l’instance de transition, qui gère le FLN, ne donne aucune indication précise quant à la tenue du “congrès unificateur”. Un communiqué laconique, publié sur la page du parti, précise seulement que ce rendez-vous organique devra être “à la hauteur du FLN”. Mais il ne précise ni la date ni le lieu de la tenue d’un rendez-vous aussi important. Si les signes d’une rébellion ne sont pas encore perceptibles, puisque la direction du FLN semble bénéficier encore d’une période de grâce, le mode de choix des délégués qui participeront au congrès risque de faire des remous. Aux élections, choisies par Ould Abbes comme mode de sélection des délégués, l’actuelle direction a pris une autre option. Les congressistes vont être triés par la direction du parti parmi les militants des mouhafadhas et des kasmas.
Pourtant, après la désignation de l’actuelle direction, des consultations tous azimuts ont été présentées comme la panacée qui devait sortir le vieux parti de la crise qui le mine depuis plusieurs années. Moad Bouchareb a fait le buzz en recevant des figures mythiques du FLN, à commencer par l’ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a même créé l’événement en se faisant accompagner par des militants et des caméras de télévision.
Dans le sillage de ces rencontres, le président de l’APN a rencontré d’anciens opposants aux anciens secrétaires généraux du parti. C’est le cas de Salah Goudjil et d’Abderrahmane Belayat, deux caciques du vieux parti, qui ont constitué des directions parallèles de ce parti ces dernières années.
En revanche, la rencontre de samedi ne semble pas avoir abordé la présidentielle. La question est désormais laissée à la coordination des partis “de la majorité” dont le travail est coordonné par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. La preuve est que depuis plusieurs jours, toutes les formations politiques proches de la Présidence se sont murées dans un silence qui en dit long sur leur incapacité à connaître les intentions d’un Abdelaziz Bouteflika qui ne tardera pas à convoquer le corps électoral.
Ali Boukhlef
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De Montréal à New York, de Londres à Bruxelles, de Madrid à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nantes…, des centaines d’associations ont élaboré des programmes de festivités culturelles et artistiques pour la célébration de Yennayer 2969.
La communauté algérienne à l’étranger se prépare à fêter avec éclat le nouvel an amazigh Yennayer 2969, correspondant au 12 janvier 2019. De Montréal à Québec, d’Ottawa à New-York et Philadelphie, de Londres à Bruxelles, de Madrid à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nantes…, des centaines d’associations ont élaboré des programmes de festivités culturelles et artistiques.
En raison du caractère festif de l’évènement, les soirées musicales dominent “imensi n’Yennayer” (le dîner de Yennayer), marqué par la convivialité, le partage et la joie. Paris, où la diaspora algérienne est fortement présente, va vibrer au rythme des chansons des célèbres artistes Aït Menguellet, Idir et Mohamed Allaoua qui animeront, le 12 janvier en soirée, un méga concert à l’hôtel Arena, situé à Bercy, dans le 12e arrondissement. Hamid Ouchène, Ouahab, Sayah Hamid et Omar Salas se produiront à la même date au Royal Est, dans le 10e, tandis que Zeddek Mouloud sera en spectacle à la salle Alliance de Reims, dans la région Champagne-Ardennes (51), Akli D. à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Malika Doumrane et Mourad Soumam à Nantes, en Haute-Bretagne.
En plus de la traditionnelle réception de Yennayer à la mairie de Paris, celles de Lyon, Marseille, d’autres villes célèbreront l’évènement en présence de leurs maires : Anne Hidalgo, Gérard Colomb, Jean-Claude Gaudin… Il serait fastidieux d’énumérer toutes les cérémonies et spectacles prévus à cette occasion, en nombre très important et partout dans le monde, comme ce spectacle de Zayen, le 12 janvier à la maison de la culture Ladvi de Prague (Tchéquie), et l’exposition de peinture de Lyazid Chikden dans la même ville, ou encore les festivités prévues au collège de Maisonneuve à Montréal (Canada).
On sent une ferveur extraordinaire chez les Algériens de l’étranger qui renouent, à travers Yennayer, avec leurs racines et leur culture ancestrale qui les réconcilient avec leur histoire authentique. Ils apprennent fièrement à leurs enfants que Yennayer marque le jour de l’an du calendrier agraire utilisé depuis l’antiquité en Afrique du Nord. Ils leur font découvrir que l’an 2969, qu’ils célèbrent cette année, a pour point de départ l’an 950 avant J.-C., qui correspond à la date où le roi berbère Chachnaq fut intronisé pharaon et fonda la 22e dynastie qui régna sur l’Égypte jusqu’à 715 avant J.-C.
À l’instar des autres peuples d’Afrique du Nord, les Algériens n’ont jamais cessé de fêter Yennayer, symbole d’authenticité historique et culturelle, alors que les États tergiversent encore sur la reconnaissance officielle de cette date, à l’exception de l’Algérie qui a proclamé, en décembre 2017, Yennayer comme fête nationale et journée chômée et payée. Les Marocains ont déjà demandé à leurs autorités d’aller dans le même sens. Selon certaines informations, l’on s’attend à ce que cette date de Yennayer 2019 soit aussi l’occasion pour nombre d’institutions publiques de porter l’inscription en tamazight sur leurs frontons, en droite ligne de la constitutionnalisation de tamazight comme langue officielle, jalon important sur le chemin de la réconciliation des Algériens avec leur profondeur historique et leur diversité culturelle.
C’est dans la fraternité, le respect mutuel et le vivre-ensemble que Yennayer doit être célébré. C’est aussi dans le même esprit que toutes les composantes de la culture algérienne doivent être reconnues et assumées par tous, sans exclusive et sans déni. C’est à ce prix que chaque Algérien se sentira reconnu dans sa personnalité et qu’il aimera celles de tous ses compatriotes. C’est par ces valeurs que s’érigent les grandes nations et prospèrent les pays.
A. B.
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Ali Mebtouche, président de la fondation “Sauvons La Casbah”, revient, dans cet entretien, sur le projet de rénovation de La Casbah, à l’heure d’une polémique entourant Jean Nouvel, l’architecte devant chapeauter ces travaux de restauration, tout en déplorant le “manque de volonté politique”, qui aurait pu sauver, partiellement du moins, l’ancienne Citadelle…
Liberté : Que pensez-vous du choix de l’architecte français Jean Nouvel pour la restauration de La Casbah ?
Ali Mebtouche : Nous sommes ni pour ni contre, mais ce que je peux dire, c’est qu’en tant que fondation, nous sommes dans l’ignorance totale. Il y a quelques jours, j’ai assisté au dîner organisé par la wilaya d’Alger. Pour vous dire la vérité, moi, jusqu’à présent, je ne sais rien du tout. J’ai réuni le bureau de la fondation quelques jours après ce dîner. Tout le monde était unanime pour me dire que Jean Nouvel était de renommée mondiale. Mais au-delà-de cela, nous n’avons aucune donnée, nous ne pouvons vous donner de plus amples informations, parce que nous sommes logés à la même enseigne que vous.
Les autorités doivent fournir des explications. Je ne peux pas me permettre d’aller demander des explications à Valérie Pécresse. C’est au wali de réunir les gens concernés, c’est-à-dire la fondation et les associations qui gravitent autour de La Casbah, pour en débattre. Il faut qu’il nous explique ! Pour revenir à Jean Nouvel, comme je l’ai dit, ce n’est pas n’importe qui, il est de renommée mondiale. Mais dites-nous qu’est-il venu rénover ? Je ne peux pas me prononcer tant que je ne sais pas ce que ce monsieur est venu faire. Mais s’il met la main à la pâte pour la sauver, je suis pour.
Certains sont contre l’idée que cet architecte prenne en charge le projet, parce qu’ils voient en cela une réappropriation de La Casbah par la France…
Ils ont raison ! Mais dites-leur qu’il ne faut pas qu’ils fassent la queue à l’ambassade de France pour avoir leurs visas. Qu’ils prennent des décisions. Vous savez ça fait quarante ans que je ne n’ai pas fait de demande de visa. C’est pour ma dignité.
De votre côté, menez-vous des actions concrètes pour essayer de participer à ce projet de réhabilitation ? Avez-vous des propositions ?
Il y a eu un article dans un journal faisant état d’une association d’architectes qui a élevé une protestation. Moi je suis contre. Ces architectes, jusqu’à présent, n’ont rien fait. Ils ont laissé La Casbah mourir et se détériorer. Le grand problème qui se posera pour sa réhabilitation, c’est la densité humaine. Vont-ils déloger les habitantss pour entamer les travaux de réhabilitation ? Si oui, où vont-ils les emmener ? L’autre problème, ce sont les constructions illicites. La loi 98-04 interdit les constructions modernes, afin de préserver le cachet de La Casbah.
Quels seront aussi les moyens de cette reconstitution ? Sera-t-elle à l’identique ? Nous avions proposé à l’État de reconstituer à l’identique les maisons qui se sont effondrées, de façon à “caler” les constructions avoisinantes. Parce que le problème de La Casbah est qu’elle a été construite comme un jeu de dominos. Dans tout ça, je ne peux pas me prononcer sur un problème technique. Je ne suis ni ingénieur ni architecte. Je suis au même titre que vous. Concernant les matériaux de construction, je pense que Jean Nouvel saura lesquels il faudra utiliser. Parce que le parpaing n’est plus d’actualité, le ciment 450 non plus.
L’autre ennemi de la population, c’est l’eau. Avant 1962, l’eau n’existait pas dans les maisons. Il y avait des robinets que les propriétaires ouvraient de 10h à 11h. Mais maintenant, tout le monde a introduit l’eau à l’intérieur des bâtisses, ce qui a énormément fragilisé les constructions. En outre, certaines gens ont volontairement détruit leurs maisons afin de bénéficier de logements ailleurs. Quand j’étais le président de la “Fondation Casbah”, la première chose que j’ai découverte en étudiant le tissu urbain de la Casbah, c’est que 80% des bâtisses étaient des propriétés privées. J’ai lancé un appel via les journaux pour les réunir. La réunion s’est tenue en 1993 à la salle Ibn Khaldoun en présence de 687 familles avec leurs actes notariés. Elles ont accepté de restaurer leurs maisons, à condition, d’une part, d’élaborer un cahier des charges, et d’autre part, que l’État les aide. Je m’étais déplacé à la Cnep pour demander qu’on accorde des prêts aux propriétaires avec un taux bonifié.
Le directeur de la banque de l’époque avait accepté. Je m’étais même réuni avec le wali qui m’avait assuré qu’il demanderait aux APC de nous donner un million de dinars par bâtisse. Mais vu que nous n’avions pas de structure, nous avons alors créé l’Association des propriétaires d’immeubles de La Casbah (Apic). Mais ce n’était pas suffisant. Tout le monde ne pouvait pas dire je suis propriétaire. Nous avons dépêché deux membres de la fondation, qui se sont rapprochés des Domaines, du Trésor et de la conserverie. Nous avons recensé tous les propriétaires dans un recueil. Nous en avons donné une copie au wali et au P/APC de La Casbah. Il y a une dizaine d’années de cela. Toutes les données sont au niveau des autorités concernées. Mais il n’y a rien eu depuis.
Vous savez, cela fait 40 ans que nous grattons les murs de Dar es-Soltane, avec des budgets colossaux. C’est pour cela que je reviens à la volonté politique qui est inexistante. Tout ce qui était en notre pouvoir en tant qu’association, nous l’avons fait. Pourquoi l’administration n’a-t-elle pas recensé les propriétaires ? Si nous nous l’avons fait, ils peuvent le faire aussi.
Selon vous, comment en est-on arrivé là ?
Il y a le laisser-aller de l’administration, pour ne pas dire sa complicité. L’administration a tourné le dos à La Casbah qui est quasiment devenue un ghetto. Elle se détériore chaque jour davantage. Les remèdes appropriés n’ont pas été apportés à temps. Il y a également le problème des matériaux utilisés pour retaper certaines maisons. Pour restaurer La Casbah, il faut une volonté politique, qui, selon moi, n’a pas été affichée jusqu’à présent. Je vous parle de La Casbah d’Alger, mais vous savez que toutes Les Casbahs d’Algérie, celles de Dellys, de Tlemcen ou de Constantine, qui représentent notre histoire, sont en voie de disparition. Parce que nous ne leur avons pas accordé d’intérêt. Nous avons tourné le dos à notre histoire.
Outre sa sauvegarde, pour moi il est essentiel de préserver également l’âme de La Casbah et son cadre de vie. Ses traditions, ses artisans et son cachet. Il y a des bâtisses qui arborent des fenêtres en aluminium. Tout cela est contraire à la loi. Mais où est l’État dans tout ça ? La loi 98-04 interdit de modifier les constructions ou de procéder à des extensions. Mais son application ne s’est pas faite ! À notre niveau, nous avons signalé ces maisons qui ont été restaurées avec des moyens techniques nouveaux. Cependant, je les comprends un peu, ils ne peuvent pas venir du jour au lendemain détruire les économies de quelqu’un qui a voulu protéger sa famille. Mais il y a une loi.
Nous avons tenté de préserver La Casbah avec un ancien ministre qui a étayé les maisons avec du bois blanc. Peut-être a-t-elle sauvé la cité en faisant cela ? Mais ce n’était que provisoire ! Dernièrement aussi, des personnes sont venues retirer la faïence des fontaines. Celle qui existait avait des siècles ! Sincèrement, nous ne comprenons pas la démarche des autorités. On a également refait le dallage des escaliers, lequel est complètement décalé. Actuellement, sur les réseaux sociaux, des visites guidées de la Casbah sont proposées, moyennant 1 000 ou 2 000 DA. Tout cela doit être géré et organisé par l’État. Je suis pour le tourisme, mais pas dans ces conditions. Il faudrait ouvrir une école de tourisme et de guide, qu’on pourrait domicilier.
Vous avez dit qu’il n’y avait pas de volonté politique pour préserver La Casbah. Pensez-vous que même avec ce projet de réhabilitation qui coûtera 26 milliards de dinars, les choses resteront les mêmes ?
Nous ne savons pas si cette personne est venue spécialement pour restaurer La Casbah ou toute la baie d’Alger. Je voudrais aussi parler des architectes algériens, qui auraient dû se soucier de La Casbah bien avant. Ils ont lancé une pétition mais elle aurait dû être faite il y a un an ou vingt ans ! Je n’ai pas le droit au chapitre, mais eux c’est leur métier. Y a-t-il eu un architecte qui a élevé une protestation sur la démolition de La Casbah ?
Si vos propositions avaient été prises en considération, aurait-on pu sauver La Casbah ?
Nous aurions sauvé La Casbah, mais partiellement. Nous n’avons pas la prétention d’être parfaits. Nous n’en serions pas là s’il y avait une volonté politique.
Par Yasmine AZZOUZ
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Âgé de 59 ans et dont la famille est au pouvoir depuis 1967, le président du Gabon, Ali Bongo, est hors circuit depuis le 24 octobre 2018, victime d’un accident vasculaire cérébral.
Hospitalisé en Arabie saoudite, il est en période de convalescence au Maroc. Des militaire gabonais ont tenté hier matin, sans succès, de déposer le président Ali Bongo du pouvoir, en s’emparant du siège de la radio-télévision publique, avant leur arrestation quelques heures plus tard, ont rapporté les médias locaux. Les militaires, auteurs de ce putsch avorté, ont fait irruption au siège des médias publics à l’aube et ont annoncé la mise en place d’un “Conseil national de restauration”, en se présentant sous la dénomination du “Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité”, selon le message qu’ils avaient diffusé dans la radio.
“Une fois encore, une fois de trop, les conservateurs acharnés du pouvoir, dans leur funeste besogne, continuent d’instrumentaliser et de chosifier la personne d’Ali Bongo Ondimba sous le regard complice de la haute hiérarchie militaire”, ont-ils affirmé, estimant que le message du nouvel an du président Bongo n’a fait que renforcer “le doute sur sa capacité à assurer la fonction de président de la République”. Mais la réaction des fidèles du président et de la hiérarchie militaire était rapide. “Le calme est revenu, la situation est sous contrôle”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, en milieu de matinée, après que des soldats des troupes d’intervention rapides (GIGN) sont intervenus pour reprendre le contrôle de la situation et arrêter les cinq militaires putschistes.
Il s’agit d’un groupe de “plaisantins” et la hiérarchie militaire ne les reconnaît pas, a précisé la même source, a rapporté l’AFP. Pourtant, cette tentative de putsch est loin d’être une plaisanterie de mauvais goût contre un président malade et incapable de gérer les affaires du pays. “Nous sommes partisans de tout ce qui peut amener le Gabon à changer, à obtenir l’alternance. Nous le disons depuis 2016, il faut que le Gabon change dans le sens du peuple”, a déclaré Claye Martial Obame Akué, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République, le parti de Jean Ping, qui appelle Ali Bongo à quitter le pouvoir, a rapporté RFI.
“Au regard de la situation politique, je crois que nous pouvions redouter cette situation que nous avons vécue ce matin, parce que, personnellement, j’avais constaté qu’il y avait des crispations. Et même au sein du pouvoir, il y avait des antagonismes”, a expliqué pour sa part Marc Ona, une figure politique gabonaise, ajoutant à RFI que “ce que l’on peut redouter, c’est une tension et une certaine confusion qui s’installe où les uns et les autres font régler des comptes aux adversaires. Je crois aussi que le gouvernement a bien compris qu’il y a un ras-le-bol des Gabonais à tous les niveaux.
Et maintenant que ce ras-le-bol se fait sentir même au niveau de la garde républicaine, là je pense qu’il faudrait qu’au niveau national et international, on se penche sur le cas du Gabon avant qu’il ne soit trop tard.
Nous sommes en train de frôler l’irréparable”. Dans tous les cas, cette tentative de prise de pouvoir constitue un signal fort au Gabon pour un président qui s’accroche à son poste et dont l’entourage essaie de le maintenir à tout prix, au vu des importants intérêts en jeu.
Lyès Menacer
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L’accès aux chaînes radios nationales ou locales depuis le littoral de Tigzirt est quasiment impossible, celui-ci étant brouillé par des interférences radiophoniques étrangères, principalement espagnoles.
En dépit des améliorations apportées ces dernières années par les pouvoirs publics dans le domaine de la radiodiffusion, beaucoup de citoyens de cette ville et des villages environnants, situés sur les côtes méditerranéennes, se plaignent toujours de ces ondes «envahissantes», qui empêchent une écoute normale des programmes nationaux. Bien qu’ils reconnaissent que l’introduction des chaînes nationales via la fréquence FM ait quelque peu amélioré la qualité de l’émission, les amateurs de la radio font état de tracasseries quotidiennes, voire de l’impossibilité de suivre les programmes radiodiffusés locaux ou nationaux à cause des interférences avec des chaînes émettant depuis la péninsule ibérique.
Ces dernières, émettant en langue espagnole, entrave l’accès aux locales à longueur de journée. Pour les citoyens, l’intervention des services de la communication est plus que nécessaire car le problème date de toujours, soit depuis la création des chaînes radio nationales. «Je ne suis pas trop ‘’radiophile’’, mais je ne peux pas m’en passer en voiture. Malheureusement, lorsque j’allume le poste radio à Tigzirt, je finis toujours par l’éteindre à cause de ce problème d’interférences.
C’est vraiment dérangeant», se plaint un quinquagénaire. Comme ce dernier, ils sont nombreux à faire part de leur exaspération, notamment les femmes au foyer : «Il y a une petite amélioration, certes, mais le problème n’est pas réglé pour autant. Il y a des jours où les chaînes espagnoles perturbent toutes les chaînes nationales. C’est frustrant, car j’y suis accro», regrette une autre auditrice. En fait, le problème des interférences avec les ondes des radios espagnoles s’est toujours posé dans cette région.
Les anciennes générations en témoignent : «Avant l’arrivée des satellites et des paraboles, nous ne pouvions pas écouter la chaîne TV algérienne. N’était la presse écrite, on se sentirait coupés du monde tant l’information locale et nationale peinait à nous arriver», raconte un senior rencontré dans un café dans la ville. «Il n’y a pas longtemps, les télés installées dans les cafés maures ne transmettaient que des chaînes espagnoles. On se croirait en Espagne», ajoute-t-il, avant de lancer un appel pour régler définitivement défaillance.
Akli N.
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Six personnes victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone ont été sauvées d’une mort certaine, hier au petit matin, par la Protection civile.
Les victimes, âgées entre 7 et 46 ans et issues d’une même famille, ont été trouvées au bord de l’asphyxie et dans un état critique à leur domicile familial, sis à la cité du 5 juillet, au niveau de la commune de Bordj Okhriss, affirment des sources locales. Souffrant de maux de tête et de vomissements, les dix victimes ont été évacuées vers les urgences de la polyclinique de Bordj Okhriss. Nos sources précisent que leurs vies ne sont plus en danger.
A noter, enfin, que le maire et le chef de la daïra de Bordj-Okhriss se sont déplacés vers cette polyclinique afin de s’enquérir de leur état de santé.
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Un minibus transportant des lycéennes s’est renversé après avoir dérapé non loin du lycée polyvalent Saïd Mouzarine (ex-technicum), avant-hier aux environs de 17 heures. Le chauffeur a perdu le contrôle du bus, surchargé, au niveau d’une pente sur laquelle le véhicule a calé puis reculé pour se renverser.
L’intervention des éléments de la Gendarmerie nationale, dont la brigade est implantée à proximité de l’établissement, et de quelques citoyens et lycéens a permis d’évacuer le conducteur et les passagères. Une dizaine de lycéennes ont été admises à la polyclinique de Souk El-Ténine, avant d’être transférées à l’hôpital de Tizi-Ouzou. Fort heureusement, aucun blessé grave dans cet accident, qui a jeté l’émoi à travers toute la circonscription de Maâtkas, n’est enregistré. Il faut souligner la présence des autorités locales (élus et chef de daïra) lesquelles ont accompagné les blessées à l’hôpital de Tizi-Ouzou.
Le wali Abdelhakim Chater, accompagné du directeur de l’hôpital, a rendu visite aux lycéennes évacuées au CHU Nedir Mohamed pour s’assurer de leur prise en charge adéquate. Ce n’est que vers minuit que les officiels ont quitté l’hôpital avec l’ensemble des victimes souffrant de légères blessures. À souligner que la protection civile a mobilisé 22 sapeurs-pompiers et 4 ambulances pour l’évacuation des lycéennes.
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Une délégation composée de deux spécialistes dans la gestion des déchets et d’une dizaine d’universitaires s’est rendue, samedi dernier, à la commune d’Ath Bouyoucef.
C’est dans l’optique de sensibiliser la population locale sur la gestion et la valorisation des déchets que cette délégation d’universitaires a passée une journée entière dans cette localité de haute montagne. Le but étant de mettre en œuvre le tri des déchets ménagers à la source au sein des villages et du chef-lieu communal. Au groupe conduit par Hamoum Arezki, spécialiste en déchets solides, et Metma Fatiha, spécialiste des questions liées à l’environnement, se sont joint des représentants d’autres communes intéressées par le thème.
Ainsi, on notera la présence d’un représentant de la commune d’Aït Aïssa Mimoun, de deux représentants (un vice-président et un fonctionnaire) de l’APC d’Aïn El-Hammam et des membres du village Tazrouts. Même si les exemples de villages qui ont résolu le problème de la gestion des déchets commencent à se faire nombreux, au grand bonheur des citoyens, celui de Taourirt mérite d’être cité en haut de l’affiche. Les deux membres du comité de village de Taourirt, dans la commune de Bouzeguène, ne pouvaient passer inaperçus à Ath Bouyoucef.
Les installations du tri à la source, au niveau de leur agglomération, leur ont valu, en effet, d’être le premier village en Algérie et… le deuxième au monde, après un village japonais, à pratiquer le tri à la source. Avant d’être invités à un couscous préparé par le village Takhlidjth, signe de l’hospitalité légendaire de ses habitants, les hôtes d’Ath Bouyoucef ont eu à visiter Tiferdoud, où ils se sont enquis du mode de gestion des déchets au niveau du patelin.
En effet, la délégation n’a pas omis de visiter ce hameau primé «village le plus propre» au concours Rabah Aïssat, il y a deux ans, ainsi que les équipements mis en place pour la récupération des déchets. À treize heure trente, la place est laissée à la conférence où s’est instauré un échange fructueux entre les conférenciers et le public. Hamid Oudjoudi Ouada, P/APC d’Ath Bouyoucef, et Oudali Rachid, de la commune de Bouzeguène, n’ont pas manqué d’échanger leurs expériences quant aux problèmes rencontrés par leurs deux communes en matière d’évacuation des déchets.
«La commune d’Ath Bouyoucef est prête pour cette opération (tri sélectif)», rassurent les spécialistes. Il faut dire que cette initiative de l’Assemblée populaire communale a eu l’adhésion de la population locale, comme en témoigne la présence des comités de village, de quartier, et le mouvement associatif, auxquels se sont joints les parents d’élèves et les directeurs d’établissement scolaire. Nul doute que cette action, profitable à plus d’un titre, fera des émules dans la région.
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Une initiative louable à l’intention des jeunes sportifs de la localité de Boudjima est souvent renouvelée par les dirigeants du club sportif du village Afir. Les responsables de ce club, à leur tête Madjid Boucherrab, organisent des cours de soutien en faveur de tous les joueurs des classes d’examen (cinquième, BEM et Baccalauréat).
Cette initiative, dont l’information est diffusée par voie d’affichage et sur les réseaux sociaux, s’inscrit désormais dans le programme annuel de ce club, créé après la mise en veille de l’équipe communale. Un appel est régulièrement adressé à tous les athlètes du club des trois niveaux scolaires, pour assister aux cours particuliers chaque vendredi, au stade communal.
Pour ce faire, les dirigeants se sont démenés pour trouver des volontaires prêts à sacrifier un peu de leur temps au bénéficie des athlètes. Des enseignants bénévoles, des licenciés et des universitaires ont toujours répondu présents pour aider les sportifs de leur village dans leurs études. En fait, l’initiative, lancée il y a déjà plusieurs années, s’impose comme une tradition dans ce village. Les parents y adhèrent massivement car la pratique du sport, pour eux, semble prendre plus de place que la scolarité.
Toutefois, les appréhensions des parents se dissipent vite lorsqu’ils constatent que les encadreurs sportifs se soucient également du cursus scolaire de leurs athlètes. Par ailleurs, notons que l’OC Afir a été créé par un groupe de jeunes affiliés au défunt AC Boudjima. Un club qui a dû mettre la clé sous le paillasson à cause de nombreux problèmes. Après la création de cette nouvelle équipe, ses dirigeants ont rassemblé beaucoup de jeunes amateurs du sport de la bourgade et des villages environnants, livrés jusque-là à la morosité
Akli N.
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Le groupe Sonelgaz a signé, mardi à Alger, une convention-cadre de partenariat avec le groupe public mécanique AGM. L’accord vise à augmenter le taux d’intégration des installations de la Sonelgaz, notamment en matière d’équipements électriques.
Selon Mohamed Arkab, PDG du groupe Sonelgaz, cette convention permettra de réaliser des synergies entre les deux groupes industriels. « La première opération qu’on va faire ensemble, c’est de fabriquer à 100% en Algérie des postes gaz », annonce M. Arkab.
Par ailleurs, M. Arkab a annoncé un plan d’investissements de plus de 2.400 milliards de DA à l’horizon 2028, dont 380 milliards DA au titre de l’exercice 2019, afin de permettre à la Sonelgaz de réaliser tous ses projets. La Banque nationale d’Algérie (BNA) accompagnera la Sonelgaz dans ses investissements.
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Un colloque sur la sécurité et les conflits est organisé mardi à Alger par l’institut militaire de documentation et d’évaluation prospective.
Animé par des experts nationaux et étrangers, le colloque porte essentiellement sur la problématique de la gestion des conflits et des solutions à apporter pour assurer une paix durable. Les invités-conférenciers débattent des tenants et aboutissants de ces conflits gérés tant bien que mal par des organismes internationaux ou régionaux spécialistes en matière de sécurité mondiale.
« Au vu des problèmes et conflits, tant économique que géopolitique, manifestement, on est devant un monde en pleines mutations profondes », explique l’expert algérien Mohamed Laichoubi au micro de Rabea Slimani de la Chaine 3.
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L’État (CPE) se rapportant à l’état financier des groupes et grandes entreprises publiques économiques est affligeant. Un boulet qui ne se contente pas de tirer vers les abîmes l’économie, mais bien tout le pays !
La situation financière catastrophique de ces dernières, dans divers secteurs d’activité, n’a d’égal que le chiffre avancé par le CPE. Ainsi, selon les conclusions du rapport établi en novembre 2018, elles sont redevables envers le Trésor public de pas moins de 100.000 milliards (centimes) ! Selon l’estimation faite, en prenant en compte leur capacité, la majorité ne sera en mesure de rembourser leurs dettes que dans un siècle (97 ans) !
Par R.N.
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ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, effectuera une visite officielle dans les pays scandinaves qui le mènera successivement à Copenhague, les 9 et 10 janvier 2019, puis à Helsinki, les 11 et 12 du même mois, en réponse à des invitations de ses homologues danois, Anders Samuelsen, et finlandais Timo Soïni, indique mardi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Cette tournée s’inscrit dans le cadre du raffermissement du dialogue politique et du partenariat économique avec les pays scandinaves, avec lesquels l’Algérie entretient des relations traditionnelles d’amitié et de coopération », précise la même source.
Au cours de ces deux visites, le chef de la diplomatie algérienne passera en revue avec les responsables danois et finlandais « les différents volets des relations bilatérales, et tout particulièrement le partenariat économique et commercial, avec en projection les perspectives du développement de la coopération pour la période à venir ».
Il aura à cette occasion « des échanges de vues avec les responsables des pays visités sur les grandes questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la situation au Maghreb, la question du Sahara occidental, la crise en Libye, le Sahel, l’Afrique, le Moyen-Orient, les relations UA-UE, ainsi que certaines questions globales comme la lutte antiterroriste et la problématique de la migration ».
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ALGER – Le groupe Sonelgazprévoit d’investir un montant de plus de 2.400 milliards de DA à l’horizon 2028, a indiqué mardi à Alger son P-dg, Mohamed Arkab.
« Nous avons tracé un plan d’investissements sur dix ans. Nous prévoyons de mobiliser, à l’horizon 2028, plus de 2.400 milliards de DA pour réaliser tous nos projets d’investissements, dont 380 milliards DA au titre de l’exercice 2019 », a précisé M. Arkab en marge de la cérémonie de signature d’une convention-cadre entre Sonelgaz et le groupe public mécanique AGM.
Selon lui, la Banque nationale d’Algérie (BNA) avait accordé au groupe plusieurs crédits à long terme accompagnés d’avantages, et ce, à l’effet de permettre à Sonelgaz de poursuivre ses investissements à l’horizon 2020, a-t-il souligné.
Selon lui, « tous les projets lancés se réalisent sans aucune difficulté et nous comptons poursuivre notre politique d’investissements ».
Pour rappel, les investissements de ce groupe avaient atteint 311,5 milliards de DA en 2017 contre 26,96 milliards de DA en 2000.
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