(B2) En Méditerranée centrale, la crise aigüe est passée. Mais les départs de réfugiés et migrants de Libye — et surtout de Tunisie (phénomène nouveau) — continuent. Avec des passeurs toujours très actifs, et dont les consignes s’adaptent à la difficulté. Si les navires européens sont plus discrets, et les ONG limitées dans l’action, la marine et les garde-côtes libyens sont sur le pont
Très médiatisé, le secours par les ONG est devenu ultra-minoritaire en Méditerranée. Le Mare Jonia, un des derniers navires d’ONG sur zone (Mediterranea)Environ 9050 personnes ont été secourues ou interceptées au cours de 128 opérations menées par divers navires, entre le 1er mars et le 31 juillet, dans les zones du Sud de la Méditerranée centrale couvertes par la force navale de l’UE, selon le premier rapport produit par l’opération EUNAVFOR Med Irini.
La moitié des opérations de secours assurée par les Libyens
Sur ce nombre, un peu moins de la moitié (52 opérations) ont été assurées par la marine et les garde-côtes libyens. Ce qui correspond plus ou moins au ratio observé en 2019 (Lire : Méditerranée centrale : les garde-côtes libyens assurent la moitié des sauvetages). Avec une différence nette : il y a davantage de personnes qui empruntent cette route que l’année passée (cf. encadré).
Des zones de surveillance identiques
Précisons que les zones couvertes par les deux opérations EUNAVFOR MED qui se sont succédée (Sophia puis Irini) sont « en grande partie » les mêmes. Ce qui facilite les comparaisons. Simplement, la zone d’opération d’IRINI a été étendue vers le Nord jusqu’au 37e parallèle nord.
Outre les Libyens, l’action notable des Italiens
Si on regarde le nombre de personnes secourues, près de la moitié (45 %) des personnes parties de Libye ont été secourues ou interceptées par les garde-côtes libyens dans les zones de recherche et de sauvetage de la Libye et de Malte, selon les données du HCR (Haut Commissariat pour les réfugiés). Un quart (24 %) ont été secourues par les autorités italiennes.
Rôle relativement faible des ONG et des navires marchands
Sur le reste, 7 % ont été secourues par les forces armées maltaises, 7% par les ONG, 4% par des navires marchands (qui ont débarqué en Libye environ un quart des personnes secourues ou interceptées, et les autres en Italie ou à Malte), 3 % par des bateaux de pêche (certains affrétés par les autorités maltaises). 8 % ont réussi à atteindre l’Italie par leurs propres moyens.
NB : le poids des ONG dans le sauvetage, même s’il reste extrêmement médiatisé s’est largement amenuisé par rapport aux années 2016-2017 : les ONG assuraient alors 26% en 2016 et près de 35% pour les premiers mois de 2017 (selon la base de données B2, constituée sur des sources italiennes).
Destination : les centres de détention
La plupart des personnes qui sont débarquées en Libye sont ensuite envoyées dans des centres de détention. Ainsi, environ 4450 réfugiés et migrants ont été interceptés et débarqués en Libye entre le 1er mars et le 31 juillet 2020 (contre environ 3700 personnes au cours de la même période en 2019), selon le HCR. 60 % des réfugiés et des migrants débarqués par les garde-côtes libyens au cours de la période considérée l’ont été au point de débarquement d’Abou Sitta, à Tripoli, et 23 % au port principal de Tripoli, selon l’OIM (l’organisation internationale des migrations). Ces débarquements ne sont pas sans heurts. Trois migrants ont été tués et deux autres blessés lors d’une fusillade au point de débarquement de Khoms, le 27 juillet, peu après leur débarquement.
Soudanais et Maliens
Ces personnes interceptées en mer par les Libyens proviennent principalement du Soudan (50 %) et du Bangladesh (19 %), ainsi que du Mali (8 %), selon le HCR. La grosse majorité (85%) sont des hommes adultes, 8% des femmes et 7% des enfants.
Des tactiques éprouvées
Les tactiques employées par les passeurs restent les mêmes que durant les derniers mois, selon les sources européennes.
Un minimum de carburant pour atteindre un secours
Les bateaux utilisés n’ont pas assez de carburant pour atteindre les côtes européennes, mais suffisamment pour sortir de la limite de 12 milles marins des eaux territoriales libyennes. Ils s’éloignent des côtes libyennes pour tenter de sortir de la zone de recherche et de sauvetage (SAR) libyenne afin d’éviter d’être interceptés par la marine et les garde-côtes libyens, mais être ensuite recueillis par des navires européens. Les navires de migrants voyagent seuls, les passeurs évitant de les accompagner pour être pris par les gardes-côtes. Le temps des escortes semble ainsi terminé (1).
Des directives données aux migrants
Les passeurs donnent simplement aux ‘voyageurs’ des instructions de base : sur la manière de naviguer en mer avec un système GPS, ou sur la destination à atteindre. Parfois, ils reçoivent consigne lorsqu’ils atteignent un point désigné par le GPS, hors des eaux territoriales libyennes, d’activer le téléphone par satellite et de contacter soit le centre de coordination des sauvetages maritimes de Rome, soit des ONG, afin de se signaler et d’attendre l’arrivée des secours. Parfois, ils sont orientés vers les plateformes pétrolières, situées au large des côtes libyennes. Ou alors, consigne leur est donnée de garder seulement le cap jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de carburant. C’est là que se trouve le principal risque de naufrage.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Des chiffres globalement en baisse. La route de Méditerranée centrale en hausse
Environ 20.000 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe durant les beaux mois (entre le 1er mars et le 31 juillet), via les trois principales routes maritimes de la Méditerranée, selon les sources du HCR et de l’OIM. Soit une diminution d’environ 30 % (plus de 28.000 personnes sur la même période de 2019).
Il faut cependant nuancer ces chiffres. Cette diminution concerne surtout les routes de Méditerranée orientale, vers la Grèce et occidentale, vers l’Espagne : respectivement 3100 et 4200 réfugiés et migrants (contre plus de 14500 et environ 7950 sur la même période de 2019).
En revanche, la route de la Méditerranée centrale (vers l’Italie et Malte) a été utilisée. Plus de 12.410 réfugiés et migrants l’ont emprunté. Soit une augmentation de 142 % par rapport à 2019 (5140 arrivées sur la même période de 2019). 11.460 sont arrivés en Italie et plus de 950 à Malte. Cela représente un certain allègement pour la petite île de Méditerranée (3605 en Italie et 1535 à Malte, sur la même période de 2019).
Une arrivée de Tunisie davantage que de Libye
Cette route est dorénavant alimentée davantage depuis la Tunisie et non plus de Libye, comme lors des précédentes périodes. 5216 personnes sont ainsi arrivées depuis la Tunisie (contre 1226 sur la même période de 2019) et 4796 personnes depuis la Libye (contre 2465 sur la même période de 2019). On note aussi des arrivées venant d’Algérie.
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(B2) La frégate anti-sous marine française, Latouche Tréville (D-646), engagée dans l’opération européenne de contrôle de l’embargo sur les armes (et le pétrole) vers la Libye, vient d’effectuer ses deux premières visites à bord des navires, signale le QG de l’opération EUNAVFOR Med Irini à Rome.
L’abordage amical fait partie des tâches de fond de la surveillance maritime (crédit : EUNAVFOR Med Irini)Des visites amicales à bord du MV Amineh M, un cargo battant pavillon des Iles Cook parti de NovoIstanbul vers Misrata, et le MV Zeko Y, un navire battant pavillon tanzanien faisant la navette entre la Turquie et Tripoli.
La technique d’abordage amicale est une des tâches de fond des opérations de surveillance maritime. Elle permet d’obtenir des informations (précieuses) sur le trafic maritime, mais aussi de se faire connaitre, de marquer la présence, et de dissuader au besoin. C’est un peu comme les gendarmes au bord d’une route. Cela dissuade (un peu).
(NGV)
Lire aussi : L’opération Irini pleinement opérationnelle
Cet article Premières missions de surveillance pour le Latouche Tréville est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
L’AJD a renouvelé son bureau.
(B2) La coopération est une part essentielle du travail mené sur le terrain par les missions et opérations de l’UE. Elle a des formes diverses et variées. Du partage d’un thé avec un capitaine de navire pour glaner des renseignements, à l’accompagnement d’instructeurs de l’armée d’un pays hôte, en passant par un entrainement avec un équipage étranger ou la collaboration entre civils et militaires, et entre missions de l’UE…
Méditerranée centrale. Dans les coulisses des ‘approches amicales’ d’Irini
Les ‘approches amicales’ de navires marchands, ces visites d’une heure à peine sur la passerelle, sont des moments importants pour l’opération de surveillance de l’embargo sur les armes à destination et en provenance de la Libye (EUNAVFOR MED Irini). Comment cela se passe. explications ici
(crédit : B2, capture d’écran site EUNAVFOR Med Irini)Golfe d’Aden. COCOA avec les japonais
Exercice Crossdeck avec réapprovisionnement vertical, réapprovisionnement en mer, exercices de communication et de tir, etc. Le menu a été intense pour la journée d’exercices et entraînements en mer, le 21 septembre, entre les équipages de l’ESPS Santa Maria de l’opération européenne (EUNAVFOR Atalanta) et du JS OHNAMI. Le destroyer japonais navigue, lui aussi, dans le golfe d’Aden pour lutter contre la piraterie maritime, avec la Force opérationnelle combinée (CTF) 151. Ces exercices s’inscrivent dans la stratégie de coopération de l’opération, dite COCOA. Détails ici
(crédit : B2, capture d’écran compte Twitter EUNAVFOR Atalanta)Koulikouro (Mali). Groupe médical en exercice
Une journée d’entraînement à la coordination médicale impliquant, en même temps, les premiers intervenants militaires et les équipes d’ambulances blindées. C’était le pari de la mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). La formation s’est déroulée sur le camp d’entrainement de Koulikouro, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Bamako. Détails ici
(crédit : EUTM Mali)Mogadiscio (Somalie). Quatre heures pour se former à la coopération entre la police et l’armée
Ensemble, les missions de renforcement des capacités de l’UE en Somalie (EUCAP Somalia) et de formation militaire (EUTM Somalia), ont mis au point un exercice de coordination de la police et de l’armée à destination de l’équipe de planification de la police somalienne. Le but : les préparer à travailler avec l’armée somalienne dans les zones libérées d’Al Shabaab. Détails ici
(crédit : EUCAP Somalia)Criva et Mamalyha (Ukraine – Moldavie). Détecter la contrebande
La mission civile d’assistance aux frontières des forces moldaves et ukrainiennes autour de la Transnistrie (EUBAM Moldova Urkaine), les agences nationales ukrainiennes et moldaves chargées des questions nucléaires et radiologiques, se sont unies pour apprendre aux garde-frontières/police et agents des douanes à détecter et intercepter la contrebande de matières radioactives aux points frontière de Criva et Mamalyha. Détails ici
(crédit : B2, capture d’écran site EUBAM Moldova Ukraine)Bouar (République centrafricaine). Formation délocalisée
Un détachement de la mission d’entraînement militaire (EUTM RCA) s’est rendu à l’ouest du pays, dans la ville de Bouar, pour épauler les instructeurs des forces armées centrafricaine (FACA) chargés de former les jeunes recrues.
(crédit : B2, capture d’écran fil Twitter EUTM RCA)Et aussi, à voir, les vidéos youtube de l’opération EUNAVFOR Atalanta, notamment les deux très courtes vidéos faisant défiler à une vitesse hyper accélérée un voyage en mer à bord d’un navire, ou, une journée de tests Covid-19 sur le pont.
(informations recueillies par Emmanuelle Stroesser)
NB : Pour tout connaitre ou réviser, n’hésitez pas à vous procurer notre ouvrage sur la PSDC
Lire aussi sur le B2 Pro (parus en septembre) :
… et sur le Blog :
Cet article Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (septembre 2020) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) Les couloirs du Parlement européen bruissent du vent de fronde du parti populaire européen (PPE) contre le Haut représentant Josep Borrell. En cause, l’envoi d’une « mission secrète » de négociation à Caracas fin septembre. Est-ce justifié ?
L’eurodéputée espagnole catalane du parti populaire Dolors Montserrat mène la charge contre son compatriote Josep Borrell (crédit : Parlement européen, 7.10.2020)Que reproche le PPE à Josep Borrell ?
Pour les députés du groupe chrétien-démocrate au Parlement européen, « le Haut représentant de l’UE Josep Borrell ne peut pas envoyer une mission secrète à un dictateur sans consultation », déclarent les députés Antonio Tajani, Paulo Rangel et Dolors Montserrat (1).
Cette mission ne fait « que légitimer Maduro non reconnu par l’UE comme le leader du Venezuela, et les élections organisées par son régime », s’alarme l’Italien Antonio Tajani (Forza Italia), ancien président du Parlement européen et ancien commissaire européen. « Le simple report des élections sans aucune condition compromet en même temps les autres exigences politiques de l’UE au Venezuela. »
Cette mission « n’a pas été discutée avec les dirigeants des forces démocratiques, y compris le président légitime par intérim du pays, Juan Guaidó, ni approuvée par eux », ajoute le Portugais Paulo Rangel (PSD). C’est « une erreur stratégique et politique », s’emporte l’Espagnole, Dolors Montserrat qui enfonce le clou. Cela « affaiblit la position de l’UE vis-à-vis du régime vénézuélien et blanchit le régime totalitaire de Maduro. Nous exigeons que les raisons de l’envoi d’une telle mission soient parfaitement claires », affirme celle qui partage avec Josep Borrell d’être originaire de Catalogne.
Quel était l’objet de cette mission ?
Une mission de haut niveau de l’UE a, en effet, été envoyée au Venezuela fin septembre dans le but de négocier avec Nicolás Maduro un éventuel report des élections législatives prévues pour le 6 décembre 2020, comme l’a reconnu publiquement le service diplomatique européen (SEAE) dans un communiqué. Un report totalement justifié car l’UE estime ces élections non valables. « Les conditions ne sont pas réunies actuellement pour qu’un processus électoral libre, équitable et démocratique puisse avoir lieu. » D’ailleurs les Européens ont renoncé, pour les mêmes raisons, à l’envoi d’une mission d’observation électorale de l’UE.
Le Haut représentant devait-il consulter l’opposition ?
Quand on mène des négociations, on ne commence pas à consulter l’adversaire. L’Union européenne ne va pas, par exemple, demander la permission au dirigeant libyen Al-Sarraj (reconnu par la communauté internationale) pour rencontrer son adversaire (non reconnu par l’UE), le général Haftar. Idem en Biélorussie. S’il faut rencontrer A. Loukachenko pour le confronter à la réalité européenne, on ne demande pas la permission à ses opposants, même si l’UE les reconnait comme légitimes. Cette règle est inventée par le PPE pour les besoins de la circonstance. Elle n’a aucune base légale (dans les Traités) ni de justification politique ou même diplomatique.
Cette protestation est-elle justifiée ?
Non. Clairement non. Le travail d’un diplomate est, parfois, de proclamer haut et fort une position. C’est le rôle des déclarations officielles publiées par le Haut représentant de l’UE, en son nom personnel ou au nom de toute l’Union européenne. Mais il est surtout, et avant tout, celui de faire passer des messages aux principaux intéressés. Rencontrer le président actuel du Venezuela, Nicolas Maduro, fait partie du ‘job’. C’est non seulement légitime pour un diplomate européen. Mais ne pas le faire serait une « erreur stratégique ». De la même façon, il n’est pas interdit d’aller voir les dirigeants biélorusse, turc ou russe, ou les différentes parties libyennes au conflit, même si on ne partage pas vraiment leurs point de vue. Au contraire. C’est le rôle même d’un diplomate de discuter avec tous ceux, même les pires, de faire passer des messages et prendre le pouls de l’adversaire. Si ce n’est pas le diplomate qui le fait, qui le fera ? Et, en général, la discrétion doit primer, pour éviter justement toute légitimation. Une visite officielle aurait l’inverse de l’effet recherché : consacrer le pouvoir officiel.
Que pensez de la diatribe du PPE ?
Soyons clairs et directs. Cette protestation a une origine essentielle : le parti populaire espagnol qui mène ainsi une vindicte personnelle contre le représentant européen Josep Borrell qui a le grand tort à leurs yeux d’être du PSOE (le parti socialiste espagnol). Nous sommes là dans un règlement de compte national (Dolors Montserrat a été députée de Barcelone), plutôt que dans la volonté de parfaire la politique européenne. Cette prise à partie, dans l’opinion publique, est dommage et dommageable.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Si c’était à refaire, je le referais (Josep Borrell)
Le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell, reste combatif. « Si je devais le refaire, je le referais ! Nous n’avons pas obtenu gain de cause, mais nous devions le tenter », comme il l’a l’a dit aux députés européens, en majorité espagnols, qui l’interpellaient au Parlement ce mercredi (7 octobre) en plénière à Bruxelles. « Aurais-je envoyé une même mission en Biélorussie ? Oui bien sûr ! Et si demain nous pouvions envoyer quelqu’un pour engager un dialogue national. Oui nous le ferions ! »
(NGV avec ES au Parlement européen)
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Le journaliste a rassemblé une soixantaine de témoignages pour faire comprendre de l’intérieur ce que sont les forces spéciales françaises. Une grande réussite.
Quatre fois par an, l’armée de l’air joue un scénario de frappe nucléaire dans le ciel français. L’Opinion y a eu accès et vous raconte.
(B2) Quelle ambition pour la défense européenne après la crise du Covid-19 ? c’est la thématique de la troisième édition des Entretiens, jeudi 4 novembre
Moment clé pour la défense européenne car ils sont à la fois un lieu d’échange et d’apprentissage, les entretiens seront ces entretiens auraient dû se dérouler au printemps. La crise du Coronavirus en a décidé autrement. Le présentiel n’étant pas possible, ils se dérouleront en vidéo-conférence. Ce n’est pas l’idéal. Mais les circonstances l’imposent. Le programme ramassé sur une après-midi n’en est pas moins intéressant. Jugez-en !
Au programme
Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur (et ayant en charge l’Espace et la Défense), ouvre le ban à 14h pétantes normalement !
Le premier panel est consacré à « Quelle géopolitique pour l’Union européenne » avec des chercheurs Pascal Boniface (IRIS), Ulrike Franke (ECFR), Nathalie Tocci (IAI et conseillère spéciale de J. Borrell), Alexandra de Hoop Scheffer (German Marshall Fund).
Nous aurons ensuite un bon intermède avec Jolyon Howorth, de la Harvard Kennedy School, qui assure le rôle-clé de ‘grand témoin.
Le second panel « L’Union, ultime espoir pour la défense européenne ? » réunira des experts ‘défense’ Sven Biscop (Egmont) et Jean-Paul Palomeros (ancien chef d’état-major de l’armée de l’air française et chef de l’ACT, le commandement pour la transformation de l’OTAN), ainsi que Ana Gomes (ex eurodéputée portugaise) et Urmas Paet (eurodéputé estonien et ancien ministre de la Défense).
La présidente de la sous-commission défense du Parlement européen, et ancienne ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau (LREM/Renew) fermera la marche pour dresser les pistes d’avenir.
Traduction assurée en français, anglais, allemand
Pour voir tous les détails, télécharger le programme, c’est ici en FR ou en ENG
(NGV)
(Mis à jour) avec la bonne version du programme
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(B2) Dans la fin de sa conférence de presse au Conseil européen, qui vient de se terminer (à 1h du matin), Emmanuel Macron a tiré à boulets rouges sur son homologue turc, accusé d’attiser le feu dans le conflit au Haut Karabagh. Une accusation qui n’est pas faite au hasard mais sur la foi d’informations validées par le renseignement français
E. Macron au Conseil européen (flux : EUCO – sélection B2)Une trajectoire Alep – Gaziantep – Bakou
« 300 combattants ont quitté la Syrie pour rejoindre Bakou [en Azerbaïdjan] en passant par Gaziantep [en Turquie] », affirme le président français. « Une information établie à partir de nos propres renseignements. » « Ces combattants sont connus, tracés, identifiés. Ils viennent de groupes djihadistes qui opèrent dans la région d’Alep [en Syrie]. […] Et d’autres contingents se préparent, à peu près de la même taille. »
Des informations partagées avec la Russie
« Nous avons partagé cette information avec les Russes. Et la partie russe fait la même analyse que nous. C’est très dangereux pour la sécurité de la région et de la Russie de se retrouver avec des combattants terroristes ». Il est important d’avoir une « discussion exigeante » avec la Turquie pour « régler ce problème le plus vite possible. Car il s’ajoute au sujet du Haut Karabagh ».
Les alliés de l’OTAN doivent ouvrir les yeux
Pour l’hôte de l’Élysée, « la ligne rouge est franchie » par Ankara. C’est « inacceptable ». Il faut « avoir absolument un dialogue de vérité avec la Turquie ». « J’invite l’ensemble des partenaires de l’OTAN à regarder en face ce qu’est un comportement d’un membre de l’OTAN ». En tant que coprésident du groupe de Minsk, le président français entend appeler le président turc R.T. Erdogan dans « les tous prochains jours » pour demander « des explications » sur ces faits.
(Nicolas Gros-Verheyde, au Conseil européen via Zoom !)
Cet article Des combattants djihadistes syriens déployés par la Turquie au Haut Karabagh, dénonce E. Macron est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Emmanuel Macron se rend de nouveau à Beyrouth ce lundi 31 août. Sa première visite pour témoigner de l’amitié de la France au pays du cèdre datait du jeudi 6 août, juste après l'explosion sur le port de Beyrouth, un drame de plus dans « ce pays bien-aimé », pour reprendre les mots du journaliste Jean‑Dominique Merchet.
Un drame qui fait la « une » des médias français et qui émeut, comme tous les drames traversés par le Liban. Pourquoi le Liban nous touche-t-il à ce point ?
Les liens historiques de la France avec ce pays sont connus : « Le Liban c’est la famille de la France », résume le ministre des Affaires Étrangères Jean‑Yves le Drian. « Une évidence qui s’impose, parce que c’est le Liban, parce que c’est la France », dit le président français à son arrivée.
Un intérêt français ancienSon intérêt pour le pays n’est pas nouveau. Il l’a marqué dès sa campagne électorale par une visite en janvier 2017, puis ses équipes diplomatiques ou les nominations importantes (à la tête de la DGSE par exemple) ont compté plusieurs diplomates anciennement en poste à Beyrouth.
Mais au-delà des mots, la double impuissance occidentale et libanaise a ramené depuis longtemps les émotions à une nostalgie dépitée, plutôt que d’en faire des moteurs pour l’action. « Aidez-nous à vous aider, bon sang ! », lançait, il y a peu, le même Jean‑Yves Le Drian, résigné, à un pays plongé dans une crise multiple.
« Pauvre Liban », Pity the Nation, ouvrage de Robert Fisk, 1990. Wikimedia, CC BYOn se souvient de l’ouvrage du journaliste britannique Robert Fisk sur la guerre civile libanaise, Pity the Nation, paru en 1990. Trente ans plus tard, on n’en finit toujours pas d’avoir pitié du « pauvre Liban ». Est-il enfin possible, cette fois, d’aller plus loin ?
L’émotion est vive aujourd’hui, encore faut-il en décrypter les ressorts : le Liban émeut pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait d’être capable de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité, ce qui jusqu’à présent n’a pas été le cas.
Que peut faire la France désormais, face aux grands « prédateurs » internationaux qui ne manqueront pas de suivre le « martyr » de Beyrouth avec intérêt ? Quels espoirs reste-t-il de promouvoir une certaine idée du Liban, et laquelle exactement ?
La violence du LibanLes événements libanais remontent immédiatement au plus haut niveau des médias et de la décision politique en France. « On peut réveiller un président de la République en pleine nuit pour le Liban », nous confiait un diplomate français dans une discussion antérieure à l’explosion de Beyrouth. Il y a des raisons géopolitiques à cela.
La France connaît la violence du Liban : elle en a elle-même payé le prix avec l’assassinat de son ambassadeur Louis Delamare en 1981, l’attentat contre le quartier général des troupes françaises en 1983, ou plusieurs prises d’otages (dont le chercheur Michel Seurat ne revint jamais).
Un laboratoire permanent des rapports de force régionauxLe pays reste par ailleurs un laboratoire permanent des rapports de force régionaux, comme l’a montré Bernard Rougier dans ses travaux (Le jihad au quotidien, 2004 ; L’oumma en fragments. Contrôler le sunnisme au Liban, 2011).
A l’inverse d’autres puissances qui voient le Liban comme un paramètre de l’enjeu syrien, Paris a tendance à voir la Syrie comme un paramètre (omniprésent) de l’enjeu libanais.
Au-delà de ce Liban qui compte régulièrement de nombreux ministres avec la double nationalité franco-libanaise, il y a la Méditerranée et le monde arabe, ce double voisinage stratégique crucial.
Il y a aussi les raisons affectives mais rationnelles. Si les Libanais restent proches de la France, cela signifie aussi que la France garde, grâce à eux, un peu d’influence ou au moins de visibilité en Méditerranée orientale.
Une influence française au Proche-OrientLe Liban renvoie également à la question des chrétiens d’Orient, qui préoccupe Paris. D’autres puissances régionales ou partis libanais comme le Hezbollah n’ont pas manqué d’accuser la France et sa vision d’un Liban uniquement chrétien.
L’argument ne tient pas : on n’a jamais autant critiqué l’amitié franco-libanaise que lorsqu’elle était incarnée par Jacques Chirac et Rafic Hariri,lequel était… sunnite.
Le président Jacques Chirac en conversation avec le Premier Ministre libanais Rafic Hariri au palais de l’Elysée à Paris, le 28 septembre 1996. Pierre Verdy/AFPEn revanche, cette question est perçue comme légitime à Paris, non pas au nom du communautarisme mais à l’inverse, de l’universalisme : la France, estime-t-on, n’a pas à se cacher de défendre les minorités opprimées. Elle défend donc les chrétiens d’Orient aujourd’hui maltraités, comme elle a défendu les Kosovars musulmans à la fin des années 1990, ou les Rohingyas plus tard.
Le pouvoir de l’émotionEn Algérie, la contestation populaire est souvent louée par le régime qu'elle entend pourtant déboulonner. Le président de la République, son chef de gouvernement, ses ministres et quelques officiers supérieurs rivalisent pour dire tout le bien qu'il pensent du Hirak. Ce mouvement populaire pacifique est né le 22 février 2019, pour s'opposer à un cinquième mandat de M. Abdelaziz Bouteflika, mais il continue aujourd'hui de réclamer un changement politique profond et le démantèlement du « système » en place (...)
- Horizons arabes / Algérie, Mouvement de contestation, Maghreb, Répression, Censure, Information, Médias, Justice, Prison(B2 – exclusif) L’épidémie de coronavirus a eu raison du quartier général de force de l’opération de l’UE de contrôle de l’embargo en Libye (EUNAVFOR Med / Irini)
Au QG de Rome (crédit : EUNAVFOR Med Irini)L’état-major de force ‘out’
Comme indiqué dans notre article précédent (lire : Le navire-amiral de l’opération Irini touché de plein fouet par le Covid-19. Des cas à EUTM Mali aussi), une très large partie de l’équipage de l’ITS Carlo Margottini a été testée positive au virus, ainsi qu’une bonne partie de l’état-major embarqué (l’état-major de force ou FHQ en abrégé militaire). Au final, 18 ont été testés positifs (et non 4 comme annoncé au départ), dont le commandant de la force et le chef d’état-major (COS), selon le dernier bilan, obtenu par B2. Ce qui est logique vu les conditions de promiscuité à bord, et le nombre de cas constatés après les tests.
Une solution pragmatique
Sur un effectif de 25 officiers, il n’en reste que sept négatifs. Ce qui est trop peu pour faire fonctionner l’état-major. C’est donc le quartier général d’opération (OHQ), situé à Rome, qui a repris temporairement les fonctions de commandement de la force opérationnelle de l’UE. Une solution assez originale. Mais, en soi, cela ne pose pas vraiment de problème pratique, tous les ordres étant passés par voie électronique (ou radio). Dans le cas d’une opération terrestre de combat, une telle solution serait dommageable à l’efficacité. Dans le cas d’une opération aéronavale, c’est tout à fait gérable, au moins temporairement.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Le navire amiral de l’opération Irini hors de service. Le QG change de main est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
« Montrer Laëtitia vivante » : ainsi Jean-Xavier de Lestrade décrit-il son projet de fiction (Le Monde, 21 septembre), une série télévisée produite pour France 2 et diffusée les 21 et 28 septembre. Une série efficace et très construite, mais dont le choix des interprètes interroge. Sobrement nommée d'après son héroïne, la série revient sur un fait divers, le meurtre atroce en janvier 2011 d'une jeune fille dans une petite ville du pays nantais. Laëtitia Perrais a presque 19 ans, et partage avec sa sœur jumelle (...)
- Contrebande / Cinéma, Justice, Audiovisuel, Femmes, Violence(B2) Copenhague propose de prendre le commandement de la mission des Européens de surveillance dans le détroit d’Ormuz. Paris qui est à l’initiative d’Emasoh (alias Agenor) a trouvé un successeur
Prêts à diriger EMASOH
Copenhague sera « prête à se rendre disponible pour diriger » dès 2021 le commandement de cette mission européenne déclenchée il y a moins d’un an (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). Voilà l’annonce faite vendredi dernier (26 septembre), dans un tweet, par Jeppe Kofod, le ministre danois des Affaires étrangères. Il visitait alors la frégate danoise Ivar Huitfeldt, participant à la mission EMASOH (European-Led mission Awareness Strait of Hormuz). La mission « a été un succès », a justifié le ministre danois pour son offre de reprise du commandement. Elle aurait en effet contribué à apaiser les tensions de navigation dans le détroit d’Ormuz, rapporte l’agence Ritzau repris par plusieurs médias danois.
Le relais des Français
Le Danemark prend ainsi la suite des Français, à l’origine de la mission, il y a un an (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). Ce alors que les tensions entre les États-Unis et l’Iran s’accentuaient dans la région, avec des incidents contre des navires marchants, et l’abat d’un drone américain par l’Iran. Objectif : préserver la libre circulation dans le détroit, passage étroit situé entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, si précieux pour l’approvisionnement du monde en pétrole.
Condition : la motivation des partenaires
Une condition est posée par Jeppe Kofod : « que d’autres pays apportent également les capacités nécessaires » à la mission. Un appel aux Européens à faire leurs preuves et fournir capacités — donc soutien concret et pas seulement politique — à cette mission. Si la capacité opérationnelle militaire de la mission atteinte depuis février dernier, parmi les 8 Etats membres qui ont signé pour participer, seuls trois — les Pays-Bas, la France et le Danemark — y sont impliqués (Lire : La mission EMASOH portée sur les fonts baptismaux par huit États membres de l’UE. Démarrage : mi-février).
Intérêts danois
Pour le Danemark, Il y a « un net avantage aux intérêts danois » dans la région. Entre le poids de la marine marchande danoise — la « cinquième plus grande nation maritime au monde » selon le ministre —, l’intérêt de protéger la libre navigation dans cette zone importante pour le commerce international de pétrole, et le respect du droit international… il y a nombre d’arguments en faveur de cette présence renforcée dans une zone, oh combien stratégique.
(Aurélie Pugnet)
Lire aussi sur la mission Emasoh :
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(B2) La résurgence d’épidémie de coronavirus touche de nouveau les missions et opérations PSDC. C’est particulièrement pour l’opération Irini
Des symptômes suspects à bord du navire-amiral ont sonné l’alerte
Au départ, il n’y avait que quelques symptômes suspects qui ont sonné l’alerte sur l’ITS Carlo Margottini (F-592), le navire amiral de l’opération chargée du contrôle de l’embargo au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini). Le chef de la marine italienne en Sicile, l’amiral Andrea Cottini a alors demandé l’intervention spécialisée. Des médecins du département de la prévention et du département des maladies infectieuses de l’hôpital Umberto I de Syracuse sont alors montés à bord, précise l’agence de santé régionale (Azienda sanitaria provinciale).
Un tiers de l’effectif touché
L’épidémie était déjà bien avancée. Le premier résultat des tests a montré qu’ne petite cinquantaine de marins et officiers était touchée, a confirmé le QG d’opération à Rome vendredi (25 septembre). 47 membres de l’équipage de la frégate italienne de type FREMM et 4 de l’état-major de force embarqué, sur un effectif total de 186 membres (dont 25 de l’état-major de force). Au final, après résultat de tous les tests, 60 militaires ont été détectés positifs au coronavirus.
La quasi-totalité des malades sont Italiens. Mais on trouve aussi deux Finlandais (sur les trois qui étaient à bord selon nos informations, confirmées par la marine finlandaise). Aucun Français n’a été touché… car aucun Français n’était à bord.
Six hospitalisés à Syracuse
Sur les 51 du départ, une quinzaine présentaient des symptômes suspects avérés, la majorité des autres étaient asymptomatiques. Six, au final, ont été transférés au centre Covid de l’hôpital de Syracuse (et non quatre comme mentionnés au départ). Leur état n’étant pas jugé grave selon nos informations. Les autres se sont « vus prescrire les thérapies médicales appropriées ». Les « positifs présentant des symptômes légers ont été placés en quarantaine sur le Margottini sous étroite surveillance également du personnel médical de l’hôpital de bord. Les autres positifs asymptomatiques ont été transférés dans les locaux de la marine, dûment identifiés » selon une note officielle, répercutée aussi dans la presse italienne.
Le navire amiral repart sur Tarente, mission suspendue
« Après 15 jours d’activité en mer », le Margottini qui avait pris les fonctions début septembre de navire-amiral (lire : Changement de navire amiral à EUNAVFOR Med Irini) était en pause logistique en Sicile. Amarré sur le quai de Melilli, près du port d’Augusta, dans la zone réservée aux navires militaires alliés de l’OTAN, le navire est reparti en fin d’après-midi, hier (vendredi 25), avec à son bord uniquement le personnel dont les tests ont été négatifs. Direction : la base de Tarente (dans les Pouilles), qu’il devrait atteindre dans la matinée de samedi (26 septembre), selon nos informations.
L’origine à suivre
La question de savoir comment l’épidémie s’est répandue reste à éclaircir. Le navire est habituellement basé à La Spezia (dans le Nord de l’Italie). Normalement, tous les marins ont été testés avant l’embarquement (tous les tests étaient négatifs). Mais les contacts entre le navire et la terre. Le chiffre de 51 pourrait donc augmenter dans les prochains jours. L’activité de commandement de la force pourrait continuer.
Un effectif à compléter ou un nouveau navire amiral
Mais avec des moyens réduits, du fait de l’ampleur de l’épidémie, et le confinement quasi-nécessaire du reste de l’équipage, très vite pourrait se poser la question du remplacement du navire-amiral. Sa mission de patrouille en Méditerranée pourrait être stoppée prématurément. Un navire grec devait prendre le relais à la mi-octobre (le 19). Prendra-t-il la relève plus tôt ?
(Nicolas Gros-Verheyde)
Six cas au Mali
Au Mali, l’épidémie sévit aussi bien que de façon plus limitée. La mission de formation de l’armée malienne. EUTM Mali confirme ainsi six nouveaux cas positifs au camp de Koulikoro. Les patients ont « été immédiatement isolés et ceux, avec lesquels ils ont été en contact, sont mis en quarantaine, pour s’assurer que les mesures appropriées soient mises en œuvre » précise la mission de l’UE chargée de la formation de l’armée malienne. NB : Les formations étaient suspendues le temps que la situation s’éclaircisse après le coup d’état.
(Maj 10h49) Des correctifs ont été apportés sur la fonction exacte de l’amiral Cottini, la séquence des tests et la prévision d’arrivée du navire à Tarente.
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(B2) Le navire San Giusto a quitté Beyrouth au Liban jeudi (24 septembre) indique la marine italienne après 30 jours sur place.
Le navire était parti de Brindisi le 18 août pour porter secours aux Libanais après l’explosion sur le port du 4 août, sous le commandement du capitaine de vaisseau Aniello Cuciniello. La task force ‘Emergenza Cedri‘ a mis en place un hôpital de campagne équipé d’un module radiologique, un laboratoire biologique pour l’analyse et la réalisation de prélèvements de Covid-19, un module de soins intensifs, un module chirurgical avec deux lits d’opération, une pharmacie, un module pédiatrique et quelques salles de consultation externe et de stérilisation.
Deux avions C-130J de l’armée de l’air avaient été réquisitionnés également pour transporter des spécialistes et de l’aide humanitaire.
(NGV)
Lire aussi : Dans le port et la ville de Beyrouth, les militaires de l’opération Amitié se déploient
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Les rumeurs dont bruissent les réseaux sociaux en Afrique pointent du doigt un Occident nécessairement coupable de la pandémie de Covid-19, ou les essais liés à la recherche de traitements. « Nécessairement » : tel est justement le mot qui a fait bondir, dans le discours alarmiste tenu le 27 mars sur l'Afrique par le secrétaire général des Nations unies António Guterres : « Et même si la population est plus jeune que dans les pays développés, il y aura nécessairement des millions de morts ». Beaucoup ont aussitôt conclu à un plan prémédité.
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