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La force d'une armée, c'est son organisation, me semble-t-il : plus je regarde l'histoire militaire, plus je m'aperçois que c'est rarement l'armement qui joue un rôle majeur mais bien plus l'organisation, la discipline, la tenue au feu d'une unité.
Plus exactement, ce qui compte c'est la résistance de l'organisation. Donc plus que la valeur des pions, ce qui compte c'est la valeur des liens.
Ce sont les liens qui font le réseau et c'est le réseau qui donne la force, beaucoup plus qu'un système linéaire ou même en épaisseur. Les dispositifs réticulaires (cf. les architectures en nids d'abeille) sont plus résistances aux chocs.
D'où l'importance du moral. C'est le moral (valeurs, discipline, esprit de corps...) qui fait la force du lien interne d'une unité et donne donc sa cohésion à la structure, partant sa solidité.
Au fond, le moral n'est pas la qualité d'un combattant (pion individuel) mais celle d'un groupe (structure collective) alors pourtant qu'il s'agit de qualités humaines.
Le moral, c'est la qualité du lien.
O. Kempf
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Il arrive assez rarement qu'on pleure de rire en lisant. De temps en temps, oui, avec Alexandre Vialatte ou P. G. Wodehouse. Mais enfin, ce n'est pas une grâce quotidienne. Que cela se produise avec des communications de lieux culturels l'est encore moins — d'ailleurs, il est probable qu'elles bénéficient assez rarement d'une lecture exhaustive. Il est vrai qu'il y faut une certaine dose de persévérance, ou de mauvais esprit. Et pourtant, c'est un vrai plaisir tordu. On a lu ainsi avec une attention (...)
- Contrebande / Capitalisme, Culture, Langue, Politique, Idéologie, FranceCet article Un quasi accord sur le financement du programme industriel de défense est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Londres prône un vaste accord de sécurité : le beurre, l’argent du beurre et le parapluie de la comtesse est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (25.05.2018). Afrique (MoU, Migrations). Cotonou (blocage). Venezuela (sanctions). Panama (délégation). Gaza (COPS). PESCO (chantier). Cybersécurité (coopération). JCPOA (Vienne). Armes nucléaires (Gutteres). Libye (première mission). Chine (condamnation). USA/Corée du Nord (crise). Terrorisme (argent). Asile (Royaume-Uni). Ebola (Urgence). Turquie (élections). MFF (Autriche). Schulz à Bruxelles. OLAF (Parquet). est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) La relation britannique-européenne ressemble aujourd’hui à une relation d’enfant gâté, chéri de la famille, qui claque la porte du giron familial, mais veut garder les clés de la voiture, l’accès au frigo, et pouvoir continuer à pouvoir dire son mot sur toutes les décisions.
Un objectif : participer à tout
C’est un air de ‘Ne me quitte pas’ à l’envers que nous rejouent les britanniques qui semblent découvrir tout d’un coup que dans le mot Brexit, il y a exit. Les derniers documents produits par Londres le prouvent, particulièrement en matière de politique de sécurité (interne et externe). Ils peuvent se résumer en un seul principe : les Britanniques veulent participer à à toutes les politiques extérieures, de défense, de sécurité, y compris celles sur lesquelles ils crachaient leur hargne auparavant.
L’Union européenne un projet merveilleux
Le rôle de l’UE dans les organisations internationales, Londres veut le défendre. L’agence européenne de défense, ce sont des initiatives intéressantes qu’il faut soutenir. La défense européenne, un projet auquel il faut participer, etc. Quant à Galileo, c’est un outil irremplaçable. Il faut vraiment se pincer pour ne pas éclater de rire quand on lit ce type de documents qui sont d’une certaine façon empreints d’une certaine irrévérence, au principe démocratique, mais aussi d’une certaine morgue, voire d’un certain mépris pour les Européens.
Une si grande générosité
Sous couvert de sécurité partagée, d’intérêts et de valeurs communes (qui sont bien réelles), Londres essaie de faire croire aux Européens que les Britanniques sont là pour le bien de tous, offrant généreusement expérience, connaissances et personnel en matière de sécurité. Londres propose même de détacher du personnel britannique dans la plupart des structures européennes de politique étrangère et de sécurité. Un acte si généreux en apparence, dont il faut regarder de près la réalité qu’il cache.
Le pied dans la porte
L’objectif réel est beaucoup moins louable. Ces personnels n’auront pas seulement pour rôle d’amener le meilleur du Royaume, mais surtout d’informer Londres, en temps réel, de tous les projets possibles de décision pour les influencer, les miner de l’intérieur, voire les bloquer. Sous prétexte de coopération, les Britanniques veulent en fait garder le pied dans la porte à tous les échelons de décision de la politique extérieure européenne (au niveau ministériel comme diplomatique). Car l’objectif britannique reste le même à travers les années : retarder, bloquer, limiter l’autonomie européenne. C’est inacceptable, dangereux, et finalement très lâche. Le gouvernement de Theresa May sème l’illusion qu’il y aurait la possibilité d’un Brexit dur sans aucun changement ni coût pour les Britanniques.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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En décembre 2017, Amazon AWS annonçait l’ouverture - promise de longue date - de sa “région de Paris” s’appuyant sur 3 centres de données. En Mars 2018, Microsoft suivait, ouvrant deux nouvelles régions Azure en France, à Paris et à Marseille. Leur objectif, au delà des besoins techniques de latence et de haute-disponibilité (assurés pour la très grande majorité de leurs clients par leurs régions européennes), était d’offrir aux entreprises françaises la possibilité d’héberger leurs données sur le territoire national, nouvelle gouvernance oblige, selon le mot d’ordre de la Souveraineté numérique.
(source)
Cependant, le CloudAct (clarifying lawful overseas use of data act), adopté dans la nuit en mars par le Congrès et le gouvernement américains, organise le cadre de la communication de données personnelles hébergées par les fournisseurs de cloud américains. Selon cette loi, les fournisseurs d’infonuagiques (cloud providers) doivent mettre à disposition du gouvernement américain, sur sa demande, les données de leurs clients même si celles-ci sont hébergées à l’extérieur des États-unis, et ce sans avertir les clients. Nuance, cependant, les cloud-providers disposent de 14 jours pour 1) rejeter la demande si le client n’est pas américain et ne réside pas sur le sol américain, et 2) pour contacter le pays hébergeant les données afin d’apporter la preuve que fournir lesdites données enfreindrait la loi du pays d’accueil de celles-ci. Cela étant, cette “protection” est légère et le Cloudact ressemble à une nouvelle forme d’extraterritorialité, conformément à ce que l’on observe par ailleurs avec le régime des sanctions : l’actualité géopolitique nous l’a rappelé avec le retrait américain de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Ainsi, nous serions en présence d’une nouvelle manifestation de cette puissance américaine qui édit son droit et le ferait valoir urbi et orbi.
Ce que peu observent pourtant, c’est que le CloudAct met un frein à la stratégie des cloud-providers américains vers la France (et au-delà, l’Europe), puisqu’ils ne peuvent plus répondre aux exigences de leurs clients en matière de gouvernance et de souveraineté de leurs données. Leurs centres de données, même s’ils sont établis en France, ne garantissent plus que ces données resteront en France quoiqu’il advienne. Et les grands comptes français, déjà frileuses à l’idée du cloud, vont être d’autant plus difficiles à convaincre. Les annonces rassurantes d’AWS ou d’Azure ne tarderont probablement pas, assurant respecter la législation du pays d’accueil et prenant à cœur la confidentialité des données de leurs clients. Cela risque d’être insuffisant pour convaincre leurs clients. Aujourd’hui en tout cas, les collaborateurs des grands fournisseurs américains ne savent pas encore quoi très bien répondre et devront probablement botter en touche en attendant les premières applications du texte.
Cependant, le CloudAct est un règlement qui n’a pas encore été appliqué. A l’inverse du RGDP européen, qui a été pensé de longue date et qui a accompagné les entreprises dans la transformation qu’il nécessite en leur accordant un délai de préparation, il faudra attendre les premières jurisprudences pour savoir comment le règlement américain sera appliqué. Ses failles potentielles (notamment la nécessité de respecter la loi du pays hébergeant les données) peuvent amener à rendre le CloudAct impuissant et inutilisable : il est en tout cas parfaitement dissuasif et contraire probablement à ce que recherchaient les autorités de Washington. Il est toutefois trop tôt pour le dire, et il est peu probable que les sociétés françaises veuillent tenter le pari, surtout en ces temps de sanction transatlantique.
Il y a pourtant un gagnant dans toute cette affaire : OVH. Le fournisseur français s’est en effet efforcé de n’installer aucun de ses centres de données sur le territoire américain, allant jusqu’à créer une entité différente (OVH US) pour attaquer le marché états-unien. “C’est par le biais de cette entité et uniquement qu’il sera possible de commander un service OVH hébergé aux États-Unis. Ce cloisonnement des données est clair et permanent” affirme l’hébergeur sur son site. On peut retrouver une stratégie similaire chez Microsoft qui, avec son offre Office 365 “acloud”, offrent toutes les fonctionnalités d’Office 365, mais sans OneDrive, le cloud de Microsoft.
Aujourd’hui, OVH est le seul fournisseur cloud à être hors d’atteinte du CloudAct, ce qui offre à la France d’héberger un des “Paradis fiscaux de la données”, un Data Paradise, hors de portée des États-Unis. A terme, on pourrait même voir les acteurs européens s’y déplacer, préférant rester sous le giron protecteur de l’UE plutôt que d’être soumis à une justice américaine plus instable. La volonté d’indépendance des groupes français par rapport aux États-Unis est une réalité que les experts français du cloud rencontrent depuis plusieurs années. Alors que l’adoption du cloud s’accélère, c’est souvent des solutions hybrides que les groupes choisissent. Et si OVH leur offre les avantages de souplesse et de haute-disponibilités des fournisseurs américains tout en leur assurant l’indépendance d’hébergement de leurs données, nul doute qu’ils préféreront ce fournisseur.
Quant à OVH, si Octave Klaba a été visionnaire, il ne lui reste qu’à s’assurer d’offrir le même potentiel d’agilité sur les services associés. Le DevOps n’attend pas !
Paul-Antoine Kempf
NB : Egea est heureux d'accueillir ce billet d'actualité, par un bon expert du sujet (K junior!) : merci à lui. OK
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