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(B2) Entre les Européens et le président américain Trump, la guerre des tweets fait rage. En arrivant au G7 à Charlevoix, au Québec (Canada), c’est le président français Emmanuel Macron qui a entamé les hostilités.
« La guerre commerciale n’est bonne pour personne, à commencer par les travailleurs américains ! Rénovons le cadre mondial du commerce. Mais respectons les règles du jeu collectif », déclare-t-il sur twitter.
A trade war is not good for anyone, starting with the American workers!
Let us renew the global trade framework. But let us all follow the same rules. https://t.co/UcC5SJYuOG
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 juin 2018
Avant d’ajouter « Peut-être que cela est égal au Président américain d’être isolé, mais cela nous est aussi égal d’être à 6 si nécessaire ».
Peut-être que ça est égal au Président américain d’être isolé mais ça nous est aussi égal d’être à 6 si besoin était. pic.twitter.com/ppUYyXnrH8
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 juin 2018
Donald Trump qui s’est fait surprendre dans le jeu où il est précurseur d’habitude a alors balancé l’artillerie lourde, attaquant tour à tour les Européens et les Canadiens : « Dites au premier ministre Trudeau et au président Macron qu’ils facturent des tarifs massifs aux États-Unis et créent des barrières non monétaires. L’excédent commercial de l’UE avec les États-Unis est de 151 milliards de dollars, et le Canada empêche nos agriculteurs et les autres de s’en sortir. »
Please tell Prime Minister Trudeau and President Macron that they are charging the U.S. massive tariffs and create non-monetary barriers. The EU trade surplus with the U.S. is $151 Billion, and Canada keeps our farmers and others out. Look forward to seeing them tomorrow.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018
Et d’ajouter : « Pourquoi l’Union européenne et le Canada n’informent-ils le public que depuis des années, ils utilisent des tarifs de commerce massifs et des barrières commerciales non monétaires contre les États-Unis. [C’est] totalement injuste envers nos agriculteurs, nos travailleurs et nos entreprises. Abattez vos tarifs et barrières ou nous ferons plus que vous répondre ! »
Why isn’t the European Union and Canada informing the public that for years they have used massive Trade Tariffs and non-monetary Trade Barriers against the U.S. Totally unfair to our farmers, workers & companies. Take down your tariffs & barriers or we will more than match you!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 juin 2018
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Cet article Carnet (08.06.2018). EDIDP. Elargissement. Venezuela (sanctions/aide/mission). Afghanistan (cessez-le-feu). Turquie (rappel DH). Bahrein (appel). Danemark (Afrique). Yemen (lettre à Macron). Hotspot (nouvelle initiative). Bosnie-Herzégovine (aide pour les réfugiés). Rohingyas (retour). Ukraine (donnant donnant). Méditerranée (décrue). EASO (intérim). Montenegro (radiotélé). Belgrade/Prisina (rendez-vous). Macédoine (nom). Arménie (réunion). Droits fondamentaux (rapport). Européennes (nouvelles règles/sièges). est apparu en premier sur Bruxelles2.
Alors que Donald Trump affronte la nouvelle puissance chinoise — une confrontation qui fait craindre l'imminence de guerres commerciales portant sur des produits courants comme l'acier —, Washington semble avoir oublié les mécanismes qui lui avaient permis d'asseoir sa domination après la guerre froide.
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Cet article Carnet (06.06.2018). Corée du Nord (sanctions). OTAN (ministérielle défense). MINUSMA (moyens). Turquie (élections). Corée du Sud (contact). Iran (nucléaire). Afrique (rencontres à Bruxelles). Belgrade/Pristina (dialogue). G5 Sahel (décaissement). Sakharov (interdiction). Mexique (campagne électorale). Nicaragua (protestations). Ethiopie (état d’urgence). Mali (incidents). Madagascar (gouvernement). Emirats arabes unis (droits de l’Homme). Niger (résilience). Montenegro (réformes). Bulgarie (gaz). Europol (accord). Réforme asile (Dublin/RAC). Hotspot (sécurité). Espagne/Italie (Juncker). Pologne (PPE). Belgique (refoulement). est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) L’initiative européenne d’intervention aurait dû être lancée le 4 juin. Délai reporté. Quelques détails encore à affiner, disent les officiels.
En fait de détail, il y a un gros problème qui s’appelle Berlin. Certes, dans son entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, la chancelière Angela Merkel a semblé approuver l’initiative européenne d’intervention, de façon franche et claire (1). Mais elle y a posé une condition importante qui a été très peu commentée (lire : Initiative d’intervention, Asile, Zone euro… Le ‘Oui mais’ de Angela Merkel aux propositions d’Emmanuel Macron). Chacun préférant voir le « Ja » (oui) là où il y avait surtout un « Aber » (mais).
Un hic nommé Angela
Cette condition, c’est l’insertion de l’initiative européenne d’intervention (EI2 dans le jargon) dans la Coopération structurée permanente (PESCO). Certes, vu de loin, on pourrait inclure la proposition française dans la PESCO. A priori, rien d’impossible. Mais ce qui n’apparait que comme une simplification logique aboutit en fait à une remise en cause profonde. Un point auquel s’est toujours refusé Paris.
Une remise en cause des fondamentaux de la proposition
En effet, c’est l’essence même de la proposition faite par Emmanuel Macron en septembre dernier, lors du discours de la Sorbonne qui se retrouve ainsi mise en cause (Lire : « L’initiative européenne d’intervention » d’Emmanuel Macron ? Explications). Cette proposition avait été faite justement car les Français trouvaient la Coopération structurée permanente trop peu ambitieuse, pas assez tournée vers l’opérationnel, et trop inclusive. Si on veut agir, on doit le faire avec un petit groupe d’États, qui ont les capacités et la volonté d’intervenir, souligne-t-on à Paris. Et Florence Parly, la ministre de la Défense, l’a dit clairement encore tout récemment (Lire : L’initiative européenne d’intervention (EI2) sera « non inclusive », je l’assume (Florence Parly).
Berlin adepte du mou, Paris adepte du dur
De fait, la proposition d’Angela Merkel est une torpille lancée dans le pré carré français. Une manière de réintroduire de l’inclusif là où les Français voulaient de l’exclusif, du ‘mou’ là où Paris voulait du ‘dur’. Une position assez logique de la Chancelière obligée de composer avec une coalition peu encline à la chose militaire. En l’espèce, les propos de la Chancelière, quand on les examine mot par mot, sont étonnants, voire détonants, car ils sont à la limite de la réalité… et du droit. On a connu Angela Merkel plus rigoureuse et respectueuse des traités (notamment pour la Zone Euro).
Trois points où la Chancelière chancelle sur le droit
L’initiative européenne d’intervention associe en effet normalement le Danemark. Or, opt-out oblige, celui-ci ne peut faire partie d’aucun des projets militaires de l’UE. Seul un référendum pourrait revenir sur ce point.
Ensuite, associer la Grande-Bretagne comme le propose A. Merkel pourrait être possible, avec un peu de volonté. Mais, d’un commun accord, France et Allemagne ont convenu que tout ce qui avait trait à cette possibilité devrait être examiné plus tard, d’ici la fin de l’année, quand la négociation sur le Brexit aura abouti à quelques résultats. Inutile de donner un point aux Britanniques alors que la négociation tourne au véritable bras de fer.
Enfin, la Chancelière mentionne la possible intervention du Fonds européen de défense pour permettre un rééquipement de la Bundeswehr. La solidarité européenne venant au secours de la pauvre Allemagne qui répugne à mettre un peu plus d’argent dans son armée ? Une approximation pour le moins étonnante, à moins que Berlin ne souhaite ce qui serait une révolution : c’est-à-dire le financement en commun des équipements opérationnels par les Européens, en passant par-dessus bord l’interdiction précisée dans le Traité. On a rarement connu les Allemands aussi audacieux… On croit rêver !
Une manière de miner l’initiative ?
Sur le fond, la proposition allemande est aussi détonante. Il est un fait que la PESCO a une portée plus politique, capacitaire qu’opérationnelle… Inutile de le nier. La faute en partie à Berlin qui a voulu l’ouvrir au maximum à tous les pays (2). Or, aujourd’hui, l’Union européenne ne dispose d’aucun instrument opérationnel permettant de remplir ses objectifs minimaux sécuritaires : par exemple, monter rapidement une opération de secours pour des citoyens européens, ou une mission d’interposition en Afrique ou en Asie (3). Et les récentes avancées en matière de défense l’ont été surtout au niveau capacitaire et industrie, peu au niveau opérationnel. La défense européenne marche à cloche pied. Et l’autre pied, la Chancelière vient d’essayer de le flinguer.
Manger son chapeau, négocier ou faire du troc
Maintenant que va-t-il se passer ? Emmanuel Macron accepte-t-il de manger son chapeau… Difficile. Angela Merkel, mettra-t-elle de l’eau dans son vin de la défense, pour être plus dur sur l’économie et la Zone Euro. C’est plausible. Mais cela pourrait retarder l’agenda français qui voulait signer le MoU de l’initiative européenne d’intervention d’ici la fin juin. Dernière solution : se passer de l’Allemagne. D’un point de vue opérationnel, cela parait possible, du moins au niveau terrestre. En matière aéronautique ou de satellites, c’est beaucoup plus délicat. Et en matière politique, ce serait un aveu sérieux d’échec du couple franco-allemand. Difficile à afficher aujourd’hui en plein Brexit, alors que plusieurs États membres affichent clairement une force d’euroscepticisme assumé.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Elle l’avait déjà fait mais de manière plus détournée lors du salon aéronautique de Berlin.
(2) Un seul pays a choisi de rester en dehors : Malte. On ne peut pas dire que la défense européenne va en subir une perte énorme…
(3) Il existe bien les battlegroups, répondront les âmes charitables, mais leur inutilisation depuis plus de dix ans, malgré plusieurs demandes, les rend quasiment inopérants.
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