Cet article (B2 Pro) Les options allemandes pour une opération EUNAVFOR dans le détroit d’Ormuz. Des moyens un peu exagérés ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) N°74. Le contrat rompu des BPC Mistral russes. Un pari géopolitique osé, mais raté est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La Pologne veut participer au char du futur franco-allemand. Błaszczak le dit à AKK est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Le président Juncker rapatrié en urgence au Luxembourg pour une intervention chirurgicale est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) N°73. L’Union européenne face à l’ouverture démocratique au Soudan est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) C’est sur cet air de Scorpion que la fanfare de la Bundeswehr a dit adieu à Berlin celle qui a été sa chef durant près de six années, Ursula von der Leyen
(crédit : Bundeswehr)
Une musique interprétée lors de la ‘Großer Zapfenstreich‘, la plus haute cérémonie militaire des forces armées allemandes, qui n’a lieu que lors d’occasions spéciales, jeudi (15 août) .
Le choix de cette composition du célèbre groupe de pop rock de Hanovre ne tient pas sans doute du hasard et a une haute vertu symbolique. Composée en 1990 au lendemain de la chute du mur de Berlin, les paroles semblent illustrer la volonté de la future présidente de la Commission européenne de consolider l’unité du continent européen, en retrouvant la ferveur des années 1989-1990 qui avait vu la réunification européenne.
« The world is closing in. Did you ever think. That we could be so close, like brothers. The future’s in the air. I can feel it everywhere. Blowing with the wind of change. »
Le clip officiel du groupe montrant les images de la chute du mur, la répression chinoise de Tien an Men, l’intifada palestineinne ou la catastrophe de l’Exxon Waldez, pour être datées, n’en sont pas moins actuelles des défis qui se présentent à la future présidente de la Commission européenne.
https://youtu.be/j899_fNn_Ng
Outre « Wind of Change » des Scorpions, la fanfare de la Bundeswehr a interprété deux autres pièces choisies par la principale intéressée : le ‘Ave Verum Corpus‘ une des toutes dernières œuvres de Mozart et le traditionnel ode à la joie de la 9e Symphonie de Beethoven, l’hymne européen.
(NGV)
Le merci de von der Leyen aux forces armées
« Les militaires et les agents civils (de l’armée) ont une tâche très spéciale dans les missions et aussi ici, chez nous. Car ils défendent notre liberté, l’État de droit et l’inviolabilité de la dignité humaine. Sans le dévouement, sans la performance de nos hommes et de nos femmes en uniforme et en civil, il ne m’aurait pas été possible d’assumer la responsabilité pendant ces cinq ans et demi. Pour cela je dis ‘merci’ du fond du cœur » a déclaré l’ancienne ministre de la Défense.
Cet article Sur un air de Scorpions, Von der Leyen dans le vent du changement est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Pour les cinq ans d'Echoradar, nous nous sommes fixés comme thème estival de choisir un événement géopolitique marquant de la dernière demi-décennie. Sans hésiter, j'ai choisi Trump car Trump est plus profond qu'il y paraît.
Quel a été le plus important événement géopolitique de ces cinq dernières années ? Une telle question suggère qu’on a le recul suffisant pour apprécier la portée des événements. Or, il arrive que des événements passent inaperçus sur le moment et ne révèlent leur importance que dans la longue durée, surtout en matière géopolitique. Cette discipline privilégie en effet souvent une approche du temps long qui lui permet de déceler les grands mouvements tectoniques. De même, le qualificatif d’important pose difficulté : de quelle échelle s’agit-il ? pour qui est-ce important ? Par exemple, une vision française diffèrera d’une vision européenne, chinoise ou mondiale… Malgré toutes ces objections de méthode, risquons-nous.
Source
Car au fond, l’élection de Donald Trump en 2016 constitue bien un événement qui affecte tous les points de vue. De plus, il s’inscrit dans une histoire plus longue que les seules trois dernières années, car il vient concrétiser des tendances initiées par G W Bush (sur les relations transatlantiques) et B. Obama (sur le pivotement asiatique). Surtout, il affecte la première puissance globale, ayant des intérêts et des influences dans toutes les parties de la terre. Elle fut la seule depuis la fin de la Guerre froide même si on observe depuis une décennie la montée en puissance de la Chine. Mais la faillite de Lehman Brothers en 2008 ou la maîtrise du pouvoir chinois par Xi Jin Ping depuis 2013, qui pourraient constituer d’autres événements mondiaux, sont advenus avant la période considérée. Enfin, l’accession de Trump au pouvoir constitue autant la concrétisation d’une tendance préalable que l’établissement d’un nouveau cours géopolitique. C’est un tremblement de terre en ce qu’il est la résultante de pressions antérieures, tout comme il produit un nouvel état des choses profondément différent de ce qui existait avant et auquel on ne pourra pas revenir.
La fin de la mondialisation heureuse
Alain Minc, le gourou influent des puissants et des pouvoirs, quelle que soit leur couleur politique (signe peut-être de leur caractère incolore), avait inventé la notion de Mondialisation heureuse, dans un livre de 1997 (ici). Il poursuivait en cela les annonces de Fukuyama (La Fin de l’histoire) et du précurseur Robert Reich (L’économie mondialisée, 1991), avant le livre de Thomas Friedmann qui en 2006 annonçait : La terre est plate. Tous ces prophètes de bonheur écrivaient avant le crash de 2008 qui a constitué une profonde rupture : elle fut politique mais surtout, elle marqua le moment où l’on commença à douter de la mondialisation. Il y avait bien eu des débats auparavant mais ils opposaient de vieux gauchistes dénonçant un système capitaliste forcément critiquable et de jeunes réalistes qui, non contents de s’enrichir, se satisfaisaient de faire sortir la planète de la pauvreté : réunir richesse et confort moral, voici une situation inconnue quand on était libéral. Jusque-là, on avait le cynisme un peu gêné. Avec la mondialisation, tout allait pour le mieux.
Bien sûr, il y avait eu cet accident du référendum de 2005 où une majorité de Français (et de Néerlandais) avaient refusé la Constitution européenne. Ce fut vu à l’époque plus comme l’effet d’un retard (le fameux retard français, si ataviquement dénoncé par les esprits forts) que comme le signal faible de ce qui allait advenir. Au fond, le signal était trop fort pour être un signal.
Patatras ! La faillite de Lehman-Brothers lança une série de mauvaises nouvelles : crise financière, puis crise de l’euro, puis crise de l’Europe (mais il paraît que celle-ci est toujours en crise et que la crise l’aide à grandir et que donc ce n’est pas grave). Il reste que depuis 2008, beaucoup doutent des promesses de prospérité pour tous assurées par l’UE. Celle-ci reste soutenue dans l’opinion mais plus comme une défense que comme une ambition. On est passé du projet au repli. L’UE nous mettait dans le train de la mondialisation, la crise de cette dernière rétroagit sur le primat géoéconomique qui présidait à la construction européenne.
2008 fut aussi l’année du grand retournement en Chine. Plus exactement, ce fut le moment où le gouvernement chinois s’aperçut qu’il ne pouvait plus faire confiance à l’Occident : d’une part à cause de cette crise qu’il dut combler, pour sa part, avec un surcroît d’endettement (chose qu’on a oubliée) ; mais aussi à cause des nombreuses critiques qu’il reçut, alors qu’il organisait les JO de Pékin, à propos du Tibet libre (ce qu’explique très bien E. de La Maisonneuve, dans son dernier ouvrage Les défis chinois, qu’il faut impérativement lire si on veut comprendre stratégiquement quelque chose à la Chine contemporaine). Désormais, Pékin va réfléchir à une nouvelle manière d’ordonner le monde, plus conforme à ses intérêts et à sa vision et distincte de la « mondialisation », représentation géopolitique construite et véhiculée par l’Occident.
2008 fut enfin l’année de l’élection de B. Obama. Souvenez-vous, il fut vécu à la fois comme une rupture (le premier président noir) mais aussi comme un retour aux fondamentaux américains. On ne vit pas qu’il mit en œuvre résolument le « pivotement » (traduction exacte du pivot américain), c’est-à-dire la bascule de priorité géopolitique des Etats-Unis de l’Atlantique vers le Pacifique. Il le fit de façon polie et mesurée, rassurant ainsi les atlantistes européens, mais le mouvement était pris.
Ces trois constats indiquent que le retournement du monde avait commencé dès 2008. C’est pourquoi Trump n’est pas aussi nouveau ni surprenant qu’on l’a dit (on relira ici avec attention l’écho du bocal accordé sur le sujet par J. Ghez, un des meilleurs spécialistes français des Etats-Unis), même si son élection marque un tournant très important, rendant visible ce qui était présent mais latent.
Les options radicales de Trump
Provoquons : Trump est bien plus profond qu’on ne le croit.
Profond ne signifie pas ici qu’il est évolué, subtil, élaboré, cultivé, construit… Ces caractéristiques étaient celles de son prédécesseur et en cela, Trump diffère profondément de l’élégant 44ème POTUS. Mais avec sa brutalité, ses éruptions tweetesques, son manque de maîtrise de soi et tout simplement d’éducation, Trump manifeste quelque chose de beaucoup plus profond : il est en effet doté d’une intuition impressionnante, qualité qu’on n’enseigne pas à la faculté et que les analystes politiques peinent à reconnaître pour telle. Et pourtant, Trump est dotée d’une intuition très profonde qui explique d’ailleurs son succès électoral, mais aussi que malgré le bruit furieux dont sa présidence est environnée, elle ne se déroule pas si mal, permettant à « The Donald » d’avoir des chances sérieuses d’être réélu (à tout le moins, sa défaite est bien loin d’être assurée quand on observe le désastre idéologique qui prévaut dans le camp démocrate).
L’intuition, peut-être bien loin de la raison, mais vraie motivation pour l’action. Souvent, on ne voit que les voiles du bateau pour comprendre sa manœuvre. On oublie la quille alors que le profilage de celle-ci décide d’énormément de choses. L’intuition, c’est la quille des hommes d’Etat. Et elle est souvent omise dans le diagnostic politique et géopolitique.
Et sa première intuition est « globale », au sens à la fois anglais et français. Car il s’agit du rapport au monde et à la mondialisation (la globalization anglo-saxonne) : Trump dit d’abord que l’actuel mode de gouvernance de la planète ne convient plus aux Etats-Unis. La surprise est totale chez beaucoup, tant nous étions persuadés que la mondialisation se faisait justement au profit des Etats-Unis : c’est ainsi en tout cas que nous l’avions comprise, lorsqu’elle se mit en place après la guerre froide. Sauf que c’était vrai au début mais que peu à peu, d’autres en avaient tiré profit et notamment la Chine et l’Allemagne. Nous ne répéterons pas ici à quel point il y a à nouveau un problème allemand en Europe (voir La Vigie n° 115, ici). Force est de constater que l’Allemagne a su tirer profit de la mondialisation et imposer un déséquilibre majeur en Europe. Quant à la Chine, lancée dans un gigantesque rattrapage lancé par le maître Deng en 1979, plus personne ne doute qu’elle est une actrice majeure de cette mondialisation qu’on croyait américaine : si elle fut initiée au début par les États-Unis, à leur grande surprise d’autres en tirent de plus grands bénéfices.
Trump a donc délaissé les mantras qui nous ont bercé : celui de l’échange ricardien profitable à toutes les parties avec spécialisation dans le facteur de production le plus adéquat (ce dont les meilleurs économistes doutent désormais), ou encore celui du fameux gagnant-gagnant, où toutes les parties prennent avantage à un gâteau qui croît. Trump écoute son instinct, son intuition, dans une logique malthusienne : les gains sont limités et celui qui gagne quelque chose le fait aux dépens de l’autre. Cette utilisation maximale par d’autres des nouvelles règles du jeu (règles de l’échange) motive les récriminations de l’Américain à l’encontre des tricheurs (car pour lui, il y a logiquement une triche dans l’utilisation des règles à son profit).
Cette perception globale de la mondialisation entraîne les nouveaux rapports qu’il va introduire avec « les autres ». Ce sera donc deux rapports de force (la seule méthode qu’il connaît) avec d’un côté les Chinois, de l’autre les Européens. Ceux-ci se voient même accusés d’être des « ennemis », le mot révélant l’attitude psychologique de D. Trump.
Ce faisant, il bouscule un ordre du monde auquel nous étions habitués. Il introduit très précocement un rapport de force avec Pékin qui ne s’y attendait pas si tôt et demeure embarrassé : voici donc le président Xi obligé de faire un discours en faveur du libéralisme à Davos, louangé pour l’occasion par les nombreux partisans de l’ordre ancien (qui ignorèrent allégrement l’absence de libéralisme politique au sein de l’empire du milieu). Quant à Angela Merkel, elle connaît avec Trump une nouvelle déstabilisation qui vient marquer une fin de règne pour le moins difficile.
La remise en cause de la mondialisation pousse à celle du multilatéralisme. Bien sûr, tout le monde se lamentait hypocritement sur l’inefficacité de l’ONU dont chacun constatait la réforme impossible mais tout le monde s’en contentait. Trump passe outre et met bas les accords bilatéraux, TPP trans pacifique ou JCPOA iranien (et plus récemment, Traité Forces Nucléaires Intermédiaires). Même l’ALENA a été remis en cause au grand dam des voisins mexicains et canadiens.
De ce point de vue, les théâtres russes ou moyen-orientaux sont secondaires. Voyant chez Poutine un homme de force (le modèle le séduit) il n’hésite pas cependant (alors qu’il est accusé par ses adversaires démocrates d’en être l’otage) d’accroître les sanctions ou de sortir du FNI (probablement pour retrouver des moyens sur le théâtre chinois, il faut le noter). Quant au Moyen-Orient, il vise d’abord un formidable accord commercial avec le royaume séoudien, quitte à épouser les fantasmes anti-perses de ce dernier. Pour le reste, il n’hésite pas aux coups, notamment sur la question nord-coréenne même s’il se fait probablement duper par Kim.
Nous voici sortis du multilatéralisme : La politique trumpienne a installé un nouveau régime dual et même duel : il ne s’agit pourtant pas d’un nouveau régime bipolaire, comme du temps de la guerre froide. En effet, l’affrontement entre les Etats-Unis n’entraîne pas un alignement des puissances derrière les deux chefs de file. Certes, Pékin a lancé son initiative Ceinture et route (depuis 2013) mais la Russie ou l’Inde conservent leur quant-à-soi. Quant à l’Europe, elle se trouve particulièrement gênée devant la nouvelle configuration du monde. Il y a donc un bipôle relatif qui n’aligne pas même s’il structure.
On avait cru que le multilatéralisme, expression politique de la mondialisation économique, constituait la solution à la sortie de la guerre froide et de l’affrontement bipolaire. Force est de reconnaître que les deux sont en crise et que nous faisons désormais face à un système désordonné même si un affrontement principal entre deux géants constitue le fait marquant.
Trump est donc un formidable dynamiteur. Il est certes une conséquence (et on n‘insistera jamais assez sur la continuité qu’il a avec Obama, aussi bien sur la négligence envers l’Europe que sur la priorité donnée à la question chinoise) : il est aussi un détonateur et on ne reviendra jamais au statu quo ante.
O. Kempf
L'écrivain congolais (RDC) Jean Bofane avait écrit ce texte en 2009, peu après l'élection de Barack Obama à la présidence de la République aux États-Unis, mais jamais publié, parce que la copie n'avait pas convenu à ceux qui l'avaient commandée. « On a invoqué le manque de place », indique l'auteur, qui a bien voulu passer son texte ici. Il est signé « Fossoyeur Jones », un personnage tout droit sorti des livres de Chester Himes, le surnom que ses amis donnent à Jean Bofane. Chaque année, des polémiques éclatent (...)
- Mots d'Afrique / Bande dessinée, Belgique, Congo (République démocratique du), Colonialisme, Racisme, ImpérialismeCet article (B2 Pro) Londres baisse sa culotte, abandonne l’idée d’une mission de protection maritime européenne et se rallie à l’opération américaine est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Une compagnie malienne d’infanterie vient d’être formée avec les nouveaux véhicules blindés Casspir, reçus de l’Allemagne
La nouvelle compagnie motorisée malienne avec ses véhicules Casspir (crédit : Bundeswehr)29 véhicules
Ce véhicule blindé de transport de troupes est complètement nouveau pour l’armée malienne. Dix premières unités sont arrivées en mai, les 19 autres suivant quelques semaines plus tard. L’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dietrich Becker, a remis officiellement le 16 juillet sur la base de Kati au général de division Abdoulaye Coulibaly, le chef d’état-major des armées, l’ensemble des véhicules, ainsi que plusieurs équipements de protection : 4100 gilets pare-balles, 4300 chaussures rangers, 2700 casques balistiques. L’entraînement tactique étant assuré par les formateurs de la mission européenne EUTM Mali. Les chauffeurs et les mécaniciens ont d’abord été formés au préalable par une société sud-africaine (qui a fabriqué ses engins). La mission EUTM Mali a ensuite pris le relais pour s’occuper du reste, lors de deux sessions, en mai et en juillet.
Une formation au véhicule
Cette formation a été montée de toutes pièces, non pas selon les standards allemands ou européens, mais maliens. « C’est une particularité de la formation : nous n’avons pas de cadre déjà existant. Nous avons essayé de trouver une solution pratique » explique Nils Z. Durant quatre semaines, les soldats maliens ont pu découvrir le nouveau véhicule de transport : l’apprentissage de la connaissance du véhicule comme le changement de pneus. La formation s’est ensuite poursuivie avec les premiers secours, l’entraînement aux pièges et aux convois ainsi que les bases de l’infanterie.
Apprendre l’ordre de montée dans le véhicule
L’ordre dans lequel vous montez et descendez du train est pratiqué pendant une journée entière. « C’est très important. Chaque siège a sa propre fonction. Par exemple, le copilote est aussi le mitrailleur », explique le capitaine allemand, Nils Z. Le premier soldat à droite est responsable de l’ouverture et de la fermeture de la porte hydraulique. « Pour être efficace rapidement et sous stress, il est important de connaître la procédure de fermeture en un éclair ».
La conduite en convoi
Une autre session d’entraînement a consisté à apprendre à déplacer les véhicules en convoi. A plus de 40 degrés dehors, l’exercice est particulièrement exigeant. Premier apprentissage avec un arrêt à 360° : l’inspection des lieux. « Les alentours du véhicule sont ensuite fouillés à la recherche d’engins explosifs », explique le sergent-major Daniel M. L’important est la cohésion. « C’est la seule façon de transformer les tireurs individuels en une unité. Les progrès sont bien visibles », explique Daniel M. La particularité du Casspir est sa cabine haute — explique-t-on du côté de la Bundeswehr. « Avec sa forme en V caractéristique, il réduit le risque de blessure en cas d’explosion d’une mine. »
(NGV)
Cet article La compagnie motorisée malienne formée aux Casspir est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Profitons de l'été pour évoquer des choses plus légères et notamment les BD qu'on a lues au cours de l'année, sans avoir eu le temps de les chroniquer. La rencontre de deux géants, Blake et Mortimer d'un côté, Schuiten de l'autre, constitue une belle occasion à cet égard.
Schuiten s'est fait remarqué avec son complice Peters pour de belles séries que je qualifierait d'urbanistico-bizarres : une fascination pour la ville et l'architecture, un profond enracinement belge (et j'ose dire : wallon), une sensibilité profonde aux légendes et aux spiritualités antiques (égypto-chamaniques), tout cela constituait un cocktail profondément original qui a installé nos deux auteurs au panthéon des grands auteurs de BD.
Finalement, beaucoup de choses les rapprochaient d'Edgar P. Jacobs, outre la BD. C'est donc assez logiquement qu'il propose non pas une suite de Blake et Mortimer (d'autres auteurs ont poursuivi l’œuvre du maître et les aventures du célèbre duo), mais sa propose interprétation qui reprend toutefois, elle aussi, les deux personnages : cependant, alors que d'habitude ils sont dans la force de l'âge et au fait des responsabilités, nous voici en présence d'un Colonel Blake à la retraite et mis de côté par la technocratie militaire, tandis que le professeur Mortimer semble lui aussi légèrement mis de côté par ses collègues de l’université. Mais voici qu'une catastrophe se déroule du côté du palais de justice de Bruxelles et qu'après avoir mis la ville sous cloche, l'humanité se décide à lancer des missiles nucléaires contre la cité "devenue obscure" mais émettant des rayonnements menaçants.
Heureusement, notre duo sort de sa retraite pour résoudre l'énigme. Et naturellement, les deux univers fusionnent, celui de Schuiten comme celui de Jacobs, dans une nouvelle aventure qui nécessita quatre ans de travail.
Publiée en juin 2019, elle est assortie de la déclaration par Schuiten qu'il cessait d’œuvrer : c'est donc un livre testament, à la fois reconnaissance de dette vers l’univers de l'enfance et legs artistique qui clôt une vie. C'est d'ailleurs le sens de ces héros vieillis, dont on sent qu'ils effectuent leur dernière aventure, la dernière fois qu'ils sauvent le monde. La prochaine fois, d'autres devront prendre le relais.... L'album est donc baigné par un léger mélange de nostalgie mais aussi de pessimisme. Cela ne dessert pas l'histoire, bien sûr. Le vieillissement constitue donc un ressort dramatique qui donne une touche douce-amère à l'ensemble. Ce n'est qu'un au-revoir, a-t-on envie de dire, même si à la fin, les héros triomphent et réussissent, une fois encore, la mission, grâce à leur mélange détonnant de connaissances scientifiques et de dialogue avec des spiritualités paranormales.
Voici donc un bon moment qu'il faut savourer, un peu comme un vin de vieille garde qu'on a longtemps gardé et qu'on boit presque trop tard.
Est-il besoin de dire qu'il s'agit d'un chef d’œuvre, au sens premier du mot ?
A avoir absolument.
Le dernier pharaon, aux éditions Blake et Mortimer et France inter (ici).
O. Kempf
Cet article (B2 Pro) Le SEAE dans la tourmente. L’OLAF pourrait saisir le parquet dans une affaire impliquant les missions civiles de crises est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’agence européenne Frontex et les garde-côtes grecs ont lancé un essai d’un mois d’un aérostat sur l’île grecque de Samos
Ce projet pilote vise à évaluer la capacité et la rentabilité d’un aérostat pour la surveillance en mer. L’aérostat sera piloté « à diverses altitudes afin de tester son utilisation » dans différentes utilisations, notamment pour « détecter les passages frontaliers non autorisés, appuyer les opérations de sauvetage en mer et lutter contre la criminalité transfrontalière » indique l’agence qui gère le tout nouveau corps européen de garde-frontières et garde-côtes.
L’agence a déjà testé diverses technologies, notamment la biométrie, les barrières de passage automatisées aux frontières désormais utilisées dans les aéroports internationaux, ainsi que les drones.
(NGV)
Cet article Un aérostat en test au-dessus des iles grecques est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Lutte contre le blanchiment : des trous béants. Une législation à compléter d’urgence alerte la Commission européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Selon notre dernier décompte, 21 commissaires sont déjà désignés ou presque : 12 hommes, 9 femmes.
Parmi eux, on trouve un seul ancien Premier ministre, treize anciens ministres (dont trois issus des Affaires étrangères ou de la défense) et deux diplomates. La moyenne d’âge de la Commission n’est pas toute jeunette : 54 ans. Huit commissaires sont issus de l’ancienne équipe Juncker, soit un petit tiers.
Au niveau politique — entre les noms déjà confirmés et ceux qui devraient venir —, l’équilibre de la Commission pourrait s’approcher du ‘presque parfait’ avec les deux groupes principaux du Parlement européen (PPE et S&D) à égalité (9 sièges chacun), et tous les autres groupes représentés plus ou moins proportionnellement : 4 libéraux, 2 souverainistes, 2 verts (la vraie inconnue *) et 1 indépendant.
(NGV)
* Nous avons décompté l’envoi par la Lituanie et la Belgique d’un/e commissaire vert/e. Ce qui reste une vraie gageure.
Cet article L’équipe Von der Leyen se constitue est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (31.07.2019). Confidentiels (Fonds défense PEDID, Haut représentant). PESC (Soudan). Opérations PSDC (Détroit d’Ormuz). Défense (Objectif 2%. Bulgarie F16. Serbie Mistral. Allemagne Patriot. Rachat robotique. Pologne T-72. Pays-Bas maintenance). Diplomatie (Afghanistan démocratie. Russie manifestation. Nigéria attentat. Libye et Syrie bombardements. Tunisie décès. Chine procès. Bahrein, Biélorussie et USA peine de mort). Voisinage (Moldavie Sandu. Partenariat oriental futur). Aides (Rép. démocratique du Congo Ebola). Sécurité (Infractions : terrorisme, droit d’asile, cybercriminalité, Hongrie, Croatie, Slovénie). Pouvoirs (Brexit fermeté. Malte, Roumanie gouvernement). Commission 2019 (Equilibres. Royaume-Uni. Lituanie. H.Dalli. Rép. tchèque. Energie). Nominations (K.Doens. M.Köhler. M.Selmayr. Intérim. Berlin. ECfin et Eurostar) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’échange de données entre Europe et États-Unis fonctionne à plein régime est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Un rapport ‘confidentiel défense’ est-il soumis à des droits d’auteur. Une question apparemment saugrenue, mais très concrète est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.