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Défense

(B2 Pro) Les options allemandes pour une opération EUNAVFOR dans le détroit d’Ormuz. Des moyens un peu exagérés ?

Bruxelles2 - Mon, 08/19/2019 - 14:55
(B2) La situation dans le détroit d'Ormuz, et la mise en place d'une possible opération européenne de protection maritime, devraient être à l'ordre du jour de la réunion informelle des ministres de la Défense et des Affaires étrangères fin août à Helsinki Pour trois chercheurs spécialistes de la défense allemande — Carlo Masala, Christian Mölling […]

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(B2 Pro) N°74. Le contrat rompu des BPC Mistral russes. Un pari géopolitique osé, mais raté

Bruxelles2 - Mon, 08/19/2019 - 12:11
(B2) Il y a dix ans s'amorçait ce qui n'était pas seulement un contrat d'armement classique, ou une opportunité économique, mais une vraie opération stratégique : rapprocher la Russie de l'Europe La vente de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC, type 'Mistral') à la Russie est, pour la France, alors un acte à […]

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« ​Le président Sarkozy m’a dit : s’il y a des morts pendant l’action, ce sera ma responsabilité​ »

Blog Secret Défense - Mon, 08/19/2019 - 11:53
L’amiral Edouard Guillaud, ancien chef d’état-major des armées, s’est confié à l’Opinion.
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(B2 Pro) La Pologne veut participer au char du futur franco-allemand. Błaszczak le dit à AKK

Bruxelles2 - Sun, 08/18/2019 - 08:01
(B2) Premier invité officiel, vendredi (16 août), de la nouvelle ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, le ministre polonais de la Défense Mariusz Błaszczak a présenté plusieurs pistes de coopération entre les deux pays. En premier lieu, le ministre a officiellement fait part de la volonté polonaise de participer au projet franco-allemand de construction […]

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(B2 Pro) Le président Juncker rapatrié en urgence au Luxembourg pour une intervention chirurgicale

Bruxelles2 - Sat, 08/17/2019 - 18:57
(B2) C'est un communiqué plutôt inhabituel de la part de l'exécutif européen qui a été publié ce samedi (17 août) en fin d'après-midi. Un bulletin de santé en forme d'urgence pour la santé de Jean-Claude Juncker qui interpelle. « Le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a dû abréger ses vacances en Autriche pour […]

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(B2 Pro) N°73. L’Union européenne face à l’ouverture démocratique au Soudan

Bruxelles2 - Fri, 08/16/2019 - 16:05
(B2) Le mouvement de contestation du régime de Omar el Béchir démarre en 2018 pour protester contre les conditions de vie, jugées trop chères. Mais c'est l'essence même du régime autoritaire qui est en cause. L'Union européenne soutient très vite cette ouverture timide démocratique dans un État stratégique pour l'Europe entre l'Afrique maghrébine et l'Afrique […]

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Sur un air de Scorpions, Von der Leyen dans le vent du changement

Bruxelles2 - Fri, 08/16/2019 - 15:05

(B2) C’est sur cet air de Scorpion que la fanfare de la Bundeswehr a dit adieu à Berlin celle qui a été sa chef durant près de six années, Ursula von der Leyen

(crédit : Bundeswehr)

 

 

 

 

 

 

 

 

Une musique interprétée lors de la ‘Großer Zapfenstreich‘, la plus haute cérémonie militaire des forces armées allemandes, qui n’a lieu que lors d’occasions spéciales, jeudi (15 août) .

Le choix de cette composition du célèbre groupe de pop rock de Hanovre ne tient pas sans doute du hasard et a une haute vertu symbolique. Composée en 1990 au lendemain de la chute du mur de Berlin, les paroles semblent illustrer la volonté de la future présidente de la Commission européenne de consolider l’unité du continent européen, en retrouvant la ferveur des années 1989-1990 qui avait vu la réunification européenne.

« The world is closing in. Did you ever think. That we could be so close, like brothers. The future’s in the air. I can feel it everywhere. Blowing with the wind of change. »

Le clip officiel du groupe montrant les images de la chute du mur, la répression chinoise de Tien an Men, l’intifada palestineinne ou la catastrophe de l’Exxon Waldez, pour être datées, n’en sont pas moins actuelles des défis qui se présentent à la future présidente de la Commission européenne.

https://youtu.be/j899_fNn_Ng

 

Outre « Wind of Change » des Scorpions, la fanfare de la Bundeswehr a interprété deux autres pièces choisies par la principale intéressée : le ‘Ave Verum Corpus‘ une des toutes dernières œuvres de Mozart et le traditionnel ode à la joie de la 9e Symphonie de Beethoven, l’hymne européen.

(NGV)

Le merci de von der Leyen aux forces armées

« Les militaires et les agents civils (de l’armée) ont une tâche très spéciale dans les missions et aussi ici, chez nous. Car ils défendent notre liberté, l’État de droit et l’inviolabilité de la dignité humaine. Sans le dévouement, sans la performance de nos hommes et de nos femmes en uniforme et en civil, il ne m’aurait pas été possible d’assumer la responsabilité pendant ces cinq ans et demi. Pour cela je dis ‘merci’ du fond du cœur » a déclaré l’ancienne ministre de la Défense.

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Le bouleversement de Trump (ou Trump et la profondeur)

EGEABLOG - Thu, 08/08/2019 - 18:03

Pour les cinq ans d'Echoradar, nous nous sommes fixés comme thème estival de choisir un événement géopolitique marquant de la dernière demi-décennie. Sans hésiter, j'ai choisi Trump car Trump est plus profond qu'il y paraît.

Quel a été le plus important événement géopolitique de ces cinq dernières années ? Une telle question suggère qu’on a le recul suffisant pour apprécier la portée des événements. Or, il arrive que des événements passent inaperçus sur le moment et ne révèlent leur importance que dans la longue durée, surtout en matière géopolitique. Cette discipline privilégie en effet souvent une approche du temps long qui lui permet de déceler les grands mouvements tectoniques. De même, le qualificatif d’important pose difficulté : de quelle échelle s’agit-il ? pour qui est-ce important ? Par exemple, une vision française diffèrera d’une vision européenne, chinoise ou mondiale… Malgré toutes ces objections de méthode, risquons-nous.

Source

Car au fond, l’élection de Donald Trump en 2016 constitue bien un événement qui affecte tous les points de vue. De plus, il s’inscrit dans une histoire plus longue que les seules trois dernières années, car il vient concrétiser des tendances initiées par G W Bush (sur les relations transatlantiques) et B. Obama (sur le pivotement asiatique). Surtout, il affecte la première puissance globale, ayant des intérêts et des influences dans toutes les parties de la terre. Elle fut la seule depuis la fin de la Guerre froide même si on observe depuis une décennie la montée en puissance de la Chine. Mais la faillite de Lehman Brothers en 2008 ou la maîtrise du pouvoir chinois par Xi Jin Ping depuis 2013, qui pourraient constituer d’autres événements mondiaux, sont advenus avant la période considérée. Enfin, l’accession de Trump au pouvoir constitue autant la concrétisation d’une tendance préalable que l’établissement d’un nouveau cours géopolitique. C’est un tremblement de terre en ce qu’il est la résultante de pressions antérieures, tout comme il produit un nouvel état des choses profondément différent de ce qui existait avant et auquel on ne pourra pas revenir.

La fin de la mondialisation heureuse

Alain Minc, le gourou influent des puissants et des pouvoirs, quelle que soit leur couleur politique (signe peut-être de leur caractère incolore), avait inventé la notion de Mondialisation heureuse, dans un livre de 1997 (ici). Il poursuivait en cela les annonces de Fukuyama (La Fin de l’histoire) et du précurseur Robert Reich (L’économie mondialisée, 1991), avant le livre de Thomas Friedmann qui en 2006 annonçait : La terre est plate. Tous ces prophètes de bonheur écrivaient avant le crash de 2008 qui a constitué une profonde rupture : elle fut politique mais surtout, elle marqua le moment où l’on commença à douter de la mondialisation. Il y avait bien eu des débats auparavant mais ils opposaient de vieux gauchistes dénonçant un système capitaliste forcément critiquable et de jeunes réalistes qui, non contents de s’enrichir, se satisfaisaient de faire sortir la planète de la pauvreté : réunir richesse et confort moral, voici une situation inconnue quand on était libéral. Jusque-là, on avait le cynisme un peu gêné. Avec la mondialisation, tout allait pour le mieux.

Bien sûr, il y avait eu cet accident du référendum de 2005 où une majorité de Français (et de Néerlandais) avaient refusé la Constitution européenne. Ce fut vu à l’époque plus comme l’effet d’un retard (le fameux retard français, si ataviquement dénoncé par les esprits forts) que comme le signal faible de ce qui allait advenir. Au fond, le signal était trop fort pour être un signal.

Patatras ! La faillite de Lehman-Brothers lança une série de mauvaises nouvelles : crise financière, puis crise de l’euro, puis crise de l’Europe (mais il paraît que celle-ci est toujours en crise et que la crise l’aide à grandir et que donc ce n’est pas grave). Il reste que depuis 2008, beaucoup doutent des promesses de prospérité pour tous assurées par l’UE. Celle-ci reste soutenue dans l’opinion mais plus comme une défense que comme une ambition. On est passé du projet au repli. L’UE nous mettait dans le train de la mondialisation, la crise de cette dernière rétroagit sur le primat géoéconomique qui présidait à la construction européenne.

2008 fut aussi l’année du grand retournement en Chine. Plus exactement, ce fut le moment où le gouvernement chinois s’aperçut qu’il ne pouvait plus faire confiance à l’Occident : d’une part à cause de cette crise qu’il dut combler, pour sa part, avec un surcroît d’endettement (chose qu’on a oubliée) ; mais aussi à cause des nombreuses critiques qu’il reçut, alors qu’il organisait les JO de Pékin, à propos du Tibet libre (ce qu’explique très bien E. de La Maisonneuve, dans son dernier ouvrage Les défis chinois, qu’il faut impérativement lire si on veut comprendre stratégiquement quelque chose à la Chine contemporaine). Désormais, Pékin va réfléchir à une nouvelle manière d’ordonner le monde, plus conforme à ses intérêts et à sa vision et distincte de la « mondialisation », représentation géopolitique construite et véhiculée par l’Occident.

2008 fut enfin l’année de l’élection de B. Obama. Souvenez-vous, il fut vécu à la fois comme une rupture (le premier président noir) mais aussi comme un retour aux fondamentaux américains. On ne vit pas qu’il mit en œuvre résolument le « pivotement » (traduction exacte du pivot américain), c’est-à-dire la bascule de priorité géopolitique des Etats-Unis de l’Atlantique vers le Pacifique. Il le fit de façon polie et mesurée, rassurant ainsi les atlantistes européens, mais le mouvement était pris.

Ces trois constats indiquent que le retournement du monde avait commencé dès 2008. C’est pourquoi Trump n’est pas aussi nouveau ni surprenant qu’on l’a dit (on relira ici avec attention l’écho du bocal accordé sur le sujet par J. Ghez, un des meilleurs spécialistes français des Etats-Unis), même si son élection marque un tournant très important, rendant visible ce qui était présent mais latent.

Les options radicales de Trump

Provoquons : Trump est bien plus profond qu’on ne le croit.

Profond ne signifie pas ici qu’il est évolué, subtil, élaboré, cultivé, construit… Ces caractéristiques étaient celles de son prédécesseur et en cela, Trump diffère profondément de l’élégant 44ème POTUS. Mais avec sa brutalité, ses éruptions tweetesques, son manque de maîtrise de soi et tout simplement d’éducation, Trump manifeste quelque chose de beaucoup plus profond : il est en effet doté d’une intuition impressionnante, qualité qu’on n’enseigne pas à la faculté et que les analystes politiques peinent à reconnaître pour telle. Et pourtant, Trump est dotée d’une intuition très profonde qui explique d’ailleurs son succès électoral, mais aussi que malgré le bruit furieux dont sa présidence est environnée, elle ne se déroule pas si mal, permettant à « The Donald » d’avoir des chances sérieuses d’être réélu (à tout le moins, sa défaite est bien loin d’être assurée quand on observe le désastre idéologique qui prévaut dans le camp démocrate).

L’intuition, peut-être bien loin de la raison, mais vraie motivation pour l’action. Souvent, on ne voit que les voiles du bateau pour comprendre sa manœuvre. On oublie la quille alors que le profilage de celle-ci décide d’énormément de choses. L’intuition, c’est la quille des hommes d’Etat. Et elle est souvent omise dans le diagnostic politique et géopolitique.

Et sa première intuition est « globale », au sens à la fois anglais et français. Car il s’agit du rapport au monde et à la mondialisation (la globalization anglo-saxonne) : Trump dit d’abord que l’actuel mode de gouvernance de la planète ne convient plus aux Etats-Unis. La surprise est totale chez beaucoup, tant nous étions persuadés que la mondialisation se faisait justement au profit des Etats-Unis : c’est ainsi en tout cas que nous l’avions comprise, lorsqu’elle se mit en place après la guerre froide. Sauf que c’était vrai au début mais que peu à peu, d’autres en avaient tiré profit et notamment la Chine et l’Allemagne. Nous ne répéterons pas ici à quel point il y a à nouveau un problème allemand en Europe (voir La Vigie n° 115, ici). Force est de constater que l’Allemagne a su tirer profit de la mondialisation et imposer un déséquilibre majeur en Europe. Quant à la Chine, lancée dans un gigantesque rattrapage lancé par le maître Deng en 1979, plus personne ne doute qu’elle est une actrice majeure de cette mondialisation qu’on croyait américaine : si elle fut initiée au début par les États-Unis, à leur grande surprise d’autres en tirent de plus grands bénéfices.

Trump a donc délaissé les mantras qui nous ont bercé : celui de l’échange ricardien profitable à toutes les parties avec spécialisation dans le facteur de production le plus adéquat (ce dont les meilleurs économistes doutent désormais), ou encore celui du fameux gagnant-gagnant, où toutes les parties prennent avantage à un gâteau qui croît. Trump écoute son instinct, son intuition, dans une logique malthusienne : les gains sont limités et celui qui gagne quelque chose le fait aux dépens de l’autre. Cette utilisation maximale par d’autres des nouvelles règles du jeu (règles de l’échange) motive les récriminations de l’Américain à l’encontre des tricheurs (car pour lui, il y a logiquement une triche dans l’utilisation des règles à son profit).

Cette perception globale de la mondialisation entraîne les nouveaux rapports qu’il va introduire avec « les autres ». Ce sera donc deux rapports de force (la seule méthode qu’il connaît) avec d’un côté les Chinois, de l’autre les Européens. Ceux-ci se voient même accusés d’être des « ennemis », le mot révélant l’attitude psychologique de D. Trump.

Ce faisant, il bouscule un ordre du monde auquel nous étions habitués. Il introduit très précocement un rapport de force avec Pékin qui ne s’y attendait pas si tôt et demeure embarrassé : voici donc le président Xi obligé de faire un discours en faveur du libéralisme à Davos, louangé pour l’occasion par les nombreux partisans de l’ordre ancien (qui ignorèrent allégrement l’absence de libéralisme politique au sein de l’empire du milieu). Quant à Angela Merkel, elle connaît avec Trump une nouvelle déstabilisation qui vient marquer une fin de règne pour le moins difficile.

La remise en cause de la mondialisation pousse à celle du multilatéralisme. Bien sûr, tout le monde se lamentait hypocritement sur l’inefficacité de l’ONU dont chacun constatait la réforme impossible mais tout le monde s’en contentait. Trump passe outre et met bas les accords bilatéraux, TPP trans pacifique ou JCPOA iranien (et plus récemment, Traité Forces Nucléaires Intermédiaires). Même l’ALENA a été remis en cause au grand dam des voisins mexicains et canadiens.

De ce point de vue, les théâtres russes ou moyen-orientaux sont secondaires. Voyant chez Poutine un homme de force (le modèle le séduit) il n’hésite pas cependant (alors qu’il est accusé par ses adversaires démocrates d’en être l’otage) d’accroître les sanctions ou de sortir du FNI (probablement pour retrouver des moyens sur le théâtre chinois, il faut le noter). Quant au Moyen-Orient, il vise d’abord un formidable accord commercial avec le royaume séoudien, quitte à épouser les fantasmes anti-perses de ce dernier. Pour le reste, il n’hésite pas aux coups, notamment sur la question nord-coréenne même s’il se fait probablement duper par Kim.

Nous voici sortis du multilatéralisme : La politique trumpienne a installé un nouveau régime dual et même duel : il ne s’agit pourtant pas d’un nouveau régime bipolaire, comme du temps de la guerre froide. En effet, l’affrontement entre les Etats-Unis n’entraîne pas un alignement des puissances derrière les deux chefs de file. Certes, Pékin a lancé son initiative Ceinture et route (depuis 2013) mais la Russie ou l’Inde conservent leur quant-à-soi. Quant à l’Europe, elle se trouve particulièrement gênée devant la nouvelle configuration du monde. Il y a donc un bipôle relatif qui n’aligne pas même s’il structure.

On avait cru que le multilatéralisme, expression politique de la mondialisation économique, constituait la solution à la sortie de la guerre froide et de l’affrontement bipolaire. Force est de reconnaître que les deux sont en crise et que nous faisons désormais face à un système désordonné même si un affrontement principal entre deux géants constitue le fait marquant.

Trump est donc un formidable dynamiteur. Il est certes une conséquence (et on n‘insistera jamais assez sur la continuité qu’il a avec Obama, aussi bien sur la négligence envers l’Europe que sur la priorité donnée à la question chinoise) : il est aussi un détonateur et on ne reviendra jamais au statu quo ante.

O. Kempf

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« J'avoue, j'ai haï “Tintin au Congo” »

Défense en ligne - Wed, 08/07/2019 - 10:50

L'écrivain congolais (RDC) Jean Bofane avait écrit ce texte en 2009, peu après l'élection de Barack Obama à la présidence de la République aux États-Unis, mais jamais publié, parce que la copie n'avait pas convenu à ceux qui l'avaient commandée. « On a invoqué le manque de place », indique l'auteur, qui a bien voulu passer son texte ici. Il est signé « Fossoyeur Jones », un personnage tout droit sorti des livres de Chester Himes, le surnom que ses amis donnent à Jean Bofane. Chaque année, des polémiques éclatent (...)

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(B2 Pro) Londres baisse sa culotte, abandonne l’idée d’une mission de protection maritime européenne et se rallie à l’opération américaine

Bruxelles2 - Tue, 08/06/2019 - 22:40
(B2) Le gouvernement britannique de Boris Johnson a abandonné toute idée d'avoir une opération de protection maritime dans le Golfe et le détroit d'Ormuz, autonome européenne, comme l'avait indiqué le précédent gouvernement. Mais il est, pour l'instant, bien seul parmi les Européens à se rallier à cette position « Nous avons décidé aujourd'hui de rejoindre […]

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La compagnie motorisée malienne formée aux Casspir

Bruxelles2 - Mon, 08/05/2019 - 12:08

(B2) Une compagnie malienne d’infanterie vient d’être formée avec les nouveaux véhicules blindés Casspir, reçus de l’Allemagne

La nouvelle compagnie motorisée malienne avec ses véhicules Casspir (crédit : Bundeswehr)

29 véhicules

Ce véhicule blindé de transport de troupes est complètement nouveau pour l’armée malienne. Dix premières unités sont arrivées en mai, les 19 autres suivant quelques semaines plus tard. L’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dietrich Becker, a remis officiellement le 16 juillet sur la base de Kati au général de division Abdoulaye Coulibaly, le chef d’état-major des armées, l’ensemble des véhicules, ainsi que plusieurs équipements de protection : 4100 gilets pare-balles, 4300 chaussures rangers, 2700 casques balistiques. L’entraînement tactique étant assuré par les formateurs de la mission européenne EUTM Mali. Les chauffeurs et les mécaniciens ont d’abord été formés au préalable par une société sud-africaine (qui a fabriqué ses engins). La mission EUTM Mali a ensuite pris le relais pour s’occuper du reste, lors de deux sessions, en mai et en juillet.

Une formation au véhicule

Cette formation a été montée de toutes pièces, non pas selon les standards allemands ou européens, mais maliens. « C’est une particularité de la formation : nous n’avons pas de cadre déjà existant. Nous avons essayé de trouver une solution pratique » explique Nils Z. Durant quatre semaines, les soldats maliens ont pu découvrir le nouveau véhicule de transport : l’apprentissage de la connaissance du véhicule comme le changement de pneus. La formation s’est ensuite poursuivie avec les premiers secours, l’entraînement aux pièges et aux convois ainsi que les bases de l’infanterie.

Apprendre l’ordre de montée dans le véhicule

L’ordre dans lequel vous montez et descendez du train est pratiqué pendant une journée entière. « C’est très important. Chaque siège a sa propre fonction. Par exemple, le copilote est aussi le mitrailleur », explique le capitaine allemand, Nils Z. Le premier soldat à droite est responsable de l’ouverture et de la fermeture de la porte hydraulique. « Pour être efficace rapidement et sous stress, il est important de connaître la procédure de fermeture en un éclair ».

La conduite en convoi

Une autre session d’entraînement a consisté à apprendre à déplacer les véhicules en convoi. A plus de 40 degrés dehors, l’exercice est particulièrement exigeant. Premier apprentissage avec un arrêt à 360° : l’inspection des lieux. « Les alentours du véhicule sont ensuite fouillés à la recherche d’engins explosifs », explique le sergent-major Daniel M. L’important est la cohésion. « C’est la seule façon de transformer les tireurs individuels en une unité. Les progrès sont bien visibles », explique Daniel M.  La particularité du Casspir est sa cabine haute — explique-t-on du côté de la Bundeswehr. « Avec sa forme en V caractéristique, il réduit le risque de blessure en cas d’explosion d’une mine. »

(NGV)

  1. L’Allemagne avait déjà donné il y a un an, le 21 juin 2018, un lot de 25 camions mercedes et 3 chariots de l’élévateur et des pièces de recharge d’un coût total estimé à 1 milliard de franc CFA.

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Le dernier pharaon

EGEABLOG - Fri, 08/02/2019 - 17:55

Profitons de l'été pour évoquer des choses plus légères et notamment les BD qu'on a lues au cours de l'année, sans avoir eu le temps de les chroniquer. La rencontre de deux géants, Blake et Mortimer d'un côté, Schuiten de l'autre, constitue une belle occasion à cet égard.

Schuiten s'est fait remarqué avec son complice Peters pour de belles séries que je qualifierait d'urbanistico-bizarres : une fascination pour la ville et l'architecture, un profond enracinement belge (et j'ose dire : wallon), une sensibilité profonde aux légendes et aux spiritualités antiques (égypto-chamaniques), tout cela constituait un cocktail profondément original qui a installé nos deux auteurs au panthéon des grands auteurs de BD.

Finalement, beaucoup de choses les rapprochaient d'Edgar P. Jacobs, outre la BD. C'est donc assez logiquement qu'il propose non pas une suite de Blake et Mortimer (d'autres auteurs ont poursuivi l’œuvre du maître et les aventures du célèbre duo), mais sa propose interprétation qui reprend toutefois, elle aussi, les deux personnages : cependant, alors que d'habitude ils sont dans la force de l'âge et au fait des responsabilités, nous voici en présence d'un Colonel Blake à la retraite et mis de côté par la technocratie militaire, tandis que le professeur Mortimer semble lui aussi légèrement mis de côté par ses collègues de l’université. Mais voici qu'une catastrophe se déroule du côté du palais de justice de Bruxelles et qu'après avoir mis la ville sous cloche, l'humanité se décide à lancer des missiles nucléaires contre la cité "devenue obscure" mais émettant des rayonnements menaçants.

Heureusement, notre duo sort de sa retraite pour résoudre l'énigme. Et naturellement, les deux univers fusionnent, celui de Schuiten comme celui de Jacobs, dans une nouvelle aventure qui nécessita quatre ans de travail.

Publiée en juin 2019, elle est assortie de la déclaration par Schuiten qu'il cessait d’œuvrer : c'est donc un livre testament, à la fois reconnaissance de dette vers l’univers de l'enfance et legs artistique qui clôt une vie. C'est d'ailleurs le sens de ces héros vieillis, dont on sent qu'ils effectuent leur dernière aventure, la dernière fois qu'ils sauvent le monde. La prochaine fois, d'autres devront prendre le relais.... L'album est donc baigné par un léger mélange de nostalgie mais aussi de pessimisme. Cela ne dessert pas l'histoire, bien sûr. Le vieillissement constitue donc un ressort dramatique qui donne une touche douce-amère à l'ensemble. Ce n'est qu'un au-revoir, a-t-on envie de dire, même si à la fin, les héros triomphent et réussissent, une fois encore, la mission, grâce à leur mélange détonnant de connaissances scientifiques et de dialogue avec des spiritualités paranormales.

Voici donc un bon moment qu'il faut savourer, un peu comme un vin de vieille garde qu'on a longtemps gardé et qu'on boit presque trop tard.

Est-il besoin de dire qu'il s'agit d'un chef d’œuvre, au sens premier du mot ?

A avoir absolument.

Le dernier pharaon, aux éditions Blake et Mortimer et France inter (ici).

O. Kempf

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(B2 Pro) Le SEAE dans la tourmente. L’OLAF pourrait saisir le parquet dans une affaire impliquant les missions civiles de crises

Bruxelles2 - Fri, 08/02/2019 - 16:45
(B2 - exclusif) Le futur haut représentant Josep Borrell pourrait hériter d'un dossier douloureux dès qu'il prendra ses fonctions. L'office de lutte anti-fraude (OLAF) s'apprêterait, selon nos informations, à saisir le parquet dans l'affaire impliquant un des responsables de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Les résultats préliminaires de l'enquête ont été […]

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Un aérostat en test au-dessus des iles grecques

Bruxelles2 - Thu, 08/01/2019 - 09:37

(B2) L’agence européenne Frontex et les garde-côtes grecs ont lancé un essai d’un mois d’un aérostat sur l’île grecque de Samos

Ce projet pilote vise à évaluer la capacité et la rentabilité d’un aérostat pour la surveillance en mer. L’aérostat sera piloté « à diverses altitudes afin de tester son utilisation » dans différentes utilisations, notamment pour « détecter les passages frontaliers non autorisés, appuyer les opérations de sauvetage en mer et lutter contre la criminalité transfrontalière » indique l’agence qui gère le tout nouveau corps européen de garde-frontières et garde-côtes.

L’agence a déjà testé diverses technologies, notamment la biométrie, les barrières de passage automatisées aux frontières désormais utilisées dans les aéroports internationaux, ainsi que les drones.

(NGV)

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Les États-Unis au Proche-Orient : un grand jeu risqué




Publié dans : TheConversation.fr
Si le Proche-Orient regorge hélas de drames et de tensions – du Yémen à l’Irak ou à la Syrie –, deux dossiers engagent aujourd’hui plus particulièrement la stratégie américaine et les équilibres internationaux. Le premier est, bien entendu, celui de la relation avec l’Iran, qui fait l’objet de toutes les spéculations, de toutes les escalades verbales, et pourrait servir de détonateur à tous les scénarios. Le second est celui de la Palestine, dont la dangerosité vient à l’inverse de l’absence d’engagement américain, dans un discours pétri d’arrières pensées bien plus que de coups d’éclat.Dans les deux cas, un jeu de dupes et de miroirs semble s’être engagé entre les différents acteurs du pouvoir américain eux-mêmes, entre différents protagonistes régionaux, et se répercute sur la stabilité régionale comme globale. Du traitement de ces deux dossiers, ni la politique étrangère, ni les politiques étrangères arabes, ni le jeu des autres puissances ne sortiront indemnes.La politique étrangère américaine : faire et défaireL’issue de la stratégie – ou de l’absence de stratégie – actuellement engagée par Washington en Iran et en Palestine déterminera, en grande partie, la crédibilité internationale des États-Unis, au-delà de la région, et au-delà de la période de l’administration Trump. D’abord parce que ce sont les États-Unis qui défont aujourd’hui ce qu’ils ont fait eux-mêmes : il sera donc important de voir si les dégâts seront réparables à l’avenir, ou pas.C’est l’Amérique – celle de George Bush senior puis de Bill Clinton – qui a rebondi sur le processus d’Oslo au début des années 1990, pour aboutir à la poignée de main Arafat-Rabin de 1993, et qui a ensuite fait pression sur les acteurs (certes en vain) pour poursuivre les négociations, en y engageant ses diplomates les plus chevronnés. C’est l’Amérique désormais qui fait disparaître toute référence à un État palestinien, en confiant le dossier au gendre du Président, qui ignore tout de la négociation internationale.Jared Kushner, le gendre du Président, lors d’un sommet sur la Palestine, le 25 juin 2019, à Barheïn. Shaun Tandon/AFPC’est encore l’Amérique – celle d’Obama – qui a ramené l’Iran à la table des négociations pour aboutir à un accord sur le contrôle du nucléaire, en juillet 2015, et faire souffler un vent d’apaisement sur une relation ô combien conflictuelle depuis 1979. C’est l’Amérique de Trump qui a déchiré cet accord, et renoue avec une rhétorique de confrontation. Quoi que l’on pense de l’accord de 2015, quoi que l’on pense des ratés et retards d’un processus israélo-palestinien considéré comme moribond, le dialogue continuait, l’Amérique revendiquait encore un rôle d’arbitre impartial, même si peu y croyaient. Elle n’y prétend même plus aujourd’hui.Guerre des camps au sein de l’administration américaineEn tombant le masque, l’administration Trump prend un risque multiple. Celui de renoncer à sa position surplombante, pour descendre dans l’arène et voir inévitablement émerger d’autres puissances s’opposant à sa vision : Moscou s’y est déjà engouffré.Celui également de mettre ses propres alliés en situation difficile : progresser par le non-dit vers un rapprochement entre l’État hébreu et les monarchies du Golfe (et leurs alliés comme l’Égypte) est une chose, leur demander de cautionner publiquement l’abandon de la cause palestinienne en est une autre.À lire aussi : Quel rapprochement possible entre Israël, l’Arabie saoudite et Abu Dhabi ?Celui enfin d’enflammer la région, si l’une de ces deux situations bascule dans le chaos : qu’une étincelle mette le feu aux poudres dans le Golfe, ou qu’éclate une nouvelle intifada, ou de nouvelles violences autour de la question palestinienne, et il sera difficile à l’Amérique de reprendre pied.Enfin, il est désormais visible que plusieurs camps s’affrontent dans le processus décisionnel américain, qui tablent sur l’amateurisme ou l’absence de réel intérêt du Président Trump sur ces dossiers pour avancer leurs pions. Une course s’est engagée entre ceux qui souhaitent limiter les tensions, et ceux qui comptent bien les précipiter.Stephen Walt✔@stephenWaltPeople who say "Kushner's 'peace plan' won't work" are missing the point. It wasn't supposed to work--if that means facilitating a just & lasting peace. Its purpose was to buy time, kick dust, shift blame, & thereby facilitate permanent Israeli control of W. Bank.8347:42 PM - Jun 25, 2019Twitter Ads info and privacy533 people are talking about thisSi le Président semble n’avoir aucun autre agenda précis que de se mettre en scène en « deal maker », soufflant le chaud et le froid à la recherche, comme en Corée du Nord, de quelques rebondissements spectaculaires, d’autres ont une vision. Elle peut consister à promouvoir le changement de régime en Iran, quel que soit le prix régional à payer – comme pour son conseiller John Bolton. Ou encore à gagner du temps sur la question palestinienne, et faire le jeu du premier ministre israélien actuel, comme le craignent certains analystes aux États-Unis mêmes. L’issue de cette confrontation sera cruciale pour l’avenir de la politique étrangère américaine.L’effacement des politiques étrangères arabes
Lire la suite dans : TheConversation.fr

(B2 Pro) Lutte contre le blanchiment : des trous béants. Une législation à compléter d’urgence alerte la Commission européenne

Bruxelles2 - Wed, 07/31/2019 - 18:00
(B2) L'accès aux preuves électroniques d'un État à l'autre et la lutte contre la propagande terroriste en ligne sont replacées en tête des priorités de la Commission à l'occasion de la publication du rapport annuel sur l'Union de la sécurité Le 19e rapport sur les progrès accomplis dans la mise en place d'une union de […]

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L’équipe Von der Leyen se constitue

Bruxelles2 - Wed, 07/31/2019 - 17:58

(B2) Selon notre dernier décompte, 21 commissaires sont déjà désignés ou presque : 12 hommes, 9 femmes.

Parmi eux, on trouve un seul ancien Premier ministre, treize anciens ministres (dont trois issus des Affaires étrangères ou de la défense) et deux diplomates. La moyenne d’âge de la Commission n’est pas toute jeunette : 54 ans. Huit commissaires sont issus de l’ancienne équipe Juncker, soit un petit tiers.

Au niveau politique — entre les noms déjà confirmés et ceux qui devraient venir —, l’équilibre de la Commission pourrait s’approcher du ‘presque parfait’ avec les deux groupes principaux du Parlement européen (PPE et S&D) à égalité (9 sièges chacun), et tous les autres groupes représentés plus ou moins proportionnellement : 4 libéraux, 2 souverainistes, 2 verts (la vraie inconnue *) et 1 indépendant.

(NGV)

* Nous avons décompté l’envoi par la Lituanie et la Belgique d’un/e commissaire vert/e. Ce qui reste une vraie gageure.

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(B2 Pro) Carnet (31.07.2019). Confidentiels (Fonds défense PEDID, Haut représentant). PESC (Soudan). Opérations PSDC (Détroit d’Ormuz). Défense (Objectif 2%. Bulgarie F16. Serbie Mistral. Allemagne Patriot. Rachat robotique. Pologne T-72. Pays-Bas...

Bruxelles2 - Wed, 07/31/2019 - 14:31
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(B2 Pro) L’échange de données entre Europe et États-Unis fonctionne à plein régime

Bruxelles2 - Wed, 07/31/2019 - 12:47
(B2) L'accord conclu avec les États-Unis sur le traitement et le transfert de données de messagerie financière aux fins du programme de surveillance du financement du terrorisme (Terrorist Finance Tracking Program) est très utile selon la Commission européenne. Dans un rapport qui couvre la période entre janvier 2016 et fin 2018, publié le 22 juillet, […]

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(B2 Pro) Un rapport ‘confidentiel défense’ est-il soumis à des droits d’auteur. Une question apparemment saugrenue, mais très concrète

Bruxelles2 - Tue, 07/30/2019 - 15:03
(B2) C'est au juge national qu'il revient de vérifier si des rapports de situation militaire constituent une « oeuvre » ou non et, par conséquent, si la directive sur le droit d'auteur s'applique. C'est ce que la Grande chambre de la Cour de justice de l'UE a conclu lundi (29 juillet) La question en apparence […]

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