Djamel Ould-Abbès ne rate quasiment aucune occasion pour afficher sa démarcation du président de l’Assemblée nationale.
Ainsi, ces derniers jours, le patron du FLN a multiplié les «confidences» sur le fait que Saïd Bouhadja ait agi de son propre chef, sans consulter la direction du parti, dans l’élaboration du projet, très controversé, du règlement intérieur de l’APN.
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Après la pédophilie, l’adultère. Des imams, prêchant la bonne conduite à tenir, tombent dans leurs propres pièges en se contredisant dans leurs actes. C’est l’une de ces étiquettes que l’on a tenté de coller insidieusement à un imam d’une mosquée de Aïn El Türck, très précisément dans le quartier de Trouiville.
Les habitants de cette localité ce sont levés du mauvais pied en animant, jeudi soir, une ambiance particulière, mouvementée dans laquelle ils ont mis dans l’embarras un imam connu pour sa probité et son intégrité. Ainsi donc, des habitants, rouges de colère, se sont rassemblés devant le logement de fonction dudit imam demandant sa tête.
Une telle colère est motivée par le fait que l’imam en question a, selon ces «égarés», commis la balourdise de sa vie en introduisant une femme dans son logement de fonction. Un acte qu’il a commis juste après la rupture du jeûne.
Les habitants dudit quartier, déchaînés, n’ont trouvé rien de mieux à faire que d’arroser l’habitation de jets de pierres et autres injures lancées à son encontre, l’accusant…d’adultère. Selon des témoignages oculaires, la tension est montée de plusieurs crans et la situation a failli dégénérer n’était-ce l’intervention des policiers qui ont sauvé l’imam du lynchage.
Dans cette «exfiltration», l’imam était en compagnie de sa «dulcinée», une guide religieuse exerçant dans la mosquée guidée par l’imam. Quelque temps après, ledit imam, n’ayant commis aucun impair ni encore moins un quelconque acte d’adultère, a été relâché. Pour cause, «sa compagne de jeudi soir n’est autre que sa fiancée», a-t-on expliqué.
Ce comportement intégriste est condamnable et inadmissible dans une Algérie qui a payé les frais de l’intolérance et de l’extrémisme religieux.
Comme tout citoyen, l’imam n’a-t-il pas le droit d’inviter sa fiancée avant le mariage? Que peut cacher donc une telle sortie de ces nostalgiques du retour à la case départ, la violence intégriste? Ou alors cette secte de salafistes veut-elle accaparer cette mosquée et en faire sa tribune en sacrifiant ainsi cet imam qui prêchait un islam malekite basé sur la tolérance.
Le cas de Aïn El Türck confirme, une fois de plus, ce désir de domination affichée clairement par ces hommes qui s’autoproclament gardiens de la foi et des valeurs de l’islam authentique. Mais en vérité, ils n’ont aucun lien avec notre vrai islam. On se rappelle les extrémistes du FIS dissous qui ont plongé le pays dans le chaos durant une décennie entière marquée par l’effusion de sang provoquée au nom de l’islam. Au jour d’aujourd’hui, la plaie est toujours béante.
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Ahmed Ouyahia tente une nouvelle approche de communication pour expliquer le contenu de la LFC 2018 puisqu’il y a eu mauvaise interprétation et des spéculations autour du projet non encore examiné en conseil des ministres ! Il justifie les surtaxes sur les documents administratifs et explique que celles-ci n’auront pas d’impact sur le pouvoir d’achat des algériens.
Le premier ministre précise sur son site internet que «le budget de fonctionnement pour 2018 demeure inchangé avec 4 584,4 milliards DA, tel que voté à la fin 2017.
A l’intérieur de ce montant, des rattachements de crédits ont été faits à partir de la provision budgétaire groupée appelée « charge commune» au profit de certains départements ministériels, sans plus».
Le document revient en détail sur les taxes sur les documents administratifs revues à la hausse. Une hausse justifiée pour le premier ministre qui souligne que «les nouveaux tarifs appliqués aux documents électroniques reflètent leur coût».
«L’établissement relevant du ministère de l’Intérieur qui les produit a fourni les prix de revient de chacun de ces documents, et c’est à partir de cela que les nouveaux tarifs de délivrance ont été fixés», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Ainsi «la carte nationale d’identité biométrique électronique : son coût est de 2 000 DA et elle sera délivrée pour 2 500 DA. Pour le passeport biométrique électronique : son coût est de 6 000 DA pour le modèle de 28 pages (qui sera délivré pour 10 000 DA) et de 12 000 DA pour le modèle de 48 pages (qui sera délivré pour 50 000 DA).
La production du passeport en procédure d’urgence entraîne un coût plus élevé : 25 000 DA pour le passeport de 28 pages et 60 000 DA pour le passeport de 48 pages. Il en résulte un tarif de délivrance de 50 000 DA et 150 000 DA selon le modèle.
Le coût de production du permis de conduire biométrique électronique est de 10 000 DA pièce, alors que celui de la carte d’immatriculation automobile est de
20 000 DA pièce.
«La carte nationale d’identité, le passeport, le permis de conduire et la carte d’immatriculation, sont tous des documents qui ont une durée de validité minimale de dix années. Ramené à cette durée, le tarif de délivrance de chacun de ces documents devient modeste», justifie le premier ministère estimant que «les critiques sur l’atteinte au pouvoir d’achat des citoyens sont infondées».
Ilhem Tir
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«Les médecins non grévistes jouissent, eux aussi, de leur liberté en s’exprimant au profit ou contre tel ou tel mouvement», a expliqué un juriste.
La direction du Centre hospitalo-universitaire Benzerdjeb (ex-Plateau Michel) vient de hausser le ton ripostant à la hauteur des événements tout en recourant à la justice, le parquet près le tribunal d’Oran. Dans leur requête, ils accusent plusieurs médecins résidents les désignant comme étant les instigateurs des troubles qu’ont connus récemment plusieurs services dudit hôpital.
Dans une telle action judiciaire qu’elle a déclenchée, la direction de l’hôpital juge anormal que les médecins grévistes forcent la main aux non grévistes les incitant, sans sommation, à se mettre de la partie, rejoindre le mouvement de grève. Selon la cellule de communication de l’hôpital de Plateau Michel, il s’agit très précisément des médecins des services de gastro-entérologie, maternité qui ont été empêchés, par les grévistes, de rejoindre leurs postes de travail, tout comme ils ont (les médecins grévistes) envahi les salles des cours, les amphis dudit hôpital.
Pourquoi recourir à un tel procédé, forcer les non grévistes à pénaliser les malades en les laissant pour soi tout en empêchant les médecins non grévistes de se rendre dans leurs services? Plus d’un, notamment des connaisseurs des rouages syndicalistes, estiment que «les résidents sont en perte de vitesse». L’on ajoute que «l’action menée par ces médecins est à bout de souffle vu la démobilisation la marquant de jour en jour».
La meilleure preuve est, selon nos sources, l’échec total de l’action prévue pour la journée de dimanche dernier, d’où l’ire des médecins grévistes en accablant leurs confrères portant les stéthoscopes tout en se rendant aux chevets des malades leur prodiguant les soins dont ils ont besoin.
Le recours au mouvement de protestation est un droit constitutionnel mais sans pour autant qu’il soit imposable aux non grévistes. «Faute de quoi, cela s’appelle de la radicalisation», a-t-on expliqué. «Les médecins non grévistes jouissent, eux aussi, de leur liberté en s’exprimant au profit ou contre tel ou tel mouvement», a explicité un juriste. Vider, de force, les services de leur personnel en empêchant ce dernier d’exercer sa profession constitue une première dans les annales du secteur de la santé», indique la direction de l’hôpital d’Oran expliquant qu’«un tel fait n’est autre qu’un dépassement perpétré contre les choix et les libertés individuelles».
Un tel dépassement a, selon la même source, généré un état d’anarchie générale, d’où le recours à la justice, représentée par le procureur du tribunal d’Oran. «On ne tire pas sur l’ambulance.» Les médecins résidents, en agissant de telle sorte ont franchi le pas de plus. Après avoir paralysé le secteur de la santé pendant près de 7 mois, et boudé les gardes, les défaillants à la profession noble sont passés à l’acte qui ne les honore en rien ni n’honore le métier qu’ils exercent, la médecine».
Ce sont ces quelques échantillons des jérémiades lâchées, très souvent, par des malades ainsi que par leurs familles dont plusieurs sont, depuis quelques mois, en attente, d’être consultés. A quand donc la prise de conscience?
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Un incendie s’est déclaré, vendredi, au niveau d’un centre commercial au centre ville de Tipasa ravageant 15 locaux et sans faire de victimes, a-t-on appris des services de la Sûreté nationale.
« L’incendie, probablement causé par une étincelle électrique, a ravagé vendredi matin presque entièrement 15 locaux du centre commercial +Dubaï+ itué au centre ville de Tipasa », précise la même source.
Les services de la Sûreté nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’incendie survenu au centre commercial, ouvert depuis à peine un mois, a-t-on ajouté de même source, précisant qu’aucune victime n’a été enregistrée à part des blessures légères à un agent de la Protection civile.
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Le trafic aérien entre l’Algérie et la France connaitra des perturbations samedi et dimanche 26 et 27 mai courant, suite à un mouvement social cyclique des aiguilleurs du ciel de la région du Marseille, a indiqué samedi la compagnie aérienne nationale Air Algérie dans un communiqué.
« Des perturbations attendues sur les vols d’ Air Algérie le samedi et dimanche 26 et 27 mai vers la France et particulièrement vers Marseille, Nice et Lyon et ce en raison d’un mouvement social cyclique des aiguilleurs du ciel de la région du Marseille » a précisé la même source.
Ainsi, les vols d’Air Algérie vers l’Europe survolant la France seront également touchés par ces perturbations, a signalé Air Algérie.
Cependant, la compagnie a pris des dispositions nécessaires afin de minimiser les retards, a-t-elle rassuré.
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Chiffre effarant que celui divulgué par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme concernant les personnes bénéficiant de l’allocation forfaitaire de solidarité.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Ghania Eddalia, qui s’exprimait, jeudi dernier, au Conseil de la nation dans le cadre d’une séance de questions orales, a, en effet, révélé que plus de 944 000 citoyens bénéficient de l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS). Une arithmétique à laquelle il faudra ajouter, a précisé la ministre, 113 431 bénéficiaires inscrits sur la liste d’attente dans le cadre de l’actualisation des listes des personnes démunies ayant bénéficié des différentes mesures et dispositifs d’aide sociale.
Des mesures et autres dispositifs dont la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a étalé, à l’occasion, les données.
Elle a affirmé, à ce propos, que 243 941 personnes âgées de plus de 18 ans, handicapées à 100% et sans ressources, bénéficient d’une pension mensuelle de 4 000 DA outre la couverture sociale et que 192 347 handicapés, dont le taux d’invalidité est inférieur à 100% et âgés de plus de 18 ans et sans source de revenu, bénéficient également de l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS) qui s’élève à 3.000 DA. Ceci en sus de la gratuité du transport ou de réduction de tarifs et de différentes autres aides de solidarité concédées à ces catégories de personnes vulnérables.
Eddalia a également évoqué les efforts déployés par son département concernant l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées aptes à exercer une activité professionnelle dans un milieu normal, et ceux liés à la prise en charge des enfants handicapés dont plus de 26 000 sont pensionnaires des établissements et classes spécialisés.
La ministre a également fait part de la révision et de l’actualisation périodiques des listes des bénéficiaires des différents dispositifs d’aide sociale, en vue de l’établissement d’un fichier national de cette catégorie de personnes. Ceci en adoptant des opérations de modernisation en matière de gestion des différents projets sociaux pour «une prise en charge efficace des catégories démunies».
M. K.
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Suite au drame survenu dans la commune d'Athiémé au niveau du lac Toho avec la mort de milliers de poissons, les autorités togolaises ont pris des dispositions afin de préserver la population contre une intoxication alimentaire.
Par un communiqué conjoint en date du 24 mai 2018, signé du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et du ministre de la santé et de la protection sociale, des mesures conservatoires ont été prises pour contrôler la commercialisation de poissons en provenance du Bénin. Il est rappelé à travers ce communiqué qu'il a été signalé le 18 mai 2018, la découverte de milliers de poissons morts dans le lac Toho situé dans la commune d'Athiémé, ville frontalière avec le Togo. Le communiqué met l'accent sur l'information qui fait état d'un empoisonnement des poissons du lac par un produit inconnu. Cette situation inattendue, jamais enregistré, rappellent les autorités, peut être cause d'intoxication alimentaire collective grave des populations. C'est donc pour assurer la protection des populations frontalières que les dispositions ont été prises " pour intensifier des contrôles aux frontières par des services compétents en vue d'empêcher les poissons suspects sur notre territoire", précise le communiqué des ministres togolais. Aussi mettent-ils en garde : " toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnés de certificat sanitaire sera purement et simplement saisie et détruite". Invitant les populations à la vigilance et l'application scrupuleuse des dispositions prises en la matière, les autorités togolaises souhaitent que " toute intoxication consécutive à la consommation de poissons soit immédiatement signalée au centre de santé le plus proche". Ces mesures des autorités togolaises entrent dans le cadre de la protection de leur population contre ce drame survenu au Bénin et les rumeurs sur la commercialisation des poissons contaminés vers les pays voisins.
Giscard AMOUSSOU
Invité par le Club press café Médias Plus, le promoteur de l'école supérieure d'enseignement privé, UATM GASA formation, Théophane Ayi s'insurge contre le comportement de l'Etat vis à vis des promoteurs. Une situation qui semble étouffer les établissements.
C'est à propos d'une question concernant le non payement des enseignants en position de cours à l'école supérieure UATM-GASA formation que le promoteur tente d'expliquer ce qui a conduit à cette situation. Tout en restant confiant de sa correction, Théophane Ayi pense que l'Etat aurait dû agir autrement. Il a été envoyé aux écoles privées un redressement fiscal qu'ils sont sommés à payer. M. Ayi s'explose et s'offusque contre cette attitude du gouvernement qui tend à détruire les promoteurs. « Depuis huit ans et vous voulez que je n'ai pas les impayés ? », se demande-t-il. Les écoles sont confrontées déjà aux problèmes de manque d'effectifs. Selon lui, « Si vous jugulez les manques d'effectifs et les impôts vous allez avoir des déficits de payement. C'est clair et c'est net ». La situation réelle est que, « on payait les impôts jusqu'en 2007 et à partir de ce moment on a attaqué CERCO de payer les impôts et nous nous sommes levés comme un seul homme pour dire qu'on ne payera pas les impôts ». Cette révolte a amené les autorités à prendre des dispositions d'allègement à l'endroit des écoles privées. C'est alors dira-t-il que « Madame Vicentia Boko (ministre de l'enseignement supérieur à l'époque, ndlr) a écrit à Monsieur Yayi Boni pour dire, vous ne donnez pas de subventions à ces gens là et vous voulez encore leur prendre les impôts ». C'est alors que sensible à la situation, l'ancien président a géré la situation suivant son tempérament. « M. Yayi Boni prend sa plume et écrit aux impôts en disant laisser les écoles privées d'enseignement supérieur parce que nous ne leur donnons pas de subventions », rapporte M. Ayi. Cette nouvelle a permis aux agents des
donneimpôts de ne plus envoyer des sommations à ces établissements pendant des années. « À partir de ce moment, les impôts pendant huit ans ne se sont adressés à personne d'entre nous pour dire contrôle-payement. Ils sont restés lascifs aussi. La TVA est enlevée, les impôts, on ne nous prend plus. », a-t-il expliqué.
Le revirement
Ils en étaient là quand « un gouvernement arrive pour chercher des moyens à tout prix pour pouvoir promouvoir le développement à une vitesse XY. C'est son rôle mais la vitesse doit être contrôlable », souligne M. Ayi. Promoteur et gestionnaire bon teint, il pense que « vous ne pouvez pas gérer quand vous n'avez pas totalement les moyens et vous ne pouvez pas programmer votre développement si vous n'avez pas d'argent. » Néanmoins, il est convaincu que « c'est une affaire de texte et de bon sens ». Mais il dira qu' « à partir de 2007 jusqu'en 2016, nous n'avons pas payé ». Une fois le gouvernement en place, les écoles sont interpellées. « Le nouveau gouvernement est arrivé et on nous a sommés de faire les déclarations le plus rapidement possible », confie-t-il. Il affirme que « nous n'avons pas refusé, nous avons fait les démarches qu'il faut. Nous avons opposé les écrits, nous avons tout dit. On dit, ce n'est pas mentionné dans une loi de finances. Nous mêmes nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé et même les impôts sont au courant ou il y a du laxisme même dans le contrôle des sous au niveau de l'Etat », a-t-il expliqué. Il estime que « la logique voudrait que au lieu de redressement, sur quatre à cinq ans pour une société, qu'on exige qu'on déclare l'année en cours tout simplement et qu'on reprenne la route vue la nature sociale que nous avons ». Ce qui est bien étonnant pour le promoteur de l'UATM-GASA formation est que « en 2017, on envoie deux redressements 2014, 2015, 2016, 2017 jusqu'en août, deux redressements coup sur coup en sauvant l'année 2013 plus les quatre années ». « Nous n'avons pas refusé de payer », déclare-t-il. « 2013 fait un peu plus de 21 millions FCFA, que j'ai payé et le reste vous me dites de payer urgemment sur le même exercice. Je dis niet. Si vous voulez venez fermer la boutique », dira-t-il. « En payant ça fait des imprévus qui sont sur mon budget », fait-il savoir. « Nous avons demandé à ce que la seconde tranche, soit payée à partir d'octobre par échelonnement. D'octobre à décembre, on va payer », promet M. Ayi.
La qualité de la formation
« J'ai essayé de faire autant que je peux sans diminuer la qualité de mon enseignement », soutient-il. « On a payé les enseignants jusqu'en février », précise-t-il. Avec les nouvelles organisations dans l'enseignement supérieur, M. Théophane Ayi semble avoir pris d'autres dispositions pour mieux encadrer les étudiants de son école. « En avril, j'ai totalement fini tous mes cours. Je n'ai plus de cours à l'UATM Gasa formation », affirme-t-il. Il a opté pour cette forme « parce que j'étais inscrit depuis l'an dernier au système d'examen national et si mes étudiants ne partaient pas en stage en février et mars, ils sont en retard ». Pour le promoteur, « les envoyer en stage et dire venez faire les cours, suppose que je n'aurai pas les bulletins à temps ». Il précise que « les cours sont terminés et mes étudiants sont tous en stage ». Il explique qu'en tant que promoteur, les établissements roulent sur deux années d'exercice le plus souvent. « Le salaire des vacataires chez moi, c'est 20 millions par mois et le salaire des permanents, c'est 13,8 millions par mois. Le tout fait 33.800.000 que je verse tous les mois ». Voilà le problème.
Giscard AMOUSSOU
(Par Roger Gbégnonvi)
L'article 35 de la Constitution du 11 décembre 1990 dit : ‘‘Les citoyens chargés d'une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l'accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l'intérêt et le respect du bien commun.'' Comme dirait l'évangéliste Matthieu, ‘‘voilà la Loi et les Prophètes'', la Règle d'Or de notre présent heureux et de notre avenir radieux. L'article 35 aux SIX VERTUS s'adresse aussi bien à la classe politique qu'à la société civile. Il s'adresse, en fait, à tous les Béninois.
Si la classe politique avait eu à cœur PROBITÉ et LOYAUTÉ, elle aurait retrouvé et fait juger les acteurs de l'assassinat raté de Martin Assogba, ceux de l'assassinat réussi de Bernadette Agbossou, ceux de l'enlèvement réussi suivi, peut-être, du meurtre de Pierre-Urbain Dangnivo. Quand les crimes d'Etat s'enchaînent et s'accumulent, leur odieuse et nauséeuse ‘‘perfection'' finit par vider l'Etat de sa prérogative de garantir la liberté et la sécurité des citoyens. Alors s'installe l'anarchie, sauve-qui-peut général, presque toujours suivie d'une dictature, le plus fort et les siens contre tous. Dans le premier cas, les citoyens se maltraitent, dans le second, ils sont maltraités. Le citoyen est le bien le plus précieux que l'Etat démocratique doit servir en mettant à sa disposition les conditions du bien-être.
Aujourd'hui, il s'offre à l'Etat démocratique du Bénin une belle opportunité de s'amender de ses crimes économiques et de sang d'il y a douze ans environ. Il s'amendera en traitant avec CONSCIENCE et COMPÉTENCE le dossier scabreux du siège du nouveau Parlement, dont on sait maintenant qu'il ne sera jamais ni nouveau ni ancien. Les noms de ceux qui ont orchestré ce gigantesque détournement de notre argent devront être rendus publics, de façon toutefois à ne pas livrer les mis en cause à la vindicte populaire. Car le peuple est en colère. Les hôpitaux et les écoles n'ont pas attendu d'être informés de ce énième hold-up avant de déclencher une grève si longue qu'elle a fini par banaliser nos vies et porter atteinte au progrès de l'homme. Mais comment l'Etat de droit peut-il espérer le DÉVOUEMENT de la part des travailleurs et le RESPECT de leur engagement lorsque le médecin dans son hôpital sans matériel et l'instituteur face à ses écoliers assis sur des briques subodorent des fraudes énormes du genre ‘‘nouveau siège du Parlement'' ?
Mais la turpitude condamnable de la classe politique ne doit pas entraîner la turpitude intolérable de la société civile qui, sentinelle avertie, garde les idées claires pour dire toujours le sens et la raison. L'actualité lui offre une belle opportunité de s'amender à propos d'une formule rappelant notre errance de la ‘‘pensée unique'' : prisonnier politique. Que ne nous égare point quelque dérive sémantique. On a beau être syndicaliste de renom ou député ayant pignon sur rue, on n'est pas et ne sera pas prisonnier politique si ce dont on est soupçonné, malversation ou trafic illégal, relève du droit commun. S'ils doivent connaître la prison sur la base de ce pourquoi les magistrats français les ont mis en examen (l'un est déjà jugé), Jérôme Cahuzac et Nicolas Sarkozy ne seront pas dits prisonniers politiques, car un politicien en prison n'est pas d'office un prisonnier politique. Jusqu'au prononcé du verdict, camarades et collègues présumés innocents ont droit à notre soutien. Mais il est de leur honneur et de celui de l'Etat de droit que la justice passe et tranche. Au demeurant, on ne va plus en prison au Bénin pour délit d'opinion. Nous avons vaincu l'idiote pensée unique.
Concluons. Même si enfant, il a été champion de la mémorisation à l'école coranique, devenu adulte, le Béninois le plus patriote ne peut réciter par cœur les 160 articles de notre Constitution. Mais point n'est besoin, puisqu'il lui suffit d'un seul. D'où le mot d'ordre : tous accrochés à l'article 35, l'article aux six vertus, boussole de notre bien-être citoyen au Bénin !