Plus de 81 cas d’enlèvements d’enfants ont été enregistrés à l’échelle nationale en 2017.
La maltraitance des enfants est en hausse. Les services de la police judiciaire ont recensé un peu plus de 6000 cas de mauvais traitement sur des enfants en 2017!
La violence contre les enfants ne cesse de prendre des proportions alarmantes. Le bilan établi, hier, à Alger par la direction de la police judiciaire sur les violences donne des sueurs froides.
En effet, plus de 6 000 enfants ont été victimes de violences durant l’année 2017. Les auteurs de ces mauvais traitements sont surtout des membres de la même famille (80% des cas). «6 000 enfants ont été victimes de violence au niveau national dont la violence physique vient en premier lieu avec près de 3 661 enfants, plus de 1 130 affaires d’abus sexuels et 81 cas d’enlèvements en 2017», regrette le commissaire Boudemala Khaled, du Bureau national de la protection de l’enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la police judiciaire, lors d’une conférence consacrée aux efforts de la police dans la prévention et la sensibilisation contre les violences faites aux enfants, sous toutes ses formes.
L’officier supérieur, a fait état d’une «hausse sensible de la délinquance juvénile et des actes de violence à l’encontre des enfants en 2017 dont plus de 5423 enfants ont commis des infractions». S’agissant des cas de disparitions, il fait savoir que 2711 cas ont été enregistrés en 2017 dont 320 victimes ont été délivrées et remises à leurs parents saines et sauves grâce à l’intervention des agents de la Sûreté nationale. On note, que 81 cas d’enlèvements ont été enregistrés durant l’année précédente.
Le commissaire Boudemala a tiré la sonnette d’alarme sur les graves violences commises par des «enfants» en truffant des chiffres incroyables dont «18 enfants ont été auteurs d’homicide volontaire, 17 autres enfants ont tenté de commettre des meurtres», il a précisé, en outre, que ces chiffres effarants, qui ne sont que des statistiques de l’année 2017, dénotent la situation alarmante dans laquelle sont nos enfants et le degré de décomposition de notre société.
Expliquant la nature des délits commis par les petits délinquants, le même officier de la police développe que le vol vient en tête avec 1592 cas, suivi de 1344 cas de coups et violences physiques volontaires, 265 affaires concernant la détérioration des biens publics et 27 cas pour ce qui concerne les violences et insultes envers les parents. Faisant observer que «les services de la Sûreté nationale ont enregistré 5223 cas de délinquants mineurs en 2017 impliqués dans différentes formes de délits, dont 218 filles. En outre, 17 mineurs ont commis des meurtres», ajoute le même responsable qui étale que cette baisse est due aux efforts consentis par la Dgsn lors des campagnes de sensibilisation et de prévention menées à travers le pays. ll a mis en exergue l’importance de l’action de sensibilisation menée par la Dgsn en coordination avec la société civile pour mettre un terme à la délinquance juvénile et à la violence à l’encontre des enfants. Selon un autre officier, renforcer la prévention, l’un des objectifs de la réforme de la protection de l’enfance lancée par la Dgsn.
Par Ilhem TERKI
The post Maltraitance et agression sexuelle : 6000 enfants victimes de violence appeared first on .
Proche d’un départ du Dinamo Zagreb, Hillal Soudani est annoncé un peu partout ces derniers temps. Après Nottingham Forest et Al-Ahli en Arabie saoudite, c’est désormais le grand Al Ahly d’Egypte qui met le buteur algérien dans son viseur. Selon certains médias locaux, le club le plus titré d’Egypte, qui vient de gagner de nouveau le championnat veut Soudani pour remplacer le Marocain Walid Azrou (22 ans) qui a terminé meilleur buteur avec 18 buts.
The post Dinamo Zagreb: Al Ahly du Caire veut Soudani appeared first on .
Le CS Constantine aurait, sans nul doute, espéré une intersaison plus dégagée que celle qui se profile. Alors que les autres prétendants au titre s’activent sur le marché des transferts, du côté de Constantine on parle plus de joueurs libérés ou qui veulent partir que d’arrivées. Alors que des cadres comme Abdenour Belkheir veulent aller monnayer leur talent ailleurs le club peine a recruter de nouveaux joueurs parce que le propriétaire, l’Entreprise nationale de travaux aux puits (Entp) filiale de la Sonatrach, ne veut pas mettre la main à la poche pour surenchérir sur le marché. Par ailleurs on notera le départ de Yacine Bezzaz (36 ans) par la petite porte. L’ex-international qui aura passé 8 saisons au CSC entrecoupées par des passages en France à l’USMA et au MCO a été poussé vers la sortie alors qu’il lui reste un an de contrat.
The post CSC: Bezzaz évincé, budget réduit appeared first on .
Cinq tennismen représenteront l’Algérie lors de la Coupe Davis 2018 (Groupe 3/Zone Afrique), prévue du 18 au 24 juin prochain à Nairobi (Kenya). Il s’agit de Mohamed Hassan, Youcef Ghezzal, Nazim Makhlouf, Aymen Ikhkef et le jeune Youcef Rihane, qui seront encadrés par Noujim Hakim, le directeur des Equipes nationales (DEN). Pour aider les athlètes sélectionnés à bien préparer cette compétition, la Direction technique nationale (DTN) a programmé un stage bloqué du 1er au 15 juin. Les tennismen algériens seront engagés également dans «deux tournoi Futures en Tunisie» a indiqué la FAT dans un communiqué.
The post Coupe davis 2018 de tennis: L’Algérie avec cinq athlètes à Nairobi appeared first on .
Neymar et la Seleçao ont participé à deux séances de travail sur le terrain d’entraînement de Tottenham, en prévision de leur match amical face à la Croatie, dimanche à Liverpool. Avant d’affronter le Croatie dimanche en amical à Liverpool, la Seleçao a effectué mardi dernier deux séances de travail sur le terrain d’entraînement de Tottenham, dans le grand Londres. Outre Neymar, très souriant, Philippe Coutinho, Gabriel Jesus, Thiago Silva et Marquinhos ont participé à ces entraînements qui ont duré un peu plus d’une heure. Dans la matinée, les joueurs brésiliens ont effectué un travail d’étirement et de course alors que la séance de l’après-midi était consacrée à des exercices tactiques, avec une mini opposition sur une partie réduite du terrain. En fin de session, les défenseurs ont eu droit à un travail spécifique pour coordonner leurs mouvements.
The post Brésil: Dernière étape de préparation appeared first on .
Vendredi, huitième jour de campagne. Le voile de l'obscurité couvrait encore Cotonou lorsque nous reprîmes le chemin du septentrion. Comme la veille, j'étais assis à côté de Macaire Johnson qui s'agrippait à nouveau au volant. Nous sommes attendus dans le cours de midi, à Parakou, par une colonne de véhicules en partance pour Sinendé. J'avais vu ce phénomène en 2001 avec le Général Mathieu Kérékou, candidat à sa propre succession. Le cortège du candidat favori s'allonge au fur et à mesure que passent les jours de campagne. La fraîcheur du matin décupla le rendement de notre moteur. Le voyage fut tranquille. J'eus le temps de remarquer, sur tout le long de l'itinéraire, le fort taux de dissémination de notre logo. Il y en avait de toutes les dimensions, depuis les plus grands, jusqu'aux plus petites affichettes. Les portes de boutiques, les murs d'ateliers, les baraques les plus anodines en étaient devenus des supports d'affichage.
Nous roulâmes vite et si bien que nous étions déjà au siège départemental de campagne de Yayi à Parakou avant midi. Le siège était situé au quartier _"Guêma"_, au bord de la route inter-États, à la sortie nord de la ville. Un calme surprenant y régnait à cette heure de la journée, et surtout à cette étape de la campagne. J'y retrouvai mon beau-frère, Théophile Baballola, qui formait avec ma sœur aînée Marguerite, un couple d'activistes politiques bien connus dans la ville. Mes sœurs aînées Marguerite et Zéphyrine avaient hérité ce goût immodéré de l'activisme politique de ma mère. Celle-ci était en effet au cœur de toutes les activités de l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin, Ofrb, dans la ville de Parakou, et nous nous pressions avec passion et fierté dans la foule pour la voir défiler à la place _"Tabéra"_ au cours des innombrables défilés qui s'y tenaient.
Ce débordement d'énergie de ma mère agaçait furieusement mon père qui, lui, était plus cérébral et aimait les grands débats et les grandes théories politiques auxquels sa femme ne comprenait pas grand-chose. En plus, mon père, fidèle admirateur du président Justin Tomètin Ahomadégbé, ne porta jamais dans son cœur Kérékou à qui il reprochait d'avoir écourté le mandat présidentiel de _"Aho"_ (c'est ainsi que les gens de sa génération appelaient Ahomadégbé), mais de l'avoir en plus fait interner longuement au camp _"Séro Kpéra"_ de Parakou. Les épouses des militants de Justin Tomètin Ahomadégbé, généralement du sud, se relayèrent pendant toute la période de détention du prisonnier de luxe, pour lui apporter à manger. C'était la période de ma naissance. Mon père garda pour le président Ahomadégbé une fidélité qu'il reporta sur le président Nicéphore Soglo aux lendemains de la Conférence nationale. Ma mère, elle, prit un autre chemin et s'illustra si bien dans l'activisme au sein des structures de base de _"l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin"_, qu'elle fut remarquée par sa présidente Rafiatou Karimou, qui lui envoya, un jour, une invitation spéciale pour prendre part à une assise nationale de l'Ofrb à Cotonou. Et, cerise sur le gâteau, le voyage sur Cotonou devait se faire par avion, à travers les navettes périodiques des Transports aériens du Bénin, _"TAB"_.
La tension fut vive à la maison. Mon père se sentait émasculé par ce voyage de sa femme qui ne manquerait pas d'attirer des allusions sur lui dans les milieux d'Aboméens féodaux et majoritairement hostiles au régime Kérékou, à Parakou. Il essaya, dans un premier temps, de s'opposer à ce voyage de ma mère, prétextant mille et un risques liés aux transports aériens, mais lâcha très vite prise face au tollé général venu d'Abomey, de la part de ses frères et cousins que ma mère savait alerter pour lui faire changer d'avis. Ma mère, pour l'unique fois, prit l'avion, et en parla jusqu'à sa mort, reconnaissante à l'infini, à sa bienfaitrice, Rafiatou Karimou.
Mes deux sœurs aînées prirent donc d'elle le virus de l'activisme politique dans la ville de Parakou et Zéphyrine se révéla une grande main mobilisatrice pour Rachidi Gbadamassi au cœur du marché Arzèkè où elle remplaça au pied levé ma mère dont elle hérita tous les réseaux d'amitié. Elle ne survécut hélas pas longtemps au décès de ma mère. Nous décidâmes, contre les protestations de la famille à Abomey, de l'inhumer dans la ville, selon ses propres désirs. Tout ne s'explique pas dans notre vie. Marguerite reprit donc le flambeau, avec une forte audience dans les milieux _"fons"_ de la ville, notamment au quartier _"Camp Adagbè"_. Cette influence nous fut très bénéfique pendant les multiples meetings de proximité que nous organisâmes régulièrement dans cette partie de la ville entre 2003 et 2005, pour y prêcher le yayisme. Je me rappelle les salves d'applaudissements que je soulevais au cours de ces meetings de proximité lorsque, debout, je déclinais mon identité, Tiburce _"ADAGBE"_.
Bref, notre attente au siège de campagne _"Guêma"_ ne fut pas longue. Au milieu d'un cortège de quatre ou cinq véhicules, nous prîmes le chemin de Sinendé. Pour m'y être déjà rendu une fois en 2001 dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou, je savais que Sinendé n'était pas la porte d'à côté. C'était un voyage presque interminable sur cette piste rurale poussiéreuse, en cette fin de saison sèche. La piste s'enfonçait profondément au milieu d'une forêt dense entrecoupée de savanes herbacées. Elle serpentait, montait, descendait, s'élargissait, se rétrécissait, comme si elle nous jouait des tours.
Bientôt, nous commençâmes par dépasser beaucoup de monde qui allait dans la même direction que nous, tantôt à pied, tantôt à trois ou à quatre sur une moto brandée aux effigies de Yayi. Nous dépassâmes un minibus poussif bondé de monde et tellement couvert de nos affichettes qu'on avait du mal à en voir la couleur. En haut, sur le bus, un haut-parleur diffusait une chanson en langue baatonou que je venais d'entendre au siège de campagne à Parakou et à laquelle je n'avais pas fait attention. Elle passa pourtant en boucle avec celle de GG Lapino pendant que nous attendions. Je ne suis pas locuteur baatonu, je suis locuteur dendi. Mais, cette chanson débitée par un haut-parleur commença par me faire un effet.
C'était de la musique moderne, mais avec une cadence abrupte et nerveuse, un refrain simple et répétitif qui finissait par le nom _"Yayi Boni"_.
Après le bus, nous dépassâmes des gens qui, sur leurs motos ou leurs vélos, avaient, attaché sur leur siège arrière, un poste magnétophone à cassette qui vociféraient la même chanson. _"Aourama ...aourama... aourama...Yayi Boni"_ ! Je fus définitivement convaincu que nous étions face à un autre phénomène _"GG Lapino"_ version bariba. L'artiste, m'a-t-on dit, se nommait _"Bourousman"_ et sa chanson, tel un hymne sacré, fédérait tout le milieu bariba autour de Yayi qui avait réussi à se faire accepter comme un des leurs, même s'il n'apprit son baatonou que dans un cahier de cent pages. Nous avions des échos surréalistes de la journée de la veille, que le candidat passa dans la partie bariba de l'Atacora, Kérou, Kouandè, Péhunco. Nous avions eu des échos tout aussi excitants de Banikoara.
Le cortège, depuis ce matin, était monté à Malanville avec une marrée humaine indescriptible. Nous la rejoignons à Sinendé. Et nous y voilà d'ailleurs enfin. Le meeting était déjà en cours avant notre arrivée. La densité de la foule ne nous permit d'observer que de loin, sur l'estrade, la silhouette de Yayi dans un bazin rouge écarlate. Quelques personnes que je ne reconnaissais pas se tenaient debout, à ses côtés. Ah oui, j'en reconnus finalement un : Charles Toko. Il se tenait juste dans le dos du candidat. Il avait donc dû rejoindre le cortège pour le périple en pays bariba. Après le français, Yayi enchaîna son discours en baatonou, sous les ovations du public. Même si je n'en comprenais pas grand-chose, je savais que son accent n'était pas le bon.
Mais, cette prise de parole en baatonou suffisait au bonheur de la populace. Yayi finit en disant un mot apparemment sympathique à l'endroit du fils du terroir, Soulé Dankoro. Quelques applaudissements timides fusèrent. Yayi laissa enfin le micro, que quelqu'un saisit aussitôt en lançant, sans scrupule, une des chansons les plus férocement allusives et xénophobes en milieu bariba. Je ne sais plus si c'était Charles. Ma mémoire flanche à ce niveau. Mais, je me souviens de l'enthousiasme décomplexé de la foule qui reprit en chœur la chanson qui, traduite en français, pourrait signifier à peu près ceci : _"Mon frère, pourquoi donner ton sorgho à la pintade sauvage dans la brousse, au lieu de l'utiliser pour nourrir ta poule qui est avec toi à la maison tous les jours ?... "_.
C'était aussi cela la campagne électorale dans notre pays. Je me souviens de cette mise en garde que nous fit le Général Mathieu Kérékou, en 2001, à son domicile de Natitingou, en pleine campagne électorale. _"Si vous rapportez à Cotonou tout ce que vous avez entendu ici, vous allez casser le pays"_, avait-il prévenu.
Le meeting prit fin dans un grand mouvement de foule. Informé de la présence de Soulé Dankoro à Sinendé, Yayi orienta son cortège vers son domicile. Mais, le vieux colonel s'enferma à double tour et refusa de nous recevoir. Nous insistâmes vainement en tambourinant sur le portail. Nous reprîmes finalement le chemin du haut. Le dernier meeting de la journée est prévu pour Kandi. Le maire, Allassane Séibou, un des fidèles du yayisme, nous y attend.
(✋À demain)
*Tibo*
Tout est à refaire à l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique). L’élection de l’Ivoirien Lassana Palenfo pour un 4è mandat en mai 2017 a été annulée par le TAS (Tribunal arbitral du Sport) qui a rendu son verdict après de longs mois d’attente. «J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que l’élection du président de l’ACNOA à Djibouti est annulée et que de nouvelles élections doivent être organisées concernant le pote sus-indiqué, ouverte à tous«, lit-on dans un courrier adressé par l’Algérien Mustapha Berraf, 1er vice-président, chargé de l’intérim de l’institution depuis la mise à l’écart de Palenfo par le Comité d’urgence en novembre 2017. Dans le même temps, les sanctions prononcées par l’ACNOA à l’encontre du Camerounais Kalkaba Malboun, candidat aux élections, mais finalement disqualifié pour violation du code éthique, sont annulées.
The post ACNOA: La réélection de Palenfo annulée appeared first on .
L’Argentine a facilement dominé Haïti, 4 buts à zéro, mardi à Buenos Aires, grâce aux 62e, 63e et 64e buts de Messi en sélection, en match amical de préparation pour le Mondial, qui débute le 14 juin. En première période, l’équipe haïtienne aurait pu encaisser sept à huit buts, mais le gardien Johny Placide a sorti un grand match devant les canonniers argentins, Di Maria, Higuain et Messi. Le dernier triplé de Messi avait donné in extremis la qualification à l’Argentine, contre le Pérou, lors de la dernière journée des qualifications pour le Mondial. Aguëro, entré à la place de Higuain, mettait le 4e but de la soirée à la 68e minute. Les 55 000 spectateurs étaient ravis, notamment un grand nombre d’enfants venus avec parents ou grands-parents pour voir Messi et dire au revoir à la sélection à la veille de son départ pour la Russie.
The post Argentine: Messi atomise Haïti appeared first on .
L'Institut Supérieur des Sciences Religieuses-Notre Dame de l'Inculturation (ISSR-NDI), a ouvert ses portes ce lundi 28 Mai 2018 à Cotonou. Ce nouveau cadre d'éducation et de transmission de savoir, est l'œuvre du clergé catholique à travers Mgr Barthélémy Adoukonou. Il a pour objectif de former des chrétiens, les femmes et les hommes de bonne volonté et capables d'être, dans le monde, des promoteurs de paix et de diaconie en suivant l'esprit de Marie, la Sainte Mère Dieu.
Selon Mgr Roger Houngbédji, porte-parole de la Conférence épiscopale du Bénin, la formation enseignée à l'ISSR-NDI doit permettre aux apprenants d'acquérir les outils pour dialoguer en vérité avec les hommes et les femmes des temps actuels et participer ainsi à la nouvelle évangélisation. Les enseignements donnés tiennent largement compte, selon certains responsables de l'institut, du vécu culturel, social, politique et économique en Afrique. L'ISSR-NDI œuvre également pour la formation des agents pastoraux pour assurer leur rôle dans toutes les régions, et ce sans distinction de culture. Les filières disponibles pour ce début sont, la théologie et l'inculturation.
Plusieurs évêques et prêtes venus du Bénin et de la sous-région ont apporté leur soutien à la naissance de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses Notre Dame de l'Inculturation.
F. Aubin AHERHEHINNOU
Par Chaabane BENSACI .
Après avoir décrété une guerre sans merci contre les produits provenant des pays du Conseil de coopération du Golfe qui l’ont cloué au pilori en 2017, voici que le Qatar lance une autre offensive, dans le domaine particulièrement «sensible» du…football! Le groupe beIN Media a, en effet, annoncé lundi qu’il demande à la FIFA, à quelques encablures du Mondial-2018, «de prendre des mesures juridiques fortes pour mettre fin au ‘piratage » d’Arabsat, opérateur saoudien et supposé rival de la puissante firme qatarie. Compte tenu des tensions exacerbées qui minent les relations entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahrein et l’Egypte, d’un côté, et le Qatar, de l’autre, ainsi que du fait de la rupture des relations diplomatiques entre eux depuis bientôt un an, beIN, une chaîne basée à Doha, et qui détient les droits particulièrement onéreux de retransmission de nombreux évènements sportifs, dont la prochaine Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet), n’a pas trouvé mieux que de mettre à l’index les dirigeants saoudiens. «Nous avons demandé à la FIFA (Fédération internationale de football) d’entreprendre une action légale directe contre Arabsat et les indications dont nous disposons montrent qu’elle (la FIFA) soutient cela», a déclaré Sophie Jordan, directrice juridique de beIN Media. «Nous avons demandé à la Fifa d’exercer une pression directe sur les pirates», via la justice, des discussions sont en cours et la FIFA est «très favorable à ce que nous faisons», a-t-elle encore insisté, ajoutant que cette atteinte menace l’ensemble des détenteurs de droits.
Dans son communiqué, la FIFA a affirmé «prendre les violations de sa propriété intellectuelle très au sérieux» et «combattre» ces infractions, y compris «le streaming illégal et les retransmissions sans autorisation». L’instance suprême du football mondial «travaille avec différents partenaires pour minimiser» leur impact aussi bien au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que partout ailleurs, dans le monde…
On croît rêver. Avant la brouille ou plutôt la rupture fracassante de 2017, beIN qui détient des droits de retransmission exclusifs à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord des grands évènements sportifs ne voyait aucun inconvénient à ce que «le grand frère saoudien» bénéficie indûment de ses retransmissions. Mais voilà, les temps changent et les rapports entre frères ennemis aussi! En Arabie saoudite, clame le groupe qatari, des policiers font la chasse aux décodeurs beIN dans les hôtels et les restaurants, notamment. De surcroît, un réseau pirate, agissant sous l’appellation de «beoutQ» – une manière de détourner le sigle en ridiculisant la marque – se sert du satellite Arabsat pour retransmettre illégalement les programmes du groupe qatari. A en croire celui-ci, il s’agit d’ «un précédent dangereux».
Bon prince, le groupe qatari a tout de même tenu à préciser que le phénomène n’a commencé qu’en…octobre 2017, mais avec une ampleur inquiétante, depuis, tant au Moyen-Orient qu’en Afrique du Nord, affectant considérablement ses ressources propres et celles des détenteurs de droits. Les retransmissions de «beoutQ» seraient en train de faire tache d’huile jusqu’en Asie et elles ne se limitent plus, assure le groupe, aux seules compétitions sportives puisqu’elles concernent aussi les films et les séries TV. Autant dire, en termes crus, qu’il s’agit d’une opération de piratage «lourdement financée» et un autre responsable de beIN, Tom Keaveny, ne se gêne nullement pour le dire. Là où le bât blesse, conclut le groupe, c’est qu’aucune action en justice ne peut être estée en Arabie saoudite. Il n’y a plus, dès lors, qu’à s’en remettre à la justice divine!
The post BeIN et la justice divine appeared first on .
DJELFA – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a affirmé, mardi à Djelfa, que la wilaya est un « pôle touristique d’excellence » et à sa place sur la carte touristique nationale.
« La wilaya de Djelfa a sa place sur la carte touristique nationale », a indiqué le ministre en marge d’une visite de travail dans la région, soulignant son intégration au titre du Plan national de développement du tourisme en tant que pôle régional englobant nombre de wilayas, et ce au vu de son potentiel naturel (entre paysages enchanteurs et forêts), et la disponibilité en son sein de zones thermales, outre sa richesse cultuelle, a ajouté M. Benmessaoud.
Le ministre, qui avait visité nombre de projets d’investissement dédiés au tourisme thermal, s’est notamment rendu à la source thermale de la commune de Charef, à 50 km à l’Ouest de Djelfa, où il a signalé l’existence, dans la région, de « trois sites thermaux » qui doivent être impérativement exploités pour « encourager cette forme de tourisme », a-t-il souligné.
Ceci d’autant plus que la wilaya s’apprête, a-t-il dit à ce propos, à réceptionner deux projets dans ce domaine « dans les prochains mois », ajoutés à un nombre de contrats de concession accordés pour cette forme de tourisme.
Toujours dans la commune de Charef, M. Benmessaoud a visité une exposition artisanale abritée par une tente traditionnelle, où lui a été présenté un exposé sur les Plans d’aménagement touristique des zones d’expansion touristique de Hammam Charef , de la source El Mesrane de Hassi Bahbah et la forêt Sin Elba.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a entamé sa visite par l’inspection du chantier d’un hôtel 4 étoiles en réalisation, au chef lieu de wilaya, un investissement privé dont il est attendu le renforcement, en lits supplémentaires, des capacités d’accueil de la wilaya.
Un autre investissement privé, représenté par un projet de réalisation d’un espace récréatif, à la forêt Sin Elba (à 5 km au l’Ouest de Djelfa), a fait l’objet également d’une visite du ministre. Sur place M. Benmessaoud a salué ce genre d’initiatives « que l’on se doit d’exploiter pour faire de la forêt un espace de villégiature pour les familles et pour les amoureux de la nature ». Sachant que cette forêt fait partie du barrage vert datant d’une quarantaine d’années.
Auparavant, le ministre s’était rendu à la Zaouia « Si Mohamed Rebih » de Medjbara (30 km au sud de Djelfa). En prenant part à une Halaqua pour la récitation du Coran, en compagnie du Cheikh de la Zaouia et de ses élèves, il a loué le rôle de ce type de structures dans l’enseignement du Coran.
Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite à Djelfa, M. Benmessaoud a annoncé la réception attendue, en perspective de la saison estivale 2018, de 60 hôtels d’une capacité d’accueil de 5000 lits.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a clos sa visite dans la wilaya par l’inspection d’un chantier de réalisation d’un village de vacances à Hammam Charef, avant d’inspecter la station thermale de la même ville, exploitée par un privé, puis la distribution de contrats de concession au profit de promoteurs de projets touristiques, agrées par son ministère.
The post Benmessaoud affirme que Djelfa est un pôle touristique d’excellence appeared first on .
Le ministre a estimé, à l’issue du vote, que l’adoption du projet de loi constituait une « amorce réelle du processus de réforme du système sanitaire qui nécessite la mobilisation de toutes les capacités actives et créatives pour la formulation des textes réglementaires », précisant qu’une période transitoire de deux ans a été fixée, avant l’introduction du système sanitaire dans un nouveau cadre règlementaire ».
« L’avenir du système national de santé passe par l’actualisation du support législatif pour consacrer le rôle social de l’Etat et concrétiser ses engagements dans un nouveau cadre qui prenne en considération les mutations socio-économiques en Algérie », a-t-il expliqué.
La loi vise à garantir une « protection sanitaire globale pour tous les citoyens et dans toutes les circonstances », a précisé le ministre, ajoutant que « cette protection repose sur le secteur public qui constitue l’épine dorsale du système national de santé, au côté d’un secteur privé complémentaire oeuvrant dans un cadre cohérent et organisé ».
Outre la consécration de la gratuité des soins comme « principe irréversible », M. Hasbellaoui a souligné que les premiers objectifs du projet consistaient en la « réduction des disparités entre les régions dans l’accès aux prestations sanitaires, la définition du parcours du malade et la facilitation de l’accès aux soins dans un cadre pyramidal organisé ».
Outre l’accélération de la promulgation des textes réglementaires cités dans le projet de loi, la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au conseil de la Nation a recommandé également le développement des services de premiers soins dans les hôpitaux publics.
Elle a salué, dans ce sens, « l’importance du développement de la médecine préventive, eu égard à son importance en matière de maîtrise de la prolifération des maladies, ainsi que le soutien de la production nationale des médicaments et l’encouragement de la recherche dans ce domaine ».
Les membres de la commission ont recommandé entre autres la promotion de la formation dans les corps des paramédicaux pour combler le déficit enregistré.
The post Conseil de la Nation: adoption du projet de loi relatif à la santé appeared first on .