Par O. Hind.
La place de la Grande-Poste a accueilli dans la matinée de samedi dernier la 5e édition de la manifestation «L’art dans la rue» organisée par l’association «Mawaheb wa Afaq» d’Alger et Go Event.
La journée qui devait débuter à 11h et s’étendre jusqu’à17 h a dû commencer en fait à 9h et s’est terminée à 14h en raison de la diffusion d’un match de football qui devait débuter à 15h au niveau de la Grande-Poste comme c’est le cas depuis le début de la Coupe du monde. Cette année force est de constater qu’il n’y a pas assez de monde, ou peut-être que l’engouement des artistes algérois a faibli? Peut-être. Beaucoup d’artistes issus des différentes régions du pays ont pris part en tout cas à cette journée, ce qui n’est en rien négatif. Un jeune dessinateur de Relizane témoigne que chez lui il n’y a rien. Il a fait le déplacement avec ses propres moyens pour participer à cette journée et prendre des contacts. En effet, le but essentiel, d’après les organisateurs, étant celui de faire rencontrer les artistes entre eux, partager et échanger des idées sur leurs activités respectives, d’où notre reproche sur le manque d’artistes professionnels connus à cette journée.
Néanmoins, sans vouloir être fataliste, on peut souligner tout de même que cette édition fut tout aussi riche que la précédente et a vu le passage sur scène de nombreux artistes, que ce soit des chanteurs, des acrobates, des amateurs de beat boxing, jongleurs ou autres disciplines artistiques dispatchées à travers les espaces verts de la Grande-Poste comme l’art plastique, entre dessin et peinture, sur enfant ou sur papier, ou encore la photo sans oublier la présence de quelques artistes amateurs de musique acoustique telle que celle de la guitare. Une ambiance bon enfant régnait au niveau de la Grande-Poste malgré la chaleur estivale qui régnait. De la bonne humeur aussi dans la bouche des organisateurs que l’on a interrogés et qui ont su remplir leur mission malgré les soucis qu’ils ont dû affronter et ce, jusqu’à la veille de la manifestation. Des problèmes liés essentiellement au manque de budget alloué à cette association affiliée au ministère de la Jeunesse et des Sports. Un manque de logistique et de matériel qui a pu être réglé à temps grâce à Kamel Haddad qu’on on a tenu à remercier chaleureusement. Ce dernier a mis à leur disposition de la peinture pour que les artistes puissent créer in situ. Pour Louagui Nassira responsable de l’association Mawaheb wa Afaq, elle a fait savoir que l’APC a mis les moyens entre sono, tables, chaises et le lieu bien sûr. «Nous avons déjà travaillé sur cette manifestation. La première date de 2016. L’APC nous avait donné la possibilité de le faire.
Ce genre d’événement est très demandé par la jeunesse car il y a beaucoup de talents dans tous les domaines, pas seulement les musiciens qui veulent s’exprimer. C’est très important pour eux. Le but principal est de faire rencontrer les jeunes, faire connaissance, partager leur talent. Dans les éditions précédentes nous avons été aussi aux Sablettes, au parc Dounia qui fut une très belle expérience au printemps. C’est très beau car c’est le partage d’un moment ensemble. Ils forment des groupes aussi. Ça permet à certains, qui hésitent, de pouvoir s’exprimer. C’est un tremplin pour les jeunes artistes de franchir des caps en s’exprimant devant un public par exemple. Nous avons eu beaucoup de demandes d’artistes des autres wilayas qui voulaient être hébergés, mais par manque de moyens, nous n’avons pas pu le faire. Il y a eu beaucoup de rapprochements et des choses qui se sont faites entre artistes.» Pour sa part, Abada Fatma Zohra, étudiante en archéologique et membre de l’association soulignera pour sa part que cet événement a été créé grâce à l’association qui a connu plusieurs lieux de déroulement, mais la Grande-Poste reste l’endroit de prédilection. «Il y a pas mal d’artistes comme vous voyez ou jeunes groupes qui se sont formés suite au lancement de la première édition de cette manifestation, car le but c’était vraiment de favoriser les rencontres. Il faut rappeler que certains de ces jeunes artistes sont venus de partout. Je citerai de Constantine, Mascara. Nous avons reçu énormément de demandes pour les héberger mais malheureusement nous n’avons pas les moyens. C’est pourquoi je lance un appel aux sponsors pour qu’ils nous aident la prochaine fois, etc.» Sur scène on a dénombré une vingtaine d’artistes mode solo ou par groupe avec un temps de passage très réduit pour laisser la majorité passer.
Le public assis dans les escaliers a passé en tout cas un bon moment. Certains se sont levés spontanément pour danser. Certains jeunes chanteurs n’ont pas démérité et ont su vraiment mettre de l’ambiance. Une initiative en tout cas à encourager vivement et à soutenir. Aux artistes aussi de s’engager davantage par leur présence et notamment pourquoi pas en donnant un coup de main effectif. Car le militantisme c’est ça aussi. Beaucoup d’artistes vous diront qu’ils aiment faire sortir l’art dans la rue sauf que ces derniers n’étaient pas présents, à cette journée bien particulière et c’est bien dommage.
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Le Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) reviendra du 2 au 6 octobre 2018 pour une 11eédition placée sous le signe del’érable.
C’est, en effet, le Canada,pays ayant énormémentapporté au 9e art, dont un certainSuperman, qui sera àl’honneur cette année. Des bédéistes et scénaristes canadiens,francophones et anglophonesseront présents à cette11e mouture, du côté desconférences ou/et des ventesdédicaces.
Désormais tradition du Fibda, les concours internationaux etnationaux sont pour leur part d’ores et déjà lancés, entreconcours de jeunes talents,d’espoirs scolaires et des professionnels.Tout comme lors de la 10e édition,le Fibda se dérouleracette année sur deux emplacementsen simultané, à savoirl’Esplanade Riad El-Feth (El-Madania) et le Palais de la cultureMoufdi-Zakaria (lesAnnassers), où nombre d’activitéssont à retrouver (gaming, projections, concerts…). Desstands seront également aumenu, dont une nouveauté : la boutique officielle du Festival.
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Deux noyades annoncées pour ces dernières 24 heures par le service de communication de la Protection civile au niveau des plages de Béjaia et de Skikda et quelque 1172 personnes sauvées hier dans un bilan élargi où l’on a enregistré 26 noyades depuis l’ouverture de la saison estivale dont 14 dans des plages surveillées.
La Protection civile rappelle que son dispositif de surveillance et de sauvetage a effectué 14660 interventions de sauvetage durant lesquelles 9000 personnes ont été sauvées.
Aussi, les noyades dans les plans d’eau ne cessent d’augmenter, ajoute la même source au micro de la radio Chaine 3. A ce titre, la même source rapporte qu’il y a eu 36 décès dont la plupart dans des marres d’eau et 9 dans des retenues colinéaires d’eau suivies des oueds avec 6 personnes noyées et en fin 4 personnes ayant trouvé la mort au niveau des barrages.
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Roberts sera cédé à Leicester pour 11M€
Le feuilleton du transfert de Riyad Mahrez à Manchester City est terminé. En effet, selon nos informations, les deux clubs (Leicester City et Manchester City) ont trouvé un accord final au sujet de cette transaction qui aura tenu tous les Algériens en haleine durant plusieurs mois. L’international algérien peut désormais souffler, puisque son rêve de rejoindre un très grand club européen s’est enfin concrétisé. Les négociations ont été longues et difficiles, mais le plus important est qu’un accord a été conclu hier. Ne reste que quelques détails minimes à finaliser avant d’annoncer à l’opinion publique ce deal..
L’officialisation du transfert devrait se faire aujourd’hui ou demain
Et justement, et selon une source proche du dossier que nous avons contacté hier, l’officialisation du transfert de Mahrez à Manchester City devrait se faire aujourd’hui ou demain au plus tard. Le joueur qui était à Paris ces derniers jours en compagnie de sa petite famille et qui était attendu dans un premier temps hier du côté d’Evian afin d’entamer la préparation avec Leicester, devrait se rendre aujourd’hui en Angleterre pour apposer sa signature sur le nouveau contrat. Un contrat avec les Citizens qui devrait s’étaler jusqu’en juin 2023, soit pour cinq années.
La visite médicale se fera dans la foulée
Pour ce qui est de la traditionnelle visite médicale, nous avons appris que celle-ci se fera une fois l’officialisation du transfert actée. Le joueur effectuera cette visite médicale dans un centre spécialisé qui appartient aux Citizens et une fois que celle-ci sera terminée, il posera avec le maillot de son nouveau club. Une image qu’auront longtemps espérée et attendue les fans du joueur à travers le monde et en particulier, les Algériens.
Le montant de la transaction estimé à près de 68M€
Pour ce qui est du montant de ce transfert, il serait de 60 millions de livres sterling, soit près de 68 millions d’euros. Dans un premier temps, la direction de Leicester City demandait 90 millions d’euros pour laisser partir son meilleur joueur. Une somme exagérée, refusée illico par les Citizens. Cela qui a bloqué durant un bon moment les négociations avant que celles-ci reprennent. Les Foxes ont finalement revu à la baisse leurs exigences, eux qui savent bien que le joueur n’a plus envie de poursuivre l’aventure avec eux une saison de plus. Donc, pour l’intérêt de tous, ils ont accepté de le céder pour près de 68 millions d’euros.
Roberts sera cédé à Leicester pour 11M€
Dans l’accord conclu entre les deux parties au sujet du transfert de Riyad Mahrez, la formation de Leicester va enregistrer l’arrivée prochainement dans ses rangs du joueur Patrick Roberts qui a évolué la saison passée au Celtic Glasgow, mais qui, contractuellement, appartient à Manchester City. Le jeune attaquant anglais arrive chez les Foxes pour un montant estimé à 11 millions d’euros. La direction de Leicester a finalement bien étoffé son effectif pour pallier le départ de l’ancien Havrais, puisque, en plus de Roberts, le club a déjà engagé le très prometteur ailier, James Maddison. Les Foxes pourraient même recruter l’attaquant de Lyon, Bertrand Traoré, à en croire certains médias anglais.
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Un hommage a été rendu samedi au cimetière chrétien de Diar-Essaâda (El Mouradia) à Alger, au chahid Henri Maillot lors d`une cérémonie de commémoration à l’occasion du 56ème anniversaire de sa mort, le 5 juin 1956, sous les balles des forces d`occupation coloniale.
La cérémonie de recueillement s`est déroulée en présence du ministre de la Communication, Djamel Kaouane, et d’anciens moudjahidines et moudjahidates.
M. Kaouane a souligné que « c’était au titre du devoir de mémoire que nous nous recueillons aujourd’hui à la mémoire d’Henri Maillot », relevant que « c’est un hommage rendu à tous les fils et filles de l’Algérie qui ont consenti des sacrifices suprêmes pour la libération de notre cher pays ».
Pour le ministre de la Communication, « Henri Maillot, à l’instar de Fernand Yveton, Maurice Audin et le couple Chaulet sont des Algériens, des martyrs pour certains et des moudjahidines pour d’autres, donnant l’exemple du couple Chaulet qui ont participé activement à l’oeuvre de la reconstruction du pays ».
« C’est un hommage justifié à ces fils de l’Algérie, qui ont contribué à la libération de notre pays », a-t-il soutenu
Pour sa part, la moudjahida Ighilahriz a indiqué que « les Français qui ont défendu l’Algérie, dont Henri Maillot, étaient nos frères, des chouhadas. Ils ont été arrêtés et torturés comme nous ».
Une gerbe de fleurs a été déposée devant la tombe d’Henri Maillot, dont les qualités, notamment son engagement pour la liberté, son humanisme et son combat pour l’indépendance de l’Algérie ont été soulignées.
Né le 11 janvier 1928 à Alger, d`une famille européenne, Henri Maillot rejoint très tôt le PCA (Parti communiste algérien) après avoir été secrétaire général de l`Union de la jeunesse démocratique algérienne.
Employé en tant que comptable au quotidien Alger Républicain, il est mobilisé par l`armée française comme aspirant en 1956 dans la région de Méliana. Le 4 avril de la même année, il déserte et prend le maquis en détournant un camion d`armes. Il meurt sous les balles de l`armée coloniale le 5 juin 1956 à Chlef.
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Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui son nouveau cadre de partenariat avec le Bénin pour la période allant de juillet 2018 à juin 2023. Ce cadre présente la stratégie poursuivie par la Banque en vue d'aider le pays à atteindre les objectifs de développement définis dans le Programme d'action du gouvernement 2016-2021.
« Ce cadre de partenariat soutiendra les efforts du Bénin pour relever son niveau de développement économique et de bien-être social. Il cible des résultats à fort impact et aidera à exploiter les synergies au sein du Groupe de la Banque mondiale en utilisant au mieux les initiatives spéciales actuelles, en maximisant les financements au service du développement et en collaborant avec d'autres institutions internationales pour mettre à profit leurs avantages comparatifs respectifs », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin.
Le nouveau cadre de partenariat-pays s'articule autour de trois axes principaux : i) la transformation structurelle pour accroître la compétitivité et la productivité ; ii) le renforcement du capital humain et iii) l'amélioration de la résilience et la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes et aux changements climatiques.
Il s'agit plus précisément de soutenir la croissance économique rapide du Bénin en favorisant la productivité agricole, en améliorant la pérennité des infrastructures (électricité, eau et assainissement, économie numérique), en renforçant la gouvernance en matière de gestion des finances publiques et en contribuant à l'instauration d'un environnement plus favorable aux investissements et à la compétitivité du secteur privé.
S'agissant des investissements dans le capital humain, la nouvelle stratégie s'attachera à améliorer la qualité et la pertinence du système éducatif et des formations professionnelles afin de renforcer l'emploi, à soutenir la mise en place de systèmes de santé et de retraite accessibles à tous et à consolider les systèmes de protection sociale. Enfin, elle permettra d'améliorer la résilience du pays aux chocs de nature économique ou climatique, à l'échelle locale et nationale.
Le nouveau cadre de partenariat avec le Bénin a été élaboré conjointement avec la Société financière internationale (IFC) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), deux entités du Groupe de la Banque mondiale qui se consacrent au développement du secteur privé et dont les activités respectives seront complémentaires de celle de la Banque mondiale. L'IFC cherchera en priorité à favoriser une croissance durable au bénéfice de tous, ainsi que la compétitivité et l'emploi, en ciblant principalement les secteurs de la finance, de l'énergie, des télécommunications et de l'agro-industrie. Quant à la MIGA, elle s'attachera à mobiliser des investissements étrangers durables au Bénin grâce à ses produits d'assurance contre le risque politique.
« Le programme d'activités prévues dans ce cadre de partenariat-pays est parfaitement en phase avec les priorités de l'Association internationale de développement (IDA-18), qui sont également des enjeux essentiels pour le Bénin, à savoir les questions de genre et d'égalité femmes-hommes, le changement climatique, l'emploi et la transformation économique, la gouvernance et les institutions, et la fragilité », ajoute Pierre Laporte.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé au lancement officiel de la flotte Bénin-Taxi, ce samedi 07 juillet 2018, à Parakou. La couverture du département du Borgou et des autres localités du Bénin est une priorité au gouvernement qui prend ainsi corps à travers l'opérationnalisation de la flotte dans la ville de Parakou.
Selon le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, l'extension de la flotte Bénin-Taxi à Parakou s'inscrit dans la droite ligne du combat pour la modernisation des villes béninoises et l'amélioration des conditions de leurs populations. Après l'étape de Parakou, le projet sera bientôt étendu dans les villes de Porto-Novo, Abomey, Bohicon, Ouidah, Allada, Abomey-Calavi et Natitingou, a annoncé Bio Tchané. Pour lui, le souci majeur du gouvernement est de doter toutes les grandes villes de moyens de transport urbain modernes et infrastructures adéquates.
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, s'est réjoui du choix porté sur Parakou dans le cadre de l'extension du projet.
Pour le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, le démarrage des activités de la flotte automobile Bénin-Taxi à Parakou intervient dans un contexte de besoin croissant et manifeste de mobilité. Il invite la population à soutenir l'initiative, en empruntant quotidiennement les véhicules mis à sa disposition pour ses courses.
Le projet Bénin-Taxi est une idée du chef de l'Etat, Patrice Talon, a rappelé le directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (Ceped), Seïbou Assan. Ce projet explique-t-il, a démarré le 3 juillet 2017 à Cotonou, avec un total de 300 véhicules acquis par l'Etat béninois. Les véhicules acquis ont été confiés à des artisans, en vue d'améliorer la mobilité urbaine. « L'objectif est d'offrir aux populations des grandes villes et aux visiteurs du pays, un mode de transport urbain sécurisé, confortable et à un prix abordable », a précisé le directeur général du Ceped.
Après une année d'activité, le projet Bénin-Taxi a déjà impulsé un changement dans les habitudes locales de consommation en matière de transport urbain, à souligné Séïbou Assan. Outre les emplois directs et indirects créés, qu'il a générés, le projet a également contribué à accroître l'attractivité touristique. Le directeur du Ceped a exprimé sa gratitude au préfet du Borgou et au maire de Parakou, pour leur implication dans le plaidoyer qui a abouti à l'extension de la flotte Bénin-Taxi à la ville.
Cette cérémonie de lancement de Bénin-Taxi à Parakou, a également connu la présence de Aurélie Soulé Adam Zoumarou, ministre de l'économie numérique et de la communication.
F. A. A.
Après la sortie du député Guy MITOKPE sur la radio Soleil Fm, où il a montré du doigt son collègue Atao Mohamed Hinnouho, le député élu de l'Alliance Soleil (Issa Salifou) a réagi au micro de la chaîne Canal 3 Bénin pour rétablir ce qu'il estime être la vérité. Pour lui, son collègue a fait économie de beaucoup de vérités précise-t-il. Il promet lui répondre pour rétablir la vérité par le même canal.
<< Je suis actuellement à Kandi car j'ai perdu un camarade qui plus est coordonnateur de UPR dans la commune.Je dois assister ce matin à la cérémonie du troisième jour. Revenant au sujet, je ne réagis pas par rapport au vote mais aux déclarations de l'honorable Guy MITOKPE que j'ai suivies sur Soleil FM hier( dimanche 8 juillet 2018).
Mais il faut dire que j'ai été un peu choqué par les propos tenus par Guy MITOKPE, qui a fait économie de beaucoup de vérités. Je préfère aller lui répondre dans les mêmes conditions sur Soleil FM .J'ai pas trouvé bien ce qui a été dit sur l'honorable ATAO et ma personne et dès mon retour à Cotonou je vais leur écrire pour aller répondre à Guy MITOKPE. Pour la petite histoire, de tous les leaders de l'opposition, la seule personne qui m'a appelé et à qui j'ai répondue c'est le Président Candide AZANAÏ. Il m'a reçu chez lui et pendant trois heures d'horloge, je lui ai expliqué que moi je pourrai pas voter contre la révision de la constitution. C'est le président AZANAÏ qui m'a informé de ce que ATAO n'a pas remis sa procuration et qu'il souhaiterait que lui AZANAÏ et moi viennent le voir en prison.J'ai dit au président AZANAÏ que je n'ai pas été voir le président ATAO depuis qu'il est détenu parce que nous étions ensemble à Paris,que tout le temps j'étais avec lui et qu'il m'a rien dit avant de rentrer à Cotonou. Je suis pas fâché contre lui mais je suis en colère contre lui. C'est donc à la demande du président AZANAÏ que ce soir là je me suis porté en prison pour rencontrer le président ATAO. Mais ce que Guy MITOKPE a dit m'a franchement choqué. Ça m'a choqué et je trouve pas qu'il ait dit la vérité car cette année je n'ai même pas vu Guy MITOKPE et je l'ai pas eu au téléphone. Donc où je peux jurer sur le coran ? Où je peux parler avec lui ? La seule personne avec qui j'ai discuté au niveau de la minorité parlementaire concernant la révision de la constitution est bien sûr le président AZANAÏ.
Et puis à ma connaissance, le député ATAO a refusé de remettre sa procuration à Guy MITOKPE et a voulu que le président AZANAÏ et moi viennent le voir d'abord. Le président AZANAÏ m'a dit que voilà que lui ne peut pas aller rendre visite à ATAO en prison. J'ai dit bon, écoute moi je vais y aller et qu'il avait raison parce que sa présence pourrait créer un incident. Mais moi je me suis porté la nuit là même chez l'honorable ATAO. Et quand j'ai su que l'honorable ATAO a remis sa procuration au PRD, j'ai rappelé le président AZANAÏ le lendemain avant le vote pour lui confirmer la nouvelle. Que Guy MITOKPE vienne dire que les gens ont juré au nom de Allah et tout, franchement je réserve ma déclaration une fois rentré à Cotonou parce que j'ai été choqué. J'ai été aussi choqué par les journalistes de Soleil FM et je leur ai dit que ce qu'ils font n'est pas bien.Je suis aussi un homme de la presse. Même ce qu'ils ont fait la dernière fois par rapport aux déclarations de l'honorable ATAO depuis son lit d'hôpital ou montées de toutes pièces ne sont pas bien pour la situation de ATAO. Quand j'ai été voir ce dernier en prison, ça m'a vraiment touché.
En politique, quand vous ne savez pas où vous allez, il faut savoir d'où vous venez. Je suis un élu de l'Alliance Soleil. Je n'ai pas changé de camp. Je suis resté député de l'Alliance Soleil et mon président est Sacca LAFIA. Nous sommes en fin de mandat et je dois retrouver ma famille politique pour discuter de comment je dois revenir au parlement. Aujourd'hui il est question de retourner devant le peuple pour un bilan et puis de retourner peut être encore demander leur confiance pour revenir au parlement. Donc c'est tout à fait normal que je reprenne langue avec le président Sacca LAFIA pour qu'on voit les voies et moyens de notre prochaine coopération sur le terrain. Je suis toujours de la minorité parlementaire. Mieux, je suis encore président de groupe parlementaire.
Je vous remercie beaucoup car ceci m'a permis de répondre à chaud aux allégations de l'honorable Guy MITOKPE avec qui je n'ai vraiment pas de problèmes particuliers. Mais ce qu'il a dit est grave et tel qu'il a présenté les choses en parlant de Allah et du coran, c'est une moquerie pour la religion musulmane.>>
Transcription Roméo AKLOZO (Coll)
Le Bénin ne fait plus partie des pays sous surveillance. C'est ce qu'a indiqué le rapport 2018 sur la traite des personnes, rendu public à travers un communiqué de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique. Me Rufino d'Almeida, invité sur l'émission « Ma part de Vérité » de Golfe TV, ce dimanche 08 juillet, a fait part des actions menées par le gouvernement pour aboutir à ce résultat.
Selon le directeur de cabinet du ministre d'État chargé du plan et du développement, le gouvernement béninois a enclenché en 2017 de nombreuses actions pour lutter contre la traite humaine. Ce qui explique le retrait du Bénin de la liste des pays sous surveillance. Le président Patrice Talon et son gouvernement explique-t-il, ont adopté des plans et documents stratégiques clés, établi de procédures facilitant l'identification des victimes de traite et ont pris des mesures pour empêcher les migrants de devenir des victimes. Le gouvernement a aussi pris la résolution de mettre à la disposition de la justice, les auteurs de traite. Par ailleurs, un comité interministériel « ad hoc » a été mis en place. Ce comité a pour mission de coordonner les efforts de lutte contre la traite des personnes et renforcer la formation des forces de l'ordre. Ainsi, avec l'appui financier de l'Union Européenne, la Direction de l'Emigration et de l'Immigration (DEI) à travers le Programme ACP UE Migration Action mis en œuvre par l'Oganisation Internationale pour les Migrations (OIM), a lancé une formation le 2 juillet dernier. Cette formation qui prendra fin le 13 juillet, permet de renforcer la capacité des officiers en charge des questions de frontières sur deux thématiques migratoires majeures. Ceci dans le but de les doter de plus d'aptitudes et de les placer au cœur des défis actuels du phénomène planétaire qu'est la migration.
« En outre, le nouveau code pénal béninois contient des dispositions qui aujourd'hui sanctionnent les auteurs de la traite des personnes et leurs complices. Je crois que tout ceci a participé à ce classement », a affirmé Me Rufino d'Almeida. De nombreuses actions qui selon lui ont contribué à améliorer l'image du Bénin en ce qui concerne le phénomène de la traite humaine. « Cependant, le gouvernement ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Le rapport de l'année prochaine sera meilleur d'autant puisque le gouvernement béninois ne fléchira pas dans sa politique de lutte contre la traite de la personne humaine », a-t-il déclaré. Il exhorte les populations à aider l'État dans l'accomplissement de cette noble mission.
Le rapport des Etats-Unis sur la traite des personnes est un document annuel qui couvre 187 pays dans le monde. Il évalue les efforts des gouvernements dans la lutte contre la traite des personnes sur les plans de la poursuite des trafiquants, de la protection des victimes et de la prévention de la traite. L'objectif des Etats-Unis est d'inciter les gouvernants à l'action et de forger des partenariats de par le monde en faveur de la lutte contre les formes modernes d'esclavage.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L’importante réunion des walis et des présidents d’APC au niveau des wilayas frontalières a été annulée. Prévue samedi prochain au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, au Club des pins, consacrée à l’examen du développement local et de la gestion administrative de ces localités, en présence des ministres concernés, a été reportée à une date ultérieure. Le ministère de l’Intérieur, qui organise ce conclave, aurait informé les walis et les P/APC de cette décision motivée par une instruction des plus hautes autorités. Ce report de dernière minute pourrait être justifié par un mouvement imminent dans le corps des walis et des services de sécurité dans les prochains jours. Ce qui rend parfaitement normal la mesure qui consiste à attendre que les nouveaux walis des régions et localités concernées soient installés, avant de les convoquer à ce type de réunion consacrée à des problèmes de gestion locale dans des zones frontalières particulièrement sensibles.
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Par Arezki Slimani.
La fermeture de route serait-elle devenue le moyen de revendication le plus indiqué. On est tenté de le penser à Béjaïa tant ce fléau est récurrent.
La région de Béjaïa s’est de nouveau réveillée hier pour découvrir à ses dépens et à ceux de ses habitants et visiteurs un de ses plus importants axes routiers obstrué à la circulation. C’est loin d’être un fait naturel mais c’est humain. Des citoyens, non contents d’un cadre de vie qui tarde à s’améliorer sont venus encore une fois «empester» la vie à ceux qui n’ont aucun tort dans l’affaire mise en avant. La RN 26 est restée coupée à la circulation dans les deux sens durant toute la journée d’hier. Des citoyens ont déversé leur colère dans la rue revendiquant l’aménagement urbain d’une cité. Cela est suffisant pour bouleverser le quotidien des milliers d’usagers de la route contraints à un détour tout aussi compliqué par la commune de Tifra pour rejoindre Béjaïa dans les deux sens. Un calvaire aggravé par une température très élevée qui perdure depuis trois jours.
Une chaleur caniculaire qui porte le nombre d’interventions de la Protection civile à quelque 13.193 cas recensés depuis le premier semestre de l’année en cours. Dans son dernier bilan, la Protection civile de Béjaïa précise que 5982 malades, 1281 blessés (chutes, diverses causes…) ont été évacués vers les différents centres de soins. Sur les routes, outre les coupures, dont on a fini par ne plus s’étonner, pas moins de 793 accidents de la circulation routière s’y sont produits, engendrant 911 blessés et 10 décès», selon le même bilan.
La Protection civile fait état également de 196 accidents, 237 blessures et 10 morts rien que pour le mois de juin dernier. En matière de lutte contre les incendies, les pompiers de Béjaïa sont intervenus 481fois avec les sorties d’engins pour éteindre pas moins de 331 incendies. Les secours de la Protection civile ont été sollicités pour éteindre 109 feux, tous types de feux confondus durant le mois de juin seulement.
Afin de faire face à un été qui s’annonce des plus chauds, une colonne mobile a été installée hier, pour la lutte contre les feux de forêts, un renfort particulier en moyens humains et matériels, sept engins de type 4×4, un CCI, un camion-ravitailleur, un bus, une ambulance médicalisée, un effectif d’une cinquantaine d’éléments.
Le bilan de la Protection civile, qui reste dans la moyenne par rapport aux deux dernières années, n’est pas aussi inquiétant que le fléau de fermeture des routes qui tend à devenir une règle. Un état de fait qui inquiète autant les usagers en particulier et les citoyens en général, que les opérateurs qui pensaient enfin avoir désengorgé quelque peu les routes après l’ouverture de l’échangeur des Quatre Chemins. Mais il était dit que l’enfer sur les routes de Béjaïa sera de règle tant que les élus portés aux commandes locales ne versent pas dans l’anticipation. La fermeture de la Route nationale 26 a été pourtant largement médiatisée sur les réseaux sociaux, mais cela n’a pas pour autant suscité une quelconque initiative de la part des autorités locales administratives ou élues pour s’enquérir du pourquoi de l’action et tenter éventuellement de l’étouffer dans l’oeuf. Ainsi vu la gestion des affaires locales à Béjaïa. Une gestion qui se singularise par un laisser-aller partout. La situation de la collecte des ordures à Béjaïa parle d’elle-même pour illustrer cette léthargie qui colle à la peau des responsables locaux qui ne s’empêchent pas toutefois de s’exhiber sur facebook à la moindre initiative, aussi futile soit-elle.
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Un policier a été accidentellement tué, samedi soir, par balle au cours d’une fête de mariage à Béni Slimane dans la wilaya de Médéa. A l’origine du drame, une balle sortie accidentellement de l’arme d’un autre policier convié à la célébration d’un mariage qu’abritait une salle des fêtes, selon les premiers éléments d’information. La victime S. Bachir (27 ans), exerçant au niveau de la sûreté de la wilaya de Laghouat, a succombé à ses graves blessures lors de son admission à l’hôpital de Médéa. Le défunt natif de Ouled Maârouf (Médéa) assistait au mariage d’un collègue. Ce drame remet en question la présence des armes dans des fêtes familiales qui requièrent une certaine sérénité.
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Par Ilhem Terki.
«Les dernières techniques adoptées par les réseaux de trafic et de falsification des voitures, causent des préjudices à plusieurs citoyens victimes du vol de leurs véhicules…»
Les criminels sont de plus en plus actifs, plus créatifs et rusés. De nouvelles méthodes sont adoptées par les criminels qui ne cessent de développer leur technicité afin de mieux structurer leur crime. Cette semaine, deux dangereux réseaux de vol de véhicules ont été démantelés par les services de sécurité. Les coupables ont été déférés par-devant le parquet. Selon une source sécuritaire, ces derniers mois les services de sécurité ont démantelé plusieurs réseaux spécialisés dans le vol de véhicules. Cette criminalité a pris de l’ampleur. «La Police nationale démantèle régulièrement des réseaux spécialisés dans ce domaine», a indiqué la même source, sous couvert de l’anonymat. «Les dernières techniques adoptées par les réseaux de trafic et de falsification des voitures, causent des préjudices à plusieurs citoyens victimes du vol de leurs véhicules», ajoute la même source.
Les automobilistes, impuissants, devant cet état de fait continuent à être surpris par la disparition de leurs véhicules, ou des pièces de la voiture, tels que les sièges, la radio et autres. Il s’agit d’un fléau qui préoccupe aussi bien les citoyens motorisés, que la police qui travaille afin de mettre fin à ces pratiques criminelles. Dans ce même sillage, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté deux individus spécialisés dans le vol de véhicules sur l’axe Alger-Blida et récupéré trois véhicules volés, selon un communiqué, publié récemment par ce corps de sécurité.
«La section de lutte contre le trafic de véhicules de la brigade criminelle de la police judiciaire du centre a récupéré un véhicule volé dans son territoire de compétence et identifié l’auteur après le constat technique et le prélèvement des empreintes», précise la même source qui ajoute que le présumé coupable «accusé du vol d’une deuxième voiture, retrouvée à l’intérieur du parking d’un centre commercial, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés et la perquisition de son domicile a permis la récupération des passe-partout utilisés dans le vol de voitures». Notre source ajoute que les investigations menées par les éléments de la police ont permis d’identifier son acolyte et de récupérer la troisième voiture. «Après la finalisation des procédures juridiques, les prévenus ont été présentés par-devant le procureur de la République territorialement compétent». Dans ce même ordre d’idées, un autre réseau criminel a été démantelé par les services de sécurité à Mostaganem. «Les éléments de la sûreté de la wilaya de Mostaganem ont démantelé un réseau criminel composé de huit individus qui ont escroqué 46 victimes et subtilisé des véhicules et des équipements de travaux publics acquis dans le cadre des dispositifs du soutien à l’emploi», selon ce corps constitué. Une enquête a été diligentée suite à une plainte d’un individu au sujet du vol de son véhicule. Les policiers ont très vite retrouvé la voiture recherchée. Poussant plus loin leurs investigations, ces derniers ont découvert que l’auteur du vol avait accompli ce méfait en représailles à la disparition de son camion acquis dans le cadre de l’Ansej. «La fouille du véhicule récupéré a permis la découverte de 62 dossiers comprenant des papiers d’identité, des chèques barrés et autres documents appartenant à d’autres personnes», indique la source sécuritaire, qui fait savoir dans ce contexte que, l’enquête a révélé que l’associé du principal suspect, originaire de la wilaya de Ouargla, avait utilisé de fausses identités pour convaincre les 46 victimes de Mostaganem à louer leurs véhicules et engins de travaux publics avant de disparaître. Malheureusement, jusqu’à présent, les policiers n’ont pu récupérer qu’un camion, découvert dans la wilaya de Tamanrasset.
Les recherches se poursuivent pour retrouver le reste des engins. «Pour constitution d’une bande de malfaiteurs, faux et usage de faux, escroquerie et usurpation d’identité, trois membres du réseau ont été placés sous mandat de dépôt alors que les recherches se poursuivent pour retrouver le principal membre du réseau», selon la même source.
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Par Massiva Zehraoui.
Si Dame nature a décidé d’offrir aux estivants tous les ingrédients leur permettant de passer d’agréables moments en famille ou entre amis en bord de mer, on ne peut en dire autant du staff travaillant sur ces mêmes plages.
Désormais, l’été est bien installé. Afin d’esquiver les grosses chaleurs, les citoyens affluent en grand nombre et à la moindre occasion, à la plage, pour un séjour ou ne serait-ce que pour une seule journée. Cependant, si Dame nature a décidé d’offrir aux estivants tous les ingrédients leur permettant de passer d’agréables moments en famille ou entre amis en bord de mer, on ne peut en dire autant du staff travaillant sur ces mêmes plages. On constate en effet, qu’aujourd’hui, ce n’est plus l’accès à certaines plages qui pose problème, mais bien les faux frais ou parfois même l’accueil des peu chaleureux qu’on réserve aux personnes venues passer un moment de détente. Ces malheureux faits, nous les avons vécus pas plus tard que vendredi dernier, au complexe touristique «le Grand Bleu», situé à la wilaya de Boumerdès. C’est aux environs de 13 h que nous entrons dans l’enceinte de ce site. Avant d’y accéder totalement, un jeune homme, dans une sorte de cabine et dont on aperçoit uniquement la moitié du visage, nous demande complaisamment de nous acquitter de la somme de 150 DA afin que l’on puisse garer notre véhicule. Une fois le parking payé, nous cherchons une place de stationnement non loin de la plage. Mais à pareille heure, il n’est pas aisé d’en trouver une. Après avoir roulé quelques mètres plus loin, un homme décide finalement de sortir son véhicule et de nous céder sa place. Après cet insignifiant petit désagrément, nous cheminons, les pieds dans le sable fin et brûlant, vers la plage. Le lieu est bondé de monde. En nous apercevant de loin, deux jeunes hommes s’approchent de nous; «vous cherchez une table pour vous installer confortablement?», s’empresse de dire l’un d’eux, grand de taille, le teint foncé, sans doute le résultat d’une trop longue exposition au soleil, et de corpulence moyenne, vêtu d’un short de plage, le torse nu. Il s’agit d’un des membres de l’équipe se chargeant de louer des parasols et des tables aux vacanciers. «On est d’accord pour prendre une table et des chaises mais en ce qui concerne le parasol nous en avons déjà un et nous allons l’installer», avons-nous suggéré. A ce moment là, son compère, moins bronzé et de corpulence moyenne, esquisse une grimace qui traduit son mécontentement. «Vous nous en voyez désolés, mais le règlement est catégorique là-dessus et dit que vous êtes dans l’obligation de payer la somme de 800 DA pour le parasol sinon vous ne prenez carrément pas de table», nous fait-il savoir usant d’un langage beaucoup moins soutenu. «Mais pouvons-nous savoir qui est-ce qui a dicté au juste ce soi-disant règlement?» Après un moment de silence quelque peu embarrassé, le jeune qui nous a abordé en premier, nous répond alors l’air gêné; «heu…eh bien, une chose est sûre, ce n’est pas nous qui fixons les règles». «Ecoutez c’est à prendre ou à laisser, c’est comme ça et ça ne sert à rien de parler», s’emporte un troisième qui a entendu les échanges. Le jeune homme en short, intervient et tente de détendre l’atmosphère, «mais allons, nous sommes tous des citoyens algériens, vous êtes comme mes soeurs, on veut seulement vous trouver une place où personne ne viendra vous embêter», dit-il de façon enjouée. Mais c’est sans compter sur notre détermination à avoir le fin mot de l’histoire. «Oui d’accord, c’est bien tout ça, mais entre citoyens, on doit être solidaires, mais nous avons la vague impression que vous êtes là pour escroquer les gens en leur soutirant de l’argent à tout-va.» C’est par un large sourire que notre interlocuteur nous rétorque; «Non non, loin de nous cette idée, je vous répète pour la énième fois que ce n’est pas nous qui instaurons les règles». «Si vous voulez rouspéter, allez donc vous plaindre à votre gouvernement», assène son «adjoint», beaucoup moins docile, sous les regards curieux des personnes qui étaient assises aux alentours. Nous refusons toujours de lâcher l’affaire, et les «négociations» vont bon train. Nous insistons en leur faisant comprendre qu’il n’est pas normal de payer la somme exigée, sans parler du fait qu’elle soit exagérée pour un parasol, alors que nous en disposons déjà. A cette remarque, ils se font eux aussi insistants; et dans un langage populaire ils nous disent «hna machi la mafia, les vrais bandits agissent dans l’ombre, nous faisons notre job, sans plus». Là encore nous répliquons en leur demandant, si eux trouvent normal d’être obligés de débourser autant d’argent, juste pour passer quelques heures à la plage; «Après tout, elle ne vous appartient pas.» «Oui ce n’est pas normal, mais c’est ainsi, c’est notre pays, rien ne fonctionne dans les normes» nous dit l’un des jeunes avant de couper court et de conclure «vous avez le choix, ou vous payer, ou vous allez vous installer à même le sol et loin du parking». Après «d’âpres tractations», et face à notre insistance, les jeunes hommes acceptent finalement de nous laisser installer notre parasol. «Nous ne sommes pas méchants, on ne fait pas ça pour le plaisir croyez-le, on reçoit des ordres et on exécute», finit par nous dire l’un d’eux, avant que son camarade n’ajoute non sans une pointe de sarcasme «mais que ça ne devienne pas une habitude, hein!» Ce genre d’expérience nous renseigne que ces tristes faits ne sont que le résultat de l’impunité dont jouissent ces groupes, qui n’ont, au fil des années pas cessé de gagner du terrain et dont les membres agissent sans aucun scrupule en arnaquant par tous les moyens envisageables le «petit peuple».
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