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Afrique

Messahel se félicite de l’excellence des relations algéro-chinoises à l’occasion de leur 60e anniversaire

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 23:14

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est félicité de l’excellence des relations unissant l’Algérie et la Chine, assurant que le 60e anniversaire de l’établissement de ces relations sera une aubaine pour réitérer l’attachement constant des deux pays à aller de l’avant vers la consolidation du partenariat stratégique global entretenu depuis 2014.

S’exprimant lors d’une interview accordée à l’Agence Chine Nouvelle (Xinhua) samedi à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques algéro-chinoises, M. Messahel a affirmé que cet anniversaire portait des « significations nobles et profondes reflétant la solidité des liens entre les deux pays et peuples amis et qui n’ont vu à travers leur histoire que distinction et excellence ». Le chef de la diplomatie algérienne a estimé, à ce propos, que cet anniversaire était une « aubaine pour réitérer l’attachement des deux pays aux mêmes principes et la concordance de leurs vues vis à vis des questions internationales et régionales d’intérêt commun, ainsi que leur souci constant à aller de l’avant vers la consolidation du partenariat stratégique global qu’ils entretiennent depuis 2014 ».

Le ministre des Affaires étrangères a longuement abordé les bases des relations algéro-chinoises ainsi que leurs objectifs et les acquis réalisés au profit des deux parties, saluant, dans ce sens, l’établissement du partenariat stratégique auquel sont parvenues les deux parties et qui s’est traduit par une croissance soutenue de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines. M. Messahel a également salué la croissance accélérée qui a marqué les relations algéro-chinoises au cours des dernières années, une croissance qui s’est traduite par la préservation de la Chine de la première place au rang des partenaires commerciaux de l’Algérie, avec une moyenne annuelle qui a dépassé 8 milliards USD. Il a qualifié, par ailleurs, l’initiative de la « ceinture et la route » de projet stratégique intégré ayant pour but le renforcement de la coopération entre les Etats au service de leurs objectifs de développement et leur intérêts communs, à travers notamment la multiplication des investissements, relevant que l’Algérie était un « acteur incontournable dans la relance de la coopération sino-arabe », et ce, au regard de ses relations distinguées avec la Chine et son rôle pivot dans le monde arabe.

Proposée par le président chinois Xi Jinping, la « ceinture et la route » est une initiative stratégique de développement axée sur l’échange et la coopération entre la Chine et les pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique. Elle est composée de deux concepts principaux, à savoir: « la route de soie économique terrestre » et « la route de soie maritime ». Cette initiative tend à réaliser une route de soie moderne liant la chine par voie terrestre et maritime avec le sud-est et le centre de l’Asie, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Afrique dans le cadre des objectifs de développement durable en assurant la capacité d’accès aux marchés des différents pays. La Chine a consacré 126 milliards de dollars pour la réalisation de ce plan.

S’agissant des champs de coopération bilatérale, M. Messahel a fait savoir que la Chine s’emploie à la réalisation de plusieurs projets d’infrastructures sur tout le territoire, faisant état de signature, par les deux pays, d’accords dans les domaines de l’agriculture, la pêche et autres. Le chef de diplomatie algérienne a salué également les efforts consentis dans le domaine des sciences, technologies et applications de l’espace ayant été couronnés par le lancement du premier satellite algérien (ALCOM SAT 1) depuis la Chine le 11 décembre dernier. Cet évènement a été une halte importante dans le renforcement de la coopération bilatérale, a-t-il mis en avant, soulignant l’intérêt qu’accordait l’Algérie à la réalisation du Port d’El Hamdania (120 km Nord-ouest d’Alger) qui sera assurée par la Chine avec un crédit de 3,3 milliards de dollars. Ce projet, poursuit-il, revêt un aspect stratégique sur les plans local et régional, permettant de lier les marchés chinois et africain via la route transsaharienne qui relie l’Algérie à Lagos (Nigéria), ce qui attirera les investisseurs vers la zone logistique autour du port.

L’Algérie et la Chine ont signé en octobre 2016 une convention cadre en matière de renforcement des capacités de production visant la restructuration des relations économiques bilatérales « basées non seulement sur l’échange commerciale mais également la signature de contrats de réalisations publiques et l’orientation vers la dynamique d’investissement et de coproduction à travers la mise en place d’un cadre d’application et une base de partenariat industriel et économique entre les deux pays ». L’accord couvre les domaines suivants : les industries manufacturières, l’exploitation des ressources et énergies (gaz et pétrole), les industries mécaniques, l’industrie ferroviaire, la sidérurgie, les infrastructures, l’industrie pétrochimique, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la transformation des minéraux, la construction, l’électroménager et la coopération technique. De nouveaux horizons seront ouverts à cette coopération, et ce, en établissant de « solides » partenariats avec des firmes chinoises activant dans l’industrialisation permettant à l’Algérie de diversifier son économie et d’être une destination privilégiée des investisseurs chinois.

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Festival international de jazz de Tabarka : Le groupe algérien El-Dey au rendez-vous

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 23:14

Le célèbre groupe musical El-Dey participe à la treizième édition du Festival international de jazz de Tabarka, en Tunisie, qui se déroulera du 20 au 28 juillet dans le nouveau théâtre de la mer. Auteur de la mythique chanson Maria, ce groupe a été programmé aux côtés de plusieurs groupes et artistes de renommée mondiale, à l’image de Kid Créole and the Coconuts, Al McKay avec Earth Wind and Fire Experience et Malina Moya (USA), Incognito (Royaume-Uni) et Ayo (Nigeria/Allemagne). Très attendu, El-Dey interprétera, en plus des surprises non annoncées jusqu’ici, ses célèbres tubes devant plus de 6500 amateurs de jazz, mais aussi des milliers d’estivants algériens qui séjournent à Tabarka.

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Baccalauréat : La complainte des correcteurs

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 23:11

Y a-t-il un lien entre la volonté de supprimer les épreuves de français et d’anglais au baccalauréat avec le niveau catastrophique des élèves, notamment dans certaines régions du pays ? À lire ce qu’ont écrit sur les réseaux sociaux les enseignants correcteurs, l’on serait tenté de répondre par l’affirmative, car ils sont nombreux à noter cela.
Pis encore, les copies se ressemblent, faisant penser à ces mêmes enseignants qu’il y a même eu triche. “J’ai corrigé plusieurs centaines de copies et j’ai l’impression de corriger la même”, confie, dépité, un enseignant de français, conforté dans sa réflexion par d’autres collègues travaillant dans les centres de correction dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud algérien.
Même s’ils sont tenus de ne pas s’exprimer publiquement sur ce genre de questions, l’ampleur des dégâts est telle qu’ils n’ont pas pu se retenir pour le faire sur la Toile.

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La responsabilité des médias tant en Algérie qu’en Iran dans la diffusion des vraies informations de leurs pays respectifs soulignée

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 23:10
ALGER – Le Directeur général (DG) de l’Agence de presse de la République islamique (IRNA), Seyed Zia Hachémi a mis l’accent, dimanche, sur la responsabilité des médias tant en Algérie qu’en Iran, dans  la diffusion de vrais informations et compte-rendu sur leurs pays respectifs.

Dans un entretien accordé à l’APS, M. Hachémi a mis en avant le grand rôle assigné aux agences de presse  » en termes d’aide à la concrétisation d’une connaissance meilleure d’autrui en vue de dépasser la grande carence dans le monde musulman », enregistrée en la matière, d’autant plus que les médias  occidentaux demeurent  la source d’autant d’informations qui concernent le monde musulman. 

Hachémi a appelé les journalistes à oeuvrer à fournir l’autre partie en vrais informations et comptes rendus sans aucun intermédiaire, avant de citer, à titre d’exemple, le mode de traitement adopté par certaines agences de presse mondiale des événements qui surviennent dans la société iranienne, et qui sont rapportés par ces médias, selon M. Hachémi, « d’une manière erronée et déformée intentionnellement ou non ».

Il a également relevé la nécessité à ce que les médias dans les pays musulmans focalisent sur la mise en en exergue des potentiels et énergies dont recèlent  ces pays et sur l’accélération de la cadence de l’échange des délégations de journalistes, à même de contribuer à connaitre dans une large mesure,l’autre.

En matière de coopération bilatérale entre les deux agences et qui vise à s’adapter aux nouvelles exigences engendrées par le changement numérique, le DG de l’IRNA a précisé qu’en plus de l’échange des informations, la coopération entre les services multimédia relevant des deux établissements  » devra aider les deux agences à s’adresser à nos deux sociétés ». 

Le responsable iranien a indiqué que l’information dans les deux pays peut fournir le terrain propice au développement des liens culturels et diplomatiques ainsi que de la coopération scientifique, économique, commerciale et culturelle, ce qui est conforté par l’existence  » d’une volonté commune chez les responsables des deux pays amis et frères, pour les développer dans plusieurs domaines.

Evoquant les différends que connaît le monde musulman, particulièrement le problème du sectarisme ou le clivage entre sunnisme et chiisme, le DG de l’IRNA a estimé que le temps de ce genre de différends était révolu et qu’il a appartient à tous de dépasser ce cap, étant donné que les sunnites et chiites partagent le même destin et qu’ils sont tous deux exposés aux mêmes menaces  » provenant de l’entité sioniste et à l’extrémisme religieux de Daech et autres ».

La question de la commémoration des divergences en matières de théorie, de jurisprudence et de confession entre les groupes musulmans en pareilles circonstances, demeure  » une décision qui manque de sagesse et qui va à l’encontre des intérêts nationaux et régionaux des pays musulmans », a-t-il ajouté.

S’agissant de sa dernière visite en Algérie et qui a constitué son premier déplacement à l’étranger en sa qualité de DG, M. Hachémi a valorisé  » les grandes compétences professionnelles » qui existent chez les journalistes de l’APS ». 

Il a également mis en avant les spécificités que détient l’Algérie, soit au plan géographique ou humain.

Et d’ajouter :  » Ce qui a attiré mon attention est la fierté du peuple algérien pour sa révolution. Ce qui est important à mon avis est que 60 ans après sa victoire, le peuple y accorde toujours une grande importance ».

Le responsable iranien a relevé « l’impression positive » des Algériens envers son pays l’Iran, outre les nombreux points en commun, à l’instar de leur position en faveur du peuple palestinien et leur hostilité à l’entité sioniste.

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Drogues : saisie de plus de 200g de cocaïne à l’aéroport international de Batna

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 22:47

Une quantité de plus de 200 grammes de cocaïne a été saisie à l’aéroport international Mustapha Benboulaid de Batna, a révélé dimanche le directeur régional des Douanes de Constantine, Abdenour Haddadou, en marge du lancement de la saison estivale, à partir de l’aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine.

La saisie a eu lieu lors d’un contrôle de routine effectué dans les bagages d’un passager en provenance d’un pays étranger, a fait savoir le responsable, mettant l’accent sur « l’importance des mesures de contrôles mises en place à travers les aéroports pour déjouer toute éventuelle tentative d’introduction sur le territoire national de produits prohibés ».

Une prise qui intervient moins de deux semaines après celle qui avait permis aux services de police d’arrêter un individu tentant introduire dans le territoire national une quantité avoisinant 500 grammes de cocaïne. À cette quantité s’ajoutaient 130 grammes de kif traité et plus de 34.000 comprimés psychotropes.

Concernant ces derniers, M. Haddadou a fait part de la saisie, depuis début 2018, d’une quantité de plus de 12.000 comprimés à l’aéroport international de Constantine dans le cadre d’une dizaine d’opérations effectuées par les services des Douanes algériennes, opérant au sein de cette infrastructure.

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Mauritanie : Bir-Moghrein sans eau, ni électricité, ni réseau téléphonique

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 22:30
Tawary - La ville de Bir-Moghrein (Tris Zemour) dans l’extrême nord du pays connait depuis jours une coupure générale d’électricité, d’eau...
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Carnage sur les routes

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 21:45
Le Calame - C’est l’hécatombe sur les routes mauritaniennes. Et cela ne semble pas attrister nos autorités. Vendredi 6 juillet, à 96 km...
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Hadj 2018 : Départ du premier contingent vers les lieux saints le 25 juillet

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 21:44

Le premier départ des hadjis algériens vers les lieux saints est prévu le 25 juillet, a annoncé dimanche à Alger le Directeur de l’Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Youcef Azzouza, dans une déclaration à la presse.

M. Azzouza a précisé, en marge d’une session de formation au profit des membres de la délégation algérienne de la mission du Hadj organisée à Dar El Imam (Mohammadia), que « le premier vol des pèlerins algériens vers les lieux saints est programmé pour le 25 juillet et sera précédé d’un vol transportant les encadreurs devant accueillir les hadjis algériens aux aéroports de Djedda et de la Médine en  Arabie saoudite ».

Les membres de l’inspection auprès du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ont été chargés du suivi de la performance des membres de la mission ainsi que les agences de voyages pour s’assurer de « leur respect des missions qui leur ont été assignées et garantir un meilleur service aux hadjis algériens ».

S’agissant des sessions de formations lancées par l’Office, M. Azzouza a affirmé qu’ils visaient  « l’habilitation des membres de la mission leur permettant d’acquérir les compétences et l’expérience requises afin de  faire face aux différentes problèmes et difficultés que rencontrent nos  hadjis algériens dans les lieux saints ».

Ces formations s’ajoutent à la caravane du Hadj qui avait sillonné plus de 33 wilayas à travers le territoire en avril et mai derniers consacrée à la  formation des hadjis. La mission s’est renforcée cette saison par plus de 500 accompagnateurs volontaires, outre 800 membres officiels, a-t-on fait savoir.

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Incendies de forêts : le facteur humain devient la principale cause, selon la DGF

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 21:40

Pas moins de 303 hectares de forêts ont été ravagés depuis le début d’année à travers le territoire national. C’est trois fois plus de feux que durant la même période de l’année passée, apprend-t-on auprès de la Direction générale des forêts (DGF).

Et pour cause, il n’y a pas que la chaleur de l’été qui en est la cause, mais l’on cite le facteur humain comme principale cause de ces incendies.

« Ce sont en grande partie des agriculteurs ou des éleveurs qui campent sur des massifs forestiers et pratiquent le nettoyage des buisseaux en allumant des feux pour faire parcours ou faire régénérer les pâturages », explique Abdelghani Boumessaoud, directeur de la protection du patrimoine fôrestier à la DGF.

Un autre phénomène nuit immanquablement aux forêts, c’est « les décharges sauvages », affirme le même responsable au micro de Narimène Mendil de la radio chaine 3.

Rappelons qu’en 2017, pas moins de 40.000 hectares étaient dévorés par les feux de forêts dont des milliers d’arbres fruitiers.

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La CAF suspend un arbitre mauritanien

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 21:00
Rimsport - La Confédération Africaine de Football (CAF) n’y est pas allée de main morte. Elle vient de sévir contre les arbitres impliqués...
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Projection du film "XALA" (1975) du Cinéaste Sembene Ousmane à l'institut français [PhotoReportage]

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 20:16
Studios HOLPAC - Le vendredi 29 juin 2018 à 19h, s’est tenue la projection du film « XALA (1975) » du Cinéaste Sembene Ousmane dans le cadre...
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Le bureau exécutif de l’UPR en réunion pour annoncer les listes des candidatures

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 19:30
Saharamédias - Des sources propres à Sahara Medias lui ont révélé que le bureau exécutif de l’union pour la république, parti au pouvoir,...
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Centrafrique : 140 casques bleus mauritaniens rentrent au bercail

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 18:54
Alakhbar - Cent quarante (140) gendarmes du contingent mauritanien des forces de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique sont rentrés...
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« Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité »

24 Heures au Bénin - Sun, 07/08/2018 - 17:52

Constitution du Bénin : une révision impossible ? Tel est le thème de l'entretien avec le député Bako Arifari, l'un des porteurs du projet d'amendement. Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 8 juillet 2018, l'honorable Arifari Bako s'est prononcé sur plusieurs faits dont la dernière situation à l'Assemblée nationale relative au vote de l'Amendement de la constitution.

« On ne prend pas cette responsabilité sans mesurer tous les risques. Nous avons pris la mesure des propositions et nous avons analysé pour voir si elles rencontrent l'intérêt de la population », laisse croire, l'honorable Nassirou Bako Arifari. Selon lui, « par rapport au 4 avril 2017, c'était un projet gouvernemental alors ici c'est une initiative parlementaire. Et là il y a une avancée ». Il pense que c'est un atout pour le gouvernement d'avoir une majorité au parlement. « Lorsqu'un gouvernement a une majorité à l'Assemblée cela favorise le vote de ses lois. Cela aide aussi à porter les lois pour aider le gouvernement à avancer dans ses réformes », affirme-t-il. Parlant des propositions, il estime que sur la question de la représentativité des femmes à l'Assemblée, « il y avait les années passées des initiatives pour aider à augmenter le nombre de femmes au parlement. Il y a eu plusieurs propositions de lois notamment la loi sur le parité mais rejetée par les députés ». Mais ajoute-t-il, « On se retrouve dans certaines situations surtout lorsque le Bénin participe à des rencontres internationales. Il arrive parfois que la délégation soit renvoyée, ou peut-être le Bénin est lésé à cause de l'absence de femmes ou leur faible représentativité dans la délégation ». Aussi, laisse-t-il croire qu'à l'international « il y a le protocole de Maputo qui prévoit de prendre des dispositions pour assurer la représentativité des femmes dans les instances politiques. » C'est au vue de ces réflexions dira-t-il « que nous avons réfléchi à la proposition ».
Sur la deuxième proposition d'amendement relative à la peine de mort, « nous avons signé plusieurs protocoles et le code pénal a pris cela en compte. Et pour éviter qu'il y ait un délit un jour, il faut constitutionnaliser ». C'est pour préserver un retour en arrière « nous avons voulu constitutionnaliser ». En ce qui concerne la cour des comptes, « il y a une disposition qui impose dans l'espace UEMOA la création de cette cour et c'est le Bénin seul qui n'est pas en règle ». Il explique l'importance de cette cour par le fait que « lorsqu'on aura une cour des comptes ce sont les juges qui procéderont systématiquement à la vérification des fonds gérés dans toutes les administrations. Là, s'il y a mauvaise gestion, il ne faut pas attendre les audits pour sanctionner. Ce sera systématique ».
A en croire Arifari Bako, par rapport à la proposition relative au regroupement des élections, « Il y a deux ans, le ministre Komi Koutché avait déclaré que les élections législatives, municipales et présidentielles ont couté 57 milliards à la nation ». Pour lui, les législatives dernières ont couté environ 8 milliards et pour les municipales, environ 9 milliards et la présidentielle a couté 9 milliards. « On dépense au moins 10 milliards par élections », déplore-t-il. Il fait savoir que « sur les dix prochaines années, il y aura élections presque chaque année. Cela pose un problème pour notre pays et nous avons pensé qu'il faut passer à un regroupement. Ainsi, tous les cinq ans, on fait les élections groupées ». Et pour cela, confie le député, « il y a un mandat qui évolue en solo et c'est la législative et il faut l'harmoniser pour arriver à cinq ans ». Ainsi donc, il estime que pour réussir l'harmonisation, il faut prendre des mesures. « On a donc proposé des dispositions transitoires pour y arriver. On fait une élection en 2019 pour 7 ans », affirme-t-il. Il confirme par ailleurs que « l'une des grandes motivations ayant poussé vers les amendements, c'est la participation des femmes en plus la cour des comptes. Les autres sont des mises en conformité ».

Le détour

Tout semble clair avant que les députés ne s'engagent dans le processus. Selon le député Nassirou Bako Arifari, « dans les débats parlementaires, la minorité reconnaît la pertinence des propositions. Ils ont estimé qu'il y peut y avoir en guise sous roche. Ils ont proposé qu'on attende encore ». Il ajoute par ailleurs que « nous ne pouvons pas leur dénier ce doute. La démocratie c'est une question de majorité et de minorité ». L'ancien ministre des affaires étrangères de Boni Yayi explique que « pour le premier vote, nous avons eu les ¾. Il s'agit d'une très grande victoire. L'article 157 de la constitution prévoit que lorsque les ¾ sont acquis, il y a deux procédures. Soit on s'arrête là et on demande au chef de l'Etat puisque c'est lui qui peut avoir l'initiative de référendum de consulter le peuple. Nous avons poursuivi pour avoir les 4/5 mais nous ne l'avons pas. Il s'agit maintenant de donner l'opportunité au chef de l'Etat d'avancer ou de laisser ».
Il fait comprend par ailleurs que le Bloc de la majorité parlementaire a toujours collaboré avec la minorité. « Chaque fois que nous proposons une loi nous envoyons après examen à la minorité. Nous l'avons fait plusieurs fois. Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité », déclare-t-il. Il dit être surpris de n'avoir pas été accompagné par leurs collègues de la minorité parce qu'ils craignent ce qu'il a derrière. Il dit n'avoir pas de garanti pour celui qui sur la base des suspicions, ne semble pas rassurer des arguments qui sous-tendent les propositions. Aussi soutient-il que « nous ne pouvons pas parlé des élections groupées dans le code électoral, nous ne pouvons pas augmenter le nombre des 24 femmes sans la constitutionnalisation ».

La suite de la procédure

« Notre proposition au chef de l'Etat est qu'il aille au référendum. Lorsque le chef de l'Etat prendra les propositions, il peut décider qu'on y aille ou qu'on attende d'abord », estime-t-il. Pour lui, « nous n'étions pas dupe en engageant le deuxième vote. Nous avons voulu aussi confirmer les trois quarts. Et nous l'avons eu. C'était un test de confirmation et de renforcement des liens au sein du BMP ». Maintenant, le député pense que « si on va devant le peuple et il approuve par un « OUI » massif, le peuple aurait confirmé notre proposition. Mais si le peuple refuse par un « NON », c'est encore un message fort lancé aux politiquex de la majorité ». Néanmoins, Nassirou Bako Arifari martèle, « nous allons nous engager correctement pour le référendum ». Puisque, « lorsqu'il y a la volonté d'avancer, il n'y a aucun obstacle ». Au regard des dispositions réglementaires existant, ne favorisant pas un référendum de si tôt, il pense que « si le chef de l'Etat prend la décision d'organiser les élections, il reviendra à l'Assemblée en son temps, de faire le débat et on appréciera les implications pour voir dans quelle mesure répondre aux attentes du peuple ». A l'en croire, « lorsqu'on s'engage en politique, on est prêt à prendre aussi des risques. Si le chef de l'Etat est convaincu de la proposition et de son importance pour le peuple, il n'est pas question de ne pas prendre des risques ». Il rappelle par ailleurs que, « Ce n'est pas de manière délibérée que nous nous sommes engagés dans ces amendements. C'est au regard de revoir le quota des femmes dans le code électoral. Et c'est parce que nous sommes confrontés à cette situation qu'on a pris l'option des amendements ». L'honorable Nassirou Bako Arifari martèle que « c'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum et que le peuple nous accompagne de nouveau ».

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« La démocratie ne doit pas être un système de machiavélique », dixit Guy Mitokpè

24 Heures au Bénin - Sun, 07/08/2018 - 17:29

Dimanche aux couleurs politiques a reçu, ce 18 juillet 2018, le député Guy Mitokpè, Membre de la minorité parlementaire. Il a été question pour lui de se prononcer sur les coulisses du vote de l'amendement constitutionnel survenu, jeudi dernier, à l'Assemblée Nationale.

Tout en ayant, une pensée spéciale aux 19 plus 01 députés qui n'ont pas approuvé le vote, Guy Mitokpè estime que leur combat contre la proposition « est que notre constitution n'a pas prévu d'amendement mais de révision (...) ». Selon lui, « lorsque les amis de la majorité ont pensé qu'il faut amender et c'est sur quatre points, je dis non. Il faut travailler au respect de la constitution (...)››. « Nous ne voulons pas être une caution pour qui que ce soit. La raison fondamentale est qu'ils sont à la recherche d'une caution politique auprès du chef de l'Etat », dévoile-t-il. Guy Mitokpè fait remarquer qu'il aurait été dit au chef de l'Etat que c'est parce que le ministre Djogbénou s'était accaparé du projet que cela a échoué en 2017. « Ils disent qu'il s'est fait passer comme le porteur et le détenteur du projet et c'est pourquoi, il a échoué et il lui a été montré comment cela peut se passer facilement ». Le député déclare que la dernière sortie de Bruno Amoussou pour montrer et vilipender ce qu'ils ont proposé n'est pas un hasard. « La raison politique qu'ils ont avancé pour prouver au chef de l'Etat qu'ils ont la force de réviser la constitution ne convainc pas. Ils ne doivent pas se constituer comme des députés mécaniques », souligne-t-il.

Les amendements en question

Sur la question de l'amélioration de la représentativité des femmes, le député se demande « depuis quand les membres du BMP deviennent avocats de la cause des femmes ? Combien de femmes il y a-t-il dans le gouvernement ? Combien de femmes ont-ils dans leur cabinet autant qu'ils sont ? Combien de femmes occupent des postes de prestige au Bénin ? Pour envoyer les membres à la Cour, combien ont-ils envoyé ? La seule qui y figure, c'est une récompense politique ».
Le député pense qu'au regard de tout cela, ils veulent se faire passer aujourd'hui comme des laudateurs de la cause des femmes. « C'est une aberration. Il ne faut pas prendre le peuple comme dupe. Il faut prendre désormais le peuple au sérieux », indique-t-il. M. Mitokpè se demande « pourquoi présenter les femmes comme un instrument de chantage politique ? ». Autant d'inquiétudes qui mettent en doute la franchise de ses collègues du BMP à travers de telles propositions.
Concernant l'instauration de la Cour des comptes, « nous avons des moyens juridiques pour lutter contre la corruption », soutient Guy Mitokpè. Il ajoute que « même si c'est une urgence, nous avons des textes pour régler cette situation de corruption. Nous continuons de croire que c'est une mauvaise foi ».
Quant à la Constitutionnalisation de la peine de mort, il affirme que « nous avons ratifié plusieurs textes internationaux et la constitution même n'est pas pour la peine des mort. La constitution dit que la vie humaine est sacrée. Lorsqu'une constitution dit que la vie est sacrée, elle balaie déjà la peine de mort ». Le député pense que la constitutionnalisation de la peine de mort et l'instauration de la Cour des comptes, sont des formalisations mais ce sont les arguments avancés qui ne tiennent pas.
Pour ce qui concerne l'alignement des mandats, il soutient que « c'est l'une des raisons de l'existence du BMP ». Il ne voit pas la pertinence de la proposition puisque selon lui, « lorsque les députés sont conscients qu'ils ont dupé le peuple, ils ont été contre le peuple, ils veulent se refugier au parlement pendant sept ans pour s'échapper au peuple », dénonce-t-il. « C'est quoi cette affaire de période transitoire de sept ans ? », se demande-t-il. Pour lui, « la question de coût des élections pour justifier de l'alignement des élections est une malhonnêteté intellectuelle ». Il estime que « quand on a le pouvoir, on rêve peu et on réagit beaucoup et il y a d'autres priorités qui sont là ». Guy Mitokpè précise que « sur la base cartésienne, les raisons avancées sont très faibles ».

Une méthode qui déplaît

Le député de la minorité parlementaire pense que la méthode utilisée par les membres du BMP n'est pas saine. Il confie que « le BMP a déployé une méthode machiavélique. Ils ont ciblé ceux avec qui ils ont des problèmes. Ils ont fait des chantages aux députés. Ils voudraient se rassurer des 62 puis après des 66 ». Il confirme que les initiateurs de l'amendement avaient décidé de réviser la constitution au parlement. Et pour lui, la question ne se pose pas. Guy Mitokpè pense qu'il faut le faire avec honnêteté. « Ils ont fait des chantages à Djènontin, à Idrissou Bako, Issa Salifou et Atao Hinnouho parce qu'ils ont des dossiers contre eux. Les collègues étaient fragilisés mentalement et physiquement ». L'honorable Guy Mitokpè affirme avec fermeté que « ce qui s'est passé dans les coulisses, c'est parce que les membres du BMP ont fait du chantage sur les députés de la minorité que certains ont cédé contre leur gré. La démocratie ne doit pas être un système de machiavélique ». Il est revenu par ailleurs sur les questions relatives à la trahison au sein du bloc de la minorité mais il rassure qu'il s'est agit d'user de chantage pour avoir gain de cause. En ce qui concerne le référendum, le député n'a pas manqué de dire son mot. « Une fois que la révision a échoué, le parlement devrait dire au peuple qu'il ira au référendum. C'est une initiative parlementaire. Ils vont constituer la loi référendaire et la proposition sera soumise à la commission des lois. Tout cela pendant la première session ordinaire de l'année. Techniquement et juridiquement, ils n'ont plus les moyens d'aller au référendum cette année ». Il ne dénie par le droit à la majorité de modifier la loi référendaire puisqu'ils ont dit-il, « un magicien à la Cour ». M. Mitokpè pense que raisonnablement « il ne peut plus avoir de référendum initié par le parlement au cours de l'année 2018 ». Guy Mitokpè affirme qu' « ils ont la majorité à la Cour constitutionnelle et là la magie peut être faite ». Pour sa part l'honorable confie que « nous continuons de dire la vérité au peuple. Nous allons montrer qu'on peut être en politique et être crédible et être attaché à des valeurs ».
Giscard AMOUSSOU

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Les candidatures de l’UPR remises au président Aziz

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 17:16
Saharamédias - Le président de la république Mohamed O. Abdel Aziz a reçu samedi soir la liste définitive des propositions de l’union pour...
Categories: Afrique

Mali : lancement de la campagne présidentielle, 24 candidats en lice

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 07/08/2018 - 16:33
France24 - Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, et le candidat malheureux de 2013 Soumaïla Cissé sont de nouveaux en lice pour le...
Categories: Afrique

Message du ministre Mahougnon KAKPO aux candidats au Beepc

24 Heures au Bénin - Sun, 07/08/2018 - 16:31

Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo a adressé un message aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018. Lire le message.

Message du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018

Béninoises, Béninois,

Chers Compatriotes,

Le lundi 09 juillet, sur toute l'étendue du territoire national, *186.399* de nos enfants des classes de 3ème composeront à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juillet 2018.

Cet effectif de 186.399 candidats se décompose en 83.930 filles, soit un pourcentage de 45,03% et 102.469 garçons, soit un pourcentage de 54,97%, contre un total de 224.995 candidats l'année dernière. On constate alors une baisse de 38.596 candidats, traduisant ainsi un taux de régression de 17,15 % par rapport à 2017, et qui s'explique par le taux de réussite relativement important de 50,56 % l'année dernière.

Cette année, les candidats composeront dans 265 centres contre 294 en 2017. Le plus jeune candidat a 11 ans et le plus âgé a 56 ans.

Je me réjouis particulièrement de la tenue de cet examen du BEPC, session de juillet 2018, car il représente le symbole de la capacité de notre Peuple à faire preuve de sursaut patriotique, quand tout semble perdu.

Au nom du gouvernement, j'exprime mes encouragements à nos partenaires sociaux pour leur sens élevé de sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.

Au nom du gouvernement, je remercie les enseignants pour les sacrifices consentis aux fins de transmettre à nos enfants les outils pédagogiques nécessaires pour passer l'examen dans de bonnes conditions.

Au nom du gouvernement, je rassure la nation toute entière que les remédiations nécessaires ont été correctement opérées par la Direction de l'Inspection Pédagogique, de l'Innovation et de la Qualité (DIPIQ) et les pools d'inspection déléguée pour porter les savoirs des candidats au niveau requis.

A tous les candidats, je souhaite une bonne chance et réaffirme que le BEPC est un examen et non pas un concours. Les épreuves auxquelles ils seront soumis sont forcément et assurément du niveau du candidat moyen.

Je voudrais particulièrement exhorter les parents d'élèves à davantage de bienveillance envers nos enfants candidats, surtout à cause de leur jeune âge. Prenez les dispositions nécessaires pour les prémunir des maladies en ces temps de pluie et, rassurez-vous surtout qu'ils sont effectivement en possession de leur carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile en cours de validité pour les candidats libres. Enfin, veillez à ce qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard à 7 (sept) heures le matin.

Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre sens patriotique et à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucun désagrément pouvant entacher la crédibilité de l'examen.

En tous les cas, toutes les dispositions sont prises sur le plan national pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à des pratiques prohibées dans l'organisation des examens.

A vous tous, je souhaite bon courage et plein succès à nos candidats.

Vive l'école Béninoise.

Vive le Bénin.

Je vous remercie.

Professeur Mahougnon KAKPO

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Ils sont la cible d’agression des salafistes : Aïssa promet de protéger les imams

Algérie 360 - Sun, 07/08/2018 - 16:23

Confronté à des actes de plus en plus nombreux d’agression contre les imams, le ministre des Affaires religieuses veut protéger ses fonctionnaires.

Dans plusieurs messages publiés sur les réseaux sociaux, Mohamed Aïssa a indiqué que son département protégera les imams. Un engagement rappelé hier lors d’une activité à Alger. Le ministre des Affaires religieuses, qui a refusé récemment de renouveler les comités des mosquées, a annoncé que son département va “se constituer partie civile” si des imams déposent plainte.
Il a ainsi encouragé l’imam de Skikda, agressé physiquement par des fondamentalistes, à saisir la justice. “En application des directives du ministère des Affaires religieuses, nous avons déposé plainte au tribunal de Chlef contre ceux qui ont agressé l’imam de la mosquée Omar-Ben El-Khattab de la commune de Tadjenna, alors qu’il accomplissait ses missions de premier responsable de la mosquée”, a écrit, dans une autre adresse, le ministre, qui donne des instructions claires aux responsables de son secteur au niveau local, afin d’aller déposer plainte en cas d’agression contre des imams. Hier, Mohamed Aïssa a rappelé que les deux actes cités plus haut ne sont pas des exceptions. “J’ai moi-même reçu 23 plaintes pour agression.” Les plaintes sont venues des imams. “Je vais constituer une commission pour enquêter sur la question”, a précisé le ministre, qui s’exprimait, hier, à Tipasa, lors de la clôture des activités de “la saison culturelle islamique”. “Nous avons des articles dans le code pénal qui protègent les imams”, a ajouté Mohamed Aïssa, dont les déclarations ont été reprises par des médias. Le ministre a précisé qu’il a évoqué le sujet avec son homologue de la Justice, Tayeb Louh.
Dans une récente déclaration, le ministre des Affaires religieuses a désigné les radicaux comme étant derrière ces agressions contre les imams. Hier, Mohamed Aïssa a été encore plus précis dans ses accusations. Il a évoqué des idées “qui ont permis à leurs promoteurs d’avoir une notoriété à l’étranger”. Mais “ces idées constituent un danger pour nos enfants”, a accusé le ministre qui fait référence aux salafistes.
Depuis quelques mois, le ministre des Affaires religieuses, visiblement appuyé par le gouvernement, mène un combat contre le courant salafiste. Il avait récemment interpellé, publiquement, Mohamed-Ali Ferkous, un des représentant de l’aile madkhalie — l’une des plus radicales du wahhabisme — en Algérie. Les partisans de cette doctrine très obscurantiste tenteraient, selon le ministre, d’occuper les prêchoirs des mosquées pour “défendre leurs idées”.
Cela est l’œuvre “d’extrémistes qui ont réussi à infiltrer des groupes qui étaient, initialement, pacifistes”, avait-il écrit. Le ministre avait accusé ces salafistes de vouloir profiter des mosquées pour endoctriner les jeunes. C’est ce qu’ils faisaient dans les années 1990 dans le Head Park de Londres et même dans des mosquées en Algérie. Mais “aucune des mosquées du pays ne deviendra Head Park… Les mosquées de la République seront protégées par la République”, avait promis le ministre.

Ali Boukhlef

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