Réunis à la Bourse du travail, ce lundi 09 juillet 2018, le collectif des syndicats de santé, à travers une déclaration rejette la décision DCC 18-141 de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories socioprofessionnelles dont leur secteur. Selon le collectif, le gouvernement devrait chercher à éradiquer le mal à la racine en s'interrogeant sur les grèves à répétition. Le dialogue est totalement en panne au Bénin, déplore le porte-parole du collectif, Adolphe Houssou. Si tant est que le gouvernement ne veut pas de la grève dans le secteur de la santé, pourquoi ne se préoccupe-t-il pas de la satisfaction des revendications qu'il a jugé lui-même de légitimes et pertinentes, s'est-il interrogé ? Pour lui, le gouvernement n'a jamais respecté ses engagements. « Le collectif prend l'opinion nationale et internationale à témoin et affirme que cette décision n'engage que la Cour Djogbénou et le gouvernement de patrice Talon », averti le porte-parole. Il entend étudier avec la base, les moyens les plus acerbes pour contrecarrer la liquidation des libertés syndicales à travers une tournée nationale dans les prochaines semaines.
F. A. A.
Face au piratage des films, le DG de l’ONDA a avertis les chaines de télévision algérienne. Cependant aucune mesure du gouvernement n’a été prise afin de stopper le piratage des films et séries.
Le cas de la chaîne El Fadjr TV, qui diffuse depuis quelques jours la série espagnole de la production Netflix « Casa De Papel » en version française sous-titrée en arabe.
Rappelons que les chaines de télévision algériennes privées n’ont aucun droit de diffusion des films ou séries diffusés sur le Net. C’est d’ailleurs le deuxième cas, après la chaîne El Bilad TV qui avait piraté « Black Panther ».
LDJ. Sarah
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Par Houari Barti.
Une vieille bâtisse, datant du début du siècle dernier, située au 23, rue Benkhattou El Ouafi, dans le quartier Chollet (Eckmühl) a fait l’objet, avant-hier, d’un nouvel effondrement partiel provoquant une panique générale parmi les membres des deux familles qui y habitent. L’intervention rapide des éléments de la protection civile qui se sont rendu sur les lieux quelques minutes, seulement, après l’effondrement a, toutefois, eu comme effet de rassurer les occupants, témoignent les membres de la famille Moussaoui dont l’appartement présentait, hier, un spectacle horrifiant tant les dégâts visibles à l’œil nu, sont importants. Des trous béants à même le sol, des murs lézardés de toutes parts et des dalles éventrées qui laissent paraître les armatures de fer à béton font en effet craindre le pire. La bâtisse en question classée menaçant ruine, a déjà fait l’objet de plusieurs rapports des services techniques du Secteur urbain El Badr’ et de la protection civile qui ont dû intervenir, à plusieurs reprises à la suite d’effondrements partiels mais aussi après le déclenchement, il y a près d’un mois d’un incendie causé par une fuite, enregistrée dans le réseau vétuste de gaz. Aussi, ajoutent les familles, occupant les lieux, la démolition récemment par les pouvoirs publics d’une vieille bâtisse mitoyenne dont les occupants ont été relogés, a considérablement fragilisé leur structure. Hier, affirme-t-on, tous les rapports officiels, établis par les différents services de la protection civile et du Secteur urbain El Badr, avec photos à l’appui, ont été transmis aux services compétents de la daïra d’Oran pour prendre les dispositions qui s’imposent et programmer un relogement des familles, dans le cadre des opérations programmées pour l’absorption de l’habitat précaire. Les familles sinistrées ne manquent pas de lancer ainsi, un cri de détresse au wali d’Oran en sa qualité de chef de l’Exécutif pour solliciter son intervention directe dans ce dossier et veiller à la protection de l’intégrité physique des occupants qui est, tous les jours, menacée.The post Effondrement partiel à la rue Benkhattou El Ouafi à Chollet: Des familles en danger lancent un cri de détresse au wali appeared first on .
Par K.Assia.
Prévus le 5 juillet dernier, les travaux d’aménagement et d’extension de la Place du 1er Novembre 1954 (ex Place d’Armes) connaissent un retard dans la livraison de ce projet. Lors d’une visite effectuée, avant-hier, sur site, le wali d’Oran M. Mouloud Chérifi a donné des directives fermes pour activer le chantier qui devait être livré, dans les délais.Le wali qui avait reçu d’amples explications sur l’avancement du projet a insisté sur le respect des délais contractuels, sommant les entreprises chargées du projet de mettre tous les moyens pour achever les travaux dans les délais. Le projet porte sur une extension de la Place du 1er Novembre 1954, vers l’ex-Centre d’information de l’ANP avec l’ aménagement de tout le site, depuis la place du 1er Novembre 1954 jusqu’à la Promenade de Létang. Il est aussi question de la réhabilitation du Palais du Bey, avec l’ouverture d’un accès, vers le balcon donnant, directement sur la mer. Les travaux d’aménagement de la Promenade de Létang viendront compléter ce projet. Le président de l’APC, M. Boukhatem, avait signalé, dernièrement, qu’il s’agit d’un aménagement qui englobe, tout le site, de cette partie du Centre d’Oran. « Nous ne pouvons nous permettre de rafistoler ou de bricoler car il s’agit-là d’un projet d’envergure pour offrir aux Oranais un vaste espace de détente », avait souligné le maire d’Oran, qui signale, au passage, que des dispositions ont été prises pour préserver l’aspect architectural et les arbres centenaires de tout le site. «Il s’agit d’un site qui englobera, à la fois, le Palais du Bey, la Promenade de Létang, la Place du 1er Novembre 1954 et l’ex-Centre d’information de l’ANP».
Pour le premier responsable de la commune d’Oran, il est impératif de redorer le blason de ce site et d’en faire un endroit de prédilection pour les familles oranaises, comme ce fut le cas, par le passé, notamment pour le Jardin Ibn Badis (ex-Létang). Ce joyau historique, presque à l’abandon aujourd’hui, a déjà fait l’objet d’une opération de réhabilitation à l’époque de l’ex-wali d’Oran M. Zoukh. Des travaux d’aménagement avaient été réalisés et des postes de police installés, ce qui avait redonné confiance aux familles qui ont investi, de nouveau, les lieux. Malheureusement, quelques mois après, ce site a été livré à lui-même et s’est transformé en un lieu de beuverie et un endroit de prédilection pour tous les marginalisés. Dans le passé, ce parc drainait, quotidiennement, des dizaines de familles, venues de tous les coins et recoins de la wilaya, attirées par de meilleures conditions de sécurité. Le promeneur pouvait contempler, à loisir, des monuments archéologiques et historiques comme la Porte du Caravansérail ou le Fort espagnol. Par ailleurs, une halte a été aussi effectuée au quartier d’Ed Derb où le wali d’Oran s’est penché sur d’autres préoccupations des habitants, notamment l’entretien et l’hygiène du quartier et la réfection des routes.
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Par M. Nadir.
Le tribunal criminel d’appel d’Oran vient de condamner Z.N. Houari, gardien d’école de 34 ans, à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de B. Hnifi, 21 ans, perpétré en août 2015 dans le quartier d’El Hamri. En février dernier, Houari avait écopé de la même peine en première instance après que le tribunal criminel l’eût reconnu coupable de meurtre avec préméditation (voir le Quotidien d’Oran du 10/02/2018). Lors des deux procès, Y.B Slimane, beau-frère de l’accusé et présumé complice, a été innocenté et acquitté. Les faits remontent à la nuit du 27 août 2015 quand Z.N Houari s’est jeté sur Hnifi avec deux couteaux de boucher le touchant grièvement aux épaules. La victime qui jouait aux cartes près du cimetière chrétien est immédiatement transféré aux UMC du CHU d’Oran par un voisin tandis que son agresseur prend la fuite. Hnifi sera déclaré mort cinq heures après son admission à l’hôpital suite à un arrêt respiratoire. A la police, des témoins oculaires désignent Z.N. Houari comme étant l’agresseur pendant que certains diront avoir vu Y.B Slimane, le beau-frère de Houari, donner un coup de couteau à Hnifi avant de prendre la fuite dans les dédales obscurs d’El Hamri. Le lendemain, les suspects se rendent à la police où ils sont entendus: Houari reconnaît les faits et parle de vengeance mais Slimane jure qu’il n’a pas participé à l’agression. Il dit avoir aperçu son beau-frère les vêtements tâchés de sang et l’avoir emmené à la plage de Coralès pour le calmer.Quand ils ont appris le décès de Hnifi, ils ont décidé de se rendre. A l’issue de l’instruction, les deux suspects sont inculpés de meurtre avec préméditation en vertu des articles 254, 256, 257, et 261 (alinéa 1) du code pénal.
Comme lors du premier procès, Z.N. Houari reconnait ses actes (en les justifiant par le comportement aussi provocateur qu’humiliant de la victime) mais niera avoir eu l’intention de tuer Hnifi. Il tentera, par ailleurs, d’innocenter son beau-frère qui, dira-t-il, n’a aucune part de responsabilité dans le drame. De son côté, Slimane rejettera toutes les accusations en expliquant ignorer la gravité des faits quand il avait rencontré son beau-frère.
Dans son réquisitoire, le ministère public affirmera que les éléments du crime sont établis et requerra la prison à la perpétuité contre les deux accusés. Alors que l’avocat de la défense de Houari tentera de plaider les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et le bénéfice des circonstances atténuantes, celui de Slimane demandera l’acquittement pur et simple de son mandant.
Après délibérations, le tribunal criminel d’appel prononcera le même verdict prononcé en première instance, à savoir 20 ans de réclusion contre Z.N Houari et l’acquittement au bénéfice de Y.B Slimane.
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Il ne s’agit malheureusement pas d’un film d’Alfred Hitchcock. Mais les faits qui se sont déroulés, en ce début de semaine à Ouled Chebel, à l’ouest de la capitale, donne réellement des sueurs froides ». Un père de famille, la quarantaine, a décidé de tuer sa femme, mère de ses quatre enfants, juste parce qu’il a douté de sa fidélité. Rongé par les soupçons, l’homme va souvent se disputer avec sa femme avant qu’une altercation ne le mène à commettre l’irréparable. Le quadragénaire va poignarder sa femme à 17 reprises mais cette dernière, le corps mutilé, continue de lutter contre la mort.
Emporté par sa colère, il décide alors de l’égorger avant de prendre la fuite, l’abandonnant noyée dans une mare de sang, à l’intérieur même du domicile de ses beaux-parents. Après la découverte du corps de la victime par sa soeur, les services de sécurité, alertés, ont réussi à arrêter la cavale de l’époux meurtrier, quelques heures après son forfait. Ce dernier a avoué les faits, soutenant n’avoir pas pu supporter l’idée que sa femme ait pu le tromper. Il sera présenté, prochainement, devant la justice pour meurtre avec préméditation.
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Par Mahi Ahmed.
L’agence de la wilaya de Relizane de la Caisse nationale des assurés sociaux (CNAS) organise depuis quelques jours une campagne de sensibilisation au profit de ses assurés avec pour slogan: «l’assurance sociale un droit acquis à protéger». Dans ce contexte, les responsables de la Cnas tiennent à informer les assurés sur ce droit à consolider davantage d’autant qu’il est consacré et garanti par la loi. Ainsi, la sensibilisation tourne autour de l’utilisation de la carte «Chifa» qui doit se faire d’une manière rationnelle et surtout sur sa préservation afin d’éviter tout usage frauduleux. Il est ainsi recommandé aux assurés de ne pas laisser cet outil à la portée d’autres personnes et de le récupérer chez le pharmacien une fois l’opération d’achat des médicaments effectuée.La direction de la Cnas veut responsabiliser les assurés sociaux et les appelle à l’utilisation du numéro vert 3010 mis à leur disposition en cas de besoin d’informations utiles. D’autre part, la Cnas a pour credo l’amélioration et la modernisation continues des prestations.
Celles-ci demeurent la préoccupation majeure de la direction qui rappelle que l’usage de la carte Chifa est strictement personnel et ne doit souffrir d’aucun abus. Elle ne doit pas être laissée à la disposition d’une tierce personne y compris les prestataires conventionnés avec la Cnas entre autres les médecins et les pharmaciens.
D’autre part, la direction de la Cnas a précisé que ses services enregistrent 149.044 assurés sociaux, les ayants droit sont au nombre de 449.408 pris en charge au niveau de 15 centres de paiement.
Par ailleurs, il a été indiqué que le suivi rigoureux et le contrôle de l’utilisation de la carte Chifa ont permis à la Cnas la récupération de plus de 2 milliards de centimes suite au non-respect de certains pharmaciens des clauses de contrats passés avec la sécurité sociale.
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Par El-Houari Dilmi.
La brigade de gendarmerie de Ksar Chellala, dans la wilaya de Tiaret, a saisi une importante quantité de boissons alcoolisées à bord d’un véhicule en provenance de la wilaya de Djelfa, apprend-on dans un communiqué transmis à notre bureau. C’est dans la nuit de samedi à dimanche que les gendarmes ont repéré un véhicule stationné sur le bas-côté de la route à l’entrée de la localité de Ksar Chellala avant de trouver, dissimulées dans le coffre du véhicule utilitaire, 2.614 bouteilles de boissons alcoolisées de différentes marques. Le conducteur du véhicule et deux de ses acolytes ont été arrêtés et déférés devant le tribunal de Ksar Chellala qui les a placés sous mandat de dépôt.
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Par E. H. D.
Alors que le mercure s’affole dans la capitale du Sersou atteignant le pic inégalé de 43° Celsius samedi dernier, avec le risque d’intoxications alimentaires, le service d’assainissement et de protection de l’environnement relevant de la Sûreté de wilaya a saisi cette semaine 374 kilogrammes de viandes au niveau du quartier de «Sonatiba».En effet, c’est lors d’une tournée de routine de la police de l’environnement qu’un camion a été repéré transportant des viandes blanches.
Après inspection par les services vétérinaires, la viande a été déclarée consommable et remise contre procès-verbal au centre d’accueil pour personnes âgées. Le conducteur du camion a, quant à lui, été conduit aux locaux de la police de l’environnement avant sa présentation devant la juridiction compétente.
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Par Farid Haddouche.
Il y a eu 4 morts et 6 blessés sur le réseau routier de la wilaya de Bouira en l’espace de 48 heures. Ainsi, deux voitures se sont télescopées sur la RN 05 au lieudit Tiliouine dans la commune de Kadiria. L’accident s’est soldé par la mort d’un passager et des blessures à un autre. Un autre accident mortel de la circulation est survenu également le même jour sur la RN 5 au lieudit Kalous, dans la commune d’Aomar. Il a été déploré la mort de 2 passagers et des blessures à 4 autres. Un citoyen a aussi trouvé la mort et un autre a été grièvement blessé, dans un accident de la circulation qui a eu lieu sur le chemin de wilaya n°97, à proximité du village d’Oued Lekhal, dans la commune d’Aïn Bessem. Une voiture de tourisme dont le conducteur a perdu le contrôle a dérapé de la chaussée en faisant plusieurs tonneaux par la suite. Le chauffeur du véhicule est décédé sur le coup et son compagnon fut blessé. C’est une certitude lorsqu’il a été démontré par les services de la sécurité routière que le plus grand nombre des accidents de la route est enregistré pendant le mois de juillet avec un taux évalué à 76% par rapport aux bilans établis pendant la saison estivale. Il est tout aussi vrai que l’excès de vitesse, le dépassement dangereux, la manœuvre dangereuse et le non-respect du code de la route figurent par ordre respectif, comme étant les primordiales causes de ces accidents, soit 92% du nombre global des accidents répertoriés.
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Par Chaabane Bensaci.
Les sanctions américaines rétablies et aggravées par le président Donald Trump contre l’Iran ont déclenché un véritable vent de panique chez la plupart des firmes mondiales et principalement les entreprises européennes. Mais pas seulement, car l’avionneur Boeing, bénéficiaire de commandes d’Iran Air et d’Aseman Airlines, deux compagnies iraniennes, pour un montant total de 20 milliards de dollars, a décidé aussitôt de ne pas honorer le contrat de peur de subir les foudres de l’administration Trump. Prétextant le fait que Boeing n’a jamais comptabilisé ces commandes dans son chiffre d’affaires, le porte-parole de la firme a tenté de banaliser cette annulation qui concerne un des plus importants contrats signés avec des entreprises étrangères juste après la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien en 2015. C’était en décembre 2016 et le deal portait sur la livraison à Iran Air de 80 avions pour un montant de 16,6 milliards de dollars auquel s’ajoutait un autre accord relatif à la vente de 30 appareils 737 MAX à la compagnie aérienne Aseman Airlines. Les deux lots devaient être livrés de 2022 à 2024 et tout le monde y trouvait apparemment son compte.
Mais c’était compter sans l’arrivée du président Trump à la Maison-Blanche, celui-ci n’ayant jamais fait mystère de sa détermination à rompre toute relation avec Téhéran et décidant, le 8 mai, de rétablir l’intégralité des sanctions imposées, aggravant certaines d’entre elles et y ajoutant quelques nouvelles. C’était, dit-on depuis, une conséquence logique du retrait américain de l’accord sur le nucléaire. Trump a fixé ainsi un délai de trois à six mois maximum aux entreprises américaines et à toutes celles qui recourent au système financier américain pour résilier tous les accords conclus avec Téhéran, s’engageant en outre à n’en conclure aucun autre.
L’avertissement a été entendu par des constructeurs automobiles comme PSA qui a peu après annoncé son retrait d’Iran, alors qu’il s’agit de son marché étranger principal, preuve que la peur des sanctions américaines a donné des sueurs froides aux actionnaires des grands groupes qu’ils soient publics ou privés. PSA réagissait à la nouvelle selon laquelle le pétrolier Total faisait ses bagages et démontrait avec célérité qu’il tenait compte des injonctions américaines.
Comme si cela ne suffisait pas, le président Trump a encore surenchéri en exigeant des pays partenaires de l’Iran de ne plus acheter son pétrole, une demande qui s’adressait visiblement à la Chine et à l’Inde qui sont les clients majeurs de ce pays. Sera-t-il entendu? Rien n’est moins sûr car les deux pays ont des intérêts à préserver et ce n’est pas l’engagement pris par l’Arabie saoudite d’injecter un million de barils supplémentaires dans sa production actuelle pour pallier le manque à gagner iranien qui va suffire à les amadouer. La stratégie américaine d’imposer un embargo sur l’Iran a été, ces jours derniers, contestée par les pays signataires de l’accord puisqu’ils ont décidé à Vienne, vendredi dernier, de poursuivre sa mise en oeuvre et de répondre positivement aux attentes de Téhéran qui réclamait des garanties crédibles. En attendant, des firmes comme PSA et Total qui espéraient un développement conséquent au Moyen-Orient à partir de leur base iranienne vont devoir procéder à un bilan d’autant plus négatif que l’espoir d’une dérogation aux sanctions relève de l’aventurisme politique.
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Les six agents de la Garde nationale ont été tués et trois autres blessés après que leur véhicule ait subi une attaque avec un engin explosif artisanal dans la commune de Aïn Soltane, dans le gouvernorat de Jendouba.
L’attaque terroriste qui a eu lieu dimanche dernier, dans l’Ouest du pays, contre la Garde Nationale (six morts et des blessés graves) met en lumière les faiblesses de l’appareil sécuritaire tunisien, sept ans après le départ du président Ben Ali.
La Tunisie a été surprise par une attaque terroriste ayant entraîné la morts de six soldats de la garde nationale. Cette attaque, la plus meurtrière depuis deux ans, intervient alors que le pays, secoué par une crise politique permanente, s’attend à une relative reprise de l’activité touristique dont dépend grandement l’économie tunisienne. D’énormes efforts ont en effet été consentis pour parvenir à rassurer les tours operateurs et obtenir ainsi leur retour en force.
Les six agents de la Garde nationale ont été tués et trois autres blessés après que leur véhicule ait subi une attaque avec un engin explosif artisanal dans la commune de Aïn Soltane, dans le gouvernorat de Jendouba. L’attentat a été confirmé par le ministère tunisien de l’Intérieur qui a confirmé que des assaillants ´´ont ouvert le feu sur les forces de sécurité´´ après l’explosion, et que des ´´opérations de recherche des terroristes´´ étaient en cours avec l’aide de l’armée. Quelques heures plus tard, dans la nuit de dimanche à lundi, la branche tunisienne du groupe terroriste Aqmi, Okba ibn Nafaa, a revendiqué l’attaque, déclarant avoir saisi plusieurs armes de la patrouille visée. Aqmi et Jund al-Khilafa, affilié au groupe État islamique (EI), sont effectivement implantés dans cette zone frontalière montagneuse. ´´Nous sommes conscients du fait que la guerre contre le terrorisme sera longue´´, a énoncé sur place le ministre de l’Intérieur par intérim, Ghazi Jeribi. ´´Nous irons jusque dans les repaires (des combattants) et nous vengerons le peuple tunisien´´, a-t-il promis.
Le fait est que cette attaque risque d’aggraver la crise politique aiguë que traverse la Tunisie, alors que le Premier ministre Youssef Chahed, récemment débarrassé d’un ministre de l’Intérieur jugé encombrant, fait l’objet d’une violente campagne dirigée par le directeur exécutif du parti Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi qui réclame son départ. Il y a eu quelques affrontements ponctuels dans cette même zone du mont Chaambi, non loin de la frontière algéro-tunisienne, mais c’est la première fois que les forces de sécurité tunisiennes subissent une telle perte.
Des heurts ont régulièrement lieu à la frontière algérienne mais c’est la première fois depuis plus de deux ans que les forces de l’ordre essuient de telles pertes. A Alger, le ministère des Affaires étrangères a ´´condamné avec force l’attaque terroriste´´. L’Union européenne, présentant ses condoléances, a assuré son ´´plein soutien´´ à la Tunisie.
La France ´´se tient résolument aux côtés de la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme et face à toute tentative de porter atteinte à ce pays ami, à sa sécurité et à la vitalité de sa démocratie´´, a indiqué le Quai d’Orsay. La dernière attaque de grande ampleur en Tunisie remonte à mars 2016, lorsque des terroristes avaient lancé des opérations coordonnées contre des installations sécuritaires à Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye, entraînant la mort de 13 membres des forces de l’ordre et de sept civils. Depuis 2011, la Tunisie reste confrontée à un essor de la mouvance terroriste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays est toujours sous état d’urgence depuis l’attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués), en novembre 2015. Les forces de sécurité estiment que les principaux groupes armés sont actuellement affaiblis et déstructurés. Mais des incidents perdurent, notamment dans les maquis du nord-ouest où la majorité des membres des forces de l’ordre tués depuis la révolution l’ont été dans cette région. Malgré l’embellie réelle de la lutte anti terroriste, les forces sécuritaires tunisiennes peinent encore à lutter contre le péril, surtout après l’affaire Jeraya suivie du licenciement de plus de 200 cadres de la police et de la garde nationale au lendemain de la fin de fonction du ministre de l’Intérieur Lotfi Braham.
Le MAE condamne et exprime son «entière solidarité»
Réagissant à l’attaque terroriste perpétrée, dimanche matin, contre une patrouille de la Garde nationale tunisienne, dans le gouvernorat de Jendouba, le ministère des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole, Abdelaziz Benali Cherif, a condamné «avec force» cet attentat et il présente ses condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au peuple et au gouvernement tunisiens frères. «Tout en réitérant notre entière solidarité avec la Tunisie, nous demeurons convaincus que le terrorisme haineux et aveugle ne saura entamer la détermination de ce pays frère, de ses dirigeants et de son peuple à combattre ce fléau et à le défaire», indique le porte-parole du MAE dans une déclaration.
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Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE, Gordon Sondland, a présenté lundi ses lettres de créances auprès des institutions européennes à Bruxelles, dix-huit mois environ après le départ de son prédécesseur de la capitale européenne. M. Sondland « est arrivé à Bruxelles le 8 juillet et a présenté ses lettres de créance aujourd’hui à la Commission européenne et au président du Conseil européen Donald Tusk », a annoncé l’ambassade des Etats-Unis auprès de l’Union, dans un communiqué. « En tant qu’ambassadeur, je travaillerai pour renforcer l’étroit partenariat entre l’UE et les Etats-Unis », a promis sur son compte Twitter M. Sondland, qui prend ses fonctions dans un contexte de fortes tensions transatlantiques depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
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Trente-huit formations politiques nigérianes ont rejoint lundi le principal parti d’opposition pour tenter de bloquer la candidature de Muhammadu Buhari à sa propre succession, en vue de la présidentielle de février 2019. L’objectif serait de « se rassembler et de présenter un candidat commun », a déclaré à la presse Kola Ologbodiyan, porte-parole du Parti Populaire Démocratique (PDP), principal parti de l’opposition. Les représentants des 39 partis se sont rassemblés lundi autour d’un Protocole d’accord (Memorandum of Understanding, MoU), nom de cette nouvelle alliance. « Le but du MoU est que l’on travaille ensemble pour regagner le pouvoir », a expliqué à la presse Yunusa Tanko, président du minoritaire Parti de Conscience nationale.
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Ils étaient encore au moins 10.000 samedisoir dans le centre de Banja Luka, la capitale de l’entité serbe de Bosnie-Herzégovine
,pour demander que toute la vérité soit faite sur la mort d’un jeune homme de 21 ans,assassiné il y a trois mois. Une contestationpopulaire inédite en Republika Srpska et quifragilise le pouvoir du président MiloradDodik, à quelques mois des élections d’octobre.Poing levé, la foule rend hommageDavid
Dragicevic, 21 ans, retrouvé mortaprès avoir été torturé le 24 mars dernier. Les manifestants – des couples avec des enfants,des étudiants, des citoyens ordinaires – dénoncent les incohérences de l’enquête de la police, accusée de protéger des proches du président Milorad Dodik.
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L’élection présidentielle aura lieu le 7 octobre au Cameroun, a annoncé un décret du président Paul Biya. Le président Biya, 85 ans, n’a pas annoncé s’il serait candidat à une septième réélection, mais ses partisans le présentent comme le candidat « idéal » de la majorité résidentielle. « Paul Biya est notre candidat à la prochaine élection présidentielle, au regard de son bilan éloquent, de sa crédibilité nationale et internationale, diplomatique, économique, sociale et culturelle », avaient affirmé en mai des responsables du parti au pouvoir et des chefs traditionnels originaires du Sud, région d’origine du chef de l’Etat. Quant au principal parti d’opposition, le Social Democratic Front (SDF, anglophone), il a d’ores et déjà désigné son candidat en la personne de Joshua Osih.
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