C’est aussi un creuset culturel animé par nombre d’étoiles sportives et didactiques.
Il serait prétentieux de notre part d’essayer de présenter de nouveau la reine de l’antique massif Zuccabar, ou Zaccar de nos jours, sur lequel trône la fière Miliana si chérie par poètes et chanteurs et…gourmets. Cet important et doucereux hameau accroché aux flancs du Zaccar, devenu ville aujourd’hui, est connu par les amoureux du farniente, de temps doux de par son léger escarpement de 700 mètres d’altitude tout en étant proche de la mer et en plein Atlas, sans oublier ses cerises dont la beauté, le goût et leur aspect «royal» comme l’indique leur nom local «Graines des Rois» ou «Hab El Moulouk». Elles ne sont plus à vanter!
Cette antique ville, vers laquelle on grimpe allègrement par moult lacets routiers qui nous font découvrir au fur et à mesure de notre «escalade», des vues différentes de la plaine du Cheliff, fut la plus importante étape pour les «hadji» en partance pour La Mecque. Ils venaient du Maroc, du Sahara ou même de la Kabylie voisine pour y observer une halte bienfaisante et reposante en vue du long trajet qui reste à parcourir vers le tombeau du prophète Mohammed (Qsssl).
Miliana servit aussi, jadis, de ville garnison au prestigieux Emir Abdelkader qui y installa son califat en 1835 et y édifia plusieurs ouvrages civils et militaires. La pièce maîtresse de ces ouvrages fut, sans aucun conteste, la manufacture d’armes construite en 1839, après huit mois de travaux, en contrebas des vieux remparts de la ville, suite au traité de la Tafna avec l’occupant français, qui garantissait à l’Emir ce genre d’initiatives.
Selon la responsable du musée de la manufacture, Mme Hamidi Radhia, qui arborait un dépliant du ministère de la Culture, Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés, ce site fut choisi en raison de sa situation géostratégique d’où l’édifice militaire surplombant du haut des escarpements du Zaccar, la grande plaine du Cheliff, de l’abondance en eau de l’oued El Anasser pour produire de l’énergie hydraulique grâce à une roue placée au milieu des chutes d’eau. C’est cette énergie qui faisait fonctionner l’équipement de l’usine. L’autre raison, explique Mme Hamidi, et non des moindres, était l’abondance de matières premières, en l’occurrence le bois et le minerai de fer réputé du Zaccar qui a fourni la matière première (fer puddlé) pour la construction de la tour Eifel de Paris en 1889. Pratiquement, le quart de la population de Miliana, soit quelque 1800 personnes, ont participé à l’époque à l’extraction de 8000 tonnes de minerai, notamment dans la mine de Rouina, qui était destiné à M.Eifel. Transformé en fer «puddlé», ce minerai à faible teneur de carbone rendait le fer moins sujet à la corrosion comme du reste le prouve le monument de la tour Eifel.
L’occupation de Miliana, qui survint un certain 08 juin 1840 par les troupes françaises coloniales, conduites par le maréchal de triste renommée Valée, fut suivie en 1895 de la visite de l’empereur français Napoléon III. La manufacture abandonnée devint après 1845, un «moulin à farine» avant sa restauration qui la porta sous les feux de la rampe lors du «mois du Patrimoine» qui s’est déroulé en Algérie du 18 avril au 18 mai 2018.
Ainsi, cette ville superbe a continué à rayonner sur l’Algérie en enfantant des héros de la révolution de Novembre 1954 dont Amar El Kama, connu sous le surnom de Ali la Pointe en référence à son quartier de naissance la «Pointe des Blagueurs», une esplanade située à l’extrémité sud de la ville des Cerises. Cette place offre une vue imprenable sur la vallée du Cheliff, avec en contrebas le quartier des Annassers et ses vergers plantés d’arbres fruitiers, notamment des cerisiers, bien sûr.
La visite de Miliana ne saurait être complète sans un intéressant regard sur le mausolée de la zaouïa Sid Ali Benyoucef, le saint patron de la ville, où est enterré le khalife de l’Emir Abdelkader. Cette prompte visite a donné lieu à des retrouvailles chaleureuses et combien émouvantes entre les Milianis restés en ville et ceux qui se sont déplacés vers d’autres contrées en Algérie ou plus loin ailleurs.
Saurions-nous également ignorer que la «zorna» si appréciée par les Algérois et autres férus de la musique traditionnelle, notamment des villes côtières, est originaire de cette région (Aïn Defla) où les airs du «châabi» furent tant chantés par le regretté Deghrar Djilalli ou plus récemment encore par Sofiane alias «p’tit Zahi». Il faut savoir aussi que Mohamed Bouras, fondateur du premier groupe des Scouts Musulmans Algériens (SMA), «El Fallah», en 1935 à Alger, est né en 1908 à Miliana.
Tout compte fait, à Miliana, il n’y a pas que des cerises…
Par Abdelkrim AMARNI
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Le postulateur de la cause de béatification-canonisation du père de Foucauld, Mgr Maurice Bouvier, a tiré hier sa révérence à l’âge de 104 ans. Également auteur du livre Le Christ de Charles de Foucauld, il avait été choisi en 1990 pour perpétuer la bonne cause, à savoir celle de Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, qui a consacré le principal de sa vie à l’œuvre humanitaire dans le grand désert algérien. Prêtre du diocèse de Valence, docteur en droit canonique, et ayant exercé au tribunal de la Signature apostolique à Rome,
Mgr Maurice Bouvier avait, en effet, été le mieux indiqué, avec l’accord de l’évêque de Laghouat, Mgr Claude Rault, pour être le postulateur de la cause du père de Foucauld.
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Les entreprises d’exploitation d’agrégats opérant dans le secteur mettent en danger par leurs travaux la grotte féerique sise au cœur du mont Bouzegza. Ces agressions répétées, qui mettent en danger ce lieu historique, où s’étaient réfugiés les moudjahidine de la région pour échapper aux soldats français, sont dénoncées par la section des artisans de la wilaya de Boumerdès. Ces derniers mettent en garde contre les graves conséquences que pourrait subir cette belle fresque historique, qui devrait être exploitée sur le plan touristique.
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La nouvelle génération de la Peugeot 208, connue sous le nom de code P21, est déjà prête et pourrait même disposer d’une version GTI… électrique.
Profitant de la rencontre avec Jean-Christophe Quémard, Directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe PSA, la question de l’arrivée de la nouvelle génération de la Peugeot 208 a été abordée, d’autant plus que c’est l’un des modèles prévus pour être assemblée au sein de l’usine Peugeot Citroën Production Algérie.
Ainsi et à notre question sur la date de présentation de cette nouvelle mouture ainsi que l’éventuelle arrivée de la GTI en électrique, notre interlocuteur s’est contenté de dire « que la nouvelle 208 est à tomber, elle est magnifique. Pour ce qui est de l’électrique, vous connaissez très bien ce qu’il en est des nouvelles normes imposées auxquelles il faut répondre »…Une manière diplomatique de le reconnaître pourrions-nous dire mais qui va dans le sens des déclarations Jean-Philippe Imparato, patron de la marque Peugeot, aux anglais d’Autoexpress et laissant entendre qu’une version électrique de la future 208 GTI pourrait-être proposée, développée à partir de la plateforme e-CMP.
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Du 12 au 15 juillet, le comté anglais du West Sussex accueille la 25ème édition du « Goodwood Festival of Speed », l’un des plus prestigieux événements du sport automobile au monde et Alfa Romeo compte y présentera quelques-unes de ses plus précieux modèles historiques ainsi que ceux de la gamme actuelle
Le Festival of Speed de Goodwood accueille cette année pour sa 25ème édition plus de 600 voitures et motos retraçant les plus belles pages de l’histoire automobile et des motocycles. FCA Heritage, le département en charge de la promotion du patrimoine historique des marques italiennes du groupe, se devait donc d’être présent à cet événement. Seront ainsi présentes deux joyaux issus de ses collections : la 1750 GT Am et la 1900 Sport Spider. Ces modèles proviennent du Museo Storico Alfa Romeo d’Arese.
Le Festival marquera également les débuts au Royaume Uni du SUV le plus rapide de sa catégorie, l’Alfa Romeo Quadrifoglio, en version conduite à droite. Outre le nouveau Stelvio Quadrifoglio, les passionnés vont pouvoir également admirer sur le stand Alfa Romeo les meilleures versions de la gamme mais aussi le show-car C37 Alfa Romeo Sauber F1 Team, monoplace qui participe au Championnat du Monde de F1, marquant ainsi le retour d’Alfa Romeo à la compétition.
De plus seront également exposées deux séries limitées disponibles en région EMEA à 108 exemplaires, rappelant ainsi que la marque vient de fêter ses 108 ans le 24 juin dernier. Il s’agit des Giulia et Stelvio Quadrifoglio « NRING » qui célèbrent les records obtenus par ces deux versions sur le célèbre circuit allemand .
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Attendue pour le Mondial de Paris, la DS3 Crossback ne cache plus rien de son design aussi, bien extérieur qu’intérieur, grâce à des images de brevets de propriété intellectuelle.
Ces premières images de la DS3 Corssback nous dévoile un crossover avec certains traits du DS7 Corossback à l’arrière et un profil proche de l’actuelle DS3 avec son fameux aileron de requin au niveau du montant B. Mais c’est surtout la face avant qui fait parler le plus d’elle avec des feux au dessin complexe avec deux blocs séparés par ce qui semble former le « S » de « DS ». La grosse calandre est également présente et le bouclier avant accueille des feux de jours à diode positionnés verticalement et rappelant la DS3.
L’habitacle se distingue par des motifs en « Diamant » au niveau de la console centrale, console rehaussée par un écran flottant.
Par ailleurs, et suite à la parution de ces brevets et les commentaires l’accompagnant, le patron de la marque DS, Yves Bonnefont, a déclaré via Tweeter qu’il voit « que DS déchaîne les passions. Heureusement que nos futurs modèles sont bien plus beaux que des plans techniques ». Une reprise en main de la communication ne devrait pas tarder, DS entamera surement l’effeuillage de sa DS3 Crossback avant sa première sortie à Paris.
Appelée à prendre le relais de la DS3 pour une présentation au prochain Mondial de Paris avant un début de commercialisation en 2019, la DS3 Crossback sera la première DS 100% électrique et devrait offrir 450 km d’autonomie avec 50 kWh de batteries et un moteur de 115 ch
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Total et Citroën, c’est une histoire qui roule depuis 1968, une success story, mêlée d’innovation et de passion sportive, qui a mené les deux marques sur la plus haute marche des podiums.
Depuis le lancement de leur partenariat en 1968, Total a soutenu le développement industriel de Citroën sur les cinq continents par la fourniture d’une large gamme de lubrifiants pour automobiles. Au fil des décennies, les deux groupes ont conçu ensemble des huiles adaptées aux moteurs Citroën pour les rendre toujours plus économes en carburants et plus respectueux de l’environnement.
L’environnement est un enjeu primordial pour Citroën et Total. Les partenaires se sont engagés à réduire de manière drastique leur impact environnemental à travers notamment la baisse des émissions de CO2. Les équipes de R&D travaillent conjointement pour développer des solutions spécifiques et adaptées. Ces efforts s’illustrent aujourd’hui par la création de TOTAL QUARTZ INEO FIRST 0W-20, une huile synthétique anti-pollution qui permet de baisser la consommation de carburant jusqu’à 4%*.
D’hier à aujourd’hui : passion et engagement sportif pour une réussite totale
Un autre pilier du partenariat Citroën – Total s’inscrit dans l’esprit d’excellence et de compétition. Des analyses minutieuses des huiles aux évaluations sur pistes, du rallye-raid au Championnat du Monde des Rallyes, l’ensemble de ces tests et événements sportifs ont permis à Total d’expérimenter ses lubrifiants dans des conditions extrêmes et d’assurer aux Citroën de compétition et de série des performances optimales.
La force du partenariat entre Citroën et Total dans le domaine du sport automobile s’illustre dès le Rallye du Maroc en 1969. Citroën commence à se forger un palmarès, avec la Citroën DS21 et poursuit son épopée en rallye-raid, émaillée de 36 victoires et de 5 titres constructeurs en Coupe du monde FIA. S’ensuit une série incroyable de succès entre 2003 et 2012 avec 8 titres constructeurs et 9 titres pilotes en Championnat du Monde des Rallyes (WRC).
En 2014, Citroën et Total décident de se lancer dans le championnat WTCC avec à la clé 3 titres constructeurs, 3 titres pilotes et 50 victoires. En 2017, les deux marques sont de retour en WRC avec C3 WRC, victorieuse à deux reprises au Mexique et en Catalogne.
Mathieu Soulas, Directeur de Total Lubrifiants, déclare : « Nos deux entreprises se préparent à relever les défis de demain, qu’ils soient environnementaux, technologiques ou sportifs. La route déjà effectuée ensemble nous a permis de partager notre esprit d’excellence et d’innovation centrée sur le client. Durant ces années fructueuses, Total et Citroën ont toujours été en mesure de trouver des solutions pérennes. »
De son côté Linda Jackson, Directrice générale de Citroën, commente : « Après 50 ans de chemin parcouru, nous pouvons être fiers de l’implication de nos équipes qui ont grandement contribué à cette si belle réussite. »
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Diamal, représentant des marques Fuso et DAF, enclenche un nouveau plan social en ce mois de juillet, le cinquième depuis le début de la crise automobile.
Disposant en 2014 près de 550 salariés, Diamal n’en comptera bientôt que quelques employés suite à un nouveau plan social proposé ces jours-ci aux employés.
En effet, et après une rumeur d’un éventuel rachat des 60% des part de CFAO par son associé GH Finances mais démentie par ce dernier affirmant « qu’aucune modification de son actionnariat n’est à l’ordre du jour », Diamal devra passer la la compression d’effectif afin « de réduire les coûts et tenir le plus longtemps possible car on croit toujours à un feu vert pour l’usine d’Ouled Moussa« , expliquent les responsables de Diamal, ajoutant que « ce nouveau plan social a été décidé par CFAO qui mettra les finances qu’il faut pour un départ digne à nos collaborateurs « . Interrogé sur une éventuelle liquidation, notre interlocuteur dira que « si ce jour doit venir on le fera proprement aussi bien avec nos employés, nos prestataires que les institutions ».
Abordant l’usine Fuso/Daf, le responsable de Diamal a déclaré que « 190 kits sont toujours en souffrance au port, l’usine est prête et les employés sont formés. Il ne reste que le feu vert du CNI puisque nous avons déjà eu le quitus pour passer devant cette instance« .
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BOUIRA- Le directeur général des Forêts (DGF), Ali Mahmoudi, a prévenu mardi depuis Bouira contre de « grands » risques d’incendie de forêts cet été en raison du développement d’une « importante » strate herbacée provoquée par les précipitations enregistrées depuis le début de l’année à travers le pays.
« Nous avons vécu une saison printanière très arrosée, il y a eu d’importantes précipitations ce qui a favorisé le développement d’une strate herbacée que nous n’avons pas vue depuis au moins 40 ans. Sur les hauteurs du Djurdjura, à Tizi N’Kouilal, vous pouvez constater des herbes de 40 centimes, donc le risque d’incendie cette année est très grand », a averti M. Mahmoudi, qui lançait la colonne mobile régionale de lutte contre les feux de forêts.
Le même responsable a estimé que le forestier et la protection civile ne peuvent pas, à eux seuls, lutter contre cette menace. « Je pense qu’il est temps pour les comités de riverains, ainsi que pour les différents dispositifs de se mobiliser afin de lutter contre ce phénomène, qui guette le patrimoine forestier du pays », a-t-il recommandé.
M.Mahmoudi est, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira, revenu sur l’installation de la colonne mobile régionale à Bouira, expliquant que cette wilaya disposait d’un très grand massif forestier notamment le parc national du Djurdjura. » A Bouira, il y a un très grand massif forestier que nous devons préserver et protéger, donc cette colonne sera efficace et interviendrait aussi dans les wilayas limitrophes en cas d’incendies », a souligné le directeur général des Forêts.
La colonne mobile régionale lancée à Bouira est doté de huit véhicules d’intervention et de 24 agents. Elle couvrira les wilayas de Médéa, Tipasa, M’Sila, Bordj Bou Aréridj en cas d’incendie, et effectuera ses premières interventions avant de faire appel aux unités de la Protection civiles, qui les assistent dans le cadre d’un dispositif mis en place jusqu’au mois de novembre prochain, a expliqué le même responsable à la presse.
L’Algérie jouit d’une superficie d’un million et 700 hectares de forêts, a rappelé M. Mahmoudi, appelant les responsables concernés à oeuvrer de façon à la préserver pour les générations futures.
M.Mahmoudi a également rappelé que la production de liège attendue cette année est de 90 000 quintaux, soit une hausse importante par rapport à la production de 2017 (50 000 quintaux).
Dans ce contexte, il a expliqué que l’installation d’une colonne mobile similaire dans la wilaya de l’extrême est du pays, à savoir El-Tarf, était pour la protection de la richesse sylvicole qu’elle renferme notamment en matière de liège, rappelant que l’année passée, il a été enregistré une perte de 19 000 hectares de couvert végétal dans cette wilaya.
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Le projet ‘'Bénin Taxi'' a été lancé lundi 9 juillet 2018 dans les villes de Tanguiéta, Natitingou et Djougou. La cérémonie de lancement s'est déroulée à la préfecture de Natitingou, en présence des préfets des départements de l'Atacora et de la Donga, du directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (CePED), des maires et plusieurs autorités religieuses.
Une dizaine de véhicules Bénin-Taxi flambant neufs équipés de wifi sont désormais mis en circulation à Natitingou, Tanguiéta et Djougou. La phase pilote de ce projet, dans le septentrion a permis de déployer cinq taxis dans la ville de Natitingou et deux à Djougou. Le directeur général du CePED, Assan Séibou, confie que « le prix de la course dans la ville de Natitingou est de 1000 francs CFA. En dehors de la ville, il varie selon la distance en accord avec l'artisan ». Il a annoncé que les autres véhicules seront convoyés progressivement. Ce projet initié par le gouvernement vise selon Assan Séibou, à soutenir les pôles touristiques et économiques.
Le maire de la commune de Natitingou, Antoine N'da, dira que c'est une révolution dans le monde du transport dans sa ville. « ‘'Bénin Taxi'' vient combler le besoin croissant de mobilité des populations de Natitingou et surtout de ces nombreux touristes et personnalités ». Le préfet de l'Atacora se réjouit de la concrétisation des projets du gouvernement à l'endroit des populations. Il ouvre ainsi les portes à la promotion du tourisme qui occupe une place importante dans le Programme d'actions du gouvernement. Lydie Déré Cbabi Nah se dit disponible à accompagner le projet. Elle appelle toutes les autorités politico-administratives des départements de l'Atacora et de la Donga à accompagner et soutenir le projet.
Giscard AMOUSSOU
(Reuters) – Airbus a dévoilé mardi la nouvelle identité du CSeries, de 110 à 130 sièges, qu’il veut rendre plus compétitif en réduisant ses coûts, étendant aux petits avions de ligne son traditionnel combat avec Boeing.
L’avionneur européen a rebaptisé l’avion “A220”, le positionnant ainsi juste en dessous de la gamme A300 qui va de l’A319 de 124 sièges à l’A380 qui en compte 544.
Pour la première fois, le constructeur européen rachète un concurrent et intègre ses appareils dans sa gamme. En rebaptisant le CSeries, le constructeur européen montre ainsi aux compagnies aériennes qu’il fait bien partie de la famille Airbus et qu’il bénéficiera du support et des services d’Airbus.
Les deux modèles, jusqu’à présent connus sous les noms de CS100 et CS300, seront désormais baptisés A220-100 et A220-300 respectivement.Le changement de nom du CSeries scelle la prise de contrôle européenne, effective depuis le 1er juillet, de l’un des projets industriels canadiens les plus visibles et sonne le glas de la stratégie solo de Bombardier sur le marché des avions de ligne face à ses rivaux plus puissants.
Tous les ingrédients d’une nouvelle bataille entre Airbus et Boeing sont ainsi réunis, l’américain ayant annoncé la semaine dernière un projet de reprise du pôle d’avions commerciaux du brésilien Embraer, le concurrent de Bombardier.
Airbus vise un nombre “à deux chiffres” de commandes pour le CSeries en 2018 et évalue la demande pour les 20 ans à venir à au moins 3.000 unités, a déclaré le directeur commercial du CSeries David Dufrenois.
L’avionneur européen anticipe une demande pour 6.000-7.000 avions de 100-150 sièges pour la catégorie incluant le CSeries et l’Airbus A319 dans les 20 ans à venir, a ajouté David Dufrenois, cadre commercial d’Airbus récemment nommé pour piloter les ventes de la nouvelle entité CSeries.
Airbus espère récupérer au moins la moitié de ce marché, soit plus de 3.000 unités pour le CSeries, a-t-il ajouté avant le salon aéronautique de Farnborough qui se tient à partir de lundi prochain près de Londres.
Un A220-300 arborant les nouvelles couleurs d’Airbus a atterri devant le siège d’Airbus à Toulouse pendant l’évènement, sous une chaleur écrasante.
PUISSANCE DE FEUEn élargissant sa gamme à des appareils plus petits couvrant des distances plus réduites, le constructeur vise de nouvelles compagnies, notamment celles ouvrant des lignes en Afrique ou au Moyen-Orient.
“Nous couvrons ainsi un segment de marché beaucoup plus large – toute l’aviation commerciale – grâce à ce partenariat avec Bombardier”, a déclaré Guillaume Faury, président du pôle d’avions commerciaux d’Airbus.
L’avion est totalement optimisé pour le marché des 100 à 150 sièges, estime l’avionneur européen dans un communiqué, disant y voir un complément parfait pour sa gamme existante de la famille A320neo, version remotorisée de son monocouloir vedette.
“C’est un très bel avion pour un accord gagnant-gagnant pour Bombardier et Airbus qui va donner beaucoup de bons résultats car avec la puissance de feu d’Airbus, nous avons la capacité de convaincre des clients, d’entraîner des partenaires, des fournisseurs”, a-t-il précisé.
Les deux versions de l’A220, motorisées par Pratt & Whitney (groupe United Technologies), permettront d’économiser environ 20% de carburant par rapport aux générations précédentes.
L’objectif d’Airbus avec cette acquisition est d’améliorer la compétitivité du programme en réduisant les coûts de production de l’A220.
Des responsables d’Airbus ont souligné que cette reprise en main serait positive pour l’emploi au Québec où l’avion est construit.
Le site historique de Bombardier à Mirabel continuera à produire l’A220 et la construction d’une ligne de production à Mobile, en Alabama, où Airbus assemble déjà ses A320, est déjà dans les cartons à l’horizon 2020.
Les deux sites pourraient produire un maximum de 120 à 150 appareils pour le site canadien et de 50 à 60 appareils pour le site américain.
“C’est important d’avoir accès au marché, aux clients, et d’avoir un volume important de ventes pour pouvoir asseoir des effets d’échelle”, a-t-il ajouté.
“Chez Airbus, elle est beaucoup plus large car nous avons une base de fournisseurs qui est très importante, c’est pour nous un des objectifs prioritaires de ce programme, de réduire les coûts pour pouvoir en faire un programme profitable”, a-t-il poursuivi.
Fin 2017, les deux avions affichaient 346 commandes fermes et 222 options. Bombardier comptait livrer 40 avions en 2018. Avec ces nouveaux avions dans sa gamme, Airbus espère bien engranger de nouvelles commandes au salon de Farnborough. (Tim Hepher et Julie Rimbert, avec Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)
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Alors qu’il est donné disgracié, voire même lâché par ses amis au point d’être mis sous contrôle judiciaire avec confiscation de passeport, Ali Haddad réapparaît apportant indirectement un démenti à la rumeur. L’annonce de son déplacement à Paris où il a rencontré, ce mardi, son homologue le président du MEDEF, M. Geoffroy Roux de Bézieux, aura le mérite de faire un deux en un. Le patron du FCE aura ainsi fait taire « les mauvaises langues » à propos de sa relative absence des devants de la scène publique et d’une quelconque confiscation de son document de voyage. On ne voyage pas sans passeport ! Cependant, Ali Haddad en utilisant la voix officielle du Forum des chefs d’entreprise pour riposter aux informations circulant et relayées par la presse sème le trouble d’autant qu’il n’infirme ni confirme de manière claire une présumée audition dans une quelconque affaire judiciaire. Bien au contraire ce « silence » éloquent sonne telle une confession. Il est vrai que le mandat électif d’Ali Haddad à la tête du FCE arrive à terme le mois de novembre 2018. Son intention de rempiler ou pas pour un deuxième mandat comme le lui permettent les statuts de l’organisation des chefs d’entreprise, suscite beaucoup d’intérêts. Élu, par un plébiscite, à la tête du Forum des chefs d’entreprises en novembre 2014, le super patron du groupe ETRHB HADDAD semble moins actif et donne l’air de ce chouchou du pouvoir qui sent le vent tourner au point de ne plus jouir de ses bonnes grâces. Car, si Ali Haddad que tout le monde donne comme le prochain joker à sacrifier venait à tomber, cela expliquerait la position, faible désormais, de ses mentors. Le proche avenir nous en dira peut-être un peu plus.
Azzedine Belferag
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Comme nous l’avons annoncé précédemment, le nouveau Directeur général des Douanes, M. Bahamid Farouk, dont le décret vient d’être publié sur le JO n° 35 du 13 juin 2018, opère sa première purge au sein de ses services. Il s’agit de six hauts cadres de la Direction générale et de trois directeurs régionaux. Le mouvement a ainsi touché MM. Benamar Regue qui occupait la fonction d’inspecteur général des Douanes, de Bouremad Mokhtar, directeur du contentieux, de Hocine Houri, directeur des régimes douaniers, de Slimane Zemouri, directeur d’étude chargé de la prévention et de la sécurité, de Mourad Saada, directeur des moyens financiers et de Mohamed Hadj Ahmed, inspecteur à l’inspection générale des douanes. Tous ont été admis à la retraite. Le Farouk Bahamid a également mis fin aux fonctions de trois directeurs régionaux. Il s’agit de Djoudi Rachid Zitouni, directeur régional Alger Extérieur, appelé à rejoindre son grade d’origine, d’Abdelkrim Laib directeur régional à Blida et Hadi Abbes, directeur régional à Oran. Ces deux derniers ont été admis à la retraite. Reste cas de l’ex-directeur régional d’Annaba, Hamel Belkhir qui a récemment été muté à Tlemcen. Des sources affirment que ce dernier a été, lui aussi relevé de ses fonctions.
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