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Un manuel sur l’Europe de la défense (PSDC)

CSDP blog - Tue, 04/25/2017 - 00:00

La politique européenne de sécurité et de défense commune : "Parce que l'Europe vaut bien une défense"
par André Dumoulin et Nicolas Gros-Verheyde
Editions du Villard (3 avril 2017)

Pour tout comprendre à l’Europe de la défense, il y a enfin une solution. Un manuel complet sur la « politique européenne de sécurité et de défense commune », le premier d’une longue série, publié aux éditions du Villard.

Une vraie « bible » sur l’Europe de la défense

C’est une première car il n’existe aujourd’hui, aucun ouvrage en français, à jour, faisant le tour de toutes les questions que pose l’Europe de la Défense, de façon claire et pédagogique. Ce qu’on appelle la « Politique européenne de sécurité et de défense commune » (PSDC) reste encore un no man’s land, bourré de fantasmes et largement méconnu.

Une politique encore méconnue

Née dans les Balkans, cette politique européenne devenue commune a évolué par à-coups. Certains la rêvent comme une « armée européenne » ou une alternative à l’OTAN. D’autres vilipendent sa faiblesse ou sa lenteur. La PESD devenue PSDC n’a ni ces ambitions ni ces tares. Au contraire ! Et elle recèle des avantages, mal connus. C’est tout l’enjeu de cet ouvrage : savoir comment fonctionne réellement l’Europe de la Défense.

Un ouvrage à quatre mains

Cet ouvrage est rédigé à quatre mains, par un universitaire et un journaliste, qui ont allié leur commune expertise : André Dumoulin (chargé de cours à l’université de Liège et professeur à l’Institut royal militaire – belge) et Nicolas Gros-Verheyde (rédacteur en chef de B2, ancien auditeur à l’IHEDN, correspondant de Sud-Ouest auprès de l’UE et de l’OTAN). Le premier apporte le recul historique pour comprendre, le second donne une mise en relief de l’actualité.

En savoir plus

Tag: PSDCAndré DumoulinNicolas Gros-Verheyde

SKRENVIL 2017

CSDP blog - Fri, 04/07/2017 - 22:14

From 3 to 14 April 2017 in the Western Mediterranean, 1 000 French soldiers participate in SKRENVIL operational training. This joint exercise between the French Army and the Navy is designed to ensure amphibious deployment procedures. As part of this operational training, an amphibious group is deployed in the Mediterranean. It is composed of the Dixmude (Projection and Command Ship,BPC), Cassard (Antiaircraft Frigate, FAA), Montcalm (Anti-submarine Frigate, FASM) and the Mediterranean demining group (GPD Med). Command Landing Group / CLG is provided at the 2nd Foreign Infantry Regiment (2nd REI).

A Joint Battle Group (GTIA) of the 6th Light Armored Brigade composed of different units of the 2th REI, 1st REG (Foreign Regiment of Engineers), 1st REC (Foreign Cavalry Regiment), 3rd RAMa (Marine Artillery Regiment) of the 5th RHC (Combat Helicopter Regiment), is created for the occasion. The major equipment involved is 15 VBCI (Armored Infantry Combat Vehicle) and a dozen VAB (Front Armored Vehicle), as well as 4 Puma and Gazelle helicopters.

The amphibious detachment boarded the Diksmuide with its 2 Equipment Chalands (CTM) and a Rapid Amphibious Landing Craft (EDAR).
This training consists of two phases:
- evacuation of nationals,
- followed by a grounding of the GTIA.
In total, some 20 vehicles, maneuver helicopters and attack helicopters will have to land in a coordinated way to make a progression of about 30 kilometers.

This training is characterized by a suitable training ground, the realism of the scenario, the means and the military capabilities. These are all specific features that allow the Army and the Navy to maneuver jointly and to be sufficiently reactive in the event of an amphibious operation.

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: SKRENVIL-2017

La paix par la redéfinition des frontières ?














Entretien pour LeMonde.fr   Lors du premier débat présidentiel, Jean-Luc Mélanchon a évoqué l'idée d'une conférence sur la sécurité en Europe en évoquant la question des frontières, en prenant exemple sur l'annexion de la Crimée par la Russie. S'achemine-t-on vers une acceptation du fait accompli russe ?
Cette idée émise rapidement, sans beaucoup de détails et tard dans le débat, a de quoi surprendre. Elle rappelle une sensibilité très datée : il s’agissait de l’époque où l’ex-URSS, dans les années 1980, promouvait la thématique d’une « maison commune européenne », et cherchait à découpler l'Europe occidentale des Etats-Unis, en misant sur le relai de mouvements écologistes et pacifistes notamment. Ensuite, cette proposition, présentée en creux comme ce qui serait une sorte d’initiative française dont on devine qu’elle trouverait un écho favorable en Russie, vient après plusieurs réquisitoires du candidat contre l'Union européenne : or on imagine mal une telle initiative sans concertation préalable entre Européens. Ce serait maladroit diplomatiquement et grave pour l’esprit de l'Union, qui reste notre principal cercle d’appartenance. Enfin, on a constaté que cette proposition a été immédiatement soutenue par François Fillon. Si un tropisme pro-russe déjà largement commenté rassemble les deux hommes, la question de la concertation entre européens aurait dû être posée, au moins par le deuxième candidat.
2. La paix passe-t-elle par une redéfinition des frontières ?
Cela dépend où, et comment. En Europe, la remise en cause des frontières est toujours un sujet délicat. Ces frontières ont trop souvent été modifiées par la force dans le passé, à l’inverse les grandes initiatives de paix ou de détente, un peu plus tard, consacraient l'inviolabilité des frontières nées de la Seconde Guerre mondiale (c’était le cas des accord issus de la conférence d’Helsinki en 1975), enfin le retour au révisionnisme et à la remise en cause des frontières, depuis 2008 (Géorgie) et 2014 (crimée, Ukraine), marque le retour des tensions et du tragique sur le continent européen. Estimer que la paix passe par la redéfinition des frontières, dans ce contexte, est donc surprenant.
3. Quels sont les litiges territoriaux à l'ordre du jour des Européens ? Des litiges interétatiques ou infraétatiques ? Et sont-ils de nature à bouleverser la stabilité européenne ?
Dans les années 1994-95, un Pacte de stabilité, promu par le Conseil de l'Europe à l’initiative de la France, visait à consolider les relations de voisinage, les problèmes de frontières et de minorités, en Europe centrale et orientale. Cette initiative avait été considérée comme un succès. Elle avait permis de dresser une liste préventive des points de tensions, et de les déminer par des accords souvent bilatéraux. Mais justement, cela a déjà été fait. Y revenir aujourd’hui, dans un contexte de montée des nationalismes et de peur, et inclure la Russie dans ce processus, pourrait rouvrir des portes dangereuses, remettre en question ce qui a été acté il y a plus de vingt ans, et transformer des tensions encore gérables en crises et revendications incontrôlables. On sait que la Russie souhaite réviser un certain nombre de processus engagés au lendemain de la chute de l’URSS, qu’elle estime préjudiciables à ses intérêts, car imposés par l’Occident dans un moment de faiblesse russe. C’est compréhensible, mais ce n’est pas une raison pour que l’on aille à ce point au-devant de ce souhait.

4. Pourquoi est-il dangereux de redessiner les frontières alors que le droit à l'autodétermination est un droit international ?
La question du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été évoquée par François Fillon dans le débat. Dire qu’il est difficile d’éviter ce débat, quand on est une démocratie libérale, est juste. Vouloir le relancer au moment le plus difficile pour l'Europe, et sans doute le plus propice pour son voisin russe, est néanmoins étonnant.
Lire la suite dans LeMonde.fr

Crise de leadership, crise de politique étrangère : les Alliés dans la tourmente

















Chronique pour The Conversation.fr

Quels sont les liens possibles entre un leadership politique fort et une action efficace de l’État à l’étranger dans une démocratie occidentale libérale ? La force de l’exécutif, dans ce type de régime, se manifeste entre autres par l’existence d’une légitimité reconnue, une stabilité de la situation politique interne, une popularité sondagière, une perspective d’action à long terme, y compris par un renouvellement de mandat… Lorsqu’une telle solidité est observable, elle peut contribuer de plusieurs manières au développement d’une politique étrangère efficace.
Le leadership politique national, une ressource de politique étrangèreD’abord, un exécutif fort et reconnu permet de bénéficier d’un consensus interne, véritable socle de légitimité pour agir à l’extérieur au nom d’un pays tout entier, et non d’une seule vision partisane. Thème cher à la rhétorique gaullo-mitterrandienne en France, ce consensus de politique étrangère est plus souvent qualifié de « front domestique » par la science politique anglo-saxonne, par exemple dans la célèbre étude de Robert Putnam et de ses collègues sur la « double-edged diplomacy » (« diplomatie à deux faces », qui met en lumière l’importance de la construction négociée d’un accord interne sur la politique étrangère avant son déploiement sur la scène internationale.
Ensuite, et bien au-delà des seules démocraties occidentales, des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique, parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale, et peuvent même se permettre quelques revers ou retards temporaires dans l’action, par exemple lors d’une opération extérieure longue ou risquée. Plusieurs leaders du Sud (le roi Hussein de Jordanie, le roi Hassan II du Maroc, par exemple), mais aussi du monde occidental (George H.W. Bush dans la guerre du Golfe de 1991, le général de Gaulle en France…) avaient obtenu cette confiance de la part de la population, soit parce qu’ils étaient réputés avoir sauvé le pays (de Gaulle), soit pour jouir d’une réputation internationale d’habile diplomate (Hassan II, Hussein), soit pour avoir une longue expérience reconnue en la matière (George H.W. Bush).
Le roi Hussein de Jordanie en 1956. On trouve, enfin, des cas où le chef de l’exécutif lui-même devient une icône internationale, célébrée à l’extérieur pour sa sagesse : Obama récemment, autrefois Gorbatchev à Moscou et la « gorbimania » par lui générée. Mais c’est le cas aussi, auprès d’autres segments de la population, pour une combinaison plus cynique d’habileté et de dureté : Thatcher en son temps au Royaume-Uni, Netanyahou ou avant lui Sharon en Israël, et naturellement, dans un autre cadre politique, Poutine aujourd’hui en Russie.
Dans l’absolu, le lien entre exécutif fort et politique étrangère réussie n’est pas automatique : on se souvient d’une Union soviétique aux dirigeants âgés et malades, accumulant pourtant les avancées stratégiques dans les années 1970 (au Vietnam, en Angola, au Mozambique…) ou, à l’inverse, de leaderships forts commettant des erreurs internationales tragiques. Mais en démocratie, un exécutif fort bénéficiant du soutien populaire domestique constitue, au moins initialement, une ressource de politique étrangère importante.
L’inconnue TrumpLire la suite sur The Conversation.fr

Hubert COUDURIER, Jean-Yves LE DRIAN. Le glaive du président




H. COUDURIER, Jean-Yves LE DRIAN. Le glaive du président, Plon, 2017

Déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la politique étrangère de la France, le directeur de l’information du Télégramme (de Brest) et de télévision Bretagne Ouest nous offre à la fois une biographie de l’homme et un panorama de la plupart des dossiers récents qu’il a eu à traiter. L’exercice est utile : rares sont les publications sur un ministre de la défense encore en exercice à l’heure de la parution. Il n’est pas trop technique, et en cela différent d’autres travaux plus volumineux (mais tout aussi indispensables) sur les opérations militaires françaises.
Le Drian le Breton, Le Drian le socialiste, Le Drian le proche de François Hollande, Le Drian l’Africain, sont ainsi racontés tout à tour. Le Mali, le Tchad, la Centrafrique, les régimes africains, les rivalités avec le Quai, l’imbroglio libyen, les exportations d’armes et leurs méandres proche-orientaux et en particulier golfiques, constituent l’essentiel de la seconde partie de l’ouvrage, celle qui traite du quinquennat. Plus rapidement, sont évoqués les relations avec l’Amérique, la gestion de la crise ukrainienne, les relations avec Poutine sur la Syrie, le lien franco-algérien si particulier. On aurait sans doute aimé un mot de plus sur l’épisode syrien de 2013 (la France qui s’apprête à frapper, l’Amérique qui recule), sur la gestion du ministère lui-même en ces temps difficiles, ou sur les discours du ministre au Shangri La Dialogue de Singapour, dans lesquels il annonça par deux fois - sans doute de façon optimiste – le retour de la France comme puissance en Asie (2012), ou des initiatives européennes en Mer de Chine du Sud (2016). Mais au final, c’est une synthèse utile des cinq années du ministre à l’hôtel de Brienne que nous tenons ici.
Quelques petites erreurs étonnantes – de relecture sans doute - parsèment le livre. La célèbre phrase polémique de Manuel Valls sur le jihadisme « Expliquer, c'est déjà vouloir un peu excuser », devient « expliquer c’est déjà comprendre » (p.25 – ce qui eut été moins problématique!), le malheureux chef de bataillon Damien Boiteux n’a pas été « gravement blessé » mais hélas tué dans l’opération Serval (p.127), la formule de Lionel Jospin sur l'Afrique n’était naturellement pas « mi-ingérence mi-indifférence » (mais ni-ni – p.151), Michèle  Alliot-Marie ne fut pas ministre de la défense de Nicolas Sarkozy mais de Jacques Chirac (p.201), etc. Mais le contexte est néanmoins bien resitué. Le portrait de l’homme paraît honnête, à la fois admiratif et sans masquer quelques critiques (un Le Drian qui n’aime pas l’opposition, s’en prend aux journalistes du Monde ou de Canal Plus) ; le portrait de son équipe fait peut-être preuve de moins de distance, mettant en scène les différents conseillers d’une manière qu’ils ne désapprouveraient sans doute pas (on s’éloigne alors du portrait « sans concession » promis en quatrième de couverture).
L’ouvrage de Coudurier s’inscrit dans la lignée de ces livres de journalistes utiles sur la gestion en cours ou récente de l’action extérieure. Des travaux plus universitaires devraient leur emboîter le pas. 




50th anniversary of the launch France`s first SSBN submarine

CSDP blog - Wed, 03/29/2017 - 00:00

29 March 1967: 50 years ago, Le Redoutable, first French SSBN to ensure the permanence of nuclear deterrence, was launched in the presence of General de Gaulle in France, single autonomous nuclear military power in Europe. Nuclear deterrence is designed to protect people against any aggression of state origin against our vital interests, wherever it may come from and whatever form it may take. Strictly defensive, its use is conceivable only in extreme circumstances of self-defense.

Following the Second World War, France, wants to make nuclear the keystone of the energy and strategic independence of the country. In 1958, the French military nuclear program was formalized by General de Gaulle. By mastering this technology France ensures a place alongside the American and Soviet superpowers. In the 1960s, it was decided to equip the navy with a nuclear launching submarine. On March 29, 1967, Le Redoutable was launched ..

A step is taken. But that activity still to be deployed before the presentation to the tests planned for 1969! The outer shells and thick shells are finished, but the access chambers, flaps of the torpedo tubes, the hydroreactors intended to stabilize the SNLE during the firing of the missiles must be mounted and the breach of the machined reactor compartment.

The gateway, the platforms and the incorporated boxes are installed at 90%. But the partitions are installed only 70% and the carlingages, the crossings of hull, the definitive ballasting to 35%. As for the sailing shelter with its ailerons, too high, it can not be mounted before the launch. For the propulsion, tank, exchangers and pressurizers were embarked, the primary circuit was tried, but clutch, turbo-reducer group, condensers and cradles of the turbo-generator group are being lineed. The main cable layers have been fitted, but the circuit-breaker cabinets are just embedded.

This launch seems modest at a time when the US nuclear submarine fleet is hosting its 41st SSBN and the Soviet fleet already has twenty such units. But with the completion in May of the construction of the Pierrelatte isotope separation plant, which is essential for the enriched uranium of the reactors, and the continuation of the experiments to reach the H-bomb, a major step is taken. "An additional and costly illustration of a ruinous, dangerous and inefficient military policy", according to L'Humanité, or "a capital day for our navy, our defense and, hence, our independence", according to General Le Redoutable does not leave indifferent.

Source

Tag: SSBNLe RedoutableFrance

Gabian 17.1

ColBleus - Marine nationale (FR) - Fri, 03/17/2017 - 14:33
Categories: Défense

Gabian 17.1

ColBleus - Marine nationale (FR) - Fri, 03/17/2017 - 14:33
Categories: Défense

Az Atlantista visszatért! - Legújabb cikkem Trump külpolitikájáról

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Mon, 03/13/2017 - 02:54

Kedves Olvasóim!

Kérem, nézzék el nekem, hogy kissé "eltűntem", de az elmúlt időszak mind a doktori program, mind pedig az előadások és publikációk tekintetében komoly terheket rótt rám. A következő időszakban majd pótolom mindazokat a szerepléseket és írásokat, amelyek kimaradtak a blogból.

Nemrég jelent meg legújabb írásom a The Fletcher Forum of World Affairs hasábjain, amelyben azt elemzem, hogy Donald Trump elnök külpolitikai nézetei jelentős hasonlóságot mutatnak a nemzetközi kapcsolatok tudományának ún. neorealista iskolája javaslataival. Ezen a linken érhető el:

http://www.fletcherforum.org/home/2017/3/4/neorealist-trump-a-new-grand-strategy

Üdvözlöm Önöket ismét az Atlantista blogon, köszönöm, hogy kitartanak mellettem. Jó olvasást kívánok!

Tisztelettel:
dr. Fehér Zoltán


Categories: Biztonságpolitika

Az Atlantista visszatért! - Legújabb cikkem Trump külpolitikájáról

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Mon, 03/13/2017 - 02:54

Kedves Olvasóim!

Kérem, nézzék el nekem, hogy kissé "eltűntem", de az elmúlt időszak mind a doktori program, mind pedig az előadások és publikációk tekintetében komoly terheket rótt rám. A következő időszakban majd pótolom mindazokat a szerepléseket és írásokat, amelyek kimaradtak a blogból.

Nemrég jelent meg legújabb írásom a The Fletcher Forum of World Affairs hasábjain, amelyben azt elemzem, hogy Donald Trump elnök külpolitikai nézetei jelentős hasonlóságot mutatnak a nemzetközi kapcsolatok tudományának ún. neorealista iskolája javaslataival. Ezen a linken érhető el:

http://www.fletcherforum.org/home/2017/3/4/neorealist-trump-a-new-grand-strategy

Üdvözlöm Önöket ismét az Atlantista blogon, köszönöm, hogy kitartanak mellettem. Jó olvasást kívánok!

Tisztelettel:
dr. Fehér Zoltán


Categories: Biztonságpolitika

MPCC : the new military headquarter of the EU

CSDP blog - Mon, 03/06/2017 - 23:00

European Commission head Jean-Claude Juncker called for a common EU defence headquarters in September after the Brexit vote, resurrecting an idea that had circulated in the EU for years. Today, the European Union has approved plans for a military headquarters to coordinate overseas security operation, foreign and defence ministers of the 28 member states (Britain having long opposed it) "unanimously" backed the project.

The new MPCC (Military Planning Conduct and Capability facility) will command the EU's non-executive military missions. The facility will initially run three operations - civil-military training missions in Mali, the Central African Republic and Somalia - which do not involve the use of force, other than in self-defence. The MPCC will initially have a small staff of around 30 and come under the EU's existing military structures.

But top EU officials, including Ms Mogherini, have had to repeatedly issue reassurances that the bloc is not going to undercut NATO as the primary defence for Europe. Besides Britain, many of the former Communist states of eastern Europe such as Poland and Hungary have argued consistently that NATO must come first, given the need for US support in facing a more assertive Russia.

The EU has also mounted Operation Sophia in the central Mediterranean, which can use force to stop migrant smugglers, and Operation Atalanta, part of international antipiracy forces off the Horn of Africa, these executive operations have their own command centres which will remain separate.

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: MPCCMogheriniCSDP

U-turn : Sweden brings back military conscription

CSDP blog - Thu, 03/02/2017 - 18:35

The Swedish government has decided to reintroduce military conscription, abolished in 2010. It means that 4,000 men and women will be called up for service from 1 January 2018, selected from about 13,000 young people born in 1999, who will be asked to undergo a military assessment. The 13,000 who undergo the military tests will be a mixture of volunteers and conscripts. The Swedish recruitment system will be modelled on Norway's. In September, a Swedish garrison was restored to Gotland, a big island lying between the Swedish mainland and the three ex-Soviet Baltic states.

The return to conscription was prompted by the security change in the neighbourhood, Russian "illegal" annexation of Crimea[in 2014, the conflict in Ukraine and the increased military activity in the area. Russian menace pushes Sweden towards NATO, Swedish officials say Russian military aircraft frequently infringe Swedish airspace. 70% of the Swedish parliament is behind the decision to strengthen the military and co-operation with the countries around. The closest co-operation is with Finland, she added. Sweden and Finland are not in NATO, but co-operate closely with the alliance. Their Nordic neighbours Norway and Denmark are in NATO. Sweden has about 52,000 full-time military personnel - 20,000 of them permanent staff and most of the others Home Guard members.

Which other European countries have conscription?
Most of the 28 EU member states abolished military conscription. France and the UK - the main pillars of NATO defence in Western Europe - made their armed forces fully professional (France in 2001, the UK in 1963). Germany suspended conscription in 2011, but provision for it remains in the constitution. There is a debate now about reintroducing some form of national service.
Turkey has the second-largest armed forces in NATO, after the US military. Turkey has conscription for all men over the age of 20. They must serve between six and 15 months.
Greece has compulsory military service (9 months) for men from the age of 19. Cyprus - a longstanding source of Greek-Turkish tension - also has conscription.
Denmark, Norway and Finland have limited conscription, but their forces are overwhelmingly professional. Estonia and Lithuania - small Baltic states wary of Russian moves near their borders - have similar recruitment policies.
Switzerland operates a militia system, whereby men have to serve periods in the armed forces from 19 to 34 years of age, and keep their equipment at home.
In Russia all men aged 18-27 have to spend a year in the armed forces and Ukraine brought back conscription in 2014, when tensions with Russia escalated.

Which other East or Nord European countries, near to Russia or Ukraine, will also choice the same u-turn like Sweden?

Source : BBC.com

Tag: Military conscriptionSwedenNATO

EUCAP Nestor renamed as EUCAP Somalia

CSDP blog - Wed, 03/01/2017 - 00:00

On March 1 st EUCAP Nestor, the European Union Maritime Capacity Building Mission to Somalia, will be renamed “EUCAP Somalia”, the EU Capacity Building Mission in Somalia.
A Council decision published on December 12th 2016 in the Official Journal of the European Union, states in article 1, EUCAP Somalia has been established as a Capacity Building Mission in Somalia.

The operational “switch-over” to the new Mission’s name is now taking place.
For the occasion, a redesign of the Mission's Website has been launched under www.eucap-som.eu . All past content from www.eucap-nestor.eu has been migrated and will be accessible on the new site.

EUCAP Somalia operates under a new, broadened civilian maritime security mandate. With an active presence in Mogadishu, Hargeisa (Somaliland) and Garowe (Puntland), EUCAP Somalia works to strengthen Somali capacity to ensure maritime security, carry out fisheries inspection and enforcement, ensure maritime search and rescue, counter smuggling, fight piracy and police the coastal zone on land and at sea.

Source

Tag: EUCAP SomaliaEUCAP Nestor

La France face au risque d'une étrange défaite


 
Entretien dans L'Opinion, avec Jean-Dominique Merchet, le 16 février 2017  Depuis 1952, une grande conférence sur la sécurité internationale se tient chaque année à Munich. Jadis baptisée « Wehrkunde », elle est devenue la Munich Security Conference (MSC) dont la 53e édition se tient de ce vendredi à dimanche. Cette conférence sera l’occasion d’un premier contact direct entre les Européens et l’administration Trump, le vice-président Mike Pence devant y participer. Angela Merkel y prononcera samedi un discours, alors que beaucoup de doutes et d’incertitudes s’expriment sur la diplomatie américaine et notamment son engagement dans l’Otan. Avant la conférence, l’Opinion fait le point avec Frédéric Charillon, spécialiste des relations internationales.
Cette année, le thème de la conférence de Munich sur la Sécurité est « Post-Truth, Post-West, Post-Order ». Entrons-nous vraiment dans ce monde post-vérité, – occidental – ordre international ?
On entre très certainement dans un post quelque chose, mais post-quoi ? Nous sommes dans un « entre-deux stratégique » : nous sortons d’une période post-guerre froide elle-même turbulente, et qui a eu plusieurs phases - la supposée unipolarité américaine en 1990-1992, les difficultés américaines en Afghanistan et Irak… - à quelque chose d’encore plus incertain. Est-elle « post-West » ? C’est probable. Ou plutôt, elle ne sera plus « West Only ». La paix des vainqueurs de 1945, qui voyait la France et la Grande-Bretagne membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies sans l’Inde, le Japon, l’Allemagne ou le Brésil, est arrivée à ses limites. Les grandes structures internationales (Banque mondiale, FMI…) qui accordent plus de poids aux minuscules pays européens qu’aux géants démographiques du Sud, c’est terminé également. L’absence d’« hégémon » autoproclamé laisse penser que le désordre est plus grand. Mais en réalité, la maturation de ce changement était à l’œuvre depuis longtemps
N’y a-t-il pas une illusion – ou un biais idéologique – à considérer que la vérité, l’Occident et l’ordre international allaient ainsi de pair ?
Tout à fait. Ce n’est pas parce que la Russie, l’Iran et la Turquie prennent une initiative en Syrie, que nous sommes dans la post-vérité ou le post-ordre. Ce n’est pas non plus parce que Donald Trump tweete la nuit que nous sommes entrés dans un monde de vérité alternative. La confusion des réseaux sociaux, les propagandes d’Etat, les prises de position d’acteurs privés, religieux, voire mafieux, brouillent certes les pistes, et il semble y avoir autant de vérités que de discours. L’absence d’« hégémon » autoproclamé laisse en effet penser que le désordre est plus grand. Mais en réalité, la maturation de ce changement était à l’œuvre depuis longtemps. Où étaient la vérité et l’ordre au Vietnam, en Afghanistan, au Biafra, en Palestine, au Salvador, à Prague ou Budapest, sous Pol Pot ou Pinochet ? Avec la fin de la guerre froide en 1991, nous avons connu la fin d’un langage commun des relations internationales entre deux puissances du nord (États-Unis et Union soviétique), qui prétendaient régir le monde en duopole. Désormais, après quelques années de latence, nous assistons à une immense ouverture du jeu.
Dans ce contexte, si vous deviez donner un seul conseil au prochain président français, quel serait-il ?Sans doute de ne pas chercher de guide d’action dans des formules du passé. Le gaullisme était une posture d’équilibre dans les années 1960, mais les blocs de la bipolarité n’existent plus. Le néoconservatisme et son obsession du régime change ont fait des ravages dramatiques dans les années 2000, et aujourd’hui ils provoqueraient un cataclysme supérieur encore, avec le grand retour de la Russie ou de la Chine. Le nouveau Sud est éclaté, diversifié, introuvable : un tiers-mondisme à la fois paternaliste et culpabilisant serait désuet. Plus près de nous, il n’y a plus d’« Europe de l’Est », il y a des Europes orientales, parfois européistes, parfois populistes et antilibérales : le discours convenu sur la sécurité européenne globale incluant forcément la Russie, ne tient plus. La « Méditerranée » est plus que jamais une chimère : de Barcelone à l’Union Pour la Méditerranée, tout a échoué, victime des drames régionaux (de l’Intifada à Gaza en passant par les Printemps arabes) qui ont éclipsé les agendas européens. Il faut oser réinventer les relations internationales et les politiques régionales sur de nouvelles bases. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais il faut chercher des schémas nouveaux.
Quels sont, aujourd’hui, les grands défis sécuritaires qui pourraient affecter directement les Français ?
On peut proposer deux réponses à cette question. La réponse convenue, nous la connaissons : le terrorisme est évidemment un défi, les nouvelles menaces aussi, comme celles liées à la cyber-sécurité, la montée en puissance de stratégies autoritaires en Europe orientale (Russie) ou en Asie (Chine), la multiplication des États effondrés dans le sud-méditerranéen ou en Afrique, sans oublier les menaces globales qui pèsent sur l’environnement, notamment avec le réchauffement climatique, constituent un panorama d’ensemble qui fournit une réponse aisée. Il existe une réponse moins convenue, qui réside dans le risque d’une étrange défaite, dans laquelle on est en réalité déjà en partie entré, par refus de sortir des schémas établis. Il y a là un déficit de pensée stratégique qui menace directement notre sécurité, par aveuglement. Ne pas voir le monde qui vient, les puissances qui montent, les aspirations des peuples, conduit à des erreurs importantes. Les printemps arabes nous ont surpris parce qu’au lieu d’écouter les populations, les classes moyennes, les éléments actifs (jeunes, femmes, intellectuels, blogueurs…) du sud-méditerranéen, on s’est enfermé dans quelques face-à-face avec des leaders qui se présentaient comme des garants de stabilité, en réalité d’immobilisme. La poursuite et même l’amplification du terrorisme, avec ses mutations multiples, sont dues en partie à la mauvaise compréhension du phénomène, que l’on continue à réifier comme un adversaire militaire, alors qu’il a des origines éminemment sociales. Au lieu de comprendre l’Amérique ou la Russie, on disserte à l’infini sur Trump et Poutine, etc. Il faut sortir de ces sentiers battus, même si c’est inconfortable. Là réside sans doute le grand défi sécuritaire.
Pensez-vous qu’avec Trump, le monde est devenu plus dangereux ?
Trump est dangereux. Nous en avons la démonstration chaque jour. Il provoque, insulte, déstabilise, remet en cause l’existant sans proposer d’horizon, c’est un destructeur. Il inquiète ses alliés, divise son pays, fait augmenter l’antiaméricanisme dans le monde, vire ses principaux équipiers au bout de quelques jours… Trump est dangereux parce qu’il divise et déstabilise l’Amérique, et qu’une Amérique affaiblie, aigrie, caricaturale d’elle-même, n’est une bonne chose pour personne. Ensuite, ce désordre américain donne un feu vert dangereux à tous ceux qui seraient tentés de profiter du vide ainsi créé. Il peut s’agir de puissances expérimentées (Russie, Chine, Iran), qui savent ne pas aller trop loin et abattre leurs cartes. Il peut s’agir aussi d’alliés paniqués par le désengagement américain, qui pourraient commettre des erreurs par crispation. Ou de petits États turbulents qui pensent pouvoir désormais pousser leurs pions par des actions irresponsables. C’est tout cela qui risque d’être la conséquence directe du « trumpisme ».
Le Brexit pose-t-il un problème de sécurité ?
Le Brexit donne le signal dangereux d’une Europe en voie de détricotage. Si l’UE ne se reprend pas très vite avec des initiatives importantes et pertinentes, d’autres départs suivront. Ensuite, il appartiendra aux Britanniques de démontrer leur capacité à réinventer un projet de politique étrangère qui leur permette de demeurer une puissance de premier plan, justifiant sa place au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Si l’Europe échoue à se relancer, et le Royaume-Uni, à se réinventer, alors le couple franco-allemand sera bien seul pour affronter les défis internationaux.
La conférence sur la Sécurité se déroule en Allemagne et Angela Merkel doit prononcer un discours. Quel rôle voyez-vous pour l’Allemagne demain dans les politiques de sécurité ?
Nous devons faire le choix de l’Allemagne. D’ailleurs, nous n’avons plus le choix. L’Allemagne est plus que jamais avec la France le pilier de l’entité européenne, ou de ce qu’il en reste, sur la scène internationale. Les deux pays ont une approche très différente de l’international, qu’il faut mettre en complémentarité. Là où Paris aime les chaînes de commandement rapides, efficaces, notamment pour les interventions extérieures, Berlin préfère construire des consensus mûris, collectifs. Les deux sont compatibles, et nous sommes condamnés à nous entendre, sinon nous disparaîtrons ensemble, au moins comme puissances significatives. L’Allemagne est une puissance démocratique libérale, certes touchée elle aussi, comme nous, par la démagogie populiste, mais dont les fondements sont solides. Elle ne sera pas de sitôt une puissance militaire interventionniste, car cela va à l’encontre de beaucoup de ses valeurs. Mais elle a déjà tous les attributs pour être une puissance de proposition, de concertation, de rassemblement. Ne pas l’associer davantage à la gestion de certains dossiers, au Proche-Orient, en Méditerranée (Libye) ou ailleurs, a sans doute été une erreur, qu’il ne faudra pas renouveler.

Denmark pays (also) disability benefits for ISIS fighters

CSDP blog - Tue, 02/21/2017 - 10:31

The Danish government is paying sickness and disability benefits to Danish citizens fighting in Syria for Islamic State. The PET (Danish Security and Intelligence Service) has identified 28 jihadis, Danish citizens fighting in Syria since 2014, who had been granted an early pension, or ‘førtidspension’, because they were judged too sick or disabled to work, and then gone to take part in the war in Syria.

It is a huge scandal that danish people disburse money from the welfare fund in Denmark for people who go to Syria, staying in a war zone and directly or indirectly taking part in military operations is not something that is in any way compatible with receiving disability benefits. PET provided the information as part of preparations for a parliamentary bill which aims to make it easier to cut off benefits to Danes fighting in Syria.
Last December the Ekstra Bladet newspaper reported that Danish municipalities and the country's state unemployment fund were attempting to claim back a total of 672,000 kroner ($100,000) in wrongfully disbursed payments from 29 of the 36 Danes PET then estimated were had been collecting benefits.

We know, since 2015, that ISIS fighters in Syria have been receiving also unemployment benefits from Denmark, according to the agency for Labour Market and Recruitment (STAR) via PET. Government data revealed that 32 Danish citizens have collected about 400,000 kroner ($57,000) in welfare from the government while fighting alongside the jihadist group in Syria.
Denmark’s unemployment insurance systems is one of the world’s most generous, as those on the dagpenge scheme can receive up to 801 kroner, around £78, per day for up to two years.

Denmark, congratulation! If you often refuse to financing EU CSDP missions/operations, please do not support our common enemies. After the scandal concerning the uneployment benefits, two additional years to unveil the abuse about disability benefits.

Source

Tag: ISISDenmark

Aircraft carrier Sao Paulo will be decommissioned

CSDP blog - Wed, 02/15/2017 - 00:00

Aircraft carrier "São Paulo" (ex R99 Foch, built in France between 1957 and 1960) was incorporated into the Brazilian Navy in 2000, based on an opportunity purchase from the French National Navy, for US$30 million — no aircraft were included in the price — with the primary purpose of replacing the former "Minas Gerais" Light-Aircraft, at the end of its useful life, and providing the evolution of airborne operations using fixed wing aircraft and A-4 Skyhawk jet propulsion.

Although it already has 37 years of active service at the moment of acquisition, the Ship fulfilled its mission in the first years in activity by the Brazilian fleet, enabling the Navy to acquire the qualification to operate high performance aircraft embarked.

After several attempts to recover operational capacity of the brazil aircraft carrier "NAe Sao Paulo" (A 12), the Brazil Admiralty concluded that the modernization would require high financial investment contain technical uncertainties and would require a long completion period and decided to demobilize the environment, over the next three years.

A program to obtain a new ship-aerodrome x aircraft set will occupy the Navy's third acquisition priority, following the PROSUB / Nuclear Program and the Tamandaré Corvette Construction Program. The cost of acquiring this new binomial will be substantially lower than the cost of the modernization of the "Sao Paulo" and of the obtaining new aircraft compatible with this aircraft carrier. The AF-1 aircraft are expected to be at the end of their life when São Paulo ends its modernization.

NAe : Navio Aerodromo
Source

Tag: aircraft carrierSao PaoloR99 FochFrench Navy

German military: female soldier 'forced to pole dance'

CSDP blog - Wed, 02/15/2017 - 00:00

An internal Defence Ministry report reveals more details about an unfolding scandal at a Baden-Württemberg barracks involving "sadistic rituals". The internal report seen by Spiegel and DPA describes a female soldier being forced by her trainers to pole dance and also separately being touched in intimate areas.

The report comes from the woman’s account of an incident last year at the Pfullendorf barracks, which has been the centre of scandal in recent weeks. The woman said that she was forced to undergo some kind of recruitment test where she had to dance against a pole in a common room. She also said that throughout the training sessions, trainees were made to strip naked, and women were touched by trainers, not wearing any gloves, in intimate areas. The trainers then did a ‘smell test’ in front of the whole group. The trainers also had trainees sign a consent form, and took pictures which they said were for training purposes.

Internal research also found that the dancing pole had been installed and used regularly while soldiers were drinking. The report also noted that investigators had largely confirmed the woman’s account. Seven soldiers have been suspended amid an ongoing investigation into grievous bodily harm against trainees, as well as false imprisonment, and sexual assault. The investigation reportedly dates back to last October when a female lieutenant reported incidents directly to the Defence Ministry. The lieutenant described how she saw unbelievable scenes of recruits being forced to strip naked in front of their comrades, with trainers filming.

She also reported that trainers had forced the recruits to do exercises that served no purpose other than sexual ones, such as reviewing how to insert medical devices into the anuses of male and female recruits, which was also recorded.
In the US Army Female army members allegedly pressured into prostitution.

Source

Tag: German ArmyPfullendorf

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