Faire face aux risques mondiaux—Renforcer les capacités de gestion de la dette publique . C'est le Panel qu'anime en ce moment le ministre Romuald Wadagni à Washington en marge des Réunions de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International.
https://www.imfconnect.org/content/imf/en/annual-meetings/calendar/open/2023/04/12/173660.html
Comme pour tenir la rampe des succès qu'on ne saurait lui dénier, le président Patrice Talon s'est posé en consolateur de la colère paysanne portée par des images, débats, interviews devenus viraux. Désormais, au lieu d'un prix-plancher de 175 fcfa, c'est un prix fixe de 270 fcfa qui a été accepté. Mais il reste que ce recours au chef de l'État pour trancher de tels débats, ne devrait plus être la norme dans notre pays qui s'impose comme un chantier de développement des chaînes de valeurs agricoles en construction.
Jocelyn Nahama NENEHIDINI
Depuis les premières bases posées avec la création en juin 2016 du Bureau d'études et d'appui au secteur agricole, le gouvernement béninois a méthodiquement tissé la toile des succès agricoles qui allait distinguer le pays parmi les meilleurs producteurs de l'UÉMOA et du continent sur diverses cultures. Ces premières performances récemment soutenues par les mesures contre la cherté de la vie consécutive à la pandémie du Covid19 et à la guerre russo-ukrainienne, ont justifié l'initiative anticipée d'investissements ambitieux qui ont engendré le fleuron de la plateforme industrielle de la Gdiz, objet de fierté nationale. Mais le talon d'Achille de cette réussite semble être d'avoir laissé des portes entrebâillées par lesquelles le Bénin s'est trouvé victime de ses propres succès. On a parlé de « chasse au soja » et dit de cette culture qu'elle serait devenue « la drogue qu'on traque avec son producteur ». Dans ce pays où a fleuri une industrie nationale ayant besoin de s'approvisionner en matière première sur les récoltes de soja, on n'a pas suffisamment œuvré à la promotion d'accords interprofessionnels autour de cette culture et notamment sur le prix d'achat au producteur, accords qui définiraient le mode opératoire de la campagne agricole (avec implication ou non des industriels dans la production) et de la collecte-commercialisation primaire pour l'approvisionnement prioritaire des usines, à hauteur de leurs besoins.
En effet, l'inexistence d'une interprofession bien organisée et par ricochet d'accords sur le prix afin qu'il soit unique et homologué par le Gouvernement à l'échelle de tout le pays, est à la base de la polémique qu'on espère, définitivement close. Puisque désormais, les 270 sont un prix fixe. Sans ces deux dispositions, le coton graine aurait subi le même sort. Une commercialisation primaire à hauteur des besoins des usines permettrait de sécuriser leur approvisionnement en rachetant les récoltes au vrai paysan, ce qui le distinguera justement des dealers revendeurs aux exportateurs. La tentation du marché ouvert pour un produit agricole destiné à une consommation industrielle est un grand risque, tant pour le producteur et l'industriel, acteurs locaux que pour l'exportateur. Le coton graine est lui-même passé par cette illusion de meilleurs prix sur un marché ouvert, au point de faire naître il y a presque 20 ans, une idée soutenue à un moment par la Banque mondiale, de vente aux enchères du coton graine à des acheteurs en concurrence. Voyant poindre à l'horizon, la disparition de cette culture soumise à des standards rigoureux de qualité, le Bénin n'a échappé à ce piège que grâce à l'intelligence interne d'une interprofession tripartite assise sur des accords entre acteurs.
De même pour l'ananas et l'huile de palme qu'on dit en distribution libre vers les frontières, il est évident que les pick-ups 404 bâchées et les fourgonnettes dindons qu'on voit circuler ne sont pas des convois de paysans mais ceux de collecteurs commerçants qui ont eu le flair et le mérite de construire leur business en se faisant maîtres des chaînes d'approvisionnement de ces produits du cru. Puisque l'industrie nationale désireuse de ces derniers comme matière première ne se sent menacée de rupture d'approvisionnements, il n'est pas surprenant que de tels trafics puissent prospérer pendant encore longtemps. Malheureusement, ils donnent lieu à des biais de perception qui font glisser vers un sentiment de préférence régionaliste. Le Gouvernement a définitivement l'occasion en or de foncer en urgence vers l'organisation de l'interprofession soja assise notamment sur une gouvernance professionnelle de la famille des producteurs, afin de soutenir la chaîne de valeur en cours de complétude. La fragilité des producteurs est d'ailleurs inhérente à ce défaut d'organisation. Les pays comme la Côte d'Ivoire qui passent pour modèles en matière de prospérité des exploitants agricoles sont ceux où la culture coopérative et entrepreneuriale est très forte. Cette interprofession soja pourra servir de cadre aux échanges entre acteurs, fût-ce au départ avec l'arbitrage de l'État, qui pourra en cas de besoin, en tirer justification pour des allègements fiscaux nécessaires, afin de dégager un modus operandi sur l'ensemble de la campagne agricole et de la campagne de commercialisation. Y compris, comme aux USA, en Chine, au Brésil, pour la fixation de quotas à l'importation ou à l'exportation selon les produits et tendances de souveraineté nationale, quotas qui s'imposeraient aux citoyens et aux dealers étrangers. La construction de nos chaînes de valeur agricoles ne saurait être antinomique de celle d'interprofessions fortes, dotées d'expertises nécessaires et qui invitent l'État à arbitrer.
La séance a été ouverte par le Représentant du Préfet de l'Atacora, Monsieur Maguidi KORA GBERE, Chargé de mission et a réuni les maires, les représentants des organisations socioprofessionnelles des communautés riveraines du Parc national de la Pendjari membres du Comité Local de Suivi venus de Banikoara, Kérou, Kouandé, Matéri et Tanguiéta, ainsi que le Chargé des Projets Parcs nationaux de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement Touristique (ANPT), Monsieur Angelo AMOUSSOU.
Monsieur Angelo AMOUSSOU a salué la présence des Maires qui sont tous présents ou représentés à cette session et a annoncé que le Comité sera désormais présidé par le premier Adjoint au Maire de Tanguiéta, Monsieur Kouagou SIMBA en remplacement du 2ème Adjoint au Maire de Matéri qui l'a présidé pendant un an.
Le Président sortant, Monsieur Déri Péri DAHORI a remercié les membres du Comité pour leur franche collaboration au cours de l'année écoulée et pour l'accompagnement et les efforts des équipes dirigeantes du Parc national de la Pendjari. Il s'est réjoui de la mise en place de six (06) promotions des Rangers pour la garde de nos parcs, et a salué ce grand effort qui a permis de rendre viable la conservation. Il a remercié l'ANPT qui a initié la mise en place du Comité et son accompagnement qui a permis au Comité d'organiser ses quatre sessions ordinaires l'année dernière et plusieurs séances de sensibilisation des populations. Il a remercié particulièrement le Chef Projet Parcs nationaux, Monsieur Angelo AMOUSSOU pour son leadership et l'animation des communications sur diverses thématiques importantes et la mission accomplie malgré le contexte sécuritaire caractérisé par les menaces extrémistes et terroristes. Il a également exprimé toute sa gratitude à l'endroit du Gouvernement pour la sécurisation des frontières et des localités riveraines du parc et a souhaité que les efforts soient poursuivis par la reconstruction de la voie inter-Etat Tanguiéta-Porga afin d'empêcher l'implantation d'engins explosifs par les individus malintentionnés, la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires et l'électrification de certaines localités.
Le président entrant Monsieur Kouagou SIMBA a remercié les participants et a rappelé le rôle du Comité Local de Suivi qui sert d'interface entre les populations et le gestionnaire du Parc pour une cohabitation pacifique. Les Maires de Banikoara Monsieur Bio Sarako TAMOU, de Kérou, Monsieur Herman Imali Djetta, de Kouandé, Monsieur Didier KOUANDE SOUNON qui prennent part à la session ont exprimé leur satisfaction quant aux activités du Comité qui impactent positivement les populations et qui contribuent à la coproduction de la sécurité dans les localités riveraines des parcs Pendjari et W-Bénin.
Ouvrant les travaux, le Représentant du Préfet, Monsieur Maguidi KORA GBERE a remercié, au nom du Préfet, les membres du Comité et l'ANTP pour l'organisation des sessions. « C'est très réconfortant ce matin de voir le renouvellement de votre engagement au sien du Comité Local de Suivi par cette forte participation au sein du Comité qui ouvre sa session de 2023 » a-t-il déclaré. Il a salué l'ANPT pour toutes les diligences qui ont été faites à l'effet de garantir la continuité des rencontres du Comité et l'ONG Internationale African Parks pour les réformes opérées dans la gestion du parc notamment les appuis au développement communautaire.
Plusieurs communications seront présentées notamment sur la déforestation : causes et conséquences, le couvre-feu dans les départements de l'Atacora et de l'Alibori ainsi que l'interdiction de la chasse à la battue.
Les travaux du comité prendront fin le jeudi 13 avril 2023.
Le ministre d'État en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a procédé à la signature mardi 11 avril 2023, d'un accord de financement de 100 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du projet GBESSOKE. L'accord de financement a été signé en marge des Réunions de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International à Washington.
Le gouvernement du président Patrice TALON bénéficie de l'appui de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du programme GBESSOKE. Un accord de financement de 60 milliards de francs CFA est signé.
Le Programme GBESSOKE , est un programme qui vise « une diversification des services sociaux aux fins d'intensifier le dispositif de réduction la pauvreté ». C'est un programme fondé sur la mobilisation sociale et l'engagement communautaire. Il ambitionne également de :
mettre aux normes et d'augmenter le nombre des infrastructures destinées à la délivrance des services et prestations sociaux.
De manière précise, il s'agit de la transformation des Centres de Promotion Sociale en Guichets uniques de protection sociale pour améliorer l'offre de services d'identification complémentaire, d'insertion au registre social unique, l'information et l'accès à tous les produits, précise le communiqué qui souligne par ailleurs que ces actions soulageront les populations de tracasseries et des peines pour accéder aux services d'action sociale ; soutenir la capacité productive et d'autonomisation des ménages pauvres extrêmes et ceux victimes des chocs covariants, pour leur relèvement économique à travers l'appui et l'accompagnement pour un développement humain holistique (viabilité économique, sanitaire et éducative). « Il s'agit plus particulièrement de promouvoir l'inclusion économique des couches vulnérables en facilitant leur contribution à la constitution de la richesse nationale ; favoriser la mise en œuvre de l'économie solidaire intégrant les activités génératrices de revenus, l'éducation financière et les microcrédits.
« GBESSOKE » ou « porter haut » en langue yoruba vient en complément aux quatre volets (assurance maladie, formation, micro-crédit et retraite) en cours d'opérationnalisation sous le projet ARCH, et impactera à terme, près de 3 millions de personnes vulnérables ».
Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et centrale, Madame Coralie Gevers, Directrice des opérations pour le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Togo ; et M. Atou Seck, Représentant résident de la Banque au Bénin étaient à la cérémonie de signature de cet accord.
F. A. A.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a procédé, ce mercredi, à un nouveau réaménagement technique de son Gouvernement.
Séverin Maxime Quenum, Ministre de la Justice et de la Législation n'est plus membre du gouvernement du président Patrice Talon. Il est relevé de ses fonctions à l'issue d'un réaménagement technique du gouvernement.
Les raisons de son limogeage ne sont pas encore rendues publiques.
Le Garde des Sceaux est en poste depuis 2018.
M. M.
Le gouvernement a autorisé mercredi 12 avril 2023 en Conseil des ministres, le recrutement à titre exceptionnel et de formation de cinq mille (5000) jeunes dans l'armée. L'objectif est de constituer un groupement de projection des Forces armées béninoises (FAB), au titre des années 2023 et 2024.
Bientôt 5000 jeunes seront recrutés dans l'armée au Bénin. L'annonce a été faite ce mercredi 12 avril 2023 en Conseil des ministres. Il s'agit d'un groupement de projection qui aura pour mission, de mener des opérations de sécurisation destinées à préserver l'intégrité du territoire national, à maintenir et entretenir durablement la quiétude des populations et l'attractivité du patrimoine touristique notamment dans les localités du pays où s'enregistrent des tentatives d'incursions terroristes.
Après la formation commune de base, ces recrues, détaille le Conseil des ministres, seront déployées dans les structures des Forces Armées Béninoises pour une formation complémentaire à l'issue de laquelle elles seront projetées sur le théâtre d'intervention.
Le décret fixant les conditions d'interruption volontaire de grossesse (IVG) au Bénin ont été adoptés en Conseil des ministres, mercredi 12 avril 2023.
L'IVG ne peut se pratiquer que par un médecin, une sage-femme ou un infirmier dûment habilité et dans les formations sanitaires publiques ou privées. Les dernières doivent disposer d'un agrément spécifique délivré par le ministre chargé de la Santé. Tous les établissements de santé doivent remplir les conditions techniques exigées, assurer une prise en charge psychologique et sociale de la patiente avant et après l'intervention, selon le décret d'application de la Loi No 2021-12 modifiant et complétant la loi No 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction en République du Bénin.
Le décret adopté en Conseil des ministres, mercredi 12 avril 2023, indique qu'« il prescrit le secret professionnel pour tout intervenant dans le traitement des demandes et garantit la clause de conscience à ceux dont les convictions religieuses ou philosophiques les empêchent d'y prendre part ».
« Par ailleurs, les risques particuliers associés à chaque procédure abortive doivent être exposés à la patiente quelle que soit la cause de la sollicitation de l'IVG, de même que son consentement libre, éclairé et renouvelé doit être requis », précise le décret.
M. M.
Le gouvernement béninois a révoqué en Conseil des ministres ce mercredi 12 avril 2023, les Secrétaires exécutifs des communes de Houéyogbé, de Cotonou et de Sèmè-Podji.
Des Secrétaires exécutifs de mairies révoqués. Il s'agit de messieurs Moutawakilou Assan Aoudou de la mairie de Houéyogbé, Nestor Manonwomeh Bossou de la mairie de Cotonou et Patrice Lafia de la mairie de Sèmè-Podji. Selon le Conseil des ministres, « à la suite d'une mission de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, il leur est reproché des actes constitutifs de violation des règles de déontologie administrative, de l'orthodoxie financière, d'abus de pouvoir et/ou d'atteinte grave aux intérêts de la commune ».
« De façon spécifique, le Secrétaire exécutif de la commune de Houéyogbé, en dépit de l'avis contraire du Responsable des affaires administratives et financières, son collaborateur censé être le plus avisé sur le sujet, a maintenu hors les livres du Trésor public, des comptes de la commune au mépris des directives du ministre de l'Economie et des Finances ordonnant la clôture de ces comptes », informe le Conseil des ministres. « Il s'est en outre rendu coupable d'avoir autorisé, pour un montant de 9.071.500 FCFA, des opérations de décaissement sur les comptes tenus dans les livres de la CLCAM de Houéyogbé, en violation des dispositions de l'article 390 du code de l'administration territoriale qui habilite, seul, le trésorier communal pour effectuer les opérations de recettes et de dépenses de la commune. Un tel comportement traduit une volonté délibérée de passer outre l'orthodoxie financière », ajoute le Conseil des ministres.
En ce qui concerne le Secrétaire exécutif de la commune de Cotonou, informe la même source, « alors que le code des marchés publics définit clairement son niveau d'intervention et son rôle dans la chaîne de passation des marchés publics, il s'est immiscé, à une étape qui n'était en rien concernée par ses fonctions, dans la procédure de passation du marché relatif à la réhabilitation des installations du réseau d'éclairage public de la ville de Cotonou à l'occasion de la fête du 1er août 2022. »
Le Secrétaire exécutif de la commune de Cotonou en interférant dans les attributions de la Personne responsable des marchés publics, « il a outrepassé ses prérogatives par des recommandations et/ou instructions, lesquelles ont prévalu dans l'attribution du marché à un prestataire à un coût plus onéreux pour la commune ». Il lui est aussi reproché « d'avoir approuvé un marché d'acquisition de véhicules au profit des services de la mairie, des responsables et du Trésorier communal, en violation de la réglementation sur la gestion du parc des véhicules et autres équipements motorisés de l'Etat ».
Quant au Secrétaire exécutif de la commune de Sèmè-Podji, « il est mis à sa charge le fait d'avoir approuvé, pour un montant de 54.280.000 FCFA TTC, un contrat de marché pour lequel les crédits nécessaires n'étaient pas prévus au budget de la commune et ce, en dépit des dispositions du code des marchés publics qui font expressément de l'absence ou de l'insuffisance de crédit, un motif de refus d'approbation des marchés ». Ce faisant, indique le Conseil des ministres, « il a engagé la commune dans l'exécution d'une dépense malgré l'absence de ressources ».
« Il est par ailleurs responsable de l'approbation de sept (07) contrats de marchés sans le visa du contrôleur financier alors que dans l'organisation de la chaîne de passation des marchés publics et, conformément à la règlementation, l'intervention du contrôle financier, vise à faire une vérification portant notamment sur la disponibilité de crédit et l'imputation de la dépense. Cette précaution est fondée sur la nécessité de prémunir l'autorité approbatrice des erreurs de gestion et de préserver les ressources publiques », souligne le Conseil des ministres.
Le gouvernement béninois rappelle que « l'objectif majeur de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, en mettant des cadres qualifiés à la disposition de nos communes, est de promouvoir la bonne gouvernance aux fins de favoriser la satisfaction des besoins des populations tout en améliorant leur bien-être ».
« Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale prendra les dispositions nécessaires pour pourvoir au remplacement des secrétaires exécutifs défaillants, conformément aux textes en vigueur, en relation avec la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes », précise le Conseil des ministres.
En Conseil des ministres ce mercredi 12 avril 2023, le gouvernement béninois a révoqué trois secrétaires exécutifs de mairies.
Révocation de secrétaires exécutifs de mairies. Il s'agit de Moutawakilou Assan Aoudou de la mairie de Houéyogbé, Nestor Manonwomeh Bossou de la mairie de Cotonou et Patrice Lafia de la mairie de Sèmè kpodji. Il est reproché aux 3 Secrétaires exécutifs, des actes constitutifs de violation des règles de déontologie administrative, de l'orthodoxie financière, d'abus de pouvoir et/ou d'atteinte grave aux intérêts de la commune.
Le président Rwandais Paul Kagamé va fouler le sol béninois ce vendredi 14 avril 2023 dans le cadre d'une visite officielle.
Le Chef de l'Etat Rwandais au Bénin dès ce vendredi 14 avril 2023. Avec le président Patrice Talon, il va échanger sur des sujets de coopération entre le Bénin et le Rwanda. Il s'agit des questions économiques mais aussi militaires. Il est aussi prévu une séance de travail, la signature d'accord et un point de presse animé par les deux présidents. La visite officielle de Paul Kagamé au Bénin est prévue du 14 au 16 avril 2023.
A.A.A
Le Directeur général des douanes, Alain Hinkati a réaffecté deux inspecteurs des douanes à deux postes vacants.
L'inspecteur des douanes Akpovo S.A. Freddy en provenance de la Direction de renseignement douanier, des enquêtes est le nouveau C/SRLCF Zou Collines.
Le nouveau receveur Tchikandou est l'inspecteur des douanes Midjrokan Arnaud C. Il était en poste à l'Inspection générale des services.
La décision d'affectation des deux inspecteurs a été prise le 11 avril 2023 par le Directeur général des douanes, Alain Hinkati.
Il faut préciser que l'ex receveur Tchikandou et l'ancien C/SRLCF Zou Collines avaient été relevés de leurs fonctions.
M. M.
Djamal GBIAN TABE est le nouveau directeur adjoint de cabinet du ministère du cadre de vie et du développement durable. Sa nomination a été prononcée ce mercredi 12 avril 2023 en Conseil des ministres.
Comme lui, Raphaël HOUNKANRIN est nommé directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Plateau, suite à l'appel à candidatures et après avis favorable du Conseil national de l'Education.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 12 avril 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Adoption du décret fixant les conditions d'interruption volontaire de grossesse (IVG).
Aux termes du présent décret, l'IVG ne peut se pratiquer que par un médecin, une sage-femme ou un infirmier dûment habilité et dans les formations sanitaires publiques ou privées. Les dernières doivent disposer d'un agrément spécifique délivré par le ministre chargé de la Santé. Tous les établissements de santé doivent remplir les conditions techniques exigées, assurer une prise en charge psychologique et sociale de la patiente avant et après l'intervention.
En outre, il prescrit le secret professionnel pour tout intervenant dans le traitement des demandes et garantit la clause de conscience à ceux dont les convictions religieuses ou philosophiques les empêchent d'y prendre part.
Par ailleurs, les risques particuliers associés à chaque procédure abortive doivent être exposés à la patiente quelle que soit la cause de la sollicitation de l'IVG, de même que son consentement libre, éclairé et renouvelé doit être requis.
Les ministres concernés assureront la bonne vulgarisation du décret ainsi que son application efficiente.
I-2. Révocation de secrétaires exécutifs de mairies.
Il s'agit de messieurs Moutawakilou ASSAN AOUDOU de la mairie de Houéyogbé, Nestor Manonwomeh BOSSOU de la mairie de Cotonou et Patrice LAFIA de la mairie de Sèmè-Podji.
A la suite d'une mission de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, il leur est reproché des actes constitutifs de violation des règles de déontologie administrative, de l'orthodoxie financière, d'abus de pouvoir et/ou d'atteinte grave aux intérêts de la commune.
De façon spécifique, le Secrétaire exécutif de la commune de Houéyogbé, en dépit de l'avis contraire du Responsable des affaires administratives et financières, son collaborateur censé être le plus avisé sur le sujet, a maintenu hors les livres du Trésor public, des comptes de la commune au mépris des directives du ministre de l'Economie et des Finances ordonnant la clôture de ces comptes.
Il s'est en outre rendu coupable d'avoir autorisé, pour un montant de 9.071.500 FCFA, des opérations de décaissement sur les comptes tenus dans les livres de la CLCAM de Houéyogbé, en violation des dispositions de l'article 390 du code de l'administration territoriale qui habilite, seul, le trésorier communal pour effectuer les opérations de recettes et de dépenses de la commune. Un tel comportement traduit une volonté délibérée de passer outre l'orthodoxie financière.
En ce qui concerne le Secrétaire exécutif de la commune de Cotonou, alors que le code des marchés publics définit clairement son niveau d'intervention et son rôle dans la chaîne de passation des marchés publics, il s'est immiscé, à une étape qui n'était en rien concernée par ses fonctions, dans la procédure de passation du marché relatif à la réhabilitation des installations du réseau d'éclairage public de la ville de Cotonou à l'occasion de la fête du 1er août 2022.
En interférant dans les attributions de la Personne responsable des marchés publics, il a outrepassé ses prérogatives par des recommandations et/ou instructions, lesquelles ont prévalu dans l'attribution du marché à un prestataire à un coût plus onéreux pour la commune. De même, il lui est reproché d'avoir approuvé un marché d'acquisition de véhicules au profit des services de la mairie, des responsables et du Trésorier communal, en violation de la réglementation sur la gestion du parc des véhicules et autres équipements motorisés de l'Etat.
Quant au Secrétaire exécutif de la commune de Sèmè-Podji, il est mis à sa charge le fait d'avoir approuvé, pour un montant de 54.280.000 FCFA TTC, un contrat de marché pour lequel les crédits nécessaires n'étaient pas prévus au budget de la commune et ce, en dépit des dispositions du code des marchés publics qui font expressément de l'absence ou de l'insuffisance de crédit, un motif de refus d'approbation des marchés. Ce faisant, il a engagé la commune dans l'exécution d'une dépense malgré l'absence de ressources.
Il est par ailleurs responsable de l'approbation de sept (07) contrats de marchés sans le visa du contrôleur financier alors que dans l'organisation de la chaîne de passation des marchés publics et, conformément à la règlementation, l'intervention du contrôle financier, vise à faire une vérification portant notamment sur la disponibilité de crédit et l'imputation de la dépense. Cette précaution est fondée sur la nécessité de prémunir l'autorité approbatrice des erreurs de gestion et de préserver les ressources publiques.
Le Conseil saisit cette occasion pour rappeler que l'objectif majeur de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, en mettant des cadres qualifiés à la disposition de nos communes, est de promouvoir la bonne gouvernance aux fins de favoriser la satisfaction des besoins des populations tout en améliorant leur bien-être.
Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale prendra les dispositions nécessaires pour pourvoir au remplacement des secrétaires exécutifs défaillants, conformément aux textes en vigueur, en relation avec la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes.
Sous cette même rubrique des mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :
création des formations de la Garde nationale ; puis
transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de l'Accord établissant l'Alliance Smart Africa.
II- COMMUNICATIONS.
Autorisation de recrutement à titre exceptionnel et de formation de cinq mille (5000) jeunes gens pour constituer un groupement de projection des Forces armées béninoises, au titre des années 2023 et 2024.
Ce Groupement de projection aura pour mission de mener des opérations de sécurisation destinées à préserver l'intégrité du territoire national, à maintenir et entretenir durablement la quiétude des populations et l'attractivité du patrimoine touristique notamment dans les localités de notre pays où s'enregistrent des tentatives d'incursions terroristes.
Après la formation commune de base les recrues seront déployées dans les structures des Forces Armées Béninoises pour une formation complémentaire à l'issue de laquelle elles seront projetées sur le théâtre d'intervention.
Les ministres concernés accompliront les diligences nécessaires à la réalisation de ce recrutement au titre des années 2023 et 2024.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations suivantes ont été prononcées :
Au ministère du Cadre de Vie et du Développement durable
– Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Djamal GBIAN TABE
Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle
– Directeur départemental du Plateau, suite à l'appel à candidatures et après avis favorable du Conseil national de l'Education : Monsieur Raphaël HOUNKANRIN.
Fait à Cotonou, le 12 avril 2023,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
En Conseil des ministres mercredi 12 avril 2023, le gouvernement a autorisé le recrutement et formation à titre exceptionnel de 5000 jeunes au profit de l'armée béninoise au titre des années 2023 et 2024.
Un recrutement massif de 5000 jeunes annoncé au profit de l'armée béninoise. La décision a été prise ce mercredi 12 avril 2023 en Conseil des ministres. Il s'agit d'après nos sources, d'un recrutement à titre exceptionnel et formation de 5000 jeunes au titre des années 2023 et 2024. Les jeunes à recruter vont constituer un groupement de projection des forces armées béninoises.
Plus de détail à venir
Les producteurs de soja ont été sortis d'une « situation embarrassante » à l'issue de la rencontre entre le chef de l'Etat Patrice Talon et les agriculteurs, mardi 11 avril 2023, au Palais de la Marina. Le gouvernement a décidé de racheter tout le stock de soja invendu, ce qui permettra aux producteurs de rembourser plus de 634 millions FCFA de crédits.
Sur un total de 400.000 tonnes de soja produit dans les bassins de soja, 182.500 tonnes restent invendues. Une production invendue à cause de la baisse des prix. Or les producteurs (1.497) ont contracté des crédits évalués à 634.045.000 F CFA auprès des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel (CLCAM). Des crédits dont l'échéance de remboursement est expirée. C'est la « situation embarrassante » dans laquelle se trouvent les producteurs de soja, selon une présentation faite au Président de la République Patrice Talon, mardi 11 avril 2023, par le Président et le Chargé de Programme de l'Union Nationale des Producteurs de Soja au Bénin (UNAPS-Bénin), Steev K. Adjaman.
« Le Gouvernement ne peut pas rester sourd à votre cri de détresse », a indiqué le président de la République. Patrice Talon ajoute que tout le stock restant sera acheté par l'État par le biais la Société d'Investissement et de Promotion de l'Industrie (SIPI Bénin SA) et payé au prix de 270 FCFA le soja conventionnel, 250 FCFA le soja déclassé et 320 FCFA le soja bio.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 12 avril 2023, le gouvernement béninois a pris une décision relative à la révocation de secrétaires exécutifs de mairies. Le SE de mairie a pour responsabilité de mettre en oeuvre la politique de developpement de la commune décidée par les organes politiques de la commune et assurer, par un management efficace, la gestion des services administratifs et techniques communaux en veillant a leur bon fonctionnement. Nous y reviendrons.
A.A.A
Le gouvernement a tenu mercredi 12 avril 2023, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises au cours du conclave hebdomadaire des membres du gouvernement.
Ci-dessous les grandes décisions
African Unicorns annonce la sélection des 40 startups africaines sélectionnées dans le cadre de cette première édition. Parmi elles, 8 recevront, à Casablanca, le 27 avril 2023, un trophée les désignant comme de potentiels futurs leaders de la tech africaine.
Africa Unicorns lève le voile sur la promotion des 40 startups africaines sélectionnées pour cette année pour participer à la première édition de l'African Unicorns. Les 40 startups présentées ont été identifiées en partenariat avec BCG X, l'unité de conception et de développement technologique du cabinet BCG. Cette sélection s'est définie sur des critères de performance économique tels que la levée de fonds, la croissance des revenus générés ou encore le niveau de traction qu'elles délivrent sur leur marché. Pour cette première édition Africa Unicorns remettra 8 trophées répartis selon 7 catégories dont le trophée ESG
Avec leurs innovations de rupture et leur ambition, les start-ups africaines retenues évoluent dans divers domaines tels que la biotech, la medtech, le e-commerce, la fintech, la Greentech, l'énergie, la mobilité, ainsi que l'IA ou encore le big data. Elles sont issues de différents pays africains tels que le Maroc, le Sénégal, le Kénya, le Nigéria, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Rwanda, le Togo, l'Égypte, la Tunisie, le Ghana, la Tanzanie et la République Démocratique du Congo (RDC).
En partenariat avec Orange, BCG X, AfricInvest, CGEM et Royal Air Maroc, Africa Unicorns annonce que les startups sélectionnées pour chaque secteur sont :
Dans la catégorie BioTech et MedTech : 54gene ; Biotessia ; Carepoint (Africa Health Holding) ; LifeQ ; mPharma et Yodawy.
Dans la catégorie E-commerce & Services : DabaDoc ; MaxAB ; TradeDepot ; Trella ; Wasoko (Sokowatch) et Yassir.
Dans la catégorie Fintech & InsurTech : Asante Financial Services Group ; FairMoney ; Jumo ; MFS Africa ; M-Kopa ; Moove Africa et PalmPay.
Dans la catégorie GreenTech & Energy : Bboxx ; Cloudfret ; Daystar Power ; Nithio ; Solarise Africa et Zola Electric.
Dans la catégorie Mobility & Logistics : Ampersand ; Gozem ; Kobo360 ; Max ; Chari.ma, Planet42 et Sabi.
Dans la catégorie SAAS, IA, Big Data : Gro Intelligence ; Instabug ; InstaDeep ; Jambo (Financial Software) ; Ramani et RapidDeploy.
La sélection de ces start-ups reflète l'engagement d'African Unicorns et de ses partenaires à mettre en avant les entreprises les plus prometteuses d'Afrique, tout en offrant aux start-ups sélectionnées une plateforme pour se connecter avec les investisseurs et les partenaires commerciaux afin d'accompagner leur changement d'échelle.
Pour Mehdi El Alj, le fondateur d'African Unicorns : “depuis quelques années, les start-up africaines investissent de nouveaux champs d'activité et déploient de réelles innovations de rupture qui procurent un avantage concurrentiel important dans les pays africains où elles opèrent. Game changers dans la souveraineté technologique, industrielle, énergétique, ces startups permettront aux Africains de relever les défis qui se présentent à eux. Il faut soutenir cet élan et favoriser le développement d'un écosystème vertueux autour de l'AfricaTech.”
L'Afrique compte aujourd'hui près d'une dizaine de licornes, grâce à l'émergence d'un écosystème florissant de startups dont le nombre a triplé en quelques années. Bien que la tech africaine soit dominée par les pays anglophones, plusieurs pays d'Afrique tels que l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Côte d'Ivoire ou encore le Sénégal deviennent également des territoires attractifs pour les investisseurs.
Pour découvrir le programme dans son intégralité ainsi que les membres du jury, rendez-vous sur le site internet de l'évènement : african-unicorns.net/
(Par NJ Ayuk)
Alors que les entreprises et les institutions peinent à fonctionner et que la tension monte au sein de la population sud-africaine, il est plus qu'urgent de trouver des solutions
Les problèmes énergétiques sont actuellement synonymes d'Afrique du Sud. Une conversation avec Gugu Mfuphi dans son émission sur Kaya FM m'a rappelé la nécessité d'un bouquet énergétique, du gaz naturel et du fonctionnement des marchés pour l'Afrique du Sud.
Alors que le parc de centrales à charbon du pays peine à répondre à la demande d'électricité, les Sud-Africains subissent des coupures de courant quotidiennes qui durent de six à dix heures par jour.
Alors que les entreprises et les institutions peinent à fonctionner et que la tension monte au sein de la population sud-africaine, il est plus qu'urgent de trouver des solutions.
Je parle de « solutions » parce que fournir l'énergie fiable dont l'Afrique du Sud a besoin aujourd'hui et garantir que ce pays en pleine croissance disposera de ce dont il a besoin à l'avenir nécessitera de multiples stratégies.
Comme je l'ai écrit, en raison de la dépendance actuelle du pays à l'égard du charbon pour alimenter ses centrales électriques - et des mines de charbon pour alimenter l'économie - l'utilisation accrue du charbon doit être l'une de ces solutions pour le moment.
L'Afrique du Sud devra également continuer à développer son secteur des énergies renouvelables, et elle s'est engagée à le faire dans le respect des objectifs mondiaux visant à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Mais l'une des solutions les plus efficaces sera peut-être le gaz naturel, qui non seulement peut assurer une production d'électricité fiable, mais qui est aussi une source d'énergie propre - une source qui peut être monétisée et qui soutient la diversification économique en tant que matière première pour les usines de produits chimiques et d'engrais.
Il est logique que l'Afrique du Sud exploite ses énormes réserves de gaz naturel, largement inexploitées. Comme le décrit le nouveau rapport de la Chambre africaine de l'énergie (AEC) intitulé « The State of South African Energy », la production cumulée des découvertes de gaz naturel à grande échelle de Brulpadda et Luiperd, une fois exploitées, est estimée à 50 000 barils par jour (bpj) de liquides et à 125 000 barils d'équivalent pétrole par jour (boepd). L'Afrique du Sud doit faire ce qu'il faut pour atteindre ce but le plus rapidement possible.
Entre-temps, l'Afrique du Sud devrait encourager la prospection pétrolière et gazière en cours grâce à un environnement réglementaire favorable.
Nous ne pouvons pas non plus oublier l'importance des projets de gaz naturel dans les pays africains voisins, notamment le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) Matola de Gigajoule au Mozambique, d'une valeur de 550 millions de dollars, qui approvisionnera l'Afrique du Sud en gaz ; le gazoduc Rompco de 865 kilomètres reliant le Mozambique à l'Afrique du Sud ; et le projet de gaz naturel liquéfié Virginia de Renergen en Afrique du Sud. Ces projets doivent être accélérés.
Le gaz naturel, s'il est orienté vers les marchés intérieurs et les centrales électriques au gaz, peut aider l'Afrique du Sud à sortir de la crise de l'électricité qu'elle traverse actuellement. Le gaz naturel peut également contribuer à garantir la sécurité énergétique et la croissance économique pendant que le pays passe des combustibles fossiles aux énergies renouvelables pour la production d'électricité. L'Afrique du Sud doit prendre des mesures décisives pour accélérer son programme gazier et commencer à profiter de ces avantages.
Les énergies renouvelables ne suffiront pas à elles seules à sauver la situation
J'ai entendu à maintes reprises des arguments selon lesquels la crise énergétique de l'Afrique du Sud est la preuve qu'il est temps pour le pays de passer, à la vitesse de l'éclair, à des sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie éolienne et l'énergie solaire.
Comme je l'ai dit plus d'une fois, l'Afrique du Sud peut et doit adopter l'énergie solaire et éolienne, mais elle doit aussi tenir compte des problèmes d'intermittence qui en découlent. On ne peut pas compter sur ces sources d'énergie pour fournir de l'électricité vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
L'Afrique du Sud n'a pas besoin de plus de fluctuations d'énergie. Elle a besoin de sources d'énergie de base capables de produire une électricité fiable et de répondre à la demande de manière constante. Et le seul moyen d'y parvenir est de recourir au charbon et au gaz naturel.
Nous devons également être réalistes quant aux exigences financières d'une transition complète vers le gaz naturel. Certes, le plan d'investissement pour une transition énergétique juste (JET IP) de l'Afrique du Sud est un excellent programme, mais pour l'instant, l'argent généré n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. L'Afrique du Sud a reconnu qu'elle aurait besoin d'environ 99 milliards de dollars pour financer une transition complète vers les énergies renouvelables. À l'heure actuelle, elle a reçu des engagements pour un montant d'environ 8,5 milliards de dollars.
Ainsi, alors que l'Afrique du Sud s'oriente vers les énergies renouvelables, l'approche logique consisterait à adopter également le gaz naturel. Il peut constituer une source d'énergie fiable pour les besoins actuels et futurs du pays et, à mesure qu'il est monétisé, il peut contribuer à générer des revenus pour la transition énergétique de l'Afrique du Sud.
J'ai été heureux d'entendre le président sud-africain Cyril Ramaphosa exprimer cette logique. Il a clairement indiqué que, si le pays prévoit de remplacer le charbon par des solutions à plus faible teneur en carbone, ces solutions comprendront à la fois les énergies renouvelables et le gaz naturel.
L'Afrique du Sud a mis en place un plan de ressources intégré qui prévoit la production de 6 000 mégawatts (MW) à partir de turbines à gaz à cycle combiné, dont 3 000 MW à partir de GNL, 726 MW à partir de gaz et 1 500 MW à partir de gaz non spécifié.
C'est faisable et cela correspond aux prévisions du rapport de l'AEC pour la production d'électricité en Afrique du Sud au cours de la prochaine décennie et au-delà. Alors que le charbon représente actuellement environ 80 % de la production d'électricité, son utilisation diminuera probablement à 65 % d'ici la fin de la décennie, selon notre rapport. Le gaz et les énergies renouvelables, quant à eux, connaîtront une croissance à peu près au même moment : Le gaz naturel représentera 5 % de la production d'électricité en 2031, tandis que l'énergie éolienne terrestre et l'énergie solaire photovoltaïque représenteront respectivement 17 % et 7 %. À long terme, le gaz naturel, l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque devraient atteindre respectivement 15 %, 30 % et 20 %, soit 65 % de la production totale d'électricité.
Il est temps de réformer la réglementation
L'engagement de l'Afrique du Sud à poursuivre ces voies est louable, mais lorsqu'il s'agit d'exploiter le gaz naturel, des efforts supplémentaires sont nécessaires.
Je parle ici des politiques gouvernementales.
L'Afrique du Sud a besoin d'un environnement réglementaire qui encourage les investissements et l'exploration par les compagnies pétrolières et gazières. Prenons l'exemple du bassin de l'Orange, où la Namibie fait des découvertes record qui garantiront sa sécurité énergétique. Mais la Namibie ne possède que 20 % du bassin de l'Orange, alors que l'Afrique du Sud en possède 80 %. Le moment est venu de tirer parti de l'opportunité qu'il offre.
Malheureusement, l'Afrique du Sud semble bloquée : L'E&P est entravée par des formalités administratives inutiles. Nous devons changer cela tout de suite. Les compagnies pétrolières et gazières subissent déjà d'énormes pressions pour ne pas produire en Afrique ; ce n'est pas le moment de multiplier les difficultés. Les compagnies pétrolières et gazières peuvent mobiliser tous les capitaux nécessaires pour développer des projets en Afrique du Sud, mais si les formalités administratives et le processus réglementaire sont trop lourds, il ne sert à rien de réaliser des projets d'exploitation du gaz naturel qui pourraient sortir l'Afrique du Sud de cette crise énergétique existentielle.
L'approbation des projets de gaz naturel ne devrait pas prendre plus de temps que leur développement.
La Chambre africaine de l'énergie demande instamment à l'Afrique du Sud d'alléger les contraintes réglementaires qui pèsent sur les compagnies pétrolières et gazières. Nous demandons à l'Afrique du Sud d'accélérer l'octroi de permis pour davantage de forages, d'études sismiques, de développements de pipelines et de construction de terminaux GNL. Personnellement, je souhaite faire du gaz naturel et d'un environnement favorable un enjeu important lors de l'African Energy Week qui se tiendra au Cap du 16 au 20 octobre.
En 2019, l'équipe d'exploration de Total Energies a réussi à faire une découverte étonnante de condensat sur les prospects de Brulpadda, situés sur le bloc 11B/12B dans le bassin de l'Outeniqua, à 175 kilomètres au large de la côte sud de l'Afrique du Sud.
L'Afrique du Sud doit également éliminer les formalités administratives qui pourraient ralentir les projets Brulpadda et Luiperd découverts par Total Energies.
Ces mesures seront essentielles pour que l'Afrique du Sud commence à mettre le gaz naturel au service de sa population, de ses entreprises et de ses communautés.
Le gaz naturel est une solution raisonnable
Il n'est pas surprenant que, compte tenu des pressions constantes exercées sur l'Afrique ces dernières années pour qu'elle laisse ses combustibles fossiles dans le sol, la perspective de poursuivre les projets de conversion du gaz en électricité en Afrique du Sud se heurte à une forte résistance. Les écologistes et les voix occidentales insistent sur le fait que le « gaz sale » n'est pas la solution.
Je ne suis pas du tout d'accord. Nous devons être pragmatiques : L'Afrique du Sud doit exploiter toutes les solutions à sa disposition, en particulier le gaz naturel, pour répondre aux besoins énergétiques du pays.
Heureusement, le président Ramaphosa s'est également opposé au discours anti-gaz.
« Les pays du continent africain doivent être en mesure d'explorer et d'extraire du pétrole et du gaz d'une manière durable et respectueuse de l'environnement », a déclaré M. Ramaphosa au début de l'année.
Lors d'un discours prononcé à l'occasion de l'Investing in African Mining Indaba. « Ces ressources sont importantes pour la sécurité énergétique, le développement social et économique et la réduction de la pauvreté énergétique sur le continent. Et nous ne pensons pas que cette trajectoire soit incompatible avec notre volonté de réduire notre empreinte carbone... Dans notre marche vers un avenir à faible émission de carbone, il est essentiel que nos efforts soient à la fois réalistes et durables ».
Voilà qui est bien dit !
J'ajouterais que bon nombre des groupes environnementaux qui tentent de maintenir les gens dans l'ignorance en Afrique du Sud - et sur l'ensemble de notre continent - n'ont pas les mêmes problèmes de sécurité énergétique. En fait, les États-Unis viennent d'approuver un programme de forage en Alaska d'un montant de 8 milliards de dollars, dans le cadre d'une initiative visant à concilier la protection de l'environnement et la sécurité énergétique. S'il est acceptable pour les pays riches de réaliser cet exercice d'équilibre, il n'y a aucune raison pour que la nation la plus industrialisée d'Afrique ne puisse pas en faire autant.
Avoir de l'air pur ne signifie pas que nous devons rester dans l'obscurité.
Déjà qualifié pour la 34e Edition de la CAN qui se jouera en Côte d'Ivoire en 2024, le Maroc, du moins son sélectionneur Walid Regragui, a déjà défini son plan de préparation.
Le sélectionneur des Lions de l'Atlas souhaiterait jouer huit matchs avant l'entrée en lice des Lions de l'Atlas à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2023.
C'est le média Al Araby, cité par Soccer212, qui donne l'information. Walid Regragui souhaiterait affronter six sélections africaines, dont l'Afrique du Sud et le Libéria que les Marocains défieront lors des 5e et 6e journées des éliminatoires pour la CAN 2023. En plus de ça, Walid Regragui voudrait également jouer deux rencontres amicales contre des nations non-africaines.
Le timing risque de s'avérer serré pour le Maroc. Il ne reste que 4 dates FIFA avant la CAN (juin 2023, septembre 2023, octobre 2023 et novembre 2023) et les deux dernières journées des éliminatoires occuperont au moins deux de ces dates, possiblement celles de septembre et octobre si le mois de juin est laissé à disposition pour programmer des matchs amicaux.
Quoiqu'il en soit, le Maroc vise le titre à cette CAN qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024.
J.S