Un accident de la circulation a fait, mardi 30 mai 2023, des blessés et dégâts matériels à Massi, commune de Zogbodomey.
Collision entre deux véhicules à Massi. Un véhicule en provenance de Cotonou a heurté un camion stationné au bord de la voie. Cette scène est suivie d'un autre choc impliquant un deuxième véhicule. Il n'y a pas eu de mort. Des blessés graves ont été enregistrés dans cet accident.
A.A.A
La branche bruxelloise de l'association Women in International Security (WIIS) a publié le rapport « Promouvoir le rôle des femmes dans la sécurité et le contre-terrorisme ». Dans le rapport produit avec le soutien de l'Union européenne, WIIS Bruxelles formule des propositions concrètes pour rééquilibrer la parité femmes-hommes dans le contre-terrorisme.
Les femmes restent minoritaires dans la lutte contre le terrorisme. « La part de policières reste minoritaire au sein des forces de l'ordre, avec seulement 18,3% de femmes à ces fonctions en Ouganda. Au sein de l'appareil judiciaire, la part de magistrats est faible et oscille entre 15% à 30% au Sénégal », constate WIIS Bruxelles. Or, relève l'association, les groupes terroristes, eux, ont recours à des stratégies genrées. De 2014 à 2018, au Nigeria, Boko Haram a mené une vaste campagne d'attentats-suicides menée par des membres féminins de l'organisation. Leur efficacité a été expliquée par le manque d'agents de sécurité femmes pour les fouiller.
Selon WIIS Bruxelles, le déficit de diversité est flagrant à tous les postes clés du contre-terrorisme (forces de l'ordre, magistrats, armées, législateurs). Au titre des raisons de cette sous-représentation, il y a les obstacles réglementaires, économiques, socio-culturels et organisationnels.
Le rapport de l'Association combine recherches et consultations en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Pour combattre cette disparité, le rapport préconise, entre autres, de mettre en place des campagnes de sensibilisation et de recrutement spécifiques pour créer un vivier de candidates à ces postes clés, de créer des réseaux informels, de proposer des offres de formation internes et de mentorat ; d'allouer plus de ressources pour combler le manque de données sur la parité dans le contre-terrorisme et d'inciter les Etats à davantage de transparence dans la publication de ces statistiques. L'association propose aussi dans ce rapport un guide clé-en-main avec des outils pratiques et de nombreux exemples d'actions à déployer.
« Ce rapport est une ressource essentielle pour les professionnels du monde entier engagés dans le renforcement de capacités de contre-terrorisme. Notre rapport s'attache à briser les mythes qui entourent la place des femmes dans le domaine et fournit des outils pratiques pour améliorer leur représentation sur le terrain. Nous suivrons avec intérêt sa mise en œuvre en Europe et partout dans le monde », a déclaré Pauline Massart, co-auteur, membre de WIIS Bruxelles et associée chez CEIS-Avisa Partners.
A en croire José María Fernández Villalobos, juge principal, directeur du projet européen CT JUST, pour améliorer la parité hommes-femmes dans le contre-terrorisme, le changement doit venir de l'intérieur, en transformant la culture institutionnelle de ces organisations, dans laquelle les hommes doivent être impliqués ». « Tel est le véritable défi. », a-t-il ajouté.
Le Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises a informé les Jeunes filles et jeunes gens de 18 à 30 ans préalablement enregistrés lors de la phase d'inscription au concours de recrutement militaire spécial pour le compte de l'année 2023 qu'il sera procédé à la sélection dans les chefs-lieux des douze départements dans la période du vendredi 09 au dimanche 11 juin 2023.
La sélection des jeunes filles et jeunes gens de 18 à 30 ans préalablement enregistrés lors de la phase d'inscription au concours de recrutement militaire spécial pour le compte de l'année 2023 « consistera en une course à pied sur six (06) kilomètres pour les filles et huit (08) kilomètres pour les garçons ». Elle se déroulera dans les chefs-lieux des douze départements dans la période du vendredi 09 au dimanche 11 juin 2023, selon un communiqué du Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises en date du 31 mai.
« Le rassemblement des candidats est prévu pour 06 heures dans chaque département. (…) Le calendrier de passage des Communes sera affiche dans les préfectures », a précisé le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi.
Les points de rassemblement par département
Les candidats du département de l'Alibori sont attendus à l'Entrée du camp militaire de Kandi, ceux de l'Atacora se rassembleront à l'Agence Ecobank de Natitingou.
Les autres points de rassemblement sont respectivement : Carrefour Toussaint Louverture (Atlantique) ; Entrée Ouest du camp militaire de Dassa-Zoumè (Collines) ; Préfecture d'Aplahoué (Couffo) ; Devanture de la Mairie de Djougou (Donga) ; Fin pavé Fidjrossè sur la route des pêches (Littoral) ; Préfecture de Lokossa (Mono) ; Carrefour cinquantenaire (Ouémé) ; Carrefour Nocibe, route de Pobè (Plateau) ; Carrefour Lapin à Abomey (Zou).
M. M.
L'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) a un nouveau directeur. Kuami Hervé William CODJO a été nommé ce mercredi 31 mai 2023 en Conseil des ministres.
Nomination ce mercredi 31 mai 2023 d'un nouveau directeur à la tête de l'Agence de développement des arts et de la culture. Kuami Hervé William CODJO a été promu à ce poste par décision prise en Conseil des ministres.
Le nouveau directeur de l'ADAC est un consultant indépendant qui maîtrise bien le secteur de la culture et des arts. Expert de l'UNESCO, il aurait mené par le passé, plusieurs missions dans de nombreux pays de l'Afrique, commanditées par l'Agence spécialisée du système des Nations Unies, et plusieurs autres organismes internationaux tels que l'Union Européenne, l'Organisation internationale de la Francophonie, etc.
Une mission d'ingénierie pédagogique, de montage de formations aux standards internationaux portés par l'Agence de Développement de Sèmè City et d'assistance à l'évaluation, la sélection, la structuration, pour la mise en œuvre de nouveaux opérateurs dans le cadre du développement du projet Sèmè City a été autorisée en Conseil des ministres, mercredi 31 mai 2023.
Dans le cadre du développement du projet Sèmè City le gouvernement a autorisé le recrutement d'un cabinet international pour une mission d'ingénierie pédagogique, de montage de formations aux standards internationaux portés par l'Agence de Développement de Sèmè City et mission d'assistance à l'évaluation, la sélection, la structuration, pour la mise en œuvre de nouveaux opérateurs.
Le développement du projet Sèmè City permettra d'accueillir à terme, sur le nouveau campus de 336 hectares à Ouidah, un pôle régional d'enseignement supérieur professionnalisant qui offre des formations de niveau Bac+3 à Bac+6 dans des domaines à forte demande, selon le Conseil des ministres du mercredi 31 mai 2023. Il s'agit notamment de l'énergie, du numérique, de l'architecture et de l'urbanisme, du management, du design, de l'intelligence artificielle, du cinéma, de la télévision et de l'animation. « Ces formations professionnalisantes seront mises en œuvre par des partenaires ou développées directement par l'Etat et portées par Sèmè City. Ce pôle régional dont le campus sera opérationnel à la rentrée 2025 pourra accueillir jusqu'à 33.000 apprenants de différents pays, tous programmes confondus. Il disposera d'infrastructures et de plateaux techniques répondant aux normes requises à l'effet de faciliter l'apprentissage et l'insertion professionnelle », a précisé le Conseil des ministres.
« Pour y parvenir un appel à projets a été lancé en vue de sélectionner des partenaires dans le but de développer des programmes de formation, d'incubation et de recherche. Les candidatures qui seront recueillies de la part d'institutions académiques, de laboratoires de recherche et d'entreprises nécessitent une évaluation minutieuse de nature à garantir leur conformité aux objectifs de Sèmè City et aux normes internationales ».
Selon le gouvernement, la mission cabinet international portera sur deux volets que sont l'assistance au recrutement de nouveaux opérateurs de formation, de recherche et d'entrepreneuriat puis l'appui à la structuration et l'ingénierie pédagogique pour le montage de formations d'ingénieur aux standards internationaux portés par Sèmè City.
M. M.
L'équipe nationale féminine U21 de Volley-ball est en stage en France précisément à Rennes.
C'est un stage de perfectionnement au sein du Brocéliande Volleyball en prélude à la CAN de Volleyball de la zone 3 dans la catégorie U21 qui aura lieu à Niamey du 3 au 10 juillet prochain. L'idée émane du Président de la Fédération Béninoise de Volleyball, Ali Yaro et son Comité exécutif qui ont sonné la grande mobilisation afin d'offrir cette opportunité à la relève qu'il prépare depuis quelques années.
Les joueuses avec la bénédiction des parents et de leurs éducateurs ont embarqué à bord d'un vol de la compagnie Air France. Avant leur départ, la délégation a été reçue par Julien Minavoa, Président du Comité national et olympique et sportif béninois (Cnos Ben) au siège de l'institution. Le Président du Cnos Ben après avoir prodigué de précieux conseils à la délégation, leur a fait une visite guidée de tous les bureaux de la Maison des Fédérations.
« Le groupe est prêt et aguerri mentalement et physiquement pour relever le défi et faire honneur aux dirigeants afin qu'ils soient satisfait de nous. Nous prenons aussi l'engagement d'avoir un comportement exemplaire et honorer la nation », a lâché la joueuse Toko Oustazirath avant le décollage.
Le Bénin sera présent au Niger au début du mois de juillet en hommes et dames dans la catégorie des U21.
J.S
Les Flying Eagles du Nigeria pourraient être les premiers en tant qu'équipe africaine à se qualifier pour les quarts de finale du Mondial des U20 ce mercredi. Le choc est prévu pour 22h, heure béninoise.
Nigeria vs Argentine, c'est l'une des plus belles affiches des huitièmes de finale de la Coupe du monde U20 2023.
Alors qu'il était leader de la poule D avant la dernière journée (deux victoires de suite contre la République Dominicaine et l'Italie), le Nigeria s'est vu rétrograder à la troisième place après sa défaite logique face au Brésil (2-0) le 27 mai. Match au cours duquel la défense nigériane était trop friable (3 buts encaissés en autant de rencontres). Ce qui met en doute à quelques heures du choc face à l'Argentine.
En effet, l'Albiceleste reste sur 3 victoires dans le groupe A avec la bagatelle de 10 buts inscrits et un cinglant 0-5 contre la Nouvelle-Zélande.
Les Flying Eagles vont devoir faire preuve de compacité en défense sous peine de se retrouver en difficulté voire être éliminés.
Le programme des huitièmes de finales de mercredi à la Coupe du Monde U20 :
Colombie vs Slovaquie à 18h30 ;
Brésil vs Tunisie à 18h30 ;
Argentine vs Nigeria à 22h ;
Angleterre vs Italie à 22h ;
J.S
Un décret régit désormais le secteur de la garderie au Bénin. La décision a été prise ce mercredi 31 mai 2023 en Conseil des ministres.
Modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des garderies d'enfants et structures assimilées, c'est l'un des décrets pris ce mercredi 31 mai 2023 en Conseil des ministres. Selon le communiqué du Conseil des ministres, le décret adopté « met fin au laisser-aller » qui persistait dans le secteur de la garderie. Il permettra selon le gouvernement, « un meilleur contrôle des initiatives privées concourant à la protection des enfants ». Il définit par ailleurs les conditions à remplir par les promoteurs en ce qui concerne les infrastructures ainsi que les autres commodités requises pour la sécurité des enfants, et détermine les obligations qui leur incombent.
Le décret adopté par les membres du gouvernement organise également les modalités de contrôle des garderies, et fixe les sanctions aux manquements.
Le décret portant approbation des statuts de l'Institut national d'Ingénierie de Formation et de Renforcement des Capacités des Formateurs a été adopté au cours de la réunion du gouvernement.
C'est le jour J. Le Bénin affronte ce mercredi 31 Mai 2023 le Nigeria en demi-finale de la Coupe des Nations UFOA-B dames.
Le Bénin est déterminé à se créer l'histoire ce jour face à une belle équipe du Nigeria à cette première Edition de la Coupe des Nations UFOA-B dames au Ghana. Abdoulaye Ouzérou et ses joueuses défient ce soir les Super Eagles féminins.
Le coup d'envoi de la rencontre est pour 18h30.
J.S
Le gouvernement a annoncé en Conseil des ministres, mercredi 31 mai 2023, le recrutement de 167 agents au profit du ministère de la Justice et de la Législation au titre de l'année 2023.
Un concours est annoncé pour le recrutement de « secrétaires, assistants et préposés des services judiciaires, destinés à appuyer le personnel magistrat et greffier ; les informaticiens, statisticiens et planificateurs, en vue d'assurer la fonctionnalité des applications métiers et la production à temps des statistiques judiciaires ; le personnel financier pour pourvoir les régies de recettes des juridictions aux fins de la tenue des caisses ; les assistants sociaux et spécialistes de l'éducation surveillée pour la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi ». Le personnel sera déployé notamment à la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme, au Tribunal de Commerce de Cotonou, dans les Tribunaux de première instance de deuxième classe de Malanville, Dassa-Zoumè et Comè, à l'Ecole de Formation des Professions judiciaires e t au Centre national du Casier judiciaire afin de garantir l'efficacité et la fluidité du service public de la Justice.
Selon le Conseil des ministres du mercredi 31 mai 2023 qui a autorisé l'organisation du concours de recrutement des cent soixante-sept agents au profit du Ministère de la justice, de nouvelles juridictions et entités administratives destinées à garantir l'efficacité et la fluidité du service public de la Justice ont été créées grâce aux réformes mises en place depuis 2016.
M. M.
La pandémie de COVID-19 a rappelé au monde que les maladies infectieuses ne connaissent pas de frontières.
D'où l'importance de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui dirige et coordonne depuis 75 ans les activités sanitaires internationales.
« Les États-Unis estiment que le multilatéralisme, les Nations unies et l'Organisation mondiale de la santé sont essentiels – non seulement en tant que réponse sanitaire et humanitaire internationale efficace contre la COVID-19, mais aussi pour renforcer les capacités et la sécurité sanitaire mondiale pour l'avenir », a déclaré le secrétaire d'État des États-Unis Antony Blinken.
Les leçons de la COVID-19
Plus de 750 millions de cas confirmés de COVID-19 et plus de 6 millions de décès liés à la maladie dans le monde entier : autant dire que le SARS-CoV-2 a été un coup de semonce pour le monde entier et qu'il a fait ressortir l'importance de la coordination et de la coopération, de la prévention, de la préparation et de la riposte.
D'où la décision des États-Unis de négocier des modifications au Règlement sanitaire international, ce qu'ils font actuellement, afin de le rendre plus précis et d'aider les pays à mieux se préparer aux urgences sanitaires potentielles et aux menaces pandémiques à la source. Il s'agit notamment de mieux les prévenir, les détecter et y faire face.
En outre, les États-Unis participent à des négociations avec l'OMS en vue de la conclusion d'un accord, encore au stade des balbutiements, sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. Les États membres de l'OMS aspirent en effet à un monde capable de prévenir les pandémies, et de les combattre le cas échéant, afin de protéger les populations présentes et futures contre ces fléaux et leurs conséquences dévastatrices.
Un monde plus sain
L'une des premières déclarations faites par le président Biden dès son entrée en fonction a été d'annoncer que les États-Unis allaient renouer avec l'OMS, signe de l'engagement de Washington à faire progresser la coopération multilatérale en période de crise sanitaire internationale. Déterminés à faire preuve d'un leadership mondial et inclusif, les États-Unis continueront d'agir en partenariat avec l'OMS dans le souci d'améliorer la santé et le bien-être de toutes les populations.
Le renforcement de la sécurité sanitaire mondiale passe par l'amélioration du financement de la préparation et de la veille sanitaire ainsi que par l'accélération de la production et de la distribution de vaccins, d'équipements de protection individuelle et de tests, a expliqué le chef de la diplomatie américaine.
Les États-Unis se sont déjà engagés à allouer 450 millions de dollars à un nouveau fonds de lutte contre les pandémies lancé par la Banque mondiale et l'OMS, a-t-il ajouté, lors de la quatrième et dernière réunion ministérielle du plan d'action mondial contre la COVID-19 qu'il a présidée en février.
Par ailleurs, les États-Unis financent le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et contribuent à bien d'autres initiatives, dont la COVAX, ce qui fait d'eux le plus grand bailleur de fonds en matière de riposte sanitaire au niveau mondial.
La force des organisations internationales
Au fil de plus de 70 ans, la portée, la mission et l'impact de l'Organisation des Nations unies, dont fait partie l'OMS, se sont accrus, et le nombre d'autres organisations internationales a augmenté pour répondre à l'évolution des besoins de notre époque. Les États-Unis resteront présents à la table des négociations et continueront de participer activement aux organisations internationales, en coopération avec d'autres pays, afin de relever les défis les plus pressants de la planète.
« L'Amérique est de retour, a assuré Joe Biden. Nous croyons en l'ONU et en sa valeur. »
La surpêche porte atteinte aux droits socio-économiques et environnementaux des habitant·e·s, tout en les privant d'une source essentielle de protéines
Les autorités gambiennes doivent doter la marine des ressources nécessaires pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
Trop de poisson pêché en Gambie sert à nourrir d'autres poissons et des animaux d'élevage à l'étranger
Les autorités doivent veiller à ce que les entreprises de l'industrie de la pêche à grande échelle ne nuisent pas aux droits fondamentaux de la population locale et soient amenées à rendre des comptes pour les préjudices causés
Le gouvernement de la Gambie doit prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, lutter contre la surpêche et améliorer la transparence des accords concernant la pêche afin de protéger la population locale, indique Amnesty International dans un nouveau rapport publié mercredi 31 mai.
Ce document, intitulé Gambie. Le coût humain de la surpêche. La surexploitation des ressources halieutiques à Sanyang menace les droits humains, étudie les conséquences du secteur de la pêche sur les droits humains, notamment celles des activités des usines de farine de poisson et d'huile de poisson, et les dommages causés par les chalutiers industriels étrangers. En juin 2021 et mars-avril 2022, Amnesty International a mené des recherches à Banjul, la capitale de la Gambie, et dans la région côtière de Sanyang, qui est à la fois une zone touristique et un haut lieu de la pêche où est installée une grande usine de farine et d'huile de poisson.
« Les mauvaises pratiques de certains acteurs du secteur de la pêche nuisent à l'environnement et mettent à mal les moyens de subsistance de la population locale. Les autorités gambiennes doivent prendre sans délai toutes les mesures nécessaires pour les amener à rendre des comptes et protéger les droits humains des habitants et habitantes touchés, notamment leurs droits économiques et sociaux, a déclaré Samira Daoud, directrice régionale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale à Amnesty International.
« Le gouvernement gambien et les acteurs de la communauté internationale intervenant dans les zones concernées doivent veiller à ce que les navires étrangers et les usines de farine de poisson et d'huile de poisson respectent la réglementation nationale et internationale relative à la pêche. Il est crucial que la population locale puisse continuer de pêcher à l'aide de méthodes durables. »
On estime que la Gambie, la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée et la Sierra Leone perdent ensemble 2,3 milliards de dollars des États-Unis par an à cause de la pêche illégale.
Le rapport d'Amnesty International comporte des témoignages de pêcheurs et de pêcheuses, de commerçant·e·s et de propriétaires de restaurants travaillant à Sanyang, dont les moyens de subsistance sont menacés par la diminution des stocks de poisson. Beaucoup rencontrent des difficultés pour acheter assez de poisson à cause de la hausse des prix.
« Les droits socio-économiques sont menacés »
La situation à Sanyang, village côtier dépendant du secteur de la pêche, est particulièrement difficile. En plus de la présence des navires industriels étrangers, qui pratiquent parfois la pêche illicite, une grande entreprise étrangère produisant de la farine et de l'huile de poisson, Nessim Fishing And Fish Processing Co., Ltd (Nessim), s'est installée sur place à la fin de l'année 2017 et a débuté ses activités en 2018.
Les principales espèces ciblées par ce type d'usines sont les sardinelles et le bonga, qui constituent toutes deux une source de revenus essentielle pour les habitant·e·s du littoral ainsi qu'une source de protéines peu coûteuse jusqu'à récemment.
« La population locale est privée de son droit à un niveau de vie décent et de ses droits à la santé et à l'alimentation. Les autorités gambiennes doivent prendre des mesures urgentes pour mieux protéger l'environnement et les droits fondamentaux de ces personnes. Les droits socio-économiques des habitants et habitantes de Sanyang sont particulièrement menacés », a déclaré Samira Daoud.
Des cultivatrices travaillant près de l'usine Nessim affirment que la productivité de leurs terres a chuté, en raison de la prolifération d'insectes et de nuisibles qui détruisent leurs légumes depuis son ouverture. En conséquence, elles ont du mal à produire des quantités suffisantes et ont vu leurs revenus diminuer.
Le propriétaire d'un restaurant de Sanyang a déclaré à Amnesty International : « Le coronavirus a entraîné la faillite d'entreprises, mais l'usine de farine de poisson fait pire que cela [...]. On sait que le coronavirus ne durera qu'un temps, mais pour l'usine, on ne sait pas quand la situation s'arrangera ».
Les propriétaires de restaurants, d'hôtels et de bars à jus le long de la plage disent tous avoir perdu de la clientèle en raison des odeurs nauséabondes en provenance de l'usine, que la délégation d'Amnesty International a pu constater lors de sa mission. Le secteur touristique de la région est gravement touché par ces nuisances.
Les navires étrangers « prennent tout le poisson »
Sur place, les artisans et artisanes du secteur de la pêche, y compris ceux et celles qui font sécher des poissons ou travaillent dans des fumoirs, se plaignent que les navires de pêche étrangers épuisent les stocks de poisson, malgré la réglementation. Un pêcheur du village de Sanyang a déclaré : « Il est difficile de pêcher depuis que nous avons vu arriver les gros bateaux [...]. Ils prennent tout le poisson. »
Abi*, sécheuse de poisson, a déclaré à Amnesty International : « Le travail est maintenant difficile car il n'y a pas de poisson […]. Je travaille pour de petits bateaux de pêche. Nous travaillons pour eux et ils nous paient en poisson. Parfois, ils nous donnent du poisson que nous vendons et nous n'en tirons même pas 50 dalasis [0,80 dollar]. »
Les personnes travaillant dans le secteur de la pêche se retrouvent souvent en concurrence avec les navires industriels étrangers qui, faute de patrouilles suffisantes de la marine gambienne, s'approchent plus près de la côte qu'ils n'y sont autorisés, dans des zones réservées aux pêcheurs et pêcheuses artisanaux.
Ces pratiques illégales ont de graves conséquences sur les moyens de subsistance de la population locale, qui dépend de la pêche pour survivre. Elles entraînent aussi un risque d'insécurité alimentaire, car le poisson constitue une source essentielle de protéines pour les habitant·e·s. La grande quantité de poisson exporté chaque année par le biais des activités des navires industriels étrangers et des usines de farine de poisson diminue rapidement les stocks de poisson disponibles pour la population locale.
Destruction de l'environnement local
L'impact de la surpêche sur l'environnement est par ailleurs très inquiétant. Alors que les populations de poissons connaissent un déclin insurmontable, la biodiversité marine – la Gambie abrite plus de 500 espèces de poissons – est menacée.
En 2020, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a conclu que les ressources de sardinelles et de bongas étaient surexploitées et que celles de sardines étaient également mises à mal. Cette surexploitation est due aux activités de tous les acteurs du secteur de la pêche, y compris les usines de farine de poisson.
La population de Sanyang a également exprimé sa vive préoccupation au sujet de l'environnement. Nessim a été condamné plusieurs fois à des amendes par l'Agence nationale pour l'environnement pour ne pas avoir traité comme il se doit ses eaux usées, qui sont rejetées dans la mer. Des pêcheurs fournissant l'usine ont en outre remis dans l'eau des poissons morts à plusieurs reprises après que Nessim a refusé de les acheter, si bien que la plage est recouverte de poissons morts.
« Les autorités gambiennes doivent étudier de façon approfondie l'impact socio-économique et environnemental des usines de farine de poisson et d'huile de poisson, et proposer des voies de recours aux personnes touchées parmi la population locale », a déclaré Samira Daoud.
Manque de transparence et de consultation
Selon de nombreuses personnes vivant à Sanyang, Nessim, dont les activités sur place ont débuté en 2018, n'a pas consulté en bonne et due forme la population locale. L'entreprise affirme avoir procédé à des consultations auprès de la population avant de commencer ses activités, mais plus d'une douzaine d'habitants et habitantes touchés par celles-ci ont indiqué à Amnesty International ne pas avoir été au courant que des consultations se déroulaient à ce moment-là.
L'Alkalo (dirigeant local) de Sanyang a déclaré : « Le problème est que les bonnes informations ne venaient pas du Conseil des anciens. Le protocole d'accord n'est jamais arrivé devant les habitants. Cela s'est fait entre l'entreprise et l'ex-président du développement au nom de la population, mais personne n'a jamais vu ce protocole d'accord. »
Aucune des femmes avec qui Amnesty International s'est entretenue qui cultivent depuis plusieurs décennies sur des terres voisines de l'usine n'a été consultée au sujet de son arrivée. L'une d'elles a déclaré : « Avant la construction de l'usine, c'est ici que nous produisions du riz. Nous avons vu des garçons s'emparer des terres et [l'ancien président du Comité de développement du village] nous a dit qu'ils nous donneraient du riz [...]. C'était un terrain collectif, un champ de riz pour tout le monde. »
« Les autorités gambiennes doivent veiller à ce que les entreprises, dans le cadre de leurs études d'impact environnemental, mènent de véritables consultations auprès des populations potentiellement concernées par leur projet avant de débuter leurs activités, comme les y oblige la Réglementation de 2014 relative à l'évaluation de l'impact sur l'environnement. Nessim doit régulièrement consulter les habitants et habitantes et respecter les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, notamment en appliquant la diligence requise pour remédier à l'impact de son usine sur les droits humains, a déclaré Samira Daoud.
« Le gouvernement doit en outre rendre publiques les données concernant les usines de farine de poisson et le nombre de navires étrangers autorisés à pêcher dans les eaux de la Gambie. Il doit aussi doter la marine des ressources nécessaires pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les autorités gambiennes et les acteurs de la communauté internationale intervenant dans les eaux gambiennes doivent agir sans délai pour protéger les droits des populations locales vivant de la pêche et préserver l'environnement pour les générations futures. »
Toutes les entreprises de la chaîne d'approvisionnement de la farine de poisson doivent également faire preuve de diligence raisonnable en matière de droits humains, y compris en rendant publiques des informations sur l'origine de leurs produits. Les entreprises qui achètent de la farine de poisson devraient cartographier leurs chaînes d'approvisionnement et analyser les risques en matière de droits humains auxquels elles peuvent être directement liées du fait de leurs relations avec les fournisseurs.
Complément d'information
La délégation d'Amnesty International a observé elle-même certaines des conséquences de la pénurie de poisson et des activités de l'entreprise sur la population locale. Elle s'est entretenue avec 63 personnes, dont des employé·e·s de Nessim Fishing and Fish Processing, des membres d'organisations de la société civile, des représentant·e·s du gouvernement, des professionnel·le·s de l'hôtellerie et de la restauration, et d'autres habitant·e·s affectés.
L'impact environnemental et socio-économique de la surpêche en Gambie est en contradiction avec les obligations de la Gambie au titre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, notamment en ce qui concerne le droit à l'alimentation, le droit au travail et le droit à la santé.
* Son prénom a été modifié pour préserver son anonymat
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 31 mai 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement
I- MESURES NORMATIVES
Modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des garderies d'enfants et structures assimilées.
La loi portant code de l'enfant en République du Bénin renforce la protection des enfants dans les centres d'accueil et de protection dédiés et classifie les catégories d'enfants qui peuvent y être admis.
Le présent cadre réglementaire régit les garderies et met fin au laisser-aller qui persistait en la matière. Il permettra donc un meilleur contrôle des initiatives privées concourant à la protection des enfants.
Le décret définit les conditions à remplir par les promoteurs en ce qui concerne les infrastructures ainsi que les autres commodités requises pour la sécurité des enfants et détermine les obligations qui leur incombent.
Enfin, le texte organise les modalités de contrôle de ces centres et fixe les sanctions aux manquements, le cas échéant.
Au titre des mesures règlementaires, a été également adopté, le décret portant approbation des statuts de l'Institut national d'Ingénierie de Formation et de Renforcement des Capacités des Formateurs.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Recrutement de 167 agents au profit du ministère de la Justice et de la Législation au titre de l'année 2023.
Les réformes entreprises depuis 2016 dans le secteur de la Justice ont permis la création de nouvelles juridictions et l'institution d'entités administratives destinées à garantir l'efficacité et la fluidité du service public de la Justice.
Il s'agit notamment de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme, du Tribunal de Commerce de Cotonou, des tribunaux de première instance de deuxième classe de Malanville, Dassa-Zoumè et Comè, de l'Ecole de Formation des Professions judiciaires, et du Centre national du Casier judiciaire.
Les besoins en personnel pour animer toutes ces structures comprennent entre autres les secrétaires, assistants et préposés des services judiciaires, destinés à appuyer le personnel magistrat et greffier ; les informaticiens, statisticiens et planificateurs, en vue d'assurer la fonctionnalité des applications métiers et la production à temps des statistiques judiciaires ; le personnel financier pour pourvoir les régies de recettes des juridictions aux fins de la tenue des caisses ; les assistants sociaux et spécialistes de l'éducation surveillée pour la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi.
Le Conseil a donc marqué son accord pour l'organisation d'un concours en vue du recrutement de cent soixante-sept agents ayant ces profils, pour le compte dudit ministère.
II-2. Mission d'ingénierie pédagogique, de montage de formations aux standards internationaux portés par l'Agence de Développement de Sèmè City et mission d'assistance à l'évaluation, la sélection, la structuration, pour la mise en œuvre de nouveaux opérateurs.
Le développement du projet Sèmè City lui permettra d'accueillir à terme, sur son nouveau campus de 336 hectares à Ouidah, un pôle régional d'enseignement supérieur professionnalisant qui offre des formations de niveau Bac+3 à Bac+6 dans des domaines à forte demande. Il s'agit notamment de l'énergie, du numérique, de l'architecture et de l'urbanisme, du management, du design, de l'intelligence artificielle, du cinéma, de la télévision et de l'animation.
Ces formations professionnalisantes seront mises en œuvre par des partenaires ou développées directement par l'Etat et portées par Sèmè City.
Ce pôle régional dont le campus sera opérationnel à la rentrée 2025 pourra accueillir jusqu'à 33.000 apprenants de différents pays, tous programmes confondus. Il disposera d'infrastructures et de plateaux techniques répondant aux normes requises à l'effet de faciliter l'apprentissage et l'insertion professionnelle.
Pour y parvenir un appel à projets a été lancé en vue de sélectionner des partenaires dans le but de développer des programmes de formation, d'incubation et de recherche.
Les candidatures qui seront recueillies de la part d'institutions académiques, de laboratoires de recherche et d'entreprises nécessitent une évaluation minutieuse de nature à garantir leur conformité aux objectifs de Sèmè City et aux normes internationales.
Aussi, le Conseil a-t-il autorisé le recrutement d'un cabinet international dont la mission portera sur deux volets que sont l'assistance au recrutement de nouveaux opérateurs de formation, de recherche et d'entrepreneuriat puis l'appui à la structuration et l'ingénierie pédagogique pour le montage de formations d'ingénieur aux standards internationaux portés par Sèmè City.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le conseil a autorisé l'organisation à Cotonou, du 26 septembre au 2 octobre 2023, du forum international du Cadre de Vie.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Monsieur Kuami Hervé William CODJO est nommé Directeur de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture.
Fait à Cotonou, le 31 mai 2023,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
En détention depuis février 2023 à la prison civile de Cotonou, deux jeunes ont comparu mardi 30 mai 2023 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Ils sont poursuivis dans une affaire de recel d'ordinateurs volés à la direction de douane.
Des jeunes en prison pour recel d'objets volés. Selon les faits, courant février 2023, la direction de la douane a été victime d'un cambriolage. Les hors la loi avaient emporté plusieurs objets dont des ordinateurs. Quelques semaines après ce cambriolage, deux jeunes se sont présentés au port de Cotonou pour vendre des ordinateurs. Ils ont été interpellés grâce au logo de la douane sur les ordinateurs qu'ils sont partis vendre.
Soumis à l'interrogatoire, ils ont déclaré avoir été envoyés pour vendre ces ordinateurs dont ils ignoraient l'origine. La personne qui leur aurait confié les ordinateurs serait en cavale.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a examiné le dossier ce mardi 30 mai 2023.
Dans ses réquisitions, la représentante du ministère public demande au tribunal de condamner les prévenus à 12 mois de prison dont 06 mois fermes pour recel de chose volée. Elle a également demandé au tribunal de les condamner à payer solidairement la somme de 960.0000 F à la douane pour dommages et intérêts.
La douane présente à cette audience s'est constituée en partie civile. Elle a réclamé la somme de 960.000 francs CFA de dommage.
Le délibéré est renvoyé au 06 juin prochain.
La 102e édition de la fête de Nonvictha a eu lieu ce weekend à Grand-Popo. Elle a réuni des membres du gouvernement, des personnalités politiques et invités de marque.
Retrouvailles des communautés Xwla et Pédah. Elles ont célébré une fois de plus l'unité et la fraternité. « Nonvitcha n'est plus une simple manifestation. C'est un modèle de fraternité, un instrument de transmission et de valorisation du patrimoine ancestral Xwla et Pédah, un outil d'actions en faveur de la communauté » a déclaré le ministre en charge du Tourisme de la Culture et des Arts. Dans son intervention, Jean-Michel Abimbola a souligné la nécessité de travailler à la labellisation de nos spécialités culinaires. Il informe que son ministère a mis en place un programme qui permet de renforcer les capacités des professionnels de ce secteur et de mettre en valeur notre patrimoine culinaire.
Car, poursuit le ministre, la cuisine fait partie de l'ensemble des chaînes de valeurs du tourisme que nous voulons développer et mettre au standard international. Jean-Michel Abimbola a félicité les organisateurs de la 102e édition de la fête de Nonvictha.
Akpédjé Ayosso
Quelques photos
La journaliste Marlène Zomahoun est passée de vie à trépas, dimanche 28 mai 2023, après avoir donné naissance à un bébé par césarienne.
Triste nouvelle. L'information fait le tour des réseaux sociaux depuis dimanche 28 mai. La jeune journaliste Marlène Zomahoun, collaboratrice extérieure de My Addictive s'en est allée à moins de 30 ans. Selon les informations, elle est décédée après avoir donné naissance à un bébé par césarienne.
Quelques jours après, soit le dimanche 28 mai, Marlène Zomahoun s'est rendue à l'hôpital puisqu'elle ressentait des douleurs intenses au ventre suivies des écoulements nauséabonds. Elle n'a pas été prise en charge dans les meilleurs délais. La journaliste serait morte d'une perforation gastrique. D'autres évoquent une hémorragie interne. « Marlène était une personne aimée et respectée au sein de notre équipe, et sa perte laissera un vide immense. Elle avait la capacité d'illuminer notre environnement de travail avec sa présence et son énergie contagieuse. Elle nous manquera énormément », a écrit My Addictive sur sa page Facebook.
A.A.A
A l'invitation des autorités bissau-guinéennes, Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a dépêché une Mission électorale de la Francophonie (MEF), à l'occasion des élections législatives anticipées du 4 juin 2023 en Guinée-Bissau.
Conduite par Monsieur Urbino BOTELHO, ancien Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique de São-Tomé-et-Príncipe, cette mission est composée par ailleurs de M. Claude SCHLÜCHTER, député suisse, M. Saidou KANE, Chef du pôle démocratie à la direction des Affaires politiques et la Gouvernance démocratique à l'OIF, Mme Sylvie NAISSEM, membre de la Cour constitutionnelle de la République Centrafricaine, Mme Filomena TAVARES CORREIA E SILVA, experte médias de Cabo Verde, et M. Khalil ZERARGUI, consultant électoral.
Présente à Bissau du 31 mai au 6 juin, la délégation rencontrera les principaux acteurs et institutions impliqués dans le processus électoral, les leaders des principaux partis politiques engagés dans la compétition électorale, les représentants de la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place, en vue d'échanger sur les conditions d'organisation et de tenue du scrutin.
Le jour du scrutin, la délégation se rendra dans certains centres de vote de Bissau et ses environs et s'appuiera sur les observations d'organisations de la société civile, partenaire de l'OIF, notamment le Movimento Nacional da Sociedade Civil para Paz, Democracia e Desenvolvimento (MNSCPDD).
A l'issue du processus électoral, les constats et conclusions de la mission feront l'objet d'un rapport qui formulera des recommandations destinées à contribuer à la consolidation du cadre et des pratiques électorales en Guinée Bissau.
L'OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.
Le gouvernement a tenu mercredi 31 mai 2023, le session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises lors du conclave hebdomadaire du pouvoir exécutif.
Lire l'infographie des grandes décisions du Conseil des ministres
Une séance de travail s'est tenue, mardi 30 mai 2023, entre la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Eléonore Yayi Ladékan et la Direction Générale de l'Office du Baccalauréat. Objectif : s'enquérir du niveau des préparatifs du Baccalauréat 2023.
Tout est fin pour l'organisation du Baccaulauréat, session de juin 2023, selon le point fait par le Directeur Général de l'Office Alphonse da Silva à la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Eléonore Yayi Ladékan, mardi 30 mai 2023. Le point a été fait à la ministre à la Direction Générale de l'Office du Baccalauréat en présence du directeur de cabinet Rogatien Tossou et d'autres cadres techniques du Ministère.
Eléonore Yayi Ladékan a félicité l'équipe de la Direction Générale de l'Office du Baccalauréat du travail abattu. Elle n'a pas manqué de donner des instructions pour la substitution du CEG Sèmè Podji dont les classes ont été décoiffées par un autre centre de composition ; le choix judicieux du personnel à déployer dans le cadre des travaux du Baccalauréat notamment les superviseurs, membres des jurys, les correcteurs et les surveillants etc.
Conformément à une Directive de l'Uemoa, le Bénin a adopté un arrêté interministériel portant création, attribution, composition, organisation et fonctionnement du comité scientifique national du Baccalauréat harmonisé, selon la ministre.
M. M.
Les premières rencontres des huitièmes de finales de la Coupe du monde des U20 en Argentine prévues ce mardi 30 Mai 2023, ont livré leur verdict. Les Etats Unis sont les premiers à passer en quarts suivis de l'Israël.
Les États-Unis d'Amérique ont battu la Nouvelle Zélande ce mardi lors du premier match des huitièmes de finales de la Coupe du monde U20 à l'Estadio Malvinas Argentinas. Le score était de 4-0 les Américains qui n'ont pas fait cadeau à leur adversaire tel ils le font depuis le début de la compétition. Ils sont ainsi à 04 matchs, 04 victoires contre zéro but encaissé.
Au terme de la deuxième rencontre des huitièmes de finale qui a opposé l'Ouzbékistan à l'Israël, ce sont les israéliens qui ont arraché leur qualification à la 90+7e.
Qualifiés, les USA et l'Israël connaitront leur adversaire en quarts de finales ce mercredi.
J.S