Le maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, et président de l'Union des communes du Zou (UCOZ) a ouvert, lundi 23 juillet 2018, à Abomey, un atelier sur la finalisation du diagnostic rapide des besoins (DRB) et la conception du programme de la Santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (SSRAJ). L'objectif de cet atelier, est d'améliorer la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes du département du Zou.
Ouvrant les travaux, Luc Atrokpo, a souligné que l'UCOZ est particulièrement heureuse de participer, activement au programme de TCI (‘'The Challenge Initiative'') pour le compte du Bénin. Selon lui, ces assises permettront à l'Ucoz aux côtés du principal partenaire et des parties prenantes, de réaliser le diagnostic rapide des besoins et de conception du programme de santé sexuelle et au sujet de reproduction des adolescents et jeunes du département.
Le maire de Bohicon s'est réjoui de la pleine adhésion de ses homologues d'Abomey, d'Agbagnizoun, de Djidja, de Ouinhi, de Covè, de Zagnanado, de Za-Kpota et de Zogbodomey au projet de renforcement de la planification familiale au centre Bénin.
La directrice intérimaire de TCI en Afrique Ouest-francophone, Laura Hoemeke, se dit fière de cet engagement ferme des neuf maires du Zou. Pour elle, la planification familiale nécessite la volonté affichée de toutes les parties prenantes pour sa réussite. La gestionnaire du programme du TCI/AOF, Vanessa Mitchell a réaffirmé le soutien indéfectible des partenaires BILL GATTE et MELINDA au projet SSRAJ de l'Ucoz en raison de l'engagement du président Luc Atrokpo et de ses pairs. Au nom des bailleurs, elle a promis de mettre un cachet spécial sur le projet de la santé sexuelle et la reproduction des adolescents et jeunes du Zou.
Il sera question au cours de cet atelier, de la finalisation du budget, de la proposition technique, du rapport de la soumission à TCI, de l'approbation par TCI/AOF, du processus de signature du sous-accord pour la mise en œuvre du projet. Les travaux s'achèvent le 31 juillet prochain.
F. A. A.
La Commune d'Abomey Calavi continue de défrayer la chronique en matière de bonne gouvernance. Après la mise sous mandat de dépôt du Chef d'arrondissement de godomey, d'autres membres du Conseil Communal de la cité dortoire de Cotonou peuvent se retrouver sous les barreaux dans les jours à venir.
Et pour cause, un grand réseau spécialisé dans la fermeture illégale et le morcellement-vente des rues, opère en toute impunité dans cette cité. Le cas le plus flagrant est la fermeture de la rue entre les parcelles objet du Titre N°118 et 120 dans le quartier Zoundja-Sèmè à la descente des pavés passant devant le tribunal.
Achetés dans les années 1980 ces deux propriétés ont été régulièrement recasées et les voiries connues des riverains depuis 2014. Mais contre toute attente grande a été la surprise des riverains de constater que la rue qui sépare les deux domaines a été fermée nuitamment.
De ce fait, certains propriétaires ne peuvent plus accéder à leur résidence. Selon les indiscretions certaines autorités locales auraient conduit l'opération de main de maître. La saisine du prefet de l'Atlantique n'est qu'une question d'heure.
Nous y reviendons
Désigné par le maire Georges Bada pour assurer l'intérim de Germain Cadja Dodo, destitué depuis quelques semaines, Christian Léon Kpobly, a été officiellement élu Chef d'arrondissement de Godomey, ce lundi 23 juillet 2018. Seul candidat en lice pour ce vote, il a été porté à l'unanimité par les 37 conseillers de l'arrondissement. Au moment du vote, 31 conseillers étaient présents. Les conseillers absents Hounsou Guèdè Patrice, Cadja Dodo Germain, Houèha Chantal, Dansou Dossa Félix, Hessou Franck et Honfo Julien ont laissé des procurations.
Christian Léon Kpobly succède ainsi à Germain Cadja Dodo, révoqué depuis quelques semaines pour mauvaise gestion et mis en détention.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Plusieurs responsables de centres de santé exerçant dans l'illégalité seront présentés au juge ce mardi 24 juillet 2018. Au nombre de 92, ces responsables de formations sanitaires illégales vont être auditionnés pour répondre de leurs actes.
Selon certaines sources, le Secrétaire général du ministère de la santé est également attendu au tribunal pour expliquer les raisons pour lesquelles le ministère n'a pas pris des mesures pour empêcher ces responsables d'évoluer dans l'illégalité. La justice se met ainsi aux trousses des faussaires dans le domaine de la santé.
F. A. A.
Contrairement aux années antérieures, le défilé militaire à l'occasion du 58ème anniversaire de l'indépendance du Bénin, ne durera pas plus d'une heure et demie. Le comité de pilotage de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, a donné précision, ce vendredi 20 juillet 2018, lors d'une conférence de presse.
Selon le président du comité de pilotage, Capitaine de vaisseau, Karim Aballo, cette réduction de la durée du défilé s'explique par la fusion de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale qui présentaient une quinzaine de pelotons. Mais depuis le 1er janvier 2018, la fusion de ces deux unités en ‘'Police républicaine'' réduit le nombre de pelotons et on aura à peine une dizaine pelotons de la Police républicaine pour défiler. La deuxième raison, selon lui, est que le défilé motorisé à deux roues sera supprimé.
Au sujet des préparatifs de la fête, Karim Aballo informe que les Forces de défense et de sécurité sont déjà en entraînement. A partir du 27 juillet prochain jusqu'au lundi 30 juillet, explique-t-il, il y aura un exercice de cohésion des différentes forces sur la place de l'Etoile rouge, retenue pour abriter les manifestations officielles. Concernant les manifestations officielles, il y aura le 31 juillet 2018, une retraite aux flambeaux avec deux départs de la préfecture de Cotonou, suivant deux itinéraires différents.
Le défilé militaire proprement dit sera marqué par le défilé pédestre et le défilé motorisé sans les deux roues, a précisé le président du sous-comité coordination, Lieutenant-colonel Saturnin Obélakou. Ce dernier défilé se déroulera en deux étapes. La première étape sera réservée aux engins des Forces de défense, tandis que la seconde est destinée aux Forces paramilitaires. Saturnin Obélakou a souligné qu'il n'y aura pas de Forces étrangères dans le cadre de ce défilé.
Le président du sous-comité sécurité, Commissaire divisionnaire, Louis Tokpanou, informe qu'en raison de ce que les exercices de cohésion des Forces de défense et de sécurité en préparation pour cette fête se dérouleront les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 et lundi 30 juillet, les usagers sont priés d'observer les prescriptions en respectant les consignes des Forces de sécurité qui seront positionnées aux différents points stratégiques. Selon le président du sous-comité sécurité, les Forces de défense et de sécurité qui ne sont pas impliquées dans l'exercice sont également concernées par les consignes données aux civils. « Qu'ils soient en tenue civile ou en uniforme, à pieds, à moto ou en voiture, il leur est demandé de faire honneur à la discipline militaire en évitant de forcer les barrages créant ainsi des incidents inutiles », a précisé Louis Tokpanou.
F. A. A.
Le pont reliant Dan à Djidja et Lalo s'est effondré dans la journée du samedi 21 juillet 2018, occasionnant un mort. L'enfant âgé d'un an et demi, devrait être évacué vers le centre de santé de Dridji. Les parents du patient et le responsable du centre de santé de Dridji n'ont pu traverser le creux du pont, submergé par les eaux de la rivière Kiti. L'enfant a rendu l'âme sur place. Une situation qui a enflammé la colère de la population. Les habitants des hameaux et villages riverains projettent de manifester leur mécontentement, à la préfecture d'Abomey.
Avec l'effondrement de ce pont, plus de 4000 habitants sont coupés du reste de Djida pour diverses activités économiques, les soins de santé et autres préoccupations quotidiennes, selon le chef de village de Dridji, René Akabassi.
Joint au téléphone, le maire de Djidja, Théophile Dako en mission à Cotonou, a affirmé suivre la situation de près. Il a annoncé la réfection du pont pour 2019, le collectif budgétaire de l'année en cours étant bouclé. L'autorité communale dit avoir contacté en vain les responsables de l'entreprise EBOMAF. Selon le maire, les travaux d'extraction minière de cette entreprise causent des dégâts environnementaux dans la localité. Théophile Dako souhaiterait une intervention technique de l'entreprise pouvant permettre aux populations de vaquer à leurs occupations.
L'ouvrage, selon les informations, a été réalisé au temps de l'ancien maire Placide Avimadjènon. Sa réception avait été contestée par Roger Adjado, ancien chef d'arrondissement de Dan.
F. A. A.
Le bureau exécutif de l'Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) fustige à travers une déclaration, la nomination par décret n° 2018-323 du chef de l'Etat, vendredi 19 juillet 2018, des nouveaux membres du Conseil supérieur de la magistrature. Ces nominations selon l'Unamab, sont caractérisées par une invasion du Conseil supérieur de la magistrature par les allogènes nommés par le chef de l'Etat aux côtés de plusieurs nouveaux autres membres du gouvernement et transforme l'institution en un Conseil des ministres bis.
Dans sa déclaration en date du 22 juillet 2018, l'Unamab estime que cette tendance rejetée par le concert des nations constitue en réalité une atteinte grave à l'Etat de droit et une remise en cause de la démocratie en ce qu'elle en affecte le critère essentiel qu'est la séparation des pouvoirs.
« En l'état, il est à craindre une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes ; l'objectif visé et inavoué étant d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'exécutif à leur égard », fustige la déclaration des magistrats.
Face à cette situation, l'Unamab craint une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes avec comme objectif inavoué, d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'Exécutif à leur égard.
Selon le bureau exécutif de l'Unamab, les invectives successives proférées contre les magistrats en général de même que les intimidations et pressions enregistrées à l'égard, particulièrement, de ceux qui ont en charge des procédures intéressant le gouvernement, s'inscrivent dans ce sens. Il dénonce le plan d'une justice soumise, aux ordres et à deux vitesses.
S'indignant d'une telle orientation, le bureau exécutif prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale, en l'occurrence l'ensemble des institutions et représentations internationales accréditées au Bénin, de ce plan de vassalisation du pouvoir judiciaire exécuté par le gouvernement. L'Unamab appelle les magistrats à la sérénité, au respect de leur serment et les invite à rester mobilisés contre la déstabilisation et la forfaiture qui s'annoncent.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La police républicaine est désormais dans la proactivité, elle ne va plus attendre qu'il y ait des victimes avant d'agir, c'est ce qu'a affirmé le directeur général de la police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, ce dimanche 22 juillet 2018, sur le plateau de la télévision nationale. Selon le directeur général, « il faut occuper le terrain et surtout anticiper. Ne pas attendre qu'il ait d'abord des victimes » en privilégiant la prévention avec des patrouilles dissuasives de jour comme de nuit.
Nazaire Hounnonkpè a aussi souligné que le taux de couverture aujourd'hui a été amélioré avec des agents postés un peu partout sur le territoire et la sécurisation des corridors systématisée avec des patrouilles 24h/24. La manière de travailler aussi a totalement changé, a-t-il précisé en rappelant que dans un passé pas très lointain, les unités étaient beaucoup plus enclines à faire de la police judiciaire et les commissariats et les brigades étaient beaucoup plus perçus comme un prolongement du parquet, donc des boîtes de réception de plaintes ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Outre ces différentes avancées, la police républicaine fait l'effort de soigner son image à travers la création d'un climat de confiance entre elle et les populations, a informé le directeur général. « La police est le premier compagnon de l'homme en temps normal. On essaie d'expliquer aux agents la nécessité d'enlever de leur tête la perception selon laquelle après eux sur la terre, il n'y a plus personne. Nous sommes un service public et chaque citoyen qui rencontre un policier ou une patrouille doit se sentir à l'aise », a souligné Nazaire Hounnonkpè. Pour lui, il faut que la police se mette dans son rôle de protecteur des personnes, de leurs biens et d'assistance. D'ici quelques années, poursuit-il, la police ne sera plus redoutée même si la loi elle, sera davantage redoutée.
Au ministère de l'intérieur, informe le directeur général, un numéro vert (166) est ouvert et les populations peuvent appeler 24h/24.
Selon lui, le gouvernement a mis les moyens pour que 10 minutes après l'appel, une équipe de patrouille soit à disposition. Comparant la police républicaine à l'ex police nationale et l'ex gendarmerie nationale, le général Hounnonkpè, fait observer que ces unités n'ont jamais disposé d'un système de transmission et le gouvernement actuel a débloqué plus de 4 milliards FCFA pour acheter les relais et réhabiliter entièrement le système de transmission.
Le lancement officiel de ces systèmes sera fait en août prochain, a précisé le directeur général. Ainsi, les policiers sur les carrefours n'auront plus à utiliser leur propre téléphone, mais plutôt des talkies-walkies en vue d'être plus opérationnels, a confié le directeur général. Il exhorte les populations à savoir que l'insécurité zéro n'existe nulle part. Chaque citoyen, selon lui, doit en prendre conscience et éviter des comportements à risque.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Une nouvelle naissance dans l'arène politique. Le Bloc progressiste vient de poser ses premiers pas avec le regroupement des partis et alliances de partis politiques proches du pouvoir. C'était ce dimanche 22 juillet 2018 à Cotonou.
Annoncé au lendemain de la prise du pouvoir, le rêve du chef de l'Etat se concrétise petit à petit. Créer des grands blocs politiques afin de permettre aux politiques d'accéder au pouvoir. Conformément à la réforme du système partisan qui tient à cœur aux partisans de la Rupture, onze partis et alliances politiques avec d'autres en attente de la validation de leur adhésion ont confirmé leur fusion prochaine en un seul bloc. Ainsi, le forum politique sur l'assainissement de la vie politique, par les alliés ont fait naître le ‘'Bloc progressiste'' qui s'engage dans la promotion des réformes du chef de l'Etat. Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, « la décision de la création prochaine de ce parti politique est un acte fondateur de portée historique majeure et salutaire ». Ce signal fort annonce déjà plusieurs adhésions. Il indique que les formations politiques ont déjà pris la mesure du danger que constituent pour la démocratie et la nation, la dispersion et l'émiettement excessifs des forces politiques. « Les expériences successives des alliances de partis politiques ont montré leurs insuffisances, notamment à travers leur caractère éphémère notoire et la transhumance politique fréquente des élus parlementaires et communaux », signale-t-il.
Une nécessité qui s'impose
Il est impérieux selon Mathurin Nago de fédérer les ressources, les expériences et les intelligences pour mettre en place un parti digne du nom, plus fort et véritablement d'envergure nationale. Il reconnaît que la tâche ne sera pas facile. « C'est pourquoi nous nous y sommes tous attelés, d'abord dans nos partis respectifs, ensuite dans notre creuset collectif avec d'autant plus de ferveur et d'optimisme que le contexte actuel y est favorable », assure M. Nago. Les onze partis politiques selon Abraham Zinzindohoué, sont unis sur la base de principes, d'idées et de vision au service du peuple. Cette fusion vise à « cultiver et perpétuer les idéaux de la démocratie, du patriotisme, de l'unité nationale, de la paix, de la justice et du progrès social », martèle-t-il. Un parti qui selon lui, va contribuer à l'animation de la vie politique, économique, sociale et culturelle et contribuer efficacement à l'édification d'une nation prospère.
Le Bloc progressiste regroupe l'Union fait la Nation (Un), l'Alliance des Forces démocratiques unies (Alliance Fdu), la Renaissance du Bénin (Rb), l'Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), l'Union pour le Bénin (Ub), le parti Alternative citoyenne (Ac), le Congrès du peuple pour le progrès (Cpp), l'Union pour la solidarité et le progrès (Usp-Alléluia), la Nouvelle vision pour la fraternité et le développement (Nvfd), le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) et le Parti pour la démocratie et le progrès social (Pdps) et autres. En attendant la création d'autres regroupements de partis, on peut dire que le Bloc progressiste a déjà fait un pas de géant.
G.A.
Invité sur Diaspora FM et Eden TV, ce dimanche 22 juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes actuelles dans son département ministériel.
« Quand il y a réforme, il y a toujours des résistances. Avec le temps, on commence par s'entendre. Ils ont compris l'utilité des réformes et nous accompagnent. Ce n'est pas facile mais avec le temps, ça va de mieux en mieux », affirme le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans son secteur, il y beaucoup d'irrégularités qu'il faut corriger. « Il y a beaucoup de dysfonctionnement et beaucoup de textes non appliqués. Il y a trop de choses qui pouvaient permettre l'amélioration des choses au niveau des universités. Nous avons pris notre bâton de pèlerin pour améliorer et mieux faire », explique Marie Odile Atanasso. Dans cet imbroglio, le pire reste la situation au niveau du secteur privé. « Ce qui était criard était ce qui se passait dans les établissements privés. Les produits formés n'étaient pas ce qu'il faut. Des professeurs qui n'avaient pas le niveau ainsi que les étudiants qui sortaient », explique le ministre. Afin de trouver une solution, elle s'est engagée dans bien des consultations en vue de prendre la décision idoine. « C'est de là que nous avons eu des rencontres avec les acteurs et écouter certains. Ce que nous a amené à initié les examens de licence et master pour voir la qualité de ce qui se passe », souligne Marie Odile Atanasso.
Il ne faut pas avoir selon elle, des formations disparates. « En principe, les établissements se créent avec toutes les dispositions mais ici les établissements sont créés sans avoir même le site de formation ». Elle ajoute qu' « Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers, c'est des laboratoires de qualité. Une université rassemble les fils et filles, qui créent l'unité ».
Le ministre de l'enseignement supérieur s'affaire à mieux fédérer les universités afin de voir comment rationnaliser le personnel. « Nous sommes dans les universités publiques où il n'y a pas de logique avec la réalité du terrain. Il y a des formations qui sont créées mais qui ne sont pas adaptées aux besoins du terrain. Nous sommes entrain de travailler pour corriger les irrégularités », assure-t-elle. ‹‹Sinon, nous risquons de former pour la forme et il n'y aura pas toujours d'adéquation avec l'emploi et c'est déplorable. Nous y arriverons », ajoute Mme Attanasso.
Gestion des universités publiques
Afin d'aider les universités par des apports conséquents, le ministre Marie Odile Atanasso pense qu'il urge de mettre en place le Conseil d'administration. Selon elle, « l'université est gérée de façon autonome et il nous est impossible de connaître la taille des ressources. En mettant sur pied le Conseil d'administration, on pourra avoir plus d'informations et cela permettra d'améliorer la gouvernance ». Elle affirme que aujourd'hui, « toutes les universités sont gérées comme des entreprises privées et il faut y arriver aussi au Bénin ». Le Conseil d'administration n'est pas selon elle, si nouveau. Il a toujours existé mais sous une forme large. Elle indique que même, les recteurs « veulent aussi de ce Conseil d'administration et font pression sur nous. Ce qui permet d'avoir plus de visibilité dans ce qu'ils font. On veut avoir un Conseil pour mieux gérer les fonds, identifier les besoins, accompagner les universités ». Elle assure qu' « On est entrain de travailler pour que le schéma de gouvernance soit le même dans toutes les universités. On a déjà validé deux AOF. Si tout va bien dès la rentrée prochaine, le Conseil d'administration sera installé dans toutes les universités ».
Ainsi donc, « Nous ambitionnons d'avoir des universités de qualité avec des infrastructures de qualité. Nous réfléchissions pour y arriver. Certes, ça prend plus de temps mais il ne faut pas se presser pour le faire aussi », explique le ministre.
Gratuité de l'enseignement
La question de la gratuité de l'enseignement n'a pas été occultée. Pour Marie Odile Atanasso, « dans aucun pays la gratuité ne fait du bien ». En plus, cela n'a été instauré sur aucune base. La gratuité de l'enseignement supérieur n'est pas obligatoire selon elle. « Je ne vois pas l'importance de la gratuité au niveau des universités. C'était un choix hasardeux », indique-t-elle Ce qui a fait « qu'après toutes les consultations, les recteurs ont demandé la suppression de cette gratuité. C'est une décision politique qui devrait être accompagnée par les recteurs mais c'est eux mêmes qui ont demandé sa suppression ». Elle précise que le chef de l'Etat n'a pas été d'avis de la suppression rapide mais progressivement. Mais la gratuité n'avantage pas les universités du moment où, « il faut construire des infrastructures et recruter des enseignants ». A titre d'exemple, elle rappelle qu' « avec la gratuité, l'Etat apportait un (01) milliard et il y avait un gap de plus de deux (02) milliards FCFA ». Aujourd'hui, il faut réformer les choses et permettre aux universités de mieux fonctionner.
Le ministre pense qu'il faut dépasser l'étape d'inscription dans les écoles et facultés. « Nous sommes arrivés dans un schéma où il n'y plus frais d'inscription mais le coût de la formation. Il faut voir ce qui est possible, faire le point des besoins, les infrastructures, les enseignants et proposer ce que peut donner l'étudiant. C'est de là que le gouvernement verra ce qu'il peut apporter aux universités ».
Pour l'harmonisation des formations dans les établissements privés, le ministre pense que tout est finalisé déjà. « Tout est fin prêt au niveau de la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur. Il reste que les promoteurs d'établissement vont prendre les nouvelles harmonisations », précise-t-elle.
Concernant les examens, elle renseigne que « les résultats des licences ont donné environ 89%. Il y a donc un gap qui n'a pas la compétence et nous verrons comment faire pour les accompagner ». Mme Attanasso précise par ailleurs que « tous les établissements n'ont pas présentés tous leurs étudiants. Ceux qui l'ont fait ont présenté les étudiants qui sont prêts et non tous leurs étudiants ».
G. A.
Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, observant l'évolution des cadres béninois depuis les années 1960, pense que le Bénin est malade de ses élites. Il l'a affirmé, ce dimanche 22 juillet 2018, lors de l'émission ‘'Cartes sur table'' de la radio Océan Fm. Si quelque chose est noire, constate le directeur général des infrastructures, on arrive à dire non, que c'est un peu du jaune et on manipule le peuple. Jacques Ayadji a rendu hommage aux élites des années des indépendances qui, selon lui, ont mené des luttes pour que nos pays puissent s'affranchir de la domination des colonisateurs. Une lutte couronnée par l'ascension de nos pays à l'indépendance. Mais après, déplore Jacques Ayadji, les espoirs nés de cette volonté d'accession à l'indépendance, se sont rapidement mués en désillusion jusqu'en 1990 avec la parenthèse de l'année 1972 où, le général Mathieu Kérékou est arrivé au pouvoir mettre fin à ce qu'on appelait, le ‘'monstre à trois têtes'' avec une volonté d'industrialisation du pays marquée par la création de certaines industries. Les présidents de la République selon Jacques Ayadji, sont toujours aux tâches des élites et tout ce qui se passe, ne saurait être imputé aux chefs d'Etat. Le général Mathieu Kérékou, en son temps, parlait « d'intellectuels tarés ».
Aujourd'hui, poursuit-il, nous avons depuis 2016, l'accession du président Patrice Talon au pouvoir avec des méthodes différentes et le courage de prendre des décisions. Mêmes des choses auxquelles on pensait que personne n'allait toucher, souligne le directeur général des infrastructures, il arrive à les faire sans craindre d'être impopulaire. Pendant que ces réformes sont en chantiers, il déplore que des élites s'invitent dans le débat pour dire que c'est mauvais ce qu'il fait.
Jusqu'en 2010, Jacques Ayadji, dit n'être pas du tout connu des Béninois. Son entrée progressive sur la sphère publique fut marquée par une déclaration publique de Nicaise Fagnon, ancien ministre des infrastructures et des transports de l'ancien président, Boni Yayi. Le ministre dans sa déclaration disait que « de 1960 à 2006 à la veille de l'accession du président Boni Yayi au pouvoir, rien n'a été fait au ministère des infrastructures et c'est en cinq ans que le président Boni Yayi et son gouvernement ont fait plus que tout le monde ». Alors qu'il n'était que chef division temporaire du projet de construction de la voie Godomey-Akassato, Jaques Ayadji fut révolté et comme pour dire non, qu'on ne peut pas dire des choses comme ça, il a sorti un document dans lequel il a exposé preuve à l'appui que le point de ce que l'ancien ministre de Boni Yayi défendait, faisait 14 km de voie sur les 5 ans de gestion. Pour lui, on peut défendre un gouvernement tout en étant honnête et objectif par rapport à ceux qui ont précédé ce gouvernement. Une réaction qui, à l'époque a eu un écho favorable même au niveau des cadres du ministère et lui a valu sa place au sein du syndicat du ministère. Sa maîtrise du secteur rappelle-t-il, a fait que, chaque fois qu'il s'agissait de prendre la parole sur le secteur, ce n'était que lui. « Un intellectuel, quand il veut opiner sur un dossier, il le fait de façon objective », recommande le directeur général. Pour Jacques Ayadji, lorsqu'on est entrain de tisser une corde et qu'on prend le relai dans cet exercice, il y a toujours une ancienne corde, peut importe sa qualité et, il faut reconnaître cela, et c'est ce que le directeur général des infrastructures veut des élites béninoises.
« Le Bénin a besoin d'être reformé et pour que ces réformes marchent, il faut que des élites accompagnent » exhorte-t-il. Ceux qui sont au pouvoir selon lui, ne sont pas des dieux, il peut arriver qu'ils se trompent. Mais lorsqu'on prend la parole, il faut d'abord dire ce qui est bon, ce qui est moins bon ; un fait que Jacques Ayadji ne constate pas chez les élites au Bénin.
Au sujet de la participation aux prochaines législatives de son Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji affirme qu'au nom de la discipline du groupe, il ne peut se prononcer. La façon dont le parti est né, sans tapage vise selon lui, à donner un symbole. « Lorsque l'enfant veut naître, beaucoup son surpris de la naissance et on invite maintenant les gens pour la cérémonie de sortie de l'enfant », a-t-il souligné. Il annonce la sortie officielle du parti le samedi 28 juillet prochain. M. Ayadji invite les Béninois qui voudraient faire du chemin avec ce parti, à venir massivement à cette cérémonie. « On ne vient pas au Moele-Bénin pour des intérêts personnels », avertit Jacques Ayadji avant d'ajouter qu'on vient pour militer et lorsqu'on milite, on prend sa place dans le mouvement et on participe à la prise de décision. Pour lui, ce parti est mis en place pour montrer qu'on peut faire autrement la politique et pour faire autrement, c'est les militants à la base qui doivent payer les cotisations pour faire en sorte que les ressources que le parti va utiliser soient des ressources qui proviennent des militantes et des militants du parti.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Mise en place pour étudier la demande du procureur relative à la levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako, la commission spéciale vient de déposer son rapport au président de l'Assemblée nationale. La suite du dossier pourra être connu dans les prochains jours. La commission n'a disposé d'aucun élément de preuve pouvant être exhibé contre les déclarations des mis en cause. Ce rapport de la commission bien qu'étant une étape franchie n'a pas été exempt de réserves puisqu'il souligne que dans le commission « certains ont relevé qu'il n'y a pas lieu de faire droit à la demande de levée de l'immunité des députés incriminés en raison des charges insuffisantes››. Par contre d'autres estiment qu'il faut faire droit à cette demande pour permettre à la justice de faire la lumière sur les faits en laissant les députés comparaître devant les juges de fond pour laver leur honneur. Ainsi, le débat est toujours ouvert. Le dossier doit être soumis en débat à la plénière. Les mis en cause pourront être sauvés si, les 2/3 des députés ne donnent pas leur accord favorable à l'issue du vote en plénière. Dans le cas contraire, ils doivent se mettre à la disposition de la justice pour la suite de la procédure. Pour le moment, la demande de levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako reste toujours d'actualité et ne sera vidé qu'après son étude en plénière.
G.A.
Depuis huit (08) ans déjà, le Cercle de Réflexion et d'Action des Jeunes de Porto-Novo organise au quartier Tokpota, précisément sur le terrain de sport de l'Ecole Primaire Publique de Tokpota-Davo, non loin du "carrefour Nouveau " Programme" dans le 5ème arrondissement de la ville-Capitale, un tournoi de football dénommé "petit camp à 4"
La particularité de l'édition 2018 dénommée "TOURNOI TALON-HOUNGBEDJI " est parrainée par Dona Jean Claude HOUSSOU, Ministre de l'Energie, qui convie la jeunesse de Porto et de Cotonou autour d'une activité saine. Sont attendues à cette messe de football, les équipes de Porto-Novo, Adjarra, Misserete, Avrankou, Adjohoun, Dangbo, sans oublier quelques unes de Cotonou .
Du 26 juillet au 2 septembre 2018, près d'une centaine de jeunes footballeurs iront à l'assaut de dame coupe et de nombreux autres trophées mis en jeux pour récompenser les talents individuels de Porto Novo et de Cotonou.
Par cet accompagnement, le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, promeut le brassage inter-quartiers autour du football, et convie la jeunesse, autour d'une activité sportivement conviviale, fédératrice et saine.
Assainir son environnement tout en faisant du sport, c'est l'objectif de la marche et la course "Eco-Running" effectuées très tôt ce samedi 21 juillet 2017, par les populations dans les rues de Cotonou, tout en prenant soin de ramasser tous les déchets plastiques le long du parcours.
Cette initiative de l'activiste Sandra Idossou de "Sachet Héloué" soutenue par le promoteur de la salle de gym Flex Fitness Ridouane Machoudi est une campagne éco-citoyenne dont le but principal est de debarrasser d'une part, les grandes voies et artères de Cotonou des déchets plastiques et de sensibiliser d'autre part, les populations sur les méfaits du sachet plastiques sur notre environnement et la santé publique. « Ce concept Éco Running vise dans un premier temps à enlever les déchets plastiques et surtout les sachets qui sont d'ailleurs très nuisibles pour notre environnement, et dans un second temps à sensibiliser les populations sur la nécessité de rendre notre cadre de vie sein », a indiqué Mme Sandra Idossou.
Ce samedi, habillés de t-shirt blanc sur lequel est inscrit "Eco-Running", gant à la main et un sac poubelle dans l'autre pour y mettre les sachets plastiques ramassés, ils sont plus de trois cent participants à prendre le départ à 7 heures au centre commercial de Cotonou (Ganhi).
Repartis en trois groupes, ils ont pris d'assaut les grandes voies et artères de Cotonou pour les débarrasser de ses nombreux déchets plastiques qui jonchent le sol. Pendant que certains parcouraient l'axe Ganhi - carrefour Sobebra en aller retour, d'autres ont pris l'axe Ganhi - Avenue Steinmetz et le troisième groupe l'axe Ganhi - carrefour des trois banques.
Tous des volontaires, tout en faisant de la course pour certains et la marche pour d'autres ils débarrassaient les axes routiers de Cotonou des sachets plastiques avec pour slogan "sachet héééloué"...
Après environ 1 heure 30 de marathon où les trois groupes ont pacouru six (6) Kilomètres chacun, près de 823,45 kilo de sachets ont été collectés. « Je voudrais que vous regarder un peu ceci (les tas de sachets), on a mis 1 heure 30 minutes pour ramasser 823, 43 kilo de sachets plastiques. Je voudrais simplement que les béninois comprennent le danger qu'est le sachet plastique. Vous imaginez son impact sur notre environnement et notre santé. Et donc c'est notre responsabilité de nous réveiller. C'est bien de ramasser mais c'est mieux si on ne sali pas nos villes », a indiqué Mme Sandra Idossou.
Pour le promoteur de la salle de gym Flex Fitness, Ridouane Machoudi, le volet sport de cette initiative nous rassemble dans le thème santé, souligne t-il. « Qui parle de sport parle généralement de bien être et qui parle de bien être parle de santé et de propreté. Et c'est dans ce sens que "Sachet Héloué" et Flex Fitness ont décidé de se mettre ensemble pour rendre nos villes propres », a-t-il expliqué.
Il faut préciser que c'est la deuxième édition de Eco Running. La première édition qui s'est déroulée le samedi 09 juin 2018 a permis de ramasser 243 Kilo de sachets plastiques
Marcel HOUETO
Après les nombreux rappels à l'ordre du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le gouvernement vient de prendre officiellement le décret de régulation de la publicité dans les établissements d'enseignement supérieur.
En effet par décret N°2018-261 du 27 juin 2018 cosigné par le chef de l'État et les ministres impliqués, les établissements privés d'enseignement supérieur sont désormais interdites de publicités mensongères sur leurs formations.
Ainsi, l'émission, l'affichage, la diffusion des messages publicitaires non conformes aux autorisations sont punis d'une amende allant de 1 million à 5 millions de FCFA. Aussi seront désormais affichés 90 jours avant la rentrée, la liste des établissements privés d'enseignement supérieur agréé ou homologués. Les différentes formations autorisées dans ces établissements seront aussi indiquées. Cette nouvelle disposition du gouvernement permettra aux parents de savoir orienter leurs enfants dans des établissements responsables. Le gouvernement vient donc de prendre ses responsabilités à quelques mois des vacances en vue de permettre une meilleure réorganisation du système avant la prochaine rentrée académique.
G.A.
Par décret N°2018-262 du 28 juin 2018, cosigné du chef de l'État et des ministres impliqués, le gouvernement interdit formellement la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux. Ainsi, les mesures administratives et sanctions pénales seront appliquées à des auteurs ou coauteurs ou complices qui enfreignent ces dispositions. Des amendes allant de 1 million à 5 millions seront appliquées à ces derniers. Il faut dire par ailleurs que ces dispositions ne portent aucun préjudice à l'émission, l'affichage et la diffusion des messages informatif et non commercial portant sur des activités médicaux et autres produits médicaux. Pour ce fait, le ministre de la santé, le ministre de l'intérieur et de la sécurité, les ministres de l'économie numérique et de la communication, le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation sont chargés de prendre les dispositions nécessaires pour l'application de ce décret. C'est donc la fin des publicités à caractère commercial dans le secteur de la santé au Bénin.
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Aurons-nous oublié Macron à cause de son éloignement des us de la Françafrique ? Car nous ne disons pas que c'est grâce à notre concours occulte et mystique par lui demandé et obtenu que la France a remporté le Mondial 2018. En 1998, selon nos dires et certitudes, Chirac, connaisseur de la Françafrique, nous avait sollicités. Nous lui avions dépêché quatre Béninois, maîtres en occultisme. Assis sur des ‘‘choses'' à des endroits astraux là où se jouait le match décisif, nos gens ont mâchouillé et murmuré tant et si bien que la France l'emporta. Billevesées ? Oui, billevesées ! Mais nous avons besoin de ces certitudes sans frais pour rester accrochés à nos gris-gris sans lesquels notre présence sur terre serait..., serait quoi ?
A la recherche de stupéfiants, dont on soupçonne nos valises, le douanier à Roissy-Charles-de-Gaulle détecte un curieux colis qu'il fait ouvrir. Cadavre de poussin. Deux rubans rouge et noir. Neuf graines de basilic. Traces de sang ou d'huile rouge. L'homme revisite le passeport et lance à la cantonade : ‘‘Vous venez du pays du Vaudou !'' Il nous laisse passer. Une autre fois, c'est un crâne humain. L'homme perd son sang-froid : ‘‘C'est quoi ça ?'' Et au lieu de la brigade des stupéfiants, il nous remet à la brigade anti-criminelle. Pauvre de lui ! Il ne sait donc pas que le Père-Lachaise à Paris et les Catacombes à Rome regorgent de très brillants crânes qui travailleraient volontiers à l'embellissement de nos destins de Béninois ?
Car nous aimons aussi les gris-gris-chrétiens. Scapulaire, Médaille Miraculeuse, saint Christophe les pieds dans l'eau et l'Enfant-Dieu sur les épaules, Agnus-Dei, Marie-qui-défait-les-nœuds, etc., plaqués autour du cou, de la taille, du poignet, et même là où il faut pour que soit boostée la fécondité. Sans oublier l'amulette confiée à l'ingénu enfant-de-chœur pour qu'il lui arrange un séjour de neuf messes sous le calice du prêtre. Et voici, aimés aussi, les gris-gris de la Mosquée. Talisman, image de la Ka'ba mecquoise et d'un grand Marabout de Kaolack, Sourates dans un petit carré de cuir, etc., plaqués sur le corps et dans la case.
Ces trois ordres de gris-gris, auxquels il faut ajouter, puisque nous sommes accro aux lointains gris-gris d'Orient, une pierre de Bénarès, une pierre de Bali, une scintillance octogonale d'Hokkaido, etc., tous les ordres de gris-gris nous ont rendus hommes et femmes les mieux aguerris du monde. Et le monde attend toujours notre première invention. En attendant, certains d'entre nous s'impatientent, au motif que chacun n'a qu'une vie et qu'on ne peut pas attendre et attendre… Alors Ils s'en vont. Par avion. Des gris-gris dans la valise. Vous les retrouvez outre-mer. Dans une initiale galère. Puis cuisiniers talentueux. Chauffeurs de taxi bons tchatcheurs. Baby-sitters recherchées. Jamais éboueurs. Plutôt enseignants, médecins, administrateurs. Compétents ailleurs, pas chez eux. Bluffés par ce succès mercenaire, des Béninois bon teint disent que le Béninois chez lui est un être vidé par son addiction aux gris-gris, un pantin lamentable abusé par des charlatans ignares, un être à l'intelligence molasse dans une mélasse de superstitions et d'enfumages entretenus. Ils disent que nous serons parmi les meilleurs, même chez nous, dès lors que, quittant les ancêtres, nous aurons libéré notre volonté pour enfin penser, agir et vivre sans gris-gris …
N'importe quoi ! Et n'était-ce les droits humains, voilà des Béninois à fesser avec férocité. Nos aïeux n'ayant pas écrit, leurs us se perdent. Or ils nous ont légué des gris-gris agissants par lesquels nous leur restons unis et puissants. Les scanners de Roissy détectent nos crânes et nos poussins occultes ? Et alors ? Ça prouve quoi ? L'Afrique fiasco, ankylosée par les gris-gris et autres obsessions chimériques ? Billevesées ! La vérité est la fable par nous forgée : Chirac soi-même a recouru aux gris-gris du Bénin pour que la France gagne en 1998. Et peut-être aussi Macron soi-même, discrètement, vingt ans plus tard. On est forts !
La maison des jeunes de Djègan-Kpèvi située dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo a abrité la séance de compte rendu des autorités municipales de Porto-Novo aux populations. Un deuxième exercice de reddition de compte en l'espace d'environ six mois d'activités.
L'autorité municipale de la ville capitale a tenu à faire le point de ses activités au bout des six derniers mois d'exercice. Entre autres, il s'est agit pour le maire Emmanuel Zossou, d'informer les populations des différents travaux d'aménagement de rues, de faire le point des innovations par rapport aux feux tricolores, de présenter les travaux exécutés dans le domaine de l'éclairage publique, de préciser le nombre de mètres linéaires de rues aménagées, l'adressage et de sensibiliser les populations sur leurs contributions au développement de la ville.
Dans l'ensemble, la plupart des représentants des populations n'ont pas manqué de dire leur satisfecit au conseil municipal présidé par M. Zossou. Certaines préoccupations ont néanmoins été soulevées visant à corriger quelques imperfections sur le terrain. Des cas d'incivisme observés parfois dans certains quartiers malgré les efforts de salubrité ont été relevés. Le maire a souhaité que l'assistance puisse sensibiliser les populations à s'abonner aux ONG de précollecte des ordures.
Quelques actions
Parmi les activités réalisées, il y a les travaux de réhabilitation et d'entretien des feux tricolores de Catchi, de l'Ecole urbaine centre, de Kokoyè, de Adjarra-Docodji et de Agatha. Tout ceci dira le maire, sur fonds propres d'un montant d'environ neuf millions (9.000.000) FCFA. Il y a aussi les travaux d'installation des feux de signalisation solaire au carrefour Saint Pierre et Saint Paul sur fonds propres aussi estimés à plus de 35 millions FCFA. L'autre type de travaux, financés par les partenaires est relatif à l'installation de feux de signalisation de type solaire au carrefour Adjarra-Docodji.
Une autre rubrique concerne l'acquisition de matériels d'éclairage public pour plus de 48 millions FCFA, l'entretien de 228 lampadaires conventionnels et candélabres évalué à 8 millions FCFA, le tout sur fonds propres.
La municipalité a bénéficié du gouvernement de l'installation de 453 lampadaires solaires.
Quant aux travaux de pavage et de bétonnage de rues, ils sont financés par le FADEC à hauteur de 1,3 milliards FCFA, et sont en cours de finalisation.
Il faut noter aussi les travaux d'aménagement 95,60 Km de rues, en cours de réalisation sur fonds propres de la mairie de Porto-Novo.
La location de matériel et outillage, l'entretien régulier des voies urbaines, l'entretien et la réparation d'engins lourds, les contrats de prestation de service relatifs à l'aménagement des voies, le désensablement des rues et l'éclairage public et la signalisation, engagés par la municipalité sont évalués à près de 980 millions FCFA.
D'autres dépenses concernant l'adressage, les achats d'engins lourds, l'achat de matériel pour l'éclairage public, l'achat et l'installation de feux tricolores, l'assainissement et le pavage des voies au quartier Hounssouko, l'assainissement, le pavage et l'aménagement de voies de terre sont évalués à plus de 1,6 milliards FCFA.
Emmanuel Zossou a informé les populations sur les perspectives notamment l'asphaltage de 96 Km linéaires dont 22,300 Km à la première phase, l'ouverture de voies et d'autres travaux.
Les grandes difficultés dont l'approbation des marchés par le DCMP, le retard de l'adoption du budget municipal 2018, le non respect des clauses contractuelles par les prestataires et la faible mobilisation des ressources ont aussi été mise en exergue par l'autorité municipale.
La cérémonie de reddition de compte s'est déroulée en présence des autorités municipales, du représentant du Préfet de l'Ouémé, des chefs religieux et traditionnels et des têtes couronnées de la ville de Porto-Novo.
Giscard AMOUSSOU
La flotte de taxis jaunes est désormais en circulation dans les villes de Bohicon et d'Abomey.
Bénin-Taxi a été lancé ce vendredi 20 juillet à Bohicon par le Directeur de Cabinet du ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Rufino d'Almeida. La cérémonie s'est déroulée en présence du maire Luc Atrokpo et du Directeur général du Ceped, Assan Séibou.
La journée de ce vendredi a été florissante pour les populations de cette cité avec le lancement officiel des activités de Bénin-Taxi dans la commune de Bohicon. Une dizaine de véhicules a été mise en circulation pour desservir les villes de Bohicon et Abomey, ainsi que les localités environnantes.
Le directeur de cabinet du ministère d'État chargé du plan et du développement a exprimé sa joie de voir les populations de Bohicon et d'Abomey bénéficier de cette volonté du chef de l'État à travers la mise en circulation de la flotte automobile Bénin-Taxi. << Je voudrais avant tout (...) exprimer au nom du ministre d'État, ma gratitude au chef de l'État, Patrice Talon qui a eu l'initiative de ce projet >>, a déclaré Me Rufino d'Almeida. Le maire Luc Atrokpo a souligné que le transport est un secteur stratégique dans la chaîne de l'économie locale à Bohicon. ‹‹Je voudrais vous prier de transmettre au président Patrice Talon et à l'ensemble de son gouvernement, l'expression la plus profonde de notre reconnaissance à leur égard >>, a-t-il ajouté.
Le Directeur Général du Ceped, Assan Séibou, a précisé que la flotte automobile du projet Bénin-Taxi compte 300 véhicules et 300 artisans.
Pour cette première phase, la flotte automobile de Bohicon dispose provisoirement d'une dizaine de véhicules qui sera augmentée avec l'adhésion de la population.
La joie était sur les visages au cours du lancement de Bénin-Taxi à Bohicon.
Avec ce projet, le gouvernement contribue à moderniser le transport urbain et à faciliter la mobilité des usagers et surtout des touristes qui visitent ces deux localités historiques.
G. A.