You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 month 2 weeks ago

Signature d'une convention entre l'Ancb et l'Ancg

Thu, 07/26/2018 - 15:00

Le président de l'Association nationale des communes du Bénin (Ancb) Luc Atrokpo et le président de l'Association nationale des communes de Guinée (Ancg), Mamadou Dramé, ont procédé à la signature, ce mardi 24 juillet 2018 à Bohicon, d'un accord de convention qui lie les deux organisations sœurs. Il s'agit d'un document par lequel les deux associations, soucieuses d'harmoniser et de rendre complémentaires leurs actions, expriment leurs intentions et leur volonté de travailler ensemble conformément aux objectifs de développement économique, social et culturel définis par les gouvernements béninois et guinéen.
Le président de l'Ancg, Mamadou Dramé, qui a conduit la délégation, a salué le dynamisme du maire de Bohicon, et formalisé le lien d'amitié par un acte officiel, en vue de faire profiter à l'Ancg les expériences capitalisées par Luc Atrokpo à la tête de l'Ancb. Pour lui, l'Ancg, fondée en 2012 a beaucoup à apprendre de l'Ancb, créée en novembre 2003 vu que les populations sont confrontées aux mêmes problèmes.
Le président de l'Ancb dit compter sur l'abnégation des cadres des deux organisations sœurs, pour donner vie à cette coopération naissante. M. Atrokpo a souhaité que dans l'immédiat des projets concrets découlent de cette convention de partenariat pour la bonne marche de la décentralisation et le bonheur des peuples guinéens et béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Un programme vacance plein de couleurs sur Océan fm

Thu, 07/26/2018 - 13:44

Dans la dynamique d'offrir le meilleur à ses auditeurs, la grille des programmes de Ocean fm arbore les couleurs des vacances pour leur offrir près 2 mois de bonheur. Ce sera à travers le programme spécial "la radio de l'été". La 2ème édition de cette initiation de la direction de la 88.6 sera lancée dans quelques jours.

Le programme vacance de la radio des défis démarre le jeudi 02 aout prochain. Dix émissions originales avec des concepts tout aussi riches que variés sur une période qui s'étend au 30 septembre. Alors dans une semaine, et cela pour près de 2 mois, les animateurs et chroniqueurs (de l'an dernier et quelques nouveaux) vous offriront ce qu'ils ont de meilleur. Les émissions portent toutes la griffe "Radio de l'été".
Cependant les contenus et les tranches font la différence tout en évoluant dans le même feeling fun. De 6h à 8h, Floriane kpèdé et son équipe ouvrent l'antenne pour un réveil tonique. A 8h, les auditeurs ont rendez-vous avec Boris et son bloc pour 02 heures de pur plaisir. L'aventure continue de 11h à 13h avec Herbert Hougbèmè et ses chroniqueurs. Dans l'après-midi balle au pied et son équipe prennent le contrôle à 17h pour 02 heures de joie.
L'autre moment choc du programme est le 22h-23h avec Michelle Dowevi et ses chroniqueurs. Jean Tonoukoin vous accueille dans son univers nocturne de 23h à 01h. Ce programme spécial viendra agrémenter aussi vos week end.
Les rendez-vous explosifs de la fin de la semaine avec Stéphane Makobi les samedis de 6h à 9h et les dimanches de 6h à 8h. Toujours en weekend, vous retrouverez tonton Feno et ses camarades les samedis et dimanches de 11h à 12h. C'est donc parti pour deux mois de folies avec les émissions de la radio de l'été et d'importants lots à gagner. L'innovation cette année constitue le méga show prévu le 30 septembre pour achever le programme en beauté.

Rachida HOUSSOU

Categories: Afrique

La Charte des partis politiques en examen ce jour

Thu, 07/26/2018 - 12:37

La Charte des partis politiques sera soumis à la plénière, ce jeudi 26 juillet 2018, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. L'examen de cette proposition de loi est le seul point inscrit à l'ordre du jour de la première session extraordinaire de l'année 2018 en cours.
Le vote de cette loi , de par ces innovations, permettra de réformer le système partisan au Bénin, qui compte plus de 200 formations politiques.
D. M.

Categories: Afrique

Akpakpa Dodomè retenu pour une station balnéaire et un lac marin

Thu, 07/26/2018 - 10:11

L'information est tombée ce mercredi 25 juillet 2018 en Conseil des ministres. Le gouvernement sort un nouveau projet d'envergure et ambitieux. Faire du secteur touristique une réalité à travers la réalisation d'une station balnéaire à Akpakpa Dodomè, à l'Est de Cotonou.
15. 832. 225. 860 FCFA, c'est le montant alloué par le gouvernement pour valoriser le potentiel balnéaire du périmètre protégé à l'Est de Cotonou. Le secteur touristique reste pour le gouvernement, un volet essentiel de son programme d'actions qui tient à cœur au chef de l'État, Patrice Talon.
La mise en valeur du potentiel touristique et attractif de certains points est l'objectif visé à travers un site d'Akpakpa Dodomè qui sera bientôt transfomé. Ce domaine public fluvio-maritime d'Akpakpa-Dodomè que vise ce financement s'étend sur une superficie d'environ 8 hectares. Un site qui offre une double façade sur la lagune de Cotonou et son chenal d'une part, et sur l'Océan Atlantique d'autre part. On y découvre aussi une zone balnéaire de développement de lac marin d'une attractivité rayonnante. Confiant de l'importance de ce site pour son programme touristique, le gouvernement s'investit pour sa valorisation.
Pour y arriver, il sera procédé à la densification du réseau d'épis en y construisant de nouveaux épis dans le but de réaliser les travaux d'assainissement de la berge jouxtant le site à aménager. Pour ce faire, il va falloir créer un lac marin dans la zone balnéaire de Donaten par la construction d'une digue immergée entre les musoirs de l'épi de Siafato et l'épi N°1 puis renforcer la réserve sédimentaire par dragage. Au regard de l'envergure du projet, le gouvernement a autorisé la signature de contrats additionnels avec l'entreprise Bellsea Limited en charge des travaux et le bureau d'études INROS LACKNER, responsable du contrôle pour les nouveaux travaux.
Une fois de plus le chef de l'État, sort un autre projet ambitieux suivi du financement et de l'attribution du marché pour la réalisation effective du pôle d'attraction touristique.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Dr Zul Kilf Salami fait le bilan du SEMICA 2018

Thu, 07/26/2018 - 10:01

Le gouvernement béninois a organisé la première édition du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (SEMICA 2018) du 29 au 20 juillet 2018, à Cotonou. Placé sous le thème « Partenariat public-privé pour le décollage économique de l'Afrique » ce séminaire s'est achevé sur une note de satisfaction pour les participants et organisateurs. Dr Zul Kilf Salami, chargé de mission du chef de l'Etat et président du présidium a exposé au terme de ce salon les aboutissements du SEMICA 2018.

Allocution du Ministre des mines

Le président du directoire du SEMICA, Dr Zul Kifl Salami, a d'abord remercié le chef de l'Etat, Patrice Talon pour son leadership éclairé, sa détermination pour faire du pays un foyer, un joyau du développement à l'échelle non seulement de la sous-région mais international. Il a félicité le ministre des mines et de l'eau du Bénin Samou Séidou Adambi, pour son sens de l'initiative, sa capacité d'organisation et de fédération des forces qui ont permis le déroulement fluide du séminaire. Zul Kifl Salami a également exprimé ses sincères gratitudes aux participants et acteurs internationaux ainsi qu'aux sponsors qui ont tenu à apporter leur contribution surtout financière à cette organisation.

Le compte rendu du president du présidium

Le séminaire a été organisé en 04 panels. Le premier est intitulé panel de haut niveau sur les opportunités d'investissements dans les secteurs minier et pétrolier. « Panel de haut niveau dont les travaux ont été essentiellement focalisés sur les problèmes de stratégies et de politiques », a déclaré le président du directoire du SEMICA.
A cet égard, il a remercié le ministre du Cameroun qui au-delà de son manteau politique a utilisé son expertise pour faire avancer les travaux au côté de ses paires.
Le deuxième panel porte sur l'état des lieux de la recherche géologique et minière. A ce niveau, Zul Kifl Salami a félicité les cadres nationaux qui ont démontré d'une manière éloquente la profondeur et l'éminence de leur expertise dans le domaine de la géologie de la recherche minière et pétrolière.
Le troisième panel est relatif aux opportunités d'investissements dans le domaine du pétrole et des mines dans les pays. Sur ce point qui constitue le cœur des débats, les acteurs internationaux ont été interpellés car affirme le président du directoire, « ce séminaire, nous l'avons fait pour eux ». Ce salon permet de faire redécouvrir aux acteurs internationaux les potentialités du pays et ceux de la sous-région afin qu'ils puissent reformuler leur engagement pour que le pétrole, les mines et les carrières deviennent réellement le vecteur de la croissance économique dans ces pays. Dr Zul Kifl Salami reste persuadé que ces acteurs partent avec la conviction qu'ils passeront à l'action dans les semaines et les mois qui viennent.
Le quatrième panel s'est penché sur le cadre réglementaire, la matrice même qui porte l'industrie pétrolière et minière dans les pays.
Pour le président du directoire, « rien ne peut se faire sans la loi, rien ne peut se faire sans la réglementation ». Ce dernier panel a permis de toucher du doigt les problèmes de fond.

Renaissance de la production minière et pétrolière

« A l'entame de ce séminaire, notre souci était d'abord de nous fixer un objectif qu'on puisse atteindre assez rapidement (...).
L'objectif est de faire en sorte que ce salon, débouche effectivement sur la renaissance de la production minière et pétrolière dans notre pays et dans la sous-région », a affirmé Dr Zul Kifl Salami.
Des réflexions ont été menées sur les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif. Ce qui a permis de relever quelques facteurs déterminants pour la renaissance de l'industrie pétrolière et minière dans les pays.

Nécessité de reformatage des codes miniers et pétroliers

Concernant les acteurs internationaux, le premier facteur est relatif à l'urgence d'assainir l'environnement institutionnel et celui des affaires. « L'investisseur ne viendra jamais prendre le risque d'investissement dans un environnement qui est chaotique, dans un environnement qui ne garantit pas le retour sur investissement, la stabilité fiscale, la stabilité des institutions, la stabilité du cadre légal », a souligné le président du directoire. Ainsi, il a été retenu que deux documents de référence soient examinés de fond en comble. Il s'agit des documents du code minier et du code pétrolier car mentionne-t-il, ce sont ces deux documents qui encapsulent les devoirs et les droits de chaque partie lorsqu'on veut investir dans le domaine minier et pétrolier.
Le pouvoir public doit donc fournir des efforts pour procéder au reformatage des codes miniers et pétroliers pour générer l'enthousiasme des investisseurs.
Après le code minier et pétrolier, Dr Zul Kifl Salami a abordé les problèmes de gouvernance.
« Tant que la gouvernance n'est pas renforcée, l'Etat de droit n'est pas au rendez-vous, le fonctionnement des institutions n'est pas fluide, il est évident que l'investisseur, encore une fois, ne sera pas en confort pour prendre le risque de l'investissement », a-t-il clarifié. D'autres aspects ont été soulevés parmi lesquels le problème de la sécurisation des investissements à travers les garanties. A ce sujet, la satisfaction est totale parce qu'il existe des structures internationales, nationales, sous-régionales qui sont capables de fournir les garanties nécessaires aux investisseurs dans le domaine des mines et de l'énergie.
« Ce séminaire nous l'avons voulu (...), ce qui signifie que le Bénin a une volonté réelle d'aller de l'avant sur le front de la recherche minière et pétrolière et surtout la production », a martelé Dr Zul Kifl Salami.
Pour l'ancien ministre du plan, le Bénin a une volonté inoxydable de la part des pouvoirs publics. « La gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, le rôle du secteur privé est magnifié », a-t-il ajouté. Aussi, a-t-il mentionné qu'une lutte implacable est menée contre la corruption.
Le président du directoire du SEMICA invite les partenaires à investir dans ce secteur à risque.

Akpédje Ayosso (Stagiaire)

Categories: Afrique

Grâce à Talon, le Parlement cesse d'être un refuge pour des indélicats

Thu, 07/26/2018 - 03:39

La lutte contre la corruption prend corps à l'Assemblée nationale. Et pour cause, les députés Valentin Djènontin, Idrissou Bako et Mohamed Atao Hinnouho ont vu leur immunité levée pour répondre des faits à eux reprochés devant la justice. Désormais, leur honneur et leur crédibilité sont en jeu.

"Ils se rassemblent contre la vie du juste et condamnent le sang innocent", a déclaré le député Valentin Djènontin, mardi dernier, après le vote de ses collègues pour la levée de son immunité au parlement.
L'élu des Fcbe veut ainsi clamer son innocence devant les parlementaires sans oublier que c'est la justice qui décidera de son sort.
M. Djènontin rend hommage à la commission spéciale de l'Assemblée pour avoir fait preuve d'impartialité pour ne l'avoir pas culpabilisé. Mais dans cette commission, certains ont voulu qu'il aille laver son honneur devant la justice. Il clame son innocence devant les députés alors qu'il pouvait le faire avec autant de vigueur devant la justice. "Je n'a jamais été nommé ministre de l'agriculture, ni secrétaire général du ministère", indique-t-il. Quand le passé rattrape, il faut l'assumer pour s'en sortir heureux. Il n'est donc pas question de fuir son destin.
Valentin Djènontin doit garder son son sang froid s'il est conscient de son innocence. La gestion des affaires de l'État au cours des dix dernières années pourrait rattraper beaucoup de personnalités.
En dehors de Djènontin, son collègue Idrissou Bako, qui avait dirigé la Sonapra, clame aussi son innocence. Selon lui, il faut protéger l'élu "pour que le député ne tombe pas sous les coups politiques. Les votes émis par les députés béninois sont sanctionnés, la roue tourne. Quel que soit ce qui sera fait contre, nous sommes confiants que nous serons sous la protection de Dieu et chacun à sa conscience". Des paroles de victimisation alors qu'ils ont une parcelle de de responsabilité dans la filière coton.
En suivant les déclarations des députés Djènontin et Bako, il est difficile de croire en la franchise des hommes politiques. Ayant longtemps géré avec complaisance, ils se disent écoeurés de voir le comportement de leurs collègues face à la demande de levée d'immunité adressée par le procureur de la République au président de l'Assemblée nationale.
Il faut alors saluer la promptitude du président Adrien Houngbédji qui a montré et continue de démontrer qu'il faut toujours respecter les textes. Selon les propos de ces deux députés dont l'immunité à été levée, il ne fallait pas qu'ils aillent répondre de leur gestion antérieure. Toute chose déplorable qui donne raison à ceux qui prennent l'hémicycle comme le refuge des délinquants financiers.
La lutte contre la corruption et la constitutionnalisation de la Cour des comptes étaient pourtant prônées par le gouvernement qu'ils ont eu a servir avec dévouement.
On se rend compte aujourd'hui que la peur a gagné le rang de ces opposants qui crient le nom du président Talon sur tous les toits. Il faut désormais désengorger l'hémicycle de ces hommes qui ont mal géré les ressources publiques et prennent le palais des gouverneurs comme le lieu de refuge de toute poursuite. Il est plus préférable que les députés versent à la justice les preuves de leur innocence que de prendre l'hémicycle comme un refuge. Comme le stipule un proverbe togolais, "celui qui veut taquiner un nid de guêpes doit apprendre à courir vite"

G.A.

Categories: Afrique

Le Procureur rappelle à l'ordre les Elus locaux, les banques et les compagnies d'assurances

Thu, 07/26/2018 - 03:16

Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Ulrich Gilbert Togbonon, à travers les communiqués de presse N°009/CAB/PR/02018, N°0010/CAB/PR/02018 et N°0011/CAB/PR/02018 du 25 juillet 2018, a rappelé les élus locaux, les banques et les compagnies d'assurance à l'ordre en ce qui concerne l'exercice de leurs activités.
Pour ce qui concerne les élus locaux, le procureur de la République observe que des pratiques et actes administratifs ainsi que la gestion des collectivités, sont empreints de légèreté et de graves dysfonctionnements. Selon le communiqué, le parquet dans son rôle pédagogique invite les élus locaux et communaux à accomplir suivant les règles établies, leurs obligations relatives à l'état civil, au foncier et à l'environnement. Il tient à leur rappeler que le code des personnes et de la famille, le code foncier domanial et la loi-cadre sur l'environnement doivent régir leurs activités.
Dans le secteur des banques, le procureur de la République constate qu'il résulte de plusieurs procédures actuellement en cours devant les tribunaux, une absence de rigueur tant du point de vue déontologique que des normes administratives dans le traitement des opérations bancaires. Le parquet de Cotonou, selon le communiqué, sera plus regardant et plus exigeant dans l'appréciation des comportements déviants qui conduisent au détournement de crédit ou autres actes d'enrichissement illicite qui engendre des difficultés et des dysfonctionnements au sein du système bancaire. Il les invite à s'approprier la loi sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la loi sur la corruption, le code du numérique et le code foncier et domanial qui accroissent leur responsabilité et font d'eux des acteurs essentiels dans la chaîne lutte contre les infractions susvisées.
M. Togbonon convie aussi les assureurs à plus de rigueur et de diligence dans le traitement des dossiers de sinistre sous peine de poursuites judiciaires en raison des irrégularités observées dans la gestion de certains dossiers.
Le procureur de la République souligne qu'au cours des diverses rencontres avec les assureurs, le parquet de Cotonou les a instruit à s'approprier les textes communautaires législatifs et règlementaires gouvernant leurs activités, notamment la loi sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il rappelle aux populations de Cotonou que des procédures sont initiées contre plusieurs occupants du domaine public naturel constitué de bas-fond pour prévenir les drames comme celui survenu récemment en Côte d'Ivoire. Il en est de même pour ceux qui ont vendu ou acheté les réserves administratives en méconnaissance des règles régissant ces transactions.
Enfin, dans le souci de permettre aux officiers de police judiciaire et à tous les agents de poursuite de mieux maîtriser la législation nationale en matière de cybercriminalité et de cyber sécurité, la parquet de Cotonou a édité un manuel de procédure à leur intention. L'ouvrage intitulé « Un outil processuel dans l'univers du numérique » est déjà disponible pour tous.
F. A. A.

Categories: Afrique

Cyr Koty nommé ambassadeur à Cuba

Thu, 07/26/2018 - 03:14

M. Cyr Koty a été nommé ce mercredi Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin près la République de Cuba avec résidence à la Havane. Précédemment ministre des infrastructures et des transports, il a été relevé de ses fonctions lors du dernier remaniement ministériel du président Talon.

D. M.

Categories: Afrique

Les statuts de la Chambre d'agriculture adoptés

Thu, 07/26/2018 - 02:56

Le Conseil des ministres en session ordinaire, ce mercredi 25 juillet 2018, a adopté les statuts de la Chambre d'agriculture du Bénin. L'adoption de ces statuts relève de la loi N°2016-17 du 04 octobre 2016 portant création des chambres d'agricultures en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, ces Chambres sont des établissements publics à caractère professionnel dotées de la personnalité morale et de l'autonomie de gestion. Elles ont pour objet, la représentation des professionnels et autres acteurs du monde agricole, la sauvegarde des intérêts de la profession agricole, la contribution à la promotion des secteurs agricoles et para agricole, la coordination des activités agricoles conformément aux politiques de l'Etat, la participation à l'élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des politiques et programmes du secteur agricole.
F. A. A.

Categories: Afrique

La lettre ouverte de Richard Boni Ouorou qui indexe la justice

Thu, 07/26/2018 - 02:00

Le politologue Richard Boni Ouorou dans l'une de ses récentes interview, mettait en cause l'application de la détention provisoire telle que pratiquée par la justice béninoise. Ce Béninois de la diaspora n'entend visiblement pas en resté à ce simple constat. Par le truchement d'une lettre ouverte, il interpelle des acteurs judiciaires connus pour leur engagement syndical afin que ces derniers puissent s'expliquer sur l'usage systématique de cette mesure judiciaire d'exception. Dans un contexte politico-judiciaire assez riche, le moins que l'on puisse affirmer c'est que sa démarche tombe à propos.

Montréal, le 24 juillet 2018

                  • À Messieurs,
                    Le Président de l'Union National des Magistrats du Bénin et
                    Michel ADJAKA, Magistrat
                    COTONOU

Objet : De la pratique de la détention provisoire
par la justice béninoise

Messieurs,

Je viens par la présente vous interpeller au sujet de ce que je considère au Bénin comme étant la violation des droits de la personne humaine la plus insidieuse et partant l'une des plus graves à savoir, la détention provisoire. Le caractère insidieux de cette dernière comme instrument de violation de la personne humaine s'apprécie selon moi au regard de deux critères. Le premier est qu'elle est l'œuvre de la justice et s'exerce de ce fait sous le couvert de la loi. Le second critère est qu'elle est pour des raisons politiques dans certains cas d'espèces à la fois : une peine privative de liberté, une infamie, un instrument de torture psychologique et une arme de dissuasion.

Avant que je ne développe mon propos, il convient d'expliquer à l'usage de ceux qui comme moi ne sont, ni juristes, ni praticiens du droit, ce que c'est que la détention provisoire et dans quels cas est-elle mise en œuvre. Il est grosso modo admis que la détention provisoire est une mesure de détention, généralement exceptionnelle, visant à emprisonner jusqu'à la fin du procès un accusé. Les conditions de sa mise en œuvre sont presque généralement semblables dans les pays de droit. Il s'agit entre autres :
• du fait que la liberté de l'accusé risque fortement d'altérer la sécurité publique ;
• du fait que la liberté de l'accusé risque d'empêcher le bon déroulement de la justice, par sa fuite, la destruction des preuves, des pressions sur les témoins ou les victimes ;
• du fait que la sécurité de l'accusé soit menacée.

Une fois que tout cela est dit, il faut toutefois souligner la principale critique, et pas la moindre, dont est l'objet la détention provisoire. Elle est en effet accusée de porter atteinte au sacro-saint principe de la présomption d'innocence.

Pour en revenir au Bénin, il existe une catégorie d'affaires judiciaires considérées comme affaires politiques. Nous pourrions, si l'envie vous en prend, disserter sur ce qu'on entend comme affaire politique. D'ici là, partons du principe de leur existence. La caractéristique principale que l'on attribue aux affaires dites politiques est l'existence d'une main noire qui, pour des raisons étrangères à la manifestation de la vérité, met en branle les procédures et l'appareil judiciaires à l'encontre de certaines personnalités.

Messieurs, ce qui est en cause ici n'est pas l'existence de telles procédures judiciaires. Non. Ce qui fait problème ici c'est le fait que ces procédures aboutissent inéluctablement au même résultat à savoir, l'emprisonnement des personnalités mises en cause. Et ce non pas du fait d'un jugement définitif les privant de leur liberté mais plutôt au titre de la détention provisoire. La question la plus évidente qui s'impose et que je vous pose est celle-ci : pourquoi dans ce qui est considéré comme des affaires judiciaires à caractère politique, les mis en cause ne comparaissent jamais en état de liberté ? Autrement dit, pourquoi une mesure judiciaire d'exception revêt-elle, dans des affaires considérées comme politique, un caractère systématique ?

La réponse à cette question est que dans ces affaires-là, la détention provisoire est en elle-même la peine. Non seulement la main noire recherche et obtient à travers elle l'emprisonnement dans des délais indéfinis des personnes qu'elle veut voir priver de leur liberté, mais en plus elle obtient au travers de cette détention provisoire la punition, l'humiliation et la souffrance de celles-ci. Il n'y a donc pas lieu de se leurrer, les poursuites diligentées et la détention provisoire qui en résultent ne sont que des démonstrations de force de la main noire qui a le souci d'affirmer ce qu'elle considère comme son incontestable puissance sur les hommes et les choses.

Il existe en ce moment à la prison civile de Cotonou des personnalités issues du monde politique et de la sphère économique. Certains parmi eux ont servis la République au plus haut niveau et possèdent des états de service irréprochables. D'autres sont des chefs d'entreprises qui ont bâti leur prospérité par un travail opiniâtre et ont contribué et contribue de ce fait à la prospérité économique du Bénin. Elles sont en prison au titre de la détention provisoire. Je vous repose ma question ci-haut : pourquoi ne peuvent-elles pas répondre de leurs actes en état de liberté ?

Voulez-vous prétendre qu'au regard de leurs titres et qualités aucunes d'elles ne justifient de garanties de présentation ? Voulez-vous faire croire que toutes autant qu'elles sont, elles risquent ''fortement d'altérer la sécurité publique'', si oui par quel moyen ? Voulez-vous faire croire à l'opinion publique, aux familles, amis, relations et partenaires d'affaires, employés et électeurs de tous ces prisonniers-là que leur éventuelle liberté risquerait d'empêcher le bon déroulement de la justice, par leur fuite, la destruction des preuves à laquelle elles procéderont, des pressions qu'elles exerceraient sur les témoins ou les victimes ? Qui pouvez-vous convaincre en République du Bénin de l'intention ou de la volonté de ces personnes de vouloir se soustraire de l'action de la justice ?

Messieurs les syndicalistes, vous vous faites forts de défendre, par les moyens que vous pouvez utiliser, votre indépendance dans l'exercice de votre métier. Mais l'ennui dans votre combat, c'est qu'il tend à faire croire que votre unique adversaire demeure le pouvoir politique. Elle tend à faire état d'un affrontement opposant d'une part, de valeureux, intrépides et téméraires magistrats à d'autre part, le monstrueux Léviathan. Mais que dites-vous de vos propres actes qui tendent à ternir la crédibilité de la justice béninoise ? J'en viens à vous poser cette question parce que si la détention provisoire est ainsi instrumentalisée, c'est parce que c'est la justice qui sert de bras exécutrice aux velléités de la main noire. Nulle autre personne que ces acteurs ne sont responsables de ces emprisonnements. Je n'en veux pour preuve que le cas emblématique du député Atao Mohamed HOUNNIHO.

Alors que le juge des libertés a décidé de ne pas détenir ce dernier à raison du caractère insuffisamment établi du flagrant délit, le procureur de la République a tout mis en œuvre pour le mettre en prison, et ce au mépris des valeurs, des principes et des lois qui régissent la République et la société béninoise. Faut-il rappeler que le député Atao Mohamed HOUNNIHO était souffrant et alité dans un hôpital quand le procureur de la République, sans aucune considération des valeurs humanitaires, est allé lui signifier son arrestation et sa mise en détention ? Faut-il rappeler qu'en jetant le député Atao Mohamed HOUNNIHO en prison, le procureur de la République a violé avec une légèreté inouïe la garantie cardinale de la fonction de député à savoir, l'immunité parlementaire ? Que dire du non-respect qu'il a opposé à la décision du juge des libertés ? Et comme pour souligner de manière facétieuse le caractère illégale de la démarche du procureur de la République, l'Assemblée nationale a procédée dans la journée du mardi 24 juillet 2018 à la levée de l'immunité parlementaire de l'honorable Atao Mohamed HOUNNIHO. Ceci afin de rétroactivement donner une base légale à l'œuvre zélée de votre confrère.

Je vous ai dit à l'entame de la présente que la détention provisoire était un instrument de torture psychologique. Pensez-vous que si tel n'était pas le cas, l'honorable Atao Mohamed HOUNNIHO aurait donné procuration pour le vote de la révision constitutionnelle à des individus n'appartenant pas à sa famille politique ? Dans ce cas d'espèce, il est incontestable que la contrainte au corps ait portée ses fruits. S'il ne s'agissait pas d'emprisonner coûte que coûte ce dernier au travers de la détention provisoire, pourquoi donc le procureur de la République s'est donné tout ce mal ? C'est dire toute l'importance de cette mesure dans le cadre des procédures judiciaires à caractère politique.

Messieurs, face à toutes ces actions contestables à tous points de vue de votre confrère magistrat, le procureur de la République, contrairement à vos habitudes on ne vous a pas entendu. Ne pensez-vous pas que tous les actes posés par ce dernier dans le cadre de l'affaire Atao Mohamed HOUNNIHO ne participent-ils pas de l'atteinte de l'image, de la crédibilité et de l'indépendance de la justice béninoise ? Si oui, pourquoi n'avez-vous rien dit ? Estimez-vous que le corporatisme l'emporte sur les valeurs, principes et lois qui régissent la magistrature en particulier et la République en général ?

Ces questions sont loin d'être banales au regard du recours systématique de la détention provisoire dans notre pays lorsqu'il s'agit des affaires à caractère politique. En effet, cette pratique ne date pas d'aujourd'hui. Certaines personnalités politiques ont par le passé été mises en prison à titre provisoire. Je peux me risquer à affirmer qu'elles ont presque été toutes libérées sans que pour autant leur affaire ne soit définitivement jugée. Ceci n'arrivait que soit parce que des contingences avaient amoindri ou annihilé la puissance de la main noire, soit parce que d'autres circonstances emmenaient la main noire à en quelque sorte autoriser la libération du mis en cause. Dans presque tous les cas, la libération n'éteignait pas la poursuite. C'est la preuve donc, s'il en fallait, qu'on peut être poursuivi tout en étant en liberté.

Nietzsche disait ''quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi''. Le philosophe allemand laissait entendre par là qu'on ne côtoie pas impunément le mal. Bien que réhabilité par un Conseil Supérieur de la Magistrature dont vous contestez avec force la légitimité et la légalité, l'un de vos confrère l'a appris à ses dépens durant quelques années de bannissement de votre corps. Mais manifestement la leçon n'a pas été retenu par certains d'entre vous. Et pourtant, cela n'arrive pas qu'aux autres.

Bien que les magistrats ne soient investis au Bénin d'aucun mandat électif, ils rendent toutefois la justice au nom du peuple béninois. Il est temps pour la magistrature de notre pays de donner des explications aux Béninois du pourquoi du manifeste usage abusif de la détention provisoire à l'encontre de leurs maris, fils, pères, frères, amis, collègues, patrons ou encore élus qui selon toute vraisemblance n'ont pour seul tort que d'avoir contrarié le bon vouloir de la main noire. J'espère donc Messieurs vous lire à cet effet très bientôt.

Respects et civilités distingués.

Richard Boni OUOROU
Politologue
Membre individuel du
Conseil des Relations Internationale

Categories: Afrique

Les agents de santé ont jusqu'au 30 Août pour choisir entre le privé ou rester au service de l'Etat

Wed, 07/25/2018 - 22:06

Les agents de santé ont jusqu'au 30 Août 2018, pour choisir entre se consacrer à leurs activités dans le privé ou rester au service de l'Etat. C'est du moins ce qui ressort du Compte rendu du Conseil des Ministres N° 25/2018/PRJSGG/CM/OJ/ORD de ce jour

Sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 25 juillet 2018. Les décisions ci-après ont été prises.

POINT N° 1-3. Suspension de délivrance d'autorisation et révocation d'autorisation pour l'exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel.

La loi du 17 juin 1997, fixant les conditions de l'exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales, prévoit la possibilité d'autorisation d'exercice en clientèle privée pour les fonctionnaires de l'Etat.

Mais, le constat révèle que certains agents publics exercent en clientèle privée, au mépris de la législation en vigueur. C'est notamment le cas des hospitaliers ou hospitalo-universitaires qui consacrent peu de temps aux patients des hôpitaux publics pour lesquels ils sont pourtant rémunérés.

Cette situation génère de graves conséquences sur la qualité des soins dans lesdits hôpitaux, obligeant les patients à recourir, sous l'effet de la contrainte, au service des mêmes praticiens, indisponibles à l'hôpital, mais présents pour l'offre de soins en privé.

Ce constat révèle que le service public médical qui, par principe, est un service d'intérêt général, est transformé en un service marchand par des voies détournées. Dès lors, l'insuffisance parfois décriée des ressources humaines en santé apparaît en réalité fictive, à maints égards.

Soucieux de garantir les meilleurs soins aux populations, et aux meilleures conditions, le Gouvernement ne saurait rester indifférent à cette situation qui appelle des mesures urgentes et vigoureuses, afin d'assurer une meilleure disponibilité des professionnels de la santé, agents publics, dans les formations sanitaires publiques.

Aussi a-t-il décidé de suspendre la délivrance des autorisations et de révoquer celles en cours jusqu'à nouvel ordre. Les agents concernés ont jusqu'au 30 août 2018, pour choisir entre se consacrer à leurs activités dans le privé ou rester au service de l'Etat.

En tout état de cause, la date du 1er septembre 2018 marquera le début des contrôles sur toute l'étendue du territoire national.

Retranscrit pour vous par :
La Cellule COMS/CNHU-HKM

Categories: Afrique

Le Dr ZUL KIFL fait le point du SEMICA 2018

Wed, 07/25/2018 - 21:20
Voir en ligne : TgbKWsY8Bdc
Categories: Afrique

Près de 16 milliards F pour mettre en valeur le potentiel balnéaire

Wed, 07/25/2018 - 20:26

Le gouvernement a autorisé, ce mercredi 25 juillet 2018 en Conseil des ministres, la mise en place par le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, d'une somme de 15. 832. 225. 860 FCFA pour la mise en valeur du potentiel balnéaire du périmètre protégé à l'Est de Cotonou. Selon le relevé du Conseil des ministres, la mise en œuvre du volet de protection de ce segment du littoral, révèle le potentiel touristique et attractif de certains points.
Il s'agit du domaine public fluvio-maritime d'Akpakpa-Dodomè d'une superficie de 8 hectares environs, qui offre une double façade sur la lagune de Cotonou et son chenal d'une part, et sur l'Océan Atlantique d'autre part ; et d'une zone balnéaire de développement de lac marin.
Afin de mieux cerner les contours d'une telle opportunité de rentabilisation des lourds investissements réalisés, des consultations et études ont été réalisées. Pour optimiser le projet, il va falloir densifier le réseau d'épis en y construisant de nouveaux épis ; réaliser les travaux d'assainissement de la berge jouxtant le site d'Akpakpa-Dodomè ; créer un lac marin dans la zone balnéaire de Donaten par la construction d'une digue immergée entre les musoirs de l'épi de Siafato et l'épi N°1 ; et renforcer la réserve sédimentaire par dragage.
Autant de réalisations qui nécessitent la mobilisation de la somme de 15. 832. 225. 860 FCFA, que le ministre de l'économie et des finances est autorisé à mettre en place.
Selon le Conseil des ministres, l'opportunité de la création du lac marin nécessite notamment que la zone du périmètre balnéaire soit déclarée d'utilité publique afin d'y faire les aménagements nécessaires en accompagnement du lac marin. A cet effet, le Conseil a autorisé la signature de contrats additionnels avec l'entreprise Bellsea Limited en charge des travaux et le bureau d'études INROS LACKNER, responsable du contrôle pour les nouveaux travaux.

F. A. A.

Categories: Afrique

Prix des produits pétroliers du mois d'Août 2018

Wed, 07/25/2018 - 20:13

Le gouvernement en conseil des ministres ce mercredi 25 juillet, a fixé les prix des produits pétroliers pour le mois d'Août 2018.
En application du mécanisme d'ajustement, les prix des produits pétroliers restent inchangés par rapport à ceux du mois de juillet. Le conseil des ministres a maintenu pour l'essence 575 FCFA/l, le pétrole à 590 FCFA/l, le gasoil à 580 FCFA/l, le mélange à 655 FCFA/l et le gaz domestique à 550 FCFA/Kg.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'exercice de l'aquaculture régulé

Wed, 07/25/2018 - 20:08

L'état critique des ressources halieutiques, la faible régulation des activités de pêche axée sur le principe de gratuité et de libre accès aux pêcheries artisanales, le manque de coordination des fonctions de gestion durable des pêcheries et l'utilisation des engins de pêche non sélectifs. Telles sont les difficultés relatives à la baisse de la production nationale de poissons au Bénin. Pour un besoin évalué 200.000 tonnes, la production nationale est estimée à 45.000 tonnes, soit un déficit de 155 000 tonnes. Le conseil des ministres a donc décidé de prendre les dispositions nécessaires à l'accroissement de la production de poissons en vue de satisfaire les besoins. Ainsi, " l'adoption de décrets fixant les modalités d'exercice de l'aquaculture puis de la pêche permet d'impulser une nouvelle dynamique au sous-secteur. Il s'agira entre autres d'augmenter la production nationale de poissons d'élevage et améliorer la croissance économique. Aussi, permet-il de réduire la pression sur les ressources halieutiques naturelles et favoriser la création d'emplois spécifiques.

G.A

Categories: Afrique

40 cadres promus à la présidence et dans les ministères

Wed, 07/25/2018 - 20:07

Le Conseil des ministres s'est réuni sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon ce mercredi 25 juillet 2018. Le gouvernement a, entre autres, procédé, à la nomination d'une quarantaine de personnes à la présidence de la République et dans plusieurs ministères.

 A la présidence de la République
Secrétaire permanent de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics : Monsieur Sèmako Alfred Hodonou

 Au ministère de la Défense nationale
Conseiller technique aux Affaires maritimes : Contre-amiral Patrick Aho

 Au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique
Inspecteur général de la Police Républicaine : Intendant général de Brigade : Cocouvi Amoussou
Secrétaire permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation, l'Extrémisme violent et le Terrorisme : Inspecteur général de Brigade Louis Philippe Houndegnon
Directeur des Affaires intérieures et des Cultes : Colonel Antoine Kossi Dansou

 Au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près de Cuba : Monsieur Cyr Koty
Directeur national de l'Interprétation et de la Traduction : Madame Edwige Houndjemonh
Directeur de l'Europe : Monsieur Giono Morel Gbènakpon Gnamy
Directeur des Systèmes d'Information : Monsieur Oméga Barthélémy Junior Honvoh
Directeur de la Stratégie et de la Politique internationales : Monsieur Christophe Sêtchéhoué Dangnihin
Directeur de la Planification et de la Prospective : Monsieur Oscar Metehoue
Directeur des Relations Culturelles, de la Coopération décentralisée et l'Humanitaire : Monsieur Florentin Nangbe
Directeur adjoint de l'Institut des Relations internationales et stratégiques : Colonel Armand Houenou

Au ministère de la Justice et de la Législation
• A la Cour Suprême
Présidente de la Chambre des Comptes : Madame Ismath Bio Tchane Mamadou
Conseiller à la Chambre administrative : Monsieur Césaire Kpenonhoun

• Au Conseil supérieur de la Magistrature
Secrétaire général du Conseil : Monsieur Mardochée Makanjuola Vignon Kilanyossi

• A la Chancellerie
Inspecteur général des Services judiciaires : Monsieur André Vignon Sagbo
Inspecteur des Services judiciaires : Monsieur Faustin Anagonou
Directeur de la Législation, de la Codification et des Sceaux : Monsieur Maximilien Claude Olympio
Directeur des Services judiciaires : Monsieur Jean da Silva

• Dans les juridictions
Tribunal de première instance de première classe de Cotonou
Procureur de la République : Monsieur Elonm Mario Pierre-Cécil Metonou
Tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah
Juge au tribunal : Monsieur Pascal Agboton
Tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè
Président : Monsieur Dossa Guillaume Lally
Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme
Au Siège
Président : Monsieur Cyriaque Dossa

Assesseurs :
Monsieur Tchognon Richard Limoan
Monsieur Adamou Moussa
Monsieur Guillaume Lally
Monsieur Cyprien Tchibozo

Suppléants :
Monsieur Edouard Ignace Gangny
Monsieur Rodolphe Azo

Au Parquet
Procureur spécial : Monsieur Ulrich Gilbert Togbonon
Substituts du Procureur spécial : Monsieur Célestin Kponon
Madame Edwige Aklou Tangni

A la Commission d'instruction
Président : Monsieur Lucien Deguenon
Assesseurs
Madame Islamiath Moustapha
Madame Geneviève Sohou

A la Chambre des Libertés et de la Détention
Présidente : Madame Edibayo Dassoundo
Assesseurs : Monsieur Fortunato Kadjegbin
Monsieur Essowê Batamoussi

 Au ministère de la Santé
Administrateur provisoire de la Centrale d'Achat des Médicaments Essentiels et Consommables Médicaux : Monsieur Mayeul Akanni Olabissi Fattah Onifade Ai.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Voici la composition du Tribunal Spécial contre la corruption et le terrorisme

Wed, 07/25/2018 - 20:07

La République du Bénin est résolument engagée dans la lutte contre la corruption et le terrorisme. Dans ce cadre, et conformément à la loi portant organisation judiciaire, le gouvernment de Patrice Talon vient de nommer les magistrats pour siéger à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET). La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 25 juillet 2018.

Voici la composition du Tribunal Spécial

Categories: Afrique

Gilbert Ulrich Togbonon nommé Procureur Spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme

Wed, 07/25/2018 - 20:06

Gilbert Ulrich Togbonon n'est plus procureur de la République près du Tribunal
de 1ère Instance de Cotonou. Il a été promu Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET) par décision du Conseil des Ministres en date de ce jour mercredi 25 juillet 2018. Dans sa mission l'ancier procureur près du Tribunal de Cotonou sera assisté de deux substituts que son : Celestin KPONON et Edwige Aklou
Tagni. La création de cette nouvelle Cour renforce l'arsenal juridique de notre pays en matière de lutte contre là corruption et le terrorisme

Categories: Afrique

Les membres du Comité de direction de l'Office...

Wed, 07/25/2018 - 20:06

Les membres du Comité de direction de l'Office national d'imprimerie et de presse (Onip) sont relevés de leurs postes. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 25 juillet 2018. Cette décision fait suite à une mission d'audit organisationnel et financier à l'Onip qui relève de graves manquements dans la passation des marchés publics. Ces manquements se caractérisent par l'irrégularité de la procédure d'acquisition des intrants d'imprimerie au titre de l'année 2016, l'exécution des marchés publics non prévus au plan des marchés publics de l'année 2017 et des irrégularités dans les procédures de passation des marchés publics.
Selon le relevé du Conseil des ministres, tous ces manquements ont été confirmés par une mission de l'inspection générale du ministère de l'économie numérique et de la communication. Le Conseil a instruit le ministre de l'économie numérique et de la communication, à l'effet de prendre des mesures disciplinaires et des sanctions administratives à l'encontre de toutes les personnes impliquées et de relever les membres du Comité de direction de leurs postes respectifs sans préjudice des poursuites judiciaires que pourra engager à leur encontre, le ministre de la justice et de la législation.
F. A. A.

Voir en ligne : Le Comité de direction de l'Onip...
Categories: Afrique

Alladatin et Mitokpè donnent leurs points de vue

Wed, 07/25/2018 - 19:17

Après la levée d'immunités des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin et Mohamed Atao Hinnouho, ce mardi 24 juillet 2018, à l'Assemblée nationale, les députés du Bloc de la majorité parlementaire et ceux de la minorité parlementaire se sont prononcés. Selon Orden Alladatin de la majorité parlementaire, la levée d'immunité ne veut pas dire que les députés sont dépouillés de leur mandat de député. La levée d'immunité ne veut pas dire, selon Orden Alladatin, que les collègues sont accusés. Faisant confiance à la justice béninoise, il a souhaité que cette justice fasse son travail pour qu'au bout du rouleau, l'innocent soit acquitté et que le coupable soit puni.
Guy Mitokpè de la minorité parlementaire souhaite que les députés répondent devant la justice, mais une justice impartiale, a-t-il nuancé. Ne remettant pas en cause la qualité des juges, il a émis le vœu que les députés dont les immunités sont levées répondent de leurs actes, si et seulement si on pouvait prouver des choses contre eux. M. Mitokpè reste convaincu que ces députés sont victimes de leurs positions politiques d'aujourd'hui.
F. A. A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.