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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 3 days 16 hours ago

Une base de données pour les aspirants au métier d'enseignant

Fri, 05/03/2019 - 12:14

Le gouvernement entend procéder à la constitution d'une base de données des aspirants au métier d'enseignant du primaire et du secondaire général. La décision a été prise à l'issue du conseil des ministres de ce jeudi 2 mai 2019.
Selon le compte rendu du conseil des ministres de ce jeudi, il est noté que « Les différents diagnostics réalisés sur le système éducatif béninois mettent en exergue un déficit quantitatif en personnel enseignant. Les écarts enregistrés s'accentuent au fil des années en raison de l'importance de plus en plus croissante de la population scolarisable ». Il s'est fait que « dans certaines localités, il existe des groupes pédagogiques dépourvus d'enseignants, situation aggravée par un défaut d'utilisation optimale de temps scolaire, avec comme conséquence, une surcharge de travail chez nombre d'enseignants et des conditions d'études inappropriées pour les apprenants ». Ne pouvant rester indifférent à la situation, le gouvernement indique que « Face à ces préoccupations, il va sans dire que l'absence d'un mécanisme prospectif, efficace et efficient de gestion de personnel enseignant compromettra sur la durée, la qualité de l'éducation, si rien n'est fait ».
« A l'analyse, la résolution durable d'une telle situation nécessite des informations à un double niveau. Le premier niveau concerne l'état des lieux détaillé de l'ampleur des besoins. Le second se rapporte à la capacité à pourvoir effectivement aux besoins, d'où la nécessité d'explorer la quantité et la qualité des ressources humaines susceptibles de servir dans le sous-secteur », renseigne le relevé du conseil des ministres. « C'est dans cette dynamique que s'inscrit l'option faite par le gouvernement de constituer une base de données des aspirants au métier d'enseignant ». Dans ce cadre, le gouvernement entend ouvrir des registres d'inscription à l'intention des titulaires d'un diplôme des Ecoles Normales d'Instituteurs(ENI) et des Ecoles Normales Supérieures (ENS) d'une part et d'un diplôme de Baccalauréat au moins aux candidats au métier d'enseignant au primaire d'autre part. Il sera question d'inscrire les titulaires d'un diplôme de Licence dans une discipline enseignée et candidat au métier d'enseignant du 1er cycle du secondaire général et ceux détenteurs d'un diplôme de Maîtrise ou de Master 2 dans une discipline enseignée et candidats au métier d'enseignant du second cycle du secondaire général. C'est après cela que « une appréciation des compétences des aspirants inscrits sera faite et permettra de constituer la base de données ».
Le gouvernement invite les ministres des trois ordres d'enseignement à veiller à la bonne conduite des différentes étapes du processus.
G.A.

Categories: Afrique

La SGB ferme ses agences ce vendredi

Fri, 05/03/2019 - 12:12

La peur s'installe dans le rang des entreprises privées au Bénin en raison des actes violences qui s'observent depuis mercredi 01 mai 2019. La direction Générale de SGB à travers un message a informé sa clientèle de la fermeture exceptionnelle de la banque et de ses agences ce vendredi 03 mai 2019.
Cette décision prise par la Société générale Benin (SGB) pourrait se traduire comme une mesure de précaution contre les badauds qui profitant de la situation actuelle commettent des vols et actes de vandalisme et de violence.
Des agences de banque ont été attaquées et des guichets automatiques de distributeurs vandalisés au cours des émeutes dans la capitale économique.
Pusieurs jeunes délinquants sont interpellés lors des manifestations à Cotonou, mercredi et jeudi derniers. Ils seront présentés ce vendredi 03 mai au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ONU appelle à la recherche des solutions par le dialogue

Fri, 05/03/2019 - 12:09

L'Organisation des Nations Unies (ONU) a réagi face aux violences post-électorales et qui ont conduit à l'intervention des forces armées au Bénin.
Stéphane Lejarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un message adressé aux acteurs politiques appelle à la retenue et au dialogue.

« Nous notons avec inquiétude les tensions et les troubles en cours, qui ont entraîné la destruction de biens et la réaction brutale des forces de sécurité (…). Nous appelons toutes les parties prenantes béninoises à faire preuve de la plus grande retenue et à rechercher des solutions à leurs différends par le dialogue », a déclaré Stéphane Lejarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, dans un courrier adressé aux responsables politiques.
Les actes de violences ont débuté le mercredi 01 mai 2019, quelques jours après le scrutin législatif du 28 avril, avec la présence des forces de l'ordre aux alentours du domicile de l'ex président Boni Yayi à Cadjéhoun. Face au soulèvement, l'armée a été déployée sur le terrain en renfort aux policiers. Des tirs à balles réelles ont été confirmés par le ministre de l'intérieur Sacca Lafia lors des mouvements de protestation.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les écoles catholiques fermées ce vendredi

Fri, 05/03/2019 - 12:07

En raison de la situation post-électorale qui prévaut au Bénin, le père Marc Hounon, Directeur diocésain de l'enseignement catholique de Cotonou (DDEC), annonce la fermeture des écoles catholiques ce vendredi 03 mai 2019. A l'endroit des directeurs des écoles, il a donné des consignes pratiques.

Les actes de violences et les manifestations qui s'observent depuis ce mercredi 01er mai 2019, inquiètent les dirigeants de l'enseignement catholique. Le père Marc Hounon recommande aux directrices et directeurs, de ne pas autant que possible laisser les enfants rentrer seuls. Il est préférable selon lui que les enfants soient gardés à l'école « jusqu'à ce que les parents viennent les chercher à moins qu'il s'agisse d'apprenants qui ont l'habitude de rentrer tout seuls ».
Le directeur diocésain de l'enseignement catholique de Cotonou indique que « s'il y a des émeutes autour de l'école, ne pas permettre aux enfants de sortir de l'école car ils seront plus en sécurité à l'intérieur ».
Enfin, le père Marc Hounon notifie que pour la journée du vendredi 03 mai, il serait mieux, « dans la mesure du possible, que les enfants restent à la maison le temps que nous ayons une claire visibilité sur la situation du pays ».

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le message de Aurélie Adam Soulé Zoumarou aux professionnels des médias

Fri, 05/03/2019 - 11:57

Le Bénin à l'instar de la communauté internationale célèbre ce vendredi 03 mai 2019, la 26ème édition de la Journée internationale de la liberté de presse. A cette occasion, le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a adressé un message à la presse.
Dans son message, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a salué le travail abattu par les professionnels des médias béninois en vue d'informer les populations. Ce faisant, ils jouent selon le ministre, leur partition dans l'édification de la nation et le renforcement de la démocratie. En période électorale, souligne-t-elle, le professionnalisme et la responsabilité sociale du journaliste deviennent encore plus cruciaux dans l'exercice du métier, notamment dans la collecte, la production et la diffusion de l'information, par les canaux de communication diversifiés, à savoir, les télévisions, les radios, les journaux, les réseaux sociaux.
Evoquant le dernier classement de ‘'Reporters sans frontières'', Aurélie Adam Soulé Zoumarou a rappelé que le Bénin a été positionné au 96ème rang sur 180. « Si ce niveau dans le classement nous interpelle tous et nous invite à travailler toujours plus pour améliorer nos performances, nous devons nous réjouir de ce que le Bénin n'ait pas été étiqueté comme un pays dans lequel les journalistes sont tués, assassinés ou violentés », a-t-elle fait observer.
L'autorité ministérielle a par ailleurs rappelé que, conscient des enjeux liés au rôle des médias dans les élections, le ministère dont elle a la charge a organisé, courant avril 2019, un atelier sur le « Traitement de l'information en période électorale ». Selon elle, les médias occupent une place de choix dans le Programme d'Actions du Gouvernement. « Ils représentent pour le Gouvernement et son chef, le Président Patrice Talon, un vecteur de développement et de valorisation de notre patrimoine démocratique », a notifié Adam Soulé Zoumarou.
Elle a salué les efforts des acteurs du secteur pour l'avènement d'une presse innovante qui tire profit de la dynamique des réseaux sociaux, et appelé l'attention sur les défis croissants que cette innovation lance au Bénin à l'instar des autres pays.
« Rôle des médias dans les élections et la démocratie », c'est le thème retenu pour cette édition et qui colle à l'actualité au regard du processus électoral qui vient de s'achever dans le pays.
F. A. A.

Categories: Afrique

Ni la faute à Voltaire Ni la faute à Rousseau

Fri, 05/03/2019 - 11:30

Par Thomas Suru Cofi

Qu'il me soit permis d'introduire ce bref regard sur les péripéties des élections législatives béninoises du 28 Avril 2019 avec un clin d'œil à ces mots empruntés au roman « les misérables » où le personnage Gavroche chantait : « Je suis tombé par terre c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau ». Si le Bénin n'est pas tombé par terre pour ainsi dire, il trébuche quelque peu en ce moment et tous ensemble nous devons rechercher les moyens d'empêcher qu'il tombe par terre. Mais disons-le il ne tombera pas. Un de nos chanteurs énonçait : « Yé ma lon ni to'o ho ko o ». « Ne permettez pas que le pays tombe par terre »

L'évolution des tribulations ayant entouré ces élections amène, sinon à statuer, du moins à investiguer les responsabilités dans cette crise électorale. La politique du régime apparaît auprès d'une certaine opinion comme la cause par laquelle le malheur serait arrivé, celle qui ferait grincer par des réformes problématiques la machine bien huilée du modèle démocratique béninois jusqu'alors cité en exemple en Afrique. Face à cette opinion, Les partisans du régime ne restent pas muets et attribuent l'enlisement dans l'impasse au refus de coopération de l'opposition tout en pointant du doigt les deux anciens Présidents comme instigateurs de directives et d'actes fauteurs de trouble pour des motifs « particuliers ». Mais qu'il nous soit permis après un bref regard rétrospectif sur l'évolution politique au Bénin depuis l'aube des indépendances jusqu'à ce jour de dire d'emblée que cette situation « litigieuse » qui naît à l'occasion de ces législatives ne relève ni de la faute à Talon ni de la faute à Yayi ni de la faute à Soglo. Disons le et disons le d'emblée : Le Bénin, l'ex Dahomey parodié en son temps comme « l'enfant malade de l'Afrique » du fait de coups d'état récurrents n'a au fond jamais guéri de ses démons. Certes la Conférence nationale notoire a permis à la fin des années 80 de sortir le pays du long épisode de la dictature politico-militaro-marxiste qui elle-même avait jugulé à sa manière la tradition des coups d'états à répétition. Mais répétons le, le Bénin au-delà des apparences, à l'instar d'autres pays « mal partis » pour paraphraser René Dumont demeure au fond un modèle socio-politico économique bloqué. La péripétie actuelle comme d'autres péripéties antérieures n'est osons l'affirmer qu'un symptôme de ce blocage que nous n'avons pas affronté ou voulu affronter avec les moyens adéquats, nous rangeant derrière les acquis de la conférence nationale comme horizon indépassable de notre évolution. Les symptômes de ce blocage sont légion. Rappelons nous les oppositions larvées que le Président Soglo avait affronté en cours de mandat et qui ont débouché sur le retour au pouvoir pour dix ans du Président Kérékou. Souvenons nous du front contre Yayi Boni en cours de mandat et sa réélection au premier tour d'un scrutin hautement contesté, son investiture dans un contexte de grande tension, presque militarisé. La sagesse de tout un peuple avait alors permis de préserver la paix. Nous voilà de nouveau en présence d'un « front » contre un régime en cours de mandat sur fond d'élections jugées ou pourfendues comme non inclusives. Mais disons-le la frilosité envers le régime ou plus précisément envers les réformes initiées avait commencé à prendre racine bien avant cet épisode et a certainement conduit un tant soi peu à une réaction défensive anticipative du régime envers les franges adverses ou concurrentes pouvant récupérer politiquement les humeurs suscitées par les transformations en cours. Qu'il en a résulté des manœuvres politiques à hauts risques d'effet boomerang, cela paraît indéniable.
Les expériences successives des Présidents Soglo, puis Yayi et maintenant Talon, notamment les tensions diverses en cours de leur mandat respectif nous amènent à nous demander s'il faudrait interroger une difficulté des gouvernements à calmer la défiance des composantes de la société vis-à-vis des transformations « socio-politico-administratives et économiques » souvent nécessaires, parfois dures à faire passer ?

L'on ne saurait investiguer le blocage socio-politique évoqué et les tensions en cours sans faire mention du contexte de l'avènement du régime actuel. Les circonstances entourant le départ en exil de Mr Patrice Talon puis son retour d'exil et son élection à la magistrature suprême sont connues.
Nous voudrions seulement à ce sujet esquisser quelques réflexions. Les trois candidats arrivés en tête lors du scrutin en 2016 sont pour ainsi dire des « étrangers » à la classe politique, surgis d'un mouchoir magique à la « veille » des élections. Et c'est là qu'apparaît ce qu'il faut bien identifier comme un des symptômes de la santé problématique du système socio-politique qui « refuse » pour ainsi dire de faire émerger en son sein des candidats compétitifs et les porter à la magistrature suprême. Et pourtant ce ne sont pas des candidats crédibles qui font défaut au sein des partis politiques de tous bords. Il faut bien penser que la classe politique a ses raisons que la raison ne connaît pas. N'ayant pas germé et évolué dans le creuset d'une organisation socio-politique, venu en freelance, self made man, issu du monde des affaires, richement doté, pourquoi s'étonnerait-t-on qu'investi du pouvoir suprême le nouveau président veuille faire jouer ses options politiques, ses options de gestion, sa vision, et même un tant soi peu ses affaires privées etc… ? En outre les accointances de Mr Patrick Talon avec le financement des politiciens « tous bords confondus » pendant des décennies pour paraphraser le Professeur Victor Prudent Topanou sont notoires. La candidature de Mr Talon s'inscrivait un tant soi peu, il faut le dire, dans le contexte d'un conflit d'envergure tout autant notoire avec son prédécesseur Yayi Boni. Comment s'étonnerait-t-on alors que l'ombre portée de ce conflit originel ne rejaillisse tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre sur la vie politique dès lors que l'ancien président reste présent ne serait-ce qu'en arrière plan sur la scène politique à travers le parti FCBE dont il reste le président « d'honneur ». Dès lors nous pouvons dire que nous aurions dû anticiper nombre de dissonances et remous actuels. De là, affirmer que la nation béninoise avec sa classe politique ont pris des options à risques, n'est pas un vain mot. Cela dit toute option comporte ses risques et ses chances, il faut les identifier et les gérer à bon escient.

Pour faire court la question est de savoir coment sortir par le haut du contexte électoral perturbé que nous traversons ? A cela quelques conditions apparaissent nécessaires : Primo, Nous ne gagnons rien à chercher des boucs émissaires. Ce n'est ni la faute à Talon, ni la faute à Yayi, ni la faute à Soglo. Les enjeux sont trop importants et les chaînes de causalité si sensibles qu'il vaut mieux renoncer à en démêler l'écheveau aux fins d'indexer des coupables. Ou alors nous sommes tous coupables à divers degrés. Secundo, se garder de toute attitude pouvant amener les couches fragiles de nos populations à des comportements non pacifiques.
Tertio : Exhorter les acteurs majeurs qui conduisent ou influencent l'opinion publique à faire appel à la valeur cardinale de notre société que constitue le « Suru ». Pour mémoire Souvenons nous de 2011, lors de l'épisode électoral controversé baptisé le KO qui a vu la réélection du Président Yayi Boni au premier tour. Le mot d'ordre des sages de la cité après le verdict final de la cour constitutionnelle fut : « Faisons preuve de Suru, fermons les yeux sur ce qui s'est passé ou ne s'est pas passé, tirons-en les leçons pour l'avenir et avançons. » Les hommes passent, les institutions restent. C'est à cette attitude que nous devons l'ouverture dans la paix du second quinquennat du Président Yayi Boni en 2011. Dans les circonstances actuelles - peu importe comment on voudrait les qualifier - nous voudrions simplement nous permettre de dire « Suru, Suru, Suru », « Que ce passé pas si lointain parle à son présent » pour citer l'écrivain Nigérian Wole Soyinka.

Thomas Suru Cofi (Citoyen de la diaspora)

Categories: Afrique

Les institutions internationales appellent à privilégier le dialogue

Fri, 05/03/2019 - 11:30

Dans une déclaration conjointe la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) invitent tous les acteurs impliqués dans le processus électoral au Bénin à privilégier le dialogue pour une solution durable aux différends.

Les élections législatives au Bénin a été pour plusieurs institutions internationales, un moment privilégié de surveillance. "La Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) suivent de près la situation politique au Bénin, en particulier après les élections législatives du 28 avril 2019", précise le message.
Dans leur déclaration conjointe, "La CEDEAO et UNOWAS expriment leur forte préoccupation quant au développement des évènements ayant conduit aux actes de violence depuis le 28 avril 2019 au Bénin".
Au regard de cette attention, "ils appellent les autorités nationales, les chefs de partis politiques, les chefs religieux et traditionnels, les organisations de la société civile et le peuple béninois à l'apaisement et à veiller collectivement à ce que tous les griefs liés aux élections soient traités de manière inclusive, légale et pacifique dans le but de promouvoir la réconciliation entre les acteurs politiques et préserver la stabilité dans le pays et dans la région".
Aussi exhortent-ils "particulièrement le Gouvernement et les principaux partis politiques, leurs dirigeants et leurs sympathisants à privilégier le dialogue pour trouver une solution durable à leurs différends, conformément aux recommandations des consultations tenues au Bénin lors des récentes missions de haut-niveau qui ont été conduites à Cotonou par les représentants de la CEDEAO et de UNOWAS, respectivement du 3 au 6 mars 2019, le 14 mars 2019 et du 18 au 20 mars 2019".
Tout en se félicitant de la longue tradition démocratique qui caractérise le Bénin, la CEDEAO et UNOWAS "encouragent toutes les parties prenantes à en préserver les acquis en vue de sauvegarder l'image du pays et de la région". Ils espèrent continuer à "soutenir tous les efforts en vue d'un règlement pacifique des différends entre les parties".

G.A.

Categories: Afrique

L'UE appelle à l'apaisement et au dialogue

Fri, 05/03/2019 - 11:00

A travers une déclaration de la Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, l'Union Européenne (UE) s'est prononcée sur la situation sociopolitique du Bénin en cette période des législatives de 2019. Dans cette déclaration, l'UE suggère que toutes les parties aient recours au dialogue pour surmonter les différences et préserver l'héritage démocratique du Bénin.
Selon l'organisation européenne, les élections législatives du 28 avril ont clôturé le premier processus électoral auquel les partis de l'opposition n'ont pas participé pour la première fois depuis la Conférence nationale de 1990. Une situation due à la proclamation de la nouvelle loi électorale, selon l'UE qui reconnaît les élections législatives non inclusives. A l'instar de plusieurs autres organisations internationales, elle appelle à l'apaisement et au dialogue.
F. A. A.

Categories: Afrique

Voici la décision de la cour constitutionnelle

Fri, 05/03/2019 - 00:46

Voici la décision de la cour constitutionnelle

COUR CONSTITUTIONNELLE :
PROCLAMATION DES RESULTATS DES
ELECTIONS LEGISLATIVES, du 28
AVRIL 2019
Vu 'la loi N° 91-009 du '04 mars : 199·1' portant loi organique
sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31
mai 2001 ;.
Vu le règlement intérieur de : la Cour constitutionnelle . ;
Vu la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin ;
Vu la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin ;
Vu le décret n°2019-012 du 09 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l'élection des députés à l'assemblée nationale huitième législature ;
Vu les procès-verbaux de déroulement du scrutin du 28 avril 2019 et les documents y annexés qui lui ont été transmis sous plis fermés par la commission électorale nationale autonome.
Après avoir, en sa qualité de juge souverain de la validité des élections législatives, opérées diverses rectifications matérielles et procédé aux redressements nécessaires.
Considérant qu'aux termes de l'article 81 alinéa 2 de la constitution : « La cour constitutionnelle statue souverainement sur la validité de l'élection des députés » ;
Considérant que les moyens de preuve pris en compte par la Cour dans l'appréciation de la régularité du scrutin sont essentiellement, les procès-verbaux de déroulement du scrutin,
les feuilles de- dépouillement et les observations des membres des postes de vote ;
Considérant qu'il résulte de l'examen de l'ensemble des
documents électoraux que dans certains postes de vote des
irrégularités'ont été commises par des agents électoraux, en
violation de la législation électorale et portent notamment sur :
le défaut de procès-verbal de déroulement du scrutin
et/ou de feuilles de dépouillement ;
, la confusion entre les suffrages valablement exprimés et
le nombre de votants ;
l'absence de mention du nombre d'émargements et de
dérogation sur le procès-verbal de déroulement du
scrutin ;
le mauvais remplissage du procès-verbal de déroulement
du scrutin ;
le défaut de décompte de voix par pictogramme 1 ;
_. le défaut d'indication du nombre de voix par un chiffre
arabe ,à côté des pictogrammes ;
le défaut d'indication du code d'identification du poste de
vote ;
le défaut d'annexion des bulletins considérés comme
nuls au procès-verbal de déroulement du scrutin ;
la confusion entre bulletins nuls et bulletins valides ;
.., l'absence de' représentants de candidats à certains
postes de vote ;
Considérant qu'outre ces irrégularités, des actes de
perturbation des opérations de vote ont été relevés dans
certaines circonscriptions électorales ;
Considérant toutefois que ces irrégularités et perturbations ne
sont pas de nature à compromettre la validité, la sincérité et la
transparence du scrutin ; qu'il y a donc lieu d'en valider les
résultats ;
Considérant que sont inscrits sur la liste électorale quatre
millions neuf cent quatre-vingt-douze mille trois cent
quatre-vingt-dix-neuf (4992399) électeurs ; que le nombre
des votants, constitué des électeurs qui ont valablement :
exprimé leurs suffrages et de ceux qui ont déposé des bulletins
qualifiés nuls, est de un million trois cent cinquante-trois
mille neuf cent cinquante et cinq (1 353 955) électeurs ; que
le taux de participation qui est le rapport entre le nombre de
votants et le nombre d'électeurs inscrits sur la liste électorale
est de 27,12% ;
Considérant que conformément aux dispositions des articles
81, alinéa 2 précité, 52 et 54 de la loi organique du 04 mars
1991 modifiée par la loi du 31 mai 2001, la Cour a procédé au
recensement général des votes" vérifié la régularité du scrutin et
arrêté les résultats des élections législatives du .28 avril 2019 ;
Considérant qu'en application des dispositions de l'article .242
de la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2019 portant code électoral l'attribution des sièges aux deux (02) listes en compétition est
faite selon le système du quotient électoral et de la règle de la
plus forte moyenne ;
EN CONSEQUENCE,
Proclame élus à l'Assemblée nationale au titre de la
huitième législature, les candidats des partis suivants :
Union progressiste
47 sièges
ISSA Salifou
SEIDOU Alassane
SINA OUNINGUI BIO Gounou
MORA SAN NI Saré Malick
N'OUEMOU Koniémé Domitien
YEMPABOU Boundja Jacques
YOMBO Tchoropa Thomas
HOUNGNIBO Kokou Lucien
AHONOUKOUN Tossou Marcellin
ADJOVI Mathieu Gbèblodo
BADA Georges
HONFO Sonagnon Epiphane
NOUTAÏ Tohouégnon Nestor
AKIBOU SORÔ Yaya Worou
OROU SE GUENE Yacoubou
LAFIA Sacca
TCHOBO Valère Dèhouegnon
AGOUA Assogba Edmond
AKA WOROU Marcellin
ALOSOHOUN Richard Kocouvi Adjihouho
GBENONCHI Gérard
HOMEKY Selbourne Oswald
ADOMAHOU Jérémie
MEDEWANOU Koffi Ernest Serge
AFFO OBO Amed Tidjani
KOGBLEVI Délonix Djimeco
MEDEGAN FAGLA Sedami Romarique
AGUEMON Badirou Din Owolodé Otonikou
ZINZINDOHOUE DANIEL Abraham
ALLADATIN Jean-Baptiste Orden Rosae
NOBIME AGBODRANFO Comlan Patrice
GAGNON Comlan Charles
SOSSOU Dakpè
KAKPO Mahougnon Thomas
HAZOUME Nougbognon Hyppolite
HOUNSA Victor Mitondji
BIOKOU David Camille Gbossè
AGBODJETE Hounsa Justin
AHOUANVOEBLA Sèdogbo Augustin
BOKOVE Léon
VLAVONOU Gbéhounou Louis
ABIOSSE Abdou Razack Olalandou
BABATUNDE Ibitecho Jean-Pierre
NOUATIN Fortunet Alain
ATROKPO Luc Sètondji
YEHOUETOME Boniface
AKE N atondé
Bloc Républicain 36 sièges
1) BAKO ARIFARI N assirou
2) KATE Sabaï
3) KASSA Dahoga Barthélémy
4) BANGANA Gilbert
5) GOUNOU SALIFOU Abdoulaye
6) N'DA Antoine N'Da
7) TOG NI Cyprien
8) HOUDEGBE Octave Cossi
9) SOKPOEKPE Nathanaël
10) GBIAN Robert
Il) KORA GOUNOU Zimé
12) GBADAMASSI Rachidi
13) BAGOUDOU Zacari Adam
14) BABA MOUSSA Mariama
15) OKOUNDE Kotchikpa Jean-Eudes
16) AKPOVI Eustache
17) OKOUNLOLA Biaou Akambi André
18) GBAHOUNGBA David
19) ZOUMAROU WALLY BODA Mamoudou
20) YOUSSOUFOU ABDOURAMANI Bida
21) BIO TCHANE Abdoulaye
22) GBADAMASSI Abdel-Kader
23.) OUSMANE Ibourahima
24) AHYI Dédévi Eugénie Chantal
2S) ANANI Amavi Joseph
26) DAGNIHO Rosine
27) SHANOUSofiatou Modjisola
28) GBENAMETQ Sêdozan Jonas.
29) GB.ENOU Paulin
30) KOUWANOU Gnonlonfin Mathias
31 ) BISSIRIOU Emiola Awaou
32} ABIMBOLA Babalola Jean Michel Hervé
33} ATCHAWE Dominique Coovi
34) SADO Nazaire
35) YAHOUEDEHOU Janvier
36) HEHOMEY Hervé
Soit un total de quatre-vingt-trois (83)sièges, répartis comme
suit par circonscription électorale :

1ère Circonscription électorale
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
2ème circonscription électorale
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
3ême ; circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 2 sièges
4ême ; circonscription
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
5ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
6ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
7ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
8ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 3 siège
9ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 2 sièges
10ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
11ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 0 siège
12ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
13ème circonscription :
Union progressiste : 0 siège
Bloc républicain : 2 sièges
14ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain 1 siège
15ème circonscription . :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 1 siège
16ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain 2 sièges
17 ême circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 1 siège
18ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
19ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
20ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
21ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
22ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 1 siège
23ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
24ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
Dit que la présente proclamation ne préjuge pas de l'issue des contestations qui pourraient entraîner l'invalidation de siège de députés.
Ordonne la publication de la présente proclamation au journal Officiel.
Ont siégé à Cotonou, le deux mai deux mille dix-neuf
Joseph DJOGBENOU : Président
Razaki Amouda ISSIFOU : Vice*président
Rigobert AZON : Membre
André KATARY, Membre
Sylvain NOUWATIN, Membre

Categories: Afrique

Le hall départ en voie de réaménagement

Fri, 05/03/2019 - 00:28

L'une des décisions prises en Conseil des ministres ce jeudi 02 mai 2019, est le réaménagement du hall départ de l'aérogare de passagers de l'Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun. Pour la réalisation des travaux, le gouvernement a autorisé la passation de marché par entente directe entre la Société des Aéroports du Bénin (SAB) et le groupement Franzetti Bénin/Cesa.

Le gouvernement béninois envisage d'améliorer « la capacité d'accueil ainsi que la qualité des services offerts à l'Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun ». Ceci en attendant la réalisation de l'aéroport de Glo-Djigbé dont les travaux sont prévus pour durer 3 ans. Selon le relevé du Conseil des ministres, « cette mesure urgente vise à développer les conditions d'exploitation de cet aéroport dans le respect des normes internationales requises en matière de sûreté, de facilitation et de sécurité ».
Dans ce cadre, « des études approfondies ont été réalisées par le Consultant Aéroport de Paris Ingénierie (ADPi) en vue de la planification et de la réalisation des travaux de réaménagement du hall départ de l'aérogare passagers de l'aéroport ».
Pour garantir la qualité des ouvrages, il a été retenu une mise en concurrence des entreprises ayant des expériences avérées dans les travaux similaires.
« A l'issue de l'analyse et de l'évaluation des offres, il ressort que les propositions du Groupement Franzetti Bénin/Cesa présentent des avantages comparatifs par rapport à celles de l'entreprise Sogea Satom qui sont les seules soumissionnaires », indique le relevé.
Ainsi, le conseil a autorisé la passation de marché par entente directe entre la Société des Aéroports du Bénin (SAB) et le groupement Franzetti Bénin/Cesa pour la réalisation des travaux ».
A.A

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Bénoît Dègla recalé par la Cour constitutionnelle

Fri, 05/03/2019 - 00:12

Les résultats des élections législatives du dimanche 28 avril dernier sont officiellement rendus publics. Après les grandes tendances livrées par la CENA, la Cour constitutionnelle a rendu dans l'après-midi de ce jeudi 2 mai les résultats définitifs. De l'analyse de ces résultats, on constate la confirmation des tendances de la CENA en dehors de la 10ème circonscription électorale où l'Union Progressiste s'en sort avec deux sièges au lieu de un seul attribué. Ce qui fait que le sieur Aka Worou Marcellin prend la place attribuée à Dègla Benoît du Bloc Républicain.

G. A.

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La Cour confirme les résultats de la CENA

Thu, 05/02/2019 - 22:36

La Cour constitutionnelle a proclamé ce jeudi 2 mai les résultats définitifs des législatives du 28 avril 2019. La proclamation de la Haute juridiction place l'Union Progressiste en tête avec 47 sièges contre 36 pour le Bloc Républicain.
Ces 83 députés sont désormais les représentants du peuple à la huitième legislature.
Le taux de participation à ce scrutin est de 27,12 % selon la Cour constitutionnelle. C'est le plus faible taux de participation à une élection depuis la Renouveau démocratique au Bénin.
L'installation officielle des 83 nouveaux députés est prévue pour le 15 mai prochain.
Les résultats que vient de livrer la Cour constitutionnelle mettent définitivement fin aux polémiques diverses sur la légitimité ou non de la nouvelle mandature de l'Assemblée nationale.
Les députés UP et BP viennent donc d'avoir le quitus de la Haute juridiction pour siéger au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Contrairement aux grandes tendances livrées par la Commission électorale nationale autonome, le taux de participation a légèrement augmenté. Cette modification est due à l'ajout des votes nuls. De même le député Benoit Degla retenu par la CENA ont été recalés
Au regard de ces derniers résultats, il est à conclure que le taux de bulletins nuls est d'environ 5%.
G.A.

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Sacca Lafia instruit de mettre fin au désordre

Thu, 05/02/2019 - 21:59

En conseil des ministres ce jeudi 02 mai 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon, les membres du gouvernement ont abordé les actes de vandalisme perpétrés dans le cadre du processus électoral. Ils se sont aussi penchés sur la manifestation qui a eu lieu 03 jours après la tenue du scrutin du 28 avril, aux alentours du domicile de l'ex-président Boni Yayi. Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique a reçu des instructions fermes pour mettre fin au désordre et assurer la sécurité citoyens.

Selon le relevé du Conseil de ministres, le scrutin législatif du dimanche 28 avril 2019, s'est déroulé sur tout le territoire national dans le calme et la discipline. Toutefois, il a été constaté que quelques incidents ont été enregistrés dans le centre-ville de Parakou, à Tchaourou, Savè, Glazoué, Banté, Savalou et Bassila.
« En effet, des individus incontrôlés ont commis des actes de vandalisme, de barbarie et ont même attenté à l'intégrité physique de citoyens dont le seul tort était de vouloir exercer leur droit civique », déplore le Conseil des ministres.
Par ailleurs, les membres du gouvernement ont abordé également le manifestations qui ont eu lieu le mercredi 1er mai aux alentours du domicile de l'ex président Boni Yayi. « (...) Au motif fallacieux d'une tentative d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi, un attroupement s'est formé à son domicile et a ensuite investi une partie de la ville de Cotonou », notifie le Conseil des ministres.
Plusieurs édifices publics et des installations privées ont été dégradés ou incendiés par les manifestants. Le relevé mentionne entre autres le cas du hall d'exposition d'un concessionnaire de véhicules situé à Cadjéhoun, de l'agence d'une banque locale au quartier Patte d'Oie. Aussi, le Conseil des ministres a-t-il cité le cas de « la tour administrative abritant plusieurs ministères dont celui du Travail et de la Fonction publique où la guérite d'accueil a été saccagée, une dizaine de voitures mises à feu, une trentaine de motos, un ordinateur et un climatiseur dérobés ».
Le gouvernement a signalé également des actes de vandalisme observés dans la ville de Kandi ce même 1er mai.
Lors de chacune de ces manifestations opportunistes, souligne le Conseil des ministres, les Forces de Défense et de Sécurité sont intervenues avec beaucoup de professionnalisme dans le but de préserver l'ordre public.
« Il se dégage des éléments de contexte que les meneurs de ces mouvements ont clairement affiché leur intention d'attenter à la stabilité de l'Etat. En témoigne la présence de nombreux étrangers dans les rangs des manifestants. Ceux-ci généralement de jeunes gens, sont drogués et équipés d'engins explosifs destinés à semer le désordre », a noté le gouvernement.
D'après le Conseil des ministres, « les enquêtes sont ouvertes pour détecter les instigateurs de ces actes de vandalisme, situer les responsabilités et engager les poursuites nécessaires ».
Le Conseil a donné des instructions fermes au ministre de l'intérieur et de la sécurité publique « en vue de mettre fin au désordre et d'assurer la sécurité des honnêtes citoyens afin qu'ils continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes ».

A.A

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L'UA appelle à la retenue et à l'esprit de responsabilité

Thu, 05/02/2019 - 21:25

Après le passage de ses observateurs, la Commission de l'Union Africaine (UA) donne sa position sur les législatives au Bénin. Dans sa déclaration, le Président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, dit avoir pris note des conclusions préliminaires de la Mission de l'UA qui a observé les élections législatives du 28 avril 2019 au Bénin. "La Mission a relevé que ce scrutin s'est déroulé dans un contexte marqué par une rupture du consensus au sein de la classe politique, mettant ainsi en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux au Bénin", a déclaré M. Mahamat.
Le Président de la Commission regrette que les initiatives de médiation entreprises pour rapprocher les positions des acteurs politiques et permettre la tenue d'un scrutin apaisé et inclusif n'aient pas produit les résultats escomptés.
Au même moment, le président de la Commission de l'Union Africaine "souligne que le contexte actuel rend plus que jamais nécessaire un dialogue constructif pour trouver des solutions consensuelles aux défis de l'heure".
Il exhorte l'ensemble des acteurs concernés à faire preuve de retenue et d'esprit de responsabilité, dans l'intérêt supérieur du Bénin.
G.A.
A en croire "Le Président de la Commission regrette que les initiatives de médiation entreprises pour rapprocher les positions des acteurs politiques et permettre la tenue d'un scrutin apaisé et inclusif n'aient pas produit les résultats escomptés". Au même moment le président de l'Assemblée commission de l'Union africaine "souligne que le contexte actuel rend plus que jamais nécessaire un dialogue constructif pour trouver des solutions consensuelles aux défis de l'heure". C'est alors qu'il exhorte l'ensemble des acteurs concernés à faire preuve de retenue et d'esprit de responsabilité, dans l'intérêt supérieur du Bénin.
G.A.

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« Le Bénin n'est pas en crise » (A. Agbénonci)

Thu, 05/02/2019 - 21:19

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a fait le point au corps diplomatique accrédité au Bénin, de la situation des émeutes en cours dans la ville de Cotonou depuis ce 1er mai 2019. « Le Bénin n'est pas en crise, et il n'y a pas de situation insurrectionnelle », a-t-il assuré.
Aurélien Agbénonci comme son collègue de l'intérieur et de la sécurité publique a démenti qu'il n'y a eu aucun projet d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi. Mais il y a des problèmes liés à l'élection que le gouvernement essaie de régler, a reconnu le chef de la diplomatie béninoise. Selon lui, les forces de l'ordre se sont positionnées dans une rue perpendiculaire au domicile de Boni Yayi pour surveiller et pouvoir contenir un groupe de jeunes instrumentalisés qui, selon lui venaient à Cotonou pour un mouvement de rue. Aurélien Agbénonci a rappelé et insisté en face du corps diplomatique, les principes de respect, d'amitié et de non-ingérence.
F. A. A.

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Le gouvernement renforce la sécurité des personnes et des biens

Thu, 05/02/2019 - 20:43

Les actes de violence et de vandalisme enregistrés depuis le 1er mai à Cotonou, suite aux rumeurs faisant état d'une tentative d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi ont causé deux morts, des blessés et plusieurs attestations.
Le dossier a été examiné ce jeudi en conseil des ministres et des instructions ont été données au ministre de l'intérieur Sacca Lafia pour renforcer la sécurité des personnes et des biens.
Pour le moment, la situation est sous contrôle avec le déploiement de l'armée en renfort à la police.
La situation pourrait encore monté d'un cran, si la Cour constitutionnelle entérine cette nuit les résultats des législatives du 28 avril 2019.
Le quartier Cadjéhoun abritant le domicile de l'ancien chef de l'État, l'épicentre de la révolte, est quadrillé par les militaires.
Selon des sources sécuritaires, il n'est pas exclu que le gouvernement décrète un couvre-feu sur la capitale économique, en cas de recrudescence des émeutes.

D. M.

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Un véhicule Bénin-Taxi brulé à Cadjéhoun

Thu, 05/02/2019 - 18:30

La zone de la Haie vive à Cadjéhoun bien en étant quadrillée par l'armée, des manifestants continuent leur manœuvre. Ce jeudi 02 mai 2019, des individus non encore identifiés ont mis feu à un véhicule Bénin-Taxi.
Les voitures de Bénin-Taxi sont désormais la cible des manifestants de Cotonou. Dans la Haie vive à Cadjéhoun, ils ont incendié un des véhicules mis en circulation par le Projet Bénin-Taxi. Après avoir commis le forfait, les délinquants ont commencé par s'attaquer aux restaurants et autres boutiques de ce quartier résidentiel.
Selon les témoignages, ces hors-la-loi se déplacent à moto ou à pied.
A.A

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Sacca Lafia confirme les tirs à balles réelles

Thu, 05/02/2019 - 18:29

Sur les ondes de Radio France internationale (Rfi) ce jeudi 2 mai 2019, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia a confirmé les tirs à balles réelles lors des mouvements de protestation de ce mercredi 1er mai 2019 à Cotonou. Selon le ministre, l'usage des armes à balles réelles est contre la consigne donnée à la police et à l'armée. Mais débordées par les manifestants, les forces de l'ordre ont dû recourir à des coups de feu. « Probablement, les militaires étaient débordés parce que les manifestants allaient vers des points névralgiques comme la radio –la télévision nationale, comme des banques » a-t-il souligné.
Sacca Lafia a ajouté que les forces de l'ordre ne pouvaient qu'agir de cette manière pour retenir et repousser les manifestants. Il annonce qu'il y aura des enquêtes et des sanctions les plus dures seront prises à l'endroit des forces de l'ordre qui sont passées outre la consigne donnée.
F. A. A.

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Plusieurs jeunes manifestants arrêtés (Aurelien Agbenonci)

Thu, 05/02/2019 - 17:46

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a, au cours d'une rencontre avec le corps diplomatique ce jeudi 02 mai 2019, informé que les éléments de la Police Républicaine ont interpellé plusieurs jeunes manifestants, lors des scènes de violence survenus à Cotonou depuis le 1er mai 2019. Ces jeunes délinquants, précise le ministre, lançaient des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules.
Le chef de la diplomatie béninoise dit être convaincu que les enquêtes seront ouvertes.
Ces mouvements font suite aux rumeurs faisant état d'une prétendue arrestation de l'ancien président de la République, Boni Yayi.

F. A. A.

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Une importante quantité de coton brulée

Thu, 05/02/2019 - 16:27

Une manifestation a eu lieu dans la nuit de ce mercredi 01er mai à Kandi. Des individus non encore identifiés ont activé le feu à plusieurs endroits dans la ville. Du rond-point AIFI, à l'usine SODECO 2, Ex-Ccb en passant par la résidence du Chef d'usine, le dégât est énorme.

La manifestation a démarré aux environs de 22 heures. Des individus non encore identifiés ont déclenché le feu dans l'Usine SODECO 2. Les flammes ont commencé du côté Est de l'usine où sont déposées les balles de coton pour s'étendre au magasin de stockage dans l'enceinte de l'usine. Le groupe de manifestants a aussi incendié le domicile du chef de l'Usine situé à environ 300 mètres de son service.
Sur la route inter-état numéro 2 au niveau du rond-point AIFI, la circulation a été bloquée par les manifestants avec les brûlures de pneus. La descente des éléments de la Police Républicaine et des sapeurs-pompiers sur les lieux n'a rien changé et n'a nullement calmé les ardeurs des manifestants qui étaient décidés à aller jusqu'au bout.
Après plus de deux heures de manifestation, la circulation a repris mais timidement. Ceci grâce aux agents de la Police Républicaine et des militaires déployés sur le terrain. Il faut signaler qu'il n'y a pas eu d'affrontement entre manifestants et forces de l'ordre. Mais des tirs de gaz lacrymogène dans le but de maîtriser la situation et sécuriser les parties de l'usine non encore atteintes par les flammes.
Face à la pression des manifestants et le feu qui était difficile à contrôler, les sapeurs-pompiers se sont momentanément retirés. La route inter-état est praticable mais celles aux alentours des usines sont fortement militarisées et interdites d'accès jusqu'à la matinée de ce jeudi 02 mai 2019.

D'énormes dégâts enregistrés

Les dégâts issus de cette manifestation sont énormes. Dans l'enceinte de l'usine plusieurs balles de l'or blanc sont parties en fumée ainsi qu'une importante quantité stockée dans les magasins de l'usine SODECO 2. La route inter-état a été endommagée. Le domicile du chef d'usine a été totalement brûlé de même que sa voiture et une moto tricycle.
Aussi, un autre véhicule appartenant à un citoyen a-t-il pris feu quelques minutes après qu'il ait perdu le contrôle du volant suite aux manifestations pour se retrouver dans un caniveau. Le conducteur s'en est sorti sain et sauf, mais n'a rien n'a récupéré du véhicule.
Du côté des populations venues par curiosité, un jeune homme d'environ 18 ans est atteint par balle blanche. Le calme serait revenu dans la ville de Kandi et ce matin le feu semble maîtrisé par les sapeurs-pompiers dans l'enceinte de l'usine SODECO 2.
A.A

Categories: Afrique

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