La crise électorale qui secoue le Bénin au lendemain des législatives du 28 avril 2019 préoccupe les chefs traditionnels de la cité historique d'Abomey. Réunis au palais royal de la ville, ce samedi 04 mai 2019, ils ont prié pour la paix au Bénin et à l'apaisement de la situation sociopolitique. Les prières sont également allées à l'intention du chef de l'Etat Patrice Talon.
Mitodaho Gansè, 1er ministre du roi Ghézo, dada Keffa Sagbadjo Glèlè, roi de Danhomey, a imploré les mânes des ancêtres et toutes les divinités à tous les niveaux afin que la paix règne sur la nation. Ce fut l'occasion pour les têtes couronnées d'appeler les acteurs politiques à savoir raison garder.
Pour Dah Alomadjotodo Ahanhanzo-Glèlè, maire de la ville d'Abomey, il est tout à fait normal que dans de pareille situation, tout le monde se mette ensemble. Raison pour laquelle l'autorité communale de la ville d'Abomey s'est associée pleinement à cette séance de prières.
En dehors de la grande cérémonie de prières, plusieurs autres séances sont prévues en vue de l'apaisement de la tension dans le pays.
F. A. A.
Gbédji Fiacre est le guide des deux touristes français enlevés le 1er mai dernier au parc de la Pendjari, dans le nord du Bénin. Il a été retrouvé mort vendredi dernier.
Les deux touristes français disparus depuis le 1er mai dans le parc de la Pendjari ont été enlevés avec leur guide béninois.
Ce dernier a été tué et son cadavre retrouvé vendredi soir.
L'enlèvement des deux touristes français dans le nord Bénin depuis mercredi a été confirmé, dans la nuit du samedi à dimanche 5 mai 2019.
Des sources mauritaniennes et maliennes confirment que le chauffeur a été retrouvé mort, tué par balles.
Le véhicule qui les transportait est calciné. Il a été retrouvé à moins d'une centaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, selon les informations.
Les deux Français seraient dirigés vers le Mali.
Les deux touristes français étaient en vacances dans le parc national de la Pendjari. Cette réserve animalière de 5000 km² fait frontière avec le Burkina Faso.
Pour l'instant, l'enlèvement des deux Français n'est pas encore revendiqué. La piste des djihadistes n'est pas exclue par les enquêteurs.
Les forces de défense et de sécurité de la sous-région sont en alerte pour retrouver les deux otages.
Les recherches sont menées en collaboration avec les services français.
F. B. I.
02 morts, des blessés dont des policiers et un maire, c'est le bilan d'un affrontement survenu ce vendredi 03 mai à Kérou dans le département de l'Atacora entre populations et forces de l'ordre. L'incident a débuté à la suite d'une opposition à l'intronisation du nouveau chef traditionnel.
L'intronisation du nouveau chef traditionnel Wassangari Yérima de Manou n'a pas reçu le consentement de toute la population. Selon la radio locale Kpably FM, des jeunes munis d'armes traditionnelles ont débarqué de Bokoubourou et ont tiré à bout portant à deux reprises sur un homme, qui sortait du domicile du nouveau roi. Les agresseurs ont ensuite mis feu à la maison du Yérima.
Alertés, les éléments de la police se sont rendus sur les lieux avec le maire Barigui. Leur présence a dégradé la situation. Les insurgés ont tiré sur la police et les forces de sécurité ont riposté par des tirs. Trois policiers ont été grièvement blessés. Le maire blessé à coup de hache a été transporté dans un hôpital.
Le nombre de personnes décédées est évalué entre deux et cinq.
Le calme a été ramené dans la commune grâce à un renfort de la police républicaine de Natitingou.
Akpédjé AYOSSO
Les responsables des formations politiques de l'opposition étaient au domicile de l'ancien président de la République, Boni Yayi ce samedi 04 mai 2019. Cette visite est effectuée au lendemain des actes de violence survenus les 1er et le 2 mai dernier dans la ville de Cotonou, à la suite d'une supposée arrestation de l'ex chef d'Etat. Durant cette rencontre, les responsables politiques ont plaidé pour le retrait des forces de sécurité des encablures du domicile de Boni Yayi. Et pour cause, l'avenue donnant accès au domicile est fermée à la circulation et placée sous surveillance militaire.
Venus en véhicules, les responsables politiques de l'opposition ont dû emprunter des voies de contournement pour accéder à la résidence de l'ancien président de la République.
La délégation était composée de l'ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, de Candide Azannaï de Restaurer l'espoir, du premier vice-président de l'Assemblée nationale, Eric Houndété et de Donclam Abalo de l'USL.
F. A. A.
La voie Cotonou-Porto-Novo novo est bloquée depuis quelques heures à hauteur de Djrègbé. Un camion rempli d'essence a pris feu empêchant la circulation dans les deux sens de la route.
Les sapeurs-pompiers déployés sur les lieux de la catastrophe ont du mal à maîtriser les flammes qui menacent d'embraser les habitations.
D. M.
Un accident de circulation a eu lieu dans l'après-midi de ce samedi 04 mai 2019 à Bohicon à quelques mètres du Ceg Avogbanan. L'incident s'est produit avec un bus de La Poste qui assurait la liaison Parakou-Cotonou.
Le bilan fait état de deux morts et des blessés graves. Aussi, des dégâts matériels ont-ils été enregistrés.
A.A.A
Les deux touristes français disparus depuis le 1er mai dans le parc de la Pendjari au Bénin ont été enlevés, selon des sources mauritaniennes et maliennes. Leur guide béninois a quant été tué et son cadavre retrouvé vendredi soir.
L'enlèvement des deux touristes français disparus dans le nord Bénin depuis mercredi a été confirmé, dans la nuit de samedi à dimanche 5 mai. Leur guide béninois a été tué.
“Des sources mauritaniennes et maliennes confirment que le chauffeur aurait été retrouvé mort, tué par balles. Le véhicule qui les transportait est calciné. Il a été retrouvé à moins d'une centaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina", a précisé la correspondante de France 24 au Bénin. "Les deux Français seraient dirigés vers le Mali”, a ajouté Emmanuelle Sodji.
Les deux touristes français étaient en vacances dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du pays. Une réserve prisée pour sa faune sauvage, et qui est frontalier avec le Burkina Faso, dans une zone forestière et réputée poreuse.
Pour l'instant, aucune information concernant l'identité des ravisseurs n'est disponible.
Les forces de défense et de sécurité de la sous-région sont en alerte pour retrouver les deux Français.
Les recherches sont menées en collaboration avec les autorités françaises.
F. B. I.
(Par Roger Gbégnonvi)
La Bête c'est d'avoir livré le Renouveau démocratique à des gens d'abord dévoués et serviables, mais incapables ensuite de résister à l'argent et au pouvoir. Devenus sans foi ni loi, ils pactisent avec l'immonde, l'imposture, l'immoralité, pour garder éternellement toutes sortes d'avantages, au détriment des jeunes diplômés sans emploi et de leurs parents aux abois, au détriment des populations sans eau ni électricité, etc. Voyant que le Bénin n'est plus l'otage de leurs intérêts, ils viennent de créer l'Organisation Secrète de Survie (OSS). La Bête se meurt, et ses râles écœurent le peuple épuisé par son égocentrisme trentenaire.
On datera du 26 février 2019 le premier râle. Payés et poussés par l'OSS, des paysans-chasseurs surgissent de leur brousse et, de leur fusil artisanal, font feu sur la police. Prévenu de la Bêtise par ses Services, l'Etat a donné des consignes fermes : la police se défend sans contre-attaquer. Ses membres blessés ont été soignés à Cotonou. Dépitée, la Bête râle. Elle avait prévu que la police riposterait. Il eût suffi d'un mort parmi les assaillants. Aux aguets, les réseaux sociaux stipendiés crient au crime de masse : ‘‘Talon tue là-bas ses opposants.'' Les smartphones diffusent des images de cadavres étalés sur le sol à Lomé au Togo : ceux de Kilibo, bien sûr ! Soudain, un coup part de nulle part au marché international de Dantokpa. Bousculade homérique. Cotonou s'embrase. La Bête aura réussi son coup. Il n'en fut rien.
On datera du 19 avril 2019 le deuxième râle. Ce Vendredi-Saint, sanglant au Golgotha, aurait dû être abondamment sanglant au Bénin. Tirant leçon du premier râle et s'étant mieux aguerrie, la Bête dépêcha les deux coryphées OSS à Dantokpa pour un meeting improvisé. Car, le peuple s'abstenant d'aller vers eux, ils sont allés vers lui pour allumer les bas instincts de la foule sur ce marché qui voit chaque jour la plus forte densité de population au Bénin. Comme ils avaient juré de se sacrifier pour sauver notre démocratie, la police essaya une grenade lacrymogène. Pour la première fois de leur vie, ils voyaient les effets de la chose en vrai et non à la télé, un verre de whisky à la main. Croyant qu'ils allaient périr, ils détalèrent avec une célérité que leurs rhumatismes n'auraient pas permise à froid. La Bête a râlé. Elle n'avait pas envisagé de suivre Jésus dans la mort, mais de prendre la tête d'une foule allumée pour un chemin de croix très barbare : sur son passage, la foule saccage, éventre. La Bête OSS aura endeuillé la Semaine Sainte, installé l'anarchie pour rétablir ‘‘le système des choses'' par le retour à la république des copains et des coquins. Il n'en fut rien.
On datera du 29 avril 2019 le troisième râle. Les élections législatives se sont tenues la veille avec un taux d'abstention record. Elles n'auraient pas eu lieu si l'internet n'avait pas été coupé, car les réseaux sociaux voulaient inonder le Bénin d'images de terreur obligeant les électeurs à se terrer chez eux. Après moult injures pour agonir son successeur, le premier coryphée de la Bête OSS lui lance un ultimatum : il a jusqu'au lendemain, 30 avril, pour annuler les élections et annoncer la date de leur reprise. Sinon… La suite, ce fut le 1er mai, propice à toutes les revendications. Conciliabule OSS au domicile du second coryphée. Soucieuse, la police se rapproche. Furieuse, une bizarre bande de badauds fait barrage. Cafouillage. Et ce fut, au-dessus de Cotonou, non pas un grand bouquet de muguet, mais un panache de fumée émanée de voitures brûlées. Des incendiaires importés ? En tout cas, la Bête OSS râle, car ce n'est toujours pas le soulèvement populaire escompté. Il n'en fut rien.
Avant d'aller sombrer dans un exil honteux, la Bête fera encore dans l'immonde, l'imposture, l'immoralité. Elle frappera encore, forte de l'énergie du désespoir. Mais elle est morte. Le peuple croit à la nécessité des réformes en cours et sait qu'elles ne se feront que dans une certaine douleur. Le peuple tiendra bon. La Bête ira à Paris. Le Bénin ira de l'avant.
Le corps sans d'un individu vient d'être découvert au parc de la Pendjari, dans le nord Bénin. La ''carcasse humaine'' a été retrouvée dans la soirée de vendredi 3 mai dans un périmètre où deux touristes français et leur guide béninois sont portés disparus depuis le 1er mai 2019.
Selon les iinformations, le restes humains ont été découverts sur la piste empruntée par les touristes.
Rien ne confirme pour l'instant si le corps appartient à l'une des personnes recherchées, compte tenu de son état. Le cadavre a été ''déchiqueté par des vautour'', selon des témoins.
Il est difficile pour l'instant de dire si les deux Français et le Béninois sont victimes d'attaque d'animaux sauvages ou de djihadistes qui opèrent dans la zone frontalière avec le Burkina Faso.
Les recherches s'étendent sur une zone de 5 000 km². Une centaine de personnes, deux avions ainsi qu'une quinzaine de véhicules sont mobilisés pour les recherches, d'après des sources proches de l'Ong qui gère le parc.
Les forces de défense et de sécurité sont en alerte dans la région pour retrouver les touristes et leur guide.
Les recherches sont menées en collaboration avec les autorités françaises.
F.B.I.
L'ancien ministre de la santé, Soulé Dankoro, décédé à Mayotte le 16 avril dernier sera inhumé ce samedi 4 mai à Sinendé (Borgou).
La dépouille du colonel Soulé Dankoro est arrivé ce vendredi nuit à l'aéroport de Cotonou en provenance de Mayotte via Paris.
Le corps devrait être à Cotonou depuis vendredi dernier mais le vol a été reporté en raison d'un cyclone qui a frôlé le département de Mayotte.
Le colonel Soulé Dankoro sera conduit ce samedi en sa dernière demeure à Sinendé.
Il fut un ancien camarade de lutte de l'ancien président de la République feu Général Mathieu Kérékou.
D. M.
Présentées ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, les personnes interpellées lors des manifestations de Cotonou ont été placées en détention provisoire.
Environ une trentaine, ces présumés meneurs sont en détention provisoire pour attroupement non armé. Ils seront jugés le 28 avril prochain.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, ce sont des jeunes délinquants qui lançaient ‹‹des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules››.
Des manifestations ont débuté le mercredi 1er mai 2019, suite à une information faisant état d'une supposée tentative d'arrestation de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi. La tension semble baisser et les citoyens vaquent à leurs occupations.
Akpédjé AYOSSO
Pésentées ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, les personnes interpellées lors des manifestations de Cotonou ont été placées en détention provisoire.
Environ une trentaine, ces présumés meneurs sont en détention provisoire pour attroupement non armé. Ils seront jugés le 28 avril prochain.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, ce sont des jeunes délinquants qui lançaient ‹‹des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules››.
Des manifestations ont débuté le mercredi 1er mai 2019, suite à une information faisant état d'une supposée tentative d'arrestation de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi. La tension semble baisser et les citoyens vaquent à leurs occupations.
Akpédjé AYOSSO
La Conférence Episcopale du Bénin (CEB) donne une fois encore de la voix face à la situation électorale que traverse le pays. Dans une déclaration intitulée « Halte à la violence : préservons la paix et l'unité nationale », en date du vendredi 03 mai 2019, les évêques du Bénin ont condamné les actes de violence qui ont émaillé le scrutin législatif du 28 avril et quelques jours après. Ils donnent des recommandations et offrent leur service de médiation pour le retour au calme.
« (...) Les incidents et la violence qui ont émaillé par endroits le scrutin, la faible participation de la population et les inimaginables scènes de violence du 1er mai 2019 à Cotonou avec leur lot de victimes nous préoccupent à un haut point », peut-on lire dans la déclaration de la Conférence épiscopale du Bénin. De ce fait, pour les évêques « la psychose gagne le cœur des Béninois si fiers de leur pays connu et reconnu sur le plan international comme un havre de paix et modèle de démocratie en Afrique ».
Exprimant leur compassion et leur proximité spirituelle aux victimes des divers actes de violence perpétrés sur toute l'étendue du territoire national, la Conférence épiscopale condamne « fermement les actes de violence et de vandalisme sous toutes leurs formes ».
Les évêques du Bénin réitèrent « leur appel lancé à tous à s'abstenir de toute forme de violence car, elle ne saurait constituer une réponse valable à un problème socio-politique ».
Ils invitent les leaders politiques du Bénin à « renouer le fil du dialogue pour la préservation de la paix sociale et l'unité nationale, gage du développement harmonieux de notre pays ».
Les évêques offrent également leur service pour la médiation en vue d'un retour au calme et à la cohésion sociale.
A l'endroit des chrétiens engagés dans la politique, la CEB invite ces derniers à être partout des « témoins de la vérité et des artisans de la justice et de la paix ».
Au peuple de Dieu et aux personnes de bonne volonté, les évêques recommandent la préservation « dans la prière pour que Dieu continue de bénir et de protéger notre commune Patrie, le Bénin ».
Akpédjé AYOSSO
Par décret N° 2019–052 du 14 février 2019, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a accordé la grâce présidentielle à 149 détenus béninois purgeant des peines dans différentes maisons d'arrêt du pays. Les bénéficiaires de cette mesure sont les personnes détenues, condamnées à des peines criminelles ou correctionnelles par une décision devenue définitive des cours et tribunaux de la République du Bénin au 31 juillet 2018.
Les détenus bénéficiaires de cette mesure pourront retrouver leurs familles dans la paix et la quiétude.
F. A. A.
Deux touristes français et leur guide béninois en visite mercredi dernier, dans le parc national de la Pendjari au nord du Bénin sont portés disparus. L'information annoncée par l'administration du parc a été confirmée ce vendredi par le ministère français des Affaires étrangères.
Les deux touristes français et leur guide béninois qui visitaient le parc de la Pendjari n'ont pas regagné leur hôtel où ils étaient attendus le mercredi soir. Les trois disprus sont activement recherchés avec l'aide des autorités béninoises. « Ils sont recherchés activement avec le soutien des autorités béninoises. », a précisé notre source.
Situé à l'extrême nord-ouest du Bénin,le parc national de la Pendjariqui fait partie d'une réserve transfrontalière de biosphère et n'a pas connu de pareille disparition. Depuis le 24 août 2017 il est administré par l'Ong African Parks Network (APN) .
« Nous enquêtons, mais rien ne permet de dire qu'ils ont été enlevés », a déclaré Fran Read, porte-parole d'African Parks, ONG qui administre le parc de la Pendjari,
Marcel H.
Les résultats des législatives ont été proclamés par la Cour constitutionnelle ce jeudi 02 mai 2019. Il ressort de ces résultats que 06 membres du gouvernement sont élus députés et pourront probablement abandonner leurs portefeuilles ministériels et retrouver le chemin de l'hémicycle. Au nombre des ministres élus, on peut citer Alassane Seïdou des infrastructures et des transports, Lafia Sacca de l'intérieur, Oswald Homéky du tourisme, de la culture et des sport, Abdoulaye Bio Tchané du plan et du développement, Kakpo Mahougnon, des enseignements secondaire, technique et professionnel et Fortunet Nouatin, de la défense.
L'élection de ces membres du gouvernement laisse entrevoir un remaniement ministériel au lendemain de l'installation des députés de la 8ème législature. A moins que le chef de l'Etat veuille poursuivre l'aventure de l'Exécutif avec eux
F. A. A.
Les députés Janvier Yahouédéhou et Aké Natondé, aux sorties des élections législatives du dimanche dernier 28 Avril 2019, ont donné la preuve qu'ils restent et demeurent deux personnalités très influentes, très populaires mais aussi très charismatiques. Ils détiennent chacun en ce qui le concerne (Bloc republicain et Union progressiste) la palme d' or de mobilisation record et un travail politique assidu sur le terrain, conséquence politique logique du fort taux de participation enregistré dans la 24 ème circonscription électorale.
En effet, selon les résultats provisoires de la commission électorale nationale autonome, les chiffres attestent que de toutes les circonscriptions électorales, la 24eme arrive en tête avec 54,13% comme taux de participation. Ceci révèle un travail assidu des personnalités politiques qu'elles soient progressistes ou Républicains depuis plusieurs années.
En effet, dans les communes de Ouinhi, zangnanado, Covē ,Zâ-kpota et Zogbodomey, deux leaders politiques affichent une constance dans l'analyse comparée de leurs performances entre deux joutes électorales.
En 2015,les sources de la Cena indiquent qu'avec la liste Fcbe, Aké Natondé a réuni au total 41.495 voix pendant que Janvier Yahouédéhou rassemblait avec la liste RB-RP 40.256 voix.
Les élections legislatives du dimanche dernier et les résultats provisoires de la Cena font constater la même tendance qui non seulement est respectée, mais plus encore améliorée.
Aké Natondé, de 41.495 voix obtenues en 2015 est passé cette année 2019 à 52.961 voix avec la liste UP. Cette progression peut s'expliquer par la présence de Lazare Sèhouéto,natif de Zogbodomey grâce à qui le score de Aké Natondé est passé de 4.604 voix à Zogbodomey en 2015 à 15.999 voix en 2019 pour le compte de la liste UP.
Tableau comparé des résultats de 2015 et 2019
Pour ce qui est du député Janvier Yahouédéhou,il est passé de 40.256 voix en 2015 avec la liste RB-RP à 49.303 voix en 2019 malgré la sensibilité de la liste Bloc Republicain dans la 24eme circonscription électorale. A ce niveau, la progression s'explique par le renfort de Hervé Hèhomey et du maire de la commune de Zâ-kpota Antoine Affokpoffi sur la liste Bloc Républicain. C'est donc grâce à ces personnalités que la liste Bloc Républicain a connu une progression du score de 2015 notamment à Zâ-Kpota et à Zogbodomey.
En clair, on observe une constance dans les résultats d'une élection à une autre au niveau de la 24ème circonscription électorale entre les personnalités politiques Aké Natondé et Janvier Yahouédéhou.
Ceci démontre aussi que ces derniers détiennent chacun en ce qui le concerne une base électorale qui exprime une certaine fidélité.
L'analyse du comportement des électeurs montre que les populations de cette circonscription électorale sont à l'écoute de leurs leaders et le plus fort taux de participation obtenu par la 24eme est le fruit des efforts fournis par Aké Natondé et Janvier Yahouédéhou respectivement sur les listes UP et BR.
La preuve en est qu'en dehors de cette circonscription, c'est seulement dans les 11e et 12e qu'on connait un taux de participation aussi acceptable de 49,91% et 51,04% selon les résultats provisoires de la Cena. Et ici parce-que Bruno Amoussou un autre leader a fait parler de lui.
Comme quoi, partout où il y a des leaders, cela se fait ressentir par des résultats concrets ; et ceci est toujours le fruit d'investissements humains, intellectuels et financiers et d'une manifestation de la solidarité ; toutes choses ayant caractérisé Bruno Amoussou pendant qu'il était aux affaires.
Revenant à la 24ème circonscription, on note que les personnalités politiques comme Janvier Yahouédéhou et Aké Natondé incarnent aussi un véritable leadership car chez le premier comme chez le second,on note beaucoup d'investissements en terme d'appui aux populations à travers les constructions et l'équipement de salles de classes, et la promotion des cadres de la région pour ce qui concernent Aké Natondé et l'équipement de centres de santé, la construction de modules de classe, de salles d'animation culturelle pour la jeunesse, la construction de hangars pour les femmes des marchés dans plusieurs villages pour ce qui est du député Yahouédéhou.
Ce sont des caractéristiques qui déterminent et expliquent cette discipline des électeurs qui affichent toujours envers ces deux personnalités une fidélité politique qui transparait et se caractérise à l'occasion de chaque consultation électorale.
Michel AHONON
Les jeunes délinquants interpellés lors des émeutes de Cotonou mercredi et jeudi derniers seront présentés ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Au nombre d'une vingtaine, ils devront répondre de leurs actes devant la justice.
Selon le point fait par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci lors d'une rencontre avec le corps diplomatique ce jeudi, ces jeunes délinquants lançaient des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules.
Ils sont aussi accusés d'actes de vandalisme et de barbarie.
F. A. A.
Avec pour intitulé "Pour conjurer le péril qui nous guette !", le politologue Mathias Hounkpè spécialiste des questions électorales n'entend pas rester loin de la situation sociopolitique. Il sort ses propositions pour une sortie de crise.
"Depuis deux jours, le Bénin connaît, à la fois, des manifestations d'une violence rarement connues par le passé et une situation postélectorale tout aussi inédite, tout comme le processus électoral lui-même. A mon humble avis, la véritable question qui se pose aujourd'hui est de savoir comment sortir de cette passe hautement périlleuse que traverse le pays", s'interroge-t-il.
M. Hounkpè explique qu'il y a deux facteurs majeurs qui caractérisent la crise. " Il y a, d'un côté, les problèmes liés au processus électoral proprement dit, notamment sa non-inclusivité et le taux d'abstention extrêmement élevé qui a barré le scrutin d'une tache indélébile. Il y a, de l'autre, les profondes frustrations qu'expriment les manifestants et qu'il serait, je le crois profondément, pour le moins dangereux de réduire à la simple exécution des mots d'ordre des leaders de l'opposition", relève-t-il.
Pour sortir de ce situation, le politologue pense à trois voies possibles. " D'une part, il faut une adresse officielle de l'Exécutif, de préférence du Président de la République lui-même, à l'endroit des citoyens qui protestent dans les rues", préconise Mathias Hounkpè. "Dans la situation actuelle, il me paraît indispensable de leur indiquer qu'on les a entendus, compris et de les rassurer de façon crédible que tout sera mis en œuvre pour apporter des approches de solutions courageuses aux diverses préoccupations qu'ils expriment", ajoute-t-il. A l'en croire, "il suffit d'écouter les propos en fond sonore sur les enregistrements audio et les vidéos qui circulent pour se rendre compte que les griefs des manifestants vont au-delà des seules élections".
Il pense d'autre part, qu'il faut, de toute urgence, mettre en place un cadre de dialogue entre les acteurs politiques (pouvoir et opposition) sur le « comment » gérer les deux questions majeures. Celles-ci sont relatives d'abord à " la question du déficit de légitimité de la législature qui est supposée sortir des législatives du 28 avril et les conséquences politiques qui en découlent (et Dieu sait qu'il y en a beaucoup). Ceci demandera des solutions innovantes à la hauteur de la situation". En second lieu, ce sera "la question liée aux difficultés de l'application des nouveaux textes (Code électoral et Charte des partis) et les conséquences politiques qui en découlent (ici également les conséquences politiques sont nombreuses). Ici aussi, la bonne foi des acteurs de tous les bords est un préalable incontournable".
Mathias Hounkpè estime qu' " il est nécessaire de prévoir un cadre de conduite du dialogue. Ce cadre peut être offert par un collège d'acteurs locaux (par exemple toutes les confessions religieuses ensemble) et/ou les organisations régionales telles que la CEDEAO, l'Union africaine et UNOWAS".
Pour le politologue, " il importe de dire que s'il faut savoir raison garder, il est impératif de tirer réellement toutes les conséquences de la situation actuelle''. ''Ne pas le faire et chercher simplement à faire comme si de rien n'était, comme s'il ne s'agissait que d'un mauvais moment à passer pourrait être tout simplement suicidaire", avertit M. Hounkpè.
G.A.
L'ancien Premier ministre béninois et candidat malheureux de la présidentielle de 2016, à travers un message, lance un appel à un dialogue national. Selon Lionel Zinsou, pour éviter des années de divisions et de vengeance, pour n'avoir pas à pleurer plus de victimes et à éteindre plus d'incendies, il faudra créer un dialogue national. Tout en admettant que le Bénin a besoin de réformes, il reconnaît aussi que le pays doit recouvrer ses libertés publiques.
Selon Lionel Zinsou, « le peuple a été courageux et clair : en 2016, il a voté pour Patrice Talon, en 2019, il s'est abstenu pour défendre la démocratie ».
Le candidat au second tour de la présidentielle de 2016 rappelle avoir donné acte au Président Talon de sa victoire, par amour du pays et de la paix, et que cela a consolidé l'Etat de Droit en mars 2016. « En mai 2019, il faut un geste fort », a-t-il indiqué.
Pour l'ancien Premier ministre de Boni Yayi, il y a encore, au-delà de la composition de l'Assemblée Nationale, de nombreux moyens de gouverner le pays dans l'Union Nationale et de sauver les libertés publiques.
Il conclut que le Bénin ne manque pas des forces populaires, spirituelles et intellectuelles pour redonner au pays sa place de démocratie exemplaire en Afrique
F. A. A.