Le ministre des infrastructures et des transports, Alassane Séïdou a procédé au lancement ce mardi 16 juillet 2019, des travaux de construction de la route Ketou-Idigny-Igbodja-Savè longue de 85, 80 km. Outre la construction de cette voie, les bretelles-Omou-Illadji-Mossougabé-Ayékotonian, longue 26,60 km et Savè-Okéowo 27,5 km, seront réalisées.
En plus du nouveau pont de Malanville déjà ouvert à la circulation, la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière, le pont de Womey et autres, la route Ketou-Idigny-Igbodja-Savè pour laquelle les têtes couronnées et notables des villes concernées ont plusieurs fois été reçus au palais de la Marina sous le régime défunt, sera bientôt une réalité pour le bonheur des populations.
Le lancement des travaux de construction de cet ouvrageest une fois encore la preuve que le gouvernement du président Patrice Talon a, à cœur les préoccupations des citoyens.
F. A. A.
Les activités entrant dans le cadre de la 3e édition de Miss Littérature auront lieu du mardi 23 au samedi 27 juillet 2019 à Cotonou dont la soirée finale à Bénin Royal Hôtel. Ce concours dont le but est de former une relève littéraire féminine de qualité en Afrique, désormais biennal et sous-régional rassemble 03 pays participants : Niger, Côte d'Ivoire et Bénin.
Dans le cadre de cet évènement, il est prévu une rencontre d'auteur, une tournée touristique des lauréates, une conférence-débat et une foire-exposition d'ouvrages d'auteurs africains.
« L'écrivain face à la problématique de l'engagement », c'est le thème de cette 3eme édition de Miss Littérature dont l'objectif est d'amener « les jeunes filles à la chose littéraire, leur donner un espace d'expression littéraire, et susciter des vocations dans le domaine ».
Les jeunes filles prenant part à ce concours sont âgées de 18 à 24 ans et aucun critère physique, n'est exigé.
Pour cette édition qui enregistre la participation du Niger, de la Côte d'Ivoire en plus du Bénin, une miss et ses deux dauphines sont élues dans chacun de ces pays.
La grande finale sous-régionale de ce concours est pour le samedi 27 juillet au Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Parmi les neuf lauréates, une miss et ses deux dauphines seront élues.
Toutes les finalistes seront primées.
Le jury est composé d'écrivains et de personnalités du monde culturel, originaires de pays différents de ceux en compétition.
En dehors de cette soirée finale, plusieurs activités sont prévues.
Le jeudi 25 juillet 2019 à Cotonou, les candidates à ce concours vont rencontrer l'auteur du roman Babingo au nom des acculturés, un roman imposé pour la finale. Aussi, les candidates feront-elles une tournée touristique lors de leur séjour à Cotonou dans les départements de l'Atlantique et du Mono, mercredi 24 et jeudi 25 juillet 2019.
Le vendredi 26 juillet 2019 au Codiam de Cotonou, une conférence-débat sur le thème du concours aura lieu ainsi qu'une foire-exposition d'ouvrages d'auteurs africains.
Le comité d'organisation du concours Miss Littérature, composé de six 06 membres, est une idée originale de Carmen Toudonou, écrivaine et journaliste béninoise.
Akpédjé AYOSSO
Au terme de la rencontre entre le président de la République, Son Excellence Patrice Talon et les formations politiques confrontées à des difficultés d'obtention du certificat de conformité ce lundi 15 juillet 2019 au palais de la Marina, quelques responsables de partis se sont confiés à la presse.
La présidente de l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (Udbn), Claudine Prudencio s'est dite très rassurée de ce qu'elle a entendu. « Le Président Patrice Talon nous a convaincus par ses propos. Il a démontré qu'il est un homme de parole », a-t-elle confié. Pour Claudine Prudencio, Patrice Talon a témoigné une fois encore qu'il est à la recherche de la paix. « Nous avons été satisfaits de la rencontre et on va travailler pour la suite », a-t-elle annoncé.
Fidèle Sonon, porte-parole de l'Union sociale libérale (Usl), dans une interview accordée aux journalistes de la radio France internationale (Rfi) s'est aussi dit satisfait, si la séance avec le président de la République pourrait suffire à l'administration publique. Mais si les partis politiques doivent encore rentrer dans un autre processus de va et vient, il a émis des doutes que l'Usl ne soit pas partant.
A en croire Fidèle Sonon, l'Usl s'attendait au cours de cette rencontre à ce que le président de la République, en tant que chef de l'administration publique, leur explique les dispositions que l'administration était en train de prendre ou qui sont déjà prises pour délivrer le certificat de conformité. Ce qui, regrette-t-il, n'a pas été le cas. Le chef de l'Etat leur a plutôt demandé d'aller voir le ministre de l'intérieur pour régler en deux ou trois jours la question de leur existence juridique.
F. A. A.
Les formations politiques qui n'ont pu avoir leur certificat de conformité sont attendues ce jeudi 18 juillet au ministère de l'intérieur. Cette rencontre qui fait suite à la séance avec le Chef de l'Etat, va permettre à Sacca Lafia de s'entretenir avec les responsables des partis concernés afin que les corrections et ajustements soient faits dans leur dossier en vue de l'obtention du certificat de conformité.
Lors des échanges avec les formations politiques au Palais de la Marina lundi 15 juillet 2019, Patrice Talon a instruit le ministre de l'intérieur et de la Sécurité publique à se « rapprocher de chaque parti en cause afin de faire les ajustements nécessaires pour leur permettre de recouvrer une existence juridique claire ». Selon le secrétaire général du parti Union pour le Développement d'un Bénin Nouveau (UDBN), Gildas Aïzannon, une rencontre est fixée au jeudi prochain avec le ministre Sacca Lafia.
La prochaine étape sera la rencontre avec toute la classe politique comme annoncée par Patrice Talon dans son message à la nation le 20 mai dernier. Au cours de ladite séance, il sera question de convenir des améliorations à apporter à la charte des partis et au code électoral sans remettre en cause la réforme du système partisan.
Akpédjé AYOSSO
Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, Modeste Kérékou a reçu en audience ce mardi 16 juillet, son homologue nigérien. Ibrahim Issifi Sadou Ministre de l'Entrepreneuriat des Jeunes de la République du Niger a rendu une visite de courtoisie au ministre Kérékou. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un voyage d'études et de partage d'expériences sur la promotion de l'entreprenariat des jeunes au Bénin.
Le séjour du ministre nigérien au Bénin couvre la période du 14 au 21 juillet 2019.
Au cours de l'audience, les deux ministres ont échangé sur les expériences en matière de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes au Niger et au Bénin. Issifi Sadou était accompagné de son Excellence Mme Sandi Saadi Abdou, Ambassadeur de la République du Niger près le Bénin.
Cette visite témoigne des relations fraternelles entre les deux nations et les deux peuples.
G.A.
« Pharmacopée et médecine dite moderne au Bénin : cadre légal et institutionnel ». C'est le thème qui a réuni les praticiens du droit médical et de la santé samedi 13 juillet 2019 dans l'amphithéâtre Master Kinésithérapie de la faculté des sciences de la santé.
L'atelier organisé par l'Association béninoise de droit médical et de la santé vise à renforcer la capacité des participants surtout sur le cadre législatif et institutionnel.
Me Gabriel Ahouandogbo a exposé les différents textes législatifs concernant la médecine moderne au Bénin en abordant aussi quelques textes existants sur la médecine traditionnelle. Il a fait remarquer qu' « On reproche à la médecine traditionnelle les problèmes de dosage, de conformité ..., mais avec la médecine moderne, elles ont un lieu commun qui est le traitement des maladies ». Il rappelle aussi les conditions d'exercice en clientèle privé et les textes y afférents. Il s'agit de trois conditions notamment, être titulaire d'un diplôme, être de nationalité béninoise, et l'obligation d'être inscrit au tableau d'un bord.
« Pour la pharmacie, c'est les mêmes conditions mais ici le législateur pense que la gestion d'un officine de pharmacie soit conditionnée par la présence d'un spécialiste ». Comme textes existants, Me Gabriel Ahouandogbo cite la loi N°97-020 du 17 juin 1997 fixant les conditions de l'exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales, l'ordonnance N°73-14 du 08 février 1973 instituant le code de déontologie médicale. Plusieurs textes sont mis en exergue par le praticien de droit afin de montrer le cadre législatif qui encadre l'exercice de la médecine moderne au Bénin.
Le thème de l'atelier a été abordé de long en large par un autre spécialiste de la question.
Pour le professeur Roch A. Houngnihin, Anthropologue, Coordonnateur du Programme national de la médecine traditionnelle (2007-2019), « La médecine traditionnelle selon l'OMS, peut être définie comme « l'ensemble des connaissances et pratiques explicables ou non, pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre physique, mental ou social, en s‘appuyant exclusivement sur l'expérience vécue et l'observation transmise de génération en génération oralement ou par écrit ».
Il rappelle la cartographie des acteurs au Bénin où on note une gamme variée de professionnels. Entre autres, il souligne, les phytothérapeutes (plantes), les psychothérapeutes (« incantations »), les spiritualistes (rites et rituels sacrificiels), les chirokinésithérapie (fractures), les médico-droguistes (vendeurs d'ingrédients), et les phlébotomistes (techniques de saignée).
Le professeur citant l'OMS, indique qu'un guérisseur traditionnel est « une personne reconnue par la collectivité dans laquelle elle vit comme compétente pour dispenser des soins de santé grâce à l'emploi de substances végétales, animales ou minérales et d'autres méthodes basées sur le fondement socioculturel et religieux aussi bien que sur les connaissances, comportements et croyances liés au bien-être physique, mental, social ou spirituel ainsi qu'à l'étiologie des maladies et invalidités prévalant dans la collectivité ». L'anthropologue explique que le Bénin fait partie des pays où le recours à la médecine traditionnelle est évoluée. Il est selon les données de 2002, le deuxième pays après l'Ethiopie avec 80% de l'offre.
Prof Roch A. Houngnihin indique que contrairement à la médecine moderne, la médecine traditionnelle catégorise les maladies selon le registre des maladies naturelles et celui issue registre sorcellaire et de l'envoutement.
Il met en exergue les différents textes de lois entre autres, l'intégration des guérisseurs traditionnels dans les programmes nationaux de lutte contre les maladies prioritaires.
Aussi indique-t-il le décret 036 fixant les principes de déontologie et les conditions de l'exercice de la médecine traditionnelle au Bénin puis l'arrêté n°9969 portant réglementation de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelles au Bénin. Il cite aussi l'arrêté n°017 portant homologation des médicaments à base de plantes au Bénin.
Le Bénin n'a pas une législation spécifique relative à la médecine traditionnelle en dehors du décret n°262 portant interdiction de la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux.
Pour le professeur les défis sont énormes. Il souligne le vide juridique dû à l'absence d'un cadre législatif. « On a longtemps observé une tolérance par rapport à la profession, d'où anarchie et abus de maints acteurs (charlatanisme, escroquerie) surtout en ville », explique-t-il. Aussi note-t-on, les difficultés de règlementation de certaines pratiques (surtout en zone rurale) puis les pesanteurs sociologiques (sorcellerie).
Cette rencontre reste une des activités de l'Association béninoise de droit médical et de la santé. Selon le magistrat Olushégun Tidjani Serpos, président de la commission formation, l'association a entre autres pour objectif de faire avancer la connaissance dans le domaine du droit médical. En tant que professionnels de droit et de la santé réunis au sein de l'Abdms, « nous organisons des formations ». Il précise qu'un certain nombre de formations ont été déjà faites notamment le cadre légal et institutionnel de l'exercice de la médecine et sur bien d'autres thématiques. Il explique que pour le compte du mois de Juillet-Août, un éventail de trois thématiques seront développés sur la médecine traditionnelle et la médecine dite moderne. Cette fois-ci c'est le cadre institutionnel et légal. Suivra la thématique sur la publicité dans le secteur et ceux qui violent les lois qu'est ce qui est prévue par le législateur comme sanction et qu'en est-il ? La dernière thématique prendra en compte la responsabilité civile et la responsabilité pénale du praticien de la médecine moderne d'un côté et de l'autre la médecine traditionnelle. Il précise qu'en tant que Béninois, il n'est pas bien de tourner dos à ce qui se fait avant l'avènement des occidentaux.
Pour Olushégun Tidjani Serpos « les techniques de nos parents existaient et n'ont jamais disparues. Il faut que ces techniques soient mieux encadrées pour que la santé des Béninoises et des Béninois ne soit pas livrée entre les mains des charlatans ». Aussi fait-il savoir « qu'il ne faudrait pas qu'en voulant encadrer on empêche ceux qui sont de détenteurs de connaissances de faire valoir ces connaissances pour le bien du plus grand nombre ».
G.A
Joie et satisfaction sont les sentiments qui animent les populations de Malanville, de Niamey et des environs. Les nombreuses difficultés auxquelles elles étaient confrontées à la suite de l'effondrement du pont à l'entrée de Malanville sur la rivière Sota depuis quelques mois, sont définitivement conjuguées au passé.
Les travaux de construction d'un nouveau pont qui permet le ralliement du Bénin au pays de l'hinterland, sont déjà achevés, et l'ouvrage est déjà ouvert à la circulation.
Fières de la promptitude du gouvernement du président Patrice Talon dans la résolution de ce problème, les populations n'ont cessé de témoigner leurs reconnaissances au chef de l'Etat Patrice Talon.
Certains ont exprimé leurs sentiments au micro des journalistes de la télévision nationale.
Selon Moumouni Boubacar, grâce à ce pont, les activités ont repris. C'est très bon s'est-il réjoui.
Gabin Boccovo, conducteur de camion, se rappelant les difficultés pour joindre Bodékali et rentrer à Malanville, dit avoir trop souffert. Exprimant ses remerciements au chef de l'Etat, il affirme qu'il n'y a pas ce chauffeur qui n'est pas content.
Pour Soulemane Lobalowo, conducteur de taxi sur l'axe Kandi-Malanville, en venant ils sont obligés parfois de descendre les passagers à Boudékali. Mais aujourd'hui que les travaux sont finis, il ne cesse de remercier le bon Dieu et le gouvernement du président Patrice Talon qui les a beaucoup aidés en réalisant cet ouvrage.
La même satisfaction est notée chez les femmes des marchés. Elles ont la possibilité de rallier les différents marchés, et les marchandises ne pourrissent plus avant leur arrivée.
Rappelant le jour où l'ouvrage a été ouvert à la circulation, le deuxième adjoint au maire de Malanville, Nouhoum Moussa Sambo, a souligné que c'est un grand monde qui a été soulagé. C'est des milliers de personnes au-delà de Malanvile, sur le territoire national, comme les pays frontaliers, qui ont été impactées, a-t-il indiqué.
Après la mise en service du pont, le Conseil communal de Malanville selon l'élu local, a rencontré ceux du Niger qui ont exprimé toute leur satisfaction et salué la promptitude du gouvernement du président Patrice Talon qui a su prendre la mesure de la situation.
F. A. A.
Une bonne nouvelle a été annoncée par le président de la République lors de sa rencontre ce lundi avec les formations politiques au palais de la Marina. Il s'agit de la régularisation de tous les partis politiques qui vont remplir les conditions exigées par les textes en vigueur.
Au cours des discussions qu'il a eues ce 15 juillet avec les responsables d'une dizaine de formations politiques, le Chef de l'Etat a assuré que le ministre de l'intérieur a été instruit aux fins d'aider les partis qui sont dans l'illégalité à régulariser leur situation pour avoir une existence légale.
Patrice Talon a promis qu'une autre rencontre aura lieu avec toute la classe politique en vue de retenir les modifications à apporter à la charte des partis et au code électoral sans une remise en cause de la réforme du système partisan.
Le ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia a été instruit en vue d'aider les partis concernés à procéder aux corrections ou ajustements en vue d'obtenir leur récépissé ou certificat de conformité.
D. M.
Le chef de l'État Patrice Talon a échangé comme prévu avec les formations politiques invitées à des concertations ce lundi 15 juillet 2019 au palais de la Marina. Tous les partis ont répondu présents sauf le Restaurer l'espoir de Candide Azannaï.
Se réjouissant de la présence des partis qui ont répondu favorablement à son invitation, Patrice Talon affirme que c'est une conduite qui « les honore et honore le Bénin ». Pour lui, « C'est une preuve, dira-t-il, que nous sommes capables de surmonter nos divergences, nos querelles (…), que nous sommes capables de reconstruire (...) ».
Au cours des échanges qui ont duré plus de 3 heures de temps, le Chef de l'Etat a souligné que la rencontre rassemble uniquement les partis qui n'ont pas une existence légale et permet entre autres de trouver les voies et moyens afin de régler la situation.
Suite à cela, Patrice Talon informe qu'une autre rencontre aura lieu avec toute la classe politique en vue de retenir les modifications à apporter à la charte des partis et au code électoral sans une remise en cause de la réforme du système partisan.
Au terme des échanges, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia a été instruit de s'entretenir avec les partis pour qu'ils puissent procéder aux corrections ou ajustements en vue d'obtenir leur récépissé ou certificat de conformité.
Les représentants des formations politiques invitées à la réunion de concertation du 15 juillet 2019 sont : Mme Claudine A. Prudencio et Gildas Aizannon de l'UDBN ; Marly-Odilon Sonon et Demagnon Nazis Dohou de Gouverner Autrement ; Eric Arnaud Beha et Amédée Eric Djossou de Force Agissante (FA) ; Léon Bio Bigou et Hélène Louis Keke de DUD ; Bruno Iaho et Abou Salomon de PER ; Antoine Guedou Vissetogbe et Julie Esther Mignawande de GSR ; Bernadin Noumonvi et Laurex Ayivi Gabriel Ajavon du Parti la Flamme Renouvelée (PFR) ; Semassou Ahouantcheme et Fidèle Sonon de l'USL.
Pour le compte du parti FCBE, il s'agit de Nourenou Atchade et Paul Hounkpe.
Philippe Noudjenoume et Gilbert Kouessi ont représenté le PCB.
Sur les 11 formations invitées, seul Restaurer l'espoir ne s'est pas fait représenter à la séance.
Akpédjé AYOSSO
Cotonou accueillera le 17 juillet 2019, la rencontre des ministres de la Culture des Etats membres de la Cedeao. Cette rencontre vise à approuver le Plan d'action Régional 2019-2023 sur le retour leurs pays d'origine des biens culturels africains. Cette rencontre connaîtra aussi la présence des personnes ressources, des partenaires de la Cedeao en charge de la Culture, des structures telles que l'Unesco, l'Uemoa ainsi que des experts du Département de la Culture de la Commission de la Cedeao.
C'est suite à la réunion des responsables du patrimoine culturel et des musées tenu du 9 au 11 avril 2019 à Cotonou, que survient la rencontre des ministres de la culture.
L'objectif de la réunion des responsables du patrimoine culturel et des musées était de proposer une stratégie et un Plan d'actions pour le retour des biens ainsi que les conditions de conservation de ces biens une fois restitués. Ce qui entre dans la même vision de cette rencontre des ministres de la culture de la Cedeao.
Les ministres en charge de la Culture au cours de leur rencontre de ce mercredi, procèderont à l'adoption de la Politique culturelle de la Cedeao et son de Plan d'actions.
La Politique culturelle de la Cedeao est l'instrument dont s'est dotée l'organisation sous régionale en vue de Contribuer au développement socio-économique durable et à l'intégration régionale par la promotion de la diversité culturelle et des industries culturelles et créatives. Cette politique vient remplacer l'Accord culturel Cadre qui est jusque-là, la seule feuille de route pour le secteur de la culture de la Cedeao adopté par les Chefs d'Etat et de Gouvernement en 1987.
La CEDEAO et le retour des biens culturels africains a leurs pays d'origine : vers l'adoption de la politique culturelle régionale et d'un plan d'action.... https://t.co/724d3pEk3d pic.twitter.com/CBqf4GMysl
— ECOWAS-CEDEAO (@ecowas_cedeao) July 15, 2019
Le commissaire chargé de l'Education, de la Science et de la Culture de la Commission de la Cedeao, ProfLeopoldo Amadoavait déjà, au nom du Président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, salué l'enthousiasme et la détermination des uns et des autres à œuvrer pourle retour des biens culturels dans leurs pays d'origine. C'était en avril dernier où il indique entre autres, les obstacles et les défis liés au retour de ces biens.
Le Plan d'actions Régional de la Cedeao découle de l'adoption par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cedeao réunis lors du 54ème Sommet Ordinaire en décembre 2018 à Abuja au Nigéria.
G.A.
Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané a reçu en audience ce lundi 15 juillet 2019,Mme Coralie Gevers nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale au Bénin.
C'est la première rencontre de Mme Gevers, qui a succédé à M. Pierre Laporte,
avec l'autorité béninoise. L'objectif de la séance est de poursuivre la coopération entre le Bénin et la Banque Mondiale tout aidant le gouvernement dans la mise en œuvre de son Programme d'Actions.
« C'est un premier contact avec M. le ministre d'Etat pour bien comprendre quel est l'engagement du Groupe de la Banque Mondiale ici au Bénin et s'assurer que nous poursuivons un bon dialogue et une bonne coopération pour aider le gouvernement a délivré le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) dans les années qui viennent », a déclaré Mme Coralie Gevers au terme de l'audience qui a duré plus d'une heure.
Ayant aussi en charge le Togo, la Côte d'Ivoire et la Guinée, la nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale a confié qu'elle a beaucoup entendu parler du Bénin en matière de l'énergie qu'il y a pour « mettre en œuvre des programmes d'investissements, essayer de transformer le pays, amener de meilleurs services à la population et aussi renforcer les infrastructures pour que le secteur privé puisse développer son activité ».
« Je comprends pourquoi le Bénin a bonne réputation en ce sens-là », a-t-elle affirmé, après les échanges avec le ministre d'Etat.
Selon Mme Coralie Gevers, le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a pu mettre en évidence « un programme qui est très bien articulé et qui combine non seulement des investissements mais aussi des réformes qui ne sont pas toujours faciles mais qui vont dans l'intérêt du plus grand nombre de la population.
En dehors de la nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale, le ministre d'Etat chargé du Plan et du développement a également échangé avec Mme Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale en fin de mission au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Le jeudi 11 Juillet 2019, le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a entamé une tournée de supervision dans plusieurs localités du Bénin. Cette visite entre dans le cadre la mise en place des matériels et équipements acquis sur le Projet d'Autonomisation Economique de la Femme et Promotion du Genre (PAFE-PG) et le Programme de Protection des Couches Vulnérables (PPCV) au titre de l'année 2018 au profit des groupements féminins et autres cibles. Un constat fait sur le terrain par Bintou Chabi Adam Taro.
C'est les départements de l'Ouémé et du Plateau, qui ont accueilli les jeudi 11 et vendredi 12 juillet, la délégation conduite par le ministre des affaires sociales. Elle était à Kétou, Adja-Ouèrè, Ifangni, Dangbo et Porto-Novo où elle a visité des groupements de femmes et un groupe organisé de personnes âgées entreprenant des activités de transformation de produits locaux. Dans les différentes communes, la délégation a reçu un accueil chaleureux de la part des bénéficiaires qui ont à juste titre exprimé leur joie d'avoir reçu ces équipements qui sont venus donner un grand coup d'accélérateur à leurs activités génératrices de revenus. Les groupements bénéficiaires desdits matériels ont vu leur capacité de production s'augmenter. Cela a permis à certains de faire des économies avec lesquelles elles nourrissent leurs familles. Plusieurs femmes ont dit avoir été soulagées grâce l'accroissement de leur capital qui est le reflet de l'appui qui les épargnent des difficultés habituelles qu'elles éprouvaient à bien travailler.
Le Ministre a visité dans la commune d'Ifangni, une association de personnes du troisième âge spécialisée dans la transformation de noix de palme et du manioc. Ayant aussi reçu l'appui du PAEF-PG et du PPCV, le président de ladite association, Paulin Dossou HOUNSA, a dit sa reconnaissance au Gouvernement pour avoir porté le choix sur eux.
La délégation conduite par le ministre, composée des membres de son cabinet et des coordonnateurs du PPCV et PAEF-PG, a constaté l'effectivité des programmes qui ont vraiment touché les bénéficiaires. Bintou Chabi Adam Taro n'a pas manqué de rappeler aux différents groupements visités que le Gouvernement tient à leur autonomisation et à leur épanouissement. C'est ce qui justifie le suivi rigoureux de l'usage fait des équipements et matériels. Elle s'est dite satisfaite du constat fait sur le terrain.
« Ma descente a pour but de constater par moi-même l'usage fait des matériels offerts aux groupements par le Gouvernement à travers le PAEF-PG et le PPCV. Je suis satisfaite de ce que j'ai constaté. Je suis très heureuse de voir des femmes s'épanouir grâce aux équipements. Cela nous conforte beaucoup. Le Gouvernement ne s'est donc pas trompé en mobilisant des moyens pour la mise en œuvre de ce projet d'autonomisation économique des femmes. Nous irons encore dans d'autres départements et le constat est général, nous allons nous investir davantage pour la pérennité de ce projet. Je ferai le point au Chef de l'Etat qui m'a toujours instruite à tout faire pour que les femmes béninoises soient heureuses. Je rendrai compte de ce que j'ai vu sur le terrain », a déclaré Mme Bintou Adam. « J'avais dépêché une mission qui a sillonné tout le pays, remettre les matériels aux groupements. Il est de mon devoir de venir, quelques mois après constater la mise en place effective des équipements et voir ce qui se passe sur le terrain. C'est pour cela que je vais voir les femmes sur leur site. Je ne les ai même pas prévenues. Mais je suis très satisfaite d'elles, avec ce que j'ai vu », a-t-elle ajouté.
Le Ministre a pris acte de nouvelles doléances reçues sur le terrain et a promis revenir ou envoyer des missions à cet effet. A l'en croire, « Les bénéficiaires n'ont pas été choisis au hasard pour recevoir les appuis. C'est tout un processus suivi depuis la base jusqu'au Ministère. Pour recevoir ces appuis, nous avons défini des critères : il faut être un groupement dynamique d'au moins 15 personnes, travaillant régulièrement sur un site. On prend vos besoins en matériels en fonction du type d'activité. Les centres de promotion sociale (Cps) font les enquêtes nécessaires et certifient les renseignements sur les groupements concernés avant d'arrêter une liste que nous appuyons en fonction des moyens ».
Le PAEF-PG est un projet entièrement financé par le Gouvernement béninois pour un montant de huit milliards francs CFA sur une période de 5 ans (2017-2021).
De 2017 à 2018, environ 2,5 milliards de FCFA ont été déjà débloqués par le Gouvernement pour équiper plus de 850 groupements de femmes à travers toute le pays.
Pour le compte de l'année en cours, de nombreux groupements ont été déjà sélectionnés. Ceux-ci précise le ministre, attendent de recevoir dans les jours à venir, leurs équipements.
Des actions saluées par les beneficiaires
« Nous saluons l'arrivée de Madame le Ministre et la remercions beaucoup pour le soutien que le Gouvernement nous a apporté. Nous avons beaucoup souffert dans cette activité. On en était dépassée et l'idée nous était venue d'aller au Centre de Promotion Sociale demander leur accompagnement », a souligné la responsable du groupement GFAO agro-alimentaire Yanodoua, Rosalie Koladjo.
Pour elle, « La réponse a été très satisfaisante pour nous ».
« Avant, on s'était découragées. Mais avec cet appui, nous sommes relancées dans nos activités. A travers cet appui, le Gouvernement a voulu que mangions, ainsi que nos familles et que les enfants aillent à l'école », a ajouté Rosalie Koladjo indique que très heureuse. « Nous remercions le Président Talon. Que Dieu le soutienne ! Il ira toujours de l'avant. Nous les femmes, sommes toujours derrière lui. Qu'il fonce dans son travail seulement », a-t-elle souhaité. Selon la présidente du groupement Allowanou Boégnikin, Christine Togbé, « Dans notre groupement on souffrait beaucoup. Ces matériels qu'on nous a offerts ont changé le rythme de notre production ». Elle avoue que « Nous manquons de mots pour remercier le Président Talon et notre maman Ministre. Seul Dieu saura le leur reconnaître. Aujourd'hui, nous les femmes de ce groupement, nous produisons en quantité et revendons avec bénéfices sans trop nous gêner comme avant ». Rébecca Ahouanhodé, présidente de la coopérative Yémalin créée en 1985, spécialisée dans la transformation du manioc en gari et ses dérivés à Ifangni informe que « Nous avons reçu des machines, des marmites, des bassines et beaucoup d'autres matériels adaptés à notre activité. Nous avons un marché de livraison de gari amélioré au Nigéria. Et Avant, on livrait difficilement une tonne par mois ». Elle précise que « depuis que nous avons reçu l'appui du Gouvernement en matériels, nous sommes passés à deux tonnes de gari par mois que nous livrons à nos clients ».
Le Maire de Dangbo, Mahudo Djossou, dit sa joie pour ces actes que pose le gouvernement depuis son arrivée. « Je suis très content de l'arrivée du Ministre dans ma commune vérifier l'usage des matériels offerts par le Gouvernement aux groupements. Je suis heureux de constater aussi que nos femmes profitent bien de cet appui du Gouvernement », a-t-il déclaré.
« Je prends l'engagement de les suivre particulièrement pour que ce groupement se développe dans ses activités », a promis Mahudo Djossou.
Le Maire de Kétou, Théophile Dessa a dit toute sa joie de voir des femmes réunies en groupements s'épanouir dans leurs activités grâce à l'appui du Gouvernement à travers le PAEF-PG. « En dehors de tout ce que le Gouvernement a fait aux femmes de Kétou, il y a quelques mois seulement, l'arrivée de Madame le Ministre a rehaussé de plus la valeur des équipements », a-t-il apprécié. « Comme la présidente du groupement l'a dit, il y a trop de difficultés que ces équipements sont venus régler », a indiqué le maire. « Aujourd'hui, il y a tout ce qu'il faut à ce groupement pour faire du bon gari, du bon tapioca et les dérivés. C'est une manière de contribuer à la lutte contre la pauvreté et une autre manière de rendre autonome la femme », a-t-il ajouté. Le maire dit être content de ces actions que pose le chef de l'État et son gouvernement pour le bien-être de la population. Car ces actions n'impactent pas seulement les groupement mais aussi leur famille et toute la population.
G.A.
Quelques images
Les différentes formations politiques conviées à la rencontre avec le chef de l'État, Patrice Talon dans le cadre du dialogue politique, ont tous répondu présents au palais de la Marina ce lundi 15 juillet 2019. Seul le parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï est absent.
Démarrage au Palais de la Marina de la réunion de concertation entre le #Prbenin #PatriceTALON et les différentes formations politiques ayant précédemment déposé des dossiers de déclaration administrative ou de mise en conformité au #MISP. #DialoguePolitique #Wasexo pic.twitter.com/9Ve06orJGO
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) July 15, 2019
F. A. A.
Quelques images
La construction de la cité administrative va permettre à notre pays de disposer des infrastructures adéquates où sont concentrés des cabinets ministériels et autres, et de mettre fin au système de squat de résidences privées.
À la tête d'une délégation composée du maire de la commune d'Abomey-Calavi Géorges BADA, du Président de la commission d'expropriation et d'indemnisation des sites PAG Monsieur Jules Victorien KOUGBLÉNOU, du Directeur de l'habitat et de la construction Victor ANANOUH …etc, le Préfet de l'Atlantique Jean-Claude CODJIA était au contact des populations d'Ahossougbéta le vendredi 12 juillet 2019 dans l'enceinte de l'arrondissement de Togba. Ce déplacement a pour but de tenir avec les populations affectées, une séance de travail sur instruction du Président de la République, Monsieur Patrice TALON afin de les informer sur le niveau d'avancement des travaux dans le cadre de la construction de la cité administrative d'Ahossougbéta dans la commune Abomey-Calavi.
Pour rappel, le gouvernement a inscrit dans son programme d'actions, la construction des cités ministérielle et administrative à Cotonou et à Abomey-Calavi regroupant les cabinets des ministres et les directions. À cet effet, il est prévu dans Abomey-Calavi sur un site de 40 hectares une cité administrative qui sera composée de 16 bâtiments administratifs de types R+3, assortis de parking, d'un centre médical, d'équipements modernes de communication avec des bus de transport du personnel appelé à y travailler.
La délégation était donc venue pour écouter les populations, répondre à leurs préoccupations et les informer sur le niveau d'avancement des travaux. Le Directeur Général de l'ANDF (Agence nationale des domaines et du foncier) Victorien KOUGBLÉNOU prenant la parole a rassuré les populations de ce que le Chef de l'État a donné des instructions fermes pour que tout se passe de commun accord avec elles. Ainsi donc, à compter du lundi 15 juillet et ce pour un mois, les populations d'Ahossougbéta qui se trouve dans l'emprise du domaine devant abriter ledit projet peuvent se rendre dans les locaux de l'arrondissement de Togba pour vérifier si le recensement a été bien fait, afin de procéder à d'éventuelles corrections. Toutes leurs doléances seront consignées dans un cahier déposé au niveau de l'arrondissement et seront par la suite étudiées avec minutie.
Avant de procéder au lancement de l'opération d'enquête commodo et incommodo desdits sites, le Préfet de l'Atlantique Jean-Claude CODJIA a remercié les populations pour le sérieux et surtout pour avoir fait preuve de grande courtoisie pendant la séance de travail. Dans ses déclarations, il estime que la commune d'Abomey-Calavi est la commune la plus gâtée parce que bénéficiant de plusieurs projets contenus dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Une visite du site devant abriter la cité administrative a été effectuée à la fin de cette séance d'échanges.
La mise à disposition des véhicules administratifs à des fins de cérémonies d'enterrement et autres évènements personnels des agents de l'Etat (décès d'ascendants ou descendants, décès de conjoints ou conjointes et autres parents ou proches, mariages etc.) est suspendue. C'est ce qui ressort de la note de service en date du jeudi 11 juillet 2019 2019 signée du directeur général du matériel et de la logistique du ministère de l'Economie Labiou Amadou Djibril.
Selon la note de service, cette interdiction d'utilisation des véhicules administratifs pour des manifestations personnelles des agents de l'Etat est conforme aux décisions du Comité de Directeurs du Ministère de l'Economie et des Finances du jeudi 11 juillet 2019. Ladite décision a pris effet ce vendredi 12 juillet 2019.
Le directeur du Garage Central Administratif et le Directeur de la Gestion des Ressources sont chargées, chacun en ce qui le concerne, de l'application correcte de cette décision.
Akpédjé AYOSSO
C'est la commune de Savalou qui est choisie pour accueillir cette année, la troisième édition de la fête du Coton. Après Parakou en 2017 et Banikoara en 2018, les Cotonculteurs seront célébrés samedi 20 juillet 2019 à Savalou. C'est le Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), l'honorable Mathieu Adjovi qui a rendu publique l'information, vendredi 12 juillet 2019 à Azalaï hôtel de la plage de Cotonou. Il était entouré du Directeur Général de la SODECO et des cotonculteurs. L'honorable Mathieu Adjovi a fait un bref historique de cette fête donc l'objectif est d'encourager et détecter des talents dans le domaine du coton. C'est également une manière d'encourager les coopératives qui travaillent à l'augmentation des productions. Un cachet spécial sera mis sur l'édition de Savalou.
Les organisateurs entendent stimuler davantage les cotonculteurs qui ont permis au Bénin de faire un record inégalable de production cotonière cette dernière saison. Il est prévu la distribution de prix dont des tracteurs, des motoculteurs, des motos, des motocycles, des motos semeuses. Le président de l'AIC invite les cotonculteurs à travailler encore plus sur le rendement car l'objectif visé est d'atteindre pour la campagne cotonnière 2019-2020 800.000 tonnes.
Depuis 2016, les performances de production cotonnière du Bénin n'ont cessé de s'améliorer. Le Bénin a produit 451.000 tonnes de coton pour la campagne 2016-2017, 597.000 tonnes pour 2017-2018 et 678.000 tonnes pour la campagne 2018-2019.
G. A.
Le chef de l'Etat rencontre ce jour lundi 15 juillet 2019, les forces politiques de l'opposition. Cette rencontre fait suite à sa main tendue pour un dialogue politique franc au lendemain des législatives controversées. Des élections auxquelles les partis de l'opposition n'ont pas été autorisés à y participer.
Plusieurs partis répondent déjà à cette invitation soit pour donner leur accord soit pour rejeter la main tendue de Patrice Talon. C'est le cas de l'UDBN de Claudine Prudencio qui a, au lendemain de l'invitation accepté participer à la rencontre afin de trouver une issue à la crise politique. Du côté du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), l'invitation du chef de l'Etat a été approuvée par une séance tenue au sein du bureau politique, vendredi 12 juillet 2019.
Le Bureau politique du parti de l'ancien président Boni Yayi a pris l'engagement d'être à ladite rencontre de dialogue. Selon un communiqué rendu public par Laurent de Laure Façon, membre de cette formation politique, Secrétaire National adjoint à l'Economie Numérique des FCBE, « une large majorité des participants a opté pour la participation du parti FCBE à cette rencontre ». Mais dès lors, le parti a rencontré les autres composantes de l'opposition pour rester dans une logique unanime.
Cette décision des FCBE n'engage pas le parti Restaurer l'espoir puisque selon les informations, le parti de l'ancien ministre de la défense de Patrice Talon n'entend pas participer à cette mise en scène. Candide Azannaï rejette donc cette main tendue du chef de l'État. Il estime qu'il ne peut avoir de discussion avec un régime qu'il estime de Cotonou et non démocratique.
G.A.
Les Écureuils locaux ont tenu en échec leur homologue des Aigles du Mali (un but partout) ce dimanche, au stade Modibo Keita à Bamako.
Ce match amical entre dans le cadre de la préparation du 1er tour éliminatoire du Championnat d'Afrique des nations (Chan 2020) qui se déroulera au Cameroun. Les Écureuils ont été les premiers à trouver le chemin des filets grâce à un but de Patrick Sèdjamè. Mais les Aigles ont égalisé par une réalisation de Issiaka Samaké.
Il faut souligner que les Écureuils locaux affronteront les Eperviers du Togo, le vendredi 26 juillet 2019 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour la manche aller du 1er tour des éliminatoires du Chan 2020. Une semaine plus tard, les Eperviers recevront la sélection béninoise à Lomé pour la manche retour. Le vainqueur de cette double confrontation rencontrera au second tour le Nigéria pour une place qualificative pour le Chan 2020.
Marcel HOUETO
Les leaders de l'opposition béninoise vont se concerter ce lundi matin en prélude à la rencontre avec le président Patrice Talon prévue pour ce soir à 17h au palais de la Marina.
La réunion qui sera présidée par l'ancien président Nicéphore Soglo permettra certainement d'harmoniser la plateforme revendicative que l'opposition va soumettre au chef de l'État.
Des sources proches de l'opposition indiquent que ces revendications tournent prioritairement autour de l'annulation des législatives du 28 avril dernier, la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques.
Pour le moment, il est difficile de dire si ces exigences auront un écho favorable auprès du président Patrice Talon.
Selon des indiscrétions, en dehors du parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, qui aurait opté pour le boycott, la plupart des formations politiques invitées vont envoyer leurs délégués à la rencontre avec Patrice Talon.
Le chef de l'État avait promis dans son discours à la Nation de mai dernier d'engager des discussions franches et directes avec la classe politique en vue de juguler la crise post-électorale née des dernières législatives.
D.M.
Les Universités d'Abomey Calavi, de Parakou et de l'Université nationale des sciences technologies d'imagerie et de mathématiques comptent lde nouveaux Maîtres Assistants dans leur effectif. C'est ce qu'il convient de retenir au terme des délibérations du dernier concours du CAMES.